PhRæD a écrit 560 commentaires

  • # Ça ne date pas d’hier…

    Posté par  . En réponse au lien Mon histoire d’amour avec Wikipédia est une tragédie . Évalué à 2.

    Et le problème n’est pas que le sexisme.

    Par construction, Wikipédia est un projet conservateur, au sens où il faut pouvoir montrer « patte blanche » pour ajouter du contenu. Ça s’appelle les règles d’admissibilité.
    Il faut toutefois reconnaitre que le temps passant, celles-ci se sont durcies, et qu’il n’y a plus beaucoup « d’espace vierge » : je trouve qu’il était bien plus amusant de contribuer quand j’ai découvert Wikipédia en 2004 qu’aujourd’hui.

    Mais il est important de réaliser que :
    - ce conservatisme vaut pour beaucoup de catégories : il a fallu beaucoup d'opiniâtreté pour que l’article Pokémon survive et soit même labellisé en son temps ;
    - comme tout site communautaire, Wikipédia est le reflet des contributeurs les plus actifs : plutôt que de « chouiner », investissez-vous dans la contribution. Contribuer n’est réservé à personne !

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • # Mauvaise réponse à une réelle problématique

    Posté par  . En réponse au lien Tout le monde doit avoir accès aux services essentiels sans passer par le numérique. Évalué à 2.

    Il me semble que la problématique est mal posée.

    Comme relevé dans un autre commentaire, il est tout à fait envisageable de rendre les services numériques accessibles, même à des personnes n’ayant pas l’habitude d’utiliser un ordinateur.

    Faudrait-il limiter l’usage de l’écrit si le taux d’alphabétisation baissait ? D’ailleurs, j’imagine que les personnes ayant des problèmes avec le numérique risque d’être les mêmes personnes pouvant avoir des problèmes avec des formulaires (sans oublier le syndrôme de la-maison-qui-rend-fou qui se paye le luxe de se passer même de formulaire…).

    Ce qui importe, c’est d’avoir :
    - des sites en ligne le plus accessibles possible (au sens des personnes n’ayant pas l’habitude du numérique).
    - des lieux publics d’accès au numérique. On installe bien des bornes de recharge partout, pourquoi des bornes de services numériques ?
    - de l’assistance humaine disponible. Pour reprendre l’exemple des bornes de recharges, chez Total il y avait une personne en permanence près des bornes pour aider les clients (mais bon, pas formés tout ça tout ça, mais je parle du principe).

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • # M’enfin !

    Posté par  . En réponse au lien Les pannes informatiques mondiales, révélatrices de l’oligopole du cloud. Évalué à 3.

    Dans le monde merveilleux de l’informatique de gestion, on nous dit que l’avenir, c’est de sortir du quasi-monopole d’IBM avec z/OS pour aller dans le cloud « où que ça sera vachement mieux ».

    Quand on (les « dinosaures comme moi ») demande pourquoi, — pas pour défendre IBM, mais juste pour savoir ce qu’on va y gagner — en général la réponse c’est : « le cloud c’est vachement mieux ». Par exemple, les déploiements c’est tellement simple dans le cloud. Sauf que s’il y a un point où le site central excelle, c’est dans la rapidité de déploiement  !
    Oui c’est plus simple dans le cloud parce que le déploiement du non z/OS est très compliqué : ça fait des décennies qu’on déploie sur site central d’un simple clic.

    Le plus « drôle » dans tout ça c’est qu’en général, il est reproché au site central « sa lourdeur », et la difficulté « d’être time to market », alors qu’en fait toute cette lourdeur est lié à des processus internes complètement indépendant de la technologie…

    Bref, quand on veut tuer son chien…

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Il existe un mot

    Posté par  . En réponse au journal Linuxfr sous les drapeaux. Évalué à 0.

    L’actualisation des exemples change complètement la donne : en y ajoutant des actions, ça fait clairement entrer chaque cas dans l’illégalité.

