Zatalyz a écrit 506 commentaires

  • [^] # Re: Ça ne vous gêne pas ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon avis sur chatGPT. Évalué à 3.

    Ho, c'est beau comme usage. Ça va me permettre de comprendre certains scripts un peu touffus sans passer des heures à lire man (c'est bien aussi de lire man, ok, mais j'aime gagner du temps).

  • [^] # Re: mouais bof

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mon avis sur chatGPT. Évalué à 4.

    Parler poliment en toute circonstance travaille aussi un autre rapport au monde. Certes, Chatgpt ne va pas se vexer de la façon dont on lui parle, mais je n'ai personnellement pas envie de considérer que j'ai des esclaves. On commence par un programme, on finit par les humains. Chatgpt et autres assistants informatiques sont des aides précieuses à mes yeux, y compris pour travailler la façon dont on s'exprime, et ce d'autant plus qu'ils sont tout aussi efficaces avec un langage plus complexe que de simples ordres.

  • [^] # Re: pourtant ça n'est pas très utile de savoir qu'elle est sphérique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Sur Tik-Tok 16% des jeunes de 17 à 24 ans croient que la terre est plate.. Évalué à 3.

    c'est qu'une croyance à ton humoristique.

    Alors… oui, mais non. C'est ce que je pensais, avant de creuser un peu le sujet. Oui, la première couche de la théorie de la Terre Plate, c'est fun, et on se dit "boaaaah pour ce que ça change au quotidien, les gens peuvent bien croire ça, ça n'est pas plus stupide que de croire en la main invisible du marché". Sauf que dans un cas comme dans l'autre, quand on commence à creuser, ça va avec tout un pack qui devient de plus en plus dérangeant, jusqu'à avoir des impacts bien concrets sur des gens qui n'ont rien demandé.

    Dans le cas de la Terre Plate, si je résume en très très gros, c'est un complot, et qui est derrière ? Les juifs et des gens comme ça. Donc, pour être libre, il faut rejoindre le mouvement aryen. Je te passe les étapes avec les lucifériens et les reptiliens suivant les mouvances, mais à un moment où un autre, cette théorie de la Terre Plate n'est là que pour justifier de la haine, pour nourrir une idéologie criminelle. Et ça, je n'arrive pas à y trouver un ton humoristique. Alors, oui, il faut se moquer de ces théories… mais il ne faut pas croire qu'elles sont réellement drôles.

  • # Page de don ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de la version R1 beta 4 de Haiku. Évalué à 8.

    Il manque un lien vers la page de don, puisqu'il manque un peu de sous pour boucler le budget ;)

  • [^] # Re: Paramètres par défaut des distributions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ssh : et si nous sensibilisions par un label, ou autre impératif?. Évalué à 3.

    Je plussoie et j'en rajoute. Les seuls cas que j'ai croisé où un mot de passe semblait mieux, il s'est avéré ensuite que ce "mieux" était uniquement lié à mon incompétence ; quand on apprend à se servir des clés, c'est mille fois plus sécurisé et puissant, et cela ne complexifie même pas vraiment la tâche (passée la phase d'apprentissage). Une bonne politique sur les mots de passe demande de toute façon aussi un sacré apprentissage ; typiquement sur l'accès ssh, tu peux bien mettre un mot de passe de 25 caractères, mais si tu ne fais que ça, tu garde un risque assez élevé de te faire trouer le serveur. Et comme derrière, l'utilisateur par défaut est probablement "root", ça sera tout de suite du vrai dégât (vu comme les bots tentent de rentrer en utilisant "root" comme utilisateur, il doit y avoir une raison statistique). Après, si quelqu'un as des exemples concrets où le mot de passe est plus pertinent, je suis ouverte à revoir ma copie… Mais il me faudra des cas concrets où une clé ssh n'aurais pas été pertinente.

    On peut aussi faire des bêtises avec des clés (être sur une distribution où les options par défaut sont faibles, la générer sans mot de passe, stocker la clé privée de façon non sécurisée, etc) mais comme cela demande de comprendre un peu ce qu'on fait, il y a plus de chance de faire "suffisamment bien".

