Zatalyz a écrit 488 commentaires

  • [^] # Re: le petit bout de la lorgnette

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 10.

    Ben wikipedia en anglais en tant que tel non, ce n'est pas une source. Par contre, les sources prises sur l'article, oui, en général.

    Tout est dans le "en général" et j'aimerais bien comprendre pourquoi une source est acceptable d'un côté et pas de l'autre. J'ai eu des sources considérés comme non valables parce que j'avais repris celles de la page anglaise. Ce qui d'ailleurs avait fini de m'agacer à l'époque : compléter un article indigent en français en reprenant l'article de qualité sur la partie anglaise déclenchait les warnings "attention c'est une traduction, c'est mal !". Oui, ben on ne va pas réinventer la roue, quand quelqu'un a fait un bon travail dans une autre langue ; c'est l'intérêt du CC-BY-SA. Mais visiblement c'est un crime pour certains contributeurs de ne pas faire un article inédit (mais sans contenu inédit ! attention !).

  • [^] # Re: le petit bout de la lorgnette

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 7.

    C'est, je pense, ma frustration principale concernant Wikipédia-fr, qui se présente comme une encyclopédie généraliste (et non thématique) mais qui refuse justement d'englober "tout" le savoir. Trouver au même endroit des informations sur un personnage dans une série, des infos sur un obscur artiste des années 30, une description d'un état minuscule au fond de l'Europe et son histoire, les spécificités de l'évolution d'un outil pour arracher les racines de gentiane, le détail de la reproduction de la-dite gentiane, une explication sur un connecteur logique, des explications sur certaines théories fumeuses (d'où viennent-elles, quelles sont leurs critiques), etc… C'est beau, c'est ce que j'aime dans les encyclopédies, ce que j'adore avec Wikipédia, qui le fait en partie et qui a de toute façon explosé les possibilités des encyclopédies papiers. Oui mais finalement, non, car ce potentiel infini de Wikipédia est freiné sur la version française (clairement moins côté anglais). Tout le savoir ne doit pas y figurer. Tout le monde ne peut pas participer à corriger les erreurs.

    Le web est une autre forme d'encyclopédie universelle, avec moins de revues possible encore sur les informations, plus de choses fausses où on se retrouve seul à tenter de démêler les sources ; et depuis que les bots et marchands en tout genre pullulent, le savoir réel se trouve enfoui sous un tas de bruit. Bref, la véritable encyclopédie universelle reste encore à créer ; Wikipédia est un jalon sur la route.

  • [^] # Re: le petit bout de la lorgnette

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal si on ne fait rien, Xonotic va disparaitre de wikipedia FR. Évalué à 10.

    Un calcul vite-fait montre que sur Wikipedia en anglais, il y a un contributeur régulier pour 10 000 locuteurs. Ce rapport est de 1 pour 17 000 en langue française. Pour Wikipedia en allemand, la deuxième plus grosse en nombre d'articles, ce rapport est de 1 pour 7500.

    Moins de contributeurs réguliers en français justement parce que le fonctionnement côté FR est dissuasif ? La plupart des contributeurs francophones à Wikipédia que je connais ne contribuent… qu'à la version anglaise, où le fonctionnement semble plus accueillant. Moi-même, je ne parle pas assez bien anglais pour participer côté anglais, mais j'ai arrêté il y a longtemps d'essayer côté français. Et plus le temps passe, plus je passe Wikipédia anglophone à Deepl, parce que la partie française accumule les erreurs (qu'on ne peut pas corriger) et l'info est trop parcellaire pour prétendre à un aspect encyclopédique.

  • [^] # Re: la dernière de chatgpt

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon avis sur chatGPT. Évalué à 3.

    J'ai l'impression qu'il y aurait de bien meilleurs résultats en créant des modules indépendants (résolution de problèmes, créativité artistique, savoirs encyclopédiques, chat informel / test de Turing …) chacun optimisé pour mieux répondre aux désirs de l'utilisateur, et d'avoir un système simple qui appelle le bon module.

