Et puis, en quoi augmenter le prix du carburant à la pompe règle le problème du pétrole au juste ? Les travailleurs en auront toujours besoin pour aller au bureau ou faire leurs courses.
En rien. La seule solution, dans une démocratie, c'est la prise de conscience du problème par les électeurs/travailleurs/consommateurs. Quand on comprend la nature du problème et le danger que l'on courre a continuer comme ça, qu'on à la force d'un peuple en colère, les dirigeant et l'industrie trouverons des solutions. Tant qu'il peuvent vendre des SUV de 3 tonnes ou se faire ré-élire en fermant des centrales nucléaire, on est cuit.
C'est aussi simple que ça. Si ça marche pas et que ça part en sucette, le premier truc qui va dégager, ce sera la démocratie d'ailleurs.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
La question ne se pose pas en ces termes. Aujourd'hui notre civilisation est extrêmement dépendante aux énergies fossiles et cette dépendance va la détruire. Le nucléaire n'est ni le problème, ni la solution a ce problème. C'est juste un sujet de conversation pour des tas de gens qui pense qu'ainsi ils se préoccupent d'écologie ou d’énergie. Si nos dirigeants augmentent le prix de l'essence de quelques %, ils ont la france entiére dans la rue. Si ils ferment une centrale nucléaire, ils peuvent éventuellement récupérer un peu de voix a moindre frais sur le thème de l'écologie.
Perso j'assume totalement le fait de chercher a détourner le sujet du débat. Réglons le problème URGENT du pétrole, du gaz et du charbon, quand ce sera fait, on s'occupera du nucléaire. Pour le moment, on a pas de solution et la température monte, jour après jour, inexorablement.
Le débat sur le sujet est impossible chez nous car quoi qu'on fasse, on ramène toujours ça au nucléaire. C'est pathologique et pathétique. La fameuse émission avec le clash entre Jancovici et Guillaume Erner sur FC est dispo ici pour ceux qui l'aurait pas vu.
Oui, ok, du coup, il faut montrer en quoi les arguments sont faibles (ce que tu fait ici). Le problème, c'est le coup de clic qui censure. En fait, pour moi, c'est un système de modération communautaire qui doit permettre une censure des commentaires hors-sujet, insultant, les attaques ad-hominem voire les blagues ratés. Je me sers généralement du -1 dans ce cas, et du +1 pour rétablir une inutilisation que je trouve abusive.
Si je suis pas d'accord, soit je prend le temps de répondre en argumentant aussi, soit, ben je passe mon tour.
Après effectivement chacun a sa vision un peu de la chose, mais si il faut déplié tout les commentaires ou naviguer sur le site a -42 pour pouvoir voir autre chose que l'opinion majoritaire des lecteurs, ça rend le système contre productif car ça oblige a déplié aussi les commentaire merdiques. Du coup, c'est double peine, non seulement on ne filtre pas les commentaires réellement inutile mais on doit les déplié pour les les lire et se faire sa propre idée faute de faire confiance a la communauté de lecteurs. Donc oui, si il y a des trolls, il y aura toujours des inutilisateurs abusifs faut juste faire en sorte qu'ils restent minoritaires (excellent concept que celui de l'inutilisateur, il mériterais vraiment qu'on se penche dessus, si j'étais pas handicapé de la main, je me lancerais bien dans la rédaction d'une charte d'inutilisation du site, tiens ;-)
Bon le pb est pas nouveau et dans l'ensemble ça marche quand même plutôt bien, niveau qualité des discussions. Modulo le fait qu'on a affaire a une population qui tape parfaitement au clavier aussi voire plus vite qu'elle ne pense, ce qui a tendance a produire des commentaires interminables et des discussions n'en plus finir, surtout quand ça commence à chauffer un peu.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Je suis pas d'accord avec toi mais je t'ai pertinenté. Je comprend pas comment on peut mettre une note négative a un commentaire aussi argumenté et développé simplement parce qu'on a une opinion différente. Bon j'ai la main gauche dans le plâtre, c'est un vrai calvaire de taper sur un clavier, contrairement a toi, je vais donc faire court.
Je suis pas d'accord, sauf sur un point, le discours de gens comme Jancovici ou Le reveilleur ne convainc que les convaincus. Ce sont des discours d'ingénieurs, de polytechnicien, ils sont très fort pour décortiquer un problème, mais il le sont beaucoup moins pour ce qui est de la mise en perspective. C'est normal, c'est pas ce qu'on leur demande.
Le point sur lequel nous ne somme pas d'accord c'est sur l'importance du problème que pose le nucléaire comparé au reste. En fait, la question ce n'est pas tant de voir si on va laisser un cadeau empoisonné aux générations futures sous formes de déchets radioactifs, ou de zones contaminés mais c'est plutôt de faire en sorte qu'il y ait des générations futures. Ce qui ce joue avec la crise actuelle de l’anthropocène c'est la survie de l’espèce humaine a l'échelle du siècle qui vient.
Pour tenter de t'en convaincre, je vais te laisser avec ceux qui en parle beaucoup mieux que moi.
D'abord, sorti du même think tank que Jancovici, il y a Matthieu Auzanneau. C'est un spécialiste du pétrole. Il a écrit un bouquin absolument fondamental sur l'histoire du pétrole et son discours permet de comprendre a quel point notre civilisation est une civilisation du pétrole. D'ailleurs, sans pétrole, pas de nucléaire, ni de solaire, ni d'éolien …
Mais il donne régulièrement des interviews ou il développe ses idées, la dernière en date sur mon radar est pas trop mal pour un podcast : vlan! https://youtu.be/17l9H90fwIQ
Si tu le trouve intéressant tu en trouveras d'autre sur le net.
Ensuite, un véritable écologiste, un écologue, Gilles Boeuf. Il a donné un cours au collège de France sur la question de la biodiversité et la place de l'homme dans la nature. C'est l'autre aspect du problème. Gilles Boeuf développe son discours sur un thème essentiel, développer la culture de l'impact chez l'humain pour qu'il arrête le cercle infernal des problèmes engendrés par les solutions qu'il pense avoir trouvé a ses problèmes. (le nucléaire d'ailleurs répond assez bien a cette définition, mais ça justement, tu l'a déjà bien compris, le truc c'est juste que c'est pas notre plus gros problème).
ça se passe de commentaire et le reportage a le mérite d'être rafraichissant en ces temps de canicule. Il y a une interview d'un réalisateur qui a fait un doc sur lui aussi:
Posté par Big Pete .
En réponse au journal Petite histoire de debug.
Évalué à 2.
Dernière modification le 30 juillet 2020 à 10:58.
Je trouve que se remettre soi-même en question en premier est le meilleur moyen d'avancer. L'utilisateur, lui, il veut juste utiliser et que ça marche.
Moué, l'aphorisme est aussi applicable à l'utilisateur, c'est tout le problème. La comparaison avec le toubib n'est pas là par hasard, si on va voir un médecin en lui disant "je veux juste pouvoir faire n'importe quoi avec mon hygiène de vie et vous vous démerdez pour que ça n'ait pas de conséquence sur ma santé, c'est votre problème, c'est pour ça qu'on vous paye", je pense qu'on risque pas d'être très bien reçu. Et attention, le toubib qui nous dit, "pas de problème, signez ici, je vous garanti qu'avec mon traitement vous n'aurait jamais de souci", c'est pas forcément celui qui nous veux vraiment du bien.
