Du côté de chez Xorg

Posté par  . Modéré par tuiu pol.
53
6
mar.
2010
Serveurs d’affichage
L'actualité de l'affichage sous Linux est riche de diverses annonces, autour des pilotes, des bibliothèques, de Xorg.

C'est l'occasion de faire un peu le point, dans la seconde partie de la dépêche, sur ces annonces et nouveautés :
  • la bascule de processeur graphique ;
  • les versions des pilotes AMD/ATI ;
  • le futur processeur graphique Intel ;
  • le pilote Nouveau et le développement du noyau ;
  • la bibliothèque Clutter.

Apache Software Foundation et Oracle : le divorce autour de Java est prononcé

Posté par  . Modéré par baud123.
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36
10
déc.
2010
Java
Restituons le contexte : les inquiétudes des utilisateurs de MySQL soulevées il y a de nombreux mois s'étaient avérées justifiées lorsqu' Oracle annonça une augmentation de ses tarifs de support.

Ce n'était qu'un aperçu de tous les dégâts et déceptions qu'allait causer Oracle auprès du logiciel libre, puisque s'ensuivit l'arrêt du développement ouvert d'OpenSolaris. L'éditeur décida de ne distribuer le code source qu'après la sortie d'une version majeure et de ne plus permettre un développement ouvert continu et permanent. Aujourd'hui existent deux forks de ce système d'exploitation : OpenIndiana et IllumOS.

La série noire continua avec la mésentente des développeurs d'OpenOffice et d'Oracle. S'ensuivit la décision de bon nombre des développeurs d'OpenOffice de quitter le projet et de créer un « fork », LibreOffice, histoire de se libérer de l'emprise d'Oracle sur le logiciel.

Tous ces évènements n'ont pas inquiété Oracle, qui a décidé de continuer sur sa lancée. Cette fois, c'est Java qui est concerné : Oracle a refusé d'accorder une licence suffisamment permissive à la fondation Apache pour qu'elle puisse continuer à implémenter librement les prochaines versions des spécifications de Java.

"Le petit chaperon rouge", 6ème adaptation

Posté par  . Modéré par patrick_g.
24
13
nov.
2010
Red Hat
Il était une fois une distribution Linux qui allait voir ses clients à l'autre bout de la forêt. Ceux-ci avaient beaucoup de problèmes parce qu'ils avaient le choix d'un système d'exploitation propriétaire mais surtout fermé, tel que Microsoft Windows (les utilisateurs de Mac OS X avaient beaucoup moins de problèmes et le petit chaperon rouge préférait s'occuper des plus malheureux).

Le petit chaperon rouge avait pris soin d'emmener dans son petit panier plein de fonctionnalités qui allaient enchanter les utilisateurs. D'ailleurs elle manigançait en secret de faire basculer un maximum d'utilisateurs sur la Voie des logiciels libres (mais aussi de les faire acheter des licences d'utilisation avec un petit contrat de support.)

Aussi, pour apaiser les douleurs des utilisateurs de propriciels, le petit chaperon rouge concocta un festin de roi pour les entreprises. Évidemment plusieurs menus étaient disponibles, tout ayant comme base un mets nommé "Redhat Entreprise Linux 6". Les plus gourmands feront le choix de la version "Server" qui propose des fonctionnalités pour les travailleurs les plus sérieux. Et comme le petit chaperon rouge est très prévenant, elle a même pris soin de faire en sorte que les utilisateurs puissent continuer à travailler avec d'autres utilisateurs qui n'auraient pas encore goûté aux logiciels libres et ainsi des améliorations ont été apportées sur l'interopérabilité avec les systèmes Microsoft.

Une fois arrivée chez les clients, le petit chaperon rouge commença sa distribution. Au bout de quelques instants, elle remarqua qu'en fait un méchant Lynx était en train de dévorer tout le marché, sous couvert des mêmes prétextes que les siens. Le petit chaperon rouge savait que ce n'était pas une bonne chose, pour sa propre survie d'une part, et pour les utilisateurs d'autres part qui ne savaient pas qu'en fait le Lynx n'était qu'un animal qui ne contribuait pas tant que ça finalement à l'écosystème du libre. En outre, tous les 6 mois il se transformait en un nouveau bestiau, probablement pour détourner l'attention.

