Yusei a écrit 4649 commentaires

Le jour où on ira sur une autre planète, on sera devenu super fort en recyclage et écosystèmes fermés.

La valeur attribuée à Mars me surprend. La magnitude de l'étoile est meilleure que pour n'importe quelle autre étoile, il s'agit d'une planète assez proche de la Terre par rapport aux exoplanètes qu'on découvre, alors qu'est-ce qui fait baisser sa valeur ? Quelqu'un a essayé de refaire le calcul ?

Il s'agit clairement d'une équation dont les résultats s'adressent au public, parce qu'il faut bien justifier les sommes qu'on lui demande de verser.

La formule donnée tient compte de l'intérêt du public (le financement public alloué à une mission qui estime découvrir 100 exoplanètes) et l'intérêt des scientifiques, au moyen des différents critères expliqués par patrick_g, notamment la magnitude de l'étoile autour de laquelle tourne la planète.

Je n'ai pas lu en détail l'interview, je répond donc avec ma propre opinion et pas celle de l'auteur.

Partir avec la base du prix de la mission Kepler, ça veut dire partir avec la base de ce que le contribuable est prêt à payer pour une recherche d'exoplanètes ; comme l'indique patrick_g, ça représente la valeur qu'on attribue à la découverte une centaine d'explanètes quand on décide de financer une telle mission. Il ne s'agit pas de vendre des exoplanètes, mais d'attribuer cet argent investi aux planètes qui ont le plus d'intérêt scientifique, et donc de dire qu'elles ne se valent pas toutes, car il y en a qui nous apprendront (rapidement) plus de choses que d'autres.

Pour ton (3), il me semble justement que le but de cette équation est de répondre à ceux qui se demandent "cette planète qu'on a découvert, est-ce qu'elle nous apprend quelque chose ?" Une planète qui vaut peut est une planète qui nous apprend peu. Si on investit 6 milliards pour découvrir 100 planètes qui valent toutes moins de 1000$ selon son équation, ça semble indiquer qu'on a mal investi.

Le fait est que la science a besoin d'argent pour se faire. Cet argent, dans le cas des sciences sans applications industrielles, provient du contribuable, et il faut convaincre le contribuable que ça sert à quelque chose. Il est tout à fait imaginable que le contribuable se demande quel est l'intérêt de découvrir une N-ième exoplanète alors qu'on en connait des centaines et qu'on n'est pas prêt d'aller y poser les pieds ; du coup, il ne me semble pas idiot d'essayer de les classer entre elles afin d'estimer un rapport entre le coût d'une étude et son gain.

Je suis convaincu qu'il faut étendre nos connaissances "pour l'honneur de l'esprit humain" ou "pour le fun", mais il semble que peu de gouvernements soient fondamentalement d'accord avec ce point de vue, en ce moment.

Pareil. J'ai l'impression que sur le fond c'est beaucoup mieux, mais j'ai du mal à m'habituer au nouveau style (pas assez de contraste, boîtes trop larges, etc.) et à l'organisation. Je sais que je peux changer la feuille de style, mais je suppose que celle par défaut est celle jugée la plus adaptée, donc je vais y rester quelques temps.

Même en découvrant une planète colonisable, on n'y partirait pas avant bien des décennies, dans le meilleur des cas. Donc je pense que, pour l'instant, on cherche surtout des planètes qui nous apprendraient des choses à distance.

Un site proposant cela, de manière claire, pointant des sources vérifiables, apporterait un énorme plus à l'édifice de l'opendata sur la pharmacologie de base (pour reprendre un terme un chouilla à la mode en ce moment) Car force est de constater que ce type d'informations, qui nous semblent banales, sont de plus en plus difficile d'accès (un exemple à la mode ? Gallica vient tout juste de publier un herbier médicinal, bizarre il est amputé de plus de 60% de son contenu)

Je conçois l'intérêt historique d'un herbier datant de 1856, mais quelles sources vérifiables et données scientifiques espères-tu y trouver ? Je ne connais pas grand chose au sujet, mais j'ai du mal à croire qu'on ne puisse pas trouver mieux en librairie...

Personnellement, quand j'ai envie de connaître les propriétés d'un aliment, j'utilise passeportsante.net, qui propose une bibliographie récente et liste les études qui ont été faites. Souvent, on y voit que la plupart des propriétés qu'on attribue aux aliments ne sont pas corroborées par des études sérieuses, et ça permet de relativiser par rapport à ce qu'on lit sur les emballages ou dans les magazines grand public. Si vous connaissez mieux dans cette catégorie de sites, ça m'intéresse.

Au passage, si ton NAS permet de faire un rsync et que tu as vraiment besoin d'installer des Debian sur plein de postes, tu gagnerais certainement du temps à mettre un miroir de Debian sur le NAS et à utiliser un CD Netinstall...

Dommage que Debian ne soit pas capable de proposer un outil finalisé

Il me semble que Debian propose pas mal d'outils finalisés.

Pour autant que j'aie pu voir de mon utilisation et de ce que j'en lis, Jigdo fonctionne.
Après, c'est un outil qui répond à une utilisation très marginale, donc la finalisation est certainement loin d'être une priorité, surtout s'il s'agit de faire une GUI.

enlever les messages alarmistes de son site web

message alarmiste = "utilisation pas très aisée" ?

