À trolleur, trolleur et demi, on a trouvé ton livre avec DRM sur Amazon o_O… OMGWTFBBQ ?
Bah oui, mais bon, c'est pas tellement étonnant de leur part. Pourquoi aller acheter chez Amazon alors qu'il est sans DRM chez l'éditeur, cfeditions.com, pour un prix inférieur ?
Je viens de vérifier, et c'est effectivement le cas. Ce livre numérique est disponible pour :
Je ne comprends pas comment cette situation est possible, étant donné que la loi impose un prix unique pour chaque livre, avec une autorisation de remise de 5% maximum (or ici, le prix public semble être de 9,49 €, ce qui, avec application d'une telle remise, autorise la pratique d'un prix supérieur ou égal à 9,006 €, et ne devrait donc pas permettre le prix de 9,00 € pratiqué par l'éditeur).
Concernant les DRM, ils ne sont manifestement pas demandés par l'éditeur puisqu'il n'y en a pas chez 7switch. Il me semble qu'Amazon en applique souvent lorsque l'éditeur souhaiterait un simple tatouage, parce qu'ils sont trop incompétents ou malveillants pour implémenter un tel système. En revanche, je ne comprends pas pourquoi la Fnac en utilise ici.
Par ailleurs, le libre numérique porte le même ISBN chez l'éditeur, à la Fnac et chez 7switch, ce qui est tout à fait normal. En revanche, Amazon n'indique pas d'ISBN, ce qui me semble anormal. D'après ce que j'ai trouvé, un ISBN doit obligatoirement figurer sur tous les bouquins soumis au dépôt légal, ce qui est certainement le cas de celui-ci. J'ignore en revanche s'il est obligatoire de mentionner l'ISBN pour un vente en ligne.
Ça dépend pas mal de la façon dont on écrit. C'était il y a très longtemps, mais je me souviens d'avoir essayé un tel outil de reconnaissance sur un Palm Pilot, ou quelque chose comme ça. Eh bien, avec mon écriture attachée avec des capitale pleines de boucles, c'était incapable de reconnaître le moindre mot. Quelques minuscules étaient reconnues, aucune capitale, et le tout était incompréhensible. À côté de ça, pour quelqu'un écrivant en scripte, ça fonctionnait à merveille.
Si, la CC-0 est utilisable en France. En revanche, elle n'accorde que les droits que la loi permet d'accorder, en particulier, elle n'annule pas le droit moral, dont l'obligation d'attribution, qu'il est interdit de céder.
Très juste, j'ajouterais toutefois que la ligne de commande n'est pas limitée au shell, il y a des programmes dont l'interface est elle-même une ligne de commande, citons notamment :
COMMANDS
- Followed by one of the command line option letters (see OPTIONS
below), this will change the setting of that option and print a
message describing the new setting. If a ^P (CONTROL-P) is
entered immediately after the dash, the setting of the option
is changed but no message is printed. If the option letter has
a numeric value (such as -b or -h), or a string value (such as
-P or -t), a new value may be entered after the option letter.
If no new value is entered, a message describing the current
setting is printed and nothing is changed.
-- Like the - command, but takes a long option name (see OPTIONS
below) rather than a single option letter. You must press
ENTER or RETURN after typing the option name. A ^P immediately
after the second dash suppresses printing of a message describ‐
ing the new setting, as in the - command.
-+ Followed by one of the command line option letters this will
reset the option to its default setting and print a message
describing the new setting. (The "-+X" command does the same
thing as "-+X" on the command line.) This does not work for
string-valued options.
--+ Like the -+ command, but takes a long option name rather than a
single option letter.
-! Followed by one of the command line option letters, this will
reset the option to the "opposite" of its default setting and
print a message describing the new setting. This does not work
for numeric or string-valued options.
--! Like the -! command, but takes a long option name rather than a
single option letter.
_ (Underscore.) Followed by one of the command line option let‐
ters, this will print a message describing the current setting
of that option. The setting of the option is not changed.
__ (Double underscore.) Like the _ (underscore) command, but
takes a long option name rather than a single option letter.
You must press ENTER or RETURN after typing the option name.
OPTIONS
Command line options are described below. Most options may be changed
while less is running, via the "-" command.
Pour le fait de couper ou non les lignes, ça peut se faire avec l'option -S au lancement, mais pas seulement : en cours de lecture, on peut taper -S pour passer d'un mode à l'autre. Ça vaut pour d'autres options d'ailleurs.