Alors le petit chaperon rouge, pour se défendre, décida d'étouffer le vilain fauve (qui sentait fort le lémurien) avec son menu Server ! Vu le contenu du menu, il n'est à pas douter que le lynx perdit toute sa lucidité :
  • Performances accrues, meilleur ordonnancement des processus
  • Disponibilité et gestion de pannes plus robustes
  • Nouveautés sur le stockage et les systèmes de fichiers : performances, disponibilités, espaces accrus
  • Gestion de l'énergie améliorée
  • Gestion de ressources allouées aux utilisateurs plus pointue
  • Virtualisation de systèmes également améliorée
  • Nouveaux mécanismes de sécurisation
  • Mises à jour de logiciels serveurs (Apache, Squid, Tomcat, MySQL/PostgreSQL, Samba) et de développement (Java, GCC, Gdb, Ruby, Turbogears)
  • Diverses améliorations pour l'administration, l'installation et le déploiement de systèmes


Mais le lynx, qui disposait de pas mal de cash pour se payer des stéroïdes, n'était pas encore KO, et les utilisateurs continuaient de lui vouer un culte aveugle. Sans parler du caméléon, un copain du lynx, qui essayait de venir l'aider et de semer le trouble parmi les daltoniens en changeant de couleur en permanence. Alors le petit chaperon rouge sortit sa botte secrète, son KO punch. Cette technique secrète, concoctée par des moines Fedoriste durant plusieurs mois et transmise au petit chaperon rouge s'appelait "Desktop". Et elle ne manqua pas de mettre hors d'état de nuire pour quelques temps le vilain fauve :
  • Mise à jour des applications de bureau : GNOME 2.28, KDE 4.3, Firefox 3.5, OpenOffice.org 3.1
  • Pilote NVidia "nouveau" utilisé par défaut
  • Nouveau système d'affichage distant
  • Amélioration des veilles, réveil et hibernation des ordinateurs portables, ainsi que du support du multi-écran
  • Nouvelle méthode de saisie de texte et mise à jour des polices pour langages asiatiques
  • Amélioration de l'interopérabilité avec Exchange
  • Chiffrement des disques, support des Smartcards
  • Affichage graphique de la phase de démarrage dès l'initialisation du matériel

Il n'est pas sans dire que le petit chaperon rouge sortit vainqueur de cette bataille.

Panaché de brèves informatiques de la semaine

Posté par  . Modéré par Mouns.
23
10
avr.
2010
Internet
Voici quelques nouvelles intéressantes provenant du monde de l'IT compilées dans une dépêche. Ces informations sont détaillées dans la deuxième partie de la dépêche, et sont rédigées avec l'aide de quelques utilisateurs de la tribune de ce site.

Linux
Nouveau changement du moteur de recherche par défaut sur la prochaine version Ubuntu Lucid Lynx
Tombée comme un coup de tonnerre sur le Landerneau, l'annonce d'Ubuntu détaillant que le prochain moteur de recherche par défaut serait Yahoo! a fait couler beaucoup d'encre. C'était sans compter un rebondissement inattendu : Canonical change d'avis.

Mandriva Linux 2010 Spring (2010.1) en versio beta
La plus française des distributions Linux ne se laisse pas distancer par la concurrence et annonce à son tour la disponibilité de la version beta de la Mandriva Linux 2010 Spring.

Un hacker réussit à réinstaller Linux sur la PS3 de Sony
Sony a supprimé la possibilité d'installer Linux sur la PS3 via la toute récente mise à jour de firmware de la console de jeu vidéo. C'était sans compter l'opiniâtreté de Geohot. Déjà connu pour un hack d'iPhone en 2007, il a réussi à réinstaller Linux sur la PS3. Vous en rêviez, Geohot l'a fait !


Microsoft
Microsoft travaille sur un projet de gestionnaire de paquets pour Windows
Un développeur de chez Microsoft annonce travailler sur projet communautaire qui a pour objectif de fournir un gestionnaire de paquets pour les plateformes de Microsoft.

Apple
Brevet accordé à Apple sur le "tourniquet" des jaquettes d'albums
La saga des dépôts de brevets abusifs ne jeune pas et le bureau américain des brevets et marques déposées a enregistré quelques brevets soumis par Apple, dont un plutôt déconcertant.

