Zatalyz a écrit 539 commentaires

  • [^] # Re: pour l'absence de genre c'est raté :-)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mi kama sona e toki pona*. Évalué à 3.

    Ce serais beaucoup dire que je "parle". Je suis vraiment très handicapée avec l'apprentissage des langues ! Mais au fil du temps, j'arrive à dépatouiller quelques trucs en lojban. C'est une langue qui a plein d'aspects intéressants et avec des ressources sympas.

    J'aimerais bien plonger un peu plus dans l'ithkuil aussi, pour le moment je me suis contentée de la survoler et vu la complexité du langage, ça sera pour quand je n'aurais plus rien à faire ;). J'avais aussi assimilé la grammaire Láadan, qui explore des pistes intéressantes, mais je n'ai jamais pris le temps d'apprendre le vocabulaire, donc ça ne sert pas à grand chose. Sa communauté est de toute façon minuscule, échanger dans cette langue est sans espoir. Dans le genre "personne ne la cause" j'ai passé aussi un peu de temps sur l'aUI, qui me plaît énormément. On en fait vite le tour ;)

    J'ai essayé quelques langues auxiliaires (conçues comme langues internationales) : l'esperanto et l'ido, mais je n'accroche vraiment pas avec les méthodes que j'ai pu trouver, ni avec les langues en elles-même. L'esperanto, je continue d'essayer de temps en temps, généralement après avoir croisé un espérantiste. Je me dis que si j'arrivais à la causer, je galérerais moins avec les autres langues européennes ensuite. Et puis j'ai vraiment croisé des gens géniaux chez les espérantistes, et il y a là une vraie communauté : c'est une langue qui peut servir d'excuse pour voyager et rencontrer des gens.

    C'est d'ailleurs un souci de façon général sur la plupart des conlangs : on trouve une grammaire rédigée pour les linguistes et un dictionnaire, mais les méthodes d'apprentissages en ligne sont souvent médiocres, voir inexistantes, ou alors adaptées à une certaine catégorie de population (ceux qui aiment anki, ou ceux qui sont linguistes). Il y a peut-être de bonnes ressources payantes, mais je rechigne à payer "au hasard" pour ma curiosité alors que j'ai déjà du mal à payer mes factures et que je ne consacre pas tant de temps que ça à ce loisir. Ce que j'ai appris du lojban, c'est grâce à la traduction des wave lessons (qui sont à peu près compréhensibles) et surtout aux cours que des francophones avaient mis en place sur le canal IRC "ckule" ("école" en lojban). On se réunissait un soir par semaine et on commentait les leçons. Le fait que le dictionnaire ait bénéficié d'une traduction en français m'a aidé aussi. Enfin, le lojban amène à une certaine façon de penser (ou alors ceux qui s'intéressent à ça ont de base une certaine façon de penser ?), ce qui fait que les locuteurs assez à l'aise pour écrire des documents le font généralement dans un anglais qui passe merveilleusement bien dans les traducteurs automatiques. Malgré tout, sans la communauté, je ne serais pas allée aussi loin en lojban, et j'ai arrêté d'apprendre activement la grammaire il y a déjà quelques années.

    J'ai aussi lu pas mal de grammaires de conlang, souvent créées par jeu et probablement même pas utilisées par leur créateurs. Mais c'est toujours intéressant de voir l'éventail de la diversité linguistique. Et au final ça m'a donné envie d'inventer une langue aussi. C'est aussi un exercice passionnant : poser les prémices d'une grammaire, faire des tests, croire que ça va passer, commencer à trouver un peu de vocabulaire, se perdre dans le sens des mots et devoir décider ce qui sera utile pour plus de test, essayer de traduire un texte simple, se rendre compte que sa grammaire ne couvre pas des tas d'usages courants, réitérer, découvrir entre temps une autre langue (construite ou non) qui a des particularités géniales, essayer de les intégrer, se rendre compte que ça ne marche pas, etc… Ça ne sert à rien, je n'aurais probablement jamais un truc présentable et même utilisable, mais c'est très amusant et ça force à m'interroger sur ma vision du monde.

    Pour ceux que ça intéresse, je conseille le forum L'Atelier qui est une bonne base francophone pour découvrir pleins de ressources, et échanger avec des gens sympas :)

  • [^] # Re: pour l'absence de genre c'est raté :-)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mi kama sona e toki pona*. Évalué à 10.

    Il y a pas mal de monde capable de le parler et le comprendre dans le milieu des conlang. Le toki pona est un exercice par lequel quasiment tout le monde passe, et comme il est réellement très simple à apprendre, de fait pas mal d'adeptes de jeux de mots savent s'en servir. C'est aussi un langage qui montre vite ses limites, donc généralement considéré comme secondaire par rapport à d'autres conlang plus abouties.