Mais attention, je comprend aussi très bien ce que tu veux dire, toujours rejeté la faute sur l'utilisateur qui fait n'importe quoi (ou le patient dans le cas du toubib) est un biais assez dangereux dans le métier. En fait, c'est surtout que les deux doivent avoir la capacité de se remettre en question et c'est les deux qui ont souvent la solution. Dans le cas de l'informatique, c'est souvent là qu'intervienne les problématique d'interface homme/machine. On pense de façon assez binaire du style soit l'utilisateur ne sait pas se servir de la machine, soit la machine est mal foutue, mais en fait, c'est souvent que les deux sont pas adaptés l'un a l'autre.
C'est un problème hyper intéressant et absolument fondamental. L'adaptation à environnement, c'est le principe de base de la vie. Je connais par exemple une espèce vivante sur une planète que je connais assez bien qui a quelque souci avec ça en ce moment, si vous voyez ce que je veux dire.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Je te préviens, j'ai zappé et en lue en diagonale la partie technique, ce n'est pas du tout mon domaine. Mais ta conclusion m'a donné envie de témoigné de mon cas.
Comme je suis ingé réseau, en exploitation, c'est très souvent qu'on viens me voir pour me demander pourquoi le réseau est pété alors que c'est "juste" un problème de résolution DNS et quelque fois, lié a un changement ou un problème qui n'est pas fondamentalement un problème réseau. Attention, par nature, le DNS est à cheval entre les deux monde (système/réseau). Techniquement, ce n'est pas dans mon périmètre là où je bosse, mais ça pourrait très bien l'être. (En réalité je pense même que ça devrait l'être, mais bon …)
En tout, cas c'est souvent que l'admin ne pense pas d'abord à vérifier la résolution DNS de sa machine avant de venir me voir. Mais attention, j'ai aussi conscience du biais que ceux qui y ont pensé d'abord ont immédiatement trouvé le problème et donc ne vienne pas me voir et fausse ma perception de la chose.
Et c'est aussi la raison pour laquelle je pose systématiquement cette question parmi d'autres d'ailleurs (comme vérifier les routes sur la machine, la conf de l'appli pour être sur qu'elle n'est pas en mode j'écoute uniquement sur 127.0.0.1). Les admins expérimentés me répondent qu'évidement ils ont déjà vérifié ça, qu'il faudrait quand même pas que je les prenne pour des jambons. Mais bon, je ne peux pas savoir, et comme ça permet de résoudre la majeure partie des problèmes, c'est un peu le passage obligé.
Sur le debugging des problèmes complexes, perso, j'adore çà. Alors c'est un sentiment bizarre, parce qu'on a pas envie d'avoir à le faire, mais en même temps, quand on en a un bien velu sur les bras, c'est là qu'on s'éclate le plus. Surtout le moment jouissif où on comprend enfin pourquoi ça déconne. Je compare souvent ça au travail d'enquêteur de police ou encore celui de médecin, toute proportions gardées, bien entendu. Mais on retrouve ce sentiment d’excitation malsain face a un truc qui ne marche pas, foireux, et dans leur cas, un malade bizarre ou encore un cadavre.
Et souvent la démarche intellectuelle est assez similaire. Les fausse pistes, le besoin de récapituler, la nécessité d'ouvrir le champ d'investigation quand on commence a tourner en rond, l'importance de ne négliger aucun indice, le rôle de l'intuition et de l'expérience et la capacité à gérer la situation en parallèle. Dans mon cas, quand on vient me voir c'est souvent parce que la prod est par terre ou assez mal en point et du coup j'ai un peu de monde sur le dos.
Malheureusement on est souvent aussi déçu par le coupable, les problèmes même complexe ont souvent pour origine des trucs à la con oublié dans les coins, qui par effet de bord et venu mettre le souk; le bug, le grain de sable dans l'engrenage. Même quand on a passé trois jours complet dessus limite à en perdre le sommeil, quand on finit par dire, ben c'est juste un petit truc qui déconne, on est déçu. on aurait aimé tenir le bug encore inconnu dans tel soft ou tel OS, et pouvoir remonté ça aux développeurs, mais même quand on pense en tenir un, on s’aperçoit qu'un rapport de bug est déjà ouvert depuis une plombe, que c'est corrigé, qu'il n'y a qu'à patcher et qu'on aurait déjà du patcher d’ailleurs et que c'est bien de notre faute si on s'est mis dans la merde.
Et comme le flic ou le toubib, on est le gars qu'on a pas forcément envie de voir mais qu'on est bien content de trouver quand ça va pas. On a souvent un caractère de merde (dans le boulot) lié au fait qu'on est conditionné à force à ne voir que ce qui ne marche pas et d'ailleurs, ça fait de nous des ingé pas forcément bon en conception pure, à force de voir que des problèmes partout, on ne voit pas forcément les solutions et on a une tendance a renâcler face aux changements. Par contre, dans un process de conception, je pense qu'on a notre rôle à jouer, dans le sens où ça permet de mettre en quelque sorte à l'épreuve un projet avant sa phase de réalisation et d'éviter pas mal d’écueils.
Et enfin, pour les gars dans dans mon cas, lisez des polards ! On s'y retrouve. Et puis j'ai pas mal de collègues qui finissent par bosser coté sécu. On se demande pourquoi … ;-)
Et quand les chefs me parle d'automatisation, de cloud, d'IA avec les yeux qui brillent en pensant que sa va résoudre tout ça et qu'il va pouvoir enfin se passer de mes services de vieux ronchon casse-couille, j'ai le sourire en coin et je me dit, toi t'es pas prêt de te débarrasser des gars comme moi. L'avenir est a la multiplication automatisé des emmerdements, à la connerie artificielle, aux tempêtes dans le cloud et jamais de la vie il vont pouvoir se passer de nous, bien au contraire !
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Hum, c'est pas juste qu'ils aiment bien cette clientéle, parce qu'elle a une tendance naturellement consumériste ? L'entretien dans un bouclard, ça ne rapporte pas ou nettement moins de toute façon que la vente de piéces ou de machines neuves. Non seulement c'est plus facile de marger sur de la vente pure que sur de la prestation, mais en plus, c'est plus facile de monter les prix, faut juste mettre la marque ou la techno en avant.
Vendre l'heure de main d'oeuvre deux fois plus cher parce que le mécano à un bon CV, c'est compliqué. La MO, c'est toujours trop cher. Alors que la fourche en carbone "la même que Froome" ça … ça marche. Et c'est pareil dans d'autres milieux que je connais un peu. Je peux te garantir qu'il y a pas de différence a ce niveau là entre certains cyclistes sportif tout en lycra sur leur machine toute en carbone et un biker bedonnant en cuir sur sa Harley remplie de piéces "Screaming Eagle". C'est d'ailleurs assez drôle quand ils se croisent dans les cols de montagne de se dire qu'au fond, quelque part, c'est un peu les mêmes ;-).
Bon y en a qui font quand même beaucoup plus de bruit que les autres, mais ils se déplacent aussi en troupeau et ils bouchonnent tout autant que les campings-car.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Je plussoie. En pratique, le système à huile minérale (DOT 4) sur mon vélo-taf a fait 30 000 km sans purge. Juste un changement de plaquette. Soit 5€ et 10 minutes pour plus de 3 ans d'utilisation intensive. Je crois que j'ai jamais eu des freins aussi efficace et demandant aussi peu d'entretien. A si, je dois régler la petite vis du levier une à deux fois par an, pour compenser l'usure. Cela-dit, j'ai appris en moto à ne pas trop freiner et à anticiper. Les automobilistes sont souvent des utilisateurs intensifs des freins. leur véhicule étant assez lourd, et ils ont très peu d'option de trajectoires pour anticiper, et c'est assez amusant de voir qu'ils gardent le même comportement une fois passé sur deux roues.
