C’est dingue d’omettre la possibilité de la conversion des excédents de production : c’est la base du scénario Négawatt !
Quand il fait très beau et qu’il y a du vent (rappelons-nous de ce bref épisode de coût de l’électricité négatif du à ces circonstances), produire du gaz qu’on brûlera quand il fera gris et pas de vent.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Écrire que la production d’électricité nucléaire est radioactive n’est pas un gros mot : c’est la réalité.
Tout comme vous insistez sur le caractère intermittent de certaines sources renouvelables, il est important de ne las se voiler la face sur cet aspect des choses.
La très grande différence est qu’il des moyens pour pallier l’intermittence des renouvelables (encore une fois, lire Négawatt), autant il n’est pas possible d’échapper à la radioactivité d’une filière nucléaire. Et comme je l’écris toujours, même si je ne souhaite pas la suite du développement de cette filière je suis conscient qu’elle nous impose cette foutue radioactivité en héritage et qu’il faut maintenir la maintenir dans son volet démantèlement des futures centrales arrivées en fin de production et gestion des déchets
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Si nous voulons réduire significativement nos émissions de CO2, il faudra un jour ou l'autre admettre qu'il nous faudra vivre comme avant la Révolution industrielle, c'est-à-dire comme des habitants sous Napoléon Ier : maladies, problèmes de nourriture, eau non potable, pas de chauffage, et de jolis sabots en bois.
C’est évidemment faux : le scénario Négawatt par exemple propose d’atteindre la neutralité carbone en 2050 avec un mix énergétique à 96 % renouvelable sans revenir à l’âge de pierre.
Il existe par ailleurs le courant « low-tech » qui promeut des solutions permettant d’offrir un très bon confort à bas coût environnemental.
Un exemple tout bête : j’ai découvert grâce à un excellent reportage de la chaine youtube Voyage Voyages les couettes en laine de mouton. J’avoue avoir été fort surpris de la (très) faible épaisseur de l’objet quand je l’ai reçu et donc avoir été (très) dubitatif quant à son efficacité. Que nenni ! C’est incroyablement chaud. Quand on pense qu’aujourd’hui la laine de mouton est considéré comme un déchet !
On pourrait arguer que finalement, c’est un retour « à l’âge de pierre ». D’une certaine manière oui : il s’agit de retrouver, de réinvestir des pratiques rendues impopulaires, démodées, désuètes juste pour nous vendre des nouveautés consommables, très souvent moins efficaces, énergivores en environnementalement néfastes.
Dans le même ordre d’idée, je pense qu’on sous-estime grandement de potentiel énergétique hydraulique rural : par chez moi, on ne peut pas faire 10 km sans tomber sur un (ancien) moulin à eau rarement en état de marche. Ce sont de gisement d’électricité bas carbone qui dorment.
Bref, il est tout a fait possible de conjuguer modernité et retour aux sources !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
les virements instantanés doivent coûter le même prix que les virements standards. C’est subtil, mais ça n’est pas tout à fait la même chose…
Il faut se rappeler l’épisode des retraits DAB (Distributeur Automatique de Billets). Ils étaient gratuits en France à l’époque du franc, et payant à l’étranger. Puis (en 2001) l’euro est arrivé.
La même mécanique que celle dont on parle a été décrétée : un retrait DAB fait en euro dans la zone euro ne peut pas être tarifé plus cher qu’un retrait en euro fait en France. Résultat : les retraits DAB n’ont plus jamais été tout à fait gratuits : une ribambelle de règles ont été inventées pour les facturer sous diverses conditions, notamment les retraits DAB déplacés (retraits faits dans un DAB d’une autre banque) mettant pour temps quasiment fin à l’interbancarité — une spécificité de la monétique française.
On peut donc s’attendre à une explosion de règles tarifaires encadrant la gratuité des virements classiques, autrement dit autant de cas de non-gratuité.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Et pourquoi pas une tarification sociale, en s'inspirant de la Sécurité Sociale, comme le fait la Sécurité Sociale Alimentaire ?
