Je pense que techniquement (du point de vue de la technique juridique s'entend), les deux cas abordés sont :
- d'une part le droit de reproduction : celui de copier et diffuser une oeuvre => celui prévu par la GPL
- d'autre part le droit de représentation : la représentation ou l'exécution publique de l'oeuvre => c'est le cas que l'AGPL prend en charge, l'exécution publique d'une oeuvre. Internet fait partie de l'espace publique. Cf. les droits et devoirs en terme de publication d'informations ou d'idées que tu as sur internet (calomnie, etc.)
Ce sont les deux grands droits patrimoniaux que les droits d'auteurs accordent à l'auteur d'une oeuvre de l'esprit (un logiciel par exemple).
Par ailleurs le droit latin accorde aussi des droits moraux aux auteurs (paternité, intégrité de l'oeuvre, ...), mais c'est un autre débat.
Par ailleurs, l'AGPL respecte-t-elle les 4 libertés ? Oui. Mais elle impose en contrepartie de rendre publiques les modifications apportées. Comme la GPL.
Elle ne restreint aucune liberté. Tu peux :
- exécuter le programme, aux fins de ton choix
- en étudier le fonctionnement et le modifier
- en redistribuer des copies et même le "représenter" sur internet
- l'améliorer et distribuer tes améliorations
Mais tu dois :
- rendre publiques tes modifications pour peu que tu distribues _ou représente_ publiquement ledit programme
Est-elle moins libre que la licence BSD par exemple ? Si on veut... elle respecte tout autant les 4 libertés, mais elle t'impose aussi plus de choses.
L'équilibre est-il respecté entre droits et devoirs ? C'est là je pense ton argument, il est sans doute recevable, mais franchement, si tu souhaite promouvoir le partage et la coopération (le logiciel libre à l'exclusion des autres formes de licences), si tu ne souhaites pas t'approprier le travail d'autrui sans contrepartie, où est cette contrainte inacceptable ???
Si tu veux. Comme toutes les licences (concessions de droits d'usage), c'est un contrat entre toi et les détenteurs des droits sur l'oeuvre (le logiciel).
Ce contrat te donne des droits (utilisation, modification, redistribution, ...) et des devoirs.
Pour la GPL, parmi tes devoirs figure celui, si tu publies ou distribues le logiciel modifié, de soumettre ton travail à la même licence.
Pour l'AGPL figure celui, si tu publies "à distance à travers un réseau" le logiciel modifié, de soumettre ton travail à la même licence.
C'est donc approprié à certains logiciels qui par destination seront le plus souvent le support de services web et que l'on souhaite voir demeurer libres pour leur utilisateurs, de proche en proche, sans qu'un "distributeur" intermédiaire ne s'arroge le droit de briser la chaîne des libertés.
C'est sans doute aussi inapproprié pour d'autre logiciels. Mais cette licence me parrait plus que légitime dans ses objectifs.
Bon argument pour le proprio, Microsoft devrait venir t'enregistrer et repasser l'extrait à ses clients...
C'est déjà l'argument de MS et des thuriféraires du logiciel propriétaire... Cf. à l'origine cet article : http://web.archive.org/web/20010615205548/http://suntimes.co(...) dans lequel Steve Ballmer affirme : "Linux is a cancer that attaches itself in an intellectual property sense to everything it touches. That's the way that the license works", mais aussi toutes les analyses qui qualifient de virales les licences Copyleft.
PS : Merci d'autre part part pour tes recommandations de lecture :) Conseil amical pour conseil amical, tu devrais néanmoins la plupart du temps supposer que tes interlocuteurs sont au moins aussi consciencieux et informés que toi et éviter de les froisser par excès d'arrogance, cela pourrait un jour te causer quelques inimitiés...
Obliger à reverser les contributions, c'est tout le principe du copyleft, donc de la GPL. L'AGPL étend donc les principes de la GPL aux services Web. Ni plus, ni moins.
Donc, oui, si tu "distribues" un service via un soft en AGPL, tu dois mettre à disposition les sources. Point barre. Tu ne peux pas t'approprier le logiciel, l'améliorer et en faire la base de ton business. Si tu souhaite en faire un commerce, il faudrait apporter ta valeur ajoutée ailleurs.
C'est exactement le même raisonnement qu'avec la GPL. Si ça te poses problème, tu choisiras des soft en APL, BSD, etc... (non copyleft).
Et oui, il y a des exemples de sociétés qui ont vu la faille de la GPL, se sont emparées de softs GPL, les ont modifiés sans diffuser les améliorations sous prétexte qu'elles ne les diffusaient que comme services Web. Et non, dans l'esprit de la GPL, ces "utilisateurs" n'avaient pas ce droit là. L'AGPL explicite donc cette limite.
C'est bien (tm).
Si je lis bien l'article 13, voici ce que je comprends :
- tu dois diffuser le code de toute application que tu rends disponible à distance (remotely) par le réseau...
=> je pense que cela n'inclut pas un intranet, parce que premièrement tu n'as pas d'utilisateurs à proprement parler (pas de personne morale externe à l'organisation), et que sur un intranet, on ne peut pas parler de "à distance" selon moi
=> par contre cela s'applique si tu propose un service à un public externe : cf. par exemple l'histoire de la licence de Funambol (ex. Sync4j). Elle a du être changée parce qu'une boite avait repris le logiciel, l'avait modifié en substance (amélioré) mais refusait de redistribuer ses modifs, sous prétexte qu'elle ne diffusait pas le logiciel (elle proposait un service web). Et là oui, il faut rediffuser... normal non ?