D'abord pour les étourdis. Un pager est un outil en ligne de commande
Non. Enfin, oui et non. Oui, dans le sens où il se lancer avec une ligne de commande, mais ça, c'est le cas de tous les logiciels, même graphiques. Non, dans le sens où une ligne de commande ne lui suffit pas : c'est un outil en console. Comme Mutt pour le courrier électronique ou Vim pour le texte par exemple : c'est de la console, pas de la ligne de commande. La ligne de commande, c'est mail et ed.
Eh bien je te laisse y répondre, en ce qui me concerne peu me chaud, j'ai mieux à faire que perdre du temps de telles arguties linguistiques, surtout considérant le fait que nous ne connaissons pas la langue du Borg.
Le Borg communique par la pensée, donc l'écriture n'est pas pertinente. Vu le genre de civilisation dont il s'agit, il y a des chances qu'ils ne pensent pas sous forme verbalisée comme nous le faisons, donc même la prononciation ne devrait pas y est pas pertinente.
Pour un contre-exemple, évoquons le cas du Borg. En anglais, c'est un nom collectif, comme “people”, qui est au singulier mais avec lequel les verbes s'accordent au pluriel, ce qui colle très bien avec les caractéristiques du Collectif : “We are the Borg.”
La traduction française est « Borgs », ce qui est à mon avis une erreur : « Nous sommes les Borgs. » Il eût mieux valu conserver une forme plus proche de la traduction anglaise, comme « Nous sommes le Borg » — ce n'est pas délirant, on pourrait dire de même « Nous sommes l'Humanité » — ou encore « Nous sommes le Collectif Borg ».
Disons que pour savoir si le mot “Romulan” doit être ou non traduit en français, j'ai comment il était formé. C'est une construction classique de gentilé — le nom des habitants — à partir du nom propre « Romulus » qui se trouve être du latin. Dans l'univers de Star Trek, « Romulus » est censé être un mot latin qui a été choisi pour désigner en anglais une planète dont le nom local n'a strictement rien à voir. Dans la vraie vie, c'est un mot latin qui a été choisi par le scénariste pour son évoquer l'empire romain.
Dans les deux cas — dans la fiction comme dans la réalité — le sens du mot “Romulan” est à au mot latin « Romulus » dont il dérive, et non au côté anglophone du suffixe « -an ». Il n'y a donc aucune raison de conserver la forme anglais “Romulan” dans un texte en français, et nous pouvons donc utiliser à la place la forme française « Romulien » qui nous est plus naturelle.
C'est comme pour les Ligoniens que tu as évoqué : en anglais, ce sont des “Ligonians”, mais ça se traduit.
En français, on dit « romulien », me semble-t-il. « Romulan », c'est clairement de l'anglais, et ça n'a pas vraiment d'intérêt, s'agissant d'un nom qui est — grammaticalement — une construction classique sur un terme latin et — dans la fiction de Star Trek — une traduction d'un terme romulien qui n'a strictement rien à voir.
C'est comme pour les Vulcains, on n'a pas vraiment de raison de les appeler des Vulcans.
Je suppose qu'il n'y a pas de "Focus Follows Mouse"
Argh, si c'est le cas, décidément, ce n'est pas demain que je passerai à Wayland. Mais bon, ça doit dépendre du compositeur ça, et de toute façon, si je passe à Wayland, ce sera pour un compositeur pavant, pas pour celui de Gnome. :-)
Ce n'est pas tant que cette option soit désactivée, c'est simplement que ça n'a pas de sens sans réglage.
Il y a une notion de pointeurs et de claviers maîtres, qui sont affichés et exposés aux logiciels. Grossièrement, un pointeur maître, c'est une flèche à l'écran, et un clavier maître, c'est un curseur de saisie.
Ces périphériques maîtres sont associés par deux, un pointeur et un clavier maître à chaque fois.
À côté de cela, il y a les périphériques réels, dits asservis, qui sont tous attachés à un périphérique maître. Quand on bouge une souris physique, ça envoie les événements correspondants au pointeur maître auquel elle est attachée. De même, quand on appuie sur une touche d'un clavier, ça envoie l'événement correspondant au clavier maître auquel il est attaché.
