La vidéo d’Altis est éclairante à plus d’un titre, ne serait-ce que pour le passage à 8 min 25, quand un personne chute en tentant de reprendre l’aménagement cyclable après avoir dû le quitter suite à son encombrement par un camion.
Cette autre vidéo insiste sur la caractère « motonormé » de la plupart des pays occidentaux. Très instructive.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Bien que très concerné pas ce sujet, d’une part en tant que cycliste ayant déjà tapé sur le capot d’une automobile, d’autre en tant qu’adhérent à l’association de promotion des mobilité douce de ma ville, j’avoue ne pas comprendre la focalisation sur la marque pas plus que sur le type d’automobile. Pour rappel, lorsque les Pays-Bas ont commencé a changé leur politique en matière de mobilité, en grande partie en réaction au nombre (trop) élevé de mort d’enfants à vélo, les SUV n’existaient pas.
J’ai bien peur que ces détails ne nous éloignent des deux sujets de fond que soulève ce tragique évènement :
1. L’infusion de la violence dans notre société française (je précise, parce que je vis en France, et le reste du monde ne m’intéresse pas ici) : il ne s’agit pas que de violence routière, ou tout du moins, il est primordial de réfléchir à ce qui conduit à celle-ci. Elle est à envisager dans un contexte global de maltraitance des personnes, que ça soit des travailleurs, des femmes ou des enfants.
2. L’indigence, même si cela progresse ces dernières années des infrastructures cyclables pour un pays tel que le nôtre.
J’espère donc que l’accent sera mis sur le traitement de ces deux points et qu’on se contentera pas de la « chasse au SUV », exutoire facile mais qui nous cantonnerait au sur-place.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je ne comprends pas bien ce qu’il faut comprendre de cette histoire de prix, le libre a pourtant permis de clarifier la situation : ce qu’on paye, c’est le travail du développeur, pas l’usage du logiciel.
Ce qui en réalité est vrai pour toute production : l’unique réelle valeur que possède un bien est celle correspondant aux salaires qu’il a fallu dépensé pour payer les travailleurs ayant concouru à sa production, rien d’autre.
Le logiciel libre ne permettant pas de « valoriser » le bien (puisque son coût de reproduction est nul et que libre permet la redistribution gratuite), à de rares exception près, le seul modèle économique viable à long terme du LL est la socialisation de sa production.
Pour le dernier point, je pense avoir répondu avec l’analogie de la voirie.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Mais comment tu résouds le fait de dire "je donnes des droits irrevocables" dans une licence, et derrière avoir un état qui dit "mais il faut quand même payer"? Ça revient à partir sur une imposture.
Pour faire disparaitre « l’imposture », il suffit de considérer que les logiciels libres sont un service public, et y affecter des fonctionnaires garants de leur maintient. Point besoin d’accords internationaux pour ça.
Une analogie valant ce qu’elle vaut peut se faire avec la voirie : chaque pays finance l’entretien de son réseau, qui est financé nationalement, ce qui n’empêche pas un touriste de l’utiliser gratuitement (hors autoroute évidemment).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C’est tellement pas dur qu’il y a un exemple dans la photo qui illustre l’article dont j’ai donné le lien. La dernière phrase des conditions d’utilisation est : « accès libre et gratuit pour la promotion de l'échange et du partage ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Voila, merci d'avoir joué, ceux critiqués respectent bien tout ça, et ce qu'il y a écrit sur ton lien est en contradiction avec ce que toi tu imagines (pas de "il faut").
J’avoue ne pas avoir fait attention à ce paragraphe. Ça n’enlève rien au fait que sur celle de ma ville, il est explicitement écrit dessus qu’il faut rendre le livre ou en ramener un autre (j’ai généralisé à tort, désolé).
D’ailleurs, sur le lien que j’ai donné, il écrit un peu plus bas :
Si une boîte à livres est localisée de façon accessible, tout en étant dotée d'un matériel suffisant, elle peut bénéficier d'une certaine notoriété. Certaines font l'objet de vandalisme et d'autres sont également pillées à des fins marchandes par des professionnels abusant du système, censé être participatif
À part pour Zenitram, même quand le retour des livres n’est pas obligatoire, le fait de faire une marchandise n’est pas considéré comme normal.