    Tiens d'ailleurs autre point de sécurité par défaut : interdire formellement la connexion ssh via l'utilisateur root… Oui oui, si on a une connexion par clé, fail2ban, etc, la connexion via root n'est pas tant un souci, mais c'est quand même augmenter un peu les risques, pour un confort mineur. Et la combo des config par défaut root+connexion par mot de passe, c'est juste terrible.

    Tout ce qui va à l'encontre des pratiques statistiques améliore les chances de résister aux crackbots de base et des script-kiddies, qui représentent la majorité des attaques. Donc au moins pousser l'utilisateur à se choisir un nom d'utilisateur et un mot de passe associé pour accéder au sésame "sudo" (ce qui est le cas sur pas mal de distributions de bureau), puis interdire "root" à se connecter en ssh, c'est déjà pas mal.

  • [^] # Re: Paramètres par défaut des distributions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ssh : et si nous sensibilisions par un label, ou autre impératif?. Évalué à 3.

    En effet. J'ai mis des années à trouver comment comprendre les infos pour paramétrer SSH d'une façon qui me semble sécurisée. Ce qui veut dire des années où globalement c'était ouvert à tous les vents. En particulier le mot de passe… très très mauvaise chose. D'un autre côté, il est facile de se bloquer l'accès au serveur si on se plante ; mais, si on est son possesseur légitime, il y a toujours moyen de débloquer (et ça aussi, j'ai mis un temps fou à le comprendre…).

  • [^] # Re: elon..

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mes premiers pas sur Mastodon. Évalué à 4.

    J'ai essayé deux fois de zapper le numéro de téléphone, mais si la création est possible, au bout de quelques abonnements (même pas des tweets) le compte s'était fait bloquer avec injonction de donner un numéro pour débloquer. Ça semble dépendre des moments, ceci dit (ou peut-être de l'ordinateur, du navigateur, du FAI ou des phases de la lune…), d'autres personnes n'ont pas eu ces soucis. J'ai débloqué l'un des comptes en validant avec un numéro jetable, puis en effaçant le numéro du compte ensuite. Aucune idée de s'il est encore actif cependant, j'étais allé sur Twitter pour voir comment ça marchait et la complexité du bouzin associé au bruit m'a rapidement lassé.

  • [^] # Re: Je ne comprends pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie Publique : des entreprises s’allient pour financer les communs numériques. Évalué à 1.

    Oui, pour ça que je parle de "bout de piste" ; je ne suis pas forcément en accord avec divers points de l'article de Wikipédia, et en même temps je reconnais qu'il y a aujourd'hui un aspect protéiforme sur la notion de communs, que par leur nature même, les définitions varient suivant les auteurs et les mouvances. Il n'y aura pas une instance dirigeante qui va dire "ceci est un commun, ceci est un bien commun, ceci n'en est pas" bien qu'une forme de consensus émerge au fil du temps (comme pour dire que le logiciel libre rentre généralement dans les communs immatériels… qui ne sont pas dans la liste de Wikipédia). Il y a aussi, il me semble, de nouvelles définitions qui émergent dans des pratiques modernes ; par exemple la ZAD pensée par certains comme un commun, ce sur quoi tout le monde n'est pas forcément d'accord, ni forcément d'accord sur la définition du commun en question. Mais ça n'est clairement pas la même chose qu'un système d'irrigation géré par une communauté il y a quelques siècles.

    Cependant l'article de Wikipédia fait aussi son travail en donnant les références vers diverses approches et perception de tout ce bazar, du coup il me semble que c'est un point d'entrée acceptable pour aller creuser ces notions. Mais je ne sais pas si on peut éviter de se perdre dans les méandres de la chose ; ça fait quelques années maintenant que je discute régulièrement avec des "commonistes" et pourtant il y a encore beaucoup de choses que j'ai du mal à "penser" autour de ces sujets. Je ne me risquerais d'ailleurs pas à donner une définition exhaustive de ce que je crois être un commun, je suis assez certaine que je me planterais ;)

  • [^] # Re: Je ne comprends pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie Publique : des entreprises s’allient pour financer les communs numériques. Évalué à 4.