Par défaut, il y a une seule paire de périphériques maîtres, donc un pointeur maître et un clavier maître associé, et tous les périphériques réels y sont attachés, afin que quand on bouge un souris, ça bouge le pointeur à l'écran, et que quand on tape sur un clavier, ça écrive dans la zone de saisie qui a le focus. Par exemple, chez moi :
À partir de là, on peut s'amuser à détacher des périphériques physiques : leurs événements ne sont alors plus transmis nulle part. Attention, c'est un bon moyen de se blo
On peut créer une nouvelle paire de périphériques maîtres, et y attacher des périphériques (si on a effectivement plusieurs souris, tablettes graphiques, joysticks et claviers, sinon ça ne sert à rien) : à l'écran, ça donne un pointeur supplémentaire, et potentiellement un focus de saisie supplémentaire.
Pour en revenir sur ce que je disais au début, en fait XInput est activé par défaut, seulement avec la seule configuration raisonnable et non troublante : tous les pointeurs et tous les claviers sont fusionnés.
Parmi les apports intéressants de Wayland, nous pouvons noter la gestion de pointeurs multiples : chaque périphérique de pointage est indépendant avec son propre pointeur (et même une icône de pointeur différente), contrairement à X où tous les périphériques se partageaient un pointeur unique.
D'où sort cette affirmation ? Avec XInput, on peut tout à fait avoir plusieurs pointeurs, et plusieurs claviers d'entrée bien distincts ! Ça se comporte certainement de façon étrange pour des logiciels qui ne sont pas prévus pour cela, mais côté serveur X, c'est prêt.
Le choix de faire reposer par défaut GNOME sur Wayland a été différé à de nombreuses reprises… Le travail d’intégration est achevé et GNOME-Wayland est à présent comparable en termes de fonctionnalités à GNOME-X11.
Est-ce à dire que le copier-coller à la souris a finalement été implémenté ? Parce que sans ça, il y a toute une catégorie d'utilisateurs, notamment de développeurs, qui ne passeront pas à Wayland.
Mais libre à toi de choisir un fournisseur d'accès à Internet v6 à utiliser par-dessus ton accès à Internet v4. C'est à mon avis bien plus simple à mettre en place que du double NAT ou des vues DNS.
Note qu'IPv6 ne résous en rien le "le webservice doit pouvoir fonctionner même si couper d'internet (donc nom de domaine HS et pas moyen de mettre a jour le certificat)".
Comment ça nom de domaine HS ? Si tu as un de tes serveurs de nom chez toi, coupé d'accès à Internet, tu peux toujours résoudre tes noms. Pas les autres noms, mais les noms de ta zone DNS, si.
HPKP et DANE font parti de la stack X.509 et assimilé. DNSSec devrait être déployé partout (98% de MitM mail si tu es en Turquie à cause de ce manque…)
Une CA doit permettre de les respecter.
Sinon c’est juste une « yet another plain old CA ».
Eh bien, tout va bien alors, Let's Encrypt est une CA moderne, parce qu'ils ne posent aucun problème avec HPKP et DANE. Avec HPKP, c'est la clef publique qui est épinglée. Avec DANE, tu as le choix, donc tu peux épingler la clef publique. Il suffit, tous les 90 jours, de changer, non pas de clef et de certificat, mais seulement de renouveler le certificat avec la même clef, et ça roule, rien à changer pour HPKP ni DANE.
Ah, c'est vrai, ta religion t'impose d'épingler le certificat et de changer de clef tous les 90 jours, c'est ça ?
Et ça casse tout l’intérêt de DNSSec si tes clefs sont dispos sur une machine accessible depuis le net.
N'importe quoi. Ça permet certaines attaques qui sans cela seraient impossibles, mais ça conserve au contraire une bonne partie de l'intérêt de DNSSEC, à savoir de rendre la falsification de réponses DNS beaucoup plus difficile. Sans DNSSEC par exemple, contrôler un bout du lien entre le client et un serveur de nom faisant autorité pour une zone donnée suffit à changer les réponses pour ce qu'on veut. Avec DNSSEC, ce n'est plus possible, il faut avoir accès à la clef de signature de la zone.
# Prix unique et ISBN
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 5. Dernière modification le 31 octobre 2016 à 11:17.
