Sygne a écrit 628 commentaires

  • [^] # Re: morale, commerce etc.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Logiciel libre, art libre et clause "NC". Évalué à 4.

    Au sens de la loi, un morceau de musique qui utilise un extrait d'une seconde d'un autre morceau, est un travail dérivé.

    Les médias regorgent d'histoires à ce sujet.

    Si le publicitaire n'a pas besoin de cette photo, il n'a qu'a en faire une autre, dans son budget, la photo ne coûte rien.

  • # Licence libre et publicité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Logiciel libre, art libre et clause "NC". Évalué à 4.

    En même temps, si tu utilisais une licence libre – mettons la lal – et que ton œuvre était utilisée par une publicité, nous aurions tous la satisfaction de voir une publicité indiquer :

    Copyleft: cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org

    Ce qui ne manquerait pas de piquant. Si tu utilises une licence bien virale, comme l'est la lal (que je n'ai pas lue depuis si longtemps que je peux me tromper), nous recevrions plein de logos de marques sous licence libre, ce qui serait encore plus drôle.

    Aucun risque donc. Distribues tes photos sous licence libre, tu n'as rien, mais vraiment rien à craindre. Au contraire, tu as tout à gagner, et la société aussi.

  • # Loi de Sygne

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'inéluctable progrès de l'informatique, ou pas.. Évalué à 10.

    Plus l'application est veille, plus son futur est assuré.

    C'est une loi informatique qui repose sur une vérité statistique: les plus veilles applications ont prouvé durer plus longtemps que les plus récentes.

    C'est aussi une loi informatique qui repose sur un constat: les applications modernes évoluent beaucoup, utilisent des bibliothèques à évolution rapide, et utilisent de nombreuses bibliothèques, ce qui fait que le tout est «méta-stable». Autrement dit, si l'application ne suit pas le rythme général, elle est condamnée à court terme.

    Le nouveau est d'avance obsolète, alors que l'ancien sera de plus en plus pérenne.

    Bon vendredi :)

  • [^] # Re: Bonjour l'infobésite™

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche De tout, de rien, des bookmarks, du bla‐bla #45. Évalué à 9.

    Je tiens à défendre cette dépêche et les suivantes.

    CrEv a l'immense avantage de savoir faire de sa veille technologique un texte agréable à lire, alors que la matière ne s'y prête pas facilement (des liens, encore des liens).

    Les veilles technologiques sont pertinentes sur linuxfr. Ça profite à tous. Je regrette pour ma part de ne pas lire de veilles technologiques sur d'autres thèmes que ceux qu'aborde CrEv.

  • # démutiplexeur de terminal

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Tiling interne ou externe, telle est la question. Évalué à 2.

    Je m'étonne que tu aies besoin d'autant de terminaux.

    Il y a trois types d'interfaces sous console:
    - Celles qui utilisent la ligne de commande du shell, et qui rendent la main une fois lancée.
    - Celles qui utilisent une ligne de commande interne, et qui donc ne rendent pas la main une fois lancée.
    - Celles qui n'ont pas d'interface en ligne de commande, et qui utilisent une pseudo interface graphique.

    Je ne connais pas toutes les applications que tu utilises en console, mais j'imagine qu'elles font partie de la seconde ou de la troisième catégorie, et j'imagine aussi que tu dois pouvoir trouver des applications équivalentes dans la première catégorie. Par exemple alsaplayer -q pour la musique.

    Cela allègera d'autant ton espace de travail, et résoudra la problème du démultiplexeur de terminal.

  • [^] # Re: Le bouchot !!!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le microcontrôleur YASEP fait son coming out lors des JM2L 2012. Évalué à 3.

    Moi, je le trouve beau ce site. Les graphismes me font penser à Plan9, et c'est bien. Les couleurs sont harmonieuses, et configurables simplement.

    Les informations sont facilement accessibles, ce qui rend la navigation aisée.

    Quand je l'ouvre, mon ventilateur se met à tourner, mais ça ne rame pas, et ça aussi c'est bien.

  • # étonnant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le microcontrôleur YASEP fait son coming out lors des JM2L 2012. Évalué à 9.

    Du début à la fin, ce projet est étonnant.

    On y découvre, trois en un, un microcontroleur, un framework libre de conception de microprocesseurs, un site fenestré en javascript.