En vélo, ce qui coute cher en énergie, c'est de relancer. Freiner, c'est perdre cette énergie cinétique chèrement acquise, il vaut donc mieux arrêter de pédaler en arrivant sur un obstacle, comme un feu, le temps qu'il passe au vert pour avoir à relancer un minimum sans avoir à poser le pied à terre. Mais ça ne loupe pas, quand je fais ça, je me fait doubler, les impatients se retrouvant alors ensuite à l'arrêt au feu et du coup je les redouble le temps qu'ils redémarrent.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Bah normalement les silex, avec les marathons, ça devrait passer. En tout cas, ça a résolu mon épidémie de crevaison. Sinon, les anciens mettaient une chainette sur leur randonneuse quand ils faisaient du chemin carrossable. ça se trouve encore : https://www.increvable.com/chainette-pena-anti-crevaison-arrache-clou.html ça nettoie le pneu avant que le truc ne s'enfonce a force de rouler dessus. jamais testé par contre et pas sur que ça se monte facilement sur un vélo moderne. Après, si tu est bricolo, c'est pas compliqué à adapter ou à refaire.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Ouais, je suis pas convaincu par les pneus plein. Par contre, c'est quoi comme type de crevaison ? genre tu retrouves des truc planté dans le pneu, ou c'est plus du pincement ? Les marathons sont bon pour parer les crevaison type silex dans le pneu qui va rentrer petit a petit et finir par percer la chambre, mais ça protége pas spécialement contre le pincement (mauvais pression de gonflage / terrain) ni contre les bout de ferraille genre clou de tapissier …
Perso depuis deux ans avec des marathons GT tour 365, j'ai crevé qu'une fois, (une agraphe) alors qu'avec les pneus d'origine, j'étais a 1 fois par semaine, sur le même trajet (silex …)
Sinon, avec du tubeless, on est sensé moins crevé. Perso, je suis pas super confiant dans le truc, en fait, j'ai l'impression qu'on est ont moins emmerdés réguliérement, mais quand on l'est c'est galére.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Non mais t'inquiéte, je suis assez d'accord avec toi, mais je commence a me connaitre et c'est pas comme si j'avais jamais fait de mécanique. J'ai même bossé comme mécanicien, et c'est a force de cotoyer des bons que j'ai pris conscience que je ne l'étais pas. En fait, mon probléme est assez simple, je n'arrive pas à me concentrer suffisament sur une tache purement manuelle. Mon cerveau ne peut pas s'empecher de se mettre à penser à dieu sait quoi dés que je ne l'utilise pas. Ce n'est pas un probléme si je fais une tache qui une composante intellectuelle, du coup, mon con de cerveau est bien occupé, mais si jamais je dois faire un truc trop manuel et que je lui laisse un peu de mou, ça part en sucette et ça ne loupe jamais ;-). Et quand on arrive a la cinquantaine, on ce dit que c'est mort pour changer a ce niveau.
Bon aprés ce n'est pas grave, je compense assez bien, je suis particuliérement bon pour trouver l'origine des pannes tordues et je me démerde assez bien aussi pour la réparation a l'arrache sur le bord de la route, avec un peu de duct-tape, un bout de ficelle ou un fil de fer.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
C'est ça, et c'est pas faute de m'interésser à la mécanique. J'aime ça, mais je ne suis pas doué du tout. Dés qu'une vis me voit, elle foire, et un clou, il se tord de rire. C'est à un point ou quand je file un coup de main à mon pote mécano, il est en stress, et passe son temps a m'envoyer chercher des biéres. Du coup, au bout d'un moment, je me retrouve dans le canap de son atelier à raconter des conneries. Il me dit que ça le saoule aussi, mais il préfère quand même ça. De toute façon, les bons mécanos ne sont jamais content. Si jamais vous voyez un sourire s'afficher sur un mécano au moment où vous amener votre truc à mécaniquer, fuyez, c'est pas un bon, c'est un commercial avec du gras dessus et il va tout foirer et vous facturer ça une blinde.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Disons que j'ai une histoire un peu particuliére, j'ai déja grillé une cartouche. J'ai commencé a bosser dans la marine marchande, et fait mon Che Guevara en envoyer chier ma compagnie, me suis fait griller dans le métier et je me suis retrouvé plus bas que terre, puis j'ai changé de vie en exploitant mes compétence en informatique. Aujourd'hui je suis debout et je compte bien le rester, mais j'ai un regard de misanthrope sur le monde. Faut pas trop me demander d'aimer mon prochain, et moi-même par la même occasion. C'est peut-être moche, mais c'est comme ça.
Du coup, non, j'irais pas voir ailleurs, j'ai fait le tour du monde et il est pas beau a voir. L'herbe est toujours plus verte ailleurs, mais c'est juste une illusion. Je ne fuirai plus. Aujourd'hui, je suis plus en mode profite avant que ça parte définitivement en couille. Et, sincèrement, je suis le premier a en être désolé.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Le probléme, c'est que l'on entend par "utilisateur". Dans mon boulot actuel, l'utilisateur c'est surtout celui qui paye et en l'occurence, c'est souvent des agences de pubs et in-fine leur clients derrieres. Et c'est pas du tout l'internaute. Et de mon point de vue, c'est tout un écosystéme qui est rendu toxique par ce modéle économique foireux.
Ils en ont rien a cirer que ce soit fait à l'arrache du moment que c'est pas cher que ça permet de bombarder l'internaute de pub, et accessoirement de siphonner ses données pour alimenter leur data lake.
J'attend avec impatience depuis 20 ans que le véritable utilisateur se reveille enfin, tel Néo dans la Matrice et envoie chier tout ça, et c'est pas faute d'essayer de le sensibiliser, mais il ne faut surtout pas devoir reflechir voire apprendre à utiliser internet ou un ordinateur, ça doit marcher tout seul et être gratuit….
En même temps, comme je mange grace à ces conneries, je devrais plutôt fermer ma gueule ou me mettre raccord avec mes convictions et être le premier à envoyer péter le systéme.
C'est ça et ça existe un peu dans tout les métiers technique. Par exemple, dans la mécanique, je connais quelques vieux gourou qui ne jure que par les machines datant des années 70 et conspue les tas de ferrailles moderne bourrés d'electronique.
On pourrait tenter une généralisation en disant qu'un domaine technique évolue du stade de sa découverte avec l'aire des pionniers au stade post-industriel de son abandon en passant par plusieurs stade dont celui que je qualifierai de l'artisanat. Ce stade démarre après celui de la recherche quand la techno commence à infuser auprés des ingénieurs mais avant d'atteindre le stade industriel ou l'ingénieur perds la main au profit des logiques commerciale et de production massive.
Le stade artisanal, c'est l'age d'or pour les ingénieurs, il n'interesse plus les chercheurs, et pas encore les business man et ce sont donc eux qui pilote l'innovation dans le domaine.