Cotiser selon ses moyens, voyager (en train pour commencer) selon ses besoins !
Toutefois, ÇA NE SERA PAS SUFFISANT : il faut également revoir complètement la politique d'offre, en s'inspirant par exemple de notre voisin suisse : pour avoir voyagé là-bas uniquement en train pendant 12 jours (à part un bout en car), le système de cadencement intégral du réseau est juste extraordinaire !
Ça pourrait ensuite intégrer l'avion : ça pourrait permettre un partage plus équitable des possibilités de voyager loin tout en prenant en compte les contraintes environnementales : par exemple n voyages tous les n années.
Ça pourrait ensuite intégrer tous les Transport en Commun avec par exemple un accès national au TC : je ne comprends toujours pas pourquoi un abonnement de TC dans la ville A ne permet pas de voyager dans les TC de la ville B (enfin si parce que chaque ville gère en propre son réseau, mais les autoroutes sont également dans ce cas, pourtant il existe un système d’abonnement national - donc non je ne comprends pas en fait…).
Bref, il n'y a pas de limite à l'imagination, s'agissant juste qu'au final, le plus possible de personnes puissent utiliser le train.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je plussoie ! Cette différence entre tram + bus et métro =
+ bus est incompréhensible et indéfendable.
Pour l’anecdote, je travaille en présentiel à Charenton-le-Pont, près du centre commercial Bercy 2, et je viens en train par la gare Montparnasse. L’accès en TC n’est possible qu’en bus (24 ou 109) à partir de Cour saint-Émilion, sur la ligne 14, ce qui oblige à subir cette tarification scandaleuse, en plus de subir quasiment chaque matin (sens Paris - Bercy 2) un bouchon faute d’une infrastructure toute pourrie sur 100 m : les PL doivent utiliser obligatoirement la voie de droite (la voie de gauche est impraticable pour cause d’arche de pont trop basse), mais des petits malin en VL bloquent quasiment en permanence ladite voie pour « aller plus vite » se rabattre sur la sortie à gauche qui mène au périph’… Il faudrait juste déportée la voie cyclable sur 100 m au-dessus de la Seine, comme ça été fait là lors des travaux du pont pour le passage du tram (la voie cyclable est en suspension « à côté du pont »).
Moralité, je vais plus vite en prenant un Vélib soit directement à Montparnasse, soit à Quai de la gare (quand il n’y a pas de vélib disponible à la gare).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
donner comme premier choix de mobilité les transports collectifs et les modes de déplacement doux.
Je pense qu’il est temps — pour ne pas avoir de regret dans 30 ans — d’inverser la proposition : d’abord les modes de déplacements doux : marche, vélo sous toutes ses formes.
Le coût de mise en place des TC intra-urbain (avant de réagir, notez bien ce point) n’est pas à négliger, tant en terme d’infrastructure que de maintient du service, alors que la distance est souvent inférieure à 5 km, ce qui se fait aisément à vélo. Sans oublier les bienfaits pour la santé.
Et avant de lire l’inverse dans un commentaire assassin, il existe des cycles adaptés à toutes les situations : jeunesse, vieillesse, déménagement, mobilité réduite, etc. Et les cycles sont utilisables en toutes saisons avec les infrastructures adaptées : il suffit de regarder la part modale du vélo au Pays-Bas (on peut rouler sous la pluie) ou en Finlande (oui, on peut aussi rouler sur la neige, enfants ET personnes âgées.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
… qu’on nous promet des économies, il faut se méfier !
Pour rappel, les économies voulues ou promises dans l'hôpital, l’école, le rail, la production électrique, (liste non exhaustive) n’ont jamais jamais eu d’autres effets que soit chercher à détruire le système concerné ou (et) finalement nous coûter plus cher.
Tout ça sans oublier qu’en ce qui concerne l’IA, il est désormais établi qu’au moins pour les LLM, il n’est pas possible d’échapper aux bogues pardon, hallucinations, comme bien expliqué dans cet article.