Maintenant, quid d'un Apache et d'un site web tout bête (où tu ne propose que du contenu, pas une application) ? Je suis d'accord pour dire que là on est dans un cas limite... D'un côté, si tu modifie apache pour fermer une faille de sécurité, ce serait bien si tu rediffusait le patch non ? D'une autre, c'est vrai que les modifs peuvent être quick and dirty, pas très diffusables, ...
L'interprétation est à creuser peut-être sur ce point...
Premier point pour un parc hétérogène, le client qui permet à une machine de s'authentifier est :
- libre et gratuit pour linux
- propriétaire et payant pour Windows (env. 60 ¤ par poste je crois)
Pour la synchronisation, regardes du côté de Funambol : www.funambol.com/opensource.
C'est un serveur de synchronisation, libre (licence GPL modifiée pour interdire l'utilisation de la bibliothèque modifiée par une société qui baserait ses services sur funambol sans redistribuer ses modifs), ex Sync4j.
Sont supportées en particulier les synchronisation avec :
Outlook
Syncml
Windows Mobile
Lotus Domino
Kolab
Zimbra
Ldap (partiel)
etc.
Ici nous privilégions les Smartphone sous Symbian, parce que ça marche et que ce n'est pas Microsoft (ce second critère est purement idéologique, mais nous l'applicons néanmoins :)
Non, je ne confonds pas libre et gratuit, mais libre et payant non plus !
Il y a la lettre et l'esprit... On a bien reproché à Apple de diffuser les modifs de khtml fait pour Safari de façon inexploitable (pourtant ils respectaient la lettre), je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas reprocher à Mandriva de chercher à tromper les utilisateurs non avertis en les laissant penser que Linux est libre (les utilisateurs entendent gratuit, oui) mais finalement pas tant que ça, car il faut payer un abonnement, comme Windows mais pire ("Windows je l'ai payé une fois, et en plus c'était inclus dans le prix de la machine, là je m'abonne...").
Pour dire le fond de ma pensée, je pense que l'idée selon laquelle on pourrait faire payer l'utilisateur final (celui qui est censé bénéficier des 4 libertés) pour du libre est une grossière erreur. Faire payer les différents intervenants du "business" informatique, les intégrateurs, revendeurs, consultants, VAR, vendre du service, etc. oui, mais faire payer l'utilisateur... soyons sérieux.
L'esprit du libre, c'est la coopération, l'entraide, le partage, pas un truc pseudo vérouillé qui compte sur la pub et la mauvaise volonté pour faire du chiffre d'affaire.
j'avais une petite faiblesse a priori pour Mandriva, une boite française et tout ça, et un ami qui souhaitait essayer Linux avait acheté une machine préinstallée avec Mandriva...
Et puis c'était nouveau pour lui, il n'y arrivait pas, ... il voulait installer Apache / PHP / Mysql. Pas trop délirant comme besoin sous Linux, si ? Je suis donc venu l'aider, pour constater que c'était en effet très difficile. Toutes les tentatives nous ramenaient vers des liens nous incitant à payer pour accéder aux "privilèges" golden bidule...
Une petite Debian plus tard, apt-get install qui va bien et tout roulait. Je ne doute pas que j'aurais fini par y arriver avec Mandriva, mais vraiment rien n'était fait pour aider l'utilisateur.
Pour la petite histoire, le même ami a fini par migrer vers Ubuntu, qui n'est après tout qu'une Debian qui marche (TM) sans avoir besoin de se taper 3 howtos, les forums et de devenir expert en udev... (à l'époque, il y a un peu moins de deux ans, il s'agissait du montage automatique sur le bureau de son disque externe firewire).
Bref, Mandriva peut être libre, sans doute, mais les efforts pour le cacher sont tels qu'il faut y croire à l'avance pour s'en convaincre.
Oui, mais tu oublies qu'il faut auparavant connaître l'incantation que tu viens de citer...
Alors d'accord, j'ai vécu pendant 7 ans sur une Debian, je sais qu'au final ça marche, et même très bien. Mais pour l'utilisateur type, si après l'installation sa carte Wifi ne marche pas, ben elle ne marche pas. Suivant.
Et il n'a peut-être pas de câble réseau sous la main (qui utilise encore ça ?). Et puis sa xxxBox, elle est peut-être tout en haut du placard, ...
Ce sont des détails, mais ayant conseillé Debian à plusieurs utilisateurs non novices mais venant de Windows, je peux dire que la courbe d'apprentissage est raide et longue. La plupart se sont découragés. Avec certaine distribution concurrente mais basée sur Debian (que je ne nommerai pas :) , c'est passé et ils se mettent peu à peu à Linux.
Je suis 100% d'accord pour une version unstable ou testing, ...
mais pour une release ? En privilégiant le truc "propre" et en excluant tout compromis, on exclut de fait 90% des utilisateurs potentiels (qui ne sont pas des experts de la recherche de solutions sur les mailing list ou qui répugnent au vi, ou pour qui 'man' n'est pas une réponse mais un problème), plus ceux qui pourraient mettre en place le contournement eux-mêmes mais qui aimeraient juste utiliser leur machine sans passer 5 jours à chaque nouvelle installation a fignoler aux petits oignons leur configuration.