    Ça tient de la poésie autant que du génie logiciel.

    Mais pour moi qui n'ai pas l'once d'une compétence pour comprendre l'unité de ce projet, cela fait un peu inventaire à la Prévert. Et j'ai quelques questions de béotiens:

    • Si le microcontroleur atteint une certaine maturité, n'eut-il pas été préférable de le présenter comme tel, à savoir sous la forme de son architecture finalisée?
    • Question en relation avec la première, qu'est-ce qu'on programme sur un micro-controleur une fois celui-ci terminé?
    • Le framework de conception de micro-processeur n'aurait-il pas droit, lui aussi, à être présenté indépendamment du premier micro-processeur qu'il a permis de créer?
    • En quoi les fenêtres à travers le navigateur sont-elles nécessaires? Pourquoi pas des fenêtres hors navigateur, ou un site sans fenêtres?

    Bref, c'est quoi le principe de l'unité de ces trois composants?

  • [^] # Re: La Hadopi soucieuse de l'image qu'elle donne…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l’April pour la semaine 43 de l’année 2012. Évalué à 4.

    Si j'ai bien compris le but de son logiciel, la Hadopi estime qu'il est du devoir de la puissance publique que d'aider au référencement des sites privés de ventes de musique.

    Décidément, ils n'ont aucun scrupules.

  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Lisez en liberté avec TeaBook Open Reader !. Évalué à 5.

    J'ai l'impression que tu projettes tes propres peurs.

    Effectivement. En lisant la dépêche, le fait que la technologie de la liseuse rendait possible à peu de frais le modèle d'Amazon m'a sauté aux yeux.

    CrEv lui-même l'a reconnu, d'une certaine manière:

    finalement ce que tu crains est théoriquement possible (enfin c'est plus complexe quand même) dès que tu as un logiciel connecté et que ce logiciel est le point central obligatoire.

    Le fait que les concepteurs pouvaient n'avoir pas pensé à cet effet de bord ne m'est pas venu une seconde à l'esprit. J'en ai rapidement conclu que laisser aux vendeurs la possibilité de l'enfermement du lecteur par modification de la liseuse libre faisait partie du modèle économique inavoué de TEA.

    Le site de TEA est du reste bien souvent très ambigu, tant il insiste la liberté et l'autonomie de ses clients-vendeurs. J'imagine d'ailleurs que TEA n'est pas forcément en situation de pouvoir aller à l'encontre des desiderata de ses clients.

    Je vous fais néanmoins confiance pour trouver les arguments convaincant vos clients d'aller dans le bon sens.

    Notez que cette confiance ne vient pas vraiment de votre site (que je trouve souvent ambigu), ni de la liseuse (dont la technologie pourrait permettre le contraire des intentions affichées), ni de la libération de la liseuse (car elle est destinée à fonctionner sur serveur), mais du fait que j'ai trop souvent lu ici les personnes qui ont travaillé sur la liseuse pour ne pas avoir confiance en eux.

    Je vous souhaite une bonne continuation, et je m'excuse pour le dérangement.

  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Lisez en liberté avec TeaBook Open Reader !. Évalué à 3.

    Àmha, il y a plus à craindre de la fascination pour le modèle d'Amazon que d'Amazon lui-même.

    Àmha, le monde du livre numérique se porterait mieux s'il acceptait qu'une fois vendu, le livre numérique n'était plus en son pouvoir (ni dans ses serveurs, ni dans son logiciel de lecture, ni dans sa liseuse électronique).

  • [^] # Re: Félicitations

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Lisez en liberté avec TeaBook Open Reader !. Évalué à 3.

    Merci Crev pour cette sympathique réponse à un commentaire peu amène. Je nuance mon point de vue en bas du commentaire, mais avant, voici quelques arguments…

    Un lecteur d’epub a été développé. Il n’est lié à aucune plateforme de vente, il permet juste de se connecter à une API qui elle fourni la gestion des comptes, des livres dispos etc.

    Justement, ce qui transparaît de la dépêche, des commentaires et du site de TEA c’est que le lecteur est la pointe d'un iceberg qui pose question. Sous le lecteur, TEA propose clef en main une certaine idée du livre numérique. La liseuse est faite pour mettre en œuvre cette idée du livre numérique, de sorte que cette idée imprègne la technologie même de la liseuse.