    C'est très probablement dans les plans pour la suite. Là, on a un module qui répond de façon "humaine", et c'est ce qui est testé. L'objectif est de faire un agent conversationnel, donc d'avoir quelqu'un qui répond comme le ferait un humain, et je trouve cela plutôt réussi ; j'ai eu des conversations avec des services de support qui étaient moins convaincantes sur "l'humanité" de mon interlocuteur (à une époque où ça restait moins cher de payer des humains à lire des scripts). ChatGPT ne passe pas un test de Turing sérieux, mais suffit déjà largement à converser de façon agréable, ce qui n'est pas rien.

    Dans l'analyse des conversations par OpenaAi, il est plus que probable que ce soit la suite de questions qui soient étudié afin de voir comment on "converse" avec ChatGPT. Par la suite, associer ça à des modules garantissant des réponses justes est absolument envisageable. Il y a d'ailleurs déjà des domaines sur lesquels ChatGPT est entraîné à ne donner que des réponses spécifiques. Par exemple quand on lui pose des questions sur sa conscience, ce qu'il "sait", etc, la réponse est toujours "je suis une IA, je ne suis pas intelligent, conscient" (faudrait que je retrouve ses formules…). Pourtant d'un point de vue conversationnel, probabilité des mots etc, on pourrait s'attendre à ce que le texte prétende à une conscience (ce que d'autres IA font ; non pas qu'elles aient une conscience mais parce que ce dont on les a nourris appelle un "oui" à la question "as-tu une conscience ?"). Là dessus, comme sur d'autres domaines, les concepteurs de ChatGPT ont voulu éviter certaines dérives problématiques et ont donc contraint le modèle à ne pas sortir de certaines réponses. Du coup, sur ce type de questions, les réponses sont relativement fiables. Relativement parce que si on essaie de passer outre, on finit par trouver comment le déborder et lui faire dire n'importe quoi. Sur les sujets de la santé ou du réchauffement climatique par exemple, avec des questions basiques il ne sort pas de ce qui correspond à un certain consensus scientifique, on sent que le modèle a été briefé sur ces questions pour éviter les dérives et d'avoir un chatbot qui tient des discours antivax. Je ne pense pas qu'on puisse faire dire à ChatGPT "les vaccins sont dangereux" avec une question directe ; par contre, il est possible de lui faire dire ça "dans un certain contexte", mais ça demande de le piéger et au final ses réponses ne sont pas présentées comme une vérité mais bien une réponse dans le cadre d'un jeu de rôle ou d'une fiction.

    Jusqu'ici les erreurs factuelles qu'il fait touchent à des sujets qui n'ont pas été revus (= pas de module de "vérité"), comme sur l'histoire, le monde animal ou la pop culture, où il dit facilement des âneries monumentales. En gros il serait très mauvais au trivial pursuit ! Sur les sujets polémiques qui ont déjà été pointés dans le fonctionnement des IA, il y a eu du travail et ça ne me semble pas être que la partie "agent conversationnel" qui décide de la réponse, il y a probablement une orientation des réponses possibles dans un angle restreint.

    Je pense que c'est aussi l'enjeu de cette phase ouverte : voir comment les gens piègent ChatGPT pour lui faire dire que la terre est plate, et trouver comment faire qu'il donne toujours une réponse "correcte".

  • [^] # Re: Ça ne vous gêne pas ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon avis sur chatGPT. Évalué à 2.

    Merci :)

  • [^] # Re: C'est évident... après coup

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon avis sur chatGPT. Évalué à 4.

    Ça n'est pas du tout évident de faire du ChatGPT à la main, ça demande de l'expertise, de l'entrainement, et du temps, beaucoup plus de temps que le système automatique.

    Je confirme, ça a été une grosse surprise pour moi il y a quelques années. J'ai bossé un peu pour faire du texte "plat" ; j'ai vite arrêté parce que c'était vraiment mal payé, mais avec mon petit niveau de français et un coup de correcteur orthographique, j'étais classée dans les rédactrices "expertes", et c'était vraiment un pourcentage infime des rédacteurs qui bossaient pour cette boîte. C'est facile quand on a baigné dans un milieu littéraire et qu'on aime écrire, mais ce n'est pas le cas pour tout le monde. Et je sais très bien que mon niveau n'est pas extra ; disons à la hauteur d'un ChatGPT.