Apple annonce iPhone OS 4 et restreint l'utilisation de son SDK pour iPhone
Le domaine des systèmes d'exploitation pour mobile est riche en nouveautés ces derniers temps, avec Android, Meego, Bada, les "stores" des divers éditeurs. Au tour d'Apple d'annoncer une nouvelle version de son OS pour iPhone/iPod touch/iPad. Les passions se déchaînent déjà sur cette nouvelle version et son kit de développement.

Ubuntu 10.04 LTS "Lucid Lynx" en version beta

Posté par  . Modéré par patrick_g.
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23
22
mar.
2010
Ubuntu
La prochaine mouture de la distribution Ubuntu a été rendue disponible en version bêta. Lucid Lynx, nom de code de cette version 10.04, bénéficiera du support à long terme (Long Time Support alias LTS) et donc de mises à jour pendant 3 ans au lieu de 18 mois pour les versions non LTS.

Nous avons droit aux habituelles mises à jour du noyau qui passe en 2.6.32.9, GNOME en version 2.30, et enfin KDE 4.4. D'autres changements relativement importants sont à noter. Des choix stratégiques sont également de mise, l'intégration de nouveaux services payants sont des signes qu'Ubuntu est sur tous les fronts et exploite les opportunités de générer de nouveaux revenus.

Salut les monstres !

Posté par  . Modéré par Xavier Teyssier.
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15
8
déc.
2010
Culture
Les extraterrestres qui envahissent la planète est un thème récurrent au cinéma et il ne se passe pas une année sans que plusieurs films mettent à l'épreuve ce scénario déjà bien connu.

Pour autant, l'époque où les envahisseurs détruisant le monde à coup de rayon laser avaient le monopole semble révolue (malgré la sortie le 15 décembre de Skyline) et on voit apparaître des variantes. Nous avons eu droit en 2009 à un très rafraîchissant District 9 et cette année c'est Monsters qui s'y colle.

Quoi de neuf chez Google ?

Posté par  . Modéré par j.
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14
9
déc.
2010
Internet
Ces jours-ci l'actualité Google a été très riche et plusieurs annonces ont été faites, concernant le monde du mobile, du web, des OS. Même si l'engouement de la presse spécialisée et grand public semble moindre que pour les annonces Apple (un peu mieux mises en scène) ces nouveautés pourraient cacher un véritable chamboulement du monde de l'IT !

Voici un petit aperçu des sujets abordés :
  • Google Nexus S : le nouveau téléphone mobile de Google, successeur du Nexus One
  • Android 2.3 : La mise à jour du système d'exploitation de Google, au nom de code « Gingerbread »
  • Chrome Web Store : Un portail de téléchargements d'extension à Chrome
  • Chrome OS : L'OS de Google orienté Web
  • ebookstore : La boutique de livres en ligne "made in Google"
  • Chrome : Le navigateur Web

Il y en a pour tous les goûts ou presque, le moins qu'on puisse dire c'est que Google ne se repose pas sur ses lauriers. Toute ressemblance à Minus & Cortex essayant de conquérir le monde serait totalement fortuite !

Mieux vaut Avatar qu'un navet

Posté par  . Modéré par Mouns.
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7
22
déc.
2009
Culture
Avatar est un film de James Cameron (le monsieur derrière Titanic et Terminator) sorti le 16 décembre en France, accompagné d'une campagne de publicité à la hauteur du budget de ce film de 300 millions de dollars (certains avancent un chiffre de 500 millions de dollars !). Il s'agit d'un retour à la fiction pour James Cameron, qui s'était occupé ces dernières années à réaliser des films documentaires (Les fantômes du Titanic, Aliens of the deep, et d'autres). Malgré le nombre d'années qui séparent Avatar de son dernier film de fiction (Titanic en 1998), ce qui est sûr c'est qu'Avatar est dans l'air du temps. Des colons Terriens sont sur la planète Pandora pour y extraire de l'Unobtanium, un minerai qui a vraisemblablement beaucoup de valeur pour une compagnie sur Terre. Des scientifiques y mènent des études, tandis que des militaires sécurisent le périmètre pour l'activité d'extraction du minerai, dirigée d'une main de fer par un avide terrien sans cœur.