À ce titre ton exemple est parfaitement choisi puisque l'on peut facilement en inverser le bilan. L'utilisation d'un smartphone / GPS / Application de localisation et de cartographie a un bilan environnemental catastrophique par rapport à une carte papier. Ces outils tombent en panne et nécessitent une batterie suffisamment chargée et ne sont pas exemptes d'erreurs, loin de là. La plupart ce ces applications pistent leurs utilisateurs. En prenant l'habitude de les utiliser tu as perdu ta capacité à te repérer et t'orienter avec un carte papier et peut-être aussi la capacité à avoir des interaction sociales pour demander ton chemin.
Le bilan environnemental catastrophique des ordiphones est dû principalement à leur renouvellement frénétique. De son côté, l’industrie papetière n’est pas exempte d’impacts écologiques délétères.
comme les cartes papiers, les cartes numériques peuvent comporter des erreurs qui peuvent dans ce dernier cas être facilement corrigées si l’on opte pour une cartographie libre.
ça n’est pas parce que certaines applications sont intrusives qu’il faudrait rejeter celles qui ne le sont pas.
on peut très bien utiliser des cartes numériques ET savoir se repérer ; c’est même indispensable pour pouvoir contribuer à l’enrichissement des cartes libres.
la communication sociale autour de cartes numériques se fait aussi bien qu’avec une carte papier et ne se trouve pas limité par la nature de la carte. J’ai même des interactions sur le forum des contributeurs d’OSM.
Pour finir, nous ne sommes pas « toujours plus » dépendant à certaines techniques, nous sommes dépendants tout court, hier à la fabrique et à la diffusion des cartes papiers, aujourd’hui à l’écosystème ordiphone et OSM. Il se trouve que dans le second cas, je peux participer à l’élaboration de la carte, ce qui était réservé à tout petit cercle auparavant.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C'est entièrement faux, ne serait-ce que parce que la technologie induit de nouveaux usages et modifie profondément ceux existants.
Où ai-je écrit le contraire ? Ce que je questionne, c’est que ce changement soit nécessairement mauvais (à rebours de l’optimisme béat).
Il est évident que nous avons aujourd’hui très peu de prise sur quels usages et comment une nouveauté changera nos habitudes : en bref, nous n’avons pas les moyens de décider si nous souhaitons ou pas faire nôtre les dits changements.
Reprenons l’exemple de l’ordiphone. Dernièrement sur un blog consacré au vélo, j’ai reçu une volée de bois vert (qui n’apparait pas sur le site) consécutivement à mon commentaire sur un article vantant la sortie d’une nouvelle carte papier Michelin des voies vertes( https://www.isabelleetlevelo.fr/2024/08/24/michelin-publie-une-carte-des-veloroutes-et-voies-vertes-de-france/) où j’écrivais ne pas comprendre l’intérêt d'une carte nécessairement datée, quand n’importe quel ordiphone donne accès à des ressources libres de qualité.
Personnellement, ayant longtemps usé de carte papier, je pense que pouvoir se balader en ayant la possibilité de savoir où l’on est plutôt un « progrès », parce qu’une carte papier sans point d’origine n’a pas grand intérêt, et j’ai fait souvent des détours à l’insu de mon plein gré avant de réussir à me resituer.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Un point aveugle de cet article est l’absence de recul sur ce qu’est le progrès surtout sur QUI le définit.
Sans ces éléments essentiels, il est très difficile d’avoir une discussion dont on peut tirer quelque chose.
L’exemple frappant est celui de l’ordiphone : cet outil offre des potentialités d’émancipation gigantesques, mais tout autant des risques de surveillance intrusive.
Le problème n’est donc pas l’outil, mais ce qu’on en fait, et plus encore, comment se décide ce qu’on en fait.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Ça ressemble à une réponse de quelqu’un qui n’a pas pris le temps de prendre connaissance du sujet…
Dans le système imaginée par réseau-salariat, tout le monde est qualifié d’office à l’échelon le plus bas et la grille des salaires, si tant est que ça soit souhaitable est (très) réduite.