    À présent, rédiger ces articles de commande avec ChatGPT consiste à relire et améliorer les quelques points où il est mauvais ; ça deviendrait presque rentable de se remettre à ce genre de job. Bien que je ne vois pas trop qui va encore payer pour ça. Mais on va clairement avoir une overdose de textes vides un peu partout.

  • [^] # Re: Avec un peu d'exéprience

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon avis sur chatGPT. Évalué à 4.

    En plus de ce que tu liste, les articulations dans la structure du texte. Ça tient en partie aux adverbes et locution adverbiale dont Chatgpt fait un grand usage. Rares sont les gens qui écrivent avec autant d'adverbes, sauf peut-être dans les copies pour le bac. Les textes de Chatgpt me donnent l'impression de lire des exercices de lycéens qui tentent de répondre à une consigne.

    Et oui, il y a des formulations dont il abuse et qu'on repère quand on a lu suffisamment sa prose.

    Pour autant, si Octane avait fait écrire sur un autre sujet (sans que je pense à Chatgpt), j'aurais quand même pu me dire que c'était vraiment son texte. Il y a des circonstances où on envisage l'écriture assistée et où on peut repérer les tics de langage de l'IA, mais il y a aussi plein de textes qui doivent passer crème parce qu'on ne se pose pas la question.

  • [^] # Re: Ça ne vous gêne pas ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon avis sur chatGPT. Évalué à 3.

    Ho, c'est beau comme usage. Ça va me permettre de comprendre certains scripts un peu touffus sans passer des heures à lire man (c'est bien aussi de lire man, ok, mais j'aime gagner du temps).

  • [^] # Re: mouais bof

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon avis sur chatGPT. Évalué à 4.

    Parler poliment en toute circonstance travaille aussi un autre rapport au monde. Certes, Chatgpt ne va pas se vexer de la façon dont on lui parle, mais je n'ai personnellement pas envie de considérer que j'ai des esclaves. On commence par un programme, on finit par les humains. Chatgpt et autres assistants informatiques sont des aides précieuses à mes yeux, y compris pour travailler la façon dont on s'exprime, et ce d'autant plus qu'ils sont tout aussi efficaces avec un langage plus complexe que de simples ordres.

  • [^] # Re: pourtant ça n'est pas très utile de savoir qu'elle est sphérique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Sur Tik-Tok 16% des jeunes de 17 à 24 ans croient que la terre est plate.. Évalué à 3.

    c'est qu'une croyance à ton humoristique.

    Alors… oui, mais non. C'est ce que je pensais, avant de creuser un peu le sujet. Oui, la première couche de la théorie de la Terre Plate, c'est fun, et on se dit "boaaaah pour ce que ça change au quotidien, les gens peuvent bien croire ça, ça n'est pas plus stupide que de croire en la main invisible du marché". Sauf que dans un cas comme dans l'autre, quand on commence à creuser, ça va avec tout un pack qui devient de plus en plus dérangeant, jusqu'à avoir des impacts bien concrets sur des gens qui n'ont rien demandé.

    Dans le cas de la Terre Plate, si je résume en très très gros, c'est un complot, et qui est derrière ? Les juifs et des gens comme ça. Donc, pour être libre, il faut rejoindre le mouvement aryen. Je te passe les étapes avec les lucifériens et les reptiliens suivant les mouvances, mais à un moment où un autre, cette théorie de la Terre Plate n'est là que pour justifier de la haine, pour nourrir une idéologie criminelle. Et ça, je n'arrive pas à y trouver un ton humoristique. Alors, oui, il faut se moquer de ces théories… mais il ne faut pas croire qu'elles sont réellement drôles.

  • # Page de don ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de la version R1 beta 4 de Haiku. Évalué à 8.