Je le vois déjà venir sur ses grand chevaux : « oui, mais le logiciel libre n’interdit pas un usage commercial ». Effectivement, ça ne pose pas de problème puisque ça n’empêche pas la redistribution gratuite, ce que ne permet pas le caractère physique d’un livre. Le gratuit et le commercial peuvent coexister pour le même « objet » (en vrai pour une instance de l’objet) dans le monde logiciel, pas dans le monde physique.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Généralement, les règles de fonctionnement sont écrites sur la boîte, et précisent donc souvent que :
- soit il faut ramener le livre emprunté au bout d’un certain temps ;
- soit il faut ramener un autre livre.
Rappelons au passage qu’un contrat n’est pas nécessairement écrit (ça vaut même pour un contrat de travail) et donc a fortiori signé (de son sang).
Au final donc, les livres mis à disposition dans une micro-bibliothèque n’ont pas vocation à pour confisqués pour être vendus. Il existe des dispositifs différents pour une récupération sans engagement.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Simplement parce que ces personnes sont fausses, elles ont un verni mais il y a largement plus important (une grande maison à pas cher est plus important pour la personne que de se loger dans suffisamment grand pour soit à côté d'un métro/TER/alimentation, par exemple, elle choisit d'avoir "besoin" d'une voiture pour se déplacer et prendre une voiture électrique ne fera qu'un verni de plus car le fond ne change pas : l'écologie n'est pas prioritaire en vrai, il y a plus important et non négociable).
Encore quelqu’un qui ne veut pas comprendre les effets de systèmes !
Ah, les dégâts incommensurables de la fable du colibri !
Avoir à cœur de changer le système ne change pas le système pour autant : il faut vivre avec et suivre ses règles, même à contre-cœur. Comme le dit Friot « je n’ai rien contre l’ouvrier qui défend son emploi de merde puisqu’il en va de sa survie ».
Il faut distinguer ce qui relève de l’individu et du système, en notant que jamais aucun système n’a pu changer par des actions individuelles : c’est par les actions de masse que les choses changent, et cela nécessite la prise de conscience de classe, point de départ nécessaire à l’émergence d’une organisation.
C’est en cela que la fable du colibri est un poison : elle renvoie à l’individu la responsabilité d’un changement qu’il est bien incapable ne serait-ce que d’amorcer. Ça n’enlève rien au fait que chacun peut agir selon ses convictions, mais sans coordination, sans mouvement de masse, ces (minuscules) actions n’auront aucun effet global.
L’exemple le plus frappant à mon sens est celui de l’eau : ça n’est pas en prenant des douches courtes que la situation de l’eau va changer, la consommation domestique d’eau ne pesant qu’environ 10 % de la consommation globale d’eau. Je le répète : ça n’empêche pas à chacun de faire ce qu’il pense le mieux, simplement, il faut avoir conscience que ça ne changera rien au sujet de la problématique de l’eau.
NB : le corollaire de ce qui précède est qu’il est très malvenu de critiquer celles et ceux qui ne peuvent pas, bien souvent sous la contrainte de conditions de vie difficiles, se conformer à la fable du colibri, se débattre pour survivre étant déjà compliqué. Sans oublier que bien souvent, cette frange de la population est en réalité malgré elle plutôt bonne élève en matière d’émissions, lesquelles dépendent étroitement du niveau de vie.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Le problème est avant tout de comprendre à quoi sert l'argent. Personne ne veut payer d'impôts, et tout le monde veut du service public.
Après le capitaliste peut être gentil si on lui demande, le poncif « c’est la faute dégens ».
Pas de bol, il y quelques années, plein dégens qui en avait marre d’être exploité par les capitalistes sont sortis dans rue pour exprimer leur ras-le-bol. Pour faire diversion et peaufiner l’image du « bon capitaliste » malgré une répression féroce — il faut cependant remarquer qu'éborgner à coup de fash-ball est encore vu comme une marque d’affection pour certains qui pense que le capitalisme est « juste et bon » —, le grand chef a décidé de lancé une collecte des doléances de « ceux qui ne sont rien ».
Et bien c’est bizarre, mais quand légen s’expriment, et pas quand on leur fait dire ce qu’on pense d’eux au travers de son mépris de classe, et bien JAMAIS ils ne demandent de plus payer d’impôts : ils en demandent une meilleure progressivité.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Il s’agissait juste pour moi de revenir sur l’essence du capitalisme, afin que certains comprennent bien qu’il y a rien à attendre d’autres des capitalistes que la recherche du profit. Ce sont donc bien des profiteurs au sens propre.
