Le COBOL est mort, vive le COBOL

Posté par  . Édité par Nÿco et claudex. Modéré par Florent Zara.
29
2
juin
2012
Technologie

Qui aurait pu croire que le COBOL serait toujours aussi actif à l'ère des langages objets.

Mais aujourd’hui les éditeurs de compilateurs COBOL manquent de politique tarifaire concurrentielle et c'est dans cette absence d'alternatives abordables que le logiciel Open Source s'est développé.

À l'instar de beaucoup d’outils de migration COBOL vers un autre langage, OpenCobol agit comme un pré-processeur COBOL vers C au même titre que ecpg de Postgres est un pré-processeur de Pro*C vers C. Et c'est là que se trouve le génie, même si certains pourraient considérer que conserver des programmes en COBOL est un handicap, tout le monde s’accorde pour en reconnaître la facilité de maintenance.

Tout code migré d'un langage vers un autre impose un effort technique louable, mais perd souvent en lisibilité. Et les équipes de développement s'attacheront davantage au langage cible qu'à l'esprit du langage source, voire aux fonctionnalités à maintenir.

COBOL est bien mieux adapté aux applications manipulant les chiffres et fournissant des rapports que tout autre langage comme le C, le java : gardons notre patrimoine COBOL et faisons des économies. Pour information OpenCobol sert de compilateur et de run-time pour le logiciel de paie de la préfecture de Nagasaki, pour le logiciel de comptabilité publique et budgétaire utilisé par le conseil général du Val de Marne (Progiciel d’environ 1,5 million de lignes COBOL).

Ce billet est là pour rappeler que toute technologie a pour objectif de rester innovante mais surtout d'être efficace.

Sortie du système de déploiement m23 rock 12.2

Posté par  . Édité par baud123 et Benoît Sibaud. Modéré par Benoît Sibaud. Licence CC By‑SA.
15
1
avr.
2012
Supervision

m23, le système de déploiement et d'administration des postes client Linux via le réseau, est sorti en version 12.2.

La nouvelle version ajoute la prise en charge de CentOS 6.2 (32- et 64-bit) à la liste des distributions pour les clients. Ceci a été réalisé en utilisant l'extension halfSister, qui permet aux administrateurs avancés d'ajouter leurs propres distributions pour les utiliser avec m23.
L'extension a été améliorée, et pour la version française, les textes d'aides ont été revus.
La gestion du RAID et du partitionnement des disques a été adaptée aux besoins des utilisateurs.
Outre les changements mentionnés, il y a encore plusieurs corrections de bogues et de petites améliorations.

m23 est un programme pour un serveur Debian qui est contrôlé en utilisant un navigateur web. Il offre aux administrateurs la possibilité d'installer des postes client (physiques ou virtuels) avec Linux ((X/K)Ubuntu, Debian, LinuxMint, openSUSE, Fedora et CentOS) via le réseau, de les mettre à jour, de les grouper, d'y installer ou désinstaller du logiciel, de faire des sauvegardes, d'intégrer des clients existants et de faire une installation de masse.

Le programme est disponible en français, anglais et allemand sous forme d'ISO pour l'installation d'un serveur, comme machine virtuelle pour l'expérimenter ou comme .deb pour l'installation sur un système Debian (Lenny ou Squeeze).
L'équipe de m23 va aussi présenter le projet et sa nouvelle version au LinuxTag à Berlin, qui est "le point de rencontre leader en ce qui concerne Linux et l'OpenSource en Europe".

Journal Quelles solutions adopter pour améliorer un parc existant ? La suite !

30
1
fév.
2012

Deux ans plus tard, voici (enfin) un retour sur les choix que j'ai fais rapport à ce que j'indiquais ici.

  • Concernant l'accès aux données: j'ai opté pour le système de fichiers réparti et à tolérance de pannes MooseFS. C'est GPL, stable (il manque toutesfois une vraie recette pour la HA en ce qui concerne le serveur de métadonnées), extrêmement simple à configurer et faire évoluer. L'autre avantage, c'est que vous y accédez comme n'importe quel système de fichiers (…)

La version 12.1 du système de déploiement Linux m23 rock est sortie

Posté par  . Édité par claudex, Nÿco, Xavier Teyssier, Lucas Bonnet, NeoX et Malicia. Modéré par Lucas Bonnet. Licence CC By‑SA.
26
18
jan.
2012
Supervision

Le projet m23 a publié une nouvelle version du système de déploiement et d'administration de Linux. Ce logiciel libre est disponible sous licence GPL.

m23 vous permet d'installer des machines Linux avec Debian, (X/K)Ubuntu, LinuxMint, Fedora et openSUSE par le réseau, de les mettre à jour, d'y installer du logiciel additionnel, de sauvegarder les clients et le serveur, de grouper les clients, de faire des installations de masse, d'intégrer des clients existants et il offre beaucoup de possibilités de configuration. m23 dispose d'une interface web.