Je viens de vérifier, et c'est effectivement le cas. Ce livre numérique est disponible pour :
Je ne comprends pas comment cette situation est possible, étant donné que la loi impose un prix unique pour chaque livre, avec une autorisation de remise de 5% maximum (or ici, le prix public semble être de 9,49 €, ce qui, avec application d'une telle remise, autorise la pratique d'un prix supérieur ou égal à 9,006 €, et ne devrait donc pas permettre le prix de 9,00 € pratiqué par l'éditeur).
Concernant les DRM, ils ne sont manifestement pas demandés par l'éditeur puisqu'il n'y en a pas chez 7switch. Il me semble qu'Amazon en applique souvent lorsque l'éditeur souhaiterait un simple tatouage, parce qu'ils sont trop incompétents ou malveillants pour implémenter un tel système. En revanche, je ne comprends pas pourquoi la Fnac en utilise ici.
Par ailleurs, le libre numérique porte le même ISBN chez l'éditeur, à la Fnac et chez 7switch, ce qui est tout à fait normal. En revanche, Amazon n'indique pas d'ISBN, ce qui me semble anormal. D'après ce que j'ai trouvé, un ISBN doit obligatoirement figurer sur tous les bouquins soumis au dépôt légal, ce qui est certainement le cas de celui-ci. J'ignore en revanche s'il est obligatoire de mentionner l'ISBN pour un vente en ligne.
[^] # Re: Pareil
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Entendu la radio dans les haut parleurs de mon laptop. Évalué à 5.
Pas celle-là en tout cas… :-D
[^] # Re: dynamique ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Reconnaissance d'écriture à main levée. Évalué à 4.
Ça dépend pas mal de la façon dont on écrit. C'était il y a très longtemps, mais je me souviens d'avoir essayé un tel outil de reconnaissance sur un Palm Pilot, ou quelque chose comme ça. Eh bien, avec mon écriture attachée avec des capitale pleines de boucles, c'était incapable de reconnaître le moindre mot. Quelques minuscules étaient reconnues, aucune capitale, et le tout était incompréhensible. À côté de ça, pour quelqu'un écrivant en scripte, ça fonctionnait à merveille.
[^] # Re: Oui et non
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Créative Common. Évalué à 5.
Si, la CC-0 est utilisable en France. En revanche, elle n'accorde que les droits que la loi permet d'accorder, en particulier, elle n'annule pas le droit moral, dont l'obligation d'attribution, qu'il est interdit de céder.
[^] # Re: tail -f fichier_de_log ? non ! less +F fichier_de_log
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Back to basics : avoir un excellent pager avec less. Évalué à 3.
Ah oui. Bon, ça valait le coup de vérifier, vu qu'inotail ne sert plus à rien du coup.
[^] # Re: Bravo
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de poezio 0.10. Évalué à 6.
Très juste, j'ajouterais toutefois que la ligne de commande n'est pas limitée au shell, il y a des programmes dont l'interface est elle-même une ligne de commande, citons notamment :
[^] # Re: tail -f fichier_de_log ? non ! less +F fichier_de_log
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Back to basics : avoir un excellent pager avec less. Évalué à 6.
Ah, génial. Mais est-ce que ça utilise inotify, comme inotail, plutôt que de vérifier toutes les secondes, comme tail ?
[^] # Re: -S
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Back to basics : avoir un excellent pager avec less. Évalué à 10.
# -S
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Back to basics : avoir un excellent pager avec less. Évalué à 10.
Pour le fait de couper ou non les lignes, ça peut se faire avec l'option
-Sau lancement, mais pas seulement : en cours de lecture, on peut taper-Spour passer d'un mode à l'autre. Ça vaut pour d'autres options d'ailleurs.# Console
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Back to basics : avoir un excellent pager avec less. Évalué à 10.
Non. Enfin, oui et non. Oui, dans le sens où il se lancer avec une ligne de commande, mais ça, c'est le cas de tous les logiciels, même graphiques. Non, dans le sens où une ligne de commande ne lui suffit pas : c'est un outil en console. Comme Mutt pour le courrier électronique ou Vim pour le texte par exemple : c'est de la console, pas de la ligne de commande. La ligne de commande, c'est mail et ed.
[^] # Re: Romulien
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft ♥ France. Évalué à 3.
Eh bien je te laisse y répondre, en ce qui me concerne peu me chaud, j'ai mieux à faire que perdre du temps de telles arguties linguistiques, surtout considérant le fait que nous ne connaissons pas la langue du Borg.