    Il manque un lien vers la page de don, puisqu'il manque un peu de sous pour boucler le budget ;)

  • [^] # Re: Paramètres par défaut des distributions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ssh : et si nous sensibilisions par un label, ou autre impératif?. Évalué à 3.

    Je plussoie et j'en rajoute. Les seuls cas que j'ai croisé où un mot de passe semblait mieux, il s'est avéré ensuite que ce "mieux" était uniquement lié à mon incompétence ; quand on apprend à se servir des clés, c'est mille fois plus sécurisé et puissant, et cela ne complexifie même pas vraiment la tâche (passée la phase d'apprentissage). Une bonne politique sur les mots de passe demande de toute façon aussi un sacré apprentissage ; typiquement sur l'accès ssh, tu peux bien mettre un mot de passe de 25 caractères, mais si tu ne fais que ça, tu garde un risque assez élevé de te faire trouer le serveur. Et comme derrière, l'utilisateur par défaut est probablement "root", ça sera tout de suite du vrai dégât (vu comme les bots tentent de rentrer en utilisant "root" comme utilisateur, il doit y avoir une raison statistique). Après, si quelqu'un as des exemples concrets où le mot de passe est plus pertinent, je suis ouverte à revoir ma copie… Mais il me faudra des cas concrets où une clé ssh n'aurais pas été pertinente.

    On peut aussi faire des bêtises avec des clés (être sur une distribution où les options par défaut sont faibles, la générer sans mot de passe, stocker la clé privée de façon non sécurisée, etc) mais comme cela demande de comprendre un peu ce qu'on fait, il y a plus de chance de faire "suffisamment bien".

    Tiens d'ailleurs autre point de sécurité par défaut : interdire formellement la connexion ssh via l'utilisateur root… Oui oui, si on a une connexion par clé, fail2ban, etc, la connexion via root n'est pas tant un souci, mais c'est quand même augmenter un peu les risques, pour un confort mineur. Et la combo des config par défaut root+connexion par mot de passe, c'est juste terrible.

    Tout ce qui va à l'encontre des pratiques statistiques améliore les chances de résister aux crackbots de base et des script-kiddies, qui représentent la majorité des attaques. Donc au moins pousser l'utilisateur à se choisir un nom d'utilisateur et un mot de passe associé pour accéder au sésame "sudo" (ce qui est le cas sur pas mal de distributions de bureau), puis interdire "root" à se connecter en ssh, c'est déjà pas mal.

  • [^] # Re: Paramètres par défaut des distributions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ssh : et si nous sensibilisions par un label, ou autre impératif?. Évalué à 3.

    En effet. J'ai mis des années à trouver comment comprendre les infos pour paramétrer SSH d'une façon qui me semble sécurisée. Ce qui veut dire des années où globalement c'était ouvert à tous les vents. En particulier le mot de passe… très très mauvaise chose. D'un autre côté, il est facile de se bloquer l'accès au serveur si on se plante ; mais, si on est son possesseur légitime, il y a toujours moyen de débloquer (et ça aussi, j'ai mis un temps fou à le comprendre…).

  • [^] # Re: elon..

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mes premiers pas sur Mastodon. Évalué à 4.

    J'ai essayé deux fois de zapper le numéro de téléphone, mais si la création est possible, au bout de quelques abonnements (même pas des tweets) le compte s'était fait bloquer avec injonction de donner un numéro pour débloquer. Ça semble dépendre des moments, ceci dit (ou peut-être de l'ordinateur, du navigateur, du FAI ou des phases de la lune…), d'autres personnes n'ont pas eu ces soucis. J'ai débloqué l'un des comptes en validant avec un numéro jetable, puis en effaçant le numéro du compte ensuite. Aucune idée de s'il est encore actif cependant, j'étais allé sur Twitter pour voir comment ça marchait et la complexité du bouzin associé au bruit m'a rapidement lassé.

  • [^] # Re: Je ne comprends pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie Publique : des entreprises s’allient pour financer les communs numériques. Évalué à 1.