    Il me semble pourtant important d’ajouter que contrairement à l’affirmation du dernier paragraphe, il n’y a pas symétrie.
    Simplement parce que je n’ai écrit nul part que vous n’aviez pas à vous exprimer. J’ai même écrit l’inverse : c’est la possibilité de s’exprimer qui permet le dialogue et entre autres, cette discussion.

    Dire qu’on est pas d’accord avec quelqu'un, ça n’est pas l’empêcher de s’exprimer.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Il existe un mot

    Posté par  . En réponse au journal Linuxfr sous les drapeaux. Évalué à 3.

    L’exercice est effectivement difficile, mais que faut-il faire ?

    À la première « incartade » c’est fini, on est fiché, catégorisé comme « irrécupérable » ?

    Faut-il mettre en prison celles et ceux qui « ne pensent pas comme il faut » ? Créer des centres de « rééducation » ? Surveiller, écouter, lire tous les écrits et discours de chacun pour vérifier leur adéquation à la loi ?

    Sincèrement, sans possibilité de discussion et donc d’expression, je ne vois pas comment il est possible de créer un « vivre ensemble » qui ne pas baser sur la coercition, qui pour moi ne crée que du « vivre à côté ».

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Il existe un mot

    Posté par  . En réponse au journal Linuxfr sous les drapeaux. Évalué à -1.

    Je ne suis pas d’accord : le texte de vote lien l’indique clairement : « La discrimination inclut : Tout agissement …»

    Or les exemples ne mentionnent que des pensées (sauf le premier), pas des actes : si machin trouve que, pense que, selon machin il faudrait.

    Comme déjà écrit auparavant, il est très important de qualifier ces pensées pour ce qu’elles sont, pour lorsqu’elles sont exprimées, on puisse faire réfléchir la personne autrice du discours sur leur portée. C’est exactement ce qui s’est passé avec les gilets jaunes sur les rond-points, où les idéalistes-puristes voyaient partout des « fachos ». Ça été pourtant un grand moment de discussions qui auraient été impossible si la moindre expression de pensées « répréhensibles » avaient été ostracisées (ce dont les médias dominants ne se pas privés).

    Sans possibilité d’expression, pas de dialogue ; sans dialogue, pas de société.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Il existe un mot

    Posté par  . En réponse au journal Linuxfr sous les drapeaux. Évalué à 0.

    Je pense que vous touchez du doigt toute la difficulté de légiférer : où et quand s’arrête nos libertés d’agir et de penser.

    Je rappelle encore une fois au passage que la législation se borne aux actes, pas aux pensées. Ce qui fait que seul votre 1er exemple est légalement répréhensible.

    Les autres exemples sont juste une description des états d’âmes qui font de nous des humains et pas des robots. Remplacez dans vos exemples « homosexuel » par « mangeurs de viande » et vous verrez que par les temps qui courent, cette dernière catégorie à de quoi se sentir stigmatisée.

    Reste un cas à part, le dernier : un chrétien « ne pense pas » que tel ou tel chose est un pêché. C’est définit par le dogme. Votre exemple met en avant une autre difficulté : comment concilier religion et État de droit ?

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Il existe un mot

    Posté par  . En réponse au journal Linuxfr sous les drapeaux. Évalué à 1.

    Je comprends votre point de vue, mais d’un site qui définit légalement ce qu’est l’homophobie, et comme — bien heureusement — notre pays ne condamne (pas encore) les personnes selon ce qui leur passe par la tête, mais selon leurs actes, il est logique que la définition soit « personnifié ».

    Pour abonder dans vote sens toutefois, certains fustigent l’idée qu’on puisse qualifier de racistes les personnes qui votent RN « parce qu’elles souhaiteraient avant tout montrer leur ras-le-bol ». Or il est essentiel de dire et répéter que si penser qu’on aime pas tel ou tel personne juste parce que sa peau est un peu s’en faut « trop foncé » sans avoir rien d’autre à lui reprocher par ailleurs, ou se penser en danger parce que dans tel quartier « on se sent mlus chez nous » sont des pensées racistes.
    Je pense que ça ne fait pas de ceux auxquels ces pensées surviennent des racistes. Mais, il ne faut pas minimiser ces situations : il est très important donc de rappeler le caractère raciste de ces pensées, au moins pour que la personne en question s’interroge sur ce qui a pu motiver ces pensées.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: En conclusion

    Posté par  . En réponse au journal Linuxfr sous les drapeaux. Évalué à 4.

