PhRæD a écrit 560 commentaires

  • [^] # Re: profiteurs

    Posté par  . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 2.

    Au passage, un peu de réclame pour OSM DATA, qui permet de (re)trouver facilement les micro-bibliothèques.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: profiteurs

    Posté par  . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 4.

    Une « boîte à livre » est une micro-biliothèque.

    Généralement, les règles de fonctionnement sont écrites sur la boîte, et précisent donc souvent que :
    - soit il faut ramener le livre emprunté au bout d’un certain temps ;
    - soit il faut ramener un autre livre.

    Rappelons au passage qu’un contrat n’est pas nécessairement écrit (ça vaut même pour un contrat de travail) et donc a fortiori signé (de son sang).

    Au final donc, les livres mis à disposition dans une micro-bibliothèque n’ont pas vocation à pour confisqués pour être vendus. Il existe des dispositifs différents pour une récupération sans engagement.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: après le no code, la no stratégie

    Posté par  . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 6.

    Simplement parce que ces personnes sont fausses, elles ont un verni mais il y a largement plus important (une grande maison à pas cher est plus important pour la personne que de se loger dans suffisamment grand pour soit à côté d'un métro/TER/alimentation, par exemple, elle choisit d'avoir "besoin" d'une voiture pour se déplacer et prendre une voiture électrique ne fera qu'un verni de plus car le fond ne change pas : l'écologie n'est pas prioritaire en vrai, il y a plus important et non négociable).

    Encore quelqu’un qui ne veut pas comprendre les effets de systèmes !

    Ah, les dégâts incommensurables de la fable du colibri !

    Avoir à cœur de changer le système ne change pas le système pour autant : il faut vivre avec et suivre ses règles, même à contre-cœur. Comme le dit Friot « je n’ai rien contre l’ouvrier qui défend son emploi de merde puisqu’il en va de sa survie ».

    Il faut distinguer ce qui relève de l’individu et du système, en notant que jamais aucun système n’a pu changer par des actions individuelles : c’est par les actions de masse que les choses changent, et cela nécessite la prise de conscience de classe, point de départ nécessaire à l’émergence d’une organisation.

    C’est en cela que la fable du colibri est un poison : elle renvoie à l’individu la responsabilité d’un changement qu’il est bien incapable ne serait-ce que d’amorcer. Ça n’enlève rien au fait que chacun peut agir selon ses convictions, mais sans coordination, sans mouvement de masse, ces (minuscules) actions n’auront aucun effet global.

    L’exemple le plus frappant à mon sens est celui de l’eau : ça n’est pas en prenant des douches courtes que la situation de l’eau va changer, la consommation domestique d’eau ne pesant qu’environ 10 % de la consommation globale d’eau. Je le répète : ça n’empêche pas à chacun de faire ce qu’il pense le mieux, simplement, il faut avoir conscience que ça ne changera rien au sujet de la problématique de l’eau.

    NB : le corollaire de ce qui précède est qu’il est très malvenu de critiquer celles et ceux qui ne peuvent pas, bien souvent sous la contrainte de conditions de vie difficiles, se conformer à la fable du colibri, se débattre pour survivre étant déjà compliqué. Sans oublier que bien souvent, cette frange de la population est en réalité malgré elle plutôt bonne élève en matière d’émissions, lesquelles dépendent étroitement du niveau de vie.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: problème réel mais pas critique

    Posté par  . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 4.

    Le problème est avant tout de comprendre à quoi sert l'argent. Personne ne veut payer d'impôts, et tout le monde veut du service public.

    Après le capitaliste peut être gentil si on lui demande, le poncif « c’est la faute dégens ».

    Pas de bol, il y quelques années, plein dégens qui en avait marre d’être exploité par les capitalistes sont sortis dans rue pour exprimer leur ras-le-bol. Pour faire diversion et peaufiner l’image du « bon capitaliste » malgré une répression féroce — il faut cependant remarquer qu'éborgner à coup de fash-ball est encore vu comme une marque d’affection pour certains qui pense que le capitalisme est « juste et bon » —, le grand chef a décidé de lancé une collecte des doléances de « ceux qui ne sont rien ».

