Sygne a écrit 628 commentaires

  • # 100 000$

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Yorba organise une campagne de dons pour Geary. Évalué à 6.

    cent mille dollars en promesses de dons avant le 24 avril prochain, à 23h59.

    Entre 5 et dix développeurs à temps plein pendant un an, selon leur salaire. Je veux bien croire que c'est l'appli du siècle, mais n'est-ce pas un peu surestimé pour un client mail, sachant que toutes les briques nécessaires à sa production sont déjà disponibles et largement prémachées par la multitude de bibliothèques qui font ça très bien, et que le travail consiste essentiellement à produire une interface graphique?

    la fondation veut prouver qu'une appli libre de qualité peut exister grâce à la générosité de ses donateurs.

    Àmha il y avait deux stratégies pour prouver que le logiciel libre peut vivre de dons: faire du bling bling et récolter un max de pognon pour soi, ou proposer un projet mesuré qui comprend que sa place dans l'écosystème du libre dépend de la subsistance des autres projets.

    PS: Je peux me tromper quant aux échelles de mesure financières, auquel cas, je serais heureux d'écouter des avis pertinents.

  • [^] # Re: Bug ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de TinyCC 0.9.26. Évalué à 2.

    De rien.

    J'ai essayé d'envoyer un message sur la liste de discussion, mais il a été refusé par le robot faute d'être inscrit, et je n'ai pas pris le temps de m'inscrire…

  • [^] # Re: reconnaissance juridique de la BSD

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon évolution vis à vis du copyleft. Évalué à 3.

    Il y a une différence de taille entre la BSD et la licence CeCILL-B :

    dans le cas où seul le Code Objet du Logiciel est redistribué, le Licencié permette un accès effectif au Code Source complet du Logiciel pendant au moins toute la durée de sa distribution du Logiciel, étant entendu que le coût additionnel d'acquisition du Code Source ne devra pas excéder le simple coût de transfert des données.

    Àmha, cette clause n'existe pas dans la licence BSD.

  • [^] # Re: utroff.org

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Nom de domaine pour projet logiciel. Évalué à 2.

    Ah oui, utroff.org, c'est bien ça!

  • [^] # Re: /o\

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Nom de domaine pour projet logiciel. Évalué à 2.

    Comme quoi, on fait bien de demander, car justement, je pensais à chocotroff…

  • [^] # Re: /o\

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Nom de domaine pour projet logiciel. Évalué à 3.

    Je savais que je pouvais compter sur l'incubateur d'excellence moulesque du coin !

    Mais tu me sembles moins inspiré que d'habitude alenvers. /o\

  • [^] # Re: Bug ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de TinyCC 0.9.26. Évalué à 2.

    Manifestement, tu as raison, pourtant, il était écrit que le mainteneur du moment est « connu sur LinuxFR sous le pseudonyme robotux ».

  • # Bug ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de TinyCC 0.9.26. Évalué à 5.

    En voulant faire une petite installation locale de tcc, je m'aperçois que le script configure a un comportement étrange:

    Contrairement aux autres variables, le chemin donné par la variable --tccdir n'est jamais absolu, mais toujours $LIBDIR/$TCCDIR sur unix/linux, est vaut $PREFIX/$TCCDIR sous win32. Cf configure ligne 189 à 237.

    Il me semble que si on utilise la variable --tccdir lors de la configuration, on s'attend à ce qu'elle soit considérée comme telle.

  • [^] # Re: Veille culturelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche De tout, de rien, des bookmarks, du bla bla #10. Évalué à 2.

    Par contre, les bonnes pratiques ne sont pas si connues, surtout pas si simples. On les connait un peu mieux pour le papier, les supports physiques, mais pour le web ce n'est pas si évident.

    Du peu de typographie que je connaisse, il me semble que Typeless (ainsi que les autres choses dont tu as parlé jusqu'ici) est une transposition des pratiques de la typographie du livre : la ligne comme base, les tailles proportionnelles, l'indentation, les lignes de 45 à 70 caractères, la correction des fausses petites capitales, l'usage de styles typographiques (citations, notes, listes, définitions) qui définissent un rapport entre le fond et la forme, et quelques astuces pour corriger l'alignement et les césures lorsque la technologie n'y prend pas grand soin.