Le stade du déclin peut redevenir intéressant pour l'ingénieur ou le technicien qui s'interesse a l'histoire. Même si il n'y a plus d'innovation, c'est un retour aux sources, ou l'on trouve des amateurs de belles choses, de machines improbable. typiquement, la marine a voile classique, ou la reconstruction médievale façon Guédelon, la restauration de véhicules anciens.
Dans l'informatique, ça commence à exister, mais nul doute qu'il y a de l'avenir pour les dinos dans le domaine. Il est fondamental de conserver une mémoire technologique. Aucune techno ne devrait être oubliée au pretexte qu'elle est obsolète. Il n'est pas rare qu'un principe utilisé dans une ancienne technique, serve dans une nouvelle, et avoir un retour d'expérience est toujours utile.
Par contre, c'est fondamentalement une remise en question personnelle. Garder un musée, c'est moins valorisant que jouer les petits genies innovateurs. Mais si on a du talent, on peu rester néanmoins une personne appréciée, surtout si on évite le piége de l'aigreur en envoyant paître les jeunes qui n'y comprennent rien et en s'enfermant dans un passé desormais révolu. Il faut savoir transmettre avec enthousiame ses connaissances et mettre en valeur ce que l'on appris durant ces longues années. Par contre, l'univers des grandes corpo industrielle est plutôt toxique pour le viel ingénieur artisant même si je pense qu'il peux exister des exceptions.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Bah, les freins a transmission de force hydraulique sont beaucoup plus précis à doser. C'est leur principale qualité et c'est pour ça qu'ils sont utilisé en VTT, sur des sol avec une adhérence précaire, il permettent d'ajuster la force de freinage avec précision, ce qui est plus compliqué avec un cable qui se déforme lorsqu'il est mis en tension. En plus, on peut freiner avec un seul doigt et garder une bonne tenue de guidon. Les disques ont aussi l'avantage d'être plus constant quelque soit les conditions, en particulier l'humidité.
Le probléme des disque, c'est la perte d'efficacité lié a la chauffe, mais en vélo, j'ai jamais vu de cas comme en moto. Il faut juste faire attention a garder suffisament de jeu entre les plaquettes et le disque, j'ai déjà eu des souci avec un frein bloqué suite a la dilatation lié à la chaleur.
En vélo de route, ces avantages sont moins évident. Mais sont quand même appréciable. J'ai des freins a disque hydro sur mon vélotaf (un vtc type "fitness"), et franchement, je reviendrais jamais en arriére. C'est vraiment sécurisant et confortable. Pour la fiabilité, j'ai changé de plaquettes une fois en 5 ans (environ 30000km) et j'ai jamais fait de purge. Attention, c'est pas toujours la joie de ce coté. Certains type de frein hydro sont assez relou. Sur mon vtt, j'ai de l'AVID (SRAM) et je doit réguliérement les purger. Sur mon vélo de rando type gravel, j'ai du disque à cable, et j'en suis plutôt satisfait. On perd quand même pas mal en précision et efficacité du freinage, mais ça a l'avantage d'être réparable sur le bord de la route comparé a l'hydro.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Ouais, en plus de ça, si ça se trouve, le type a aussi inventé la machine à laver a propulsion musculaire et du coup il fait sa lessive en faisant du home-trainer.
J'imagine bien un modéle avec un design tour de france, tout en carbone, avec un réglage de l'essorage type: Galibier/Izoard/Croix de fer/Alpe d'Huez/Tourmalet.
Pour le lavage des couettes, regler sur Paris-Brest-Paris.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Électrique ou thermique, ça s'appelle une moto, le concept a été inventé en 1869 par un français : Louis-Guillaume Perreaux. De nos jours, la machine doit être homologué par les autorités compétentes et son pilote doit avoir un permis spécifique pour pouvoir être utilisé sur la voie publique. Il y a une obligation d'assurance et quelque risques a rouler sans : https://www.jurifiable.com/conseil-juridique/droit-routier/accident-et-absence-dassurance
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Beotien aussi, mais les capacités de récupération au niveau musculaire ne sont pas aussi critique que l'on peut le penser lorsque l'on pratique intensivement. Le plus problématique, ce sont les troubles musculo-squelettiques qui peuvent aparaitre à cause, par exemple, d'une mauvaise position ou d'un braquet inadapté.
Par exemple, il est déconseillé d'utiliser certain type de pédales automatique qui n'ont pas assez de jeu latéral sans faire une étude posturale qui permettra de caler la position dans laquelle le genou va travailler, sous peine de risquer une tendinite.
Le vélo fait parti des sports les moins traumatisant à ce niveau, mais ce n'est pas pour autant dénué de risques.
A titre personnel, suite a une opération de la jambe, je suis trés sensible à la hauteur de selle, je dois impérativement avoir une une position assez haute pour ne pas voir aparaître de douleurs dans mon genou droit au bout de plusieurs heures de route.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Le pire c'est la moto. Une paire de Pirelli corsa pas cher, c'est dans les 150 €, et si on passe les 5000 km avec, c'est soit un miracle, soit que les papillons de l'injection sont bridé a un 1/4 de mm d’ouverture.
Enfin, y a des pneus pas cher inusable aussi, mais du coup, ça coute un peu plus cher en moto, soins médicaux ou frais d’obsèques.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: N'importe quoi…
Posté par Big Pete . En réponse au lien Électricité bas carbone et vision politique en cette période de canicule. Évalué à 3.
En rien. La seule solution, dans une démocratie, c'est la prise de conscience du problème par les électeurs/travailleurs/consommateurs. Quand on comprend la nature du problème et le danger que l'on courre a continuer comme ça, qu'on à la force d'un peuple en colère, les dirigeant et l'industrie trouverons des solutions. Tant qu'il peuvent vendre des SUV de 3 tonnes ou se faire ré-élire en fermant des centrales nucléaire, on est cuit.
C'est aussi simple que ça. Si ça marche pas et que ça part en sucette, le premier truc qui va dégager, ce sera la démocratie d'ailleurs.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: N'importe quoi…
Posté par Big Pete . En réponse au lien Électricité bas carbone et vision politique en cette période de canicule. Évalué à 5.
La question ne se pose pas en ces termes. Aujourd'hui notre civilisation est extrêmement dépendante aux énergies fossiles et cette dépendance va la détruire. Le nucléaire n'est ni le problème, ni la solution a ce problème. C'est juste un sujet de conversation pour des tas de gens qui pense qu'ainsi ils se préoccupent d'écologie ou d’énergie. Si nos dirigeants augmentent le prix de l'essence de quelques %, ils ont la france entiére dans la rue. Si ils ferment une centrale nucléaire, ils peuvent éventuellement récupérer un peu de voix a moindre frais sur le thème de l'écologie.
Perso j'assume totalement le fait de chercher a détourner le sujet du débat. Réglons le problème URGENT du pétrole, du gaz et du charbon, quand ce sera fait, on s'occupera du nucléaire. Pour le moment, on a pas de solution et la température monte, jour après jour, inexorablement.
Le débat sur le sujet est impossible chez nous car quoi qu'on fasse, on ramène toujours ça au nucléaire. C'est pathologique et pathétique. La fameuse émission avec le clash entre Jancovici et Guillaume Erner sur FC est dispo ici pour ceux qui l'aurait pas vu.
https://www.youtube.com/watch?v=lBox1k1bFxs
C'est symptomatique du problème.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: N'importe quoi…
Posté par Big Pete . En réponse au lien Électricité bas carbone et vision politique en cette période de canicule. Évalué à 7.