    Et bien c’est bizarre, mais quand légen s’expriment, et pas quand on leur fait dire ce qu’on pense d’eux au travers de son mépris de classe, et bien JAMAIS ils ne demandent de plus payer d’impôts : ils en demandent une meilleure progressivité.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: profiteurs

    Posté par  . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 1.

    Il s’agissait juste pour moi de revenir sur l’essence du capitalisme, afin que certains comprennent bien qu’il y a rien à attendre d’autres des capitalistes que la recherche du profit. Ce sont donc bien des profiteurs au sens propre.

    Pour ce qui est du fait que ces mêmes capitalistes ne font qu’utiliser les libertés qu’on leur accorde, je n’ai rien à y redire, j’y souscrit même : les libertés qu’on accorde ne s’arrêtent au fait d’aimer ou pas celui qui l’exerce.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: profiteurs

    Posté par  . En réponse au journal Les pique-assiettes de l'open source. Évalué à 10.

    L'idée d'ėtre profiteur ou pas, c'est un faux débat.

    Bien au contraire ! Ce fil permet justement de rappeler que le seul et unique objectif d’une entreprise capitaliste est de faire du profit.

    Tous les beaux discours sur « l’entreprise responsable » et bla & bla ne sont que du vent, et servent à garder les compétences de personnes naïves qui sans ces « belles valeurs », feraient peut-être d’autres choses. Le fait est qu’il y a encore beaucoup de monde qui croit que la capitalisme est une bonne chose, malgré la démonstration éclatante en France des ravages causés par celui-ci depuis des siècles, et notamment depuis l’après-guerre.

    Les capitalistes sont contre les institutions sociales. Ce n’est pas un fantasme, un certain Denis KESSLER, ancien vice président du MEDEF l’a même écrit noir sur blanc en 2007. Il faut bien noter l’usage de l’adverbe « méthodiquement ». Car, s’il est facile de penser que la macronie est un repaire d’incapables, c’est parce qu’encore une fois, beaucoup pense encore que ces gens sont au services du bien commun ou de l’intérêt général. Il suffit de prendre le point de vue des dominants pour comprendre que la macronie est en réalité très compétente :
    - elle détruit consciencieusement les services publics et la sécurité sociale en asséchant leurs ressources (le déficit N’EST PAS dû à un surcroit de dépenses, mais bien à un manque de recette),
    - et remplace lentement mais gentiment l’état de droit par l’état policier — il faut quand même bien réaliser la gravité de la sortie du nouveau sinistre de l’intérieur.

    Bref, bientôt, tout sera en place pour pouvoir faire des affaire sans que quiconque ne puisse avoir à en redire, quelqu’en soit les conséquences sociales (et environnementales).

    Alors, les bisounours, il va falloir à un moment ouvrir les yeux et appeler un chat un chat. Oui, trois fois oui, les capitalistes sont des profiteurs !

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Une image vaut mille mots

    Posté par  . En réponse au lien discours retardant l'action climatique. Évalué à 6.

    Sans consommateurs pour demander et acheter des produits dont ils n'ont pas vraiment besoin, la pollution générée par l'industrie serait beaucoup moins importante.
    Exemple de la "fast fashion":

    Comme souvent, il y a inversion de la responsabilité : les consommateurs ne demandent jamais rien. C’est dans la même veine que « les marchés ont décidés que » : c’est un discours effaçant complètement la responsabilité unique des marchands prêts à tout pour nous fourguer leur camelote.

    Il faut arrêter de prendre « légens » pour des cons et commencer à demander des comptes aux capitalistes.

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  • [^] # Re: si j'ai bien compris

    Posté par  . En réponse au lien Ademe : Le gain environnemental du télétravail sera moins important que prévu par le SGPE. Évalué à 1. Dernière modification le 08 octobre 2024 à 16:41.

    C’est fait par déduction des chiffres indiqués auparavant, avec effectivement une erreur d’unité.