[^] # Re: Romulien
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft ♥ France. Évalué à 3.
Tentative de troll détectée, désolé.
Le Borg communique par la pensée, donc l'écriture n'est pas pertinente. Vu le genre de civilisation dont il s'agit, il y a des chances qu'ils ne pensent pas sous forme verbalisée comme nous le faisons, donc même la prononciation ne devrait pas y est pas pertinente.
[^] # Re: J’ai pas tout compris mais j’y mets mon grain de sel quand même
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal des (autres) listes de mots pour générer des phrases de passe en français . Évalué à 4.
Oui, la méthode 936, c'est bien, d'ailleurs moi aussi j'ai maintenant pour mot de passe “correct horse battery staple”.
Sérieusement, c'est marrant, cette méthode, mais ça ne donne des trucs faciles à retenir que si on a beaucoup de chance.
[^] # Re: Romulien
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft ♥ France. Évalué à 4.
Pour un contre-exemple, évoquons le cas du Borg. En anglais, c'est un nom collectif, comme “people”, qui est au singulier mais avec lequel les verbes s'accordent au pluriel, ce qui colle très bien avec les caractéristiques du Collectif : “We are the Borg.”
La traduction française est « Borgs », ce qui est à mon avis une erreur : « Nous sommes les Borgs. » Il eût mieux valu conserver une forme plus proche de la traduction anglaise, comme « Nous sommes le Borg » — ce n'est pas délirant, on pourrait dire de même « Nous sommes l'Humanité » — ou encore « Nous sommes le Collectif Borg ».
[^] # Re: Romulien
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft ♥ France. Évalué à 5.
Disons que pour savoir si le mot “Romulan” doit être ou non traduit en français, j'ai comment il était formé. C'est une construction classique de gentilé — le nom des habitants — à partir du nom propre « Romulus » qui se trouve être du latin. Dans l'univers de Star Trek, « Romulus » est censé être un mot latin qui a été choisi pour désigner en anglais une planète dont le nom local n'a strictement rien à voir. Dans la vraie vie, c'est un mot latin qui a été choisi par le scénariste pour son évoquer l'empire romain.
Dans les deux cas — dans la fiction comme dans la réalité — le sens du mot “Romulan” est à au mot latin « Romulus » dont il dérive, et non au côté anglophone du suffixe « -an ». Il n'y a donc aucune raison de conserver la forme anglais “Romulan” dans un texte en français, et nous pouvons donc utiliser à la place la forme française « Romulien » qui nous est plus naturelle.
C'est comme pour les Ligoniens que tu as évoqué : en anglais, ce sont des “Ligonians”, mais ça se traduit.
# Romulien
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft ♥ France. Évalué à 6.
En français, on dit « romulien », me semble-t-il. « Romulan », c'est clairement de l'anglais, et ça n'a pas vraiment d'intérêt, s'agissant d'un nom qui est — grammaticalement — une construction classique sur un terme latin et — dans la fiction de Star Trek — une traduction d'un terme romulien qui n'a strictement rien à voir.
C'est comme pour les Vulcains, on n'a pas vraiment de raison de les appeler des Vulcans.
[^] # Re: Pointeurs multiples
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.22 Karlsruhe : A Land Far, Far Away. Évalué à 4.
Oui, c'est ça. Après, à moins d'avoir des logiciels faits pour cela, ça ne sert pas à grand chose je pense.
[^] # Re: Pointeurs multiples
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.22 Karlsruhe : A Land Far, Far Away. Évalué à 2.
Argh, si c'est le cas, décidément, ce n'est pas demain que je passerai à Wayland. Mais bon, ça doit dépendre du compositeur ça, et de toute façon, si je passe à Wayland, ce sera pour un compositeur pavant, pas pour celui de Gnome. :-)
[^] # Re: Pointeurs multiples
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.22 Karlsruhe : A Land Far, Far Away. Évalué à 10.
Ce n'est pas tant que cette option soit désactivée, c'est simplement que ça n'a pas de sens sans réglage.
Il y a une notion de pointeurs et de claviers maîtres, qui sont affichés et exposés aux logiciels. Grossièrement, un pointeur maître, c'est une flèche à l'écran, et un clavier maître, c'est un curseur de saisie.
Ces périphériques maîtres sont associés par deux, un pointeur et un clavier maître à chaque fois.