Donc pas de « course » à la qualification !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C'est ce que l'on pourrait se dire naïvement au premier abord.
Ces stages sont faits, entre autres, pour permettre aux élèves de découvrir le monde du travail et de l'entreprise, ou des services publics. Le CV et la lettre de motivation font partie des codes incontournables de ce monde. Cela me paraît donc parfaitement logique de leur demander.
Il s’agit plutôt à apprendre dès l’école à se soumettre au marché du travail : quoi que puisse bien demander les dominants, surtout ne pas les contrarier et les contenter.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
J’ai hésité avant finalement de plussé ce lien :
- il mérite d’être lu parce qu’il expose froidement des mécanismes économiques qui restent peu connus ;
- mais il élude un point essentiel : l’écosystème informationnel dans lequel nous sommes forcés de vivre, lequel met en avant de manière massive lesdits mensonges. Il ne suffit pas de montrer les mensonges que j'appellerai « primaires » (ceux dénoncés dans l’article). Il faut se rendre compte de la quantité phénoménale de reprises de ces mensonges par le système médiatique qui nous enferme dans le mensonge permanent.
Nous avons effectivement passé un cap avec l’épisode de « LFI repaire d’antisémites » et « RN dans l’arc républicain » : je pense que quelque chose s’est cassé à ce moment là, et qu’il faut bien se rendre compte que l’on vit vraiment dans l’ère de la post-vérité. Mais de là à dire que c’est ce que veulent profondément « légens », il y a un (très) grand pas.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je plussoie : à Nantes, j’ai remarqué (en y vivant de 2014 à 2021) une particularité culturelle qui fait que la plupart des piétons traversent aux passages protégés sans regarder si un véhicule arrive. Je n’ai jamais entendu qu’il avait plus d’accident avec les piétons à Nantes, mais en tous cas, les automobilistes ont appris à gérer : ils ralentissent dès qu’un piéton approche d’un passage protégé.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Si il y a 30 ans, le niveau informatique était (vraiment) meilleur, on en a pas fait grand-chose…
Je pense qu’on fait partie de la même génération, pourtant autour de moi, quasiment personne ne connait ou n’utilise Linux (ou à l’insu de son plein gré).
De manière générale, la culture numérique générale est proche du néant. Et personnellement, même si je baigne dans l’informatique (sans me vanter, je pense être un expert DFSORT, mais à qui ça parle ici), je suis tombé dans le libre avec Wikipédia et Ubuntu Festy Fawn, mais des pans entiers du domaine m’échappe, notamment le fédiverse.
Donc, finalement, rien de bien choquant dans tout ça.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Autre regard
Posté par PhRæD . En réponse au lien Électricité : le solaire supplante enfin le charbon dans l'UE. Évalué à 2.
C’est dingue d’omettre la possibilité de la conversion des excédents de production : c’est la base du scénario Négawatt !
Quand il fait très beau et qu’il y a du vent (rappelons-nous de ce bref épisode de coût de l’électricité négatif du à ces circonstances), produire du gaz qu’on brûlera quand il fera gris et pas de vent.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Autre regard
Posté par PhRæD . En réponse au lien Électricité : le solaire supplante enfin le charbon dans l'UE. Évalué à 2.
Écrire que la production d’électricité nucléaire est radioactive n’est pas un gros mot : c’est la réalité.
Tout comme vous insistez sur le caractère intermittent de certaines sources renouvelables, il est important de ne las se voiler la face sur cet aspect des choses.
La très grande différence est qu’il des moyens pour pallier l’intermittence des renouvelables (encore une fois, lire Négawatt), autant il n’est pas possible d’échapper à la radioactivité d’une filière nucléaire. Et comme je l’écris toujours, même si je ne souhaite pas la suite du développement de cette filière je suis conscient qu’elle nous impose cette foutue radioactivité en héritage et qu’il faut maintenir la maintenir dans son volet démantèlement des futures centrales arrivées en fin de production et gestion des déchets
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: La source
Posté par PhRæD . En réponse au lien Électricité : le solaire supplante enfin le charbon dans l'UE. Évalué à 4.
