C'est bien, tu fais la réponse classique : «Il y a pire ailleurs, regardez Chrome». Et donc, comme il y a pire, ça autorise Firefox à le faire ? Je veux dire, à un moment, il faut aussi assumer que Firefox se chromise. Il faut arrêter de raconter des histoires, combien de changement qui ont rapprochés Firefox de Chrome par ses plus mauvais côtés ? Combien dans le sens inverse ?
Peut-être qu'il y a des gens qui choisissent Firefox pour avoir une alternative à Google. Si Firefox, à force d'intégrer les services de Google, ressemble de plus à plus à Chrome, quel est l'intérêt de Firefox ? Ce n'est pas un raisonnement si compliqué à comprendre me semble-t-il. Mais à chaque fois que quelqu'un le fait, tout le monde lui tombe dessus parce que dire du mal de Firefox, c'est malinutile.
Quelque part, cette tendance à tout racialiser, tout sexualiser, tout genrer, et ce jusque dans le logiciel libre où un véritable lobbying opère (depuis l'évincement de Brendan Eich de Mozilla, à la réponse fort judicieuse de Linus Torvalds) pour coller à un agenda, me gonfle. On a vraiment l'impression qu'il y a des gens qui ne pensent que par leur couleur de peau, leur sexe ou leurs pratiques sexuelles, et qui voudraient tout faire rentrer dans leur prisme intellectuel, et c'est vraiment triste de réduire l'humain à ça.
À mon avis, c'est la combinaison de deux facteurs liés. Premièrement, l'utopie d'égalité (politique et sociale) est en train de s'effondrer petit à petit, donc plutôt que de lutter pour l'égalité, chacun se tourne vers son «groupe» (qu'il soit sexuel, couleur de peau, religieux, linguistique, etc) et revendique des droits pour son groupe uniquement. Et malheureusement, ça marche. Deuxièmement, pour un marketteux, c'est plus facile d'avoir des gens qui sont dans des cases pour cibler certains marchés. Quand les gens se sentent appartenir à ses cases, ils seront plus facilement touchés par toute la pub à leur destination. Et tout est fait pour mettre l'accent sur ces cases. Il suffit de se souvenir par exemple, à l'époque des attentats de Charlie, comment chaque personne intervenant dans un JT était définie par sa religion, quand bien même son discours était universaliste et qu'il ne se revendiquait pas de sa religion. Il faut voir aussi comment certains poussent à la signature de la Charte des langues régionales, qui octroient des droits particuliers à des locuteurs de certaines langues (ce qui va contre le principe constitutionnel d'égalité en France, raison pour laquelle elle n'est pas ratifiée).
la création continue de réseaux informels et de profits qui peuvent en être tirés, en s'appuyant sur des investissements essentiellement immatériels (temps, capital social, capital humain personnel).
Ça selon moi c’est le capitalisme qui fait face à des changements économique profonds qui le dépasse. Dès lors que le savoir et le savoir faire deviennent plus important que le capital matériel dans la production économique, alors le capitalisme a un problème. Un gros problème. Il tente tant bien que mal de retarder l’inéluctable : sa disparition de par son inutilité socio-économique. À l’heure actuelle c’est une analyse personnelle que je n’ai vu nulle part ailleurs, pourtant je sais qu’elle se tient et qu’il y aurait des éléments solides pour tenir cette position. Le truc avec le capital humain personnel, c’est que personne ne peut décemment réclamer la propriété dessus… sauf… sauf si précisément la servitude pour dette est rétablie.
Sur ce point, je ne suis pas d'accord avec toi, je crois au contraire que le capitalisme est en train de s'adapter aux changements en cours. Je vais essayer de résumer mon raisonnement.
Le capitalisme moderne s'appuie beaucoup sur la révolution numérique (entendue comme le passage du traitement électronique d'un signal analogique à un traitement informatique d'un signal numérique) non seulement pour augmenter la productivité, mais également pour dématérialiser tout un tas de choses. Petit à petit, tout a été dématérialisé. Et ce qui ne peut pas l'être a été externalisé. Qu'est-ce qui le permet ? La propriété intellectuelle, notamment les marques et les brevets. Comment ? Facile. On recentre l'entreprise sur le cœur de métier, souvent la production intellectuelle et on externalise la production matérielle. Exemple typique, Nike. Nike conçoit ses chaussures et les fait fabriquer par des usines qui ont reçu le droit de les fabriquer (mais pas de les vendre, faut pas pousser). C'est un modèle économique qui est déjà présent dans pas mal de secteur (on peut penser aux fondeurs fabless) qui est en train de s'étendre à toute l'industrie. Bientôt, je pense qu'on verra Peugeot ou Renault devenir des concepteurs de voiture qui n'auront plus d'usines mais qui feront fabriquer leurs voitures par des usines qui auront reçu le droit de les fabriquer. On peut aussi voir Monsanto qui vend des licences d'utilisation plutôt que des graines. Et je ne parle même pas de l'informatique ou du divertissement dans lequel le mécanisme est hautement avancé. Bref, la bataille menée sur les droits d'auteur ou les brevets prépare cette évolution du capitalisme qui aura séparé production intellectuelle et production industrielle, le premier asservissant le second.