Oui, ok, du coup, il faut montrer en quoi les arguments sont faibles (ce que tu fait ici). Le problème, c'est le coup de clic qui censure. En fait, pour moi, c'est un système de modération communautaire qui doit permettre une censure des commentaires hors-sujet, insultant, les attaques ad-hominem voire les blagues ratés. Je me sers généralement du -1 dans ce cas, et du +1 pour rétablir une inutilisation que je trouve abusive.
Si je suis pas d'accord, soit je prend le temps de répondre en argumentant aussi, soit, ben je passe mon tour.
Après effectivement chacun a sa vision un peu de la chose, mais si il faut déplié tout les commentaires ou naviguer sur le site a -42 pour pouvoir voir autre chose que l'opinion majoritaire des lecteurs, ça rend le système contre productif car ça oblige a déplié aussi les commentaire merdiques. Du coup, c'est double peine, non seulement on ne filtre pas les commentaires réellement inutile mais on doit les déplié pour les les lire et se faire sa propre idée faute de faire confiance a la communauté de lecteurs. Donc oui, si il y a des trolls, il y aura toujours des inutilisateurs abusifs faut juste faire en sorte qu'ils restent minoritaires (excellent concept que celui de l'inutilisateur, il mériterais vraiment qu'on se penche dessus, si j'étais pas handicapé de la main, je me lancerais bien dans la rédaction d'une charte d'inutilisation du site, tiens ;-)
Bon le pb est pas nouveau et dans l'ensemble ça marche quand même plutôt bien, niveau qualité des discussions. Modulo le fait qu'on a affaire a une population qui tape parfaitement au clavier aussi voire plus vite qu'elle ne pense, ce qui a tendance a produire des commentaires interminables et des discussions n'en plus finir, surtout quand ça commence à chauffer un peu.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: N'importe quoi…
Posté par Big Pete . En réponse au lien Électricité bas carbone et vision politique en cette période de canicule. Évalué à 9.
Je suis pas d'accord avec toi mais je t'ai pertinenté. Je comprend pas comment on peut mettre une note négative a un commentaire aussi argumenté et développé simplement parce qu'on a une opinion différente. Bon j'ai la main gauche dans le plâtre, c'est un vrai calvaire de taper sur un clavier, contrairement a toi, je vais donc faire court.
Je suis pas d'accord, sauf sur un point, le discours de gens comme Jancovici ou Le reveilleur ne convainc que les convaincus. Ce sont des discours d'ingénieurs, de polytechnicien, ils sont très fort pour décortiquer un problème, mais il le sont beaucoup moins pour ce qui est de la mise en perspective. C'est normal, c'est pas ce qu'on leur demande.
Le point sur lequel nous ne somme pas d'accord c'est sur l'importance du problème que pose le nucléaire comparé au reste. En fait, la question ce n'est pas tant de voir si on va laisser un cadeau empoisonné aux générations futures sous formes de déchets radioactifs, ou de zones contaminés mais c'est plutôt de faire en sorte qu'il y ait des générations futures. Ce qui ce joue avec la crise actuelle de l’anthropocène c'est la survie de l’espèce humaine a l'échelle du siècle qui vient.
Pour tenter de t'en convaincre, je vais te laisser avec ceux qui en parle beaucoup mieux que moi.
D'abord, sorti du même think tank que Jancovici, il y a Matthieu Auzanneau. C'est un spécialiste du pétrole. Il a écrit un bouquin absolument fondamental sur l'histoire du pétrole et son discours permet de comprendre a quel point notre civilisation est une civilisation du pétrole. D'ailleurs, sans pétrole, pas de nucléaire, ni de solaire, ni d'éolien …
Je te conseille avant tout son bouquin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Auzanneau#Or_noir,_la_grande_histoire_du_p%C3%A9trole
Mais il donne régulièrement des interviews ou il développe ses idées, la dernière en date sur mon radar est pas trop mal pour un podcast : vlan! https://youtu.be/17l9H90fwIQ
Si tu le trouve intéressant tu en trouveras d'autre sur le net.
Ensuite, un véritable écologiste, un écologue, Gilles Boeuf. Il a donné un cours au collège de France sur la question de la biodiversité et la place de l'homme dans la nature. C'est l'autre aspect du problème. Gilles Boeuf développe son discours sur un thème essentiel, développer la culture de l'impact chez l'humain pour qu'il arrête le cercle infernal des problèmes engendrés par les solutions qu'il pense avoir trouvé a ses problèmes. (le nucléaire d'ailleurs répond assez bien a cette définition, mais ça justement, tu l'a déjà bien compris, le truc c'est juste que c'est pas notre plus gros problème).
son cours au collège de France commence a dater https://www.college-de-france.fr/site/gilles-boeuf/inaugural-lecture-2013-12-19-18h00.htm
Il a fait des conférences par exemple ici : https://youtu.be/MZQH3jmgb-k
Pour finir, un scientifique russe fou ou génial. Sergey Zimov Je ne sais pas. c'est peut être la même chose au final.
https://www.youtube.com/watch?v=dU19sJl9MKU
ça se passe de commentaire et le reportage a le mérite d'être rafraichissant en ces temps de canicule. Il y a une interview d'un réalisateur qui a fait un doc sur lui aussi:
https://www.youtube.com/watch?v=6GW0QP-chFk
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Le debugging c'est la vie ! (ou pas)
Posté par Big Pete . En réponse au journal Petite histoire de debug. Évalué à 2. Dernière modification le 30 juillet 2020 à 10:58.
Moué, l'aphorisme est aussi applicable à l'utilisateur, c'est tout le problème. La comparaison avec le toubib n'est pas là par hasard, si on va voir un médecin en lui disant "je veux juste pouvoir faire n'importe quoi avec mon hygiène de vie et vous vous démerdez pour que ça n'ait pas de conséquence sur ma santé, c'est votre problème, c'est pour ça qu'on vous paye", je pense qu'on risque pas d'être très bien reçu. Et attention, le toubib qui nous dit, "pas de problème, signez ici, je vous garanti qu'avec mon traitement vous n'aurait jamais de souci", c'est pas forcément celui qui nous veux vraiment du bien.
Mais attention, je comprend aussi très bien ce que tu veux dire, toujours rejeté la faute sur l'utilisateur qui fait n'importe quoi (ou le patient dans le cas du toubib) est un biais assez dangereux dans le métier. En fait, c'est surtout que les deux doivent avoir la capacité de se remettre en question et c'est les deux qui ont souvent la solution. Dans le cas de l'informatique, c'est souvent là qu'intervienne les problématique d'interface homme/machine. On pense de façon assez binaire du style soit l'utilisateur ne sait pas se servir de la machine, soit la machine est mal foutue, mais en fait, c'est souvent que les deux sont pas adaptés l'un a l'autre.
C'est un problème hyper intéressant et absolument fondamental. L'adaptation à environnement, c'est le principe de base de la vie. Je connais par exemple une espèce vivante sur une planète que je connais assez bien qui a quelque souci avec ça en ce moment, si vous voyez ce que je veux dire.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
# Le debugging c'est la vie ! (ou pas)
Posté par Big Pete . En réponse au journal Petite histoire de debug. Évalué à 10.
Je te préviens, j'ai zappé et en lue en diagonale la partie technique, ce n'est pas du tout mon domaine. Mais ta conclusion m'a donné envie de témoigné de mon cas.