C’est évidemment faux : le scénario Négawatt par exemple propose d’atteindre la neutralité carbone en 2050 avec un mix énergétique à 96 % renouvelable sans revenir à l’âge de pierre.
Il existe par ailleurs le courant « low-tech » qui promeut des solutions permettant d’offrir un très bon confort à bas coût environnemental.
Un exemple tout bête : j’ai découvert grâce à un excellent reportage de la chaine youtube Voyage Voyages les couettes en laine de mouton. J’avoue avoir été fort surpris de la (très) faible épaisseur de l’objet quand je l’ai reçu et donc avoir été (très) dubitatif quant à son efficacité. Que nenni ! C’est incroyablement chaud. Quand on pense qu’aujourd’hui la laine de mouton est considéré comme un déchet !
On pourrait arguer que finalement, c’est un retour « à l’âge de pierre ». D’une certaine manière oui : il s’agit de retrouver, de réinvestir des pratiques rendues impopulaires, démodées, désuètes juste pour nous vendre des nouveautés consommables, très souvent moins efficaces, énergivores en environnementalement néfastes.
Dans le même ordre d’idée, je pense qu’on sous-estime grandement de potentiel énergétique hydraulique rural : par chez moi, on ne peut pas faire 10 km sans tomber sur un (ancien) moulin à eau rarement en état de marche. Ce sont de gisement d’électricité bas carbone qui dorment.
Bref, il est tout a fait possible de conjuguer modernité et retour aux sources !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Autre regard
Posté par PhRæD . En réponse au lien Électricité : le solaire supplante enfin le charbon dans l'UE. Évalué à 1.
Mouais : à mots couverts, c’est un plaidoyer pour le radioactif.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# En réalité,
Posté par PhRæD . En réponse au lien Les virements instantanés désormais gratuits. Évalué à 4. Dernière modification le 12 janvier 2025 à 08:43.
les virements instantanés doivent coûter le même prix que les virements standards. C’est subtil, mais ça n’est pas tout à fait la même chose…
Il faut se rappeler l’épisode des retraits DAB (Distributeur Automatique de Billets). Ils étaient gratuits en France à l’époque du franc, et payant à l’étranger. Puis (en 2001) l’euro est arrivé.
La même mécanique que celle dont on parle a été décrétée : un retrait DAB fait en euro dans la zone euro ne peut pas être tarifé plus cher qu’un retrait en euro fait en France. Résultat : les retraits DAB n’ont plus jamais été tout à fait gratuits : une ribambelle de règles ont été inventées pour les facturer sous diverses conditions, notamment les retraits DAB déplacés (retraits faits dans un DAB d’une autre banque) mettant pour temps quasiment fin à l’interbancarité — une spécificité de la monétique française.
On peut donc s’attendre à une explosion de règles tarifaires encadrant la gratuité des virements classiques, autrement dit autant de cas de non-gratuité.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Obliger les clients à préférer la bagnole par contre…
Posté par PhRæD . En réponse au lien SNCF: obliger les clients à choisir entre "Monsieur" ou "Madame" lors de l'achat d'un billet n'est p. Évalué à 1.
Et pourquoi pas une tarification sociale, en s'inspirant de la Sécurité Sociale, comme le fait la Sécurité Sociale Alimentaire ?
Cotiser selon ses moyens, voyager (en train pour commencer) selon ses besoins !
Toutefois, ÇA NE SERA PAS SUFFISANT : il faut également revoir complètement la politique d'offre, en s'inspirant par exemple de notre voisin suisse : pour avoir voyagé là-bas uniquement en train pendant 12 jours (à part un bout en car), le système de cadencement intégral du réseau est juste extraordinaire !