Pour ce qui est du fait que ces mêmes capitalistes ne font qu’utiliser les libertés qu’on leur accorde, je n’ai rien à y redire, j’y souscrit même : les libertés qu’on accorde ne s’arrêtent au fait d’aimer ou pas celui qui l’exerce.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
L'idée d'ėtre profiteur ou pas, c'est un faux débat.
Bien au contraire ! Ce fil permet justement de rappeler que le seul et unique objectif d’une entreprise capitaliste est de faire du profit.
Tous les beaux discours sur « l’entreprise responsable » et bla & bla ne sont que du vent, et servent à garder les compétences de personnes naïves qui sans ces « belles valeurs », feraient peut-être d’autres choses. Le fait est qu’il y a encore beaucoup de monde qui croit que la capitalisme est une bonne chose, malgré la démonstration éclatante en France des ravages causés par celui-ci depuis des siècles, et notamment depuis l’après-guerre.
Les capitalistes sont contre les institutions sociales. Ce n’est pas un fantasme, un certain Denis KESSLER, ancien vice président du MEDEF l’a même écrit noir sur blanc en 2007. Il faut bien noter l’usage de l’adverbe « méthodiquement ». Car, s’il est facile de penser que la macronie est un repaire d’incapables, c’est parce qu’encore une fois, beaucoup pense encore que ces gens sont au services du bien commun ou de l’intérêt général. Il suffit de prendre le point de vue des dominants pour comprendre que la macronie est en réalité très compétente :
- elle détruit consciencieusement les services publics et la sécurité sociale en asséchant leurs ressources (le déficit N’EST PAS dû à un surcroit de dépenses, mais bien à un manque de recette),
- et remplace lentement mais gentiment l’état de droit par l’état policier — il faut quand même bien réaliser la gravité de la sortie du nouveau sinistre de l’intérieur.
Bref, bientôt, tout sera en place pour pouvoir faire des affaire sans que quiconque ne puisse avoir à en redire, quelqu’en soit les conséquences sociales (et environnementales).
Alors, les bisounours, il va falloir à un moment ouvrir les yeux et appeler un chat un chat. Oui, trois fois oui, les capitalistes sont des profiteurs !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Sans consommateurs pour demander et acheter des produits dont ils n'ont pas vraiment besoin, la pollution générée par l'industrie serait beaucoup moins importante.
Exemple de la "fast fashion":
Comme souvent, il y a inversion de la responsabilité : les consommateurs ne demandent jamais rien. C’est dans la même veine que « les marchés ont décidés que » : c’est un discours effaçant complètement la responsabilité unique des marchands prêts à tout pour nous fourguer leur camelote.
Il faut arrêter de prendre « légens » pour des cons et commencer à demander des comptes aux capitalistes.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Des voies « réellement » cyclables peuvent accueillir des cycles de toutes sortes : vélos musculaires, VAE, vélos-cargos, tricyles, triporteur, etc.
Cet éventail extraordinairement large couvre largement toutes les situations, de la même manière qu’ils existent des automobiles adaptées couvrant tous les usages.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
J’ai l’impression que vous avez manqué le point essentiel : pourquoi s’évertue-t-on à déployer de coûteux TC quand il serait « si simple » de réaliser un réseau cyclable de bonne qualité ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Cet article est bien évidemment critiquable, mais il a le mérite de questionner le besoin, alors qu’on raisonne sur ce sujet (la mobilité) quasiment toujours en solution (les-TC-cébien).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je suis étonné que les règles énoncées soient considérées comme « nouvelles ». J'avais un collègue qui faisait de la veille cyber-sécurité et qui nous en avait parlé il y a au moins 6 ans, en nous disant que ça faisait des années que les règles sur les mots de passe étaient obsolètes. Il avait d'ailleurs convaincu l'entreprise de s'équiper de Keepass, étant donné qu'il est humainement quasi-impossible de respecter toutes ces règles et de mémoriser les mots de passe obtenus (exception faite de la phrase de passe de Keepass, évidemment).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Aïe, je pense que je me suis mal fait comprendre : quand je parlais du commencement du développement, je parlais des années quand les developpeurs avaient accès aux sources, le temps où RMS pouvait bidouiller le code de son imprimunte sans contrainte.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Ce n'est pas mon point de vue, c'est un fait :
- avant : droit à rien
- après : un peu plus de droits
- après minus avant égal plus de droit (l'inverse de priver donc)
Hum, pas tout-à-fait : dans le logiciel, avant, c'était droit à tout. C'est parce que les détenteurs des codes-sources ont fini par exercer des privations que le libre est né.
