Zatalyz a écrit 527 commentaires

  • [^] # Re: Économie de don au sein de la monnaie non libre !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Liberapay, plate‐forme libre de dons récurrents . Évalué à 5.

    N'étais-ce pas une bonne occasion de rebondir sur les aspects concrets de l'économie de don ?

    Je trouve ça extrêmement dur de rester dans une posture uniquement informelle, alors que je suis dans ce projet avant tout par passion. Forcément j'ai envie de trop causer, et puis je suis d'une nature à agiter les pompons et à bondir partout.

    Bon, ok, ok, je ne suis vraiment pas au point en tant que community manager… c'est pas mon métier, en même temps. Pas taper, pas taper, j'apprends /o\

    Je prends note de tes remarques, elles me semblent pertinentes sur cet aspect. Et la personne sérieuse, dans l'affaire, c'est Changaco, qui est la droiture incarnée et donc notre représentant légal, et le vrai pilier de Liberapay. Moi, dans l'affaire, je suis là pour le soutien, pour la motivation. C'est important à préciser. Mais bon, ok, je vais calmer un peu mon enthousiasme. Essayer, au moins.

  • [^] # Re: Économie de don au sein de la monnaie non libre !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Liberapay, plate‐forme libre de dons récurrents . Évalué à 4.

    C'est beau… C'est toi qui décide de combine tu devrais être rémunéré…
    Perso, je pense mériter 10 000 000 € / mois, je pense ne pas être assez rémunéré pour le moment, c'est vrai quoi vous ne me filez pas de sous!

    Là, je ne suis pas d'accord. C'est très important de se donner une valeur à soi-même et de décider de quel revenu on devrait bénéficier.

    Mais ça ne veut évidement pas dire que le reste du monde va être d'accord avec nous. Ça, c'est se confronter au principe de réalité. Ensuite a lieu le traditionnel échange entre ses désirs et ce qu'on peut obtenir, pour atteindre un équilibre.

    Après tout, pourquoi ne pas demander 10 000 000€/mois ? Ça ne veut pas dire que tu les auras, mais ça donne une idée aux gens qui sont près à te soutenir de ce qui te semble acceptable comme rémunération, et donc une chance que tu l'obtienne un jour. Bon, une chance à peu près aussi grande que de gagner au loto, vu la somme, mais ça ne veut pas dire qu'elle est inexistante. Ça risque peut-être d'égratigner ton ego, si tu demande cette somme et que tu ne reçois que 3 centimes par semaine… mais ce sera effectivement le moment de se poser des questions sur ce que tu fournis pour obtenir cette rémunération ;)

    Dans les faits, la plupart des gens qui mettent un objectif sont terriblement raisonnables, en plus.

  • [^] # Re: Économie de don au sein de la monnaie non libre !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Liberapay, plate‐forme libre de dons récurrents . Évalué à 4.

    Bonne occasion de parler de Duniter, en effet :)

    Liberapay apporte une solution immédiate lié à l'économie actuelle, mais les nombreuses réflexions sur un changement de paradigme économique et leur mise en œuvre à grande échelle sont nécessaires aussi. Je n'ai pas les compétences pour juger si la TRM est valide ou non, mais j'aime beaucoup l'idée et j'ai hâte que le projet en arrive au point où on puisse commencer à "payer" des services avec.

    Pour la petite histoire, Liberapay permet de développer une micro-économie du don assez amusante. Je me rends compte que je prends autant de plaisir à donner qu'à recevoir ; je n'ai pas les moyens d'injecter beaucoup d'argent dans Liberapay, mais finalement, je réutilise tout ce que je reçois en redonnant à des gens et des projets que j'apprécie. Du coup, je ne sais pas si je retirerais un jour quoi que ce soit de Liberapay… C'était déjà ce que je faisais avec Flattr, sauf que comme chaque échange était taxé, la masse monétaire globale en circulation sur Flattr finissait dans la poche de Flattr… Là, ça peut tourner indéfiniment, puisque les frais ne sont qu'au moment où on ajoute l'argent dans Liberapay. Je suis curieuse de voir combien de gens réagissent comme moi, et ce que ça va donner lorsqu'il y aura plus d'utilisateurs. Bon, j'espère quand même que je finirais aussi par avoir de quoi me payer des pâtes ! Mais actuellement, Liberapay me permet de répondre à mon besoin de donner, sans que je m’appauvrisse par ailleurs. C'est inattendu et super agréable.