Donc quand tu dis «Le truc avec le capital humain personnel, c’est que personne ne peut décemment réclamer la propriété dessus…», ce n'est pas le bon angle. Le capital humain ne sert qu'à produire de la propriété intellectuelle. Ça ne change pas avec la situation actuelle. Et je dirais même qu'avec les clauses de non-concurrence présente dans tout bon contrat de travail cadre, une fois viré, il ne lui reste rien au salarié puisque c'est l'entreprise qui détient les droits de son travail. Et même encore plus, avec la mode du contrat sur projet que le MEDEF voudrait généraliser, tu as un levier supplémentaire pour asservir les producteurs de propriété intellectuelle. Bref, moi je trouve qu'il sait s'adapter le capitalisme, et il n'y va pas avec le dos de la cuillère.
C’est bien ce que je reprocherai à Rewind, de trop donner de crédit à ce discours pseudo-scientifique, qui ne sert qu’à donner un peu de contenance à ce qui se révèle être des choix, c’est-à-dire de la politique (sans le peuple évidemment), tellement violents qu’ils en seraient injustifiables, s’il n’y avait pas toute cette bouillie qui entoure systématiquement toute description du néolibéralisme.
Je te rassure, je ne donne aucun crédit à tout ça. Pour moi, tout est politique, et l'économie (qui est une science sociale) ne devrait pas venir se substituer à la décision politique comme elle le fait de plus en plus. Moi, j'irais beaucoup loin que toi dans le caractère artificiel de l'ordolibéralisme, on le présente presque comme une loi de la nature, un truc contre lequel on ne peut rien, limite une injonction divine (vu le comportement de certains de ses dévôts…). De coup, il est difficile de parler ou d'argumenter vu qu'il y a dans l'ordolibéralisme des dogmes qu'on ne peut pas remettre en cause.
C'est restructuration et réformes, mais comme ça bloque d'un côté, ben ça bloque de l'autre.
Ça fait 5 ans que la Grèce «réforme» (je mets entre guillemets parce que quand on voit le résultat, c'est plutôt de l'ordre de la régression) sous les ordres de la Troïka. On leur a même promis une restructuration si jamais ils avaient un excédent primaire. Maintenant ils ont un excédent primaire et on leur dit «pas de restructuration mais on continue les réformes». Tu trouves pas qu'on se fout un peu de leur gueule là ? Moi je trouve que ce n'est pas la Grèce qui bloque, c'est bien l'Allemagne et Merkel qui est incapable de tenir les promesses contradictoires qu'elle a faite à ses électeurs et à la Grèce.
La Grèce a connu la dictature des colonels et n'a aucune envie de retourner vers un gouvernement d'extrême-droite. Aube Dorée est très minoritaire (6,28% aux dernières élections, en recul par rapport au précédentes), il n'y a bien que des médias français fascinés par le FN pour en faire un sujet quelconque.
Ici la dette n’est qu’un prétexte, un outil politique
Ce n'est pas qu'un prétexte, c'est aussi la doctrine politique allemande (l'ordolibéralisme), qui prône la non-intervention du politique sur l'économie (d'où l'indépendance de la BCE), le politique ne faisant que suivre des règles de bonne gestion genre la règle d'or.
Déjà la démission du ministre des finances me paraît fortement suspecte, ce d’autant que je n’ai pas encore entendu d’explications satisfaisantes.
La meilleure que j'ai entendue est la suivante : Varoufakis était sur une ligne dure sur la forme mais douce sur le fond. Il ne fait pas partie de SYRIZA, c'est un kénésien modéré. Il cherchait donc un compromis sans renier les fondamentaux du programme de SYRIZA. Mais sa stratégie a échoué. Le non au référendum permet maintenant à un autre ministre, doux sur la forme mais dur sur le fond, de prendre la relève, un marxiste issu de SYRIZA.
Ce n'est pas dans les exigences des créanciers… C'est à peu près du même niveau que le plombier polonais pour exciter le chaland européens contre les grecs.
Sérieusement, si tu trouves normal que la BCE coupe les liquidités de la Grèce pour faire pression sur le vote, si tu trouves normal qu'un prêteur s'immisce dans le fonctionnement économique d'un pays, si tu trouves normal que l'Europe ne trouve rien de mieux à faire que de mettre en balance la zone euro entière pour un pays qui représente 2% du PIB… Oui, je crois que nous sommes en désaccord. Et sur le programme, va le lire et tu seras surpris. Tsipras a été élu parce qu'il a les mains propres, il ne fait pas partie des dynasties qui règnent dans les autres partis et les gens lui font confiance pour justement changer les choses réellement. Les autres n'ont jamais essayé, donc dire que c'est infaisable, c'est juste de la propagande.
Rappel : l'Euro, ce n'est pas que l'Allemagne, et l'Allemagne seule ne peut RIEN bloquer.