Ça pourrait ensuite intégrer l'avion : ça pourrait permettre un partage plus équitable des possibilités de voyager loin tout en prenant en compte les contraintes environnementales : par exemple n voyages tous les n années.
Ça pourrait ensuite intégrer tous les Transport en Commun avec par exemple un accès national au TC : je ne comprends toujours pas pourquoi un abonnement de TC dans la ville A ne permet pas de voyager dans les TC de la ville B (enfin si parce que chaque ville gère en propre son réseau, mais les autoroutes sont également dans ce cas, pourtant il existe un système d’abonnement national - donc non je ne comprends pas en fait…).
Bref, il n'y a pas de limite à l'imagination, s'agissant juste qu'au final, le plus possible de personnes puissent utiliser le train.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pas les véhicules polluants
Posté par PhRæD . En réponse au journal ZFE, merdouilles ,et firefox. Évalué à 4.
Je plussoie ! Cette différence entre tram + bus et métro =
+ bus est incompréhensible et indéfendable.
Pour l’anecdote, je travaille en présentiel à Charenton-le-Pont, près du centre commercial Bercy 2, et je viens en train par la gare Montparnasse. L’accès en TC n’est possible qu’en bus (24 ou 109) à partir de Cour saint-Émilion, sur la ligne 14, ce qui oblige à subir cette tarification scandaleuse, en plus de subir quasiment chaque matin (sens Paris - Bercy 2) un bouchon faute d’une infrastructure toute pourrie sur 100 m : les PL doivent utiliser obligatoirement la voie de droite (la voie de gauche est impraticable pour cause d’arche de pont trop basse), mais des petits malin en VL bloquent quasiment en permanence ladite voie pour « aller plus vite » se rabattre sur la sortie à gauche qui mène au périph’… Il faudrait juste déportée la voie cyclable sur 100 m au-dessus de la Seine, comme ça été fait là lors des travaux du pont pour le passage du tram (la voie cyclable est en suspension « à côté du pont »).
Moralité, je vais plus vite en prenant un Vélib soit directement à Montparnasse, soit à Quai de la gare (quand il n’y a pas de vélib disponible à la gare).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pas les véhicules polluants
Posté par PhRæD . En réponse au journal ZFE, merdouilles ,et firefox. Évalué à 6.
Je pense qu’il est temps — pour ne pas avoir de regret dans 30 ans — d’inverser la proposition : d’abord les modes de déplacements doux : marche, vélo sous toutes ses formes.
Le coût de mise en place des TC intra-urbain (avant de réagir, notez bien ce point) n’est pas à négliger, tant en terme d’infrastructure que de maintient du service, alors que la distance est souvent inférieure à 5 km, ce qui se fait aisément à vélo. Sans oublier les bienfaits pour la santé.
Et avant de lire l’inverse dans un commentaire assassin, il existe des cycles adaptés à toutes les situations : jeunesse, vieillesse, déménagement, mobilité réduite, etc. Et les cycles sont utilisables en toutes saisons avec les infrastructures adaptées : il suffit de regarder la part modale du vélo au Pays-Bas (on peut rouler sous la pluie) ou en Finlande (oui, on peut aussi rouler sur la neige, enfants ET personnes âgées.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Moi pas comprendre…
Posté par PhRæD . En réponse au journal ZFE, merdouilles ,et firefox. Évalué à 2.
Il est dommage de ne pas l’avoir précisé plutôt, s’agissant quasiment du seul modèle du marché ayant cette limitation.
Par contre, pour ce qui est du chargement, cette vidéo montre que ça n’a que peut d’incidence sur l’autonomie.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Comme à chaque fois…
Posté par PhRæD . En réponse au lien L’IA pour réduire les coûts de la justice, bonne ou mauvaise idée ?. Évalué à 4.
Mouais, que peut-on conclure d’une étude sur 6 cas ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Moi pas comprendre…
Posté par PhRæD . En réponse au journal ZFE, merdouilles ,et firefox. Évalué à 4.