On a donc :
- au commencement du développement : droit à tout ;
- petit à petit droit à pas grand-chose, voire à rien ;
- arrivée du libre : possibilité de droit à tout ;
- fair-source : possibilité de faire croire que c'est libre.
Exercice de pensée : quelqu'un qui naitrait en prison et qu'on garderait enfermé n'en serait pas moins privé de sa liberté de mouvement, quand bien même il n'aurait jamais exercée.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Pourquoi ne pas aller lire les définitions ?
- La FSF a définit ce qu'est un logiciel libre et par contradiction ce qu'est un logiciel privateur ;
- L'OSI a défini ce qu'est un logiciel open-source.
Rappel de mon premier cours de philo de terminale : ce qui est est, ce qui n'est pas n'est pas (ça va toujours mieux en le disant).
Donc, si ça ne respecte pas la définition du libre, ça n'est pas du libre. De même pour l'open source. En dernier lieu, le non-libre est privateur.
Donc fair-source est non-libre, non open-source ET privateur.
PS : pour n'embrouiller personne, pourquoi ne pas avoir utilisé fair-code ? C'eut été sans ambigüité. C'est comme si quelqu'un sortait un noyau lynux. Je pense qu'on y verrait tous une tentative d'intox'.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Mais concrêtement, comment tu fais pour rentabiliser des boutiques avec charges, stocks, et employés, dans un monde où la consommation de livres en papier a un avenir incertain?
En tissant des liens avec ses clients et le tissu socio-économique local par exemple.
À La Flèche — où j'habite — une librairie a réouvert 20 ans après la fermeture de la dernière.
La librairie n'est pas qu'un lieu de vente de livres : il s'y passe des lectures organisées en lien avec un troupre de théâtre locale, un prix littéraire en est à sa deuxième édition, la bibliothèque municipale s'y fournit, etc.
Il s'agit bien sûr d'un commerce « à faire tourner », mais son succès ne repose pas simplement sur « fourguer une marchandise » (c'est d'ailleurs le cas pour tous les petits commerces).
Et mon petit doigt me dit que certains libraires commencent à envisager sérieusement à vendre des livres électroniques. Qui sait de quoi demain sera fait ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Il est tout à fait possible d’envisager un monde sans banques centrales ET sans Bitcoin. Même si ça date un peu (2016 — depuis il y a une volonté de voir s’il possible de se passer de monnaie), les travaux de Réseau Salariat sur ce sujet sont plutôt intéressants.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Mais on s'en fiche de mon avis, c'est mieux d'observer l'usage. Si les gens préfèrent dire autre choses, ils finiront par le faire et l'usage se répandra si vraiment ça fait consensus.
Je ne comprends pas comment, si un organisme quelconque ne propose pas quelque chose, ne pas se retrouver avec quasi-systématiquement l’import de la langue dominante actuelle, à savoir l’anglais.
Je ne comprends pas plus comment on pourrait d’ores et déjà se reporter à l’usage pour des choses qui ne sont que très peu utilisées aujourd’hui. L’usage a effectivement toujours « raison », mais pour cela il faut du temps, et dans l’intervalle, il ne me semble pas anormal de pouvoir nommer une chose avec autre vocable qu’un import linguistique.
PS : j’ai vu la vidéo de Linguisticae. Ça ne change rien au fait que dans le cas présent l’usage n’a pas encore fait son travail de « normalisation ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: .
Posté par PhRæD . En réponse au lien Vidéo présentant les lieux du meurtre de Paul Varry, avec voitureS roulant sur la piste cyclable. Évalué à 4.
La vidéo d’Altis est éclairante à plus d’un titre, ne serait-ce que pour le passage à 8 min 25, quand un personne chute en tentant de reprendre l’aménagement cyclable après avoir dû le quitter suite à son encombrement par un camion.
Cette autre vidéo insiste sur la caractère « motonormé » de la plupart des pays occidentaux. Très instructive.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Ne pas passer à côté des deux vraies problématiques
Posté par PhRæD . En réponse au journal Rassemblement pour Paul dans toutes les villes de France. Évalué à 8.