L'euro a été forgé sur le modèle du mark, avec une banque centrale "indépendante". J'ai mis des guillemets parce qu'on a bien vu ces dernières semaines que la BCE prend des décisions politiques qui correspondent, ô hasard, à la position allemande.
Ca c'est le cote dette par contre j'aimerai que les defenseurs des grecs justifient le refus total du gouvernement grecs d'augmenter l'age des retraites? Qui est aujourd'hui en grece en moyenne a 54 ans. Je ne sais pas dans quel pays vous etes mais il me semble bien que en France l'age de la retraite est aujourd'hui a 67 ans.
Ils voulaient taxer plus les entreprises à 29% mais la troika ne voulait que 28%, ils voulaient taxer les hauts revenus, notamment ceux dépassant 500k€ par an, la troika a refusé tout net. Moi je veux bien qu'on m'explique pourquoi il n'y aurait qu'un seul choix dans les recettes et les dépenses que peut faire un pays dans cet UE soit disant démocratique, c'est-à-dire faire payer plus aux pauvres (comme augmenter la TVA), et faire payer moins les riches. Ce qui gêne la troika, c'est que ce gouvernement est banalement de gauche et qu'il ne fait pas les mêmes choix économiques que les autres et que c'est bien son droit surtout qu'il a été élu sur ce programme !
Bref, toujours le classique : ceux qui n'ont pas de fric demandent à ceux ayant du fric de payer, et s'étonnent que c'est refusé. vive la démocratie, enfin… Quand on appelle la démocratie "que les autres payent".
C'est juste le principe de l'impôt ce que tu décris et ça permet une certaine forme de solidarité entre gens qui se sentent appartenir à un même ensemble (que ce soit un pays ou un continent).
Je ne suis pas d'accord avec tes définitions de concurrence et parallélisme.
La concurrence est d'abord le fait de partager un bout de la mémoire avec plusieurs processus (ou fils d'exécutions).
Le parallélisme consiste en l'exécution de plusieurs processus en même temps, sur des données disjointes.
Pour moi, la concurrence, c'est la description de tâches et de leurs dépendances éventuelles. Le parallélisme, c'est une exécution de tâches concurrentes par un ensemble de threads. Voir aussi Concurrency is not Parallelism, une présentation de Rob Pike (un des inventeurs du langage Go) qui dit sensiblement la même chose.
Tes définitions me semblent fausses. Typiquement, quand j'exécute une commande avec un pipe, j'ai deux processus concurrents qui ne partagent pas de mémoire (ils partagent des données via un mécanisme de synchronisation, le pipe). Et inversement, quand je fais du parallélisme avec des threads, je peux avoir des données partagées (c'est bien à ça que servent les mécanismes types mutex, à protéger les données partagées).
Auparavant, la distinction entre concurrence et parallélisme n'était pas aussi évidente parce que les deux étaient mélangés. Dans OpenMP ou MPI, on décrit la concurrence entre les tâches mais on a aussi la manière dont l'exécution va se passer. Avec les threads, c'est pareil, les deux sont intimement liés. Ces dernières années, on s'est aperçu que décrire la concurrence entre les tâches sans s'occuper de savoir comment elles vont être exécutées étaient une meilleure stratégie parce qu'alors, on peut utiliser des modèles de parallélisme adaptés à chaque situation. Par exemple, dans Go, on décrit la concurrence avec des goroutines et des channels mais derrière, ça ne dit rien sur la manière dont l'ensemble sera exécuté (et on peut l'exécuter sur un seul thread si on veut).
À mon avis, cette manière de faire a de l'avenir, parce qu'on peut alors séparer le travail en deux : trouver les bons modèles de concurrence, c'est-à-dire les bonnes abstractions qui permettent de raisonner facilement sur le programme (les goroutines/channels sont un exemple mais il y en a beaucoup d'autres); trouver les bons modèles de parallélisme, même si, à mon avis, le travail est déjà plus avancé de ce côté.
Je ne comprends pas, ils ont bien le droit de le demander, le mainteneur a bien le droit de les envoyer balader (ce qu'il a fait). Il n'y a pas eu mort d'hommes, chacun a pu s'exprimer, ça n'a fait évoluer personne et tout le monde repartira chez lui avec ses convictions. Il est où le problème ? En quoi demander à ce qu'un mainteneur soit exclus est-il plus ou moins dérangeant que de dire qu'un homosexuel n'accepte pas la réalité ? Chacun a dit ce qu'il a voulu, là où il l'a voulu. Et c'est bien le sens de mon propos : il n'y a aucune remise en question de la liberté d'expression, juste des gens qui s'expriment et qui ont des avis divergents. On peut être d'accord et prendre parti pour l'un ou l'autre (ou aucun des deux), mais crier au scandale qu'il y aurait une limitation de la liberté d'expression, non, c'est tout simplement faux.
En fait le phénomène nouveau est l'intolèrance de la pensée. Depuis quelques années, tu ne peux plus avoir de pensées tendancieuses ou perturbantes sur aucun sujet sans risquer de faire publiquement lyncher. Il y a des personnes qui pensent que leur pensée est la pensée juste et vraie et qui se battent contre ceux qui ont une pensée différente. Les pensées sont faites pour être partagées, discutées et confrontées, pas pour classer les gens en « bon » ou « mauvais ».