    Le couple html/css impose certes une manière de faire spécifique, mais pour le livre aussi chaque logiciel impose sa manière de faire spécifique.

  • # Veille culturelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche De tout, de rien, des bookmarks, du bla bla #10. Évalué à 3.

    Typelate m'a scotché. Les bonnes pratiques typographiques sont connues, et les moyens techniques de les pratiquer sur le web ne sont finalement pas très complexes, mais je reste impressionné par le soin du détail.

    Et en parcourant les autres liens, ainsi que tes autres dépêches et tutoriels, je m'aperçois que l'esthétique du web est en pleine révolution.

    Je ne te remercierai jamais assez de me (nous?) faire découvrir cette face du web que sans toi je (nous?) n'aurions découverte que trop tard.

  • [^] # Re: Vouloir tout, son contraire et... vice-versa!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 3.

    sauf qu'on est à saturation dans ce domaine, et donc on ne pourra pas évoluer dans ce domaine.

    On est saturation parce qu'on évalue les lieux de production en fonction de leur rentabilité économique sans prendre en compte la rentabilité écologique.

    Dans nos régions montagneuses, il y a des petites centrales électriques, de l'échelle d'un village, qui sont abandonnées. J'en ai vu plusieurs, et à chaque fois, c'est la même histoire: EDF n'en veut pas, probablement pour des raisons de rentabilité. Parfois, la municipalité a les reins assez solide, et une équipe motivée pour prendre en main la centrale, et généralement, les habitants en sont heureux, car l'électricité est du coup beaucoup moins chère. Peut-être que, justement, c'est lorsque c'est rentable qu'elle gérée par la municipalité, je n'en sais rien. Mais, àmha, une centrale hydrolique ne devrait jamais être abandonnée, même si elle coûte plus cher qu'une autre centrale.

  • # Production décentralisée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le patron de l'agence de contrôle nucléaire Belge sceptique sur le nucléaire.. Évalué à 7.

    Souvent, quand on discute de la production d'énergie, on oppose une énergie à une autre, le nucléaire au charbon, le charbon à l'éolien, etc, et on trouve toujours des arguments pour dire que chacun pollue et tue à sa façon: Un champ d'éolienne dans une baie, ça pollue, de même qu'une centrale au charbon, etc.

    Le débat me semble alors d'emblée biaisé. Ne serait-il pas plus pertinent d'opposer des modèles de production ? Au modèle centralisé, on peut opposer un modèle décentralisé, qui convient en outre bien aux énergies renouvelables et intermittentes.

    On a les moyens techniques de produire de l'énergie de façon décentralisée : on sait faire des éoliennes de toits qui s'adaptent au particularité du vent en ville, on sait produire de l'eau chaude solaire, etc. Si chaque maison était équipée d'une éolienne et d'un circuit de production d'eau chaude solaire, est-ce qu'on ne subviendrait pas déjà à une bonne partie de notre production d'énergie? Est-ce que le problème de l'intermittence de ces énergies ne serait pas en partie réglé par la multiplicité des sources? Est-ce que les centrales énergétiques, qu'elles soient nucléaires ou autres, ne verraient pas leurs effets nocifs diminués si elles n'étaient utilisées que comme source d'appoint?

  • [^] # Re: pas évident

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Making off: un nouveau sprite pour Newton. Évalué à 2.

    Merci pour le lien, même si je ne pratiquerai probablement jamais le pixel art, j'ai lu avec intérêt une partie du tutoriel.

  • [^] # Re: pas évident

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Making off: un nouveau sprite pour Newton. Évalué à 2.

    N'est-ce pas plus simple, pour un petit bonhomme comme ça, de le dessiner pixel par pixel ?

  • [^] # Re: plus que le prix des licences, c'est le Cout de possession qu'il faut connaitre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Logiciel libre et... dépense publique. Évalué à 10.

    Et de toute manière, mieux vaut investir en formations, personnels et services qu'en licences.