J’avoue ne pas comprendre ce qu’il n'est possible de faire en VE. Est-il possible de développer ce point ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Comme à chaque fois…
Posté par PhRæD . En réponse au lien L’IA pour réduire les coûts de la justice, bonne ou mauvaise idée ?. Évalué à 5.
… qu’on nous promet des économies, il faut se méfier !
Pour rappel, les économies voulues ou promises dans l'hôpital, l’école, le rail, la production électrique, (liste non exhaustive) n’ont jamais jamais eu d’autres effets que soit chercher à détruire le système concerné ou (et) finalement nous coûter plus cher.
Tout ça sans oublier qu’en ce qui concerne l’IA, il est désormais établi qu’au moins pour les LLM, il n’est pas possible d’échapper aux
boguespardon, hallucinations, comme bien expliqué dans cet article.Ces défauts ont déjà amené de mauvais diagnostics en médecine et des traductions hasardeuses, pourquoi risquer un fiasco de plus ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: De quoi parle-t-on ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Contre les GAFAM, redécouvrir Jacques Ellul. Évalué à 5.
Pour finir, nous ne sommes pas « toujours plus » dépendant à certaines techniques, nous sommes dépendants tout court, hier à la fabrique et à la diffusion des cartes papiers, aujourd’hui à l’écosystème ordiphone et OSM. Il se trouve que dans le second cas, je peux participer à l’élaboration de la carte, ce qui était réservé à tout petit cercle auparavant.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: De quoi parle-t-on ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Contre les GAFAM, redécouvrir Jacques Ellul. Évalué à 1.
Où ai-je écrit le contraire ? Ce que je questionne, c’est que ce changement soit nécessairement mauvais (à rebours de l’optimisme béat).
Il est évident que nous avons aujourd’hui très peu de prise sur quels usages et comment une nouveauté changera nos habitudes : en bref, nous n’avons pas les moyens de décider si nous souhaitons ou pas faire nôtre les dits changements.
Reprenons l’exemple de l’ordiphone. Dernièrement sur un blog consacré au vélo, j’ai reçu une volée de bois vert (qui n’apparait pas sur le site) consécutivement à mon commentaire sur un article vantant la sortie d’une nouvelle carte papier Michelin des voies vertes( https://www.isabelleetlevelo.fr/2024/08/24/michelin-publie-une-carte-des-veloroutes-et-voies-vertes-de-france/) où j’écrivais ne pas comprendre l’intérêt d'une carte nécessairement datée, quand n’importe quel ordiphone donne accès à des ressources libres de qualité.
Personnellement, ayant longtemps usé de carte papier, je pense que pouvoir se balader en ayant la possibilité de savoir où l’on est plutôt un « progrès », parce qu’une carte papier sans point d’origine n’a pas grand intérêt, et j’ai fait souvent des détours à l’insu de mon plein gré avant de réussir à me resituer.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# De quoi parle-t-on ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Contre les GAFAM, redécouvrir Jacques Ellul. Évalué à 1.
Un point aveugle de cet article est l’absence de recul sur ce qu’est le progrès surtout sur QUI le définit.
Sans ces éléments essentiels, il est très difficile d’avoir une discussion dont on peut tirer quelque chose.
L’exemple frappant est celui de l’ordiphone : cet outil offre des potentialités d’émancipation gigantesques, mais tout autant des risques de surveillance intrusive.
Le problème n’est donc pas l’outil, mais ce qu’on en fait, et plus encore, comment se décide ce qu’on en fait.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Corrélation travail/revenu
Posté par PhRæD . En réponse au journal Travail bénévole dans le monde du logiciel libre. Évalué à 0.
Ça ressemble à une réponse de quelqu’un qui n’a pas pris le temps de prendre connaissance du sujet…
Dans le système imaginée par réseau-salariat, tout le monde est qualifié d’office à l’échelon le plus bas et la grille des salaires, si tant est que ça soit souhaitable est (très) réduite.
Donc pas de « course » à la qualification !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Corrélation travail/revenu
Posté par PhRæD . En réponse au journal Travail bénévole dans le monde du logiciel libre. Évalué à 4.