    Consommation moyenne par siège et par personne transportée en bus :
    4,8 litres aux 100 kilomètres

    Un litre d’essence réprésente environ 10 kWh : ça donne bien environ 50 kWh/100 km par personne et non par km.

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  • [^] # Re: si j'ai bien compris

    Posté par  . En réponse au lien Ademe : Le gain environnemental du télétravail sera moins important que prévu par le SGPE. Évalué à 5.

    Des voies « réellement » cyclables peuvent accueillir des cycles de toutes sortes : vélos musculaires, VAE, vélos-cargos, tricyles, triporteur, etc.

    Cet éventail extraordinairement large couvre largement toutes les situations, de la même manière qu’ils existent des automobiles adaptées couvrant tous les usages.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: si j'ai bien compris

    Posté par  . En réponse au lien Ademe : Le gain environnemental du télétravail sera moins important que prévu par le SGPE. Évalué à 1.

    J’ai l’impression que vous avez manqué le point essentiel : pourquoi s’évertue-t-on à déployer de coûteux TC quand il serait « si simple » de réaliser un réseau cyclable de bonne qualité ?

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  • [^] # Re: si j'ai bien compris

    Posté par  . En réponse au lien Ademe : Le gain environnemental du télétravail sera moins important que prévu par le SGPE. Évalué à 2.

    Moi j'aurai conclus à la nécessité du développement des transports en commun

    Pas si sûr que développer les TC soit toujours la bonne réponse à la mobilité urbaine ou périurbaine.

    Cet article est bien évidemment critiquable, mais il a le mérite de questionner le besoin, alors qu’on raisonne sur ce sujet (la mobilité) quasiment toujours en solution (les-TC-cébien).

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  • # Pas si nouveau

    Posté par  . En réponse au lien Le NIST recommande de nouvelles règles pour la sécurité des mots de passe. Évalué à 4.

    Je suis étonné que les règles énoncées soient considérées comme « nouvelles ». J'avais un collègue qui faisait de la veille cyber-sécurité et qui nous en avait parlé il y a au moins 6 ans, en nous disant que ça faisait des années que les règles sur les mots de passe étaient obsolètes. Il avait d'ailleurs convaincu l'entreprise de s'équiper de Keepass, étant donné qu'il est humainement quasi-impossible de respecter toutes ces règles et de mémoriser les mots de passe obtenus (exception faite de la phrase de passe de Keepass, évidemment).

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  • [^] # Re: Ben si

    Posté par  . En réponse au lien Licences « Fair Source » : ni libres, ni open-source, ni privatrices. Évalué à 4.

    Si, c'est bien définit sur le site de la FSF.

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  • [^] # Re: Ben si

    Posté par  . En réponse au lien Licences « Fair Source » : ni libres, ni open-source, ni privatrices. Évalué à 3.

    Aïe, je pense que je me suis mal fait comprendre : quand je parlais du commencement du développement, je parlais des années quand les developpeurs avaient accès aux sources, le temps où RMS pouvait bidouiller le code de son imprimunte sans contrainte.

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  • [^] # Re: Ben si

    Posté par  . En réponse au lien Licences « Fair Source » : ni libres, ni open-source, ni privatrices. Évalué à 2.

    Ce n'est pas mon point de vue, c'est un fait :
    - avant : droit à rien
    - après : un peu plus de droits
    - après minus avant égal plus de droit (l'inverse de priver donc)

    Hum, pas tout-à-fait : dans le logiciel, avant, c'était droit à tout. C'est parce que les détenteurs des codes-sources ont fini par exercer des privations que le libre est né.

    On a donc :
    - au commencement du développement : droit à tout ;
    - petit à petit droit à pas grand-chose, voire à rien ;
    - arrivée du libre : possibilité de droit à tout ;
    - fair-source : possibilité de faire croire que c'est libre.

    Exercice de pensée : quelqu'un qui naitrait en prison et qu'on garderait enfermé n'en serait pas moins privé de sa liberté de mouvement, quand bien même il n'aurait jamais exercée.

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  • [^] # Re: Ben si

    Posté par  . En réponse au lien Licences « Fair Source » : ni libres, ni open-source, ni privatrices. Évalué à 7.