Sur cette planète à la faune et flore très développée vivent paisiblement les Na'vi, des humanoïdes bleus vouant à leur planète un respect le plus profond. Se dessine alors un scénario prévisible : les Na'vi souffrent de la destruction de leur environnement par les Terriens et s'y opposent, obligeant les militaires à utiliser la force tout en se découvrant des alliés chez les scientifiques de la mission. Ce scénario « écolo-compliant » est donc tout à fait dans l'air du temps. Pour pimenter un scénario téléphoné, et comme le suggère le titre du film, les protagonistes Terriens font usage d'avatars, des hybrides humains-Na'vi, pour communiquer avec les autochtones, l'atmosphère de la planète étant toxique pour les humains. Les héros synchronisent un lien mental avec leur avatar afin de le contrôle ainsi comme leur propre corps (les amateurs d'Evangelion pourront crier au repompage en toute bonne foi). Les ingrédients classiques amour, jalousie, mort du mentor, trahison d'un benêt qui mène ensuite la révolution sont également utilisés, ce qui n'aide pas à rendre original le scénario.

Passons maintenant au plus gros argument de ce film : la 3D. Vous connaissiez les magazines présentant des dinosaures que vous pouviez voir en 3D avec des lunettes spéciales (un œil couvert par un film d'une couleur particulière), James Cameron a appliqué cette idée à son film. Cette vision 3D apporte un certain plus au film, les images semblent plus profondes et plus prenantes. Le design des décors et de l'environnement est très réussi et se marie parfaitement avec la profondeur que donnent les lunettes en 3D. Certaines scènes semblent toutefois avoir été filmées volontairement pour profiter de la 3D, dans le sens où si la 3D n'était pas là, la scène ne le serait pas non plus et ces scènes introduisent parfois une certaine lenteur dans le film, mais rien de dramatique. Le design de la faune ne plaira pas à tout le monde, les Na'vi manquent à mon goût de charisme et de personnalité (sous-entendu affiché sur leur visage), rendu 3D oblige malheureusement.

Si vous aimez la science fiction, les effets spéciaux, les combats de robots contre bestioles géantes montées par les indigènes, les beaux décors enchanteresques, profiter d'un beau spectacle pour vous évader, découvrir un film en relief (et il n'est sûrement pas le dernier) n'hésitez pas, je vous le recommande, même s'il manque quand même certaines choses pour faire de ce film un film à ne pas manquer.

NdM : Lire également le journal de Pierre Tramonson.
NdM2 : un système DRM a empêché certaines séances en avant-première du film en Allemagne : la société gérant le DRM n'a pu fournir à temps les clés nécessaires par film par projecteur par serveur de diffusion par cinéma.

Fedora devient une grande fille

Posté par  . Modéré par baud123.
6
25
août
2011
Fedora

La bonne fée Dora devient une grande fille. Et voilà, 16 printemps pour cette distribution majeure, laboratoire et plateforme de développement pour la un peu plus commerciale RedHat.

Du nom de code "Verne", cette version suit la stratégie habituelle : proposer ce qu'il peut y avoir de plus moderne dans le monde Linux avec pour objectif de proposer quelque temps plus tard une même version éprouvée et stable sous la marque RedHat.

Et c'est ainsi que sort la première version Alpha de cette Fedora 16 dont la version finale est prévue pour novembre 2011.

Au menu, l'introduction de nouvelles technologies et évidemment de nombreuses mises à jour majeures de logiciels.

Adèle Blanc-Sec ou l'aventurière franchouillarde

Posté par  . Modéré par tuiu pol.
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3
20
avr.
2010
Culture
Adaptée d'une série de bandes dessinées de Jacques Tardi, publiées chez Casterman, Les extraordinaires aventures d'Adèle Blanc-Sec est le dernier film d'un talentueux réalisateur français, j'ai nommé Luc Besson. Nous lui devons entre autres des films mémorables comme Léon, Le Cinquième Élement, et plus récemment (et peut être moins mémorables) les films d'animation de la série Arthur et les Minimoys. Cette dépêche n'a pas pour but de présenter le film mais constitue plutôt une critique.

Scénarisé, produit et réalisé par Luc Besson, le film met en scène une femme d'action, Adèle Blanc-Sec, interprétée par Louise Bourgoin qui tient dans ce film un de ses tout premiers rôles en tant qu'actrice principale, épaulée de Jean Paul Rouve et Nicolas Giraud entre autres personnages secondaires. Le film se veut sérieux et dramatique. Et c'est là que le bât blesse.