Comme je suis ingé réseau, en exploitation, c'est très souvent qu'on viens me voir pour me demander pourquoi le réseau est pété alors que c'est "juste" un problème de résolution DNS et quelque fois, lié a un changement ou un problème qui n'est pas fondamentalement un problème réseau. Attention, par nature, le DNS est à cheval entre les deux monde (système/réseau). Techniquement, ce n'est pas dans mon périmètre là où je bosse, mais ça pourrait très bien l'être. (En réalité je pense même que ça devrait l'être, mais bon …)
En tout, cas c'est souvent que l'admin ne pense pas d'abord à vérifier la résolution DNS de sa machine avant de venir me voir. Mais attention, j'ai aussi conscience du biais que ceux qui y ont pensé d'abord ont immédiatement trouvé le problème et donc ne vienne pas me voir et fausse ma perception de la chose.
Et c'est aussi la raison pour laquelle je pose systématiquement cette question parmi d'autres d'ailleurs (comme vérifier les routes sur la machine, la conf de l'appli pour être sur qu'elle n'est pas en mode j'écoute uniquement sur 127.0.0.1). Les admins expérimentés me répondent qu'évidement ils ont déjà vérifié ça, qu'il faudrait quand même pas que je les prenne pour des jambons. Mais bon, je ne peux pas savoir, et comme ça permet de résoudre la majeure partie des problèmes, c'est un peu le passage obligé.
Sur le debugging des problèmes complexes, perso, j'adore çà. Alors c'est un sentiment bizarre, parce qu'on a pas envie d'avoir à le faire, mais en même temps, quand on en a un bien velu sur les bras, c'est là qu'on s'éclate le plus. Surtout le moment jouissif où on comprend enfin pourquoi ça déconne. Je compare souvent ça au travail d'enquêteur de police ou encore celui de médecin, toute proportions gardées, bien entendu. Mais on retrouve ce sentiment d’excitation malsain face a un truc qui ne marche pas, foireux, et dans leur cas, un malade bizarre ou encore un cadavre.
Et souvent la démarche intellectuelle est assez similaire. Les fausse pistes, le besoin de récapituler, la nécessité d'ouvrir le champ d'investigation quand on commence a tourner en rond, l'importance de ne négliger aucun indice, le rôle de l'intuition et de l'expérience et la capacité à gérer la situation en parallèle. Dans mon cas, quand on vient me voir c'est souvent parce que la prod est par terre ou assez mal en point et du coup j'ai un peu de monde sur le dos.
Malheureusement on est souvent aussi déçu par le coupable, les problèmes même complexe ont souvent pour origine des trucs à la con oublié dans les coins, qui par effet de bord et venu mettre le souk; le bug, le grain de sable dans l'engrenage. Même quand on a passé trois jours complet dessus limite à en perdre le sommeil, quand on finit par dire, ben c'est juste un petit truc qui déconne, on est déçu. on aurait aimé tenir le bug encore inconnu dans tel soft ou tel OS, et pouvoir remonté ça aux développeurs, mais même quand on pense en tenir un, on s’aperçoit qu'un rapport de bug est déjà ouvert depuis une plombe, que c'est corrigé, qu'il n'y a qu'à patcher et qu'on aurait déjà du patcher d’ailleurs et que c'est bien de notre faute si on s'est mis dans la merde.
Et comme le flic ou le toubib, on est le gars qu'on a pas forcément envie de voir mais qu'on est bien content de trouver quand ça va pas. On a souvent un caractère de merde (dans le boulot) lié au fait qu'on est conditionné à force à ne voir que ce qui ne marche pas et d'ailleurs, ça fait de nous des ingé pas forcément bon en conception pure, à force de voir que des problèmes partout, on ne voit pas forcément les solutions et on a une tendance a renâcler face aux changements. Par contre, dans un process de conception, je pense qu'on a notre rôle à jouer, dans le sens où ça permet de mettre en quelque sorte à l'épreuve un projet avant sa phase de réalisation et d'éviter pas mal d’écueils.
Et enfin, pour les gars dans dans mon cas, lisez des polards ! On s'y retrouve. Et puis j'ai pas mal de collègues qui finissent par bosser coté sécu. On se demande pourquoi … ;-)
Et quand les chefs me parle d'automatisation, de cloud, d'IA avec les yeux qui brillent en pensant que sa va résoudre tout ça et qu'il va pouvoir enfin se passer de mes services de vieux ronchon casse-couille, j'ai le sourire en coin et je me dit, toi t'es pas prêt de te débarrasser des gars comme moi. L'avenir est a la multiplication automatisé des emmerdements, à la connerie artificielle, aux tempêtes dans le cloud et jamais de la vie il vont pouvoir se passer de nous, bien au contraire !
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: pour toi peut etre pas
Posté par Big Pete . En réponse au journal Prime réparation vélo. Évalué à 8.
Hum, c'est pas juste qu'ils aiment bien cette clientéle, parce qu'elle a une tendance naturellement consumériste ? L'entretien dans un bouclard, ça ne rapporte pas ou nettement moins de toute façon que la vente de piéces ou de machines neuves. Non seulement c'est plus facile de marger sur de la vente pure que sur de la prestation, mais en plus, c'est plus facile de monter les prix, faut juste mettre la marque ou la techno en avant.
Vendre l'heure de main d'oeuvre deux fois plus cher parce que le mécano à un bon CV, c'est compliqué. La MO, c'est toujours trop cher. Alors que la fourche en carbone "la même que Froome" ça … ça marche. Et c'est pareil dans d'autres milieux que je connais un peu. Je peux te garantir qu'il y a pas de différence a ce niveau là entre certains cyclistes sportif tout en lycra sur leur machine toute en carbone et un biker bedonnant en cuir sur sa Harley remplie de piéces "Screaming Eagle". C'est d'ailleurs assez drôle quand ils se croisent dans les cols de montagne de se dire qu'au fond, quelque part, c'est un peu les mêmes ;-).
Bon y en a qui font quand même beaucoup plus de bruit que les autres, mais ils se déplacent aussi en troupeau et ils bouchonnent tout autant que les campings-car.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Non
Posté par Big Pete . En réponse au journal Prime réparation vélo. Évalué à 6.
Je plussoie. En pratique, le système à huile minérale (DOT 4) sur mon vélo-taf a fait 30 000 km sans purge. Juste un changement de plaquette. Soit 5€ et 10 minutes pour plus de 3 ans d'utilisation intensive. Je crois que j'ai jamais eu des freins aussi efficace et demandant aussi peu d'entretien. A si, je dois régler la petite vis du levier une à deux fois par an, pour compenser l'usure. Cela-dit, j'ai appris en moto à ne pas trop freiner et à anticiper. Les automobilistes sont souvent des utilisateurs intensifs des freins. leur véhicule étant assez lourd, et ils ont très peu d'option de trajectoires pour anticiper, et c'est assez amusant de voir qu'ils gardent le même comportement une fois passé sur deux roues.
En vélo, ce qui coute cher en énergie, c'est de relancer. Freiner, c'est perdre cette énergie cinétique chèrement acquise, il vaut donc mieux arrêter de pédaler en arrivant sur un obstacle, comme un feu, le temps qu'il passe au vert pour avoir à relancer un minimum sans avoir à poser le pied à terre. Mais ça ne loupe pas, quand je fais ça, je me fait doubler, les impatients se retrouvant alors ensuite à l'arrêt au feu et du coup je les redouble le temps qu'ils redémarrent.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Non
Posté par Big Pete . En réponse au journal Prime réparation vélo. Évalué à 3.