La nouvelle version vous offre — en plus de quelques corrections de bogues — une installation plus rapide des machines, une « m23 VirtualBox OSE console » qui permet d'accéder aux postes clients directement depuis un navigateur web, davantage d'options de configuration des listes des sources de paquets, un service de téléadministration et des petites améliorations de l'interface.

Elle est disponible en anglais, allemand et français, comme ISO, machine virtuelle et source de paquets pour les systèmes Debian.

WinAdminPassword : Déployer des mots de passe uniques sur les systèmes GNU Linux / Microsoft Windows

Posté par  . Modéré par baud123. Licence CC By‑SA.
21
14
août
2011
Sécurité

L'outil WinAdminPassword permet de générer des mots de passe en fonction d'une clef secrète et du numéro de série de l'ordinateur sur lequel il est lancé.

Son objectif principal est de déployer des mots de passe différents pour les comptes d'administration, et cela sur tous les systèmes de son parc informatique (Microsoft Windows, Linux, BSD, POSIX…).

Les mots de passe générés contiennent quatre types de caractères (majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux) et ne sont pas sauvegardés dans une base de données (Les seules informations à enregistrer dans votre gestionnaire ou base de mots de passe sont les clefs secrètes de génération des mots de passe).

Licence : GPLv3
Version courante : 1.5
Systèmes testés : Debian 6, Ubuntu 11.04, CentOS 5, RHEL 5, Fedora 15, OpenSuze 11.4, Mandriva Linux 2010.2, Microsoft Windows XP and Microsoft Windows 7 (x86 and x64)

We Sun Solve! Un nouvel outil pour les Administrateurs Systèmes Solaris...

Posté par  (site web personnel) . Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
15
16
juil.
2011
Communauté

Ceux d'entre vous qui ont déjà administré des machines tournant sous le système du Soleil, s'en sont certainement rendu compte très vite : les mises à jour et correctifs sous Solaris sont souvent difficiles à gérer (de part leurs nombres, leurs classifications…).

Par le passé, les informations sur ceux-ci étaient disponibles sur SunSolve, un site mis à disposition par SUN pour aider les administrateurs à s'y retrouver. SunSolve est désormais décommissionné par Oracle, et, son remplaçant a été clairement moins bien accueilli par la communauté Solaris en raison des technologies (pas forcément libres) sur lesquelles il repose désormais (Flash,…).

We Sun Solve! a été créé pour pallier ce problème : il reprend l'ancienne philosophie de SUN et d’Unix en général : KISS (Keep ISimple Stupid), gardons les choses simples @$#, en français dans le texte.

Basé sur des technologies entièrement libres, son fonctionnement est simple: lorsqu'un correctif sort, celui-ci est automatiquement téléchargé et les informations qu'il contient sont traitées et mises à disposition via une base de données.

Revue de presse de l'April pour la semaine 13 de l'année 2011

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Modéré par j. Licence CC By‑SA.
11
4
avr.
2011
Internet

La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.

Sommaire

Référentiel Général d'Interopérabilité: Nouvel appel à contributions

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Nÿco.
0
26
mai
2006
Communauté
L’ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005 concerne les échanges électroniques entre administrations et entre administrations et usagers. Elle prévoit un référentiel général d’interopérabilité (RGI) spécifiant les règles, normes et standards à utiliser.

La Direction Générale de la Modernisation de l'État, DGME, au ministère des Finances, héberge Adèle, service de développement de l'administration électronique. Elle a lancé lancé le 21 avril un appel à commentaires pour recueillir l’avis des acteurs sur les règles d'interopérabilité des trois volets du RGI : interopérabilité technique, organisationnelle et sémantique. Depuis cette date, il s'est produit un évènement important : le format OpenDocument a été approuvé par l'ISO.

Wiki RGI est un projet de rédaction collaborative pendant la phase d'appel à commentaires des règles qui composeront le Référentiel Général d'Interopérabilité. C'est sur ce travail que se joue l'avenir de l'administration française.

Cette très heureuse initiative n'a actuellement reçu que trop peu de contributions, ce qui est très dommageable. C'est pourquoi nous sommes tous appelés à prendre le temps de lire cet appel à commentaires et à y répondre de notre mieux. C'est une occasion unique que nous devons saisir impérativement. L'avenir des logiciels libres en France en dépend.