Pour info ton script de démarrage se remplace très bien (si tu es en samba 4 sur un AD) avec un conf directe dans le profil utilisateur (tu définis le chemin du home et sur quel répertoire le monder) et le home.reg par une GPO… Mais je pense que t'es encore en domaine NT4 ça doit être pour ça non ?
Je ne suis pas encore en Samba 4 d’une part, et d’autre part ça a été écrit il y a plusieurs années. :-) Je suppose qu’il doit bien y avoir d’autres méthode aujourd’hui pour faire la même chose, mais tant que ça marche, je ne vais pas prendre le risque de pourrir les profils de mes utilisateurs avec des expérimentations. :-)
Sur la redirection de dossier je sais que j'avais commencé à la mettre en place mais (que ce soit sous XP ou sous Seven), les fichiers hors connexion faisaient du flip flap continuel (toutes les 5 minutes connexion perdue puis retrouvée 5s plus tard avec fenêtre de synchro et tout) ça doit être ce que tu entends par "désactiver la synchro"…
Je n’ai aucun fichier hors connexion effectivement, les seules choses qui s’apparentent à du hors connexion sont les fichiers Local Settings\Application Data et l’équivalent sous Seven dont je n’ai pas le nom en tête, mais justement, ce sont des fichiers qui le serveur ne voit jamais car ils sont propres à la machine et ils peuvent être jetés avec la machine quand elle tombe en panne.
La seule donnée en Roaming est le profil utilisateur, et à part ça tout est en réseau en direct. Il n’y a pas de fichier hors-connexion à synchroniser, ni de documents personnels qui ne seraient envoyés qu’à la fermeture de la session.
Dans tous les cas, il faut sortir de la stratégie “Roaming” qui est d’une absurdité sans nom. L’idée que le serveur ne voit pas les données entre l’ouverture et la fermeture de la session est une aberration incroyable, par conception le système n’est pas tolérant aux pannes, puisqu’il ne fonctionne que si les sessions sont correctement fermées, et accessoirement, il ne fonctionne que si les sessions sont régulièrement fermées (sinon le serveur ne voit jamais les données, comment sauvegarder ?), et si plusieurs sessions sont ouvertes, la dernière fermée écrase les précédentes (et hop, voilà comment perdre des fichiers facilement).
Qui plus est, chose très utile, puisque tout est en réseau, la gestion des quotas se fait directement sur le serveur et le poste de travail y est contraint en temps réel. Il est possible de constater en temps réel l’utilisation disque de chacun, et hop, écarté le risque de ruiner un profil à la fermeture de session parce qu’un utilisateur a ripé un CD en Wav et que hop, avec 700M d’un coup, le renvoi de la session à la fermeture explose le quota. Non, dans ce cas, c’est le logiciel pour ripper les CD qui râle. Aussi, avec les quota soft/dur, l’admin peut être averti quand l’utilisateur dépasse son quota soft (sans le bloquer) et il peut prendre les mesures adéquat. En Roaming, il faut, là encore, attendre la fin de la sessions.
Conserver une stratégie en Roaming est le meilleur moyen d’aller à la catastrophe, de pourrir des profils, de perdre des fichiers et de ne jamais les sauvegarder !
Je ne vois pas l’utilisateur partir le soir en fermant sa session après des jours de travail sans la fermer, arriver le lendemain matin, échouer à réouvrir sa session, après réparation du profil découvrir qu’il lui manque des fichiers, et constater que la sauvegarde ne les a jamais vu, les boules !
Mais du coup pépin réseau = freeze de la machine
En fait il faut se dire que c’est exactement comme si les dossiers utilisateurs étaient servis sur un montage NFS, donc il faut avoir un réseau de qualité qui ne tousse pas, mais contrairement à NFS, un montage en timeout n’est pas figé quand ça arrive (interface chaise clavier qui débranche malencontreusement le câble Ethernet), comme je l’ai dit, il suffit de réactualiser le bureau et TOUS les montages réseaux reviennent. Je n’ai jamais vu un Windows se figer à cause d’une coupure réseau intempestive, j’ai trois domaines qui fonctionnent ainsi avec plus d’une centaine de postes, s’il y avait des gels je le saurait. :-)
Note: nous n’avons aucun poste de travail en WiFi sur le domaine, et les rares portables ne sont ni en WiFi ni en domaine, ils ont seulement un accès aux disques et imprimantes du domaines, peut-être que ça joue beaucoup. :-)
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Et tu dis adieu à tout un tas de soft métier qui n'aiment pas le APPDATA redirigé…
C’est très rare mais ce n’est pas un problème si tu rediriges tous les documents utilisateurs de manière à minimiser le Roaming, et si une application veut écrire dans %HOMEPATH%/Application Data au lieu de %APPDATA%, tu es sûr que l’application écrira tout de même sur le réseau vu que %HOMEPATH% est redirigé.
Je veux bien un pointeur vers la doc en question…
Je n’ai jamais touché de Windows Server, mais avec un Samba c’est ainsi que je fais…
La configuration suivante est testée validée de Windows XP Pro SP1 à Windows 7 Pro. Le Roaming est réduit au minimum, le bureau est en réseau lui aussi, Application Data aussi, il n’y a que Local Settings\Application Data qui n’est pas en réseau, parce que c’est justement ce qui est local à la machine, et le profile (fond d’écran etc.) qui est récupéré à l’ouverture de session et renvoyé au serveur à la fin. À part ces points particuliers, rien n’est pris en otage par le poste utilisateur, c’est fini de devoir attendre la fermeture de session pour sauvegarder le bureau et les données d’application, c’est fini les pertes de données si l’ordinateur s’éteint sans fermer la session ! La configuration suivante permet la cohabitation Windows XP et Windows Vista, Seven en utilisant la même arborescence en ligne.
Tous les documents utilisateurs sont dans le disque H:, propre à chaque utilisateur.
Ah bien, sûr, il faut désactiver la synchro sur les postes utilisateurs, le mieux est de le faire à l’installation de la machine.
Quelques extraits de /etc/samba/smb.conf (incomplet, le reste à ta charge) :
[global]
workgroup = MONGROUPE
netbios name = MONSERVEUR
server string = "MADESCRIPTION"
unix extensions = no
domain logons = yes
logon drive = H:
logon home = \\%N\%U
logon script = logon.cmd
[homes]
comment = Dossier personnel de %U
path = /home/%U/
browseable = no
wide links = Yes
follow symlinks = Yes
writable = yes
read only = no
create mask = 2770
directory mask = 2770
public = no
hide files = /Desktop.ini/desktop.ini/*~/Thumbs.db/.*/$RECYCLE.BIN/
veto files = /.profile/.profile.v2/*.desktop/
[netlogon]
path = /etc/samba/netlogon
guest ok = no
writeable = yes
browseable = no
write list = ntadmin
# winxp
[profile]
path = /home/%U/.local/share/windows/.profile
browsable = no
writeable = yes
create mask = 0600
directory mask = 0700
profile acls = yes
csc policy = disable
hide files = /Desktop.ini/desktop.ini/*~/Thumbs.db/.*/
# win >= vista
[profile.v2]
path = /home/%U/.local/share/windows/.profile.v2
browseable = no
writeable = yes
create mask = 0600
directory mask = 0700
profile acls = yes
csc policy = disable
hide files = /Desktop.ini/desktop.ini/*~/Thumbs.db/.*/
Contenu de /etc/samba/netlogon/logon.cmd :
SET SERVER=MONSERVEUR
NET USE H: \\%SERVER%\homes
REGEDIT /S \\%SERVER%\netlogon\home.reg
NET TIME \\%SERVER% /SET /YES
Contenu de /etc/samba/netlogon/home.reg :
Windows Registry Editor Version 5.00
[HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\User Shell Folders]
"My Pictures"="H:\\Mes documents\\Mes images"
"Desktop"="H:\\Bureau"
"Personal"="H:\\"
"My Music"="H:\\Musique"
;"My Video"="H:\\Vide'os"
"My Video"=hex(2):48,00,3a,00,5c,00,56,00,69,00,64,00,e9,00,6f,00,73,00,00,00\
;"My Downloads"="H:\\Te'le'chargements"
"{374DE290-123F-4565-9164-39C4925E467B}"=hex(2):48,00,3a,00,5c,00,54,00,e9,00,\
6c,00,e9,00,63,00,68,00,61,00,72,00,67,00,65,00,6d,00,65,00,6e,00,74,00,73,\
00,00,00
"{1B3EA5DC-B587-4786-B4EF-BD1DC332AEAE}"="H:\\.AppData\\Roaming\\Microsoft\\Windows\\Libraries"
"AppData"="H:\\.AppData\\Roaming"
[HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\Shell Folders]
"My Pictures"="H:\\Mes documents\\Mes images"
"Desktop"="H:\\Bureau"
"Personal"="H:\\"
"My Music"="H:\\Musique"
;"My Video"="H:\\Vide'os"
"My Video"=hex(2):48,00,3a,00,5c,00,56,00,69,00,64,00,e9,00,6f,00,73,00,00,00\
;"My Downloads"="H:\\Te'le'chargements"
"{374DE290-123F-4565-9164-39C4925E467B}"=hex(2):48,00,3a,00,5c,00,54,00,e9,00,\
6c,00,e9,00,63,00,68,00,61,00,72,00,67,00,65,00,6d,00,65,00,6e,00,74,00,73,\
00,00,00
"{1B3EA5DC-B587-4786-B4EF-BD1DC332AEAE}"="H:\\.AppData\\Roaming\\Microsoft\\Windows\\Libraries"
"AppData"="H:\\.AppData\\Roaming"
[HKEY_CURRENT_USER\Volatile Environment]
"APPDATA"="H:\\.AppData\\Roaming"
Choses bonnes à savoir :
À part les exceptions précisées plus haut, tout fichier vu est un fichier en réseau. Par exemple ça veut dire que tu peux sauvegarder les données des gens même s’ils n’ont pas fermé leur session, tu as la dernière version de leurs fichiers. Ça veut dire aussi que par exemple tu peux créer des raccourcis sur le bureau des gens alors qu’ils sont déjà connectés, en les créant directement sur le serveur.