Alors oui, on devient très élitiste. Le mainteneur, il ne pourrait se le noter dans sa todo liste ("dès que les drivers sont ok, enlevé le hack pas beau de la conf") au lieu d'affirmer que les utilisateurs n'ont qu'à se débrouiller ?
Je fais partie des affreux qui ont quitté le navire pour Ubuntu... honte à moi...
J'étais parti après un échange de mails avec le mainteneur de udev je crois. A l'époque (il y a presque 2 ans), les drivers ieee1394 ne marchaient pas avec udev, il fallait donc une petite exception dans la conf de udev pour que ça marche out-of-the-box. Ubuntu 5.10 intégrait ce petit workaround, pas debian. Ayant signalé le problème et proposé la solution, la réponse a été :
"- c'est pas propre, les mainteneurs de ieee1394 n'ont qu'à corriger leur driver"
"- Oui, mais ça va prendre des mois, et les utilisateurs en attendant ?"
"- Ils n'ont qu'à passer à Ubuntu"
Rien ne doit être changé dans Debian, mais le point 4 du Contrat Social "Nos priorités sont nos utilisateurs" (et les logiciels libres.) devrait être rappelé aux développeurs.
Par ailleurs, de récentes expériences m'ont montré qu'Ubuntu garde une longueur d'avance sur le support matériel, en particulier par l'intégration d'un noyau plus récent et l'accès facile à certains pilotes non libres (ipw3945 par exemple).
Ceci dit, j'espère qu'Etch attirera de nombreux utilisateurs et que le nouveau Chef de Projet saura rendre à la Debian tout le lustre qu'elle mérite.
Si on se place du point de vue de l'entreprise, le temps mis par les salariés est compensé par le salaire versé
Euh, pas tout à fait, sinon, comment gagne-t-elle de l'argent et comment rémunère-t-elle les investisseurs ? (ok, elle combine des facteurs de production, mais j'ai tendance à penser que le travail est le facteur majeur, en tout cas dans mon domaine, celui des services). Du coup, le travail fournit par le salarié ne lui est que partiellement payé... Et en effet, le surplus de travail, que j'ai appelé amour, enthousiasme ou ce qu'on voudra, lui n'est pas remunéré.
Ce qui justifie que ce soit le capital qui prenne les decisions ? c'est que si la boite coule, c'est l'argent du capital qui va disparaire.
Si la société fait faillite, la perte se répartit pour le moins équitablement : la perte du capital pour l'actionnaire a peut-être (sans doute) été mainte fois compansée par les dividendes reçus au fil du temps. De plus, l'"utilité" de cet argent est sans doute bien moindre que l'"utilité" du salaire de chaque salarié. Je veux dire par là que l'actionnaire ne dépend très probablement pas de cet argent pour manger / se nourrir / se vétir / éduquer ses enfants. La perte pour le salarié est probablement relativement à ses besoins / resources bien supérieure. L'enjeu est donc au moins aussi important pour lui que pour le détenteur du capital.
Je ne sais pas combien vous avez investit d'argent, mais si demain la boite coule, les salarié perdront leur boulot. Vous vous perdrez tout l'argent que vous y avez mis.
Dans notre cas, l'investissement est minime, le retour très important. S'agissant d'une société de services (conseil et informatique), nous n'avons investi, il y a quatre ans que 9000 euros (à 3). Aujourd'hui, le capital (par incorporation de reserves) s'élève à 300 000 ¤... De plus nous nous sommes versés de généreux dividendes. Ce que nous avons réellement investi, c'est notre travail et notre savoir-faire. Mais presque au même titre que les salariés qui nous ont rejoint depuis.
Et encore, dans mon cas, j'ai bossé pour créer cette boite, j'y suis depuis l'origine, mais que penser de cette même situation si j'avais juste hérité de la société ? Ou si je l'avais rachetée créant une holding qui aurait emprunté pour cela et aurait adossé son emprunt à la valeur future de ladite boite ? (les fameux LBO, voir par exemple ce qui a été fait avec Eutelsat SA par le fond Eurazeo...).
Alors pourquoi ne pas mettre mes actes en phase avec mes convictions (transformer la société en Scop par exemple) ? Par appât du gain je crois...
Quand on parle de propriété privée, tout le monde entend,
on va me piquer ma montre, mes chaussures et ma maison (pour ceux qui en ont une)
Mais le vrai problème, le vrai débat devrait être celui de la propriété privée des moyens de production. Qu'est-ce qui justifie que le détenteur du capital d'une entreprise ait la monopole du pouvoir dans cette entreprise ? Le temps, l'energie, l'amour, la conviction, le savoir-faire, les espoirs, ... mis par (certains) salariés dans leur travail et dans leur entreprise, tout cela ne vaut rien dans le système actuel.
Si la boîte est vendue par exemple, le nouveau propriétaire peut en faire ce qu'il veut, c'est son droit le plus strict. Son intérêt peut concorder avec celui de la collectivité qu'est l'entreprise, mais pas forcément. Il peut aussi se tromper, changer de stratégie, trahir les idéaux et principes fondateurs de l'entreprise (on dit "l'esprit d'entreprise" en jargon), revendre par appartement, ... Parfois même, le rachat se fait aux frais de l'entreprise elle-même (cherchez LBO, ou plus exactement LMBI, vous comprendrez !)