  • [^] # Re: Comparaison avec les autres plateformes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Liberapay, plate‐forme libre de dons récurrents . Évalué à 10.

    Le lien vers Snowdrift est sans doute l'article le plus complet sur la question, bien qu'ils soient des "concurrents" : c'est une plateforme de dons, et c'est sans doute la plus proche de nous en comparaison (libre, pas de commission, structure coopérative), la principale différence étant qu'elle trie les projets qu'elle accepte.

    C'est compliqué de résumer rapidement, car il y a de nombreux acteurs et chacun propose des choses un peu différentes.

    La plupart des plateformes de crowdfunding ont un fonctionnement similaire, mais il ne s'agit pas de don car il y a les contreparties. C'est quand même très pertinent pour beaucoup de projets. Patreon et Tipeee sont d'un format un peu différent puisque c'est récurrent, mais ça reste du crowdfunding à mes yeux, car il y a toujours cet aspect contrepartie.

    Dans un autre genre, il y a les "bounty", pour financer une feature dans un logiciel en particulier. Là, la seule récompense est la mise en place de la feature et c'est vraiment très adapté au logiciel libre. C'est une façon intéressante de financer le travail, à mon avis, et côté légal, il s'agira d'un salaire donc c'est assez simple à déclarer. Mais ça ne finance pas la maintenance au jour le jour, ou des projets qui ne fonctionnent pas avec l'ajout de fonctionnalités.

    Enfin il y a les plateformes similaires à Liberapay, où il s'agit de faire des dons et/ou microdons, le plus connu étant Flattr. Là dessus, sur quoi on se différencie ? Nous sommes les seuls (à ma connaissance) à être à la fois libre, avec une structure légale qui ne cherche pas le profit (association), qui se finance via son propre système et non en prenant une commission, qui accepte tous les types de projets et qui s'est engagé à être neutre vis à vis des projets hébergés. Tout à la fois. J'ajoute le fait qu'on soit traduit en plusieurs langues (c'est pas si courant et ça aide les donateurs) et qu'on soit aie notre opérateur de paiement en Europe, ce qui a un impact quand on retire des sous suivant la partie du monde où on est. La plupart des autres acteurs sont basés aux USA, ce qui peut occasionner des frais quand on veut récupérer son argent dans l'espace SEPA ; chez Liberapay c'est l'inverse, les européens sont avantagés (pas de frais), mais il y aura des frais pour les gens retirant l'argent en Amérique par exemple.

    La difficulté de lister les avantages et inconvénients, c'est que ça dépend du projet et de ce qu'il faut financer. La contrepartie peut être un inconvénient (parce qu'il faut gérer ça en plus du boulot) ou un avantage (aspect publicitaire, motive les gens à donner contre quelque chose). La récurrence peut être un avantage (revenu régulier) ou un inconvénient (difficulté à financer un projet ponctuel coûteux). L'anonymat peut être un inconvénient (ne pas savoir qui remercier) ou un avantage (garder son indépendance). Etc.

    En fait, même si nous adorons le principe de Liberapay (forcément, on bosserait pas dessus sinon), nous sommes aussi conscients en interne que Liberapay vient en complément d'autres solutions de financement. Ce n'est pas une réponse absolue : c'est une réponse à certaines problématiques. Rien n'empêche de cumuler les façons de récupérer de l'argent : compte sur Liberapay+bounty sur des features+crowdfunding lors de gros projets+publicité sur son site(beuaaaah)+vente de goodies, etc.

    Je pense aussi que c'est important de proposer aux gens de participer suivant la façon qui leur parle le plus, et de proposer plusieurs façons de participer sur ses projets : par exemple accepter les dons directs (en chèque, via HelloAsso, etc), proposer Liberapay (pour le revenu régulier), et laisser les gens modifier le code/mettre les mains dans le projet. Ça parait être évident mais c'est loin d'être mis en place sur tous les projets.

  • [^] # Re: Les communautés

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Liberapay, plate‐forme libre de dons récurrents . Évalué à 6.

    Oui, tu as bien compris. L'idée à terme est de permettre aux gens ayant les mêmes centres d'intérêts de se trouver. Ici, par exemple, si j'ai envie de trouver des gens qui contribuent à Debian, j'ai quelques noms, je peux aller voir leurs comptes, suivre les liens et voir ce qu'ils font pour de bon, et décider de donner un peu de sous à certains.