Bah normalement les silex, avec les marathons, ça devrait passer. En tout cas, ça a résolu mon épidémie de crevaison. Sinon, les anciens mettaient une chainette sur leur randonneuse quand ils faisaient du chemin carrossable. ça se trouve encore : https://www.increvable.com/chainette-pena-anti-crevaison-arrache-clou.html ça nettoie le pneu avant que le truc ne s'enfonce a force de rouler dessus. jamais testé par contre et pas sur que ça se monte facilement sur un vélo moderne. Après, si tu est bricolo, c'est pas compliqué à adapter ou à refaire.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Non
Posté par Big Pete . En réponse au journal Prime réparation vélo. Évalué à 2.
Ouais, je suis pas convaincu par les pneus plein. Par contre, c'est quoi comme type de crevaison ? genre tu retrouves des truc planté dans le pneu, ou c'est plus du pincement ? Les marathons sont bon pour parer les crevaison type silex dans le pneu qui va rentrer petit a petit et finir par percer la chambre, mais ça protége pas spécialement contre le pincement (mauvais pression de gonflage / terrain) ni contre les bout de ferraille genre clou de tapissier …
Perso depuis deux ans avec des marathons GT tour 365, j'ai crevé qu'une fois, (une agraphe) alors qu'avec les pneus d'origine, j'étais a 1 fois par semaine, sur le même trajet (silex …)
Sinon, avec du tubeless, on est sensé moins crevé. Perso, je suis pas super confiant dans le truc, en fait, j'ai l'impression qu'on est ont moins emmerdés réguliérement, mais quand on l'est c'est galére.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Non
Posté par Big Pete . En réponse au journal Prime réparation vélo. Évalué à 2.
C'est peut-être pour ça qu'ils s'appellent des marathons. Mais pour le coup, ils sont increvable, du coup, on le fait moins souvent, ça compense.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Non
Posté par Big Pete . En réponse au journal Prime réparation vélo. Évalué à 2.
Non mais t'inquiéte, je suis assez d'accord avec toi, mais je commence a me connaitre et c'est pas comme si j'avais jamais fait de mécanique. J'ai même bossé comme mécanicien, et c'est a force de cotoyer des bons que j'ai pris conscience que je ne l'étais pas. En fait, mon probléme est assez simple, je n'arrive pas à me concentrer suffisament sur une tache purement manuelle. Mon cerveau ne peut pas s'empecher de se mettre à penser à dieu sait quoi dés que je ne l'utilise pas. Ce n'est pas un probléme si je fais une tache qui une composante intellectuelle, du coup, mon con de cerveau est bien occupé, mais si jamais je dois faire un truc trop manuel et que je lui laisse un peu de mou, ça part en sucette et ça ne loupe jamais ;-). Et quand on arrive a la cinquantaine, on ce dit que c'est mort pour changer a ce niveau.
Bon aprés ce n'est pas grave, je compense assez bien, je suis particuliérement bon pour trouver l'origine des pannes tordues et je me démerde assez bien aussi pour la réparation a l'arrache sur le bord de la route, avec un peu de duct-tape, un bout de ficelle ou un fil de fer.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Non
Posté par Big Pete . En réponse au journal Prime réparation vélo. Évalué à 5.
C'est ça, et c'est pas faute de m'interésser à la mécanique. J'aime ça, mais je ne suis pas doué du tout. Dés qu'une vis me voit, elle foire, et un clou, il se tord de rire. C'est à un point ou quand je file un coup de main à mon pote mécano, il est en stress, et passe son temps a m'envoyer chercher des biéres. Du coup, au bout d'un moment, je me retrouve dans le canap de son atelier à raconter des conneries. Il me dit que ça le saoule aussi, mais il préfère quand même ça. De toute façon, les bons mécanos ne sont jamais content. Si jamais vous voyez un sourire s'afficher sur un mécano au moment où vous amener votre truc à mécaniquer, fuyez, c'est pas un bon, c'est un commercial avec du gras dessus et il va tout foirer et vous facturer ça une blinde.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Quelques conseils de vieux c..
Posté par Big Pete . En réponse au journal Pourquoi j'ai installé Slackware ou la découverte du livre Débuter avec Linux. Évalué à 3.
ha bon … ok.
sysadmin-network# conf t
sysadmin-network(configure)# router bgp 666
sysadmin-network(configure-router)# shutdown
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: et si c'était ... l'évolution ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Je fais partie d'une espèce menacée d'extinction. Évalué à 10.
Disons que j'ai une histoire un peu particuliére, j'ai déja grillé une cartouche. J'ai commencé a bosser dans la marine marchande, et fait mon Che Guevara en envoyer chier ma compagnie, me suis fait griller dans le métier et je me suis retrouvé plus bas que terre, puis j'ai changé de vie en exploitant mes compétence en informatique. Aujourd'hui je suis debout et je compte bien le rester, mais j'ai un regard de misanthrope sur le monde. Faut pas trop me demander d'aimer mon prochain, et moi-même par la même occasion. C'est peut-être moche, mais c'est comme ça.
Du coup, non, j'irais pas voir ailleurs, j'ai fait le tour du monde et il est pas beau a voir. L'herbe est toujours plus verte ailleurs, mais c'est juste une illusion. Je ne fuirai plus. Aujourd'hui, je suis plus en mode profite avant que ça parte définitivement en couille. Et, sincèrement, je suis le premier a en être désolé.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: et si c'était ... l'évolution ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Je fais partie d'une espèce menacée d'extinction. Évalué à 9.
Le probléme, c'est que l'on entend par "utilisateur". Dans mon boulot actuel, l'utilisateur c'est surtout celui qui paye et en l'occurence, c'est souvent des agences de pubs et in-fine leur clients derrieres. Et c'est pas du tout l'internaute. Et de mon point de vue, c'est tout un écosystéme qui est rendu toxique par ce modéle économique foireux.
Ils en ont rien a cirer que ce soit fait à l'arrache du moment que c'est pas cher que ça permet de bombarder l'internaute de pub, et accessoirement de siphonner ses données pour alimenter leur data lake.
J'attend avec impatience depuis 20 ans que le véritable utilisateur se reveille enfin, tel Néo dans la Matrice et envoie chier tout ça, et c'est pas faute d'essayer de le sensibiliser, mais il ne faut surtout pas devoir reflechir voire apprendre à utiliser internet ou un ordinateur, ça doit marcher tout seul et être gratuit….
En même temps, comme je mange grace à ces conneries, je devrais plutôt fermer ma gueule ou me mettre raccord avec mes convictions et être le premier à envoyer péter le systéme.
On y a cru : http://www.uzine.net/article60.html mais on a perdu, peut-être qu'on s'est pas assez battu…surement même.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Mélange
Posté par Big Pete . En réponse au journal Je fais partie d'une espèce menacée d'extinction. Évalué à 10.
C'est ce que disent tout ceux qui bossent dans le middleware ;-)
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: et si c'était ... l'évolution ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Je fais partie d'une espèce menacée d'extinction. Évalué à 10.
C'est ça et ça existe un peu dans tout les métiers technique. Par exemple, dans la mécanique, je connais quelques vieux gourou qui ne jure que par les machines datant des années 70 et conspue les tas de ferrailles moderne bourrés d'electronique.