Ayant moi-même vécu cela (forte implication dans une boîte en tant que salarié, rachat, décisions absurdes, ...), j'ai compris qu'un salarié dans le système capitaliste n'est qu'un moyen de production, au même titre qu'une machine ou un brevet. Depuis je suis devenu un capitaliste moi aussi. J'ai monté une boîte dans laquelle je décide, qui marche bien et se développe, grâce à moi bien sûr, mais aussi grâce aux salariés avec qui je travaille, avec qui je bois le café tous les jours, et partage les joies et les espoirs de l'aventure qu'est la construction d'une entreprise. Et pourtant, eux n'ont aucun droit de regard sur les décisions que les détenteurs du capital (mes deux associés et moi-même) prennent...
Le vrai problème qui n'est jamais abordé dans notre société est à mon sens celui de la démocratie : on en dispose formellement dans le domaine politique, mais alors que l'économie s'affranchit de plus en plus des contraintes nationales (donc politiques), elle échappe totalement à toute démocratie !
Alors voilà, la propriété privée des moyens de production, les règles absolument arbitraires qui s'y rattachent, tout cela me semble avant tout un moyen de préserver un ordre social établi et le confort des plus favorisés.
Quant au libéralisme (économique), il me semblerait bien plus crédible s'il commençait pas proposer la suppression de la transmission héréditaire des pouvoirs (économiques) et les logiques d'accumulation du capital et mettait réellement en avant la "valeur" travail, l'esprit d'entreprise et la créativité. Ne croyez vous pas que si chacun était réellement impliqué (par un peu de démocratie, sur le modèle des coopératives par exemple, 1 homme une voix, et non un euro une voix) dans le devenir de son entreprise, la productivité croitrait formidablement ?
Juste mes deux centimes d'euros comme disent nos amis...
Pour le réseau, cf. ma réponse un peu plus haut : le meilleur compromis que j'aie trouvé est whereami + resolvconf + network-manager.
Pour les styles dans OOo, je suis d'accord, je sais, d'ailleurs je n'ai personnelement presque jamais eu de problèmes. Mais le problème est plus celui de la formation : les utilisateurs ordinaires veulent juste faire comme ils font d'habitude (mal), et râler en disant que ça ne marche pas, d'antaut qu'on leur impose un outil qu'ils ne connaissent, dont le vendeur de chez Darty, la maîtresse et la voisine n'ont jamais entendu parlé (tu peux remplacer par : le consultant de chez Price, le DAF et le collègue qui bosse aux States, le phénomène est le même).
Sans parler des clients qui modifient nos documents, nous les renvoient, etc.
Visio : le problème n'est pas pour nous de réaliser des diagrammes (OOo raw le fait assez bien, on utilise aussi Freemind), mais bien de lire ceux des clients...
Mais, pour l'instant, ne soyons pas négatifs : nous vivons avec !
Ca m'intéresse, mais bien souvent ce ne sont pas les machines que je cherche :
- portable légers (<2kg)
- autonomes (3-4 heures)
- écrans 13" WXGA
- wifi
exemple : Sony Vaio SZ1M, Samsung X10, ...
Chez HP et Dell, je n'ai jamais trouvé un portable digne de ce nom (mais je chercherai à nouveau)
Ceci dit, j'avais envisagé d'essayer de me faire rembourser le Windows par Sony.
J'ai un peu lu, envisagé les différentes approches (vente lié, refu de la licence, ...), et puis j'ai laissé tombé, trop de temps, trop d'énergie, et puis ça n'engage pas que moi mais aussi ma société, donc mes collaborateurs.
En réalité, ça marche globalement, mais pas quand on pousse trop loin...
Exemple : fichiers Excel dont les cellules référencent des cellules d'autres fichiers Excel !!! Quand j'ai découvert qu'on pouvait faire des machins aussi nuls, je n'en revenais pas. N'emp^che, le contrôleur de gestion, c'est comme ça qu'il bosse, et il s'attend à ce que ça marche.
OOo fait de son mieux pour convertir tout ça, mais parfois ça coince un peu.
Donc on peut dire que OOo marche dans 90% des cas, mais peut pêcher si :
- on fait des choses vraiment compliquées
- on fait des aller et retour entre OOo et MSOffice, en essayant de rester au format office tout le temps
Il faut donc faire l'effort de le prendre dans le bon sens, ne pas le mener dans des terrains minés. Mais la plupart des utilisateurs font juste comme si c'est MS Office. Lequel se plante aussi parfois :-)
[^] # Re: Mwais...
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 3.
- d'une part le droit de reproduction : celui de copier et diffuser une oeuvre => celui prévu par la GPL
- d'autre part le droit de représentation : la représentation ou l'exécution publique de l'oeuvre => c'est le cas que l'AGPL prend en charge, l'exécution publique d'une oeuvre. Internet fait partie de l'espace publique. Cf. les droits et devoirs en terme de publication d'informations ou d'idées que tu as sur internet (calomnie, etc.)
Ce sont les deux grands droits patrimoniaux que les droits d'auteurs accordent à l'auteur d'une oeuvre de l'esprit (un logiciel par exemple).
Par ailleurs le droit latin accorde aussi des droits moraux aux auteurs (paternité, intégrité de l'oeuvre, ...), mais c'est un autre débat.
Par ailleurs, l'AGPL respecte-t-elle les 4 libertés ? Oui. Mais elle impose en contrepartie de rendre publiques les modifications apportées. Comme la GPL.