Steve Jobs (1955-2011)

Posté par  . Modéré par patrick_g.
2
7
oct.
2011
Apple

Steve Jobs, ce nom vous dit forcément quelque chose, comme Bill Gates, Linus Torvalds, Richard Stallman, Mark Shuttleworth, Mark Zuckerberg. Il s'est éteint le 5 octobre 2011 et laisse à l'industrie de l'informatique et du multimédia grand public un sacré héritage. C'est peut-être l'occasion de faire une petite rétrospective sur la relation particulière entre Apple et le libre.

Aux yeux du grand public, il a apporté le renouveau et l'innovation dans de nombreux domaines. Il a été un des premiers « gus dans son garage » qui bricolait les idées qui germaient dans sa tête. Commençons par une petite rétrospective.

NdM. : les illustrations initialement retenues par l'auteur ont été remplacées par d'autres équivalentes sous licence libre, la plupart en provenance du Wikipedia. L'auteur de la dépêche raconte ici sa vision de l'histoire d'Apple et de Steve Jobs, ainsi que les rapports de ces derniers avec les autres acteurs, dont les communautés du libre.

KDE devient multiplateforme

Posté par  . Modéré par Amaury.
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24
jan.
2008
KDE
Parmi les différentes nouvelles sur la prochaine mouture de KDE, la version 4.0, peu d'attention a été portée sur une autre nouveauté majeure de ce projet : la compatibilité avec les deux plateformes historiques de l'informatique de bureau que sont Microsoft Windows et Apple Mac OS X.
Divisé en deux projets distincts, ils visent à permettre l'utilisation des applications KDE sur chacun de ces deux systèmes d'exploitation.

AMD/ATI va libérer ses pilotes

Posté par  . Modéré par rootix.
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14
mai
2007
Matériel
C'est lors d'une conférence au Red Hat Summit que Henri Richard, vice-président d'AMD (qui a racheté ATI, entreprise connue pour ses puces graphiques), a annoncé que la société allait libérer le code source des pilotes. Cette annonce fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le monde très secret des pilotes pour GPU, et les applaudissements qui suivirent l'annonce montrent l'engouement qu'elle va susciter. Henri Richard a précisé qu'AMD allait tenir un rôle proactif dans la façon dont ils communiquent avec la communauté Linux.

Cette libération va peut être sonner le glas d'une ère de secrets dans le monde des pilotes. AMD, qui semble un peu en retrait technologique vis-à-vis de son concurrent nVIDIA (au vu des derniers benchmarks GPU), cherche peut être à reprendre la main sur d'autres aspects. Il est certain que libérer ces pilotes permettrait de donner un coup de fouet à du code qui a un grand besoin d'améliorations et permettrait aux développeurs et intégrateurs de distributions de les certifier pour le matériel AMD/ATI. Ceci ouvre ainsi la porte à de potentiels nouveaux partenariats entre éditeurs et AMD.

En ralliant à sa cause la communauté open-source, AMD abat une carte importante qui va ravir de nombreux utilisateurs et développeurs. N'oublions pas les OS alternatifs, comme FreeBSD et OpenBSD qui, espérons-le, pourront bénéficier de cette libération et fournir un environnement desktop aussi bien fourni que sous Linux (notamment avec les bureaux 3D tels que Beryl/Compiz).

Aucun détail sur la libération n'a pour l'instant été donné (quand, comment, où). Espérons que les conditions d'accès de la communauté soient les meilleures possibles. Enfin, une question se pose face à cette annonce : comment va réagir nVIDIA ?

NdM : cette annonce méritera une dépêche de première page quand du concret sera disponible.

American Gangster

Posté par  . Modéré par Pascal Terjan.
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23
nov.
2007
Culture
American Gangster, de Ridley Scott, prend place dans le New York des années 1970, avec Denzel Washington dans le rôle du chauffeur d’un parrain de Harlem qui, à sa mort, devient discrètement le plus puissant des barons de la drogue à l’insu de tous, y compris les siciliens et les flics ripoux.

Parallèlement à son histoire est comptée celle d’un flic incorruptible interprété par Russell Crowe qui après s’être mis à dos tous ses collègues pour son excès d’honnêteté, se voit mis à la tête d’une nouvelle brigade de lutte contre les stupéfiants, constituée d'incorruptibles et visant à stopper les gros poissons du marché de la drogue.