    Pourquoi ne pas aller lire les définitions ?
    - La FSF a définit ce qu'est un logiciel libre et par contradiction ce qu'est un logiciel privateur ;
    - L'OSI a défini ce qu'est un logiciel open-source.

    Rappel de mon premier cours de philo de terminale : ce qui est est, ce qui n'est pas n'est pas (ça va toujours mieux en le disant).

    Donc, si ça ne respecte pas la définition du libre, ça n'est pas du libre. De même pour l'open source. En dernier lieu, le non-libre est privateur.

    Donc fair-source est non-libre, non open-source ET privateur.

    PS : pour n'embrouiller personne, pourquoi ne pas avoir utilisé fair-code ? C'eut été sans ambigüité. C'est comme si quelqu'un sortait un noyau lynux. Je pense qu'on y verrait tous une tentative d'intox'.

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  • [^] # Re: boycott des boites de m.rde?

    Posté par  . En réponse au lien Amazon impose cinq jours par semaine au bureau à partir de l'année prochaine. Évalué à 6.

    Mais concrêtement, comment tu fais pour rentabiliser des boutiques avec charges, stocks, et employés, dans un monde où la consommation de livres en papier a un avenir incertain?

    En tissant des liens avec ses clients et le tissu socio-économique local par exemple.

    À La Flèche — où j'habite — une librairie a réouvert 20 ans après la fermeture de la dernière.

    La librairie n'est pas qu'un lieu de vente de livres : il s'y passe des lectures organisées en lien avec un troupre de théâtre locale, un prix littéraire en est à sa deuxième édition, la bibliothèque municipale s'y fournit, etc.

    Il s'agit bien sûr d'un commerce « à faire tourner », mais son succès ne repose pas simplement sur « fourguer une marchandise » (c'est d'ailleurs le cas pour tous les petits commerces).

    Et mon petit doigt me dit que certains libraires commencent à envisager sérieusement à vendre des livres électroniques. Qui sait de quoi demain sera fait ?

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  • # Alternative

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi le rêve du bitcoin est fini.. Évalué à 4.

    Il est tout à fait possible d’envisager un monde sans banques centrales ET sans Bitcoin. Même si ça date un peu (2016 — depuis il y a une volonté de voir s’il possible de se passer de monnaie), les travaux de Réseau Salariat sur ce sujet sont plutôt intéressants.

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  • [^] # Re: Bien trouvé mais un peu tard

    Posté par  . En réponse au lien Traductions officielles : ne dites plus prompt, mais instruction générative . Évalué à 2.

    Mais on s'en fiche de mon avis, c'est mieux d'observer l'usage. Si les gens préfèrent dire autre choses, ils finiront par le faire et l'usage se répandra si vraiment ça fait consensus.

    Je ne comprends pas comment, si un organisme quelconque ne propose pas quelque chose, ne pas se retrouver avec quasi-systématiquement l’import de la langue dominante actuelle, à savoir l’anglais.

    Je ne comprends pas plus comment on pourrait d’ores et déjà se reporter à l’usage pour des choses qui ne sont que très peu utilisées aujourd’hui. L’usage a effectivement toujours « raison », mais pour cela il faut du temps, et dans l’intervalle, il ne me semble pas anormal de pouvoir nommer une chose avec autre vocable qu’un import linguistique.

    PS : j’ai vu la vidéo de Linguisticae. Ça ne change rien au fait que dans le cas présent l’usage n’a pas encore fait son travail de « normalisation ».

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  • [^] # Re: Oui, droit à l'oubli, droit à changer d'avis : démocrate et lté d'exp.

    Posté par  . En réponse au journal Droit à l'oubli ?. Évalué à 10.

    Ça n’est pas la longueur d’un commentaire qui assure sa justesse.

    En l’occurence, les nuances politiques politiques ont un sens et il s’avère que le sujet soit assez sensible pour que le Conseil d’État trouve à y revoir régulièrement dernièrement, le ministère de l’intérieur ayant la fâcheuse tendance à vouloir user de ces nuances comme « brouilleur » de vote.