    Oui, pour ça que je parle de "bout de piste" ; je ne suis pas forcément en accord avec divers points de l'article de Wikipédia, et en même temps je reconnais qu'il y a aujourd'hui un aspect protéiforme sur la notion de communs, que par leur nature même, les définitions varient suivant les auteurs et les mouvances. Il n'y aura pas une instance dirigeante qui va dire "ceci est un commun, ceci est un bien commun, ceci n'en est pas" bien qu'une forme de consensus émerge au fil du temps (comme pour dire que le logiciel libre rentre généralement dans les communs immatériels… qui ne sont pas dans la liste de Wikipédia). Il y a aussi, il me semble, de nouvelles définitions qui émergent dans des pratiques modernes ; par exemple la ZAD pensée par certains comme un commun, ce sur quoi tout le monde n'est pas forcément d'accord, ni forcément d'accord sur la définition du commun en question. Mais ça n'est clairement pas la même chose qu'un système d'irrigation géré par une communauté il y a quelques siècles.

    Cependant l'article de Wikipédia fait aussi son travail en donnant les références vers diverses approches et perception de tout ce bazar, du coup il me semble que c'est un point d'entrée acceptable pour aller creuser ces notions. Mais je ne sais pas si on peut éviter de se perdre dans les méandres de la chose ; ça fait quelques années maintenant que je discute régulièrement avec des "commonistes" et pourtant il y a encore beaucoup de choses que j'ai du mal à "penser" autour de ces sujets. Je ne me risquerais d'ailleurs pas à donner une définition exhaustive de ce que je crois être un commun, je suis assez certaine que je me planterais ;)

  • [^] # Re: Je ne comprends pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie Publique : des entreprises s’allient pour financer les communs numériques. Évalué à 4.

  • [^] # Re: Quel intérêt pour les entreprises ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie Publique : des entreprises s’allient pour financer les communs numériques. Évalué à 5.

    L'intérêt que j'y vois, c'est de pouvoir échanger auprès d'un collectif sur la façon de faire ces dons. Quels mode de décisions ont été testés, leurs avantages, inconvénients ? Quels montants, quelles répartitions ? Comment ça se passe côté déclarations, comptables, juridique ? Bref toutes les questions pour mettre ça en place. Et une fois que c'est parti, je trouve assez sympa la communication groupée sur qui a donné combien à quelle structure, c'est plutôt encourageant. C'est probablement plus facile de se lancer en ayant les retours d'autres structures.

  • [^] # Re: Je ne comprends pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie Publique : des entreprises s’allient pour financer les communs numériques. Évalué à 10.

    Alors, oui, c'est évident quand on est dans le milieu du logiciel libre depuis un moment, , si on s'intéresse un minimum aux aspects législatifs et philosophiques, ou alors on passe vraiment à côté de quelque chose.

    Mais on est aussi sur une culture différente qui demande de manipuler des concepts auxquels tout le monde n'est pas habitué.

    Résumer les "communs" en une phrase simple, juste et facile à comprendre, c'est assez impossible. Plus on comprend ce que c'est, plus la richesse du concept donne le vertige. Par exemple, on peut définir les communs en disant que c'est ce qui n'est ni public, ni privé. Mais ça ne va pas aider comme ça, car ça parle d'une "place" qu'on ne conçoit plus.

    Les communs numériques, et de façon générale les communs immatériels, sont une branche de ces "communs", différents des communs matériels (dans lesquels on compte, en France encore aujourd'hui, des bois, des fours à pain, des lavoirs, des pâturages… non, certains de ces biens ne sont ni privés, ni à l'état, mais bien "dans les communs", même si leur quantité a diminué au fil des siècles). La légende arthurienne, c'est un commun immatériel. Mais Kaamelott, bien que nourrit par ce commun, n'est PAS un commun, mais bien une œuvre soumise au droit privée. Voilà pour les exemples pratiques, je te laisse dérouler jusqu'au logiciel libre.