  • [^] # Re: Quel intérêt pour les entreprises ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie Publique : des entreprises s’allient pour financer les communs numériques. Évalué à 5.

    L'intérêt que j'y vois, c'est de pouvoir échanger auprès d'un collectif sur la façon de faire ces dons. Quels mode de décisions ont été testés, leurs avantages, inconvénients ? Quels montants, quelles répartitions ? Comment ça se passe côté déclarations, comptables, juridique ? Bref toutes les questions pour mettre ça en place. Et une fois que c'est parti, je trouve assez sympa la communication groupée sur qui a donné combien à quelle structure, c'est plutôt encourageant. C'est probablement plus facile de se lancer en ayant les retours d'autres structures.

  • [^] # Re: Je ne comprends pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie Publique : des entreprises s’allient pour financer les communs numériques. Évalué à 10.

    Alors, oui, c'est évident quand on est dans le milieu du logiciel libre depuis un moment, , si on s'intéresse un minimum aux aspects législatifs et philosophiques, ou alors on passe vraiment à côté de quelque chose.

    Mais on est aussi sur une culture différente qui demande de manipuler des concepts auxquels tout le monde n'est pas habitué.

    Résumer les "communs" en une phrase simple, juste et facile à comprendre, c'est assez impossible. Plus on comprend ce que c'est, plus la richesse du concept donne le vertige. Par exemple, on peut définir les communs en disant que c'est ce qui n'est ni public, ni privé. Mais ça ne va pas aider comme ça, car ça parle d'une "place" qu'on ne conçoit plus.

    Les communs numériques, et de façon générale les communs immatériels, sont une branche de ces "communs", différents des communs matériels (dans lesquels on compte, en France encore aujourd'hui, des bois, des fours à pain, des lavoirs, des pâturages… non, certains de ces biens ne sont ni privés, ni à l'état, mais bien "dans les communs", même si leur quantité a diminué au fil des siècles). La légende arthurienne, c'est un commun immatériel. Mais Kaamelott, bien que nourrit par ce commun, n'est PAS un commun, mais bien une œuvre soumise au droit privée. Voilà pour les exemples pratiques, je te laisse dérouler jusqu'au logiciel libre.

    Pour le reste, si tu as envie de lire un site d'informations spécialisée comme l'est Linuxfr.org, tu ne peux pas faire l'impasse sur le fait d'acquérir les concepts et le vocabulaire spécialisé. Sinon tu continueras de passer à côté de beaucoup de choses, et alors autant aller voir ailleurs, en effet. De la même façon que les concepts des revues médicales spécialisées me passent largement au dessus de la tête, et que je laisse ça à qui se passionne pour le sujet…

  • [^] # Re: Parler du reportage "La mise à mort du travail"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piéger les démarcheurs abusifs. Évalué à 9.

    Est-ce que conseiller "Fight Club" ne serait pas plus pertinent ?

    Savoir qu'on a un job aliénant ne le rends pas moins aliénant ni ne permet de sortir de ce genre de job, hélas. Bon, ceci dit, ce documentaire est vraiment bien quand même, mais je ne sais pas trop quelle solution cela peut leur apporter ?

    Les gens contraints d'accepter ce genre de job ne le font pas par choix et sont au courant de la chose… Accepter des jobs foireux voir criminels, c'est une option qu'on accepte surtout quand l'alternative est de se retrouver à la rue. En dehors d'une révolution brûlante, qu'ils ne sont de toute façon pas en énergie de mener, ils sont condamnés à se faire siphonner leur humanité par leurs boites. Est-ce que cela existe, les gens qui sautent de joie le matin à l'idée d'aller appeler des centaines de personnes dans la journée pour leur revendre des choses qu'ils n'ont pas demandé ?