Même si c’est fortement déconseillé, tu peux toujours ouvrir deux sessions en même temps et c’est bien plus fiable qu’avec du Roaming, car la dernière session fermée ne va pas écraser les données utilisateur des autres sessions ouvertes en même temps mais fermées avant.
Tu ne peux pas ouvrir deux Firefox si tu ouvre deux sessions en même temps (vu que AppData est en réseau, le lock est partagé, mais en fait c’est tant mieux, c’est justement fait pour ça).
Si tu as des profiles windows déjà créé, les nouvelles règles de registre seront chargées mais pas utilisées la première fois, il faut ouvrir la session (charger les règles), fermer la session (enregistrer les règles dans la ruche), ouvrir la session, et c’est bon, cette manip n’est à faire qu’une seule fois, après installation de la procédure présentée ici.
Il y a probablement moyen de modifier les ruches à la mano directement sur le serveur, mais disons que je ne veux pas prendre le risque de foirer une sessions utilisateur, je laisse Windows écrire modifier lui-même ses ruches (d’où le fichier registre chargé à l’ouverture de session, c’est windows qui le fait, pas moi qui attaque sous linux des ruches windows avec des outils tiers.
Si ton profil n’a jamais été créé, il sera bon dès la création (la première fois que tu te connectes sur une machine Windows avec un compte tout neuf), Windows va utiliser tes règles de registre dès la création.
Tes utilisateurs ne doivent pas déplacer leur “Mes documents” (les variables sont prédéfinies et écrasées au login).
Si le disque home est commun sous XP/Seven (mêmes modèles, même profile Firefox etc.) la ruche est propre à ces générations de NT, donc pas le même fond d’écran entre XP et Seven, mais le même entre Vista et Seven, c’est un problème acceptable, de toute façon les utilisateurs trouvent normal qu’un nouveau Windows remplace leur thème.
Windows utilise désormais par défaut les noms de dossiers de Gnome, donc les dossiers sont communs entre Linux et Windows.
Quand on ouvre le terminal Windows, il s’ouvre par défaut sur H:\ sous XP, ce comportement est cassé à partir de Vista, spamafote.
Si le câble réseau saute et que Windows prend un timeout, le bureau se vide, il suffit de faire un clic droit sur le bureau et « actualiser » pour récupérer ses fichiers, pas besoin de réouvrir sa session, il suffit de rafraîchir le bureau comme on recharge une page web.
Le Roaming profile avec les ruches etc. n’est pas accessible en réseau même s’il est situé sur le même disque réseau que le home utilisateur, donc l’utilisateur ne peut pas le supprimer par erreur ni le modifier, c’est Windows qui le renvoit à Samba, et c’est Samba qui l’écrit.
Note, j’ai modifié les fichiers à la main dans ce commentaire pour les rendre plus génériques, j’ai peut-être introduit des erreurs.
Comme je l’ai écrit, le fichier smb.conf présenté est incomplet, parce que je me suis focalisé sur les trucs utiles, le reste est normalement déjà dans le smb.conf fourni par ta distro.
J’avais écrit tout ça sous Debian il y a quelques années quand Vista/Seven est arrivé (je crois que c’était une Debian Squeeze à l’époque), il y a peu de chance que tu rencontres beaucoup de XP aujourd’hui mais comme ça tu couvres tout le spectre et tu sais que tu as d’avance une configuration qui n’est pas propre à Seven, si Microsoft casse encore les profils à l’avenir, tu sais par quel bout le prendre !
Note, autre astuce en passant, si un utilisateur doit utiliser un vieux programme DOS dans le terminal, à partir de Windows Vista tu peux installer dans C:\Windows\System32 le fichier KEYB.EXE de FreeDOS, ce qui permettra à ton utilisateur de faire KEYB FR pour utiliser un clavier Azerty car depuis Windows Vista l’émulation DOS est QWERTY only.
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il parle de fibre dédiée professionnelle je suppose
Oui c’est ça, d’où la remarque « après négociation », je ne précise pas le fournisseur parce que c’est un tarif très négocié. :-). Ce que je veux dire c’est que la première offre fibre disponible c’est du professionnel très haut de gamme, en dessous il n'y a absolument rien. Et pour le cuivre, c’est la catastrophe.
Il n’y a pas d’autre possibilité de fibre autre que ces offres professionnelles (même les fausses fibres comme le câble ne sont pas disponibles au particulier).
Mon expérience montre que même en ville on peut être dans des zones complètement sinistrées du point de vue télécom. Ici on déploie du satellite comme si on était sur une île, les lignes cuivres sont en très mauvais état (en plus d’être à 5km du DSLAM) et à chaque fois qu’on demande une ligne, on en perd une (ah les malins qui se content de débrancher le voisin, manque de pot, le voisin c’est souvent nous aussi).
Ah et sinon dans une autre grosse agglomération où j’interviens, on avait fait installer une SDSL sur deux paires à un tarif pro pas donné, deux paires qui avaient été préparées exprès pour nous et ça avait mis des mois mais on avait fait patienter la mise en service exprès. Une fois les lignes livrées, une fois le service lancé, quelques jours après, plus rien, les paires ont été réaffectées à des voisins ! Alors on râle, on nous refile une paire en très mauvais état en urgence histoire que le service soit rendu au plus vite, mais ça fait plusieurs années maintenant et on n’a jamais récupéré nos paires.
À chaque fois qu’on doit installer une ligne, on doit donner un rendez-vous à tout le monde : le téléphoniste Orange qui vient installer des lignes internet comme si c’était du téléphone (si y a la tonalité c’est bon !), et le technicien du fournisseur d’accès. Ne jamais laisser l’un venir sans l’autre, et ne jamais les laisser travailler sans surveillance ou c’est la catastrophe assurée !
Il y a un vrai problème avec Orange c’est que ce n’est pas un fournisseur d’accès internet, c’est un téléphoniste et les techniciens gèrent tout comme du téléphone. Même chez Free-Grand-Public ils sont plus compétent question « Internet » qu’Orange qui se contente de vérifier qu’il y a la tonalité sur la ligne (!).
Autre expérience sur un autre lieu un peu plus éloigné celui-là, l’autre jour je donne rendez-vous aux émetteurs à Orange pour installer une nouvelle ligne pour remplacer l’actuel VPN MPLS qui apporte la diffusion de l’antenne. Il ne s’agit pour le moment que de tirer la ligne. Hop rendez-vous à trois parties, moi, TDF et Orange. Quelques minutes avant le rendez-vous, je suis à l’émetteur dans les locaux de TDF et j’attends les gars d’Orange et hop je reçois une alerte sur mon téléphone, silence à l’antenne ! Étant sur place je constate la coupure du VPN à l’émetteur. Les techniciens d’Orange arrivent et je je leur demande si ça leur dit quelque chose une ligne qui vient de couper. Le gars me répond, « ah mince, plutôt que venir directement ici on a préféré aller voir l’état des lignes en bas » (l’émetteur est en haut d’une falaise sur un cap) « et il il y avait une ligne tellement abîmée qu’on était sûr qu’elle ne servait pas donc on a fait le ménage ». Hé coco, on sait bien que les lignes sont tellement abîmées que même vous n’arrivez pas à croire qu’elles servent, et pourtant on diffuse de la FM 24h/24 avec, vous êtes venu installer une ligne, pas en débrancher.