    Et oui, c'est déclaratif, et tu peux créer une communauté comme "Amoureux des chatons" même si la façon dont tu aime les chatons, c'est rôti, et que que ça n'a aucun rapport avec les Chatons de Framasoft. Comme on ne peut pas faire un don à une communauté, il faut bien, ensuite, aller voir sur les profils des personnes pour voir qui on souhaite soutenir.

    Via l'appartenance à une communauté, tu déclares ton intérêt pour un sujet, ça n'a pas énormément plus d'impact. Par la suite, lorsque nous aurons aussi lié les communautés à la possibilité de s'inscrire à une liste de diffusion (ou un forum), ça sera aussi un lieu d'échange. Et c'est tout.

    Ces communautés ne sont pas le cœur de Liberapay, tu peux très bien créer un compte sans t'inscrire à une communauté par ailleurs. Tu peux aussi t'inscrire à toutes les communautés même si tu n'as aucun rapport avec, mais je ne vois pas trop l'intérêt.

  • [^] # Re: Neutralité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Liberapay, plate‐forme libre de dons récurrents . Évalué à 9.

    C'est intéressant que tu pointe cette différence entre le désir de neutralité et son application, car ce n'est effectivement pas simple dans les faits. J'en profite pour développer un peu, du coup.

    Notre souhait de neutralité est un engagement philosophique de notre part, le genre de choses auxquelles on réfléchi quand on est au calme, avec des arguments rationnels, et qui semble alors évident. Seulement, nous sommes humains, pas forcément très rationnel, et lorsque certains de nos utilisateurs ont des opinions à l'opposé des miennes (à tout hasard, des gens qui pensent qu'une partie de l'humanité est inférieure), ma première réaction c'est "hey, mais c'est des abrutis, ceux-là !". Bon. Ce n'est pas charitable et évidement qu'il y a un jugement de valeur. Ce n'est surtout pas rationnel, mais réactionnel. Mais ce n'est pas parce qu'il y a une réaction émotionnelle qu'il y a ensuite une action publique en rapport avec ça. C'est là que notre engagement prend du sens : il me rappelle que, peut-être, ce n'est pas "moi" qui aie raison, et surtout que même si cette personne défend des thèses qui me semblent moches, il est peut-être aussi très bien sur d'autres plans, et que ce n'est pas à moi de trancher s'il a tort ou raison, s'il doit être là ou non. Alors, oui, peut-être que cet individu met en avant quelque chose que je n'aime pas, et en tant que Zatalyz je ne vais pas aller lui donner des sous pour ça ou lui faire de la pub, mais en tant que co-dirigeante de Liberapay, je ne vais pas l'empêcher d'utiliser nos services et de trouver des contributeurs.

    Et c'est vraiment compliqué, parce que ce n'est plus de la théorie et des jolies déclarations d'intentions, mais la réalité. Pourtant, même au niveau individuel, je trouve ça extrêmement formateur. Finalement, j'en viens à ne plus considérer un utilisateur de ce genre comme un adversaire, mais comme un être humain avec des comportements que je peux apprécier et d'autres sur lesquelles j'aimerais engager un dialogue.

    Donc, oui : y'a encore du boulot à faire, y compris quand je formule mes phrases dans l'espace public alors que je parle pour Liberapay :)

    J'aurais sans doute du écrire "nous avons déjà eu affaire à des gens qui ne partageaient pas nos idéaux, permettant de mettre à l'épreuve ces belles idées." Car après tout, je le reconnais, je suis aussi dans une idéologie (donc forcément je juge que je suis du bon côté). Note aux modérateurs : pas la peine d'éditer pour autant, ce qui est dit est dit et ça me fera du bien d'assumer !

  • [^] # Re: Ça m'a l'air très intéressant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Liberapay, plate‐forme libre de dons récurrents . Évalué à 9.

    il n'y a pas de publicité ou de publicité prévue ?