Ha non mais tu te méprends complètement, il ne s'agit pas de savoir qui a raison, c'est simplement une confrontation d'idées, tu te retrouves face à des gens qui ne sont pas d'accord avec toi et qui peuvent le dire et qui ne se gênent pas pour le faire, parfois de manière très peu courtoise. C'est aussi ce que tu fais et ce que tout le monde fait ici, chacun a son opinion, chacun la donne. Ce n'est pas de cette manière qu'on saura qui a raison et qui a tort, qui sont les gentils et qui sont les méchants, mais c'est un autre débat.
L'un s'autorise à dire ce qu'il pense sur Twitter, les autres s'autorisent à dire ce qu'ils pensent sur github. Elle est où la différence ? Elles sont où les règles qui disent ce qu'on a le droit de dire où ?
Mais il y a eu un phénomène nouveau. Avant, tu disais ce que tu voulais, ceux qui entendaient étaient dans les 10m autour de toi et avaient probablement les mêmes opinions que toi, ou alors il y en avait un qui gueulait et puis hop, fini. Maintenant, quand tu parles sur Internet, il y a des milliers de paires d'yeux. Tu as le droit de dire ce que tu veux, mais il faut aussi admettre que quelqu'un d'autre vienne pour te dire que tu es un gros con, c'est la règle du jeu.
En l'occurrence, les gens qui se plaignent n'ont pas cherché à bosser avec le gars : ils ne sont pas contributeurs. Et ils se plaignent de son fil Twitter personnel, c'est-à-dire un espace d'expression qui, a priori, n'a rien à voir avec le projet LL en question.
Justement, c'est bien là tout le problème dans cette affaire, c'est que sur son compte twitter, il se présente comme étant un développeur principal du dit logiciel. Donc, il associe l'image du logiciel à la sienne.
la seule manière d'avoir un tableur réellement intuitif serait d'abandonner nombre de fonctionnalités - ce qui n'a pas forcément d'intérêt. Il faut juste attendre qu'au fur & à mesure de plus en plus d'outils spécialisés dépouillent les tableurs de leur intérêt. Ce n'est pas demain la veille.
On devrait demander à la fondation GNOME de prendre ce projet en main ;)
Les exceptions que tu cites pour le sexe concerne quelle proportion ? Quelques pourcents tout au plus. Et au nom de ça, il faudrait foutre en l'air la parité sur les listes électorales ?
Il y a à peu près 40% d'athées, 40% de chrétiens, 7% de musulmans et le reste plutôt partagé en France
Tu n'en sais rien. Il n'y a aucune statistique sur les religions en France. Au mieux des sondages, et souvent on pose la question de la culture religieuse, pas de la religion. La France est une république laïc donc la religion n'a rien à faire dans la sphère publique, elle reste dans la sphère privée, c'est l'affaire de chacun.
Le soucis que je vois avec cette histoire est que : être un homme ou une femme est considérée ici comme un facteur important alors qu'en réalité on s'en fout. On vote pour une personnalité à qui on accorde une confiance et un programme, le sexe du politique est totalement secondaire et ridicule dans ce but.
En voulant assurer le 50/50, cela signifie par derrière que le sexe du politicien a une importance capitale au point où on doit avoir une représentation fidèle suivant ce critère et non sur ce que voulait la population à l'origine.
C'est une vue de l'esprit. Ta description fait comme si tout le monde avait les mêmes chances d'être présenté à une élection, ce qui n'est clairement pas le cas. Et je n'ai pas dit que le sexe du politique avait de l'importance, au contraire il ne devrait pas en avoir, mais le fait est qu'il en a puisque si on laisse faire, ce sont des hommes qui se présentent ou qui sont présentés le plus souvent.
D'autant plus qu'en mettant en avant l'égalité homme/femme dans le processus, tu mets en branles toutes les autres inégalités sociales de la population qui n'auront pas des quotas de représentation en politique.
On commence par le plus facile, mais même ça, tu admettras qu'il y a quand même pas mal de gens pour qui ce n'est pas très naturel, n'est-ce pas ? Mais dès qu'on aura réussi ça, je pense que le reste suivra beaucoup plus facilement, et pas en mettant des quotas, parce que les mentalités auront suffisamment évoluées.
Quelle règle ? La règle d'alternance homme/femme, elle est bien écrite dans le code électoral.
On pourrait l'étendre à la religion ou à la couleur de peau, et vouloir une représentation nationale imposant une proportion de juifs, de chrétiens, de musulmans, de noirs, de blancs et de jaunes identique à celle de la société.
Tout le monde n'a pas une religion. Après, à partir de quel moment on appartient à une religion ? Parce que les parents ont choisi à ta place quand tu avais un an ? Parce qu'on va au lieu de culte toutes les semaines ? Et du coup, on ne peut plus en changer après ? Et si on change en cours de route pendant qu'on est élu ? Bref, pas vraiment objectif comme critère. Sans compter qu'on est une république laïc où le religieux n'a pas sa place dans les délibérations publiques.