    C’est pourtant pas compliqué : IL N’AIME PAS LES DRAPEAUX (TOUS LES DRAPEAUX) !

    C’est exactement le reproche qui a été fait aux gilets jaunes : pourquoi n’ont-ils pas de représentant ? …sont vraiment cons, etc.

    Peu de gens ont fait l’effort de comprendre qu’après que leurs « représentants » les aient bafoués pendant de décennies, qu’une fractions de la populations essaie de s’organiser sans puisse être signe de (très) bonne santé mentale.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Il existe un mot

    Posté par  . En réponse au journal Linuxfr sous les drapeaux. Évalué à 7.

    Selon Service public : « L'homophobie est une manifestation de haine à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes, en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée ».

    Je pense qu’il fait savoir mesurer le sens des mots, et dans la définition indiquée, il est question de haine.

    Je ne pense pas qu’il soit possible d’attribuer à une personne questionnant un soutien à un quelconque mouvement une haine envers ce mouvement de prime abord.

    Je pense que si ce site avait placé une bannière de soutien au « club des mangeurs de viande », je parie que soudainement, la possibilité de questionner le choix paraitrait bien plus naturelle.

    Le sujet est bien évidemment complexe et personnellement, je me range plutôt de ce côté : soutenir une cause ne doit empêcher de la critiquer, d’autant moins quand elle s’enferme dans certains cas dans une forme d’intégrisme qui ne peut que créer du clivage, jetant de l’huile sur le feu.

    La première chose à reconnaitre est qu’il n’existe aucune « communauté » officielle LGBT-etc.

    La seconde est que les personnes que défendent les collectifs LGBT-etc. n’ont aucune obligation à adhérer à une quelconque composante de ces collectifs.

    Le corollaire de tout ça est que le discours prôné par ces collectifs ne représentent en aucun cas les personnes que pourtant elles défendent (et tant mieux qu’elles soient défendues, ça n’est pas le problème).

    Pour prendre un exemple parlant très éclairant et peut-être maladroit, quand un communiste protégeait des juifs pendant la guerre, il ne considérait pas ces juifs comme des adhérents aux idées communistes.

    Finalement, mon exemple n’est peut-être pas si mauvais que ça, parce qu’il rejoint un cas très en vue en ce moment : ne pas soutenir les actes du gouvernement israéliens serait de l’antisémitisme.

    Dirait-on que ne pas soutenir explicitement pas la cause palestinienne est de islamophobie ?

    Je pense que nous sommes dans le même cas : est-ce que ne pas prendre fait et cause pour le mouvement LGBT-etc. est de l’homophobie ? En donc en creux, l’immense majorité des français n’appartenant pas à un collectif de défense de droit LGBT-etc. est-elle homophobe ?

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  • # Merci !

    Posté par  . En réponse au journal Dix ans de Degooglisons : la grosse mise à jour. Évalué à 1.

    Je commence doucement à évoquer le sujet de la dépendance aux Gafam dans l'une des associations à laquelle je participe.

    Ça va sûrement prendre du temps de changer les habitudes, mais l'essentiel est là : les alternatives existent et ce ne sont pas des pis-aller. Yapukà ! (_ )

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Mauvaise foi

    Posté par  . En réponse au lien British Post Office - Remarques sur un scandale. Évalué à 1.

    Certes, mais je pense que dans le cas présent, ça rentre dans le cadre des étourderies auxquelles il est difficile d’échapper, quel que soit le type d’écriture.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • # Un bon avertissement

    Posté par  . En réponse au lien British Post Office - Remarques sur un scandale. Évalué à 4. Dernière modification le 11 juin 2024 à 08:55.