    Du coup, agir pour mettre à mal ces boites me semble être un début de solution, plus concret ; si les centres d'appels utilisant des méthodes illégales deviennent des entreprises trop coûteuses, peut-être que leurs pratiques vont s'améliorer. Mais il faudra changer la société en profondeur pour que ce genre de job inhumain disparaisse réellement.

  • [^] # Re: La bonne adresse ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piéger les démarcheurs abusifs. Évalué à 4.

    Sauf qu'ils ne semblent pas motivés à remonter les bretelles si on va les voir pour déposer plainte contre ce genre d'individus. Je n'aurais personnellement pas de scrupules à me défendre en disant "ha, vous aussi vous trouvez que c'est du harcèlement ? Du coup, c'est bon, on peut déposer une vraie plainte contre ce genre d'entreprise ?"

    Oui, je sais, la justice n'a rien à voir avec l'institution judiciaire. Une fois que c'est acté, au fond, tout est possible, tout dépend d'à quel point on est joueur.

  • # La bonne adresse ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piéger les démarcheurs abusifs. Évalué à 10.

    Une idée comme ça pour ceux qui demandent une adresse, leur donner celle d'une gendarmerie locale ? Sans préciser que c'est la gendarmerie bien sûr.

    J'imagine bien la tête des gens de l'entreprise venus pour poser des panneaux solaires à 1€ et arriver devant la gendarmerie ! Livraison direct des arnaqueurs…

  • [^] # Re: encore faut il leur laisser la possibilité de nous faire sonner ;)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piéger les démarcheurs abusifs. Évalué à 5.

    Si je comprends bien, en dehors des personnes enregistrées sur ta liste blanche, tous les autres sont directement envoyés sur le répondeur et, s'ils ne laissent pas de message, tu ne sauras jamais qu'ils ont appelés ?

    Je pratique une version un peu plus souple, je ne décroche pas sauf si je connais la personne… Ou, dans quelques cas, quand j'attends justement un coup de fil sans savoir de quel numéro ça viendra (en particulier pour les livreurs). Mais je remarque que même des personnes légitimes ne laissent pas forcément de messages, alors même que mon message enregistré précise le mode opératoire. J'ai comme ça une société de livraison qui m'a gardé un colis 1 semaine "parce qu'ils n'arrivaient pas à m'avoir" (des branquignoles, certes, mais du coup je n'allais pas deviner qu'ils pouvaient me livrer). Peut-être que mon répondeur n'est pas assez clair…

    Du coup, je suis curieuse d'avoir un peu plus de détails sur comment ça marche pour toi, si tu as trouvé le message idéal ou si le fait de tomber directement sur le répondeur motive un peu plus les gens à montrer patte blanche.

    Je te rejoins sur le fait de refuser les "urgences". Même pour mes contacts entrés sur le téléphone, il y a plein de moments où je ne décroche pas parce que ce n'est pas le moment. Je suis difficile à joindre, c'est un fait… Mais pour les vraies urgences il faut appeler le 112/15/18/17 :P ceci dit, ça s'applique à certains modes de vie, je ne pense pas que ce soit possible à 100% dans certaines professions (au hasard, quand c'est toi le médecin ou le pompier).

    J'ai aussi installé Yet Another Call Blocker, qui fonctionne avec une liste de numéro signalés. C'est un super application qui réduit énormément le bruit. Le fait de ne pas décrocher du tout doit aussi aider à sortir des listes de démarcheurs.

  • [^] # Re: figurez vous que..

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel port ouvert pour le SSH ?. Évalué à 2. Dernière modification le 13 décembre 2022 à 23:30.

    Oui !

  • [^] # Re: le personnel de la CAF n'est pas un algorithme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Enquête sur l’algorithme qui note les allocataires de la Caf. Évalué à 10.

    La sanction ou le remboursement sont décidés par le personnel d'inspection. D'après ce que l'inspectrice nous a raconté, ça se fait loin des machines, avec réunions et tout ça.