On retrouve une trame déjà utilisée dans Les Infiltrés de Martin Scorsese où les activités professionnelles des 2 héros sont narrées en parallèle et parsemées de divers épisodes de leur vie privée. On voit tout au long du film leur histoire se rapprocher à coups d’erreurs pour l’un et de bons coups pour l’autre, pour une confrontation finale inévitable.

J’ai adoré ce film et y ai tout de suite trouvé un air de Les Infiltrés (auquel j’avais un peu moins accroché tout de même). Contrairement aux Infiltrés qui s’écoulait de 1970 à nos jours, celui ci reste dans les seventies et on repense de temps à autres forcément aux vieilles séries américaines des années 80 avec leurs voitures rectangulaires, leurs styles vestimentaires bien à eux, les armes à feu à barillets, tout ceci dans une ambiance parfois glauque, merci aux scènes décrivant le monde tournant autour de l'héroîne et du trafic de drogue.

Bref, je le recommande à tous, c’est 2h30 de bonheur !

Je suis une légende

Posté par  . Modéré par rootix.
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28
déc.
2007
Culture
Malheureusement non je ne suis pas une légende (un jour peut être !), il s'agit du titre d'un film sorti en salle ce mercredi 19 décembre, film dont vous connaissez peut-être le roman éponyme, chef-d'oeuvre de Richard Matheson sorti en 1954, en pleine guerre froide.

Second film de Francis Lawrence ( son premier étant Constantine), il met en scène le célèbre Will Smith dans un contexte post-apocalyptique où il est le dernier survivant de la ville de New York et peut-être du monde entier. Coté casting, le moins qu'on puisse dire c'est que ça n'a pas du coûter trop cher, vu le peu d'acteurs qu'on y trouve.

Son synopsis est un grand classique du genre "zombie" : Un vaccin contre le cancer qui a muté et qui s'est propagé par voie aérienne a transformé tous les habitants en créatures asociales et très agressives qui veulent assouvir leur instinct de survie le plus primitif : manger. Will Smith interprète le scientifique de l'armée qui essayait de le vaincre. Le hasard a fait qu'il soit naturellement immunisé et le film retrace quelques tranches de vie, sa lutte contre les créatures et ses recherches pour fabriquer un vaccin.

Présenté comme un film catastrophe où un héros doit sauver le monde, il en ressort qu'il ne s'agit pas vraiment de cela, ce qui m'a réellement ravi. Contrairement au récent Resident Evil Extinction, on n'a pas affaire à un énième film où un soldat d'élite invincible et téméraire casse du zombie avec n'importe quel ustensile qui lui passe sous la main, et ce film s'éloigne heureusement de cette trame qui commençait un peu à me lasser.

Contrairement à ce que nous laisse penser la première scène (une course poursuite dans New York au volant d'une vrombissante Ford Mustang Shelby), nous avons pas affaire à un film 100% action mais plutôt à un anti-héro on ne peut plus humain (qui n'a quand même pas oublié comment faire des tractions ou comment se servir d'un fusil d'assaut, formation militaire oblige) et le film essaie de se focaliser sur ses faiblesses, sa sensibilité, sa peur, son désespoir, parfois son courage, bref tout ce qui fait de lui un humain par rapport aux créatures. Ponctuée de scènes sursautantes, ou d'autres humoristiques (parfois cyniques), ce film de "zombie" apporte une certaine fraîcheur au genre, qui nous avait plutôt habitué (ou même lassé) à des "slash'em all", tout en entretenant un certain suspense par moment.

Coté mise en scène, la désertion de New York est plutôt réussie, mais pas encore assez vertigineuse à mon goût, j'aurais aimé voir un peu plus le vide laissé par les habitants. Du coté des créatures, je trouve que leur "animalité" et déformations physiques ont été un peu exagérées, mais cela a permis d'appuyer sur l'impuissance du héros face à eux.

Mon sentiment final est donc qu'il s'agit d'un très bon film de zombie, qui nous change de ce à quoi on a été habitué, j'y ai passé un très bon moment, même si je suis un tout petit peu resté sur ma faim, sûrement à cause du final pas spécialement surprenant. Je le recommande à tous ceux qui veulent passer un bon moment de détente, qui aiment sursauter de temps en temps et qui aiment avant tous les films de zombies. Râleur en tout genre à la recherche de films d'auteurs à-la-festival de Cannes, bien évidemment, passez votre chemin !