N’empêche, je m’étonne encore de deux choses, l’une c’est qu’ils n’ont pas débranché la ligne pour la libérer (hop, je viens livrer une ligne et j’en coupe une pour la réutiliser, classique), mais parce qu’ils la jugeaient inutilisable, même eux n’auraient pas osé nous la donner si elle avait été disponible… L’autre étonnement c’est cette coïncidence, ils auraient pu débrancher n’importe quelle autre ligne, et c’est la nôtre qu’ils ont débranché en faisant du zèle… « — Bonjour j’ai besoin d’une nouvelle ligne pour un nouveau fournisseur, mais attention, ils nous faudra débrancher l’ancienne après la nouvelle car nous devons minimiser au minimum la coupure de l’antenne. — OK pas de problème on arrive, mais sans vous le dire je vais juste profiter que je viens vous voir pour faire un petit détour histoire de débrancher une ligne qui ne sert pas et qui est vraiment très sale. Oh mince c’était la vôtre ? ».
Ah au fait, j’ai toujours gnome-ppp d’installé et configuré sur le portable du boulot, à cet usage, au cas où, prêt à numéroter une ligne RTC pour faire de la télémaintenance en cas de coupure Internet.
On est en 2015 les gars.
Heureusement la 4G arrive, en ce moment la combine qu’on étudie c’est un triplé satellite/4G/ADSL afin de garantir une fourniture « web bureautique » 24h/24, ce qui n’est pas vraiment le cas avec les 3 ADSL/SDSL qu’on a. Ah, en fait les SDSL pro coûtent plus cher mais sont en fait moins bon que les ADSL grand public. Les débits des ADSL grand publics ont un débit variable, mais ne perdent pas de paquet, alors qu’ici les SDSL en perdent systématiquement. Enfer.
En fait actuellement la meilleure ligne cuivre qu’on ait, c’est une ligne grand public Free. On peut payer plusieurs centaines d’euro en contrat pro en ayant moins bien, en fait c’est pas « on peut », c’est vérifié.
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« Bit » est l’abréviation de « binary digit » qui veut dire… « chiffre binaire » !
Non, un bit c’est une unité binaire, car cette unité peut à la fois prendre la valeur numérique 1 ou 0.
Le chiffre 1 ne peut qu’exprimer la valeur numérique 1, de même, le chiffre 0 ne peut qu’exprimer la valeur numérique 0.
L’unité est un nombre spécial, c’est le nombre qui sert à composer d’autres nombres dans une base donnée.
En hexadécimal, le chiffre A exprime une unité associée à la valeur numérique A en base hexadécimale, valeur numérique qui s’écrit 10 en base décimale (qui est un nombre de même valeur mais qui n’est pas une unité).
Pour éviter les erreurs, on peut faire cette analogie :
chiffre → caractère
nombre → mot
valeur → sens
Mais à la différence des mots où seuls quelques rares mots comme « a » (verbe avoir) sont exprimés avec seule lettre, tous les chiffres seuls expriment un nombre.
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Même en ville, tu n'es pas sur que cela aurait fonctionné.
Hmm, ici en ville, quand je veux jouer, il m’arrive de me débrancher de la box Orange pour me connecter via mon téléphone en 3G (le téléphone ne fait pas mieux) parce qu’ici la connexion 3G de free est bien meilleure que la connexion ADSL d’Orange (c’est juste qu’il y a un quota).
Note: dans le quartier, les cuivres ADSL sont complètement pourris, le satellite et la 4G marchent mieux que l’ADSL, la fibre est à 500€ les 4Mbps par mois après négociation, et je suis dans une agglomération de plus de 160 000 habitants en France.
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L'espace entre la parenthèse fermante et ledit point final est une faute qualifiée, et elle est présente sur chaque commentaire… De chaque page… Oui, j'ai déjà fait une entrée de suivi à ce propos.
Cette erreur de typographie et due à un défaut de conception du format html, où toute suite de caractères { [espace], [tabulation], [alinéa] } est ignorée et peut être utilisée à des fins d’indentation sauf si cette suite est placée entre deux éléments de style display “inline”. Dans ce cas la suite est comprimée en un unique caractère [espace] qui est lui-même un élément de style display “inline”, c’est un caractère qui n’est pas ignoré, ce qui est très désappointant.
_________
1. ceci :
<div>toto</div><div>tata</div>
est équivalent à :
<div>toto</div><div>tata</div>
_________
2. ceci :
<div>toto</div><span>tata</span>
est équivalent à :
<div>toto</div><span>tata</span>
_________
3. ceci :
<span>toto</span><span>tata</span>
est équivalent à :
<span>toto</span><span></span><span>tata</span>
_________
La faute vient du fait que le texte peut être écrit sans le placer à l’intérieur d’une balise explicite, et donc parfois le caractère espace est une balise implicite.
Pour générer des documents html en respectant la typographie sans se poser la question de la décidabilité de la nature du caractère espace, il faudrait un format html stricte qui interdise tout texte à l’extérieur de balise, ou bien qui stipule qu’une espace est considérée comme caractère si et seulement si l’élément précédent n’est pas une balise fermante ou l’élément suivant n’est pas une balise ouvrante (il suffirait de placer entre balise tout texte dont l’espace précédent ou suivant est ambigu), ou bien se passer totalement d’indentation (et laisser ce travail à l’éditeur).
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Je viens d’installer Grammalecte pour la première fois et je viens de le tester sur une lettre que je suis en train d’écrire, il m’a trouvé plein de vrais problèmes, mais aussi des faux positifs comme celui-ci :
Pour que le don soit gratuit, il ne suffit pas que celui qui donne donne gratuitement, mais il faut aussi que celui qui reçoit reçoive gratuitement.
Dans « celui qui donne donne », « celui qui donne » est sujet du verbe « donne », comme « celui qui reçoit » est le sujet du verbe « reçoive », mais dans le premier cas Grammalecte lève une répétition en me disant qu’elle n’a pas lieu d’être alors que si, parce que le présent de l’indicatif et le présent du subjectif sont homonymes dans ce cas. ;-)
Aussi, je m’interroge (c’est peut-être moi qui ne sait pas écrire français), Grammalecte n’aime pas cette forme :
Je sais ce qu’est aimer.
Il accepte ces formes par contre :
Je sais ce qu’est d’aimer.
Je sais ce que c’est d’aimer.
Mais il me semble que c’est plus une affaire de style que de grammaire ici, car cette forme est valide :
Je sais ce que signifie aimer.
Grammalecte me dit qu’après le verbe être le verbe ne peut pas être à l’infinitif, j’imagine qu’il suppose que c’est une forme composée et que le verbe être est un auxiliaire et donc que le verbe aimer devrait être au participe passé, hors ici c’est bien un infinitif que je veux écrire, employé comme un COD, le sujet étant le pronom « ce » ici si je ne dis pas de bêtise, peut-être que Grammalecte n’identifie pas le pronom comme un sujet ?
Si j’écris (ne pas chercher de sens) :
Je sais que manger c’est aimer.
Grammalecte est content, j’imagine qu’il sait que « manger » est le sujet du verbe « est » et que « aimer » est ici employé comme un COD.
Bon mais tout ça n’est rien à coté de tout ce qu’il peut trouver, il vaut mieux ignorer quelques faux positifs et corriger des dizaines de fautes que rien du tout. ;-) Merci !
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Je vais finir par réellement croire à ma théorie perso qui dit que par le passé les geeks étaient sûrement souvent prêtres.
Ce n’est pas une théorie bidon à mon avis. En fait c’est surtout la sécularisation du clergé qui fait que les prêtres ne sont pas vraiment des geeks aujourd’hui.
Ça m'avait jamais traversé l'esprit, mais c'est vrai que les moines ont quand même du temps et sont un peu peinards à l'écart du monde … idéal pour coder ?
Le geek moine est beaucoup plus probable que le geek curé. Le moine c’est celui qui ne vit pas vraiment dans le monde et qu’on regarde bizarrement, qui passe ses nuits à recopier des manuscrits dans des langues dont les gens du monde se moquent éperdument, et qui a pour meilleur ami le domaine public qu’il copie et recopie à loisir, transmettant le savoir de geek à geek, je veux dire, de moine à moine (si Wikipédia existait au moyen-âge, elle aurait été écrite par des moines).