    De mon côté, chaque fois qu'il y a eu des choses à rembourser, je n'ai eu droit qu'au papier prétendant que l'erreur était de mon côté (jusque là, même pas, j'ai juste eu droit à leurs méthodes de calculs cafouilleuses), que je devais rembourser là tout de suite ou les conséquences seraient terribles et que j'étais en gros une vilaine fraudeuse. Leurs formulations sont pleines de mépris et d'accusations, et je n'ai jamais eu droit à un humain en face. J'ai fini par contester le dernier rappel de ce genre, j'ai reçu deux mois plus tard la confirmation que eux s'étaient trompés, mais ça ne les a pas empêché de déduire la somme des prestations et elle n'est pas encore remboursée. Donc, des sanctions sans humains visible et sans dialogues, je les ai vu. Et encore, j'ai toujours fait gaffe à ne pas trop changer de statut justement pour limiter les ennuis (mais j'ai contesté une fois, j'imagine que mon score de fraudeuse potentielle a donc augmenté). J'ai un ami qui a des revenus irréguliers, la CAF l'a vraiment mis dans la mouise en lui demandant de rembourser des trop-perçus, puis en lui remboursant ces remboursements quelques mois plus tard (oui oui…), tout ça uniquement grâce à des lettres menaçantes et toujours sans la possibilité d'avoir un humain en face.

    Il y a quelques années, j'essayais parfois d'avoir un humain, mais entre le mail où on a parfois une réponse au bout de deux mois, le téléphone où on n'a jamais personne, le courrier papier qui semble mangé par la poste… Il resterait à aller au guichet, passer une journée à attendre sa place, mais comme c'est à 1h30 de chez moi, c'est assez dissuasif. Peut-être que ça dépend des départements… j'espère en tout cas que d'autres sont mieux lotis que je ne l'ai été.

    J'ai entendu plus d'histoires moches avec la CAF, et j'ai plus eu à souffrir de leur fonctionnement, que je n'ai de bons retours. Il faut galérer dans la grande précarité ET être attentif au moindre détail sous peine de finir à la rue. La lecture de l'article confirmait plutôt mes propres expériences.

    Ça fait plaisir de savoir qu'un contrôle peut bien se passer… à se demander presque si ça ne vaut pas le coup de le déclencher pour avoir un humain en face et régler les problèmes pour de vrai :)

  • [^] # Re: Conditions d'utilisation absurdes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Comment j’ai été mis en vente sur le Web… à mon insu ! . Évalué à 5.

    Je suis d'accord, aider au référencement du site n'est pas vraiment une bonne chose vu le contexte. D'ailleurs en postant le commentaire, indiquer l'adresse sans en faire un vrai lien (sans le https:// devant par exemple) aurait permis de partager l'info sans soutenir ce genre de site. Ce serait plus "sûr" que d'espérer que le commentaire se fasse moinsser pour passer en nofollow.

  • [^] # Re: Quid d'un faux site ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Trois étapes faciles pour obtenir une coche verte sur Mastodon. Évalué à 10.

    Le problème que justement on est dépendant des moteurs de recherche, je préfère largement qu'on rende les URL plus user friendly pour que les gens puissent s'en servir.

    D'autant que si on pousse la logique au bout, à quoi bon avoir des noms de domaine ? Il suffit des adresses ip des serveurs.

    Mais le fait que les adresses soient lisibles par des êtres humains a un impact, et pas que pour les vieux cons. Oui, l'unicode ouvre la porte à des usurpations, mais c'est quand même plus facile de se souvenir que les bonnes critiques sont sur cinéma.com et non sur xxx.yyy.zzz.aaa:3050.

    Quand au fait de penser que l'alphabet latin suffit pour le monde entier, c'est facilement de l'ethnocentrisme. Si c'était les kanji japonais ou du cyrillique qui étaient la norme, ça ne nous paraîtrait pas du tout confortable d'avoir des noms de domaine écrits avec. Juste dans l'espace européen, les caractères utilisés suffisent à caractériser les langues

    Quelle langue suis-je en train de lire, une infographie

  • [^] # Re: L'état d'esprit pour être son propre patron

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 3.