    Un bel exemple de confiance aveugle dans la technologie mâtiné de mépris de classe.

    Ceci étant dit, cette confiance dans le système est très ancrée.
    J’ai passé un mois sur une anomalie (de recette) parce que j’ai mis en cause l’applicatif, son paramétrage, mais pas celui de (très) bas niveau qui lançait le traitement dans la mauvaise instance, ce qui donnait un rendu bancal. Ledit paramétrage était vraisemblablement faux depuis plusieurs années, mais comme cette applicatif n’évoluait jamais, ça ne s’était jamais vu (et le paramétrage chez les clients était bon).

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Mauvaise foi

    Posté par  . En réponse au lien British Post Office - Remarques sur un scandale. Évalué à 2.

    J’ai relu l’article pour être sûr, mais je n’avais même pas lu le mot « interdit » (je n’ose l’écrire de peur que vous ne puissiez le lire sans provoquer une hémorragie oculaire).

    J’avais remarqué quelques autres tournures inclusives, mais pas celle-là.

    Allez, courage, dans quelques temps, une loi sera votée pour « rééduquer » ces empêcheurs de lire le « vrai » françois. Et tout sera enfin pour le mieux dans la meilleure des orthographes !

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • # Merci Air Canada

    Posté par  . En réponse au lien IA : promesses de productivité, apocalypse pour l’emploi ? . Évalué à 6.

    L'exemple du chatbot du site d'Air Canada est ur cas d'école :
    - en montrant les limites des IA actuellements utilisées. Les LLM sont conçus pour produire des textes vraisemblables, pas véridiques.
    - en montrant l'immédiate défausse des entreprises prises la main dans « l'expérimentation ». J'ai adoré l'argunent selon lequel le client aurait dû se méfier, ce qui prouve que les entreprises connaissent que les limites d'usage des IA, mais tant qu'elles peuvent faire des profits avec, elles ne s'en priveront pas, quelles qu'en soient les conséquences.

    C'est peut être là que réside « l'apocalypse » : dans son usage immodéré par des entreprises prêtes à tout pour engranger le plus de profits possible et le plus rapidement possible, quitte à utiliser une technologie non mature (pour un usage grand public).

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • # Merci Windows !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Plaidoyer pour des interfaces temps réels. Évalué à 3.

    En 2024, il faut parfois plus d’une minute pour lancer un logiciel, parfois une demi-seconde. Du coup, il m’arrive des fois de lancer 3 fois le même logiciel… Fatiguant à la longue…

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • # Ne pas généraliser à partir d'un seul cas

    Posté par  . En réponse au journal La cryptographie asymétrique expliquée par un sénateur . Évalué à 4.

    Tous les élus ne se valent évidemment pas et j'ai régulièrement été surpris par la profondeur des connaissances de parlementaires sur des sujets relativement techniques.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Pas possible de répondre.

    Posté par  . En réponse au sondage Vous avez des animaux de compagnie ?. Évalué à 1.

    On peut concilier les deux : mes chats disposent d'une chatière électronique. Ils peuvent donc sortir et entrer (et seulement eux) quand bon leur semblent.

    Quand à la stérilisation, c'est plutôt une question de « santé publique ». La prolifération sans contrôle n'est pas souhaitable, et pour mon chat, ça limite les divagations donc les risques de se faire écraser.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Panique pour qui ?

    Posté par  . En réponse au lien Panique morale en cours sur la baisse de la natalité ?. Évalué à 3.

    Que le trajet soit très court (donc faisable à pied / vélo), ou très accessible en transport en commun.

    Quelle fraction de la population française a-t-elle accès à des alternatives de qualité ? Quand je discute (je vis en province, mais me rends 1 fois par semaine à Charenton-le-pont) avec mes collègues francilien ou parisien, les TC sont devenus un enfer après Covid. Même le RER A qui faisait référence n’est plus fiable. Et même sans ça, certains trajets sont justes infernaux : TOUS les matins, les normalement 3 minutes de bus entre Cour Saint-Émilion et le centre commercial Bercy 2 prennent jusqu’à 20 minutes faute d’aménagement sur 100 m (congestion d’accès au périph’). Du coup, je fais ce trajet à pied ou en Vélib’. Mais je peux me le permettre parce que je ne pointe pas.