Le moine c’est aussi celui se passionne pour des sciences qui ne servent à rien là tout de suite pour ses contemporains (philosophie, théologie, mathématiques fondamentales, astronomie, chiffrement, langage) et la cuisine et le chant. Le moine c’est aussi celui qui enseigne et qui fond les universités. Le moine c’est aussi l’ingénieur qui assèche les marais et déboise les forêts pour en faire des pays habitable, véritable terraformateur. Le monastère est généralement un vrai fablab, même aujourd’hui il est commun pour un monastère d’avoir à demeure sa scierie, sa centrale électrique, son imprimerie, sans compter sa fromagerie et sa brasserie (au sens de production), forcément… Les monastères sont généralement de véritables usines.
Le moine c’est aussi celui qui est tellement dans son trip qu’il préfère rester célibataire pour se retrouver entre mecs pour être vraiment à fond dans son trip. En plus le moine il a toujours un pseudo tu sais pas d’où il sort. Et puis le geek, pardon le moine a vraiment son langage que tu comprends pas. « Hey frère Androin, écoute bien comment frère Odon et moi-même on va te dérouler un organum mélismatique que t’imagines même pas, tu vas entendre comment ce duplum va charger les neumes sur les syllabes. »
Le bon exemple de geek c’est le chanoine Copernic, médecin et astronome à qui l’on doit l’héliocentrisme. Et je donne cet exemple parce que la confrontation qu’ont pu subir les défenseurs de l’héliocentrisme comme Copernic et Galilée plus tard est plus une confrontation entre « les geeks et les ignares mondains » qu’une confrontation entre « la science et la religion » (cette vision de l’histoire est surtout la perception a posteriori des pamphlétaires des lumières), il s’agissait surtout de gros geeks qui se retrouvaient en conflit avec des gens de cours, les deux bords étaient religieux, mais l’un de ces bords était composé de geeks et l’autre de courtisans.
Ah oui dans le genre geeks, les moines du moyen-âge qui voulaient se retirer du monde ils savaient très bien choisir les lieux où même le GSM ne capte toujours pas en 2015… lieux tellement bien choisis que ça ne peux pas être du hasard, ils ont vraiment cherché le plus isolé en connaissance de cause, pas juste parce que l’herbe était verte.
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Certains moines sont prêtres, et il y a des prêtres organisés en ordres (les Jésuites, notamment, si je ne me trompe). Mais effectivement, aucune implication ni dans un sens, ni dans l'autre.
La logique est là mais ce ne sont pas forcément les bons mots ou dans le bon sens. ;-)
On distingue généralement le clergé séculier et le clergé régulier.
Séculier : dans le siècle, c’est à dire dans le monde. Le prêtre de paroisse qui participe donc à la vie de la cité appartient au clergé séculier, c’est un prêtre séculier.
Régulier : soumis à une règle qui le soustrait au monde. Le moine appartient donc au clergé régulier, et si ce moine est prêtre (pas nécessairement), il est prêtre régulier.
L’ordre est le corps social de tous les ministres ordonnés, séculiers et réguliers confondus.
Ensuite on utilise également le terme d’ordre pour désigner d’autres corps sociaux. De la même manière qu’il y a des ordres de chevalerie, il y a des ordres religieux. Un ordre religieux appartient au clergé régulier. Effectivement, la Compagnie de Jésus (les jésuites) est un ordre religieux, comme les franciscains ou les dominicains et des centaines d’autres (il y a une blague qui dit que même Dieu ne connaît pas le nombre d’ordres religieux féminins).
Donc oui les moines peuvent être prêtre, et les hommes peuvent s’organiser en ordre, donc les prêtres peuvent s’organiser en ordre, mais ils peuvent aussi s’organiser en société et autres types d’organisations non « régulières ».
[Edit, il n’y a pas vraiment de différence fondamentale avec les églises d’orient, juste des questions de traditions et de pratiques, de manière de faire quoi].
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que selon la Bible tout Homme est "prêtre, prophète et roi", ce qui si j'ai bonne mémoire contribue à justifier la différence entre prêtre (catholique/orthodoxe) et pasteur (protestant).
Le fait d’être prophète, prêtre et roi c’est propre au christianisme en général et donc commun au catholicisme et au protestantisme. Être prêtre par son baptême n’empêche pas de distinguer le sacerdoce commun (être chrétien) et le sacerdoce ministériel (être ministre pour les chrétiens). Dans le catholicisme est communément appelé prêtre celui qui est ministre du culte en fait, mais ça ne s’oppose pas au sacerdoce des fidèles. Là où le catholicisme et le protestantisme divergent, c’est que le ministre du culte (sacerdoce ministériel) est un ministre ordonné par un sacrement à caractère.
C’est pareil pour le catholicisme et l’orthodoxie car la rupture d’unité de la communauté des croyants a essentiellement une cause politique, il n’y a donc pas de différence sur ce plan (qui est dogmatique).
Pour les gros mots :
Dogme : dépôt de la foi (ce qui est cru).
Ordre : corps constitué (exemple : ordre des médecins, ordre de chevalerie), l’ordination sacerdotale est un sacrement (ordonné : qui a reçut le sacrement de l’ordre, appartient à l’ordre).
Sacrement : signe visible d’une réalité invisible (exemple : l’échange des consentements des époux est le signe perceptible du sacrement du mariage (le mariage n’est pas une réalité matérielle et palpable), les témoins peuvent témoigner du mariage parce qu’ils peuvent témoigner de l’échange des consentements).
Caractère : marque l’être définitivement. Se dit d’un sacrement qui marque la nature de celui qui le reçoit de manière définitive : être baptisé est définitif, être prêtre l’est aussi, même si on le renie ensuite. Un sacrement à caractère fait de l’homme un homme nouveau en quelque sorte, donc ce ne peut être annulé, et recevoir deux fois le sacrement n’ajoute rien : le changement est déjà opéré.
Sacerdoce : le fait d’être prêtre (sacerdotal : adjectif qualifiant le fait d’être prêtre).
Prêtre : celui qui exerce une fonction sacrée dans un culte religieux. Tous les chrétiens participent au culte (ne pas exercer la même fonction dans un même culte ne s’oppose pas au fait d’être prêtre).
Ministre : celui qui est chargé d’une fonction. On distingue donc le sacerdoce commun du sacerdoce ordonné (ministère) qui a trois degrés : Diacre (sacrement du baptême, assister au sacrement du mariage, proclamer l’évangile, prêcher…), Presbytre communément appelé prêtre (sacrements de l’Eucharistie, de la Réconciliation…), Évêque (autorité sur l’Église, sacrement de l’Ordre…).
Assister : se dit uniquement pour le mariage qui est un sacrement que les époux se confèrent eux-même en présence d’un ministre qui « assiste » donc au sacrement.
Pasteur : qui exerce des fonctions de gestion et d’enseignement (le prêtre ordonné est donc pasteur, par son sacerdoce ministériel il est chargé de la fonction de gestion et d’enseignement, et certaines fonctions cultuelles qui lui sont propres).
Prophète : celui qui témoigne d’une vérité, révèle une vérité. Cela ne signifie pas prédire l’avenir, révéler une vérité future est une prophétie, mais révéler une vérité présente ou passée l’est aussi. Prophétiser n’est pas nécessairement révéler une vérité par ses paroles, cela peut l’être par sa propre existence, ou par ses actes. Par exemple Osée, en épousant une prostituée qui se complaît dans l’adultère, révèle la relation compliquée entre Dieu (l’époux) et l’humanité (l’épouse). Le simple fait d’être chrétien est une prophétie (cela révèle le mystère de foi), donc le chrétien est prophète ne serait-ce que par son baptême, et pour tout ce qui dans son être et dans ses actes révèlent la vérité.
Roi : qui est responsable du corps social auquel il appartient.
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On ne vote que pour ce que l'on connaît. Les machines à faire connaître sont au mains de très peu de personnes qui ont des intérêts convergents.
C’est exactement ça ! C’est pourquoi les élections présidentielles (par exemple) sont en fait des élections à 3 tours, et que le tour 0 est un suffrage capacitaire (seuls ceux qui ont accès à la machine à faire connaître votent au tour 0).
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à un commentaire carrément misogyne (je suis le seul à penser ça ? pourquoi tant de monde l'a plussé ?)