Bien que très concerné pas ce sujet, d’une part en tant que cycliste ayant déjà tapé sur le capot d’une automobile, d’autre en tant qu’adhérent à l’association de promotion des mobilité douce de ma ville, j’avoue ne pas comprendre la focalisation sur la marque pas plus que sur le type d’automobile. Pour rappel, lorsque les Pays-Bas ont commencé a changé leur politique en matière de mobilité, en grande partie en réaction au nombre (trop) élevé de mort d’enfants à vélo, les SUV n’existaient pas.
J’ai bien peur que ces détails ne nous éloignent des deux sujets de fond que soulève ce tragique évènement :
1. L’infusion de la violence dans notre société française (je précise, parce que je vis en France, et le reste du monde ne m’intéresse pas ici) : il ne s’agit pas que de violence routière, ou tout du moins, il est primordial de réfléchir à ce qui conduit à celle-ci. Elle est à envisager dans un contexte global de maltraitance des personnes, que ça soit des travailleurs, des femmes ou des enfants.
2. L’indigence, même si cela progresse ces dernières années des infrastructures cyclables pour un pays tel que le nôtre.
J’espère donc que l’accent sera mis sur le traitement de ces deux points et qu’on se contentera pas de la « chasse au SUV », exutoire facile mais qui nous cantonnerait au sur-place.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 2.
Je ne comprends pas bien ce qu’il faut comprendre de cette histoire de prix, le libre a pourtant permis de clarifier la situation : ce qu’on paye, c’est le travail du développeur, pas l’usage du logiciel.
Ce qui en réalité est vrai pour toute production : l’unique réelle valeur que possède un bien est celle correspondant aux salaires qu’il a fallu dépensé pour payer les travailleurs ayant concouru à sa production, rien d’autre.
Le logiciel libre ne permettant pas de « valoriser » le bien (puisque son coût de reproduction est nul et que libre permet la redistribution gratuite), à de rares exception près, le seul modèle économique viable à long terme du LL est la socialisation de sa production.
Pour le dernier point, je pense avoir répondu avec l’analogie de la voirie.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 3. Dernière modification le 16 octobre 2024 à 20:46.
Pour faire disparaitre « l’imposture », il suffit de considérer que les logiciels libres sont un service public, et y affecter des fonctionnaires garants de leur maintient. Point besoin d’accords internationaux pour ça.
Une analogie valant ce qu’elle vaut peut se faire avec la voirie : chaque pays finance l’entretien de son réseau, qui est financé nationalement, ce qui n’empêche pas un touriste de l’utiliser gratuitement (hors autoroute évidemment).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 0.
C’est tellement pas dur qu’il y a un exemple dans la photo qui illustre l’article dont j’ai donné le lien. La dernière phrase des conditions d’utilisation est : « accès libre et gratuit pour la promotion de l'échange et du partage ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 3.
J’avoue ne pas avoir fait attention à ce paragraphe. Ça n’enlève rien au fait que sur celle de ma ville, il est explicitement écrit dessus qu’il faut rendre le livre ou en ramener un autre (j’ai généralisé à tort, désolé).
D’ailleurs, sur le lien que j’ai donné, il écrit un peu plus bas :
À part pour Zenitram, même quand le retour des livres n’est pas obligatoire, le fait de faire une marchandise n’est pas considéré comme normal.
Je le vois déjà venir sur ses grand chevaux : « oui, mais le logiciel libre n’interdit pas un usage commercial ». Effectivement, ça ne pose pas de problème puisque ça n’empêche pas la redistribution gratuite, ce que ne permet pas le caractère physique d’un livre. Le gratuit et le commercial peuvent coexister pour le même « objet » (en vrai pour une instance de l’objet) dans le monde logiciel, pas dans le monde physique.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 2.
Au passage, un peu de réclame pour OSM DATA, qui permet de (re)trouver facilement les micro-bibliothèques.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 4.
Une « boîte à livre » est une micro-biliothèque.
Généralement, les règles de fonctionnement sont écrites sur la boîte, et précisent donc souvent que :
- soit il faut ramener le livre emprunté au bout d’un certain temps ;
- soit il faut ramener un autre livre.
Rappelons au passage qu’un contrat n’est pas nécessairement écrit (ça vaut même pour un contrat de travail) et donc a fortiori signé (de son sang).
