Journal Arrêter l'alcool, premier bilan

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13
avr.
2013

Cela fait longtemps qu'il n'y a pas eu de troll à propos de l'utilité des journaux, alors j'ai décidé d'y aller fort : cela fait maintenant 10 mois que j'ai arrêté de boire de l'alcool, suite à une échographie du foie me montrant que les excès finiraient par avoir un prix, le temps de faire un premier bilan…

Facilité : 20/20

Je savais que je n'étais pas alcoolique, mais comme je tenais bien l'alcool et que je n'étais pas le (…)

L'Union européenne ne ratifiera pas ACTA

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5
juil.
2012
Internet

L'accord commercial anti-contrefaçon, plus connu sous le nom d'ACTA, a été rejeté à une très large majorité : 478 voix contre 39 favorables (et 165 abstentions) par les eurodéputés réunis en séance plénière le 4 juillet 2012.

Cet accord négocié en secret pour contourner la voie parlementaire avait pour objectif de contourner le système judiciaire. Soutenu par de puissants lobbys, ACTA aurait été une menace majeure pour la liberté.

La mobilisation citoyenne contra ACTA, a permis de sensibiliser les élus européens au sujet des libertés numériques et des dangers du concept de « propriété intellectuelle ». Cela a conduit notamment le PPE (parti populaire européen, principal groupe des élus de droite au parlement) à ne pas donner de consigne de vote, alors qu'au début du projet celui-ci militait pour l'adoption rapide d'ACTA : lors du vote solennel, de nombreux élus ont choisi de s'abstenir.

Selon La Quadrature du Net c'est une victoire totale pour les citoyens et la démocratie. Jérémie Zimmerman, son porte parole conclut : « La victoire contre ACTA doit marquer le début d'une nouvelle ère dans laquelle les décideurs publics font passer les libertés et l'Internet libre - notre bien commun - avant les intérêts privés »

Licences privatives abusives : un éditeur ne peut pas s'opposer à la revente d'une licence

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63
3
juil.
2012
Justice

UsedSoft est une entreprise allemande qui achète des licences de logiciels privateurs aux entreprises qui n'en ont plus besoin, afin de les revendre à d'autres entreprises qui ne veulent pas payer le prix éditeur ou qui souhaitent utiliser des versions de logiciels n'étant plus commercialisées par l'éditeur. Parmi ces logiciels, UsedSoft revend notamment des licences de logiciels édités par Oracle, licences limitées à un usage interne (à l'entreprise acquéreuse) et non cessibles.

Suite à une plainte d'Oracle auprès des juridictions allemandes, la Cour de justice de l’Union européenne a été saisie par le Bundesgerichtshof (Cour suprême fédérale) afin qu'elle indique la bonne interprétation à avoir du droit européen dans ce contexte.

La réponse est claire : non seulement les clauses d'incessibilités dans les licences sont invalides, mais en plus l'acquisition des versions modifiées dans le cadre de cette licence est un droit de l'acheteur de licence d'occasion.

Sortie de GNU LibreJS 4.7

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23
5
juin
2012
GNU

GNU LibreJS est une extension des navigateurs Firefox et dérivés qui permet de n'exécuter que le code javascript libre intégré aux pages web que l'on visite. Une fois cette extension installée, seuls les javascripts explicitement marqués comme libres dans le code source des pages web sont chargés par le navigateur.

LibreJS apporte un minimum d'intelligence dans le blocage, il ne bloque pas notamment les scripts considérés comme triviaux, c'est-à-dire qui ne contiennent ni requêtes Ajax, ni appels dynamiques à scripts externes, ni constructions difficiles à analyser sans interpréter le programme (par exemple : utilisation de la fonction eval, appel à des méthodes via la notation crochets, etc.). La version 4.7 apporte une évolution majeure : LibreJS detecte maintenat 256 différentes versions de bibliothèques libres populaires comme jQuery, MooTools et Prototype : il compare les hash SHA1 des fichiers upstream avec ceux proposés par le site web, et ne bloque pas les copies verbatim de ceux-ci.

Le système de santé du Mozambique sera libre

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29
mai
2012
Médecine

L'espérance de vie au Mozambique est de 42 ans. Ce chiffre inquiétant est dû à une combinaison de facteurs essentiellement liés à la santé dont :

  • un accès à l'eau potable limité
  • une sous-alimentation répandue
  • plusieurs épidémies (Sida, dysenterie, choléra)
  • des infrastructures de soins défaillantes

Il semble évident que plusieurs de ces facteurs sont liés entre eux, mais aujourd'hui il n'y a pas de système efficace de centralisation des informations de risques et d'état de la santé, ce qui réduit l'efficacité des solutions apportées par les autorités locales et internationales ainsi que par les ONG. Afin répondre à ce besoin, un concours international a été lancé pour la mise en place d'un système d'information de santé au Mozambique, avec une contrainte de taille : celui-ci devra être basé sur un format ouvert et développé avec une « approche open source ».

Journal Rapport parlementaire concernant la brevetabilité de la biologie de synthèse

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31
mar.
2012

Une députée s'est intéressé à la brevetabilité de la biologie de synthèse, le résultat est ici :
* http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-off/i4354.asp

Même s'il ne va pas forcément assez loin, ce rapport liste des problèmes posés par cette brevetabilité, et fait même mieux, présente l'open access et le copyleft comme des solutions, et les recommandations (qui seront a priori oubliées et enterrées, mais c'est toujours intéressant d'y croire) vont plutôt dans le bon sens :

En résumé, afin de prémunir la BS contre (…)

Journal La NASA censure ses failles de sécurité

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29
fév.
2012

Don Pettit, un Américain en mission dans la station spatiale internationale, tient un blog grâce à une liaison internet avec la terre. Début Février, il a découvert ce qu'on pourrait appeler une faille de sécurité par pur sensationnalisme, mais qui est plutôt une grave faille dans les processus qualité de la NASA : une étiquette « remove before flight ». L'anecdote étant amusante, Don Pettit a pris une photo et l'a postée sur son blog, et comme bien souvent lorsqu'il s'agit d'avouer (…)

Le projet GNU s'enrichit d'un gestionnaire de paquets

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38
28
août
2011
GNU

Le projet GNU, riche de dizaines de logiciels, s'est toujours contenté de fournir des archives téléchargeables des sources logiciels, laissant à l'utilisateur et aux distributeurs la tâche de les rendre utilisables (compilation, gestion des dépendances, etc.). Ce système fonctionne plutôt bien, puisque les outils GNU sont très répandus dans les parcs de systèmes UNIX installés, et sont même systématiquement fournis avec toutes les distributions à base de [Noyau Linux].

Cependant, cela avait un inconvénient : en cas de découverte d'anomalies, les utilisateurs avaient tendance à se retourner vers leur distributeur (qui ne remontait pas forcément l'information au projet GNU qui ne pouvait donc pas procéder à la correction), ou à l'inverse des anomalies spécifiques à certaines distributions étaient remontées au projet GNU par erreur. Le projet GNU src (source release collection) est destiné à pallier cet inconvénient.

Journal Devinette

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23
fév.
2011

N'ayant aucun respect pour les traditions locales qui voudraient réserver ce genre de message au vendredi, je lance ce soir cette devinette :

Quelle-est la définition du mot "interopérabilité"

Pour vous donner un indice, j'ai pris une photo dans les locaux d'un promoteur de l'interopérabilité qui a su nouer un partenariat stratégique avec le leader du secteur.

http://html2.apinc.org/fichiers/201102/bull.jpg

Les meilleures réponses gagneront au moins un "+1"

Debian 5.0.8 et lancement du projet recensement

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25
jan.
2011
Debian
En attendant l'arrivée prochaine de Debian Squeeze (6.0) prévue pour le 5 ou 6 février 2011, le projet Debian a annoncé, le 22 janvier 2011, la sortie d'une mise à jour de la version stable de la célèbre distribution GNU/Linux, numérotée 5.0.8 (soit la huitième mise à jour de Lenny). Comme d'habitude, il ne s'agit que de mises à jour de sécurité et de corrections de bogues, sans changement radical de version des applicatifs. On notera au passage la disparition de GmailFS, projet abandonné et qui ne fonctionnait plus depuis décembre 2009.

Deux jours plus tard (soit le 24 janvier 2011), Debian lançait un appel à participation au recensement des distributions dérivées de Debian. L'objectif de ce projet est de créer un véritable écosystème de contributeurs qui pourraient remonter directement au projet Debian les améliorations et les propositions concernant la distribution, cela étant fortement inspiré par la « Derivative Team » mise en place par Ubuntu.