    Contrairement à ce que vous avez écrit, les nuances politiques permettent clarifier l’appartenance idéologique des candidats, même s’ils s’en défendent (comme au hasard le RN qui ne serait plus d’extrême-droite). Libre à ces candidats de changer d’étiquette, leur nuance ne variera pas, et ça me semble une bonne chose de savori de quoi l’on parle, en ces temps où d’aucuns qualifient LFI de nid d’antisémite quand ils incluent dans le même temps le RN dans l’« arc républicain ».

    Quand au caractère dépassé selon vous dérisoire de la lutte des classes, dans un pays où la pauvreté s’étend quand le nombre et la fortune des milliardaires croit, c’est au minimum de l'aveuglement sinon de la mauvaise foi manifeste.

    Il arrive régulièrement dans les forums que se pose la question « mais qu’avez-vous contre les « riches » ? ». Il se trouve que la qualité en elle-même de richesse m’importerait peu si ceux qui la portaient ne cherchaient systématiquement et parfois violemment à imposer des politiques de régressions sociales sous couverts de mesures économiques « de bon sens » qui depuis des décennies d’applications quelque soit le pays où elles ont été appliquées n’ont jamais atteint le but qu’elles s’étaient fixées.

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  • [^] # Re: Bien trouvé mais un peu tard

    Posté par  . En réponse au lien Traductions officielles : ne dites plus prompt, mais instruction générative . Évalué à 5.

    Je ne vois pas où est le problème : il n’y a aucune obligation à suivre ces revommandations.

    Je trouve pour ma part intéressant que des gens trouvent des dénominations qui puissent être parlante quasiment directement pour des francophones. Je trouve par exemple le couple courriel / pourriel bien plus « significatif » que le même couple en anglais.

    De même que je trouve brillante la trouvaille « texto » (mais qui était un nom commercial je crois) qui a su s’intégrer à la langue.

    Il s’agit pour moi ni plus ni moins que de proposer simplement un peu de sens.

    PS : sauf erreur, vous devez souvent utilisez des logiciels sur un ordinateur, dont le navigateur internet. Autant de mots qui se sont ajoutés à ceux existant en anglais et dont personne ne nierait aujourd’hui l'importance d’usage.

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  • [^] # Re: Le jeu recréé?

    Posté par  . En réponse au lien Le jeu Doom recréé par une IA après qu'elle y a joué plusieurs milliers de parties. Évalué à 1.

    Ici, l'IA a créé un modèle dont on ne sait pas trop comment il fonctionne, et qui se comporte vaguement comme le système original, mais seulement en apparence. Et il est peut-être plus compliqué à étudier que le système original. Du coup, ça nous avance à quoi?

    Je me trompe ou cette reflexion peut s’appliquer à tout algorithme issu d’un apprentissage profond ?

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  • [^] # Re: I passionately hate hype, especially the AI hype

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle est une bulle : il y a un décalage entre les coûts, très importants, et . Évalué à 5.

    Ben en fait la hype, c’est la base du capitalisme : chercher à vendre des trucs au plus grand nombre, sachant que ce plus grand nombre n’en a pas forcément besoin.

    Quand le capitalisme ne passe pas par la hype, utilisée pour les iphones, l’IA, les SUV, et consorts, il passe par la force (parfois brutale), généralement pour les « grands travaux inutiles » : A69, traversée Lyon-Turin, etc.

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  • # bis repetita ?

    Posté par  . En réponse au lien Regagner l’attention des élèves par un usage raisonné du numérique. Évalué à 3.

    Il y a déjà eu une (très) longue et intéressante discussion sur le sujet.

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  • [^] # Re: techno ou service en ligne?

    Posté par  . En réponse au lien en route vers la technophobie. Évalué à 1.

    Mais ça n'est pas le la technophobie, juste un détachement de la geekmania du consumérisme.

    Il y a même tout un mouvement qui explore ce que la technologie peut apporter dans un monde pacifié, débarrassé de son mercantilisme effréné. Ça s'appelle le Low-tech et c'est très (très) intéressant.

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