Au final donc, les livres mis à disposition dans une micro-bibliothèque n’ont pas vocation à pour confisqués pour être vendus. Il existe des dispositifs différents pour une récupération sans engagement.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: après le no code, la no stratégie
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 6.
Encore quelqu’un qui ne veut pas comprendre les effets de systèmes !
Ah, les dégâts incommensurables de la fable du colibri !
Avoir à cœur de changer le système ne change pas le système pour autant : il faut vivre avec et suivre ses règles, même à contre-cœur. Comme le dit Friot « je n’ai rien contre l’ouvrier qui défend son emploi de merde puisqu’il en va de sa survie ».
Il faut distinguer ce qui relève de l’individu et du système, en notant que jamais aucun système n’a pu changer par des actions individuelles : c’est par les actions de masse que les choses changent, et cela nécessite la prise de conscience de classe, point de départ nécessaire à l’émergence d’une organisation.
C’est en cela que la fable du colibri est un poison : elle renvoie à l’individu la responsabilité d’un changement qu’il est bien incapable ne serait-ce que d’amorcer. Ça n’enlève rien au fait que chacun peut agir selon ses convictions, mais sans coordination, sans mouvement de masse, ces (minuscules) actions n’auront aucun effet global.
L’exemple le plus frappant à mon sens est celui de l’eau : ça n’est pas en prenant des douches courtes que la situation de l’eau va changer, la consommation domestique d’eau ne pesant qu’environ 10 % de la consommation globale d’eau. Je le répète : ça n’empêche pas à chacun de faire ce qu’il pense le mieux, simplement, il faut avoir conscience que ça ne changera rien au sujet de la problématique de l’eau.
NB : le corollaire de ce qui précède est qu’il est très malvenu de critiquer celles et ceux qui ne peuvent pas, bien souvent sous la contrainte de conditions de vie difficiles, se conformer à la fable du colibri, se débattre pour survivre étant déjà compliqué. Sans oublier que bien souvent, cette frange de la population est en réalité malgré elle plutôt bonne élève en matière d’émissions, lesquelles dépendent étroitement du niveau de vie.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: problème réel mais pas critique
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 4.
Après le capitaliste peut être gentil si on lui demande, le poncif « c’est la faute dégens ».
Pas de bol, il y quelques années, plein dégens qui en avait marre d’être exploité par les capitalistes sont sortis dans rue pour exprimer leur ras-le-bol. Pour faire diversion et peaufiner l’image du « bon capitaliste » malgré une répression féroce — il faut cependant remarquer qu'éborgner à coup de fash-ball est encore vu comme une marque d’affection pour certains qui pense que le capitalisme est « juste et bon » —, le grand chef a décidé de lancé une collecte des doléances de « ceux qui ne sont rien ».
Et bien c’est bizarre, mais quand légen s’expriment, et pas quand on leur fait dire ce qu’on pense d’eux au travers de son mépris de classe, et bien JAMAIS ils ne demandent de plus payer d’impôts : ils en demandent une meilleure progressivité.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 1.
Il s’agissait juste pour moi de revenir sur l’essence du capitalisme, afin que certains comprennent bien qu’il y a rien à attendre d’autres des capitalistes que la recherche du profit. Ce sont donc bien des profiteurs au sens propre.
Pour ce qui est du fait que ces mêmes capitalistes ne font qu’utiliser les libertés qu’on leur accorde, je n’ai rien à y redire, j’y souscrit même : les libertés qu’on accorde ne s’arrêtent au fait d’aimer ou pas celui qui l’exerce.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: profiteurs
Posté par PhRæD . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 10.
Bien au contraire ! Ce fil permet justement de rappeler que le seul et unique objectif d’une entreprise capitaliste est de faire du profit.
Tous les beaux discours sur « l’entreprise responsable » et bla & bla ne sont que du vent, et servent à garder les compétences de personnes naïves qui sans ces « belles valeurs », feraient peut-être d’autres choses. Le fait est qu’il y a encore beaucoup de monde qui croit que la capitalisme est une bonne chose, malgré la démonstration éclatante en France des ravages causés par celui-ci depuis des siècles, et notamment depuis l’après-guerre.