Et la couleur de peau, tu la juges comment ? Un méditerranéen qui a le teint mat, il est classé dans les blancs ou dans les noirs ? Un asiatique qui a le teint blanc, il sera quand même dans les jaunes ? Et si un blanc bronze à force d'UV, il change ? Là encore, pas très objectif comme critère. Ça s'appelle de la discrimination raciale et là encore c'est interdit dans notre république.
Donc effectivement, en politique on n'applique pas de discrimination, on impose simplement aux partis et aux listes des contraintes qui impliquent qu'ils appliquent une discrimination. C'est subtil !
Non, rien de subtil. Ton raisonnement est tordu. Il y a autant d'hommes citoyens que de femmes citoyennes, donc on met autant d'hommes que de femmes sur la liste. Et pour éviter que de bons gros machos mettent toutes les femmes en fin de listes, on alterne. Remarque que ça n'empêche pas que très souvent, c'est un homme qui va se retrouver tête de liste, et qu'une fois élus, c'est un homme qui va diriger l'assemblée élue. Donc, il reste du boulot. Et même chose que pour les experts invités : vu le petit nombre de femmes sur les listes par rapport aux nombres de femmes totales, il ne faut pas me faire croire qu'elles seraient moins capables que les hommes sur cette même liste, ou plutôt qu'on ne saurait pas en choisir des aussi capables que les hommes.
[^] # Re: maintenant activée par défaut.
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Firefox 39 . Évalué à 1.
C'est bien, tu fais la réponse classique : «Il y a pire ailleurs, regardez Chrome». Et donc, comme il y a pire, ça autorise Firefox à le faire ? Je veux dire, à un moment, il faut aussi assumer que Firefox se chromise. Il faut arrêter de raconter des histoires, combien de changement qui ont rapprochés Firefox de Chrome par ses plus mauvais côtés ? Combien dans le sens inverse ?
[^] # Re: maintenant activée par défaut.
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Firefox 39 . Évalué à 7.
Peut-être qu'il y a des gens qui choisissent Firefox pour avoir une alternative à Google. Si Firefox, à force d'intégrer les services de Google, ressemble de plus à plus à Chrome, quel est l'intérêt de Firefox ? Ce n'est pas un raisonnement si compliqué à comprendre me semble-t-il. Mais à chaque fois que quelqu'un le fait, tout le monde lui tombe dessus parce que dire du mal de Firefox, c'est
malinutile.[^] # Re: Racisme
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Firefox 39 . Évalué à 9.
À mon avis, c'est la combinaison de deux facteurs liés. Premièrement, l'utopie d'égalité (politique et sociale) est en train de s'effondrer petit à petit, donc plutôt que de lutter pour l'égalité, chacun se tourne vers son «groupe» (qu'il soit sexuel, couleur de peau, religieux, linguistique, etc) et revendique des droits pour son groupe uniquement. Et malheureusement, ça marche. Deuxièmement, pour un marketteux, c'est plus facile d'avoir des gens qui sont dans des cases pour cibler certains marchés. Quand les gens se sentent appartenir à ses cases, ils seront plus facilement touchés par toute la pub à leur destination. Et tout est fait pour mettre l'accent sur ces cases. Il suffit de se souvenir par exemple, à l'époque des attentats de Charlie, comment chaque personne intervenant dans un JT était définie par sa religion, quand bien même son discours était universaliste et qu'il ne se revendiquait pas de sa religion. Il faut voir aussi comment certains poussent à la signature de la Charte des langues régionales, qui octroient des droits particuliers à des locuteurs de certaines langues (ce qui va contre le principe constitutionnel d'égalité en France, raison pour laquelle elle n'est pas ratifiée).
[^] # Re: Démocratie?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 6.
Sur ce point, je ne suis pas d'accord avec toi, je crois au contraire que le capitalisme est en train de s'adapter aux changements en cours. Je vais essayer de résumer mon raisonnement.
Le capitalisme moderne s'appuie beaucoup sur la révolution numérique (entendue comme le passage du traitement électronique d'un signal analogique à un traitement informatique d'un signal numérique) non seulement pour augmenter la productivité, mais également pour dématérialiser tout un tas de choses. Petit à petit, tout a été dématérialisé. Et ce qui ne peut pas l'être a été externalisé. Qu'est-ce qui le permet ? La propriété intellectuelle, notamment les marques et les brevets. Comment ? Facile. On recentre l'entreprise sur le cœur de métier, souvent la production intellectuelle et on externalise la production matérielle. Exemple typique, Nike. Nike conçoit ses chaussures et les fait fabriquer par des usines qui ont reçu le droit de les fabriquer (mais pas de les vendre, faut pas pousser). C'est un modèle économique qui est déjà présent dans pas mal de secteur (on peut penser aux fondeurs fabless) qui est en train de s'étendre à toute l'industrie. Bientôt, je pense qu'on verra Peugeot ou Renault devenir des concepteurs de voiture qui n'auront plus d'usines mais qui feront fabriquer leurs voitures par des usines qui auront reçu le droit de les fabriquer. On peut aussi voir Monsanto qui vend des licences d'utilisation plutôt que des graines. Et je ne parle même pas de l'informatique ou du divertissement dans lequel le mécanisme est hautement avancé. Bref, la bataille menée sur les droits d'auteur ou les brevets prépare cette évolution du capitalisme qui aura séparé production intellectuelle et production industrielle, le premier asservissant le second.