    TEA propose que le livre numérique soit dans les nuages, associé à une enseigne de ventes et à un compte client. Or, cette façon de concevoir le livre numérique contredit à mon avis, le projet affiché : « lire en toute liberté ».

    • Application dans les nuages : dans la vraie vie, le serveur est aux mains du vendeur, et l’utilisateur n’a pas la possibilité d’exercer les libertés offertes par la licence. En outre, le vendeur peut, à peu de frais, supprimer la possibilité de télécharger l’e-book, ou de lire hors ligne, car vous avez fait le plus gros du travail de développement de lecture en ligne. Bref, c’est de la liberté logicielle à destination des vendeurs, pas des lecteurs.
    • API de gestion des comptes : Cette API est partie intégrante du produit, pourtant elle n’est pas nécessaire à la lecture des livres. Elle a d’autres finalités, la question étant de savoir lesquelles. Je ne doute pas des intentions de TEA. Je doute des intentions de ceux à qui la technologie de TEA est destinée. J’ai été pris de vertige en imaginant qu’une telle API permettait de réaliser les rêves les plus fous des éditeurs : publicité ciblée, authentification à chaque lecture, verrouillage du nombre de lectures possibles… Là encore, ce sont des possibilités offertes par la technologie de TEA, difficilement accessibles avant cela.
    • Une instance de l’application pour chaque libraire, tablette bookeen avec un ebookstore dédié à chaque enseigne, serveurs-bibliothèques dédiés à chaque enseigne : Quid de la possibilité d’accéder facilement à ma bibliothèque hébergée chez plusieurs enseignes ? Dois-je vraiment argumenter pour expliquer ça contraint la lecture plus que ça ne la libère ?
    • Design propriétaire, DRM : Je ne dis pas que c’est mal, je dis juste que ce n’est pas libre.

    Les choix techniques ne sont jamais innocents. Ils poussent toujours les usages dans un sens ou dans l’autre. Vous proposez une liseuse dont toute la technologie est faite pour que les enseignes maîtrisent totalement la liseuse, la lecture et le lecteur, et vous nous dites que le projet consiste à « libérer la lecture ». C’est paradoxal. Je crois que la lecture se porterait mieux sans ce genre de technologie.

    À moins que TEA ne gère lui-même les serveurs, et veille au grain, je ne vois pas comment il peut espérer que sa technologie « libère la lecture ». Mais si, effectivement, le projet de TEA consiste à gérer les serveurs et à assurer le b-a-ba de la liberté du lecteur, je suis prêt à vous faire confiance. Je trouverai même le concept génial.

  • # Félicitations

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Lisez en liberté avec TeaBook Open Reader !. Évalué à 1.

    Je tiens à féliciter l'équipe qui porte ce projet courageux. Je leur souhaite de réussir, et d'en vivre, si c'est là leur objectif, et si ce n'est pas encore le cas.

    Je ne me fait d'ailleurs aucun souci pour eux, car tous les éléments sont présent pour que leur projet plaise à l'industrie :

    • possibilité d'inclusion de DRM,
    • gestion centralisée de la bibliothèque des clients,
    • priorité donnée à la location des ebook plutôt qu'à leur achat.

    Je vois déjà venir les premières contributions :

    • publicité ciblée,
    • compteur du nombre de lectures.

    Universal en rêvait, TEA l'a fait.

    Félicitations donc.

    PS: je vous souhaite néanmoins sincèrement de réussir votre projet. Je trouve simplement un peu gros le ton de la dépêche qui voudrait nous faire croire que votre projet est tout blanc pour les libertés des œuvres de l'esprit. Il est gris, sinon gris foncé. Peut-être même noir tant il ment à vouloir paraître blanc.

    Je vous prie de m'excuser d'avance s'il apparaît que je n'ai rien compris, et je vous prie de m'expliquer ce qui m'a échappé.

  • [^] # Re: héritage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Licence virale minimaliste ou licence incestueuse. Évalué à 2.

    Tout ça pour dire que l'idéal, c'est àmha dans les gens et le code concret (j'allais dire « vivant ») qu'il se trouve, pas dans les licences. :)

    J'aurais aimé pouvoir donner des contres exemples où la GPL garantit aux utilisateurs finaux une certaine liberté, mais dans les faits, lorsque l'industrie est obligée de communiquer les sources, tout un tas d'obstacles matériels empêchent de les utiliser.