Elle ne restreint aucune liberté. Tu peux :
- exécuter le programme, aux fins de ton choix
- en étudier le fonctionnement et le modifier
- en redistribuer des copies et même le "représenter" sur internet
- l'améliorer et distribuer tes améliorations
Mais tu dois :
- rendre publiques tes modifications pour peu que tu distribues _ou représente_ publiquement ledit programme
Est-elle moins libre que la licence BSD par exemple ? Si on veut... elle respecte tout autant les 4 libertés, mais elle t'impose aussi plus de choses.
L'équilibre est-il respecté entre droits et devoirs ? C'est là je pense ton argument, il est sans doute recevable, mais franchement, si tu souhaite promouvoir le partage et la coopération (le logiciel libre à l'exclusion des autres formes de licences), si tu ne souhaites pas t'approprier le travail d'autrui sans contrepartie, où est cette contrainte inacceptable ???
[^] # Re: indépendance != autonomie
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Le Venezuela s'immisce dans le marché du PC et de Linux. Évalué à 4.
Auto-nomie = avoir sa popre loi (être responsable de soi-même, avoir son libre arbitre)
In-dépendance = ne dépendre de personne
Néanmoins les deux termes sont proches et les deux peuvent prendre des connotations subtiles en fonction de leur contexte d'utilisation.
[^] # Re: Mwais...
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 3.
Si tu veux. Comme toutes les licences (concessions de droits d'usage), c'est un contrat entre toi et les détenteurs des droits sur l'oeuvre (le logiciel).
Ce contrat te donne des droits (utilisation, modification, redistribution, ...) et des devoirs.
Pour la GPL, parmi tes devoirs figure celui, si tu publies ou distribues le logiciel modifié, de soumettre ton travail à la même licence.
Pour l'AGPL figure celui, si tu publies "à distance à travers un réseau" le logiciel modifié, de soumettre ton travail à la même licence.
C'est donc approprié à certains logiciels qui par destination seront le plus souvent le support de services web et que l'on souhaite voir demeurer libres pour leur utilisateurs, de proche en proche, sans qu'un "distributeur" intermédiaire ne s'arroge le droit de briser la chaîne des libertés.
C'est sans doute aussi inapproprié pour d'autre logiciels. Mais cette licence me parrait plus que légitime dans ses objectifs.
C'est déjà l'argument de MS et des thuriféraires du logiciel propriétaire... Cf. à l'origine cet article : http://web.archive.org/web/20010615205548/http://suntimes.co(...) dans lequel Steve Ballmer affirme : "Linux is a cancer that attaches itself in an intellectual property sense to everything it touches. That's the way that the license works", mais aussi toutes les analyses qui qualifient de virales les licences Copyleft.
PS : Merci d'autre part part pour tes recommandations de lecture :) Conseil amical pour conseil amical, tu devrais néanmoins la plupart du temps supposer que tes interlocuteurs sont au moins aussi consciencieux et informés que toi et éviter de les froisser par excès d'arrogance, cela pourrait un jour te causer quelques inimitiés...
[^] # Re: Mwais...
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.
Donc, oui, si tu "distribues" un service via un soft en AGPL, tu dois mettre à disposition les sources. Point barre. Tu ne peux pas t'approprier le logiciel, l'améliorer et en faire la base de ton business. Si tu souhaite en faire un commerce, il faudrait apporter ta valeur ajoutée ailleurs.
C'est exactement le même raisonnement qu'avec la GPL. Si ça te poses problème, tu choisiras des soft en APL, BSD, etc... (non copyleft).
Et oui, il y a des exemples de sociétés qui ont vu la faille de la GPL, se sont emparées de softs GPL, les ont modifiés sans diffuser les améliorations sous prétexte qu'elles ne les diffusaient que comme services Web. Et non, dans l'esprit de la GPL, ces "utilisateurs" n'avaient pas ce droit là. L'AGPL explicite donc cette limite.
C'est bien (tm).
[^] # Re: Mwais...
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNU Affero General Public License : la GPL des applications web. Évalué à 2.
- tu dois diffuser le code de toute application que tu rends disponible à distance (remotely) par le réseau...
=> je pense que cela n'inclut pas un intranet, parce que premièrement tu n'as pas d'utilisateurs à proprement parler (pas de personne morale externe à l'organisation), et que sur un intranet, on ne peut pas parler de "à distance" selon moi
=> par contre cela s'applique si tu propose un service à un public externe : cf. par exemple l'histoire de la licence de Funambol (ex. Sync4j). Elle a du être changée parce qu'une boite avait repris le logiciel, l'avait modifié en substance (amélioré) mais refusait de redistribuer ses modifs, sous prétexte qu'elle ne diffusait pas le logiciel (elle proposait un service web). Et là oui, il faut rediffuser... normal non ?
Maintenant, quid d'un Apache et d'un site web tout bête (où tu ne propose que du contenu, pas une application) ? Je suis d'accord pour dire que là on est dans un cas limite... D'un côté, si tu modifie apache pour fermer une faille de sécurité, ce serait bien si tu rediffusait le patch non ? D'une autre, c'est vrai que les modifs peuvent être quick and dirty, pas très diffusables, ...
L'interprétation est à creuser peut-être sur ce point...
[^] # Re: Et quel est le problème ?
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Apple Plus : sans DRM, mais.... Évalué à 1.
[^] # Re: Génial
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de NuFW 2.2, le pare-feu routeur authentifiant. Évalué à 4.