    Pour le reste, si tu as envie de lire un site d'informations spécialisée comme l'est Linuxfr.org, tu ne peux pas faire l'impasse sur le fait d'acquérir les concepts et le vocabulaire spécialisé. Sinon tu continueras de passer à côté de beaucoup de choses, et alors autant aller voir ailleurs, en effet. De la même façon que les concepts des revues médicales spécialisées me passent largement au dessus de la tête, et que je laisse ça à qui se passionne pour le sujet…

  • [^] # Re: Parler du reportage "La mise à mort du travail"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piéger les démarcheurs abusifs. Évalué à 9.

    Est-ce que conseiller "Fight Club" ne serait pas plus pertinent ?

    Savoir qu'on a un job aliénant ne le rends pas moins aliénant ni ne permet de sortir de ce genre de job, hélas. Bon, ceci dit, ce documentaire est vraiment bien quand même, mais je ne sais pas trop quelle solution cela peut leur apporter ?

    Les gens contraints d'accepter ce genre de job ne le font pas par choix et sont au courant de la chose… Accepter des jobs foireux voir criminels, c'est une option qu'on accepte surtout quand l'alternative est de se retrouver à la rue. En dehors d'une révolution brûlante, qu'ils ne sont de toute façon pas en énergie de mener, ils sont condamnés à se faire siphonner leur humanité par leurs boites. Est-ce que cela existe, les gens qui sautent de joie le matin à l'idée d'aller appeler des centaines de personnes dans la journée pour leur revendre des choses qu'ils n'ont pas demandé ?

    Du coup, agir pour mettre à mal ces boites me semble être un début de solution, plus concret ; si les centres d'appels utilisant des méthodes illégales deviennent des entreprises trop coûteuses, peut-être que leurs pratiques vont s'améliorer. Mais il faudra changer la société en profondeur pour que ce genre de job inhumain disparaisse réellement.

  • [^] # Re: La bonne adresse ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piéger les démarcheurs abusifs. Évalué à 4.

    Sauf qu'ils ne semblent pas motivés à remonter les bretelles si on va les voir pour déposer plainte contre ce genre d'individus. Je n'aurais personnellement pas de scrupules à me défendre en disant "ha, vous aussi vous trouvez que c'est du harcèlement ? Du coup, c'est bon, on peut déposer une vraie plainte contre ce genre d'entreprise ?"

    Oui, je sais, la justice n'a rien à voir avec l'institution judiciaire. Une fois que c'est acté, au fond, tout est possible, tout dépend d'à quel point on est joueur.

  • # La bonne adresse ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piéger les démarcheurs abusifs. Évalué à 10.

    Une idée comme ça pour ceux qui demandent une adresse, leur donner celle d'une gendarmerie locale ? Sans préciser que c'est la gendarmerie bien sûr.

    J'imagine bien la tête des gens de l'entreprise venus pour poser des panneaux solaires à 1€ et arriver devant la gendarmerie ! Livraison direct des arnaqueurs…

  • [^] # Re: encore faut il leur laisser la possibilité de nous faire sonner ;)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piéger les démarcheurs abusifs. Évalué à 5.

    Si je comprends bien, en dehors des personnes enregistrées sur ta liste blanche, tous les autres sont directement envoyés sur le répondeur et, s'ils ne laissent pas de message, tu ne sauras jamais qu'ils ont appelés ?

    Je pratique une version un peu plus souple, je ne décroche pas sauf si je connais la personne… Ou, dans quelques cas, quand j'attends justement un coup de fil sans savoir de quel numéro ça viendra (en particulier pour les livreurs). Mais je remarque que même des personnes légitimes ne laissent pas forcément de messages, alors même que mon message enregistré précise le mode opératoire. J'ai comme ça une société de livraison qui m'a gardé un colis 1 semaine "parce qu'ils n'arrivaient pas à m'avoir" (des branquignoles, certes, mais du coup je n'allais pas deviner qu'ils pouvaient me livrer). Peut-être que mon répondeur n'est pas assez clair…

    Du coup, je suis curieuse d'avoir un peu plus de détails sur comment ça marche pour toi, si tu as trouvé le message idéal ou si le fait de tomber directement sur le répondeur motive un peu plus les gens à montrer patte blanche.