    Pas de publicité prévue, je n'aime pas la publicité non plus et comme Liberapay est sensé se financer avec son propre système, les revenus publicitaires seraient un peu contradictoires. La seule chose qui peut s'y apparenter, c'est la section "sponsors" sur la page d'accueil, et il s'agit juste de la mise lumière du compte des personnes qui souhaitent s'afficher en tant que sponsors : ce n'est pas une bannière de pub pour autant. À vous de voir si c'est acceptable ou non, je serais pour ma part ravie qu'on aide SaT grâce à Liberapay :)

    Pour refuser certains modes de paiement : pour le moment la question ne se pose pas car il y a peu de moyens en place (c'est forcément via Mangopay) et sauf si nous avons un afflux de contributeurs, ça prendra du temps à mettre en place. Le bitcoin soulève aussi des questions complexes comme "comment s'assurer que l'argent ne viens pas de circuits frauduleux". Bref, c'est vraiment un ajout délicat, au niveau technique et légal, même s'il est demandé. Le jour où… Sur le principe, ça me semble une idée intéressante de pouvoir refuser des modes de paiements qui ne nous conviennent pas. Il s'agit juste de ne pas recevoir de bitcoin, dans cet exemple, et donc un donateur pourrait donner en bitcoin et le système ferait le change en euros, ou bien de signaler que tu ne veux pas que les utilisateurs fassent leur dons en bitcoin pour soutenir SaT ? N'hésite pas à proposer une feature sur https://github.com/liberapay/liberapay.com/issues.

  • [^] # Re: Quelques trucs pour la timidité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J-7 avant de faire mes premières conférences. Évalué à 3.

    Merci pour vos encouragements, ça fait du bien :)

  • [^] # Re: Tout ira bien. :)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J-7 avant de faire mes premières conférences. Évalué à 2.

    Merci :)

    Et si quelqu'un se comporte mal, je l'éliminerai subrepticement.

    C'est malin, je suis en train d'imaginer un ninja passer dans les rangs et étrangler discrètement tous ceux qui font la grimace… Je vais garder cette image en tête, ça me fera rire quand le stress commencera à monter :)

  • [^] # Re: Liberapay

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J-7 avant de faire mes premières conférences. Évalué à 8.

    L'état ne fait pas d'ennui tant qu'on déclare ce qu'on gagne et qu'on paie quand il faut payer… C'est un des sujets qu'on aborderas vite fait, d'ailleurs. Au niveau juridique, c'est assez complexe et j'aimerais bien qu'on trouve un juriste qui valide notre décorticage des textes. La bonne pratique consiste à prendre contact avec son centre des impôts lorsqu'on commence à toucher des sommes correctes (quand ça commence à être intéressant de sortir les sous de liberapay pour les mettre sur son compte en banque) : mieux vaut payer les taxes avant d'avoir tout dépensé. Il y a malheureusement beaucoup de cas particuliers, c'est une vraie jungle. Cependant, chaque fois que je suis allée aux impôts, je suis tombée sur des gens compréhensifs : c'est l'une des administrations les plus efficaces de l'état ! Si on fait déjà affaire avec un comptable par ailleurs, ce dernier est aussi sensé savoir comment gérer tout ça au mieux.

    Il y a une bonne base de réflexion dans les documents qu'Ulule a réalisé ( http://fr.vox.ulule.com/financement-participatif-crowdfunding-traitement-f-2918/ ), sachant que chez Liberapay, il s'agit réellement de dons (pas de contrepartie) mais qu'en droit français, il faut quand même les déclarer.

    En tout cas, c'est vraiment bien adapté aux petits projets, comme les jeux libres en effet, d'autant que les individus peuvent être payés sans passer par une structure plus formelle de type association/entreprise. Liberapay rémunère les personnes avant tout ; on peut inscrire des personnes morales mais ce n'est clairement pas le cas d'école.

  • [^] # Re: .

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les clients officiels de Ryzom migrent de la version 2.1 à la version 3.0. Évalué à 3.

    Là, je dirais qu'il n'y a rien à faire. Cette image sexiste a été repéré avant la sortie officielle, les équipes en interne ont alertés sur le fait que non, ça n'allait pas le faire. Résultat, à la sortie, elle était là. Ensuite tout le monde a pointé ça du doigt. Elle est toujours là. Pour moi, c'est juste qu'il y a un gros lourd de macho à un poste de décision et qu'il tiens à voir sa paire de fesses en pleine écran, même si c'est le seul qui veut ça. Mais comme il est à une position de chef, hein, qu'est-ce qu'il s'en moque de ce que pense les autres ?