Donc quand tu dis «Le truc avec le capital humain personnel, c’est que personne ne peut décemment réclamer la propriété dessus…», ce n'est pas le bon angle. Le capital humain ne sert qu'à produire de la propriété intellectuelle. Ça ne change pas avec la situation actuelle. Et je dirais même qu'avec les clauses de non-concurrence présente dans tout bon contrat de travail cadre, une fois viré, il ne lui reste rien au salarié puisque c'est l'entreprise qui détient les droits de son travail. Et même encore plus, avec la mode du contrat sur projet que le MEDEF voudrait généraliser, tu as un levier supplémentaire pour asservir les producteurs de propriété intellectuelle. Bref, moi je trouve qu'il sait s'adapter le capitalisme, et il n'y va pas avec le dos de la cuillère.
[^] # Re: Démocratie?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 3.
Je te rassure, je ne donne aucun crédit à tout ça. Pour moi, tout est politique, et l'économie (qui est une science sociale) ne devrait pas venir se substituer à la décision politique comme elle le fait de plus en plus. Moi, j'irais beaucoup loin que toi dans le caractère artificiel de l'ordolibéralisme, on le présente presque comme une loi de la nature, un truc contre lequel on ne peut rien, limite une injonction divine (vu le comportement de certains de ses dévôts…). De coup, il est difficile de parler ou d'argumenter vu qu'il y a dans l'ordolibéralisme des dogmes qu'on ne peut pas remettre en cause.
[^] # Re: Le + intéressant c'est le futur proche
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 8.
Ça fait 5 ans que la Grèce «réforme» (je mets entre guillemets parce que quand on voit le résultat, c'est plutôt de l'ordre de la régression) sous les ordres de la Troïka. On leur a même promis une restructuration si jamais ils avaient un excédent primaire. Maintenant ils ont un excédent primaire et on leur dit «pas de restructuration mais on continue les réformes». Tu trouves pas qu'on se fout un peu de leur gueule là ? Moi je trouve que ce n'est pas la Grèce qui bloque, c'est bien l'Allemagne et Merkel qui est incapable de tenir les promesses contradictoires qu'elle a faite à ses électeurs et à la Grèce.
[^] # Re: Le + intéressant c'est le futur proche
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 9.
Tu salueras Robert au bar PMU de t'avoir donné ces informations exceptionnelles et sourcées comme il se doit !
[^] # Re: Le + intéressant c'est le futur proche
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 6.
La Grèce a connu la dictature des colonels et n'a aucune envie de retourner vers un gouvernement d'extrême-droite. Aube Dorée est très minoritaire (6,28% aux dernières élections, en recul par rapport au précédentes), il n'y a bien que des médias français fascinés par le FN pour en faire un sujet quelconque.
[^] # Re: Démocratie?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 10.
Ce n'est pas qu'un prétexte, c'est aussi la doctrine politique allemande (l'ordolibéralisme), qui prône la non-intervention du politique sur l'économie (d'où l'indépendance de la BCE), le politique ne faisant que suivre des règles de bonne gestion genre la règle d'or.
La meilleure que j'ai entendue est la suivante : Varoufakis était sur une ligne dure sur la forme mais douce sur le fond. Il ne fait pas partie de SYRIZA, c'est un kénésien modéré. Il cherchait donc un compromis sans renier les fondamentaux du programme de SYRIZA. Mais sa stratégie a échoué. Le non au référendum permet maintenant à un autre ministre, doux sur la forme mais dur sur le fond, de prendre la relève, un marxiste issu de SYRIZA.
[^] # Re: Démocratie?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 3.
Ce n'est pas dans les exigences des créanciers… C'est à peu près du même niveau que le plombier polonais pour exciter le chaland européens contre les grecs.
[^] # Re: Démocratie?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 10.
Que d'arguments, je suis noyé…
Sérieusement, si tu trouves normal que la BCE coupe les liquidités de la Grèce pour faire pression sur le vote, si tu trouves normal qu'un prêteur s'immisce dans le fonctionnement économique d'un pays, si tu trouves normal que l'Europe ne trouve rien de mieux à faire que de mettre en balance la zone euro entière pour un pays qui représente 2% du PIB… Oui, je crois que nous sommes en désaccord. Et sur le programme, va le lire et tu seras surpris. Tsipras a été élu parce qu'il a les mains propres, il ne fait pas partie des dynasties qui règnent dans les autres partis et les gens lui font confiance pour justement changer les choses réellement. Les autres n'ont jamais essayé, donc dire que c'est infaisable, c'est juste de la propagande.
[^] # Re: Démocratie?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 8.