    Les conlangs, c'est addictif. Ça ne sert pas des masses dans la vie quotidienne, mais ça oblige à se poser des questions sur le langage et la représentation du monde qui y est associée. Ça aide aussi à apprendre les langues naturelles, parce qu'il faut forcément aller voir comment le "temps" (ou le "genre" ou tout autre truc qui semble évident) est géré dans diverses langues, pour comprendre les choix qui sont faits dans une conlang ou une autre. Ça donne aussi pleins d'éléments de linguistique, ce qui permet de mieux décortiquer les structures grammaticales des autres langues. Je n'ai jamais réussi à maîtriser vraiment une autre langue que le français (et encore, même celle-ci…), mais en jouant avec des langues inventées, j'ai vraiment progressé en anglais, appris des bouts de japonais et de chinois, exploré des langues amazoniennes, du russe et autres langues slaves, et tâté du sanskrit. Je ne sais toujours pas demander mon chemin en allemand, mais j'ai ouvert mon horizon et voyagé sans avoir à prendre l'avion ;)

    C'est un loisir vraiment fun. Et le toki pona, malgré tout ses défauts, reste une introduction vraiment sympa.

  • # Une reconnaissance internationale

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ces articles, papiers et autres publications qui mentionnent LinuxFr.org. Évalué à 8.

    Je suis surprise que tant de publications ne soient pas en français. Ça donne l'impression que le monde entier lit Linuxfr.

    C'est plus probablement des gens bilingues qui ont publiés dans la langue utile à leurs travaux, mais quand même : ça donne un côté international à ce site, ce que je ne ressens pas trop en traînant dans le coin. Je sais que certains lecteurs sont dans d'autres pays mais les interventions sont souvent très franco-françaises.

    C'est chouette de voir que l'information présente ici semble suffisamment bonne pour des travaux universitaires. Merci pour ce retour, cela me fait voir linuxfr avec un autre œil. Ce n'est donc pas qu'un endroit pour troller sur systemd emacs l'écriture exclusive wayland !

  • [^] # Re: Super initiative

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche entraide.chatons.org, des services libres en ligne sans inscription pour mieux vivre son confinement. Évalué à 4.

    Ces plugins sont parfois installés et sinon tu peux le demander dans le CHATONS dont tu es membre. Ceci dit ça posait parfois des soucis de sécurité, entre autre quand l'image n'était pas sur le même serveur, et j'ai surtout croisé ce genre de fonctionnalité dans des instances privées. Je met ça au passé, ça fait quelques années que je n'ai pas refait le tour de ces plugins… Et je n'ai pas vérifié si, ici, des chatons proposaient des pads publics avec ce genre de plugin.

    comment faites-vous sachant que le service est gratuit ?

    L'utilisation du terme "gratuit" est toujours sujette à interprétation. Certes, ces services ne demandent pas de payer en tant qu'utilisateur de base, mais c'est quand même financé par des gens. Il y a de l'argent qui circule à un moment. Chaque CHATONS a sa façon de fonctionner, comme précisé dans le reste de la dépêche… D'où l'importance d'aider un CHATONS (en temps, en compétence, en argent) quand on en a les moyens.

    D'ailleurs, à propos de bande passante, elle est de plus ou moins bonne qualité suivant les CHATONS et certaines instances rament plus vite que d'autres ;)

  • [^] # Re: Partager un projet avec Openshot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal OpenShot Video Editor vs Kdenlive. Évalué à 2.

    Ok, merci pour la réponse… Tant pis ! Il y a peut-être d'autres logiciels simples de montage vidéo qui permettent ça, faudrait que je cherche… Mais c'est dommage car Openshot est vraiment sympa par ailleurs.

  • # Partager un projet avec Openshot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal OpenShot Video Editor vs Kdenlive. Évalué à 5. Dernière modification le 21 mars 2020 à 21:12.

    Il y a quelques années de ça, j'avais testé Openshot pour monter un petit truc sans prétention, et en dehors de quelques plantages, l'ergonomie était déjà très bien, ça m'avait permis de faire mon truc sans trop galérer. Par contre, j'avais eu un souci à la fin… Le but étant de faire un clip libre, j'avais voulu partager le projet en ligne (sur cloud ou git, je ne sais plus), mais… en déplaçant le dossier du projet, plus rien ne marchait. De mémoire il y avait des liens en dur et pas relatifs, ou quelque chose du genre. Ça remonte à loin mais ça m'avait tellement énervée que je suis restée loin d'Openshot depuis. Et du montage vidéo : j'ai fait un test avec Blender et un bon tuto, là l'ergonomie était clairement pas aussi intuitive et après ça je n'ai pas récidivé.

    Ton journal me donne envie de retester Openshot, mais est-ce qu'il y a toujours ce genre de souci ? Si tu veux montrer au reste du monde comment tu mixe les effets et aligne les scènes en envoyant le tout sur le net, est-ce faisable, ou est-ce qu'il ne faut plus bouger le projet une fois qu'on a commencé ? Il est aussi possible qu'il y ait une manip à faire que je ne connais pas…

    Évidement ça reste toujours faisable de partager juste le matériel de base, mais j'apprécierais personnellement de voir "comment c'est fait" par d'autres personnes, donc j'ai envie de pouvoir le proposer :)

  • [^] # Re: Saturation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Free 4G, Confinement, 15Kb/s (retour en 2001). Évalué à 5.

    C'est vrai que l'impact principal est sur le télétravail, donc c'est pas déconnant que l'employeur prenne en charge un forfait si besoin. El là, y'a besoin d'une box branchée aux réseaux filaires… C'est une excellente idée.

  • # Dwarf Fortress

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et vous, vous jouez à quoi?. Évalué à 3.

    C'est pas libre mais ça tourne bien sous linux et avec LNP (l'empaquetage pour avoir des "graphismes" et surtout plein de mods utiles), c'est du fun sans fin. La dernière version amène pleins de fonctionnalités sympa, alors que je suis loin d'avoir tout vu de ce qui existe : je n'ai encore jamais croisé de dragon par exemple, ni réussi à me servir des wagons d'une façon utile.

    Ce jeu est infini en surprises. Sa courbe d'apprentissage est brutale, le wiki est nécessaire pour s'en sortir (y'a même des tutos valables en français), ainsi qu'un bon dico d'anglais parce qu'il y a des termes assez spécifiques, les graphismes sont moches ou très moche suivant les options choisies, y'a plein de défauts d'ergonomie et pourtant une fois qu'on a passé ces marches, c'est terriblement addictif, et c'est toujours extraordinaire de suivre les aventures des nains et leurs façons inventives de mourir… Et ces histoires…

    Si vous avez envie d'essayer, passez par le Lazy Newb Pack. Y'a des paquets pour le jeu de base sur la plupart des distributions mais sans les mods c'est vraiment horrible, une pure galère. Dfhack et Dwarftherapist (deux des mod) apportent un lot d'améliorations de l'UX plus que bienvenus, et sont compris dans LNP, ce qui simplifie leur utilisation.

  • [^] # Re: Pires inventions à mon avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon Top 5 des inventions geeks des 20 dernières années. Évalué à 4.

    Au moins on est sûr de la fraîcheur du produit !

  • [^] # Re: pas de Ubuntu mais du Debian

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Je cherche une distribution linux rolling release pas trop difficile à utiliser. Évalué à 3.

    Est-ce que Sid pète davantage que Arch ?

    Non, c'est pareil, c'est à dire incroyablement stable pour des rolling release ayant des versions très à jour des logiciels, à condition de respecter quelques conditions :
    - Sur Sid, installer les paquets apt-listbug et apt-listchanges, et bien lire ce qui est écrit avant de dire "oui" ; savoir geler et dégeler un paquet au besoin ("apt-mark hold" de tête).
    - Sur Archlinux, lire les nouvelles sur https://www.archlinux.org/ avant de faire sa mise à jour, il y a parfois des manips à appliquer. S'il y a un équivalent des deux paquets de Debian, je ne les connais pas…

    Et enfin, en cas de souci : toujours noter quelque part la liste des paquets mis à jour, ça permet de trouver pourquoi ça démarre pas et de réparer depuis un live CD. Savoir faire un chroot peut aussi aider.

    Mais bon, c'est vraiment devenu très rare que l'un ou l'autre aient des vrais gros soucis. Pour avoir les deux à la maison… globalement ça se passe bien, parfois un logiciel a un souci parce que certaines librairies ont été mises à jour "trop vite", mais c'est généralement des trucs un peu exotiques (paquets AUR, machins récupérés en dehors des dépôts officiels et compilés maison). Même CUPS a arrêté de m'embêter lors des mises à jour !

    Après, pour du débutant, Sid est plus simple (plus facile à installer, plus assistée pour prévenir les bugs), tandis qu'Archlinux est une école intéressante, mais ardue, et la communauté a tendance à supposer que tous les archies savent ce qu'ils font et a peu de patience avec les vrais débutants.

    J'aime les deux, avec une préférence pour Arch au quotidien :)

  • [^] # Re: XEP 375 de 2016

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Dino 0.1. Évalué à 6.

    Chaque client a son orientation dans le développement. En pratique ça se traduit par une ergonomie vraiment différente, et donc des publics différents.

  • [^] # Re: Le moteur de jeu bien sûr!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal En attendant G., voilà la 3.2. Évalué à 4.

    Ça va finir en dépêche :P

  • [^] # Re: Pourquoi avoir publié en journal ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal NoComprendo, version 1.0. Évalué à 8.

    Tu te retrouves rapidement avec des lecteurs-correcteurs, des assistants, des rédacteurs et des conseillers-modérateurs.

    Ça dépend quand même des dépêches et des sujets… Certaines restent un temps incroyable dans l'espace de rédaction, parce qu'il n'y a pas forcément des motivés pour apporter tout ces trucs en plus ;)

    En tant que modérateurs, on ne sait pas toujours pourquoi on manque de dépêche.

    Ça c'est une question à (re)poser en journal !

    De mon côté, je sais que j'écris rarement (dépêches ou journaux) parce que Linuxfr n'est pas vraiment un endroit accueillant pour les contenus de faible qualité, ou dont le ton ne plaît pas. C'est aussi pour ça que j'aime ce site, il y a beaucoup de bons, voire très bons contenus. Mais au moment de partager une expérience ou de communiquer sur un projet, je balise de tous les paramètres à prendre en compte, de mon manque d'expertise sur certains points, des fautes d'orthographes qui m'auront échappé, de mes tournures de phrases trop alambiquées et dont trop sujettes à interprétation, de l'accusation "c'est un journal bookmark/ça irait mieux dans les liens" (oui mais non j'aurais envie de rajouter quelques mots sur le "lien"), etc.

    Tellement de freins qu'il me faut une sacrée motivation pour poster, parce que je ne suis pas forcément prête à faire face à un accueil inamical. Et la bienveillance n'est PAS quelque chose qui caractérise la communauté sur Linuxfr. Y'a des gens qui le sont, et y'a pleins d'autres choses positives, et ce n'est pas malveillant pour autant, mais il faut quand même être prêt à recevoir des critiques très dures formulées sans aucune finesse (et avec parfois pas mal de mauvaise foi).

    Pourquoi je viens lire les contenus sur Linuxfr ? Pour la qualité (et la veille). Pourquoi je n'en propose pas plus ? Pour la sanction en cas d'absence de qualité :P

  • [^] # Re: La simplicité ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche PrestaShop version 1.7.6.3. Évalué à 3.

    Et évidemment vendre sur Etsy ou Amazon est plus simple que PrestaShop, mais je ne les compare pas car pour moi ce n'est pas le même public.

    En fait, il y a un public "à cheval", et qui a du mal à trouver des solutions adaptées. Je pense à toutes ces personnes qui font un peu d'artisanat en loisir, qui ont envie de développer et se mettent parfois en autoentrepreneurs pour ça, mais qui restent très légers dans leur besoin en commerce. Les règles imposées par Etsy, Amazon, etc, ont tendance à ne pas leur convenir parce que les boutiques sont effectivement très contraintes, et que les mises en avant obéissent à des règles obscures, sans parler de l'aspect éthique.

    Ce public là est vraiment en demande d'avoir des boutiques "sur des sites à eux". Jusqu'ici je n'ai pas trouvé de CMS qui réponde à leur besoin. Généralement c'est pour des pièces uniques ou en petite quantité (pas de "produit" qui va rester en place des années), et ce sont aussi des gens dont l'usage de l'informatique est assez laborieux. Ce que j'avais trouvé de mieux, au moment où je répondait encore à ces demandes, c'était soit les plugins wordpress, soit prestashop (mais qui était déjà un peu trop compliqué), soit enfin j'avais commencé à voir le plugin pour pluxml ; pluxml répondant bien aux autres besoins de ces personnes.

    Ça remonte à quelques années, à un moment j'ai décidé de me concentrer sur les demandes d'accompagnements qui m'amusaient plus et j'ai lâché tout ce qui était e-commerce. Faudrait quand même que je reteste Prestashop un de ces jours, ça a du bien évoluer ;)

  • # La simplicité ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche PrestaShop version 1.7.6.3. Évalué à 10.

    Les points forts de PrestaShop sont la simplicité, la légèreté et la rapidité d’exécution.

    Je ne suis pas sûre que le commerce en ligne et la simplicité soient compatibles. Chaque fois que j'ai eu à configurer un CMS de ce genre (que ce soit Prestashop ou d'autres, proprio ou libres), j'ai perdu des points de santé mentale. Maintenant, quand quelqu'un qui vends trois babioles me demande si je peux l'aider à paramétrer sa boutique, je me contente de fuir. Le seul truc auquel j'accepte de toucher, c'est de mettre un bouton paypal sur un site (ce qui ne couvre pas beaucoup de cas d'usages, certes).

    Prestashop est très probablement l'un des CMS de ce genre qui me file le moins de boutons, et il a réellement des qualités. La quantité de plugin, le fait qu'il peut gérer n'importe quel truc complexe pour ce que j'en vois… Par contre, la simplicité, c'est pas un bon argumentaire. C'est donner de faux espoirs aux gens qui veulent une alternative à Etsy. Ou alors je n'ai jamais eu l'occasion de tester une installation d'un Prestashop "simple". "Complet", ça me semble plus juste. "Couvrant toutes les possibilités du e-commerce", sans aucun doute. Mais simple, non.

    Mais il est bien, dans sa catégorie, hein ;)

  • [^] # Re: Alternatives pour tablettes et des smartphones

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les fils conducteurs du CréGULL (infos et liens) #04. Évalué à 6. Dernière modification le 08 janvier 2020 à 21:36.

    […] mais avec la banque (CIC) qui m’annonce qu’elle imposera sous peu de disposer d’un smartphone ET de leur application pour pouvoir accéder à la gestion de son compte bancaire […]

    Pour ça, il semblerait que ça marche très bien dans une VM avec virtualbox. Un de mes amis a sa banque qui l'oblige déjà à passer par une appli (bourrée d'espions, pardon de fonctionnalités), et son téléphone est bien trop vieux pour ce genre de blague. Il a donc installé virtualbox, une image d'android virtualisée avec, et il a pu y installer et faire fonctionner l'appli de la banque. Ça a été assez simple pour lui, le temps de trouver comment utiliser Virtualbox.

    L'installation et le paramétrage de Virtualbox peut poser souci à des néophytes (un atelier en prévision dans ton GULL !), par contre une fois configuré c'est du point and click. C'est accessible quand on a un peu de compétences informatiques. Je vais aussi devoir tenter l'expérience, peut-être avec Qemu que j'aime bien (plutôt que Virtualbox).

    Je découvre aussi le projet https://anbox.io/ en cherchant "android" dans mes dépôts. Il y a donc probablement pleins de façons de se passer de smartphone grâce à Linux (et pleins de trucs à tester !) :)

  • # Merci

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bilan 2019 du groupe Transcriptions de l’April. Évalué à 3.

    Merci pour votre travail. J'apprécie régulièrement vos transcriptions. Je préfère l'écrit à l'oral et c'est un vrai bonheur de pouvoir accéder à ces informations par ce biais.

  • # Alternatives pour tablettes et des smartphones

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les fils conducteurs du CréGULL (infos et liens) #04. Évalué à 3.

    Merci pour ce compte-rendu, c'était sacrément dense comme rencontre !

    Élisabeth se demande s’il existe des solutions libres dans le domaine des tablettes et des smartphones : nous manquons de connaissances sur ce point. À explorer.

    Y'a pas mal de possibilités, mais cela demande qu'il y aie au moins une personne dans le GULL qui se mette à fond dans ce genre de truc, la logique est un peu différente de Linux sur desktop.

    Déjà, privilégier à l'achat les tablettes et smartphones tournant sous android ou directement avec un OS libre (de mémoire y'a le Fairphone et /e/, au moins, dans les trucs vivants). Si c'est android et dérivé, on peut installer des alternatives au Google Store pour télécharger les applications : fdroid, auroradroid, gdroid. Sur ces dépots, toutes les applications sont libres et si elles ont des fonctionnalités problématiques pour la vie privée, c'est indiqué. Par exemple, je peux y télécharger "Osmand+" (qui se base sur les cartes d'openstreetmap), mais il y a un avertissement : cette application a des bouts de code non libre, elle "promeut des services réseaux qui ne sont pas libres/open source" et "promeut des extensions qui ne sont pas libres/open source". Par contre pour le détail faut fouiner sur internet ; de façon générale si c'est sur fdroid, les "fonctionnalités problématiques" possibles sont bien moins intrusives que les services de Google.

    On peut aussi utiliser Exodus Privacy, inclus dans le gestionnaire de dépôt "yalp" (qui va chercher sur le Google Store mais en permettant de filtrer suivant divers critères : avec ou sans pub, payant ou non, avec les services de google qui espionnent ou pas). Sinon il y a aussi une appli propre à Exodus. Exodus permet de savoir quels sont les pisteurs dans les diverses applications du téléphone et donne quelques pistes pour améliorer sa vie privée. C'est un bon outil de sensibilisation.

    Pour aller plus loin, on peut remplacer le système android sur son smartphone ou sa tablette. À ce sujet, il y a l'excellente dépêche Installer LineageOS sur son appareil Android. Mais c'est là qu'on a besoin d'un expert, et aussi d'avoir le bon modèle de smartphone ou tablette, il ne suffit pas d'avoir une machine qui tourne de base avec Android…

  • [^] # Re: Quelques réponses.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La Monnaie libre, outil alternatif d’échange. Évalué à 1.

    Merci pour les liens ! Bon, il y a tout ce qu'il faut dans ces discussions pour expérimenter des angles d'attaques (avec ou sans surveillance de la part des membres de la toile ; il me semble que la théorie sera prouvée ou infirmée quelque soit la façon dont c'est fait).

    Ça me semble d'autant plus intéressant à faire maintenant qu'il y a peu de risque de vraiment poser souci dans l'économie de la monnaie libre. Certes, des objets et services s'échangent, mais si demain une attaque réussit et rends toute la G1 invalide… ben il suffira de passer à la G2 (ou autre nom), en prenant en compte les apprentissages de l'attaque. Comme le principe est d'éviter de thésauriser et qu'il est posé clairement que l'expérimentation peut s'arrêter du jour au lendemain, je ne pense pas que ça va réellement poser souci à qui que ce soit.

    Cependant, je suis prête à parier mon DU que personne ne va tester la faiblesse de la toile. Sa meilleure protection, c'est la flemme des gens, y compris de ceux qui critiquent ;)

  • [^] # Re: Quelques réponses.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La Monnaie libre, outil alternatif d’échange. Évalué à 1.

    Je serais intéressée de voir si cette théorie s'applique. C'est justement pour ça que la Gune est en place, pour voir si ça tient la route, si la toile de confiance est efficace (entre autre), et jusqu'à présent je n'ai pas entendu parler d'attaque en règle pour "voir si ça passe".

    Je ferais bien la théorie qu'une attaque de ce genre demande trop de temps et d'énergie par rapport à un gain ridicule pour que ça intéresse qui que ce soit… Et donc qu'on n'en verra pas en pratique.

  • # Gratiféria

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Cette année je donne. Évalué à 7.

    À voir si tu as des gratiféria vers chez toi, et peut-être que tu peux voir avec des gens pour en organiser si y'en a pas. Le principe est de se réunir et de donner. C'est un peu comme une brocante, mais sans échange d'argent.

    Au delà de ça, peut-être aussi expérimenter peu à peu un autre rapport aux cadeaux dans la famille. C'est un sujet complexe, tout extrémisme est malvenu, mais en prenant le temps de discuter avec tout le monde on trouve parfois un accord. J'avais ainsi des amis qui expérimentaient un nouveau truc chaque année (famille un peu atypique de base… mais faut aussi avouer que vu le nombre et les salaires il y avait une nécessité à ne pas devoir faire des tas de cadeaux à tout le monde). Il y a eu "une personne = un cadeau" : chacun tirait au sort le nom d'une autre personne, et était en charge de lui faire un cadeau. Pour bien faire, il est pas mal de se mettre d'accord sur un budget : environ 20€ par exemple. Ça évite que quelqu'un se retrouve avec un ordi et un autre avec une boite de chocolat : y'en a qui se sentent lésés ! Il y a aussi eu "on fabrique des trucs, on les emballent, on met des numéros dessus, et on fait une loterie". Là le plaisir était d'ouvrir pleins de petits cadeaux, tous ayant peu de valeur marchande (et le jeu était de mettre aussi des trucs kitsch dedans). Je ne me souviens pas des autres expérimentations, mais l'idée était là.

    C'est intéressant aussi d'interroger les gens sur leur rapport au matériel. J'ai des gens dans mon entourage qui se contrefichent complètement des cadeaux et des fêtes. Je sais que si je ne leur offre rien, ça leur va très bien ; c'est même le vrai cadeau, car au moins je ne les encombre pas. Bon, de mon côté j'ai un mal fou avec ça donc je triche en offrant un truc qui se mange… ça encombre pas longtemps. De mon côté j'aime beaucoup les cadeaux éphémères aussi : à manger, un poème, un peu de temps privilégié à faire quelque chose avec la personne… mais j'aime quand même bien qu'il y ai un "cadeau", je suis encore matérialiste ;)

    Enfin, pour les autres endroits où donner, certaines ressourceries sont vraiment bien. Oui, ok, les objets sont vendus… enfin celle à côté de chez moi, vu le prix c'est juste pour payer la location du lieu, ça va de quelques centimes à quelques euros.

    À noter aussi que quand on est pauvre, ne pas payer renvoie à son statut (et c'est pas un statut agréable à porter). Quand on a un RSA et qu'on paie un truc sur une brocante, à Emmaüs ou dans une ressourcerie, on peut se bercer de l'illusion que l'argent échangé est là pour aider autrui ; payer Emmaüs c'est aider plus pauvre que soi, en principe. Ça donne l'illusion qu'on a aussi le droit d'être intégré dans le vaste mouvement consommatoire. Ok, c'est un peu cynique dit comme ça, mais le jouet payé 1€ procure plus de satisfaction que celui qui est donné dans ce genre de cas, parce qu'on a l'impression d'avoir eu un peu de choix. Ça renvoie aussi à tout ce qui se passe symboliquement autour des échanges (qu'on soit d'accord avec les théories de Mauss ou pas, faut reconnaître que c'est pas simple). Donc… chercher des solutions qui sortent des échanges marchands, c'est sympa, mais si les seules solutions que tu as autour de toi utilisent les codes de la marchandisation, ce n'est pas forcément un problème, tant que les prix de reventes restent symboliques.

  • [^] # Re: Difficultés de lecture et découverte d'extension

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal S'acheter son logement avec le salaire d'un expert C++ (ou autre techno). Évalué à 3.

    Disons que le "neutre" masculin s'intériorise et se normalise à force de le pratiquer (comme l'inclusif le déconstruit et le rend moins fluide). J'ai un souvenir assez net de cette période de l'école où j'apprenais la grammaire et la conjugaison, et où ça m'énervait qu'à partir du moment où un masculin traînait dans les propositions, je devais, en tant que personne genrée au féminin, ne plus être visible. J'ai résolu ce conflit interne en me disant que je serais au masculin quand j'aurais besoin qu'on me voit et m'entende ; on ne peut pas dire que mes instituteurs aient compris la démarche au vu des corrections sur mes devoirs ! Je ne prétends pas faire partie de la norme, mais cette règle m'a vraiment fait souffrir, jusqu'à ce que j'arrive péniblement à l'intérioriser. Maintenant pour savoir si c'est le genre d'expérience minoritaire ou majoritaire, ça serait intéressant de faire une étude auprès des enfants entre 7 et 10 ans (quand ils en sont encore à intégrer ces règles), pour voir s'ils interprètent ça au masculin strict ou s'ils ont conscience de cette notion de neutre masculin. Et pour voir comment progresse l'idée que les femmes ne comptent pas et peuvent être invisibles sans que ça pose souci. Là dessus, il est évident que la règle de grammaire n'est pas la seule en cause, mais ça fait partie de tous ces petits signes qu'on reçoit, enfant, suivant qu'on aie été genré au féminin ou au masculin, et qui finissent par peser jusqu'à devenir normaux.

    C'est un peu ce que je ressens aussi quand je lis

    Moi, même si effectivement, avec un masculin neutre, j'ai parfois tendance à m'imaginer plutôt un homme qu'une femme, je « sais » en fonction du contexte, et de manière assez naturelle, si on parle strictement d'un homme ou si c'est neutre.

    J'interprète ça comme "il y a des rôles féminins, et des rôles masculins". Je vois bien que les "parents d'élèves" (neutre masculin) vont être compris comme "les mamans", tandis que "les bricoleurs" seront vu comme des hommes, que le "personnel d'entretien" ne sera pas imaginé avec la même proportion de genre que "les chercheurs".

    Le problème, c'est qu'il y a forcément des biais dans ces interprétations du langage. J'en ai à cause du genre dans lequel j'ai été éduquée, du milieu dans lequel j'ai grandi, et je sais que mes interlocuteurs en auront aussi suivant leur propre expérience de vie… Et il me semble que certains de ces biais partagés sont intéressants à remettre en question, surtout quand on a le beau rôle grâce à eux (et ça concerne les hommes comme les femmes : il y a des domaines où les femmes ont des privilèges par rapport aux hommes et c'est important de chercher à déconstruire ça aussi). Mais c'est forcément inconfortable, et il y a des moments où on a juste envie de ne pas se poser de questions, ce qui est compréhensible aussi.

  • # i2p, freenet, zeronet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche HTTPS, Tor, VPN : de quoi est‐ce que ça protège exactement ?. Évalué à 4.

    Quelle est l'apport de I2p par rapport à Freenet ou Zeronet ? J'ai l'impression que les trois font un peu la même chose… Mais il doit y avoir une bonne raison à ne pas simplement avoir contribué au plus ancien protocole de ce genre.

  • [^] # Re: Difficultés de lecture et découverte d'extension

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal S'acheter son logement avec le salaire d'un expert C++ (ou autre techno). Évalué à 6.

    Merci pour le lien vers cet extension ! Et pour donner un avis un peu différent de ce qui est dit avant, je trouve que son ambition est plutôt sympa, permettant à chacun d'avoir le choix de lire suivant ce qui est le plus confortable (que ce soit pour des raisons de handicap, d'idéologie, de flemme…). Je trouve chouette de pouvoir donner le choix aux gens, alors même que je suis assignée femme, faisant partie d'une asso s'amusant avec le neutre féminin et d'une autre qui utilise régulièrement l'épicène et le point médian ; et moi-même suivant les textes, les moments, l'humeur et le sens du vent j'utilise les trois formes d'écriture. Je devrais donc être dans le groupe qui n'aime pas contre ce genre d'initiative, mais en fait, non, au contraire : je crois qu'on fait plus facilement évoluer les mentalités en permettant à chacun d'aller à son propre rythme, et en n'imaginant pas qu'il y a une seule façon de faire qui serait meilleure que les autres.

    Comme je commence un peu à me lasser des extrémistes de tout bords, fallait que je prenne le temps de faire un peu plus que pertinenter… Vraiment, merci d'avoir signalé cette extension, je la conseillerais avec plaisir à la prochaine personne qui me signalera ses galères sur un texte bourré de points médians. C'est dommage de ne pas pouvoir accéder à une information à cause de difficultés de lecture et cette extension devrait résoudre le problème pour pas mal de gens :)

  • # Bonne idée, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Numericatous, pour s’initier au Libre. Évalué à 10. Dernière modification le 01 novembre 2019 à 21:30.

    Avant de commencer les critiques, je tiens à préciser que j'apprécie l'initiative, parce qu'il y a vraiment un gros besoin en initiation informatique. Ceux qui en ont le plus besoin ne sont pas forcément les plus simples à contacter via le web, mais via les assos, maisons des services, mairies etc on les trouve :)

    Maintenant, si tu t'adresse aux personnes qui ne savent pas du tout utiliser l'informatique, celles qui font un petit blocage en voyant un clavier et qui râlent parce qu'elles sont obligées de passer par internet pour contacter l’administration, ce que j'ai pu survoler des ressources disponibles est déjà trop avancé. Un exemple avec la vidéo de Nextcloud, parce que c'est typiquement un des services où je galère avec mes propres illectronistes. Côté bons points, ta diction est agréable, la vidéo est propre, donc j'espère que tu en feras d'autres. Mais elle s'adresse à des CHATONS, des dirigeants d'asso ou équivalents… Tu parles "d'installer sur un serveur", ouille ! En initiation et présentation pour des usagers basiques, il est plus pertinent de montrer comment le logiciel fonctionne pour un utilisateur, et de rediriger vers des services qui proposent du nextcloud (y compris le tien si tu en fais de façon pro). Expliquer le lien entre l'interface web et les dossiers sur son ordi, montrer où cliquer pour partager un fichier, créer un contact : oui ! Montrer l'interface d'administration : non. C'est pour le cours avancé, ça ;)

    J'en profite d'ailleurs, si quelqu'un ici a croisé une vidéo présentant Nextcloud pour les usagers, en français, en niveau débutant, réalisé proprement, ça m'intéresse. Je n'ai rien trouvé de ce genre et je doute de mes compétences pour faire une vidéo plus potable que ce que j'ai pu trouver, alors que j'ai du monde à qui il va falloir que j'explique "où cliquer"…

    Idem pour le tutoriel "les bases du mail". Parler dès l'introduction des protocoles POP, IMAP, SMTP, continuer avec ARPANET et la DARPA… Ça y est, ces acronymes ont fait décrocher les réfractaires. C'est dommage, parce que c'est plutôt correct par ailleurs, mais il y a là du savoir froid pour un public qui cherche surtout à résoudre un problème spécifique en y passant le moins de temps possible. Trop de théorie, pas assez de pratique. Pour améliorer, j'ai pu constater que les analogies avec des activités autres (la cuisine, le jardinage, le téléphone) aident bien à faire comprendre certains mécanismes. Typiquement avec le mail, si on suit l'analogie du courrier papier, on arrive même à faire comprendre GPG en jouant avec de la cire. Oui, je suis un peu dingue de faire des défis comme "expliquer GPG à mes voisins"… On peut rester plus basique en initiation :P

    Ce sont les deux exemples que j'ai pris le temps de regarder parce que ça fait partie des problématiques que je gère régulièrement. Par ailleurs, si le format PDF des tutoriels m'a un peu surpris (quoi, pas de wiki ?), je reconnais que c'est plus adapté au public cible, qui a besoin d'imprimer pour faire, et que sur ce coup-là je souffre de mes propres habitudes de geek.

    Après, si j'ai mal compris la cible, ces remarques perdent de leur sens. C'est très bien pour des personnes qui ont déjà un usage basique mais compétent de l'informatique et qui ont envie d'aller un peu plus loin, probablement motivées par leurs besoins professionnels. Accessoirement, y'a peut-être plus de sous chez ce public.

    Le design est propre et cohérent sur l'ensemble, et ça, ça fait du bien. J'ai juste un doute sur la page d'accueil, pour le texte blanc sur fond vert, qui est à la limite du lisible pour moi (cela dépendra des perceptions des couleurs de chacun, j'imagine). Dans mon cas, ça s'améliorerait avec des lettres plus épaisses, la police est un peu trop fine ici. Petit détail d'ergonomie aussi sur tes blocs ("conseil, initiation, site internet" et les encarts vers les articles de blog) : les débutants ne visent pas les liens pour cliquer, donc c'est mieux si tout le bloc est un lien.