Peut-être qu’on a encore le droit de ne pas avoir de problème avec la gent féminine en général et en même temps de ne pas être à l’aise avec les femen ? :p
Et en fait il a été violemment moinssé aussi, c’est juste qu’il y a eu plus de plussage que de moinssage, ce qui arrive avec des commentaires corrosifs, parce qu’autant le fond que la forme permettent les avis partagés. :-)
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Le français étant une langue vivante, rien n'empêche ses locuteurs de la faire évoluer.
En effet, rien n’empêche de faire évoluer la langue, mais l’évolution proposée est une évolution qui ne fonctionne qu’à l’écrit, c’est à dire lorsque le texte est figé donc mort, et qu’il n’est pas prononcé par la langue. Pour une langue vivante, ça la fout mal.
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La forme « Bonjour à tous » comme la forme « Bonjour à toutes et à tous » sont prononçable (et aucune des deux formes n’exclue la population féminine), alors que la forme « Bonjour à tou-te-s » n’est pas prononçable (et n’apporte rien de plus aux femmes).
Personnellement, je préfère employer une langue prononçable, c’est vraiment pratique dans la vie.
De plus, la formes « prié-e-s » est une syntaxe de préprocession, elle oblige le lecteur à faire un travail d’interprétation syntaxique à la lecture, ce qui est pénible et fatiguant, et distrait le lecteur du travail d’interprétation sémantique et de son appréciation du style.
Personnellement, lorsque j’écris, je fais l’effort de rendre le texte lisible directement par mon lecteur, pas dans une forme qui ne sera lisible qu’après que mon lecteur l’ai soumis à un préprocesseur.
Il est important qu’une langue soit écrite telle qu’elle est lue, et quelle soit écrite telle qu’elle est prononcée, et il est important de permettre au lecteur de pouvoir concentrer son attention sur l’interprétation sémantique et l’appréciation du style (c’est important, la beauté du verbe) et de ne pas donc pas détourner son attention sur l’analyse de parasites syntaxiques.
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Moué, non, moi je vois ça plutôt comme un effort en plus sur une sujet qui n’est pas Linux. C’est un effort qui peut-être ne serait jamais fait au bénéfice de la version Linux.
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Si tu fais référence au kernel panic, c’est tout à fait normal, parce que l’init n’en est pas un en fait (c’est juste un hello world qui rend la main tout de suite et qui ne réagit pas comme un init), Linux n’a aucun problème ici et tourne très bien. Il faut juste mettre un vrai init maintenant, puis un userland etc. Mais ça ce sont les étapes suivantes. L’étape Linux est complètement réussie (mais oui, en s’arrêtant à cette étape, ça ne sert à rien qu’à frimer).
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Il y a un truc cependant qui m’intéresse, au delà de l’exploit, c’est que plusieurs développeurs de Magic Lantern ont annoncé vouloir collaborer avec Apertus et leur caméras Axiom, et puisqu’il y a déjà un firmware en développement pour les caméra Axiom, sera-t-il possible de porter ce firmware pour Canon ? Entre un noyau qui boote et une interface complète et tout ce qu’il faut pour prendre des clichés et les sauvegarder sur disque il y a un monde, mais ce travail est déjà en train d’être fait pour Axiom, et ce qui n’est pas encore fait devra l’être pour Axiom, même si personne ne fait rien pour Canon, alors pourquoi pas ? :-)
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La méthode de travail a un "petit" problème : il ne résout pas le problème en pratique.
Alors ça ! Mon premier commentaire introduisant la discussion sur la méthode de travail était justement basée sur ma propre expérience d’administration système, en se basant sur le fait expérimental qu’elle résout mes problèmes en pratique.
Alors ça c’est une forme d’homme de paille étonnante : attribuer à son interlocuteur le fait qu’il ne parle qu’en théorie et pas en pratique… C’est bien tenté, mais là encore, tu es encore en train de chercher à fourvoyer les intelligences, mais tu n’es pas assez subtile encore.
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Mais qu'on vienne pas dire que c'est facile : ça ne l'est pas.
Je parlais de méthode de travail qui permet de résoudre des problématiques complexes, je n’ai jamais dit que c’était facile.
Le problème vois-tu avec pasBill pasGates et toi est que vous êtes trop souvent à détourner les conversations pour en faire dire ce que vous voulez. L’un transforme la problématique source ouverte en problématique d’économie de cycle CPU, toi tu transformes la problématique résolution de problème complexe en une problématique de facilité, hors il n’était pas question ici de savoir si c’est facile, mais de savoir si le problème peut être résolu.
Oui l’open source est complexe, et c’est justement la raison de mon premier argument: l’open source est tellement complexe et induit de si grandes contraintes qu’un outil qui sait gérer cette complexité et qui sait faire avec ces contraintes est nécessairement robuste, et cette robustesse induite est un critère de choix en lui-même.
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[^] # Re: et une forte majorité de DSI imposent IE en entreprise
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Internet Explorer : 4 failles 0 day publiées. Évalué à 5.
Je ne suis pas encore en Samba 4 d’une part, et d’autre part ça a été écrit il y a plusieurs années. :-) Je suppose qu’il doit bien y avoir d’autres méthode aujourd’hui pour faire la même chose, mais tant que ça marche, je ne vais pas prendre le risque de pourrir les profils de mes utilisateurs avec des expérimentations. :-)
Je n’ai aucun fichier hors connexion effectivement, les seules choses qui s’apparentent à du hors connexion sont les fichiers
Local Settings\Application Dataet l’équivalent sous Seven dont je n’ai pas le nom en tête, mais justement, ce sont des fichiers qui le serveur ne voit jamais car ils sont propres à la machine et ils peuvent être jetés avec la machine quand elle tombe en panne.La seule donnée en Roaming est le profil utilisateur, et à part ça tout est en réseau en direct. Il n’y a pas de fichier hors-connexion à synchroniser, ni de documents personnels qui ne seraient envoyés qu’à la fermeture de la session.
Dans tous les cas, il faut sortir de la stratégie “Roaming” qui est d’une absurdité sans nom. L’idée que le serveur ne voit pas les données entre l’ouverture et la fermeture de la session est une aberration incroyable, par conception le système n’est pas tolérant aux pannes, puisqu’il ne fonctionne que si les sessions sont correctement fermées, et accessoirement, il ne fonctionne que si les sessions sont régulièrement fermées (sinon le serveur ne voit jamais les données, comment sauvegarder ?), et si plusieurs sessions sont ouvertes, la dernière fermée écrase les précédentes (et hop, voilà comment perdre des fichiers facilement).
Qui plus est, chose très utile, puisque tout est en réseau, la gestion des quotas se fait directement sur le serveur et le poste de travail y est contraint en temps réel. Il est possible de constater en temps réel l’utilisation disque de chacun, et hop, écarté le risque de ruiner un profil à la fermeture de session parce qu’un utilisateur a ripé un CD en Wav et que hop, avec 700M d’un coup, le renvoi de la session à la fermeture explose le quota. Non, dans ce cas, c’est le logiciel pour ripper les CD qui râle. Aussi, avec les quota soft/dur, l’admin peut être averti quand l’utilisateur dépasse son quota soft (sans le bloquer) et il peut prendre les mesures adéquat. En Roaming, il faut, là encore, attendre la fin de la sessions.
Conserver une stratégie en Roaming est le meilleur moyen d’aller à la catastrophe, de pourrir des profils, de perdre des fichiers et de ne jamais les sauvegarder !
Je ne vois pas l’utilisateur partir le soir en fermant sa session après des jours de travail sans la fermer, arriver le lendemain matin, échouer à réouvrir sa session, après réparation du profil découvrir qu’il lui manque des fichiers, et constater que la sauvegarde ne les a jamais vu, les boules !
En fait il faut se dire que c’est exactement comme si les dossiers utilisateurs étaient servis sur un montage NFS, donc il faut avoir un réseau de qualité qui ne tousse pas, mais contrairement à NFS, un montage en timeout n’est pas figé quand ça arrive (interface chaise clavier qui débranche malencontreusement le câble Ethernet), comme je l’ai dit, il suffit de réactualiser le bureau et TOUS les montages réseaux reviennent. Je n’ai jamais vu un Windows se figer à cause d’une coupure réseau intempestive, j’ai trois domaines qui fonctionnent ainsi avec plus d’une centaine de postes, s’il y avait des gels je le saurait. :-)
Note: nous n’avons aucun poste de travail en WiFi sur le domaine, et les rares portables ne sont ni en WiFi ni en domaine, ils ont seulement un accès aux disques et imprimantes du domaines, peut-être que ça joue beaucoup. :-)
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[^] # Re: et une forte majorité de DSI imposent IE en entreprise
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Internet Explorer : 4 failles 0 day publiées. Évalué à 7. Dernière modification le 25 juillet 2015 à 12:18.