    Je te rejoins sur le fait de refuser les "urgences". Même pour mes contacts entrés sur le téléphone, il y a plein de moments où je ne décroche pas parce que ce n'est pas le moment. Je suis difficile à joindre, c'est un fait… Mais pour les vraies urgences il faut appeler le 112/15/18/17 :P ceci dit, ça s'applique à certains modes de vie, je ne pense pas que ce soit possible à 100% dans certaines professions (au hasard, quand c'est toi le médecin ou le pompier).

    J'ai aussi installé Yet Another Call Blocker, qui fonctionne avec une liste de numéro signalés. C'est un super application qui réduit énormément le bruit. Le fait de ne pas décrocher du tout doit aussi aider à sortir des listes de démarcheurs.

  • [^] # Re: figurez vous que..

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel port ouvert pour le SSH ?. Évalué à 2. Dernière modification le 13 décembre 2022 à 23:30.

    Oui !

  • [^] # Re: le personnel de la CAF n'est pas un algorithme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Enquête sur l’algorithme qui note les allocataires de la Caf. Évalué à 10.

    La sanction ou le remboursement sont décidés par le personnel d'inspection. D'après ce que l'inspectrice nous a raconté, ça se fait loin des machines, avec réunions et tout ça.

    De mon côté, chaque fois qu'il y a eu des choses à rembourser, je n'ai eu droit qu'au papier prétendant que l'erreur était de mon côté (jusque là, même pas, j'ai juste eu droit à leurs méthodes de calculs cafouilleuses), que je devais rembourser là tout de suite ou les conséquences seraient terribles et que j'étais en gros une vilaine fraudeuse. Leurs formulations sont pleines de mépris et d'accusations, et je n'ai jamais eu droit à un humain en face. J'ai fini par contester le dernier rappel de ce genre, j'ai reçu deux mois plus tard la confirmation que eux s'étaient trompés, mais ça ne les a pas empêché de déduire la somme des prestations et elle n'est pas encore remboursée. Donc, des sanctions sans humains visible et sans dialogues, je les ai vu. Et encore, j'ai toujours fait gaffe à ne pas trop changer de statut justement pour limiter les ennuis (mais j'ai contesté une fois, j'imagine que mon score de fraudeuse potentielle a donc augmenté). J'ai un ami qui a des revenus irréguliers, la CAF l'a vraiment mis dans la mouise en lui demandant de rembourser des trop-perçus, puis en lui remboursant ces remboursements quelques mois plus tard (oui oui…), tout ça uniquement grâce à des lettres menaçantes et toujours sans la possibilité d'avoir un humain en face.

    Il y a quelques années, j'essayais parfois d'avoir un humain, mais entre le mail où on a parfois une réponse au bout de deux mois, le téléphone où on n'a jamais personne, le courrier papier qui semble mangé par la poste… Il resterait à aller au guichet, passer une journée à attendre sa place, mais comme c'est à 1h30 de chez moi, c'est assez dissuasif. Peut-être que ça dépend des départements… j'espère en tout cas que d'autres sont mieux lotis que je ne l'ai été.

    J'ai entendu plus d'histoires moches avec la CAF, et j'ai plus eu à souffrir de leur fonctionnement, que je n'ai de bons retours. Il faut galérer dans la grande précarité ET être attentif au moindre détail sous peine de finir à la rue. La lecture de l'article confirmait plutôt mes propres expériences.

    Ça fait plaisir de savoir qu'un contrôle peut bien se passer… à se demander presque si ça ne vaut pas le coup de le déclencher pour avoir un humain en face et régler les problèmes pour de vrai :)

  • [^] # Re: Conditions d'utilisation absurdes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Comment j’ai été mis en vente sur le Web… à mon insu ! . Évalué à 5.

    Je suis d'accord, aider au référencement du site n'est pas vraiment une bonne chose vu le contexte. D'ailleurs en postant le commentaire, indiquer l'adresse sans en faire un vrai lien (sans le https:// devant par exemple) aurait permis de partager l'info sans soutenir ce genre de site. Ce serait plus "sûr" que d'espérer que le commentaire se fasse moinsser pour passer en nofollow.