    Oui, je dénonce grave, pas jusqu'à balancer des noms quand même parce que je vais déjà me faire taper sur les doigts pour un commentaire de ce genre, mais bon : même si j'aime les paires de fesses aussi, je ne pense pas que ce soit le bon endroit pour en poser, et j'ai de mon côté échoué à faire bouger le problème, alors même que je connais les rouages de la machine. Je sais que Ryzom est plus lourd qu'un mammouth quand il s'agit de bouger, mais pour ce truc là, il y a pour moi une vraie volonté de bloquer de la part d'un sexiste. Voilà voilà.

    Ou alors faut faire une pétition…

  • [^] # Re: .

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les clients officiels de Ryzom migrent de la version 2.1 à la version 3.0. Évalué à 2.

    J'admets que j'aurais pu m'y prendre autrement sur la forme

    Ça va, la forme était très correcte :)

    Si ma propre réponse était un peu énervée, c'est que ces histoires de sécurité et de mot de passe sur Ryzom me gonflent. C'est ça qui m'éneeeerve ! Pour autant je ne me sens vraiment pas capable, à mon niveau, d'agir ; juste de constater. Par exemple de constater qu'un mot de passe qui ne pouvait pas dépasser 8 caractères alphanumériques, c'était un fichu non-sens. Et que ce bug, corrigé, se retrouvait dans une des branches du projet qu'on avait eu le malheur de suivre. Je ne sais pas qui a géré ça, je ne veux pas savoir parce que j'aime bien la plupart des dev actifs de Ryzom Core, qui se débrouillent souvent avec deux bouts de ficelles et peu de soutien sur des trucs "qu'il faut faire c'est urgent" quand bien même ce n'est pas du tout leur domaine. Alors à côté de ça, le SHA…

    J'vais prendre mes cachets, ça me reviens. J'entre en mode berserk en pensant à ce bazar et à ma propre impuissance.

    Bref, à propos de comprendre, je crois qu'il n'y a rien à comprendre :/

    Juste à constater. Et à espérer qu'un de ces jours, vienne un messie quelqu'un qui mettra les mains dans le cambouis en sachant ce qu'il fait. D'ailleurs, n'hésite pas à passer, promis je ne mords pas vraiment !

  • [^] # Re: .

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les clients officiels de Ryzom migrent de la version 2.1 à la version 3.0. Évalué à 1.

    Tu peux ouvrir un rapport de bug ici : https://bitbucket.org/ryzom/ryzomcore/issues?status=new&status=open

    Tu peux aussi tenter d'en discuter sur IRC, canal #ryzom (anglophone à la base mais ils sont moins regardant sur le sujet depuis que des francophones les envahissent et bossent :-° ) par contre les réponses et l'activité dépend beaucoup de l'heure et des gens présents.

    Tu es aussi le bienvenu sur le canal #khanat ou #krypte (canaux IRC de Khaganat, #krypte nous servant plus pour les sujets techniques), on cause français mais par contre notre niveau technique est assez bas. Notre compétence c'est surtout de documenter peu à peu, en apprenant au fur et à mesure :D Après, si on trouve un souci et comment le résoudre, on push vers Ryzom Core.

  • [^] # Re: .

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les clients officiels de Ryzom migrent de la version 2.1 à la version 3.0. Évalué à 2.

    Je confirme, c'est le dépôt officiel de Ryzom Core ; on trouve aussi des miroirs sur github mais pas toujours bien à jour.

  • [^] # Re: les SS2I

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dans la peau d’un entrepreneur du Libre – Épisode 1. Évalué à 1.

    Je suis assez d'accord avec ça, en fait ; je n'avais pas compris le commentaire initial dans ce sens :)

    Ceci dit, c'est quand même plus facile de juger de la passion d'un libriste par rapport à quelqu'un qui bosse en proprio, grâce à Github et son tableau d'activité en particulier. Oui, oui, il peut être actif sans être passionné, mais s'il bosse gratuitement et activement sur un projet libre, ça reste un bosseur, et si ce n'est pas la passion qui le motive, il n'en reste pas moins qu'il a des leviers sur lesquels jouer pour le faire bosser à fond. Évidement dans le cas des libristes qui ne committent pas, c'est plus difficile de juger de leur implication et le fait qu'ils soient libristes ne va pas être le critère de choix.