C’est très rare mais ce n’est pas un problème si tu rediriges tous les documents utilisateurs de manière à minimiser le Roaming, et si une application veut écrire dans
%HOMEPATH%/Application Dataau lieu de%APPDATA%, tu es sûr que l’application écrira tout de même sur le réseau vu que%HOMEPATH%est redirigé.Je n’ai jamais touché de Windows Server, mais avec un Samba c’est ainsi que je fais…
La configuration suivante est testée validée de Windows XP Pro SP1 à Windows 7 Pro. Le Roaming est réduit au minimum, le bureau est en réseau lui aussi,
Application Dataaussi, il n’y a queLocal Settings\Application Dataqui n’est pas en réseau, parce que c’est justement ce qui est local à la machine, et le profile (fond d’écran etc.) qui est récupéré à l’ouverture de session et renvoyé au serveur à la fin. À part ces points particuliers, rien n’est pris en otage par le poste utilisateur, c’est fini de devoir attendre la fermeture de session pour sauvegarder le bureau et les données d’application, c’est fini les pertes de données si l’ordinateur s’éteint sans fermer la session ! La configuration suivante permet la cohabitation Windows XP et Windows Vista, Seven en utilisant la même arborescence en ligne.Tous les documents utilisateurs sont dans le disque
H:, propre à chaque utilisateur.Ah bien, sûr, il faut désactiver la synchro sur les postes utilisateurs, le mieux est de le faire à l’installation de la machine.
Quelques extraits de
/etc/samba/smb.conf(incomplet, le reste à ta charge) :Contenu de
/etc/samba/netlogon/logon.cmd:Contenu de
/etc/samba/netlogon/home.reg:Choses bonnes à savoir :
H:\sous XP, ce comportement est cassé à partir de Vista, spamafote.Note, j’ai modifié les fichiers à la main dans ce commentaire pour les rendre plus génériques, j’ai peut-être introduit des erreurs.
Comme je l’ai écrit, le fichier
smb.confprésenté est incomplet, parce que je me suis focalisé sur les trucs utiles, le reste est normalement déjà dans lesmb.conffourni par ta distro.J’avais écrit tout ça sous Debian il y a quelques années quand Vista/Seven est arrivé (je crois que c’était une Debian Squeeze à l’époque), il y a peu de chance que tu rencontres beaucoup de XP aujourd’hui mais comme ça tu couvres tout le spectre et tu sais que tu as d’avance une configuration qui n’est pas propre à Seven, si Microsoft casse encore les profils à l’avenir, tu sais par quel bout le prendre !
Note, autre astuce en passant, si un utilisateur doit utiliser un vieux programme DOS dans le terminal, à partir de Windows Vista tu peux installer dans
C:\Windows\System32le fichierKEYB.EXEde FreeDOS, ce qui permettra à ton utilisateur de faireKEYB FRpour utiliser un clavier Azerty car depuis Windows Vista l’émulation DOS est QWERTY only.ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: ex-Free
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Free Mobile: C'est quoi leur projet?. Évalué à 10. Dernière modification le 24 juillet 2015 à 20:15.
Oui c’est ça, d’où la remarque « après négociation », je ne précise pas le fournisseur parce que c’est un tarif très négocié. :-). Ce que je veux dire c’est que la première offre fibre disponible c’est du professionnel très haut de gamme, en dessous il n'y a absolument rien. Et pour le cuivre, c’est la catastrophe.
Il n’y a pas d’autre possibilité de fibre autre que ces offres professionnelles (même les fausses fibres comme le câble ne sont pas disponibles au particulier).
Mon expérience montre que même en ville on peut être dans des zones complètement sinistrées du point de vue télécom. Ici on déploie du satellite comme si on était sur une île, les lignes cuivres sont en très mauvais état (en plus d’être à 5km du DSLAM) et à chaque fois qu’on demande une ligne, on en perd une (ah les malins qui se content de débrancher le voisin, manque de pot, le voisin c’est souvent nous aussi).
Ah et sinon dans une autre grosse agglomération où j’interviens, on avait fait installer une SDSL sur deux paires à un tarif pro pas donné, deux paires qui avaient été préparées exprès pour nous et ça avait mis des mois mais on avait fait patienter la mise en service exprès. Une fois les lignes livrées, une fois le service lancé, quelques jours après, plus rien, les paires ont été réaffectées à des voisins ! Alors on râle, on nous refile une paire en très mauvais état en urgence histoire que le service soit rendu au plus vite, mais ça fait plusieurs années maintenant et on n’a jamais récupéré nos paires.
À chaque fois qu’on doit installer une ligne, on doit donner un rendez-vous à tout le monde : le téléphoniste Orange qui vient installer des lignes internet comme si c’était du téléphone (si y a la tonalité c’est bon !), et le technicien du fournisseur d’accès. Ne jamais laisser l’un venir sans l’autre, et ne jamais les laisser travailler sans surveillance ou c’est la catastrophe assurée !
Il y a un vrai problème avec Orange c’est que ce n’est pas un fournisseur d’accès internet, c’est un téléphoniste et les techniciens gèrent tout comme du téléphone. Même chez Free-Grand-Public ils sont plus compétent question « Internet » qu’Orange qui se contente de vérifier qu’il y a la tonalité sur la ligne (!).
Autre expérience sur un autre lieu un peu plus éloigné celui-là, l’autre jour je donne rendez-vous aux émetteurs à Orange pour installer une nouvelle ligne pour remplacer l’actuel VPN MPLS qui apporte la diffusion de l’antenne. Il ne s’agit pour le moment que de tirer la ligne. Hop rendez-vous à trois parties, moi, TDF et Orange. Quelques minutes avant le rendez-vous, je suis à l’émetteur dans les locaux de TDF et j’attends les gars d’Orange et hop je reçois une alerte sur mon téléphone, silence à l’antenne ! Étant sur place je constate la coupure du VPN à l’émetteur. Les techniciens d’Orange arrivent et je je leur demande si ça leur dit quelque chose une ligne qui vient de couper. Le gars me répond, « ah mince, plutôt que venir directement ici on a préféré aller voir l’état des lignes en bas » (l’émetteur est en haut d’une falaise sur un cap) « et il il y avait une ligne tellement abîmée qu’on était sûr qu’elle ne servait pas donc on a fait le ménage ». Hé coco, on sait bien que les lignes sont tellement abîmées que même vous n’arrivez pas à croire qu’elles servent, et pourtant on diffuse de la FM 24h/24 avec, vous êtes venu installer une ligne, pas en débrancher.
N’empêche, je m’étonne encore de deux choses, l’une c’est qu’ils n’ont pas débranché la ligne pour la libérer (hop, je viens livrer une ligne et j’en coupe une pour la réutiliser, classique), mais parce qu’ils la jugeaient inutilisable, même eux n’auraient pas osé nous la donner si elle avait été disponible… L’autre étonnement c’est cette coïncidence, ils auraient pu débrancher n’importe quelle autre ligne, et c’est la nôtre qu’ils ont débranché en faisant du zèle… « — Bonjour j’ai besoin d’une nouvelle ligne pour un nouveau fournisseur, mais attention, ils nous faudra débrancher l’ancienne après la nouvelle car nous devons minimiser au minimum la coupure de l’antenne. — OK pas de problème on arrive, mais sans vous le dire je vais juste profiter que je viens vous voir pour faire un petit détour histoire de débrancher une ligne qui ne sert pas et qui est vraiment très sale. Oh mince c’était la vôtre ? ».
Ah au fait, j’ai toujours gnome-ppp d’installé et configuré sur le portable du boulot, à cet usage, au cas où, prêt à numéroter une ligne RTC pour faire de la télémaintenance en cas de coupure Internet.
On est en 2015 les gars.
Heureusement la 4G arrive, en ce moment la combine qu’on étudie c’est un triplé satellite/4G/ADSL afin de garantir une fourniture « web bureautique » 24h/24, ce qui n’est pas vraiment le cas avec les 3 ADSL/SDSL qu’on a. Ah, en fait les SDSL pro coûtent plus cher mais sont en fait moins bon que les ADSL grand public. Les débits des ADSL grand publics ont un débit variable, mais ne perdent pas de paquet, alors qu’ici les SDSL en perdent systématiquement. Enfer.
En fait actuellement la meilleure ligne cuivre qu’on ait, c’est une ligne grand public Free. On peut payer plusieurs centaines d’euro en contrat pro en ayant moins bien, en fait c’est pas « on peut », c’est vérifié.
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[^] # Re: Francisation
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 4.1. Évalué à 9.