L'euro a été forgé sur le modèle du mark, avec une banque centrale "indépendante". J'ai mis des guillemets parce qu'on a bien vu ces dernières semaines que la BCE prend des décisions politiques qui correspondent, ô hasard, à la position allemande.
[^] # Re: Démocratie?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 6.
Le gouvernement Tsipras est là depuis 6 mois, il ne peut pas faire bouger des décennies d'habitudes et d'inertie en quelques mois…
[^] # Re: Le + intéressant c'est le futur proche
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 10.
Ils voulaient taxer plus les entreprises à 29% mais la troika ne voulait que 28%, ils voulaient taxer les hauts revenus, notamment ceux dépassant 500k€ par an, la troika a refusé tout net. Moi je veux bien qu'on m'explique pourquoi il n'y aurait qu'un seul choix dans les recettes et les dépenses que peut faire un pays dans cet UE soit disant démocratique, c'est-à-dire faire payer plus aux pauvres (comme augmenter la TVA), et faire payer moins les riches. Ce qui gêne la troika, c'est que ce gouvernement est banalement de gauche et qu'il ne fait pas les mêmes choix économiques que les autres et que c'est bien son droit surtout qu'il a été élu sur ce programme !
[^] # Re: Démocratie?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Et ce soir, la démocratie l'emporte ! . Évalué à 10.
C'est juste le principe de l'impôt ce que tu décris et ça permet une certaine forme de solidarité entre gens qui se sentent appartenir à un même ensemble (que ce soit un pays ou un continent).
[^] # Re: Encore ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal L'État français retourne sa veste sur l'Open Data dans les transports. Évalué à 1.
Non, ils font des choix. Et en république, ça se passe par le vote : la majorité plus un décide.
# Concurrence / Parallélisme
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse à la dépêche Instantané sur le parallélisme et le code. Évalué à 10.
Je ne suis pas d'accord avec tes définitions de concurrence et parallélisme.
Pour moi, la concurrence, c'est la description de tâches et de leurs dépendances éventuelles. Le parallélisme, c'est une exécution de tâches concurrentes par un ensemble de threads. Voir aussi Concurrency is not Parallelism, une présentation de Rob Pike (un des inventeurs du langage Go) qui dit sensiblement la même chose.
Tes définitions me semblent fausses. Typiquement, quand j'exécute une commande avec un pipe, j'ai deux processus concurrents qui ne partagent pas de mémoire (ils partagent des données via un mécanisme de synchronisation, le pipe). Et inversement, quand je fais du parallélisme avec des threads, je peux avoir des données partagées (c'est bien à ça que servent les mécanismes types mutex, à protéger les données partagées).
Auparavant, la distinction entre concurrence et parallélisme n'était pas aussi évidente parce que les deux étaient mélangés. Dans OpenMP ou MPI, on décrit la concurrence entre les tâches mais on a aussi la manière dont l'exécution va se passer. Avec les threads, c'est pareil, les deux sont intimement liés. Ces dernières années, on s'est aperçu que décrire la concurrence entre les tâches sans s'occuper de savoir comment elles vont être exécutées étaient une meilleure stratégie parce qu'alors, on peut utiliser des modèles de parallélisme adaptés à chaque situation. Par exemple, dans Go, on décrit la concurrence avec des goroutines et des channels mais derrière, ça ne dit rien sur la manière dont l'ensemble sera exécuté (et on peut l'exécuter sur un seul thread si on veut).
À mon avis, cette manière de faire a de l'avenir, parce qu'on peut alors séparer le travail en deux : trouver les bons modèles de concurrence, c'est-à-dire les bonnes abstractions qui permettent de raisonner facilement sur le programme (les goroutines/channels sont un exemple mais il y en a beaucoup d'autres); trouver les bons modèles de parallélisme, même si, à mon avis, le travail est déjà plus avancé de ce côté.
[^] # Re: De la brutalité militante
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal La communauté Open Source Américaine et la liberté d'expression. Évalué à 6.
Je ne comprends pas, ils ont bien le droit de le demander, le mainteneur a bien le droit de les envoyer balader (ce qu'il a fait). Il n'y a pas eu mort d'hommes, chacun a pu s'exprimer, ça n'a fait évoluer personne et tout le monde repartira chez lui avec ses convictions. Il est où le problème ? En quoi demander à ce qu'un mainteneur soit exclus est-il plus ou moins dérangeant que de dire qu'un homosexuel n'accepte pas la réalité ? Chacun a dit ce qu'il a voulu, là où il l'a voulu. Et c'est bien le sens de mon propos : il n'y a aucune remise en question de la liberté d'expression, juste des gens qui s'expriment et qui ont des avis divergents. On peut être d'accord et prendre parti pour l'un ou l'autre (ou aucun des deux), mais crier au scandale qu'il y aurait une limitation de la liberté d'expression, non, c'est tout simplement faux.
[^] # Re: De la brutalité militante
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal La communauté Open Source Américaine et la liberté d'expression. Évalué à 3.