  • # Lolix

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LinkedIn, Viadeo : êtes vous inscrit ?. Évalué à 6.

    L'informatique n'est pas mon domaine, donc ma question n'a d'autre enjeux que la curiosité :

    Déposer un CV sur Lolix, ça fonctionne, ou pas ? Les offres d'emploi intéressantes autour du logiciel libre y sont postées ou pas ?

  • [^] # Re: Partie 3:

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Écrire une page web de nos jours. Évalué à 2.

    Aucun.

    Et zut !

    Moi qui espérait avoir un exemple d'un de ces outils absolument indispensable…

  • [^] # Re: Partie 3:

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Écrire une page web de nos jours. Évalué à 2.

    Je crois que Lendemain parle d'autre chose.

    À partir des mêmes sources, on fait un site statique, un document pdf, etc. Du coup, les liens doivent être indépendant du résultat final. On indique les liens de façon simple dans les sources, et on demande à outil de formater ces liens.

    Par exemple, [f.txt](mon lien) est, dans les sources, un lien vers le fichier f.txt. Lors de la transformation en html, le lien pointe vers f.html. Lors de la transformation en pdf, le lien pointe vers la section 2 du document.

    Sincèrement, de nos jours, on n'écrit plus ces liens en durs lorsqu'on écrit une page web.

    D'où la question : quel outil utilises-tu ?

  • [^] # Re: Les retours de chariot à la main c'est mal

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Write once, run anywhere qu'il disait. Évalué à 5.

    j'en croise qui militent pour cette limite à 80 caractère pour "raisons historiques" et que'il parait que c'est plus mieux bien pour la lecture (ce que je n'arrive pas à comprendre, est-ce que les gens écrive sur un quart d'une page pour dire de? le HTML c'est bien il permet de s'adapter à la largeur choisie par l'utilisateur!).

    Il est admis que le champ visuel du lecteur couvre entre 60 et 70 caractères pour les tailles courantes de police. Cela permet au lecteur de prédire la suite de la ligne avant de la lire effectivement, ce qui allège la lecture attentive, et permet le survol lorsque le lecteur le désire.

    En outre, cela permet au lecteur de ne pas perdre le début de la ligne lorsqu'il arrive à sa fin, de sorte que le passage à la ligne suivante est plus fluide. Les typographes corrigent le problème causé par les longues lignes en augmentant l'espace interligne.

  • [^] # Re: Un point à ne pas oublier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mediatheque Numérique ... du bon DRM à la sauce Microsoft. Évalué à 5.

    J'ai lu ta prose.

    Il est compréhensible que tu sois si aigri envers l'état si tu crois que sa seule mission consiste à favoriser le commerce.

    Je te propose une hypothèse, à méditer : une bibliothèque n'a pas pour mission de favoriser le commerce mais la culture – quitte à déranger les marchands de produits culturels.

  • [^] # Re: lapin compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment Freedesktop divise le desktop. . Évalué à 10.

    Moi non plus je ne comprenais pas pourquoi les « standards » de freedesktop n'étaient respectés que par Gnome et les applications gnome-friendly.

    Je ne comprenais pas non-plus pourquoi il fallait installer des outils bizarres, qui ont tout un tas de dépendances chez gnome, pour, par exemple, ajouter un type mime à son système.

    Maintenant je comprends mieux.

  • [^] # Re: Licence libre et publicité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Logiciel libre, art libre et clause "NC". Évalué à 3.

    Un virus on ne choisit pas de l'attraper, une licence on choisit de l'appliquer. Encore, tu dirais héréditaire, je ne te reprendrais pas :-)

    Parce qu'on choisit d'hériter des gènes de ses parents peut-être ?

    On discutait de la GPL, qui n'est pas virale non plus.