Non, un bit c’est une unité binaire, car cette unité peut à la fois prendre la valeur numérique
1ou0.Le chiffre
1ne peut qu’exprimer la valeur numérique1, de même, le chiffre0ne peut qu’exprimer la valeur numérique0.L’unité est un nombre spécial, c’est le nombre qui sert à composer d’autres nombres dans une base donnée.
En hexadécimal, le chiffre
Aexprime une unité associée à la valeur numériqueAen base hexadécimale, valeur numérique qui s’écrit10en base décimale (qui est un nombre de même valeur mais qui n’est pas une unité).Pour éviter les erreurs, on peut faire cette analogie :
Mais à la différence des mots où seuls quelques rares mots comme « a » (verbe avoir) sont exprimés avec seule lettre, tous les chiffres seuls expriment un nombre.
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[^] # Re: ex-Free
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Free Mobile: C'est quoi leur projet?. Évalué à 3.
Hmm, ici en ville, quand je veux jouer, il m’arrive de me débrancher de la box Orange pour me connecter via mon téléphone en 3G (le téléphone ne fait pas mieux) parce qu’ici la connexion 3G de free est bien meilleure que la connexion ADSL d’Orange (c’est juste qu’il y a un quota).
Note: dans le quartier, les cuivres ADSL sont complètement pourris, le satellite et la 4G marchent mieux que l’ADSL, la fibre est à 500€ les 4Mbps par mois après négociation, et je suis dans une agglomération de plus de 160 000 habitants en France.
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[^] # Re: quel public ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Financement collaboratif du film d'animation Libre ZeMarmot. Évalué à 2.
J’aurais plutôt lié ceci : https://www.youtube.com/watch?v=xsME9mhd00k :-)
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[^] # Re: Corrections
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Grammalecte needs you !. Évalué à 5. Dernière modification le 14 mai 2015 à 15:14.
Cette erreur de typographie et due à un défaut de conception du format html, où toute suite de caractères {
[espace],[tabulation],[alinéa]} est ignorée et peut être utilisée à des fins d’indentation sauf si cette suite est placée entre deux éléments de styledisplay“inline”. Dans ce cas la suite est comprimée en un unique caractère[espace]qui est lui-même un élément de styledisplay“inline”, c’est un caractère qui n’est pas ignoré, ce qui est très désappointant.La faute vient du fait que le texte peut être écrit sans le placer à l’intérieur d’une balise explicite, et donc parfois le caractère espace est une balise implicite.
Pour générer des documents html en respectant la typographie sans se poser la question de la décidabilité de la nature du caractère espace, il faudrait un format html stricte qui interdise tout texte à l’extérieur de balise, ou bien qui stipule qu’une espace est considérée comme caractère si et seulement si l’élément précédent n’est pas une balise fermante ou l’élément suivant n’est pas une balise ouvrante (il suffirait de placer entre balise tout texte dont l’espace précédent ou suivant est ambigu), ou bien se passer totalement d’indentation (et laisser ce travail à l’éditeur).
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# Ah tiens ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Nan mais stop l'obfuscation du Web. Évalué à 10.
Ah tiens je ne m’en étais pas rendu compte, ça doit être parce que je ne lis pas Le Monde. /o\
Ce commentaire a été posté un jeudi 30 avril, c’est un peu comme un vendredi non ?
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[^] # Re: La dépêche de circonstance
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Elle est là !. Évalué à 4.
Parce qu’elle est prête (la dépêche). :-)
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# Exemples de limites en vrai
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Grammalecte, correcteur grammatical. Évalué à 5. Dernière modification le 23 avril 2015 à 21:17.
Je viens d’installer Grammalecte pour la première fois et je viens de le tester sur une lettre que je suis en train d’écrire, il m’a trouvé plein de vrais problèmes, mais aussi des faux positifs comme celui-ci :
Dans « celui qui donne donne », « celui qui donne » est sujet du verbe « donne », comme « celui qui reçoit » est le sujet du verbe « reçoive », mais dans le premier cas Grammalecte lève une répétition en me disant qu’elle n’a pas lieu d’être alors que si, parce que le présent de l’indicatif et le présent du subjectif sont homonymes dans ce cas. ;-)
Aussi, je m’interroge (c’est peut-être moi qui ne sait pas écrire français), Grammalecte n’aime pas cette forme :
Il accepte ces formes par contre :
Mais il me semble que c’est plus une affaire de style que de grammaire ici, car cette forme est valide :
Grammalecte me dit qu’après le verbe être le verbe ne peut pas être à l’infinitif, j’imagine qu’il suppose que c’est une forme composée et que le verbe être est un auxiliaire et donc que le verbe aimer devrait être au participe passé, hors ici c’est bien un infinitif que je veux écrire, employé comme un COD, le sujet étant le pronom « ce » ici si je ne dis pas de bêtise, peut-être que Grammalecte n’identifie pas le pronom comme un sujet ?
Si j’écris (ne pas chercher de sens) :
Grammalecte est content, j’imagine qu’il sait que « manger » est le sujet du verbe « est » et que « aimer » est ici employé comme un COD.
Bon mais tout ça n’est rien à coté de tout ce qu’il peut trouver, il vaut mieux ignorer quelques faux positifs et corriger des dizaines de fautes que rien du tout. ;-) Merci !
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[^] # Re: Moines codeurs ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Communauté Odoo : L'abbaye du Barroux développe les modules de gestion des dons. Évalué à 8.
Ce n’est pas une théorie bidon à mon avis. En fait c’est surtout la sécularisation du clergé qui fait que les prêtres ne sont pas vraiment des geeks aujourd’hui.
Le geek moine est beaucoup plus probable que le geek curé. Le moine c’est celui qui ne vit pas vraiment dans le monde et qu’on regarde bizarrement, qui passe ses nuits à recopier des manuscrits dans des langues dont les gens du monde se moquent éperdument, et qui a pour meilleur ami le domaine public qu’il copie et recopie à loisir, transmettant le savoir de geek à geek, je veux dire, de moine à moine (si Wikipédia existait au moyen-âge, elle aurait été écrite par des moines).
Le moine c’est aussi celui se passionne pour des sciences qui ne servent à rien là tout de suite pour ses contemporains (philosophie, théologie, mathématiques fondamentales, astronomie, chiffrement, langage) et la cuisine et le chant. Le moine c’est aussi celui qui enseigne et qui fond les universités. Le moine c’est aussi l’ingénieur qui assèche les marais et déboise les forêts pour en faire des pays habitable, véritable terraformateur. Le monastère est généralement un vrai fablab, même aujourd’hui il est commun pour un monastère d’avoir à demeure sa scierie, sa centrale électrique, son imprimerie, sans compter sa fromagerie et sa brasserie (au sens de production), forcément… Les monastères sont généralement de véritables usines.
Le moine c’est aussi celui qui est tellement dans son trip qu’il préfère rester célibataire pour se retrouver entre mecs pour être vraiment à fond dans son trip. En plus le moine il a toujours un pseudo tu sais pas d’où il sort. Et puis le geek, pardon le moine a vraiment son langage que tu comprends pas. « Hey frère Androin, écoute bien comment frère Odon et moi-même on va te dérouler un organum mélismatique que t’imagines même pas, tu vas entendre comment ce duplum va charger les neumes sur les syllabes. »
Le bon exemple de geek c’est le chanoine Copernic, médecin et astronome à qui l’on doit l’héliocentrisme. Et je donne cet exemple parce que la confrontation qu’ont pu subir les défenseurs de l’héliocentrisme comme Copernic et Galilée plus tard est plus une confrontation entre « les geeks et les ignares mondains » qu’une confrontation entre « la science et la religion » (cette vision de l’histoire est surtout la perception a posteriori des pamphlétaires des lumières), il s’agissait surtout de gros geeks qui se retrouvaient en conflit avec des gens de cours, les deux bords étaient religieux, mais l’un de ces bords était composé de geeks et l’autre de courtisans.
Ah oui dans le genre geeks, les moines du moyen-âge qui voulaient se retirer du monde ils savaient très bien choisir les lieux où même le GSM ne capte toujours pas en 2015… lieux tellement bien choisis que ça ne peux pas être du hasard, ils ont vraiment cherché le plus isolé en connaissance de cause, pas juste parce que l’herbe était verte.
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[^] # Re: Moines codeurs ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Communauté Odoo : L'abbaye du Barroux développe les modules de gestion des dons. Évalué à 3. Dernière modification le 18 avril 2015 à 00:07.