On pourrait tenter une généralisation en disant qu'un domaine technique évolue du stade de sa découverte avec l'aire des pionniers au stade post-industriel de son abandon en passant par plusieurs stade dont celui que je qualifierai de l'artisanat. Ce stade démarre après celui de la recherche quand la techno commence à infuser auprés des ingénieurs mais avant d'atteindre le stade industriel ou l'ingénieur perds la main au profit des logiques commerciale et de production massive.
Le stade artisanal, c'est l'age d'or pour les ingénieurs, il n'interesse plus les chercheurs, et pas encore les business man et ce sont donc eux qui pilote l'innovation dans le domaine.
Le stade du déclin peut redevenir intéressant pour l'ingénieur ou le technicien qui s'interesse a l'histoire. Même si il n'y a plus d'innovation, c'est un retour aux sources, ou l'on trouve des amateurs de belles choses, de machines improbable. typiquement, la marine a voile classique, ou la reconstruction médievale façon Guédelon, la restauration de véhicules anciens.
Dans l'informatique, ça commence à exister, mais nul doute qu'il y a de l'avenir pour les dinos dans le domaine. Il est fondamental de conserver une mémoire technologique. Aucune techno ne devrait être oubliée au pretexte qu'elle est obsolète. Il n'est pas rare qu'un principe utilisé dans une ancienne technique, serve dans une nouvelle, et avoir un retour d'expérience est toujours utile.
Par contre, c'est fondamentalement une remise en question personnelle. Garder un musée, c'est moins valorisant que jouer les petits genies innovateurs. Mais si on a du talent, on peu rester néanmoins une personne appréciée, surtout si on évite le piége de l'aigreur en envoyant paître les jeunes qui n'y comprennent rien et en s'enfermant dans un passé desormais révolu. Il faut savoir transmettre avec enthousiame ses connaissances et mettre en valeur ce que l'on appris durant ces longues années. Par contre, l'univers des grandes corpo industrielle est plutôt toxique pour le viel ingénieur artisant même si je pense qu'il peux exister des exceptions.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Difficile à assurer…
Posté par Big Pete . En réponse au journal Publicité télévisée pour les vélos interdite. Évalué à 3.
Machines a propulsion bronsonnienne : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/hommage-homme-fusee-recordman-mondial-vitesse-velo-fusee-mort-il-y-an-1655676.html
Ou thanatopropulsion sinon, mais je respecte le protocole linuxférien de schtroumpfage de ce terme.
Note que l'homme est la seule espéce capable d'arriver à se tuer (et a tuer les autres, humain ou pas) en faisant a peu prés n'importe quoi.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Freins
Posté par Big Pete . En réponse au journal Publicité télévisée pour les vélos interdite. Évalué à 5.
Bah, les freins a transmission de force hydraulique sont beaucoup plus précis à doser. C'est leur principale qualité et c'est pour ça qu'ils sont utilisé en VTT, sur des sol avec une adhérence précaire, il permettent d'ajuster la force de freinage avec précision, ce qui est plus compliqué avec un cable qui se déforme lorsqu'il est mis en tension. En plus, on peut freiner avec un seul doigt et garder une bonne tenue de guidon. Les disques ont aussi l'avantage d'être plus constant quelque soit les conditions, en particulier l'humidité.
Le probléme des disque, c'est la perte d'efficacité lié a la chauffe, mais en vélo, j'ai jamais vu de cas comme en moto. Il faut juste faire attention a garder suffisament de jeu entre les plaquettes et le disque, j'ai déjà eu des souci avec un frein bloqué suite a la dilatation lié à la chaleur.
En vélo de route, ces avantages sont moins évident. Mais sont quand même appréciable. J'ai des freins a disque hydro sur mon vélotaf (un vtc type "fitness"), et franchement, je reviendrais jamais en arriére. C'est vraiment sécurisant et confortable. Pour la fiabilité, j'ai changé de plaquettes une fois en 5 ans (environ 30000km) et j'ai jamais fait de purge. Attention, c'est pas toujours la joie de ce coté. Certains type de frein hydro sont assez relou. Sur mon vtt, j'ai de l'AVID (SRAM) et je doit réguliérement les purger. Sur mon vélo de rando type gravel, j'ai du disque à cable, et j'en suis plutôt satisfait. On perd quand même pas mal en précision et efficacité du freinage, mais ça a l'avantage d'être réparable sur le bord de la route comparé a l'hydro.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Difficile à assurer…
Posté par Big Pete . En réponse au journal Publicité télévisée pour les vélos interdite. Évalué à 5.
Ouais, en plus de ça, si ça se trouve, le type a aussi inventé la machine à laver a propulsion musculaire et du coup il fait sa lessive en faisant du home-trainer.
J'imagine bien un modéle avec un design tour de france, tout en carbone, avec un réglage de l'essorage type: Galibier/Izoard/Croix de fer/Alpe d'Huez/Tourmalet.
Pour le lavage des couettes, regler sur Paris-Brest-Paris.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: 2000 € le vélo… Pas pour moi !
Posté par Big Pete . En réponse au journal Publicité télévisée pour les vélos interdite. Évalué à 3.
Électrique ou thermique, ça s'appelle une moto, le concept a été inventé en 1869 par un français : Louis-Guillaume Perreaux. De nos jours, la machine doit être homologué par les autorités compétentes et son pilote doit avoir un permis spécifique pour pouvoir être utilisé sur la voie publique. Il y a une obligation d'assurance et quelque risques a rouler sans : https://www.jurifiable.com/conseil-juridique/droit-routier/accident-et-absence-dassurance
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Effet Streissant ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Publicité télévisée pour les vélos interdite. Évalué à 3.
Beotien aussi, mais les capacités de récupération au niveau musculaire ne sont pas aussi critique que l'on peut le penser lorsque l'on pratique intensivement. Le plus problématique, ce sont les troubles musculo-squelettiques qui peuvent aparaitre à cause, par exemple, d'une mauvaise position ou d'un braquet inadapté.
Par exemple, il est déconseillé d'utiliser certain type de pédales automatique qui n'ont pas assez de jeu latéral sans faire une étude posturale qui permettra de caler la position dans laquelle le genou va travailler, sous peine de risquer une tendinite.
Le vélo fait parti des sports les moins traumatisant à ce niveau, mais ce n'est pas pour autant dénué de risques.
Une ref parmis d'autres trouvé sur le net pour approfondir : http://asquetigny-velo.fr/tag/tendinite/
A titre personnel, suite a une opération de la jambe, je suis trés sensible à la hauteur de selle, je dois impérativement avoir une une position assez haute pour ne pas voir aparaître de douleurs dans mon genou droit au bout de plusieurs heures de route.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: MADNESS
Posté par Big Pete . En réponse au sondage et si c'était à refaire ?. Évalué à 10.
Les citations finissent toujours par être attribuée à Albert Einstein.
Albert Einstein.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: 2000 € le vélo… Pas pour moi !
Posté par Big Pete . En réponse au journal Publicité télévisée pour les vélos interdite. Évalué à 7.
Le pire c'est la moto. Une paire de Pirelli corsa pas cher, c'est dans les 150 €, et si on passe les 5000 km avec, c'est soit un miracle, soit que les papillons de l'injection sont bridé a un 1/4 de mm d’ouverture.
Enfin, y a des pneus pas cher inusable aussi, mais du coup, ça coute un peu plus cher en moto, soins médicaux ou frais d’obsèques.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.