Les capitalistes sont contre les institutions sociales. Ce n’est pas un fantasme, un certain Denis KESSLER, ancien vice président du MEDEF l’a même écrit noir sur blanc en 2007. Il faut bien noter l’usage de l’adverbe « méthodiquement ». Car, s’il est facile de penser que la macronie est un repaire d’incapables, c’est parce qu’encore une fois, beaucoup pense encore que ces gens sont au services du bien commun ou de l’intérêt général. Il suffit de prendre le point de vue des dominants pour comprendre que la macronie est en réalité très compétente :
- elle détruit consciencieusement les services publics et la sécurité sociale en asséchant leurs ressources (le déficit N’EST PAS dû à un surcroit de dépenses, mais bien à un manque de recette),
- et remplace lentement mais gentiment l’état de droit par l’état policier — il faut quand même bien réaliser la gravité de la sortie du nouveau sinistre de l’intérieur.
Bref, bientôt, tout sera en place pour pouvoir faire des affaire sans que quiconque ne puisse avoir à en redire, quelqu’en soit les conséquences sociales (et environnementales).
Alors, les bisounours, il va falloir à un moment ouvrir les yeux et appeler un chat un chat. Oui, trois fois oui, les capitalistes sont des profiteurs !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Une image vaut mille mots
Posté par PhRæD . En réponse au lien discours retardant l'action climatique. Évalué à 6.
Comme souvent, il y a inversion de la responsabilité : les consommateurs ne demandent jamais rien. C’est dans la même veine que « les marchés ont décidés que » : c’est un discours effaçant complètement la responsabilité unique des marchands prêts à tout pour nous fourguer leur camelote.
Il faut arrêter de prendre « légens » pour des cons et commencer à demander des comptes aux capitalistes.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: si j'ai bien compris
Posté par PhRæD . En réponse au lien Ademe : Le gain environnemental du télétravail sera moins important que prévu par le SGPE. Évalué à 1. Dernière modification le 08 octobre 2024 à 16:41.
C’est fait par déduction des chiffres indiqués auparavant, avec effectivement une erreur d’unité.
Un litre d’essence réprésente environ 10 kWh : ça donne bien environ 50 kWh/100 km par personne et non par km.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: si j'ai bien compris
Posté par PhRæD . En réponse au lien Ademe : Le gain environnemental du télétravail sera moins important que prévu par le SGPE. Évalué à 5.
Des voies « réellement » cyclables peuvent accueillir des cycles de toutes sortes : vélos musculaires, VAE, vélos-cargos, tricyles, triporteur, etc.
Cet éventail extraordinairement large couvre largement toutes les situations, de la même manière qu’ils existent des automobiles adaptées couvrant tous les usages.
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[^] # Re: si j'ai bien compris
Posté par PhRæD . En réponse au lien Ademe : Le gain environnemental du télétravail sera moins important que prévu par le SGPE. Évalué à 1.
J’ai l’impression que vous avez manqué le point essentiel : pourquoi s’évertue-t-on à déployer de coûteux TC quand il serait « si simple » de réaliser un réseau cyclable de bonne qualité ?
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[^] # Re: si j'ai bien compris
Posté par PhRæD . En réponse au lien Ademe : Le gain environnemental du télétravail sera moins important que prévu par le SGPE. Évalué à 2.
Pas si sûr que développer les TC soit toujours la bonne réponse à la mobilité urbaine ou périurbaine.
Cet article est bien évidemment critiquable, mais il a le mérite de questionner le besoin, alors qu’on raisonne sur ce sujet (la mobilité) quasiment toujours en solution (les-TC-cébien).
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# Pas si nouveau
Posté par PhRæD . En réponse au lien Le NIST recommande de nouvelles règles pour la sécurité des mots de passe. Évalué à 4.
Je suis étonné que les règles énoncées soient considérées comme « nouvelles ». J'avais un collègue qui faisait de la veille cyber-sécurité et qui nous en avait parlé il y a au moins 6 ans, en nous disant que ça faisait des années que les règles sur les mots de passe étaient obsolètes. Il avait d'ailleurs convaincu l'entreprise de s'équiper de Keepass, étant donné qu'il est humainement quasi-impossible de respecter toutes ces règles et de mémoriser les mots de passe obtenus (exception faite de la phrase de passe de Keepass, évidemment).
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[^] # Re: Ben si
Posté par PhRæD . En réponse au lien Licences « Fair Source » : ni libres, ni open-source, ni privatrices. Évalué à 4.
Si, c'est bien définit sur le site de la FSF.