La logique est là mais ce ne sont pas forcément les bons mots ou dans le bon sens. ;-)
On distingue généralement le clergé séculier et le clergé régulier.
L’ordre est le corps social de tous les ministres ordonnés, séculiers et réguliers confondus.
Ensuite on utilise également le terme d’ordre pour désigner d’autres corps sociaux. De la même manière qu’il y a des ordres de chevalerie, il y a des ordres religieux. Un ordre religieux appartient au clergé régulier. Effectivement, la Compagnie de Jésus (les jésuites) est un ordre religieux, comme les franciscains ou les dominicains et des centaines d’autres (il y a une blague qui dit que même Dieu ne connaît pas le nombre d’ordres religieux féminins).
Donc oui les moines peuvent être prêtre, et les hommes peuvent s’organiser en ordre, donc les prêtres peuvent s’organiser en ordre, mais ils peuvent aussi s’organiser en société et autres types d’organisations non « régulières ».
[Edit, il n’y a pas vraiment de différence fondamentale avec les églises d’orient, juste des questions de traditions et de pratiques, de manière de faire quoi].
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[^] # Re: Moines codeurs ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Communauté Odoo : L'abbaye du Barroux développe les modules de gestion des dons. Évalué à 6.
Le fait d’être prophète, prêtre et roi c’est propre au christianisme en général et donc commun au catholicisme et au protestantisme. Être prêtre par son baptême n’empêche pas de distinguer le sacerdoce commun (être chrétien) et le sacerdoce ministériel (être ministre pour les chrétiens). Dans le catholicisme est communément appelé prêtre celui qui est ministre du culte en fait, mais ça ne s’oppose pas au sacerdoce des fidèles. Là où le catholicisme et le protestantisme divergent, c’est que le ministre du culte (sacerdoce ministériel) est un ministre ordonné par un sacrement à caractère.
C’est pareil pour le catholicisme et l’orthodoxie car la rupture d’unité de la communauté des croyants a essentiellement une cause politique, il n’y a donc pas de différence sur ce plan (qui est dogmatique).
Pour les gros mots :
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[^] # Re: .
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal lns: ln -s pour les étourdis. Évalué à 2. Dernière modification le 17 avril 2015 à 22:35.
C’est pour montrer à quel point une irrégularité peut perturber la lecture. :p
…et ça fait partie du rite de faire des fautes quand on fait la morale sur un point de langage ! ;-)
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[^] # Re: c'est vrai que c'est important
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal "La machine à voter que tout le monde peut tripatouiller". Évalué à 5.
C’est exactement ça ! C’est pourquoi les élections présidentielles (par exemple) sont en fait des élections à 3 tours, et que le tour 0 est un suffrage capacitaire (seuls ceux qui ont accès à la machine à faire connaître votent au tour 0).
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[^] # Re: .
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal lns: ln -s pour les étourdis. Évalué à 2.
Peut-être qu’on a encore le droit de ne pas avoir de problème avec la gent féminine en général et en même temps de ne pas être à l’aise avec les femen ? :p
Et en fait il a été violemment moinssé aussi, c’est juste qu’il y a eu plus de plussage que de moinssage, ce qui arrive avec des commentaires corrosifs, parce qu’autant le fond que la forme permettent les avis partagés. :-)
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[^] # Re: .
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal lns: ln -s pour les étourdis. Évalué à 4.
En effet, rien n’empêche de faire évoluer la langue, mais l’évolution proposée est une évolution qui ne fonctionne qu’à l’écrit, c’est à dire lorsque le texte est figé donc mort, et qu’il n’est pas prononcé par la langue. Pour une langue vivante, ça la fout mal.
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[^] # Re: .
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal lns: ln -s pour les étourdis. Évalué à 9.
La forme « Bonjour à tous » comme la forme « Bonjour à toutes et à tous » sont prononçable (et aucune des deux formes n’exclue la population féminine), alors que la forme « Bonjour à tou-te-s » n’est pas prononçable (et n’apporte rien de plus aux femmes).
Personnellement, je préfère employer une langue prononçable, c’est vraiment pratique dans la vie.
De plus, la formes « prié-e-s » est une syntaxe de préprocession, elle oblige le lecteur à faire un travail d’interprétation syntaxique à la lecture, ce qui est pénible et fatiguant, et distrait le lecteur du travail d’interprétation sémantique et de son appréciation du style.
Personnellement, lorsque j’écris, je fais l’effort de rendre le texte lisible directement par mon lecteur, pas dans une forme qui ne sera lisible qu’après que mon lecteur l’ai soumis à un préprocesseur.
Il est important qu’une langue soit écrite telle qu’elle est lue, et quelle soit écrite telle qu’elle est prononcée, et il est important de permettre au lecteur de pouvoir concentrer son attention sur l’interprétation sémantique et l’appréciation du style (c’est important, la beauté du verbe) et de ne pas donc pas détourner son attention sur l’analyse de parasites syntaxiques.
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[^] # Re: Pas dit
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Ardour 4 peut être sous Windows. Évalué à 1.
Moué, non, moi je vois ça plutôt comme un effort en plus sur une sujet qui n’est pas Linux. C’est un effort qui peut-être ne serait jamais fait au bénéfice de la version Linux.
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[^] # Re: Excellent !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'équipe Magic Lantern embarque Linux sur les boitier Canon EOS. Évalué à 4. Dernière modification le 07 avril 2015 à 11:19.
Non, malheureusement j’a pris la photo avec un Nikon (mais avec un firmware patché grâce au projet Nikon Hacker, on sauve l’honneur).
\_o{ kwak kwak
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[^] # Re: Excellent !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'équipe Magic Lantern embarque Linux sur les boitier Canon EOS. Évalué à 7. Dernière modification le 07 avril 2015 à 01:00.
Si tu fais référence au kernel panic, c’est tout à fait normal, parce que l’init n’en est pas un en fait (c’est juste un hello world qui rend la main tout de suite et qui ne réagit pas comme un init), Linux n’a aucun problème ici et tourne très bien. Il faut juste mettre un vrai init maintenant, puis un userland etc. Mais ça ce sont les étapes suivantes. L’étape Linux est complètement réussie (mais oui, en s’arrêtant à cette étape, ça ne sert à rien qu’à frimer).
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# Excellent !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'équipe Magic Lantern embarque Linux sur les boitier Canon EOS. Évalué à 10.
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[^] # Re: For the win
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal L'équipe Magic Lantern embarque Linux sur les boitier Canon EOS. Évalué à 4.
Il y a un truc cependant qui m’intéresse, au delà de l’exploit, c’est que plusieurs développeurs de Magic Lantern ont annoncé vouloir collaborer avec Apertus et leur caméras Axiom, et puisqu’il y a déjà un firmware en développement pour les caméra Axiom, sera-t-il possible de porter ce firmware pour Canon ? Entre un noyau qui boote et une interface complète et tout ce qu’il faut pour prendre des clichés et les sauvegarder sur disque il y a un monde, mais ce travail est déjà en train d’être fait pour Axiom, et ce qui n’est pas encore fait devra l’être pour Axiom, même si personne ne fait rien pour Canon, alors pourquoi pas ? :-)
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[^] # Re: De l'openwashing
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows éventuellement en open source?. Évalué à 5.
Alors ça ! Mon premier commentaire introduisant la discussion sur la méthode de travail était justement basée sur ma propre expérience d’administration système, en se basant sur le fait expérimental qu’elle résout mes problèmes en pratique.
Alors ça c’est une forme d’homme de paille étonnante : attribuer à son interlocuteur le fait qu’il ne parle qu’en théorie et pas en pratique… C’est bien tenté, mais là encore, tu es encore en train de chercher à fourvoyer les intelligences, mais tu n’es pas assez subtile encore.
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[^] # Re: De l'openwashing
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows éventuellement en open source?. Évalué à 2.
Je parlais de méthode de travail qui permet de résoudre des problématiques complexes, je n’ai jamais dit que c’était facile.
Le problème vois-tu avec pasBill pasGates et toi est que vous êtes trop souvent à détourner les conversations pour en faire dire ce que vous voulez. L’un transforme la problématique source ouverte en problématique d’économie de cycle CPU, toi tu transformes la problématique résolution de problème complexe en une problématique de facilité, hors il n’était pas question ici de savoir si c’est facile, mais de savoir si le problème peut être résolu.
Oui l’open source est complexe, et c’est justement la raison de mon premier argument: l’open source est tellement complexe et induit de si grandes contraintes qu’un outil qui sait gérer cette complexité et qui sait faire avec ces contraintes est nécessairement robuste, et cette robustesse induite est un critère de choix en lui-même.
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