    Au final, tu as bien raison, il n'y a que ceux qui le veulent qui partagent les libertés qu'ils reçoivent d'une licence.

  • [^] # Re: Expérience similaire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux ans de projet libre : bilan. Évalué à 5.

    À mon avis, la réalité c'est que la plupart des utilisateurs peuvent difficilement contribuer aux logiciels (même pour la documentation, ou la traduction, il faut un minimum de savoir faire). Leurs contributions se font plus généralement autour des distributions (documentation en ligne, aide sur les fora, installation chez les tiers), ou sous forme de promotion du libre en général (favoriser le logiciel libre au boulot par exemple).

    Oui, la réalité c'est que quand on se lance dans un projet personnel, recevoir des contributions est exceptionnel. Ça ne signifie pas que les contributeurs sont rares, ça signifie que les contributions se font peu autour des petits projets, car elles se font plutôt ailleurs.

    J'ai probablement beaucoup moins d'expérience dans le logiciel libre que beaucoup ici, néanmoins, il me semble évident que si on veut faire du libre communautaire, le meilleur moyen d'échouer c'est de se lancer dans un projet personnel. Mieux vaut soit intégrer un projet communautaire (ils sont toujours besoin de main d'œuvre, et avec le temps, on peut se faire une place) soit monter un projet avec des personnes que l'on connaît déjà.

    Je trouve très beau de se lancer dans un projet personnel, c'est un peu comme une longue traversée du désert, une méditation solitaire sur son propre travail, rythmée par quelques rencontres exceptionnelles.

  • [^] # Re: Expérience similaire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux ans de projet libre : bilan. Évalué à 4.

    Je ne sais pas pourquoi, mais depuis quelques mois, l'opposition entre développeurs et utilisateurs du logiciel libre est récurrente sur ce site.

    Ici, c'est pour rire. Soit. Mais il y en a quand même marre. Elle est délirante cette opposition. :-)

    Développer, rapporter un bogue, empaqueter, traduire, documenter, aider les nouveaux sur les forums, promouvoir, sont autant de façons de contribuer au logiciel libre. Et ça coûte le même temps. À peu de choses près, tous les utilisateurs sont des contributeurs, ou le deviendront.

    L'opposition entre producteurs et consommateurs convient bien à l'idéologie du logiciel du logiciel privateur, où, en effet, la différence est bien tranchée. Un des effets indirects des licences libres est que ces différences disparaissent, à tel point que certains y voient là le principal intérêt du logiciel libre.

  • [^] # Re: Workflow

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux ans de projet libre : bilan. Évalué à 3.

    Et donc, dans ton cas, lorsque tu as senti la nécessité d'avoir un bon workflow de développement, c'était plutôt pour gérer correctement l'apport des premières contributions, ou c'était pour ton travail personnel ?

    Et quel workflow as-tu choisi ?

  • # Workflow

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux ans de projet libre : bilan. Évalué à 8.

    un bon workflow de développement n'est pas de trop

    Excusez mon ignorance : c'est quoi un bon workflow de développement ? Une feuille de route ? Une méthode ?

  • [^] # Re: changement de mission ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La presse va mal. Évalué à 4. Dernière modification le 22 octobre 2012 à 12:16.

    Bof.

    Écoute france-culture. Je ne sais si on peut qualifier cette radio d'organisme public, mais c'est une réussite indéniable concernant la qualité et la neutralité de l'analyse de nos sociétés. J'aurais même tendance à croire qu'aucun autre média ne lui arrive à la cheville.

    Tout dépend donc de la façon dont l'état organise l'indépendance des médias qu'il gère. J'ai plus confiance en une démocratie qu'en une économie libérale pour faire naître l'intérêt général.

  • [^] # Re: héritage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Licence virale minimaliste ou licence incestueuse. Évalué à 2.

    la liaison dynamique virale n'est nullement impliqué par la notion de copyleft elle-même

    C'est très juste ! Par contre, le sens même de la viralité est d'étendre une certaine forme de copyleft… On peut donc considérer que c'est un mal pour un bien. La viralité est un forçage, mais à l'ère de la privatisation de l'esprit, ce forçage peut avoir sa raison d'être. Si on se situe au niveau sociétal, la viralité est pertinente.