- libre et gratuit pour linux
- propriétaire et payant pour Windows (env. 60 ¤ par poste je crois)
Voir http://www.inl.fr/NuWINc.html
[^] # Re: Comparaison ?
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche La communauté OpenWengo publie WengoPhone 2.1.0. Évalué à 2.
C'est toujours vrai avec la 2.0.9 ?
Merci
[^] # Re: Synchronisation (erratum)
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME et Ubuntu pour l'informatique mobile et embarquée. Évalué à 4.
- les synchronisationS
- appliQUons
- les SmartphoneS
:)
[^] # Re: Synchronisation
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche GNOME et Ubuntu pour l'informatique mobile et embarquée. Évalué à 3.
C'est un serveur de synchronisation, libre (licence GPL modifiée pour interdire l'utilisation de la bibliothèque modifiée par une société qui baserait ses services sur funambol sans redistribuer ses modifs), ex Sync4j.
Sont supportées en particulier les synchronisation avec :
Outlook
Syncml
Windows Mobile
Lotus Domino
Kolab
Zimbra
Ldap (partiel)
etc.
Ici nous privilégions les Smartphone sous Symbian, parce que ça marche et que ce n'est pas Microsoft (ce second critère est purement idéologique, mais nous l'applicons néanmoins :)
[^] # Re: Une bonne nouvelle pour Linux...
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Dell choisit Ubuntu pour ses PC. Évalué à 2.
Il y a la lettre et l'esprit... On a bien reproché à Apple de diffuser les modifs de khtml fait pour Safari de façon inexploitable (pourtant ils respectaient la lettre), je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas reprocher à Mandriva de chercher à tromper les utilisateurs non avertis en les laissant penser que Linux est libre (les utilisateurs entendent gratuit, oui) mais finalement pas tant que ça, car il faut payer un abonnement, comme Windows mais pire ("Windows je l'ai payé une fois, et en plus c'était inclus dans le prix de la machine, là je m'abonne...").
Pour dire le fond de ma pensée, je pense que l'idée selon laquelle on pourrait faire payer l'utilisateur final (celui qui est censé bénéficier des 4 libertés) pour du libre est une grossière erreur. Faire payer les différents intervenants du "business" informatique, les intégrateurs, revendeurs, consultants, VAR, vendre du service, etc. oui, mais faire payer l'utilisateur... soyons sérieux.
L'esprit du libre, c'est la coopération, l'entraide, le partage, pas un truc pseudo vérouillé qui compte sur la pub et la mauvaise volonté pour faire du chiffre d'affaire.
[^] # Re: Une bonne nouvelle pour Linux...
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Dell choisit Ubuntu pour ses PC. Évalué à -2.
j'avais une petite faiblesse a priori pour Mandriva, une boite française et tout ça, et un ami qui souhaitait essayer Linux avait acheté une machine préinstallée avec Mandriva...
Et puis c'était nouveau pour lui, il n'y arrivait pas, ... il voulait installer Apache / PHP / Mysql. Pas trop délirant comme besoin sous Linux, si ? Je suis donc venu l'aider, pour constater que c'était en effet très difficile. Toutes les tentatives nous ramenaient vers des liens nous incitant à payer pour accéder aux "privilèges" golden bidule...
Une petite Debian plus tard, apt-get install qui va bien et tout roulait. Je ne doute pas que j'aurais fini par y arriver avec Mandriva, mais vraiment rien n'était fait pour aider l'utilisateur.
Pour la petite histoire, le même ami a fini par migrer vers Ubuntu, qui n'est après tout qu'une Debian qui marche (TM) sans avoir besoin de se taper 3 howtos, les forums et de devenir expert en udev... (à l'époque, il y a un peu moins de deux ans, il s'agissait du montage automatique sur le bureau de son disque externe firewire).
Bref, Mandriva peut être libre, sans doute, mais les efforts pour le cacher sont tels qu'il faut y croire à l'avance pour s'en convaincre.
# Center-right
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Logiciel libre, de standards ouverts et d'interopérabilité : la position des candidats vue par l'Europe. Évalué à 3.
Une question de point de vue sans doute...
[^] # Re: De l'efficacité du filtrage sur la passerelle...
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Logprotect et la protection des enfants. Évalué à 2.
[^] # Re: Mmh, et pourquoi pas un peu d'explications?
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Foresight Linux 1.2 dans les bacs !. Évalué à 2.
[^] # Re: goodbye-ubuntu
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Debian GNU/Linux 4.0 : Etch sort de l'oeuf. Évalué à 5.
Alors d'accord, j'ai vécu pendant 7 ans sur une Debian, je sais qu'au final ça marche, et même très bien. Mais pour l'utilisateur type, si après l'installation sa carte Wifi ne marche pas, ben elle ne marche pas. Suivant.
Et il n'a peut-être pas de câble réseau sous la main (qui utilise encore ça ?). Et puis sa xxxBox, elle est peut-être tout en haut du placard, ...
Ce sont des détails, mais ayant conseillé Debian à plusieurs utilisateurs non novices mais venant de Windows, je peux dire que la courbe d'apprentissage est raide et longue. La plupart se sont découragés. Avec certaine distribution concurrente mais basée sur Debian (que je ne nommerai pas :) , c'est passé et ils se mettent peu à peu à Linux.
[^] # Re: goodbye-ubuntu
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Debian GNU/Linux 4.0 : Etch sort de l'oeuf. Évalué à 2.
mais pour une release ? En privilégiant le truc "propre" et en excluant tout compromis, on exclut de fait 90% des utilisateurs potentiels (qui ne sont pas des experts de la recherche de solutions sur les mailing list ou qui répugnent au vi, ou pour qui 'man' n'est pas une réponse mais un problème), plus ceux qui pourraient mettre en place le contournement eux-mêmes mais qui aimeraient juste utiliser leur machine sans passer 5 jours à chaque nouvelle installation a fignoler aux petits oignons leur configuration.
Alors oui, on devient très élitiste. Le mainteneur, il ne pourrait se le noter dans sa todo liste ("dès que les drivers sont ok, enlevé le hack pas beau de la conf") au lieu d'affirmer que les utilisateurs n'ont qu'à se débrouiller ?
[^] # Re: goodbye-ubuntu
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Debian GNU/Linux 4.0 : Etch sort de l'oeuf. Évalué à 7.
J'étais parti après un échange de mails avec le mainteneur de udev je crois. A l'époque (il y a presque 2 ans), les drivers ieee1394 ne marchaient pas avec udev, il fallait donc une petite exception dans la conf de udev pour que ça marche out-of-the-box. Ubuntu 5.10 intégrait ce petit workaround, pas debian. Ayant signalé le problème et proposé la solution, la réponse a été :
"- c'est pas propre, les mainteneurs de ieee1394 n'ont qu'à corriger leur driver"
"- Oui, mais ça va prendre des mois, et les utilisateurs en attendant ?"
"- Ils n'ont qu'à passer à Ubuntu"
Rien ne doit être changé dans Debian, mais le point 4 du Contrat Social "Nos priorités sont nos utilisateurs" (et les logiciels libres.) devrait être rappelé aux développeurs.
Par ailleurs, de récentes expériences m'ont montré qu'Ubuntu garde une longueur d'avance sur le support matériel, en particulier par l'intégration d'un noyau plus récent et l'accès facile à certains pilotes non libres (ipw3945 par exemple).
Ceci dit, j'espère qu'Etch attirera de nombreux utilisateurs et que le nouveau Chef de Projet saura rendre à la Debian tout le lustre qu'elle mérite.
[^] # Re: Les réponses de Bové
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Réponse de la candidate Marie-George Buffet à Candidats.fr. Évalué à 2.
Mais bon, j'argumente encore un peu...
Euh, pas tout à fait, sinon, comment gagne-t-elle de l'argent et comment rémunère-t-elle les investisseurs ? (ok, elle combine des facteurs de production, mais j'ai tendance à penser que le travail est le facteur majeur, en tout cas dans mon domaine, celui des services). Du coup, le travail fournit par le salarié ne lui est que partiellement payé... Et en effet, le surplus de travail, que j'ai appelé amour, enthousiasme ou ce qu'on voudra, lui n'est pas remunéré.
Si la société fait faillite, la perte se répartit pour le moins équitablement : la perte du capital pour l'actionnaire a peut-être (sans doute) été mainte fois compansée par les dividendes reçus au fil du temps. De plus, l'"utilité" de cet argent est sans doute bien moindre que l'"utilité" du salaire de chaque salarié. Je veux dire par là que l'actionnaire ne dépend très probablement pas de cet argent pour manger / se nourrir / se vétir / éduquer ses enfants. La perte pour le salarié est probablement relativement à ses besoins / resources bien supérieure. L'enjeu est donc au moins aussi important pour lui que pour le détenteur du capital.
Dans notre cas, l'investissement est minime, le retour très important. S'agissant d'une société de services (conseil et informatique), nous n'avons investi, il y a quatre ans que 9000 euros (à 3). Aujourd'hui, le capital (par incorporation de reserves) s'élève à 300 000 ¤... De plus nous nous sommes versés de généreux dividendes. Ce que nous avons réellement investi, c'est notre travail et notre savoir-faire. Mais presque au même titre que les salariés qui nous ont rejoint depuis.
Et encore, dans mon cas, j'ai bossé pour créer cette boite, j'y suis depuis l'origine, mais que penser de cette même situation si j'avais juste hérité de la société ? Ou si je l'avais rachetée créant une holding qui aurait emprunté pour cela et aurait adossé son emprunt à la valeur future de ladite boite ? (les fameux LBO, voir par exemple ce qui a été fait avec Eutelsat SA par le fond Eurazeo...).
Alors pourquoi ne pas mettre mes actes en phase avec mes convictions (transformer la société en Scop par exemple) ? Par appât du gain je crois...
[^] # Re: Les réponses de Bové
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Réponse de la candidate Marie-George Buffet à Candidats.fr. Évalué à 9.
Quand on parle de propriété privée, tout le monde entend,
Mais le vrai problème, le vrai débat devrait être celui de la propriété privée des moyens de production. Qu'est-ce qui justifie que le détenteur du capital d'une entreprise ait la monopole du pouvoir dans cette entreprise ? Le temps, l'energie, l'amour, la conviction, le savoir-faire, les espoirs, ... mis par (certains) salariés dans leur travail et dans leur entreprise, tout cela ne vaut rien dans le système actuel.
Si la boîte est vendue par exemple, le nouveau propriétaire peut en faire ce qu'il veut, c'est son droit le plus strict. Son intérêt peut concorder avec celui de la collectivité qu'est l'entreprise, mais pas forcément. Il peut aussi se tromper, changer de stratégie, trahir les idéaux et principes fondateurs de l'entreprise (on dit "l'esprit d'entreprise" en jargon), revendre par appartement, ... Parfois même, le rachat se fait aux frais de l'entreprise elle-même (cherchez LBO, ou plus exactement LMBI, vous comprendrez !)
Ayant moi-même vécu cela (forte implication dans une boîte en tant que salarié, rachat, décisions absurdes, ...), j'ai compris qu'un salarié dans le système capitaliste n'est qu'un moyen de production, au même titre qu'une machine ou un brevet. Depuis je suis devenu un capitaliste moi aussi. J'ai monté une boîte dans laquelle je décide, qui marche bien et se développe, grâce à moi bien sûr, mais aussi grâce aux salariés avec qui je travaille, avec qui je bois le café tous les jours, et partage les joies et les espoirs de l'aventure qu'est la construction d'une entreprise. Et pourtant, eux n'ont aucun droit de regard sur les décisions que les détenteurs du capital (mes deux associés et moi-même) prennent...
Le vrai problème qui n'est jamais abordé dans notre société est à mon sens celui de la démocratie : on en dispose formellement dans le domaine politique, mais alors que l'économie s'affranchit de plus en plus des contraintes nationales (donc politiques), elle échappe totalement à toute démocratie !
Alors voilà, la propriété privée des moyens de production, les règles absolument arbitraires qui s'y rattachent, tout cela me semble avant tout un moyen de préserver un ordre social établi et le confort des plus favorisés.
Quant au libéralisme (économique), il me semblerait bien plus crédible s'il commençait pas proposer la suppression de la transmission héréditaire des pouvoirs (économiques) et les logiques d'accumulation du capital et mettait réellement en avant la "valeur" travail, l'esprit d'entreprise et la créativité. Ne croyez vous pas que si chacun était réellement impliqué (par un peu de démocratie, sur le modèle des coopératives par exemple, 1 homme une voix, et non un euro une voix) dans le devenir de son entreprise, la productivité croitrait formidablement ?
Juste mes deux centimes d'euros comme disent nos amis...
[^] # Re: Expérience dans une PME
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Les postes informatiques des députés seront dotés de logiciels libres à compter de la prochaine législature en juin 2007. Évalué à 1.
Quelqu'un a déjà testé ??
[^] # Re: Gendarmerie nationale
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Les postes informatiques des députés seront dotés de logiciels libres à compter de la prochaine législature en juin 2007. Évalué à 6.
-->[ ]
[^] # Re: Expérience dans une PME
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Les postes informatiques des députés seront dotés de logiciels libres à compter de la prochaine législature en juin 2007. Évalué à 3.
Pour les styles dans OOo, je suis d'accord, je sais, d'ailleurs je n'ai personnelement presque jamais eu de problèmes. Mais le problème est plus celui de la formation : les utilisateurs ordinaires veulent juste faire comme ils font d'habitude (mal), et râler en disant que ça ne marche pas, d'antaut qu'on leur impose un outil qu'ils ne connaissent, dont le vendeur de chez Darty, la maîtresse et la voisine n'ont jamais entendu parlé (tu peux remplacer par : le consultant de chez Price, le DAF et le collègue qui bosse aux States, le phénomène est le même).
Sans parler des clients qui modifient nos documents, nous les renvoient, etc.
Visio : le problème n'est pas pour nous de réaliser des diagrammes (OOo raw le fait assez bien, on utilise aussi Freemind), mais bien de lire ceux des clients...
Mais, pour l'instant, ne soyons pas négatifs : nous vivons avec !
[^] # Re: Expérience dans une PME
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Les postes informatiques des députés seront dotés de logiciels libres à compter de la prochaine législature en juin 2007. Évalué à 0.
- portable légers (<2kg)
- autonomes (3-4 heures)
- écrans 13" WXGA
- wifi
exemple : Sony Vaio SZ1M, Samsung X10, ...
Chez HP et Dell, je n'ai jamais trouvé un portable digne de ce nom (mais je chercherai à nouveau)
Ceci dit, j'avais envisagé d'essayer de me faire rembourser le Windows par Sony.
J'ai un peu lu, envisagé les différentes approches (vente lié, refu de la licence, ...), et puis j'ai laissé tombé, trop de temps, trop d'énergie, et puis ça n'engage pas que moi mais aussi ma société, donc mes collaborateurs.
[^] # Re: Expérience dans une PME
Posté par Franck Routier (Mastodon) . En réponse à la dépêche Les postes informatiques des députés seront dotés de logiciels libres à compter de la prochaine législature en juin 2007. Évalué à 3.
Exemple : fichiers Excel dont les cellules référencent des cellules d'autres fichiers Excel !!! Quand j'ai découvert qu'on pouvait faire des machins aussi nuls, je n'en revenais pas. N'emp^che, le contrôleur de gestion, c'est comme ça qu'il bosse, et il s'attend à ce que ça marche.
OOo fait de son mieux pour convertir tout ça, mais parfois ça coince un peu.
Donc on peut dire que OOo marche dans 90% des cas, mais peut pêcher si :
- on fait des choses vraiment compliquées
- on fait des aller et retour entre OOo et MSOffice, en essayant de rester au format office tout le temps
Il faut donc faire l'effort de le prendre dans le bon sens, ne pas le mener dans des terrains minés. Mais la plupart des utilisateurs font juste comme si c'est MS Office. Lequel se plante aussi parfois :-)