À côté de cela, il y a les périphériques réels, dits asservis, qui sont tous attachés à un périphérique maître. Quand on bouge une souris physique, ça envoie les événements correspondants au pointeur maître auquel elle est attachée. De même, quand on appuie sur une touche d'un clavier, ça envoie l'événement correspondant au clavier maître auquel il est attaché.
Par défaut, il y a une seule paire de périphériques maîtres, donc un pointeur maître et un clavier maître associé, et tous les périphériques réels y sont attachés, afin que quand on bouge un souris, ça bouge le pointeur à l'écran, et que quand on tape sur un clavier, ça écrive dans la zone de saisie qui a le focus. Par exemple, chez moi :
À partir de là, on peut s'amuser à détacher des périphériques physiques : leurs événements ne sont alors plus transmis nulle part. Attention, c'est un bon moyen de se blo
On peut créer une nouvelle paire de périphériques maîtres, et y attacher des périphériques (si on a effectivement plusieurs souris, tablettes graphiques, joysticks et claviers, sinon ça ne sert à rien) : à l'écran, ça donne un pointeur supplémentaire, et potentiellement un focus de saisie supplémentaire.
Pour en revenir sur ce que je disais au début, en fait XInput est activé par défaut, seulement avec la seule configuration raisonnable et non troublante : tous les pointeurs et tous les claviers sont fusionnés.
# Pointeurs multiples
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.22 Karlsruhe : A Land Far, Far Away. Évalué à 8.
D'où sort cette affirmation ? Avec XInput, on peut tout à fait avoir plusieurs pointeurs, et plusieurs claviers d'entrée bien distincts ! Ça se comporte certainement de façon étrange pour des logiciels qui ne sont pas prévus pour cela, mais côté serveur X, c'est prêt.
# Wayland et copier-coller à la souris
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.22 Karlsruhe : A Land Far, Far Away. Évalué à 6.
Est-ce à dire que le copier-coller à la souris a finalement été implémenté ? Parce que sans ça, il y a toute une catégorie d'utilisateurs, notamment de développeurs, qui ne passeront pas à Wayland.
[^] # Re: L’automatisation, c’est bon, mangez-en
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Let's Encrypt en prod en entreprise. Évalué à 3.
Mais libre à toi de choisir un fournisseur d'accès à Internet v6 à utiliser par-dessus ton accès à Internet v4. C'est à mon avis bien plus simple à mettre en place que du double NAT ou des vues DNS.
Comment ça nom de domaine HS ? Si tu as un de tes serveurs de nom chez toi, coupé d'accès à Internet, tu peux toujours résoudre tes noms. Pas les autres noms, mais les noms de ta zone DNS, si.
[^] # Re: L’automatisation, c’est bon, mangez-en
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Let's Encrypt en prod en entreprise. Évalué à 5. Dernière modification le 26 septembre 2016 à 12:52.
Eh bien, tout va bien alors, Let's Encrypt est une CA moderne, parce qu'ils ne posent aucun problème avec HPKP et DANE. Avec HPKP, c'est la clef publique qui est épinglée. Avec DANE, tu as le choix, donc tu peux épingler la clef publique. Il suffit, tous les 90 jours, de changer, non pas de clef et de certificat, mais seulement de renouveler le certificat avec la même clef, et ça roule, rien à changer pour HPKP ni DANE.
Ah, c'est vrai, ta religion t'impose d'épingler le certificat et de changer de clef tous les 90 jours, c'est ça ?
[^] # Re: L’automatisation, c’est bon, mangez-en
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Let's Encrypt en prod en entreprise. Évalué à 4.
N'importe quoi. Ça permet certaines attaques qui sans cela seraient impossibles, mais ça conserve au contraire une bonne partie de l'intérêt de DNSSEC, à savoir de rendre la falsification de réponses DNS beaucoup plus difficile. Sans DNSSEC par exemple, contrôler un bout du lien entre le client et un serveur de nom faisant autorité pour une zone donnée suffit à changer les réponses pour ce qu'on veut. Avec DNSSEC, ce n'est plus possible, il faut avoir accès à la clef de signature de la zone.
[^] # Re: L’automatisation, c’est bon, mangez-en
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Let's Encrypt en prod en entreprise. Évalué à 4.
Encore une fois, il y a une solution simple (IPv6 et pas de NAT), et d'autres solutions compliquées, c'est au choix.