Ha non mais tu te méprends complètement, il ne s'agit pas de savoir qui a raison, c'est simplement une confrontation d'idées, tu te retrouves face à des gens qui ne sont pas d'accord avec toi et qui peuvent le dire et qui ne se gênent pas pour le faire, parfois de manière très peu courtoise. C'est aussi ce que tu fais et ce que tout le monde fait ici, chacun a son opinion, chacun la donne. Ce n'est pas de cette manière qu'on saura qui a raison et qui a tort, qui sont les gentils et qui sont les méchants, mais c'est un autre débat.
[^] # Re: De la brutalité militante
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal La communauté Open Source Américaine et la liberté d'expression. Évalué à 0.
L'un s'autorise à dire ce qu'il pense sur Twitter, les autres s'autorisent à dire ce qu'ils pensent sur github. Elle est où la différence ? Elles sont où les règles qui disent ce qu'on a le droit de dire où ?
[^] # Re: De la brutalité militante
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal La communauté Open Source Américaine et la liberté d'expression. Évalué à 10.
Si tu peux encore. La preuve.
Mais il y a eu un phénomène nouveau. Avant, tu disais ce que tu voulais, ceux qui entendaient étaient dans les 10m autour de toi et avaient probablement les mêmes opinions que toi, ou alors il y en avait un qui gueulait et puis hop, fini. Maintenant, quand tu parles sur Internet, il y a des milliers de paires d'yeux. Tu as le droit de dire ce que tu veux, mais il faut aussi admettre que quelqu'un d'autre vienne pour te dire que tu es un gros con, c'est la règle du jeu.
[^] # Re: Communauté Open Source ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal La communauté Open Source Américaine et la liberté d'expression. Évalué à -2.
Justement, c'est bien là tout le problème dans cette affaire, c'est que sur son compte twitter, il se présente comme étant un développeur principal du dit logiciel. Donc, il associe l'image du logiciel à la sienne.
[^] # Re: WYSIWIYG
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Libre Office : épisode suivant. Évalué à 6.
On devrait demander à la fondation GNOME de prendre ce projet en main ;)
[^] # Re: Usage ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à 2.
Les exceptions que tu cites pour le sexe concerne quelle proportion ? Quelques pourcents tout au plus. Et au nom de ça, il faudrait foutre en l'air la parité sur les listes électorales ?
Tu n'en sais rien. Il n'y a aucune statistique sur les religions en France. Au mieux des sondages, et souvent on pose la question de la culture religieuse, pas de la religion. La France est une république laïc donc la religion n'a rien à faire dans la sphère publique, elle reste dans la sphère privée, c'est l'affaire de chacun.
C'est une vue de l'esprit. Ta description fait comme si tout le monde avait les mêmes chances d'être présenté à une élection, ce qui n'est clairement pas le cas. Et je n'ai pas dit que le sexe du politique avait de l'importance, au contraire il ne devrait pas en avoir, mais le fait est qu'il en a puisque si on laisse faire, ce sont des hommes qui se présentent ou qui sont présentés le plus souvent.
On commence par le plus facile, mais même ça, tu admettras qu'il y a quand même pas mal de gens pour qui ce n'est pas très naturel, n'est-ce pas ? Mais dès qu'on aura réussi ça, je pense que le reste suivra beaucoup plus facilement, et pas en mettant des quotas, parce que les mentalités auront suffisamment évoluées.
[^] # Re: Usage ?
Posté par rewind (Mastodon) . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à 0.
Quelle règle ? La règle d'alternance homme/femme, elle est bien écrite dans le code électoral.
Tout le monde n'a pas une religion. Après, à partir de quel moment on appartient à une religion ? Parce que les parents ont choisi à ta place quand tu avais un an ? Parce qu'on va au lieu de culte toutes les semaines ? Et du coup, on ne peut plus en changer après ? Et si on change en cours de route pendant qu'on est élu ? Bref, pas vraiment objectif comme critère. Sans compter qu'on est une république laïc où le religieux n'a pas sa place dans les délibérations publiques.
Et la couleur de peau, tu la juges comment ? Un méditerranéen qui a le teint mat, il est classé dans les blancs ou dans les noirs ? Un asiatique qui a le teint blanc, il sera quand même dans les jaunes ? Et si un blanc bronze à force d'UV, il change ? Là encore, pas très objectif comme critère. Ça s'appelle de la discrimination raciale et là encore c'est interdit dans notre république.
Non, rien de subtil. Ton raisonnement est tordu. Il y a autant d'hommes citoyens que de femmes citoyennes, donc on met autant d'hommes que de femmes sur la liste. Et pour éviter que de bons gros machos mettent toutes les femmes en fin de listes, on alterne. Remarque que ça n'empêche pas que très souvent, c'est un homme qui va se retrouver tête de liste, et qu'une fois élus, c'est un homme qui va diriger l'assemblée élue. Donc, il reste du boulot. Et même chose que pour les experts invités : vu le petit nombre de femmes sur les listes par rapport aux nombres de femmes totales, il ne faut pas me faire croire qu'elles seraient moins capables que les hommes sur cette même liste, ou plutôt qu'on ne saurait pas en choisir des aussi capables que les hommes.