Bernard FRIOT a beaucoup travaillé sur le sujet du salaire à vie. Le site de Réseau-Salariat dispose de tout un tas d’autres ressources.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Et en France ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien États-Unis : une influenceuse porte plainte pour appropriation illicite de son style de vie. Évalué à 1.
Oui, il est paradoxal de reprocher à quelqu’un de faire ce pourquoi on produit du contenu…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Je pense que tu prends le problème à l'envers ...
Posté par PhRæD . En réponse au journal On n’a pas de CV quand on a 14 ans. Évalué à 8.
Il s’agit plutôt à apprendre dès l’école à se soumettre au marché du travail : quoi que puisse bien demander les dominants, surtout ne pas les contrarier et les contenter.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: À savoir
Posté par PhRæD . En réponse au lien 70 ans du Monde Diplomatique -> accès libre pour 70h ce WE. Évalué à 7.
J’imagine que s’ajoutera bientôt l’accusation d’antisémitisme, vu leur non-soutien au gouvernement de Netanyahou…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Pas si simple…
Posté par PhRæD . En réponse au lien Ils nous mentent. Évalué à 10.
J’ai hésité avant finalement de plussé ce lien :
- il mérite d’être lu parce qu’il expose froidement des mécanismes économiques qui restent peu connus ;
- mais il élude un point essentiel : l’écosystème informationnel dans lequel nous sommes forcés de vivre, lequel met en avant de manière massive lesdits mensonges. Il ne suffit pas de montrer les mensonges que j'appellerai « primaires » (ceux dénoncés dans l’article). Il faut se rendre compte de la quantité phénoménale de reprises de ces mensonges par le système médiatique qui nous enferme dans le mensonge permanent.
Nous avons effectivement passé un cap avec l’épisode de « LFI repaire d’antisémites » et « RN dans l’arc républicain » : je pense que quelque chose s’est cassé à ce moment là, et qu’il faut bien se rendre compte que l’on vit vraiment dans l’ère de la post-vérité. Mais de là à dire que c’est ce que veulent profondément « légens », il y a un (très) grand pas.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pourquoi Mercedes ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal Rassemblement pour Paul dans toutes les villes de France. Évalué à 2.
Je ne m’étais jamais posé la question, mais en fait moi ce qui me guide, ce sont les triangles de danger. Et là, pas d’erreur possible.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Heu, pourquoi on est pas tous sous Linux alors ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal L’informatique, ce truc de jeune (!?). Évalué à 3.
C'était inclus dans le « à l’insu de son plein gré ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: aggressivité
Posté par PhRæD . En réponse au journal Rassemblement pour Paul dans toutes les villes de France. Évalué à 3.
Je plussoie : à Nantes, j’ai remarqué (en y vivant de 2014 à 2021) une particularité culturelle qui fait que la plupart des piétons traversent aux passages protégés sans regarder si un véhicule arrive. Je n’ai jamais entendu qu’il avait plus d’accident avec les piétons à Nantes, mais en tous cas, les automobilistes ont appris à gérer : ils ralentissent dès qu’un piéton approche d’un passage protégé.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Heu, pourquoi on est pas tous sous Linux alors ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal L’informatique, ce truc de jeune (!?). Évalué à 5.
Si il y a 30 ans, le niveau informatique était (vraiment) meilleur, on en a pas fait grand-chose…
Je pense qu’on fait partie de la même génération, pourtant autour de moi, quasiment personne ne connait ou n’utilise Linux (ou à l’insu de son plein gré).
De manière générale, la culture numérique générale est proche du néant. Et personnellement, même si je baigne dans l’informatique (sans me vanter, je pense être un expert DFSORT, mais à qui ça parle ici), je suis tombé dans le libre avec Wikipédia et Ubuntu Festy Fawn, mais des pans entiers du domaine m’échappe, notamment le fédiverse.
Donc, finalement, rien de bien choquant dans tout ça.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »