À l’approche de l’élection présidentielle française d’avril 2017, plusieurs associations ont proposé aux candidats de se positionner sur certaines thématiques : par exemple, le collectif Connaissance libre sur le domaine public, les communs, la libre diffusion du savoir, l’ouverture et la transparence ; ou Transparency International France sur le financement de la vie publique, l’intégrité des responsables publics, le renouvellement de la classe politique, l’encadrement du lobbying, l’indépendance de la justice, la participation citoyenne ou la prévention de la corruption dans les collectivités locales. Ou divers sites de journalistes faisant des analyses ou des comparaisons de programmes, comme Contexte.
LinuxFr.org aurait pu s’adresser aux candidats pour aborder des sujets comme la souveraineté numérique (quel matériel souverain ? quel logiciel souverain ?), le manque d’interopérabilité entre systèmes de communication ou de microblogging, le « faux libre », les velléités de verrouiller les micrologiciels ou de s’attaquer au chiffrement, la surveillance généralisée, les atermoiements sur les licences d’open data, les contrats open bar ou les partenariats des ministères avec les GAFAM, les PDF de l’administration lisibles uniquement avec des logiciels propriétaires ou le vote électronique (au passage, si vous avez déjà voté avec une machine à voter, vous pouvez répondre à ce questionnaire préélectoral 2017).
Mais, il nous a semblé plus opportun d’interroger les onze candidats sur les vrais sujets qui intéressent notre lectorat. Voici donc les questions que nous leur avons posées et les réponses qu’ils nous ont apportées.