    Ça dépend des secteurs aussi, bien sûr ; dans le cas du jeu vidéo ou des applis pour smartphone par exemple, un dev passionné peut facilement montrer et être vu pour ce qu'il produit, sans que ce soit en libre, donc avoir une visibilité sur ce côté "passionné". Il faut quand même qu'on puisse trouver, via une recherche web, ce qui a été produit, en quelle quantité et qualité ; le repartage lié à l'esprit du libre facilite un peu cette mise en public, non ?

  • [^] # Re: .

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les clients officiels de Ryzom migrent de la version 2.1 à la version 3.0. Évalué à 10.

    Il faut avouer qu'il y a un certain manque de connaissance côté sécu sur Ryzom et compagnie (donc aussi Ryzom Core et Khaganat, et je représente en partie ce dernier). C'est pas à notre honneur. C'est un fait. Il nous faudrait mieux que des "yakafokon" : des contributeurs qui maîtrisent cet aspect. Là, par rapport à l'ampleur du code et le nombre de domaines à couvrir, même avec la meilleure volonté du monde, c'est difficile de "juste se former". Enfin, au rythme où je le fait, par exemple, je serais en mesure d'aider côté sécurité dans 10 ou 15 ans ! Donc : venez, venez !

    Les divers projets basés sur Ryzom souffrent aussi de ce qui en fait la beauté : le côté libre façon cathédrale du bazar. Les commits côté Ryzom Core sont acceptés plus ou moins vite suivant la disponibilité des quelques gestionnaires ; ils ne sont parfois pas assez testés en amont et cela entraîne des bugs en cascade ensuite. Sur Ryzom, le jeu, ces modifications mettent donc parfois beaucoup de temps à être implémenté, comme ce fut le cas pour cette absurde limite des mots de passes à 8 caractères (oui oui… moi-même j'ai mal chaque fois que j'y pense), parce que c'est aussi un jeu commercial et que les dirigeants ne peuvent pas vraiment se permettre de trop casser le client alors que les gens paient. Même si du coup, y'a parfois des failles de sécurités grandes comme la famine en Afrique ; mais tant que personne ne va voir, personne ne sais que ça existe, hein ?

    Je ne dit pas que c'est un bon choix (s'il y en a un…), mais je peux comprendre qu'avec leurs moyens limités ils aient souvent préférés ne pas toucher ce qui marchait à peu près.

    Sur Khaganat, pour le moment le mieux qu'on puisse proposer, c'est d'écrire en gros sur le client que la sécurité est basique, qu'il ne faut pas utiliser un mot de passe qui sert sur d'autres comptes et services. Je n'aime pas ne pas être sûre du service que je propose, même s'il n'y a rien de grave à perdre. En même temps, chaque fois qu'un sysadmin ou un dev passe en roulant des mécaniques sur son niveau en sécurité, soit il se sauve au bout de quelques semaines en voyant que c'est un peu plus compliqué que le code d'un mini-jeu android, soit il trouve plus intéressant de se mettre à Blender (ou l'un des centaines d'autres domaines utiles dans un mmorpg). Sans parler de ceux qui causent mais ne documentent pas, ne donnent aucun lien vers des tutos bien foutus, bref ne transmettent pas leurs compétences et ne font pas plus le travail. Ou, et ça arrive aussi, proposent des solutions "hype" mais qui s'avèrent être, après une petite journée d'investigation, trop immatures ou trop dépassées.

    Les critiques sont donc fondées, vous avez le droit de rigoler (moi, je ris un peu jaune…), du moment qu'on garde à l'esprit que ça ne changera pas tant qu'il n'y aura pas des vraies contributions sur le sujet. Allez, au boulot bande de moules !

  • # Par ma barbe...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Loi pour une République numérique. Évalué à 3.

    à tous les libristes à forte pilosité (pardon mesdames…)

    Nan mais c'est quoi cette ségrégation ? J'ai pas le droit d'avoir des poils ? Je revendique mon droit à être aussi poilue que ces messieurs. Je suis une barbue, oui monsieur, et je le clame haut et fort ! Vive les femmes à barbe et à poil(s) !

  • [^] # Re: les SS2I

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dans la peau d’un entrepreneur du Libre – Épisode 1. Évalué à 3.

    Il y a peut-être aussi le fait que les libristes sont des gens qui codent sur leur temps libre, donc qui sont intéressés par ce qu'ils font. Avec un peu de chance, si on embauche un libriste, il ne demande pas à se faire payer ses heures sup' ?