    Il ne s’agit donc pas d’habitude de gamins capricieux, mais un état de fait CONSÉQUENCE d’une politique du tout-voiture aux bénéfices des actionnaires de Total, Stellantis, Vinci et j’en passe.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Panique pour qui ?

    Posté par  . En réponse au lien Panique morale en cours sur la baisse de la natalité ?. Évalué à 3.

    C’est parce que cous inversez la causalité.

    La base de toutes les réformes est la création d’un déficit, généralement lié à la création d’un avantage fiscal (effet coup double : les pauvres financent un enrichissement des riches), lequel justifie LA (promis c’est la dernière) réforme.

    Et 5 ans après on recommence.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Panique pour qui ?

    Posté par  . En réponse au lien Panique morale en cours sur la baisse de la natalité ?. Évalué à 1.

    \o/

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Panique pour qui ?

    Posté par  . En réponse au lien Panique morale en cours sur la baisse de la natalité ?. Évalué à 3.

    Je ne suis pas si sûr que les dominants aient vraiment une vision à long terme

    Pourtant, ça fait 70 ans qu’ils œuvrent pour démanteler la Sécurité Sociale. Ça ressemble quand même à du temps long…

    Et c’est bien parce que c’est fait petit à petit et avec malice (comme par exemple pour les retraites d’avoir augmenté la durée de cotisation du privé avant celle du public — magistral !) que ça arrive à passer.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Panique pour qui ?

    Posté par  . En réponse au lien Panique morale en cours sur la baisse de la natalité ?. Évalué à 1.

    Ce n'est pas de la responsabilité unique des actionnaires de Total (par exemple) si de l'essence est consommée et pollue

    J’espère que c’est la naiveté ! Comment croyez-vous que « nous » soyons passé de plus de 40 000 km de rail à moins de 20 000 km ?

    Ce documentaire montre clairement que c’est une volonté politique, et qui pèse (réellement) dans les décisions politiques ?

    L’exemple récent de l’A69 avec l’implication manifeste de Pierre FAVRE un « grand patron » du coin est éloquent.

    Il est facile ensuite de reprocher aux pauvres de ne déplacer qu’en voiture quand en réalité les riches ont décidé de supprimer toute alternative notamment ferroviaire (voir le contre-projet de véloroute et le contre-projet ferroviaire)

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Panique pour qui ?

    Posté par  . En réponse au lien Panique morale en cours sur la baisse de la natalité ?. Évalué à 3.

    C’est bien plus se voiler la face de ne pas vouloir accepter qu’en réalité, si quelques-uns — parce que malheureusement, la planète est habitée en majorité par des gens (très très) pauvres — faisaient des « efforts » (on parle de ne plus prendre de jets ou de ne plus faire construire des yatchs, arrêter de faire produire n’importe quoi), la plupart des habitants de la planète n’aurait que peu voire pas d’effort à faire.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Panique pour qui ?

    Posté par  . En réponse au lien Panique morale en cours sur la baisse de la natalité ?. Évalué à 1.

    Comprends bien que ça donne 67% de l'humanité qui produit 32% du CO2, t'en a 68% qu'est produit par toi et moi en étant que 33%. En d'autres termes, nous, produisons déjà trop. Alors tu peux te focaliser sur les 1% qui abusent complètement, il le faut même; mais considérer qu'on peut continuer a vivre tel quel parce qu'il y'en a qui font pire, n'est pas viable.

    Toujours pas, parce que la courbe est exponentielle !

    En france, 63 personnes polluent autant que 30 000 000.

    Le quidam pourra toujours faire des « efforts », tant que certains prendront un jet pour faire parfois moins 100 km, on ne s’en sortira pas.

    À noter qu’il n’y a aucun relent de jalousie là-dedans, juste un état de fait.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »