Zatalyz a écrit 527 commentaires

  • [^] # Re: Pourquoi avoir publié en journal ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal NoComprendo, version 1.0. Évalué à 8.

    Tu te retrouves rapidement avec des lecteurs-correcteurs, des assistants, des rédacteurs et des conseillers-modérateurs.

    Ça dépend quand même des dépêches et des sujets… Certaines restent un temps incroyable dans l'espace de rédaction, parce qu'il n'y a pas forcément des motivés pour apporter tout ces trucs en plus ;)

    En tant que modérateurs, on ne sait pas toujours pourquoi on manque de dépêche.

    Ça c'est une question à (re)poser en journal !

    De mon côté, je sais que j'écris rarement (dépêches ou journaux) parce que Linuxfr n'est pas vraiment un endroit accueillant pour les contenus de faible qualité, ou dont le ton ne plaît pas. C'est aussi pour ça que j'aime ce site, il y a beaucoup de bons, voire très bons contenus. Mais au moment de partager une expérience ou de communiquer sur un projet, je balise de tous les paramètres à prendre en compte, de mon manque d'expertise sur certains points, des fautes d'orthographes qui m'auront échappé, de mes tournures de phrases trop alambiquées et dont trop sujettes à interprétation, de l'accusation "c'est un journal bookmark/ça irait mieux dans les liens" (oui mais non j'aurais envie de rajouter quelques mots sur le "lien"), etc.

    Tellement de freins qu'il me faut une sacrée motivation pour poster, parce que je ne suis pas forcément prête à faire face à un accueil inamical. Et la bienveillance n'est PAS quelque chose qui caractérise la communauté sur Linuxfr. Y'a des gens qui le sont, et y'a pleins d'autres choses positives, et ce n'est pas malveillant pour autant, mais il faut quand même être prêt à recevoir des critiques très dures formulées sans aucune finesse (et avec parfois pas mal de mauvaise foi).

    Pourquoi je viens lire les contenus sur Linuxfr ? Pour la qualité (et la veille). Pourquoi je n'en propose pas plus ? Pour la sanction en cas d'absence de qualité :P

  • [^] # Re: La simplicité ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche PrestaShop version 1.7.6.3. Évalué à 3.

    Et évidemment vendre sur Etsy ou Amazon est plus simple que PrestaShop, mais je ne les compare pas car pour moi ce n'est pas le même public.

    En fait, il y a un public "à cheval", et qui a du mal à trouver des solutions adaptées. Je pense à toutes ces personnes qui font un peu d'artisanat en loisir, qui ont envie de développer et se mettent parfois en autoentrepreneurs pour ça, mais qui restent très légers dans leur besoin en commerce. Les règles imposées par Etsy, Amazon, etc, ont tendance à ne pas leur convenir parce que les boutiques sont effectivement très contraintes, et que les mises en avant obéissent à des règles obscures, sans parler de l'aspect éthique.

    Ce public là est vraiment en demande d'avoir des boutiques "sur des sites à eux". Jusqu'ici je n'ai pas trouvé de CMS qui réponde à leur besoin. Généralement c'est pour des pièces uniques ou en petite quantité (pas de "produit" qui va rester en place des années), et ce sont aussi des gens dont l'usage de l'informatique est assez laborieux. Ce que j'avais trouvé de mieux, au moment où je répondait encore à ces demandes, c'était soit les plugins wordpress, soit prestashop (mais qui était déjà un peu trop compliqué), soit enfin j'avais commencé à voir le plugin pour pluxml ; pluxml répondant bien aux autres besoins de ces personnes.

    Ça remonte à quelques années, à un moment j'ai décidé de me concentrer sur les demandes d'accompagnements qui m'amusaient plus et j'ai lâché tout ce qui était e-commerce. Faudrait quand même que je reteste Prestashop un de ces jours, ça a du bien évoluer ;)

  • # La simplicité ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche PrestaShop version 1.7.6.3. Évalué à 10.

    Les points forts de PrestaShop sont la simplicité, la légèreté et la rapidité d’exécution.

    Je ne suis pas sûre que le commerce en ligne et la simplicité soient compatibles. Chaque fois que j'ai eu à configurer un CMS de ce genre (que ce soit Prestashop ou d'autres, proprio ou libres), j'ai perdu des points de santé mentale. Maintenant, quand quelqu'un qui vends trois babioles me demande si je peux l'aider à paramétrer sa boutique, je me contente de fuir. Le seul truc auquel j'accepte de toucher, c'est de mettre un bouton paypal sur un site (ce qui ne couvre pas beaucoup de cas d'usages, certes).

    Prestashop est très probablement l'un des CMS de ce genre qui me file le moins de boutons, et il a réellement des qualités. La quantité de plugin, le fait qu'il peut gérer n'importe quel truc complexe pour ce que j'en vois… Par contre, la simplicité, c'est pas un bon argumentaire. C'est donner de faux espoirs aux gens qui veulent une alternative à Etsy. Ou alors je n'ai jamais eu l'occasion de tester une installation d'un Prestashop "simple". "Complet", ça me semble plus juste. "Couvrant toutes les possibilités du e-commerce", sans aucun doute. Mais simple, non.

    Mais il est bien, dans sa catégorie, hein ;)

  • [^] # Re: Alternatives pour tablettes et des smartphones

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les fils conducteurs du CréGULL (infos et liens) #04. Évalué à 6. Dernière modification le 08 janvier 2020 à 21:36.

    […] mais avec la banque (CIC) qui m’annonce qu’elle imposera sous peu de disposer d’un smartphone ET de leur application pour pouvoir accéder à la gestion de son compte bancaire […]

    Pour ça, il semblerait que ça marche très bien dans une VM avec virtualbox. Un de mes amis a sa banque qui l'oblige déjà à passer par une appli (bourrée d'espions, pardon de fonctionnalités), et son téléphone est bien trop vieux pour ce genre de blague. Il a donc installé virtualbox, une image d'android virtualisée avec, et il a pu y installer et faire fonctionner l'appli de la banque. Ça a été assez simple pour lui, le temps de trouver comment utiliser Virtualbox.

    L'installation et le paramétrage de Virtualbox peut poser souci à des néophytes (un atelier en prévision dans ton GULL !), par contre une fois configuré c'est du point and click. C'est accessible quand on a un peu de compétences informatiques. Je vais aussi devoir tenter l'expérience, peut-être avec Qemu que j'aime bien (plutôt que Virtualbox).

    Je découvre aussi le projet https://anbox.io/ en cherchant "android" dans mes dépôts. Il y a donc probablement pleins de façons de se passer de smartphone grâce à Linux (et pleins de trucs à tester !) :)

  • # Merci

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bilan 2019 du groupe Transcriptions de l’April. Évalué à 3.

    Merci pour votre travail. J'apprécie régulièrement vos transcriptions. Je préfère l'écrit à l'oral et c'est un vrai bonheur de pouvoir accéder à ces informations par ce biais.

  • # Alternatives pour tablettes et des smartphones

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les fils conducteurs du CréGULL (infos et liens) #04. Évalué à 3.

    Merci pour ce compte-rendu, c'était sacrément dense comme rencontre !

    Élisabeth se demande s’il existe des solutions libres dans le domaine des tablettes et des smartphones : nous manquons de connaissances sur ce point. À explorer.

    Y'a pas mal de possibilités, mais cela demande qu'il y aie au moins une personne dans le GULL qui se mette à fond dans ce genre de truc, la logique est un peu différente de Linux sur desktop.

    Déjà, privilégier à l'achat les tablettes et smartphones tournant sous android ou directement avec un OS libre (de mémoire y'a le Fairphone et /e/, au moins, dans les trucs vivants). Si c'est android et dérivé, on peut installer des alternatives au Google Store pour télécharger les applications : fdroid, auroradroid, gdroid. Sur ces dépots, toutes les applications sont libres et si elles ont des fonctionnalités problématiques pour la vie privée, c'est indiqué. Par exemple, je peux y télécharger "Osmand+" (qui se base sur les cartes d'openstreetmap), mais il y a un avertissement : cette application a des bouts de code non libre, elle "promeut des services réseaux qui ne sont pas libres/open source" et "promeut des extensions qui ne sont pas libres/open source". Par contre pour le détail faut fouiner sur internet ; de façon générale si c'est sur fdroid, les "fonctionnalités problématiques" possibles sont bien moins intrusives que les services de Google.

    On peut aussi utiliser Exodus Privacy, inclus dans le gestionnaire de dépôt "yalp" (qui va chercher sur le Google Store mais en permettant de filtrer suivant divers critères : avec ou sans pub, payant ou non, avec les services de google qui espionnent ou pas). Sinon il y a aussi une appli propre à Exodus. Exodus permet de savoir quels sont les pisteurs dans les diverses applications du téléphone et donne quelques pistes pour améliorer sa vie privée. C'est un bon outil de sensibilisation.

    Pour aller plus loin, on peut remplacer le système android sur son smartphone ou sa tablette. À ce sujet, il y a l'excellente dépêche Installer LineageOS sur son appareil Android. Mais c'est là qu'on a besoin d'un expert, et aussi d'avoir le bon modèle de smartphone ou tablette, il ne suffit pas d'avoir une machine qui tourne de base avec Android…

  • [^] # Re: Quelques réponses.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La Monnaie libre, outil alternatif d’échange. Évalué à 1.

    Merci pour les liens ! Bon, il y a tout ce qu'il faut dans ces discussions pour expérimenter des angles d'attaques (avec ou sans surveillance de la part des membres de la toile ; il me semble que la théorie sera prouvée ou infirmée quelque soit la façon dont c'est fait).

    Ça me semble d'autant plus intéressant à faire maintenant qu'il y a peu de risque de vraiment poser souci dans l'économie de la monnaie libre. Certes, des objets et services s'échangent, mais si demain une attaque réussit et rends toute la G1 invalide… ben il suffira de passer à la G2 (ou autre nom), en prenant en compte les apprentissages de l'attaque. Comme le principe est d'éviter de thésauriser et qu'il est posé clairement que l'expérimentation peut s'arrêter du jour au lendemain, je ne pense pas que ça va réellement poser souci à qui que ce soit.

    Cependant, je suis prête à parier mon DU que personne ne va tester la faiblesse de la toile. Sa meilleure protection, c'est la flemme des gens, y compris de ceux qui critiquent ;)

  • [^] # Re: Quelques réponses.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La Monnaie libre, outil alternatif d’échange. Évalué à 1.

    Je serais intéressée de voir si cette théorie s'applique. C'est justement pour ça que la Gune est en place, pour voir si ça tient la route, si la toile de confiance est efficace (entre autre), et jusqu'à présent je n'ai pas entendu parler d'attaque en règle pour "voir si ça passe".

    Je ferais bien la théorie qu'une attaque de ce genre demande trop de temps et d'énergie par rapport à un gain ridicule pour que ça intéresse qui que ce soit… Et donc qu'on n'en verra pas en pratique.

  • # Gratiféria

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Cette année je donne. Évalué à 7.

    À voir si tu as des gratiféria vers chez toi, et peut-être que tu peux voir avec des gens pour en organiser si y'en a pas. Le principe est de se réunir et de donner. C'est un peu comme une brocante, mais sans échange d'argent.

    Au delà de ça, peut-être aussi expérimenter peu à peu un autre rapport aux cadeaux dans la famille. C'est un sujet complexe, tout extrémisme est malvenu, mais en prenant le temps de discuter avec tout le monde on trouve parfois un accord. J'avais ainsi des amis qui expérimentaient un nouveau truc chaque année (famille un peu atypique de base… mais faut aussi avouer que vu le nombre et les salaires il y avait une nécessité à ne pas devoir faire des tas de cadeaux à tout le monde). Il y a eu "une personne = un cadeau" : chacun tirait au sort le nom d'une autre personne, et était en charge de lui faire un cadeau. Pour bien faire, il est pas mal de se mettre d'accord sur un budget : environ 20€ par exemple. Ça évite que quelqu'un se retrouve avec un ordi et un autre avec une boite de chocolat : y'en a qui se sentent lésés ! Il y a aussi eu "on fabrique des trucs, on les emballent, on met des numéros dessus, et on fait une loterie". Là le plaisir était d'ouvrir pleins de petits cadeaux, tous ayant peu de valeur marchande (et le jeu était de mettre aussi des trucs kitsch dedans). Je ne me souviens pas des autres expérimentations, mais l'idée était là.

    C'est intéressant aussi d'interroger les gens sur leur rapport au matériel. J'ai des gens dans mon entourage qui se contrefichent complètement des cadeaux et des fêtes. Je sais que si je ne leur offre rien, ça leur va très bien ; c'est même le vrai cadeau, car au moins je ne les encombre pas. Bon, de mon côté j'ai un mal fou avec ça donc je triche en offrant un truc qui se mange… ça encombre pas longtemps. De mon côté j'aime beaucoup les cadeaux éphémères aussi : à manger, un poème, un peu de temps privilégié à faire quelque chose avec la personne… mais j'aime quand même bien qu'il y ai un "cadeau", je suis encore matérialiste ;)

    Enfin, pour les autres endroits où donner, certaines ressourceries sont vraiment bien. Oui, ok, les objets sont vendus… enfin celle à côté de chez moi, vu le prix c'est juste pour payer la location du lieu, ça va de quelques centimes à quelques euros.

    À noter aussi que quand on est pauvre, ne pas payer renvoie à son statut (et c'est pas un statut agréable à porter). Quand on a un RSA et qu'on paie un truc sur une brocante, à Emmaüs ou dans une ressourcerie, on peut se bercer de l'illusion que l'argent échangé est là pour aider autrui ; payer Emmaüs c'est aider plus pauvre que soi, en principe. Ça donne l'illusion qu'on a aussi le droit d'être intégré dans le vaste mouvement consommatoire. Ok, c'est un peu cynique dit comme ça, mais le jouet payé 1€ procure plus de satisfaction que celui qui est donné dans ce genre de cas, parce qu'on a l'impression d'avoir eu un peu de choix. Ça renvoie aussi à tout ce qui se passe symboliquement autour des échanges (qu'on soit d'accord avec les théories de Mauss ou pas, faut reconnaître que c'est pas simple). Donc… chercher des solutions qui sortent des échanges marchands, c'est sympa, mais si les seules solutions que tu as autour de toi utilisent les codes de la marchandisation, ce n'est pas forcément un problème, tant que les prix de reventes restent symboliques.

  • [^] # Re: Difficultés de lecture et découverte d'extension

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal S'acheter son logement avec le salaire d'un expert C++ (ou autre techno). Évalué à 3.

    Disons que le "neutre" masculin s'intériorise et se normalise à force de le pratiquer (comme l'inclusif le déconstruit et le rend moins fluide). J'ai un souvenir assez net de cette période de l'école où j'apprenais la grammaire et la conjugaison, et où ça m'énervait qu'à partir du moment où un masculin traînait dans les propositions, je devais, en tant que personne genrée au féminin, ne plus être visible. J'ai résolu ce conflit interne en me disant que je serais au masculin quand j'aurais besoin qu'on me voit et m'entende ; on ne peut pas dire que mes instituteurs aient compris la démarche au vu des corrections sur mes devoirs ! Je ne prétends pas faire partie de la norme, mais cette règle m'a vraiment fait souffrir, jusqu'à ce que j'arrive péniblement à l'intérioriser. Maintenant pour savoir si c'est le genre d'expérience minoritaire ou majoritaire, ça serait intéressant de faire une étude auprès des enfants entre 7 et 10 ans (quand ils en sont encore à intégrer ces règles), pour voir s'ils interprètent ça au masculin strict ou s'ils ont conscience de cette notion de neutre masculin. Et pour voir comment progresse l'idée que les femmes ne comptent pas et peuvent être invisibles sans que ça pose souci. Là dessus, il est évident que la règle de grammaire n'est pas la seule en cause, mais ça fait partie de tous ces petits signes qu'on reçoit, enfant, suivant qu'on aie été genré au féminin ou au masculin, et qui finissent par peser jusqu'à devenir normaux.

    C'est un peu ce que je ressens aussi quand je lis

    Moi, même si effectivement, avec un masculin neutre, j'ai parfois tendance à m'imaginer plutôt un homme qu'une femme, je « sais » en fonction du contexte, et de manière assez naturelle, si on parle strictement d'un homme ou si c'est neutre.

    J'interprète ça comme "il y a des rôles féminins, et des rôles masculins". Je vois bien que les "parents d'élèves" (neutre masculin) vont être compris comme "les mamans", tandis que "les bricoleurs" seront vu comme des hommes, que le "personnel d'entretien" ne sera pas imaginé avec la même proportion de genre que "les chercheurs".

    Le problème, c'est qu'il y a forcément des biais dans ces interprétations du langage. J'en ai à cause du genre dans lequel j'ai été éduquée, du milieu dans lequel j'ai grandi, et je sais que mes interlocuteurs en auront aussi suivant leur propre expérience de vie… Et il me semble que certains de ces biais partagés sont intéressants à remettre en question, surtout quand on a le beau rôle grâce à eux (et ça concerne les hommes comme les femmes : il y a des domaines où les femmes ont des privilèges par rapport aux hommes et c'est important de chercher à déconstruire ça aussi). Mais c'est forcément inconfortable, et il y a des moments où on a juste envie de ne pas se poser de questions, ce qui est compréhensible aussi.

  • # i2p, freenet, zeronet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche HTTPS, Tor, VPN : de quoi est‐ce que ça protège exactement ?. Évalué à 4.

    Quelle est l'apport de I2p par rapport à Freenet ou Zeronet ? J'ai l'impression que les trois font un peu la même chose… Mais il doit y avoir une bonne raison à ne pas simplement avoir contribué au plus ancien protocole de ce genre.

  • [^] # Re: Difficultés de lecture et découverte d'extension

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal S'acheter son logement avec le salaire d'un expert C++ (ou autre techno). Évalué à 6.

    Merci pour le lien vers cet extension ! Et pour donner un avis un peu différent de ce qui est dit avant, je trouve que son ambition est plutôt sympa, permettant à chacun d'avoir le choix de lire suivant ce qui est le plus confortable (que ce soit pour des raisons de handicap, d'idéologie, de flemme…). Je trouve chouette de pouvoir donner le choix aux gens, alors même que je suis assignée femme, faisant partie d'une asso s'amusant avec le neutre féminin et d'une autre qui utilise régulièrement l'épicène et le point médian ; et moi-même suivant les textes, les moments, l'humeur et le sens du vent j'utilise les trois formes d'écriture. Je devrais donc être dans le groupe qui n'aime pas contre ce genre d'initiative, mais en fait, non, au contraire : je crois qu'on fait plus facilement évoluer les mentalités en permettant à chacun d'aller à son propre rythme, et en n'imaginant pas qu'il y a une seule façon de faire qui serait meilleure que les autres.

    Comme je commence un peu à me lasser des extrémistes de tout bords, fallait que je prenne le temps de faire un peu plus que pertinenter… Vraiment, merci d'avoir signalé cette extension, je la conseillerais avec plaisir à la prochaine personne qui me signalera ses galères sur un texte bourré de points médians. C'est dommage de ne pas pouvoir accéder à une information à cause de difficultés de lecture et cette extension devrait résoudre le problème pour pas mal de gens :)

  • # Bonne idée, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Numericatous, pour s’initier au Libre. Évalué à 10. Dernière modification le 01 novembre 2019 à 21:30.

    Avant de commencer les critiques, je tiens à préciser que j'apprécie l'initiative, parce qu'il y a vraiment un gros besoin en initiation informatique. Ceux qui en ont le plus besoin ne sont pas forcément les plus simples à contacter via le web, mais via les assos, maisons des services, mairies etc on les trouve :)

    Maintenant, si tu t'adresse aux personnes qui ne savent pas du tout utiliser l'informatique, celles qui font un petit blocage en voyant un clavier et qui râlent parce qu'elles sont obligées de passer par internet pour contacter l’administration, ce que j'ai pu survoler des ressources disponibles est déjà trop avancé. Un exemple avec la vidéo de Nextcloud, parce que c'est typiquement un des services où je galère avec mes propres illectronistes. Côté bons points, ta diction est agréable, la vidéo est propre, donc j'espère que tu en feras d'autres. Mais elle s'adresse à des CHATONS, des dirigeants d'asso ou équivalents… Tu parles "d'installer sur un serveur", ouille ! En initiation et présentation pour des usagers basiques, il est plus pertinent de montrer comment le logiciel fonctionne pour un utilisateur, et de rediriger vers des services qui proposent du nextcloud (y compris le tien si tu en fais de façon pro). Expliquer le lien entre l'interface web et les dossiers sur son ordi, montrer où cliquer pour partager un fichier, créer un contact : oui ! Montrer l'interface d'administration : non. C'est pour le cours avancé, ça ;)

    J'en profite d'ailleurs, si quelqu'un ici a croisé une vidéo présentant Nextcloud pour les usagers, en français, en niveau débutant, réalisé proprement, ça m'intéresse. Je n'ai rien trouvé de ce genre et je doute de mes compétences pour faire une vidéo plus potable que ce que j'ai pu trouver, alors que j'ai du monde à qui il va falloir que j'explique "où cliquer"…

    Idem pour le tutoriel "les bases du mail". Parler dès l'introduction des protocoles POP, IMAP, SMTP, continuer avec ARPANET et la DARPA… Ça y est, ces acronymes ont fait décrocher les réfractaires. C'est dommage, parce que c'est plutôt correct par ailleurs, mais il y a là du savoir froid pour un public qui cherche surtout à résoudre un problème spécifique en y passant le moins de temps possible. Trop de théorie, pas assez de pratique. Pour améliorer, j'ai pu constater que les analogies avec des activités autres (la cuisine, le jardinage, le téléphone) aident bien à faire comprendre certains mécanismes. Typiquement avec le mail, si on suit l'analogie du courrier papier, on arrive même à faire comprendre GPG en jouant avec de la cire. Oui, je suis un peu dingue de faire des défis comme "expliquer GPG à mes voisins"… On peut rester plus basique en initiation :P

    Ce sont les deux exemples que j'ai pris le temps de regarder parce que ça fait partie des problématiques que je gère régulièrement. Par ailleurs, si le format PDF des tutoriels m'a un peu surpris (quoi, pas de wiki ?), je reconnais que c'est plus adapté au public cible, qui a besoin d'imprimer pour faire, et que sur ce coup-là je souffre de mes propres habitudes de geek.

    Après, si j'ai mal compris la cible, ces remarques perdent de leur sens. C'est très bien pour des personnes qui ont déjà un usage basique mais compétent de l'informatique et qui ont envie d'aller un peu plus loin, probablement motivées par leurs besoins professionnels. Accessoirement, y'a peut-être plus de sous chez ce public.

    Le design est propre et cohérent sur l'ensemble, et ça, ça fait du bien. J'ai juste un doute sur la page d'accueil, pour le texte blanc sur fond vert, qui est à la limite du lisible pour moi (cela dépendra des perceptions des couleurs de chacun, j'imagine). Dans mon cas, ça s'améliorerait avec des lettres plus épaisses, la police est un peu trop fine ici. Petit détail d'ergonomie aussi sur tes blocs ("conseil, initiation, site internet" et les encarts vers les articles de blog) : les débutants ne visent pas les liens pour cliquer, donc c'est mieux si tout le bloc est un lien.

  • [^] # Re: Paiement en cash

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Howto pour devenir un père noël du libre. Évalué à 2.

    Ha, par la poste, ok, c'est autre chose…

    Bizarrement les dons d'argent sont souvent dans une enveloppe, mais donné de la main à la main, pas confié aux services postaux. Et comme il y a pas mal d'occasions de croiser en direct les gens qui font des projets libres, je n'ai même pas pensé une seconde à un truc à distance. D'autant qu'on a quelques donateurs qui privilégient cette solution et donnent uniquement quand ils nous voient sur les stands.

  • # Paiement en cash

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Howto pour devenir un père noël du libre. Évalué à 4.

    Paiement en cash dans une enveloppe (De mémoire ce n'est pas légal en france.).

    Pourquoi ? Ça va dépendre des structures et de leurs politiques internes mais le cash n'est pas illégal. Ou alors il faut s'interroger sur tous ces distributeurs de billets un peu partout…

    Ce qui serait illégal, c'est de ne pas l'inscrire dans les écritures comptables, et de ne pas le déclarer aux impôts, si on est une structure qui doit faire sa déclaration.

    Dans l'une de mes asso, la plupart des dons sont fait au moment de l'AG et en liquide. On note qui donne quoi dans les comptes, puis on va poser tout ça à la banque. Les mouvements d'argents sont notés, les statuts prévoient cette possibilité de ressource pour l'asso, tout est dans les règles.

    Après, il y a des structures qui préfèrent ne pas manipuler de monnaie (ou même de chèques), parce que c'est du bazar en plus par rapport au confort d'un virement ou d'une solution en ligne. Mais ce sont des choix, pas des questions légales.

  • [^] # Re: prob perso

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Changement de carrière.. Évalué à 2.

    Les CIBC gèrent souvent les bilans de compétences pour Pole Emploi, ça doit être possible de passer directement par eux ? J'avais trouvé leurs tests un peu bateau il y a plusieurs années, mais finalement cela m'avait largement suffit pour faire le point et voir où je voulais aller. Le gros avantage d'un bilan de compétence, c'est qu'on cause avec un professionnel de nos envies de changements, ça ouvre pleins de pistes.

    Certains GRETA proposent aussi des actions de ce genre.

  • [^] # Re: Message inutile

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal recherche jeu et chat pour préados. Évalué à 4.

    S'ils ont aimé Gcompris, dans le même esprit il y a Tuxpaint. Ma petite turbulente y passe un temps fou, tranquille, à utiliser les tampons et faire des arc-en-ciels. C'est une première approche du dessin sur ordinateur qui est ludique et occupe bien.

  • [^] # Re: Newton Adventure?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal recherche jeu et chat pour préados. Évalué à 3.

    L'APK. D'ailleurs ce jeu pourrait être assez fun en prenant en compte les accéléromètres : ça ne sert à rien d'incliner la tablette actuellement, mais le réflexe est là :D

    Tu ne l'avais pas mis sur Fdroid ? Par défaut c'est généralement là qu'on cherche les jeux, mais je ne le retrouve pas par ce biais.

  • [^] # Re: Newton Adventure?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal recherche jeu et chat pour préados. Évalué à 4.

    J'en profite pour faire une retour sur Newton Adventure : je l'ai mis sur la tablette, un peu pour moi, mais je l'ai aussi montré vite fait à ma belle-fille (5 ans au moment des faits), en me disant qu'elle était un peu petite : j'imaginais que cela demandait trop de dextérité et de logique pour elle, et que ça allait vite l'énerver. Elle a rapidement compris mieux que moi comment manier le personnage et avance dans les niveaux avec application. Elle est clairement plus douée que moi sur ce jeu ! Comme quoi, les préjugés…

  • [^] # Re: ./play.it & jeux vidéos

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel à contributions pour le Capitole du Libre 2019. Évalué à 3.

    Hey, attends que les propositions soient validées avant de faire de la pub pour les stands et la table ronde :P

  • [^] # Re: Pourquoi pas une contribution à un autre logiciel libre ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 4.

    Peut-être une approche kiss : un outil pour un besoin. Toutes les assos n'ont pas besoin de valoriser le bénévolat, toutes les assos qui valorisent le bénévolat n'utilisent pas Garradin.

    Question subsidiaire : est-ce que ça s'intègre bien avec une autre solution ? Est-ce qu'on peut facilement lier Bénévalibre à une solution comme Garradin, ou Nextcloud, ou Django, ou autre, afin d'éviter que nos bénévoles aient 10 comptes pour 10 outils différents ?

    Typiquement dans le cas de Garradin je trouverais très pertinent qu'un outil comme Bénévalibre soit proposé en plugin : on l'active si on en a besoin, on le laisse de côté si ça ne sert pas.

  • [^] # Re: Contradictions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Au revoir, LinuxFR. Évalué à 3.

    Eingousef est une tomate, il (elle ?) l'a dit plus haut (je ne sais pas comment on détermine le genre d'une tomate). Et rouge, visiblement.

  • [^] # Re: Regardons la définition

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 6.

    Je comprend donc que l'argent soit la et que c'est le moyen d'avoir un peu de sous, mais du coup j'ai l'impression que l’État s'amuse à détruire le bénévolat réel (sans rétribution) et juste trouvant un moyen pas cher de faire le taf social sans payer un vrai salaire…

    J'ai aussi cette impression. Il me semble que la démarche politique actuelle est de faire que "le social rapporte". Et si ça rapporte pas, on peut supprimer. Et si au passage on peut remplacer des boulots payés par du bénévolat ou des statuts plus précaires, c'est tout aussi bien. Il y a un vrai piège là-dedans pour certaines assos. Je pense entre autre à une amie qui est bénévole dans une asso de réinsertion des ex-taulard, et je compare ce qu'elle fait au job d'une autre amie, travailleuse sociale dont la mission est similaire. La première est toute contente quand son asso a une subvention qui leur permet d'acheter une dizaine de livres, la seconde voit ses conditions de travail se détériorer depuis plusieurs années… C'est évidement moins coûteux pour la collectivité de donner une subvention que de payer des salariées qualifiées à temps plein et en nombre suffisant. Je ne me suis pas amusée à les faire se rencontrer, je crois que ça serait un peu trop cruel.

    Maintenant, attention ici aussi à ne pas tout confondre. Le bénévolat valorisé ne sert pas qu'à ça (il y a quelques exemples positifs dans les autres commentaires). Et en tant qu'asso, on peut vouloir voir l'engagement de nos bénévoles, sans forcément servir la soupe à des politiques destructives. Là aussi, c'est l'intérêt de Bénévalibre : chaque asso pourra s'assurer de la façon dont elle souhaite utiliser l'outil.

    il évite que ce genre d'outil se retrouve uniquement géré par des entreprises privées

    une SCIC est une entreprise privée, donc si c'est CLISS 21 qui gère (le repo de code est chez eux), cet outil est géré par une entreprise privée donc tu as uniquement des entreprises privées.
    Société coopérative d'intérêt collectif
    "C'est une société anonyme (SA), une société par actions simplifiée (SAS) ou une société à responsabilité limitée (SARL) […]"

    La, tu y met une idéologie qui n'a rien à voir, le libre ou le coopératif n'a rien contre les entreprises privées.

    En lisant jusqu'au bout ce que je dit, il me semblait pourtant être assez claire sur le fait que oui, je considère que certaines entreprises peuvent faire les choses bien :) (même si je ne considère pas que c'est automatique).

    Je vais donc essayer de clarifier mes mots. Car je ne prétendrais pas opposer gentilles assos/libres et méchantes entreprises/pas libre. Je n'y crois pas donc ça serait dommage qu'on me prête ce genre d'intention :D

    Mon problème serait plus qu'il n'existe que des outils non-libre pour gérer ce genre de chose, ce qui obligerait forcément à passer par quelques entreprises ayant les moyens de développer et entretenir un tel service. Qui pourraient avoir un fonctionnement éthique, ou pas. Pour moi le grand avantage du libre, ici, c'est que je ne suis pas obligée de faire confiance à des inconnus pour gérer ce service : je peux prendre le code et l'installer sur un de mes serveurs, ou bien choisir un organisme en qui je place ma confiance qui héberge ce service. Et là, asso, entreprise… tout est possible, ce qui compte est surtout la confiance qu'on peut avoir dans les acteurs en question, ce qui est une question d'individu et non de statut.

    Après, même s'il y a des entreprises qui font les choses avec éthique, il me semble y avoir un biais de base dans la notion même d'entreprise. Le but d'une entreprise, ce n'est pas de faire de l'éthique, d'apporter des services, de changer le monde, mais de faire de l'argent. Ça n'empêche pas le reste, mais le premier impératif d'une entreprise pour qu'elle survive est d'avoir un bilan positif, de dégager des bénéfices. Et ce n'est pas mal en soi (ça marche même assez bien), mais cela amène toujours le risque qu'à un moment un dirigeant décide qu'il y a une façon plus simple de gagner des sous, qui n'est pas forcément éthique (mais légale). Et évidement l'éthique se discute : pour pleins de gens il n'y a aucun mal à vendre les données que les utilisateurs posent sur leurs plateformes.

    Encore une fois, le libre est décorrélé de cette potentielle éthique. On peut avoir uniquement des logiciels libres et revendre quand même les données de ses utilisateurs à qui est prêt à les payer. La seule différence, c'est que si le logiciel est libre, on peut proposer les mêmes services dans un autre cadre. Et le libre est aussi pertinent pour les entreprises que pour les associations : là-dessus, je ne fait pas de différence :)

  • [^] # Re: Regardons la définition

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 7. Dernière modification le 16 septembre 2019 à 00:43.

    Ce logiciel libre répond à un truc mis en place par le gouvernement : le compte engagement citoyen. De plus, pour les assos d'une certaine taille, valoriser le bénévolat permet de pouvoir demander de l'argent (subventions en particulier) et de "prouver" qu'elles ont une activité et que ce n'est pas juste brasser de l'argent, ce qui peut être utile au delà d'un certain chiffre d'affaire pour éviter les questions gênantes du commissaire aux comptes.

    Je suis un peu cynique parce que cette valorisation me met assez mal à l'aise. J'en comprends l'intérêt pour le gouvernement, pour les grosses assos et même pour les individus (youpi, des clopinettes pour se former), je comprends bien les arguments de celles et ceux qui jugent que cela permet de montrer que le "travail" n'est pas qu'une question de rémunération, que l'activité associative est importante, etc, mais pour moi ça reste du flicage et une façon de transformer en chiffre nos engagements. Si tout peut se comptabiliser, tout peut se prévoir.

    Maintenant, Bénévalibre a pour moi un gros intérêt : il évite que ce genre d'outil se retrouve uniquement géré par des entreprises privées, qui auront uniquement un intérêt lucratif à l'exploitation de ces données. Certaines feront probablement bien les choses, mais je préfère avoir une alternative où on sait un peu plus comment les données sont utilisées, à qui elles sont transmises. Remplir son bénévalo est un passage un peu obligatoire quand on fait partie de certaines assos, et lorsque c'est le cas, je préfère vraiment passer par du libre hébergé par des gens que je connais.

  • [^] # Re: Cette émission a l'air prometteuse

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Libre à vous ! » : la Gendarmerie nationale, première invitée de la saison — bande‑annonce vidéo. Évalué à 2.

    Merci pour ce lien, c'est instructif.