    Au niveau du geste même de libération d'une œuvre de l'esprit, il est probablement plus digne de la proposer sous une licence non virale – c'est une façon de rester au plus proche de l'idéal et d'éviter toute compromission. Agir conformément à la pureté de son intention, et ce, qu'elles qu'en soient les conséquence (fussent-t'elles mauvaises) est une définition connue de la dignité, qui m'a toujours convaincue.

    Si l'enjeu se situe entre la dignité de son geste, et l'efficacité aléatoire d'un choix stratégique, je me range de ton côté, et choisis d'agir dignement. :-)

  • [^] # Re: Le plus désespérant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La presse va mal. Évalué à 3. Dernière modification le 21 octobre 2012 à 22:46.

    En même temps, il n'y a pas à douter que le lobbye de la presse a fait du bon travail : le texte qu'ils ont écrit est précis, construit de façon à être convaincant, et donne l'impression d'être fin.

    Lorqu'on compare ce texte avec celui du lobbye d'en face, qui a écrit il y a peu à sa ministre, on mesure malheureusement la différence de qualité du lobbying.

    Mais ça n'excuse rien.

  • [^] # Re: héritage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Licence virale minimaliste ou licence incestueuse. Évalué à 4.

    au bout de trois cents ans, les gens commencent tout juste à s'en rendre compte

    Je crois qu'il voulait dire qu'après trois cents ans de droits d'auteur, on commence à peine à se rendre compte que le droit d'auteur est hallucinant. Néanmoins, s'il est contre l'accaparement de l'immatériel, il semble trouver justifié l'utilisation du droit d'auteur comme arme contre l'accaparement de l'immatériel, tout en remarquant que c'est jouer avec le feu.

    Si c'est là son opinion, je suis assez d'accord: l'appropriation de l'immatériel est un non sens (dans mon jargon on dit que le fait que l'idéal soit itérable est une loi d'essence); lutter contre cette appropriation suppose d'utiliser le droit d'auteur (le principe même d'une licence repose sur le droit d'auteur).

  • [^] # Re: changement de mission ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La presse va mal. Évalué à 2.

    Mais, à plus d'un demi milliard d'euros, on peut au moins les considérer d'un œil scrutateur, vu les résultats…

    Je suis d'accord.

  • [^] # Re: changement de mission ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La presse va mal. Évalué à 1.

    c'est de l'ironie ?

    Si tu doutes, c'est que ça ne doit pas être ironique. ;-)

    cela ressemble plutot à du subside qu'au fait de percevoir un impot en tant qu'organisme public.

    Tu as raison, mais je suppose que ces subventions sont délivrées en reconnaissance d'un intérêt public de la presse (qui peut d'ailleurs être autre que l'information des citoyens).

    Personnellement, même si je ne vois pas toujours la presse d'un bon œil, je ne les trouve pas choquantes ces subventions.

  • [^] # Re: Non sens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La presse va mal. Évalué à 8.

    Justement, le détour de l'exception ne réduit pas à néant le droit qu'ils veulent s'accorder, puisque l'exception donne lieu à compensation.

    J'ajoute qu'il y a une différence entre légiférer en introduisant un droit et une exception à ce droit, et ne pas légiférer du tout, même si, dans l'application des textes, cela revient au même. En effet, dans le premier cas, le droit est écrit dans le marbre, et quand bien même il l y est fait exception, le législateur indique ainsi ce qui devrait être la norme.

    Cette façon de jouer de l'exception à la loi est parfois analysée comme un des processus qui mène les démocraties à se transformer en systèmes peu démocratiques. L'exception peut prendre deux formes:

    • L'état proclame un état d'exception de façon temporaire pour cause de circonstances particulières (état de guerre…). Le droit commun ne prévaut plus, seul prévaut un droit exceptionnel. Le hic survient lorsque l'état d'exception 1) est appliqué en dehors de circonstances réellement exceptionnelles, 2) lorsque le temporaire est éternel.
    • L'état qualifie d'exception au bon droit les faits et gestes normaux des citoyens. Le normal devient exception au bon droit, la vie normale est au ban du droit, et les citoyens vivent dans une forme d'insécurité juridique.
  • [^] # Re: Scribd

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La presse va mal. Évalué à 3.

    C'est le seul lien que j'ai trouvé, et j''ai effectivement souffert de mille maux pour lire le texte.