    J'ironise un peu, mais je me rends compte en discutant avec des informaticiens (libristes ou non, dans des domaines variés) qu'il y a vraiment un problème d'autonomie, dans ces boulots comme ailleurs, avec des employés incapables de résoudre des problèmes très basiques et en rapport avec leur métier. Des gens qui ont fait des études, qui sont ingénieurs et tout, et qui ne savent pas utiliser un moteur de recherche pour trouver un fucking manuel… Pour des raisons variées et sans doute très bonnes, entre autre parce que le boulot sert à payer les factures et c'est tout ; mais pour les employeurs c'est pas folichon d'avoir trop de glandus de ce genre dans sa boîte. Les gens qui s'intéressent au libre arrivent visiblement à être plus autonomes, plus curieux aussi, bref quelques qualités qui peuvent être agréables. Si en plus y'a les bons diplômes… Ça ne veut pas dire qu'ils sont plus compétents, mais qu'il y a une chance qu'ils soient moins boulets une fois embauchés. Je pense que ça joue vraiment pour les chasseurs de tête.

  • [^] # Re: éditeur pour publication scientifique/technique avec licence libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Frido, un livre de mathématique libre pour l’agrégation. Évalué à 2.

    Il existe au moins un éditeur publiant sous licences libres, c'est Framabook. À voir aussi dans les petites maisons d'édition, il y a peut-être quelques aventureux ?

  • # Juste génial

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Cupa : une page web éditable, simplement. Évalué à 2.

    Ça marche pour moi. Et ça répond bien à des demandes que j'ai aussi. Je vais pouvoir m'amuser à faire des petits sites web basiques et laisser les gens gérer lorsqu'ils veulent corriger une coquille ou changer une image… Simple, sobre et efficace. Merci pour le partage :)

  • [^] # Re: oui mais non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Firefox hello sera bronsonisé. Évalué à 3.

    Ho, super sympa ce vroom.in ! Merci pour le lien :)

  • [^] # Re: Movim ou Diaspora* ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Diaspora* sort en version majeure 0.6. Évalué à 2.

    J'ajoute ce lien, qui répond à toutes les questions de base : https://wiki.diasporafoundation.org/FAQ_for_users/fr

  • [^] # Re: interet d'un reseau social fermé

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Diaspora* sort en version majeure 0.6. Évalué à 3.

    Wouahhhhhh trop bien la fonction flux RSS de Diaspora ! Je ne savais même pas que ça existait. Merci ! ♥

  • [^] # Re: Movim ou Diaspora* ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Diaspora* sort en version majeure 0.6. Évalué à 2.

    Après, le côté chronophage se gère avec un peu d'autodiscipline, ce que je ne sais absolument pas faire… et en évitant de suivre des tags comme #caturday et #libre, parce qu'il y a de quoi passer des heures à rigoler et découvrir pleins de choses ;)

    Pour la vie privée, je trouve Diaspora très bon. Par défaut, il propose de publier nos posts en vision limité (donc visible uniquement par nos contacts). On peut aussi choisir de poster pour certains contacts via les groupes et mettre un contact dans plusieurs groupes est vraiment super simple. Pour ce qu'on aime : tout dépend de la visibilité du post de base. Si on aime un sujet en vision limité, notre "j'aime" ne sera pas public. Sur les sujets public, on voit qui aime uniquement si on aime aussi. Pour le repartage, dada a tout dit :)

  • [^] # Re: Movim ou Diaspora* ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Diaspora* sort en version majeure 0.6. Évalué à 5.

    Je me suis inscrite sur Movim sans arriver à "démarrer". J'ai trouvé Diaspora plus guidé lors du démarrage : comment avoir des choses dans son flux, trouver du contenu à suivre…

    Donc, pour le moment, je suis sur Diaspora. C'est un réseau chronophage au possible, il y a des tas de choses intéressantes qui passent… Je le voit moins comme "réseau social" que comme outil de veille et de découverte ; je ne communique pas vraiment avec mes quelques amis inscrits dessus, par exemple, mais je prends plaisir à suivre des tas d'inconnus qui postent du contenu intéressant à mes yeux, dont beaucoup de liens web vers des sujets qui m'intéressent.

    Framasphère a fait un excellent travail d'accueil du nouvel arrivant sur Diaspora.

    Maintenant, faut que je comprenne un peu mieux comment marche Movim… ça a l'air chouette aussi.

    Et si c'est "pour voir", inscrit toi aux deux et teste aussi, puis partage ;)