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[^] # Re: Ben si
Posté par PhRæD . En réponse au lien Licences « Fair Source » : ni libres, ni open-source, ni privatrices. Évalué à 3.
Aïe, je pense que je me suis mal fait comprendre : quand je parlais du commencement du développement, je parlais des années quand les developpeurs avaient accès aux sources, le temps où RMS pouvait bidouiller le code de son imprimunte sans contrainte.
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[^] # Re: Ben si
Posté par PhRæD . En réponse au lien Licences « Fair Source » : ni libres, ni open-source, ni privatrices. Évalué à 2.
Hum, pas tout-à-fait : dans le logiciel, avant, c'était droit à tout. C'est parce que les détenteurs des codes-sources ont fini par exercer des privations que le libre est né.
On a donc :
- au commencement du développement : droit à tout ;
- petit à petit droit à pas grand-chose, voire à rien ;
- arrivée du libre : possibilité de droit à tout ;
- fair-source : possibilité de faire croire que c'est libre.
Exercice de pensée : quelqu'un qui naitrait en prison et qu'on garderait enfermé n'en serait pas moins privé de sa liberté de mouvement, quand bien même il n'aurait jamais exercée.
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[^] # Re: Ben si
Posté par PhRæD . En réponse au lien Licences « Fair Source » : ni libres, ni open-source, ni privatrices. Évalué à 7.
Pourquoi ne pas aller lire les définitions ?
- La FSF a définit ce qu'est un logiciel libre et par contradiction ce qu'est un logiciel privateur ;
- L'OSI a défini ce qu'est un logiciel open-source.
Rappel de mon premier cours de philo de terminale : ce qui est est, ce qui n'est pas n'est pas (ça va toujours mieux en le disant).
Donc, si ça ne respecte pas la définition du libre, ça n'est pas du libre. De même pour l'open source. En dernier lieu, le non-libre est privateur.
Donc fair-source est non-libre, non open-source ET privateur.
PS : pour n'embrouiller personne, pourquoi ne pas avoir utilisé fair-code ? C'eut été sans ambigüité. C'est comme si quelqu'un sortait un noyau lynux. Je pense qu'on y verrait tous une tentative d'intox'.
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[^] # Re: boycott des boites de m.rde?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Amazon impose cinq jours par semaine au bureau à partir de l'année prochaine. Évalué à 6.
En tissant des liens avec ses clients et le tissu socio-économique local par exemple.
À La Flèche — où j'habite — une librairie a réouvert 20 ans après la fermeture de la dernière.
La librairie n'est pas qu'un lieu de vente de livres : il s'y passe des lectures organisées en lien avec un troupre de théâtre locale, un prix littéraire en est à sa deuxième édition, la bibliothèque municipale s'y fournit, etc.
Il s'agit bien sûr d'un commerce « à faire tourner », mais son succès ne repose pas simplement sur « fourguer une marchandise » (c'est d'ailleurs le cas pour tous les petits commerces).
Et mon petit doigt me dit que certains libraires commencent à envisager sérieusement à vendre des livres électroniques. Qui sait de quoi demain sera fait ?
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# Alternative
Posté par PhRæD . En réponse au journal Pourquoi le rêve du bitcoin est fini.. Évalué à 4.
Il est tout à fait possible d’envisager un monde sans banques centrales ET sans Bitcoin. Même si ça date un peu (2016 — depuis il y a une volonté de voir s’il possible de se passer de monnaie), les travaux de Réseau Salariat sur ce sujet sont plutôt intéressants.
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[^] # Re: Bien trouvé mais un peu tard
Posté par PhRæD . En réponse au lien Traductions officielles : ne dites plus prompt, mais instruction générative . Évalué à 2.
Je ne comprends pas comment, si un organisme quelconque ne propose pas quelque chose, ne pas se retrouver avec quasi-systématiquement l’import de la langue dominante actuelle, à savoir l’anglais.
Je ne comprends pas plus comment on pourrait d’ores et déjà se reporter à l’usage pour des choses qui ne sont que très peu utilisées aujourd’hui. L’usage a effectivement toujours « raison », mais pour cela il faut du temps, et dans l’intervalle, il ne me semble pas anormal de pouvoir nommer une chose avec autre vocable qu’un import linguistique.
PS : j’ai vu la vidéo de Linguisticae. Ça ne change rien au fait que dans le cas présent l’usage n’a pas encore fait son travail de « normalisation ».
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