    Ha oui, ce n'était pas très clair dans la façon dont je l'ai dit. La société de portage ne va effectivement pas gérer un certain nombre de contraintes qu'on a en tant qu'indépendant (dont la prospection, les choix stratégiques… ça ça reste le "patron", c'est à dire soi-même, qui doit se débrouiller), mais en alléger certaines autres (la partie administrative/comptable). Même là, elle ne gère pas "tout", il faut bien leur faire passer les infos. Mais c'est tout de même un gros morceau, et ça peut soulager de déléguer ça au début.

  • # L'état d'esprit pour être son propre patron

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les différentes formes de rémunération d'un travail individuel en France. Évalué à 10.

    Merci beaucoup pour ce résumé synthétique.

    Pour le portage salarial, ça me semble être une bonne solution quand on ne sais pas trop où on va : va-t-on trouver assez de clients ? Arriver à gérer son affaire correctement ? On délègue (et on paie) une partie des formalités administratives pour se concentrer sur son activité, tout en se gardant la porte de sortie "chômage" si on s'est vraiment planté. Ceci dit assez vite, la question de basculer vers un autre statut se pose. Mais je trouve le statut vraiment intéressant pour tester sa capacité à être indépendant.

    À côté de ça, j'ai accompagné (amicalement) quelques personnes en reconversion professionnelle, qui avaient fait ce genre de calcul et pensaient qu'en théorie, être indépendant serait mieux qu'être salarié. La proportion qui devient réellement indépendant, et le reste, est vraiment très basse, ce qui m'a un temps surpris : ils semblent tous si motivés à faire leur boîtes ! Je me rends compte que finalement "être son propre patron" est vraiment difficile pour plein de gens : la prise de risque, de responsabilité, établir ses propres objectifs sans contrainte externe (en dehors de celle d'arriver à payer ses factures), gérer des problématiques en dehors de son cœur de métier (relations aux clients, fournisseurs, comprendre l'administratif, un minimum de compta même si on délègue), gérer la temporalité des contrats etc… Il y a des gens qui ont l'état d'esprit pour le faire et à qui ça ne posera aucune question, d'autres qui vont se faire submerger par ça et ne pourront pas y arriver, peu importe leurs efforts. C'est tout un aspect qui n'est probablement pas assez précisé lors des formations Pole Emploi/Chambre des métiers qui vantent le bonheur de devenir créateur d'entreprise. Et je crois que même comme ça, les gens sous-estiment beaucoup ce que ça demande avant de se retrouver au pied du mur. J'aimerais dire qu'après une tentative avortée, ils sont plus conciliants avec leurs patrons suivants (puisqu'ils retournent au salariat), mais, bon… ce serait un peu optimiste ;)

  • [^] # Re: Concernant la censure

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mastodonte contre oiseau bleu : bouquet de liens. Évalué à 10. Dernière modification le 07 novembre 2022 à 22:02.

    Je plussoie ce morceau. Il faudrait effectivement que si on a des gens qu'on suit sur d'autres instances que cette dernière coupe la communication avec la notre, ben… qu'on le sache. Parce que dans ton exemple, deux personnes innocentes se retrouvent punies, juste parce qu'elles n'ont pas choisi la "bonne" instance ; c'est quand même différent de se retrouver puni parce qu'on a fait une bêtise.

    Ce que j'ai constaté de mon côté, c'est plutôt des instances du même bord politique, qui se bloquent les unes les autres parce que l'autre n'est pas assez "pur". Donc en effet on perd le lien avec des gens qu'on apprécie, sans rapport avec leur appartenance à un extrême politique "à l'opposé". Et oui, c'est un des éléments (mais pas le seul) qui m'a fait fuir. Bannir des utilisateurs qui font des appels à la haine, ok. Des instances qui sont des plate-formes de spam, ok aussi. Mais entre gens du même bord ? Et pour couronner le tout, oui, c'est assez obscur de savoir avec qui on pourra discuter.