Enfin si on lui dit d'apprendre un nouvel outil, il va répondre que c'est plus compliqué que de télécharger une ISO. Il faut donc détailler à quel point la procédure est compliquée:

pour le CD 1

- lancer jigdo-lite
- indiquer l'url: http://cdimage.debian.org/cdimage/archive/5.0.8/i386/jigdo-c(...)
- indiquer le mirroir à utiliser: http://ftp.fr.debian.org/debian/
- attendre

Ceci dit, j'aurais plutôt tendance à utiliser la netinstall avec un mirroir local si je voulais installer Debian sur plein de postes. Les CD, c'est plutôt bien si tu pars dans la brousse pour installer sur des ordinateurs déconnectés les uns des autres (mais tu peux là encore avoir ton dépot sur un disque dur externe).

Mais qu'est-ce que tu racontes ? Tu as eu plusieurs liens, et la commande wget, tu veux quoi, un CD gravé ?

Où as-tu vu que je parlais d'exploit ? Je dis, au contraire, que c'est super facile et que tu n'as aucune excuse. Je ne suis pas un sysadmin compétent, c'est juste toi qui est mauvais. Mais au lieu d'aller te cacher après que le ridicule de ton argument ait été montré, tu continues à faire le con et insulter tout le monde.

On n'attend pas de toi un aveu d'incompétence. Juste que tu arrêtes de clamer qu'il est super dur de trouver cette info alors que tu es le seul à avoir eu du mal. Si tu ne le fais pas par honnêteté intellectuelle, fais le au moins au cas où d'éventuels futurs recruteurs liraient ça un jour.

Certes, Canonical a le droit, aurait pu faire pire, et a agi avec une certaine politesse en demandant l'avis des développeurs. Je pense, malgré tout, que ce qui choque, c'est plus le chiffre de 75%. Une proposition de partage à 50-50 serait sûrement mieux passée. Ou bien une liste donnant le choix à l'utilisateur de la répartition des bénéfices.

Le fait que les développeurs aient rejeté l'option 75/25 semble indiquer qu'eux aussi trouvent ce partage dérangeant, tout en appréciant la manière dont Canonical les a traités.

On peut avoir l'installeur de Debian ? J'ai justement voulu faire ce que tu décris... sans trouver.

Disons que Debian est au même niveau de simplicité qu'Ubuntu il y a quelques temps: les tâches un peu compliquées sont automatiques, il n'y a plus de questions nécessitant une connaissance de GNU/Linux, etc.

Le dernier installateur d'Ubuntu est effectivement plus simple dans le sens où il offre moins d'options, mais je ne pense pas qu'il soit beaucoup plus simple dans le sens "ça marche bien si je prends les choix par défaut."

J'ose espérer que ce ne sera pas obligatoire, sans quoi il faudra aussi renoncer au focus qui suit la souris.

Je pense que ce mythe vient du fait qu'entre Debian stable et l'Ubuntu courante, il y a généralement un écart de plus d'un an. À l'époque de la refonte de l'installateur, on a été dans une situation où Ubuntu avait le nouvel installateur convivial et graphique alors que Debian stable avait encore le truc tout manuel genre Slackware. Il fallait prendre Debian sid pour avoir quelque chose de plus proche. Quand l'installateur moderne est passé en stable, Debian est devenue tout aussi facile à installer qu'Ubuntu, mais le mythe est resté.

En tant qu'administrateur système convaincu par le logiciel libre, je confirme qu'avoir affaire à la bande d'abrutis qui traine sur DLFP pour avoir du support Debian donne vraiment envie de passe à Windows 7 !

Hum, tu nous saoules parce que t'es pas foutu de lire une FAQ qui est facilement accessible depuis le site de Debian, et tu prétends être administrateur système ? C'est qui l'abruti ?

La FAQ en question, je l'ai trouvée en moins de deux minutes. Je ne suis pas administrateur système, je n'ai pas installé de Debian depuis des années, et ma seule motivation était de répondre à un troll. Tu accuses l'absence de lien depuis Google, mais le premier résultat pour "download old debian cd" est la FAQ en question. C'est le deuxième hit pour "download old debian iso." La question que tu devrais te poser est: pourquoi ne l'as tu pas trouvée, toi, l'administrateur système ?

Évidemment, il n'y a que deux possibilités: soit tu n'as pas cherché, soit tu es mauvais. On va dire que tu n'as pas cherché, mais ce n'est pas vraiment la faute de Debian, si ?

Un utilisateur (amateur ou professionnel) qui sait lire pourrait par exemple lire la FAQ:
http://www.debian.org/CD/faq/#old

Je dois être un "master gourou"...

En ce moment, la grande question est: ont-il l'envie de développer Qt ? (Cf. le deal récent avec MS)

Pour l'informatique type programmation/science, le LL était déjà bien présent ces dix dernières années, pour les formations d'administration de systèmes, je ne peux pas juger.

Par contre, fait récent, les LL atteignent aussi les autres formations, essentiellement via OpenOffice. Ce n'est pas forcément le meilleur contact qu'on puisse avoir avec les LL, j'ai vu pas mal d'étudiants se heurter aux limitations d'Impress par exemple, mais au moins on ne leur demande plus d'acheter/pirater MS Office.

Avec la carte de base de mon PC acheté 600€, une Radeon HD 5450 pas puissante du tout, j'arrive à 11 Mhash/s. J'utilise le miner poclbm avec -f 60 pour que ça ne rame pas.

Au final ça ne me rapporte que 15 centimes de BTC environ par jour, car je ne mine que quand je suis en train d'utiliser le PC. C'est peu, mais au cours actuel du BTC et selon la consommation de mon PC avec/sans, c'est rentable. Ça ne le restera pas longtemps, car la puissance de calcul globale augmente très vite.

Pour le tester, on peut aussi utiliser Qemu. Ça revient à télécharger une image et la lancer, aucune installation, et ça marche.