    Peut-être qu'on pourrait s'élever au-dessus des cas particuliers, et considérer que notre discussion est valable pour toute licence virale/héréditaire, car sinon, on risque d'y passer notre vie. :-)

    Reprenons le débat, donc, puisque tu le souhaites, mais précisons-en les termes :

    1. Ce n'est pas un débat pour ou contre les licences virales/héréditaires/contaminantes/vaccinales, c'est un débat sur le qualificatif à apporter à ces licences (je ne suis pas contre ces licences).
    2. Ce n'est pas un débat sur le qualificatif qui convient pour promouvoir la licence sur un outil de promotion, c'est un débat sur un mot utilisé dans une discussion courante, libérée de tout enjeu.
    3. on tatillonne donc sur un mot pour tatillonner – d'autres diront troller. Tu noteras que j'ai fait ce que j'ai pu pour l'éviter.

    Mes arguments sont les suivants – tu m'excuseras de les reprendre pour la plupart de notre précédente discussion :

    • Même si le mot ne convient pas à tous ici, tous ici comprennent de quoi il est question.
    • La notion de viralité est employée en son sens figuré de « principe moral de contagion », voire de « passion » :

    « Virus s'emploie aussi au figuré, désignant (1793) un principe moral de contagion et (1925) comme un équivalent de passion (le virus de la lecture). » Le Robert, dictionnaire historique de la langue française.

    • Où l'on voit que la viralité peut désigner quelque chose de positif (virus de la lecture, et pourquoi pas, virus de la liberté).
    • L'idée est acceptée par les créateurs de telles licences. Cf. la licence Cecill, qualifiée par ses auteurs de « contaminante ».
    • L'idée me convient personnellement, car je trouve que les effets des licences virales sont exponentiels, ce qu'exprime mieux à mon avis le terme viral que le terme héritage.
    • En outre, l'expérience montre qu'on ne mesure pas encore totalement les effets de ces licences. Cf. La GPL à laquelle une exception pour les fontes a été créée pour que le texte écrit avec une police sous GPL ne soit pas lui-même sous GPL. (_Funky effect_ selon linux libertine, cf. la fsf. Voir aussi les questions ci-dessus concernant l'extension réelle des licences dédiées aux œuvres d'art. Chose que rend bien la notion de viralité, mais que je retrouve moins (voire pas du tout) dans celle d'héritage.

    Bref, sinon que certains continuent à ne vouloir lire le mot viral qu'au premier degré je ne vois aucune raison de rejeter ce mot comme si l'utiliser était faire preuve de contre-sens. Ce n'est pas un contre-sens, c'est un choix cohérent et passé dans l'usage, qui, je crois, pourrait être respecté.

    J'ai de la sympathie pour toi, et du coup, je ne comprends pas ton insistance.

  • [^] # Re: morale, commerce etc.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Logiciel libre, art libre et clause "NC". Évalué à 2.

    Oui, merci, c'est lui. Il y a une vidéo sur youtube, qui explique bien son propos:
    http://www.youtube.com/watch?v=EAptRZlwziA

    Quand au groupe à la mode il s'agit de Manau:

    Le propriétaire des droits, Alan Stivell, s’estime plagié lors de l’écoute des premières maquettes, et ne concède pas les droits à la maison de disques. Manau fait donc appel à des instrumentistes, afin de faire rejouer à la bombarde et au biniou le sample incriminé. Notamment évoqué dans Le Monde, 4 sept. 1998. http://www.cairn.info/revue-societes-contemporaines-2005-3-page-179.htm

  • [^] # Re: Licence libre et publicité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Logiciel libre, art libre et clause "NC". Évalué à 2.

    On en a déjà longuement discuté tous les deux ici.

    Il me semble sincèrement que ce que j'y disais répondait déjà à cette même question.

  • [^] # Re: morale, commerce etc.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Logiciel libre, art libre et clause "NC". Évalué à 2.

    Google ? ;-) Essaye les mots clefs « sample procès », les exemples franco-français dont je me souviens datent un peu, et j'ai oublié les noms des artistes à la mode du moment.

    Sinon wikipedia:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chantillon_(musique)#Questions_juridiques

    Enfin, il y a cet allemand qui a créé une vidéo composée de milliers d'extraits de moins d'une seconde, qui a scrupuleusement rempli les milliers de formulaires correspondant pour les ayants droits, et envoyé le tout à l'équivalent allemand de la sacem. Impossible de remettre la main sur le lien, malheureusement.