    Une solution c'est peut-être de refuser les grosses instances. Une instance avec une vingtaine de comptes, peu de chance qu'elle se fasse bannir d'où que ce soit. Mais ça veut dire que le geek local héberge sa famille et ses potes, et prends le risque de se fâcher avec eux s'il doit en modérer certains. Parce que tonton Michu, quand il a bu, fait des blagues qui pourraient lui valoir une comparaison en justice ; c'est peut-être pour de rire, c'est peut-être un bon gars quand il est sobre, mais on ne peut pas le laisser déconner comme ça sur la place publique. Et Tonton Michu, une fois sobre, ne comprendra peut-être pas à quel point il a pu être con.

    Bref, pas de solution simple. J'ai résolu ça simplement pour ma pomme : je n'allume ni mastodon ni twitter. Et ça ne me manque pas. Une solution à étudier aussi ?

  • [^] # Re: Has been?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quel service choisir pour héberger une liste de diffusion ?. Évalué à 3.

    Merci pour le lien, je vais regarder ça :)

  • [^] # Re: Has been?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quel service choisir pour héberger une liste de diffusion ?. Évalué à 7.

    En fait, cela dépend un peu de l'objectif.

    Je n'ai pas plus envie que ça de perdre du temps sur ces medias, et en tant qu'individu, ça me va très bien de m'en tenir loin et de ne pas les nourrir.

    Par contre, quand on fait partie d'une organisation (asso, entreprise, projet de je ne sais quoi), il y a toujours une demande d'une partie des gens de l'organisation (actifs ou supporters) que celle-ci soit présente sur ces mêmes medias. Chacun y répond comme il veut et peux ; moi, ma politique, c'est d'essayer de satisfaire ce public là, qui ensuite retwittera/commentera/je ne sais quoi dans leur réseau favori, tout en me limitant autant que possible la charge de travail. Pour reprendre ton exemple, je répond a minima aux 5-10 "amis" de l'organisation. Soyons clair, à ce stade je n'imagine même pas que cela va réellement faire "grossir la communauté" (et dans l'exemple qui m'intéresse, nous ramener des contributeurs efficaces), mon seul et unique but est de prendre soin des personnes réelles qui aiment l'organisation que j'anime. Et oui, dans prendre soin, il y a aussi leur donner les clés pour comprendre les mécanismes à l'œuvre sur ces plate-formes, les effets délétères qu'il peut y avoir, bref discuter, et puis apprendre aussi de mon côté quelques trucs. C'est répondre à une demande en y mettant exactement l'énergie que ça me rendra en retour. Donc, ok, le discours officiel est "ça pourrait faire venir des gens chez nous". La vérité, on le sais tous, c'est que très peu sortiront de la plate-forme où ils sont enfermés. Mais je ne suis pas dans une logique purement comptable, ce "très peu" c'est peut-être déjà ça, et en attendant les quelques sympathisants exilés dans ces prisons ont de nos nouvelles de temps en temps.

    Ça c'est la théorie, dans la pratique la communication vers l'extérieur me saoule pas mal et je m'en occupe quand j'y pense, c'est à dire rarement ! Mais chaque fois que je me décide à le faire, me frotter à ces plate-formes est un crissement sur l'âme.

  • [^] # Re: Has been?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quel service choisir pour héberger une liste de diffusion ?. Évalué à 5.

    Pour les boomers et les retraités, utilise ton mur facebook.

    Pour les milleniums, fais des posts Insta qui renvoie vers des vidéos YouTube.

    Pour les morveux, fais une vidéo tiktok - sans texte car de toute façon ils ne savent pas lire.

    Moi je rêve d'un logiciel libre qui permette de reposter sur ce genre de compte, sans avoir besoin de toucher (trop) à leurs interfaces. Un logiciel tout sobre pour envoyer ses publications sur ces divers réseaux et dire "hey, si tu veux lire plus, viens !". On pourrait l'appeler "Canapesh", le but étant de lancer des appâts sur des réseaux proprio pour ramener les gens vers du net ouvert.

    IFTTT fait des trucs comme ça, parait-il, mais c'est pas libre et c'est vraiment pas simple d'en faire quoi que ce soit.