GNU ddrescue 1.14 et GNU Ocrad 0.21

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26
14
jan.
2011
GNU
GNU ddrescue est un logiciel permettant de copier le contenu d'un fichier ou d'un disque vers une autre destination, tout en essayant au passage de résoudre les problèmes d'intégrité de données lorsqu'il rencontre des erreurs de lecture. Il permet notamment d'essayer de récupérer des données d'un disque dur défaillant ou d'un CD-ROM abîmé. La version 1.14 est sortie ce 12 janvier, apportant notamment les améliorations suivantes sous forme d'options :
  • -R, --reverse qui inverse le sens de la copie ;
  • -E, --max-error-rate qui arrête ddrescue lorsque la taille des erreurs augmente trop rapidement.


GNU Ocrad est un projet plus jeune, du même auteur que ddrescue, de logiciel et de bibliothèque de reconnaissance optique de caractères basé sur une méthode particulière d'extraction. Il a pour objectif de permettre de récupérer du texte dans toutes les langues connues en UTF-8 depuis une image, tout en sachant repérer les blocs et colonnes typiques des textes imprimés. La version 0.21 est sortie ce 11 janvier, améliorant sensiblement la qualité et la documentation de l'outil.

Journal La FSF lance le bouton "j'aime pas"

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19
11
jan.
2011
Alors que l'on voit proliférer comme des mycoses les boutons "j'aime" sur les sites d'information, ce qui permet à Facebook de tracer aussi les internautes qui ne sont pas ses clients, et que le créateur de Facebook a été proclamé "homme de l'année" par un magazine lui-même utilisateur des boutons "j'aime" sur sont site web, la FSF a décidé de réagir en lançant le bouton "j'aime pas" !

Framalang a généreusement traduit l'appel et le bouton qui sont à diffuser (…)

Sortie de GNU Recutils 1.1

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7
jan.
2011
GNU
GNU Recutils est une suite d'outils et de bibliothèques permettant d'accéder à des bases de données texte appelées recfiles. Les données sont stockées comme des suites d'enregistrements, chaque enregistrement contenant un nombre arbitraire de champs nommés. Certaines fonctionnalités habituellement fournies par les systèmes de gestion de bases de données sont gérées par recutils : gestion des types de données, de l'intégrité des données (clés, champs obligatoires, etc.), des relations entre les enregistrements (par un concept proche des clés étrangères).

Bien que le système soit très simple (les données sont stockées dans des fichiers totalement lisibles dans un éditeur de texte standard), il permet de gérer des bases de données moyennement importantes, et représente en cela un compromis entre le CSV qui stocke en clair mais n'offre pas de fonctionnalités et les systèmes de gestion de base de données relationnelles plus complets comme MariaDB ou PostgreSQL.

La suite GNU recutils inclut :
  • Un manuel au format texinfo décrivant le format Rec et le logiciel ;
  • Une bibliothèque CA (librec) fournissant une large collection de fonctions permettant d'accéder aux recfiles ;
  • Une collection d'utilitaires en C (recinf, recsel, recins, recdel, recset, recfix, recfmt, csv2rec and mdb2rec) qui peuvent être utilisés dans les scripts shells et en ligne de commande pour travailler avec des recfiles ;
  • Une collection d'utilitaires (mdb2rec, csv2rec) permettant de convertir les données d'autres formats en recfiles ;
  • Un mode emacs (rec-mode).

Parmi les nouveautés de cette version 1.1 on trouve:
  • Un nouvel outil, recfmt, pour formater les enregistrement selon un template.
  • Opérateurs de comparaison de dates: avant (<<), après (>>) même date (==).
  • Nouvel opérateur de comparaison selon la valeur d'une expression (?:).
  • Nouvel opérateur de concaténation de chaînes de caractères (&).
  • Amélioration de la portabilité de GNU recutils qui a été testé sur 10 OS différents.

Sortie de la version 20101222 de GNU Parallel

Posté par  . Modéré par Xavier Teyssier.
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29
déc.
2010
GNU
La commande xargs, bien connue des administrateurs système, permet de construire des lignes de commandes à partir de l'entrée standard. Elle est notamment souvent utilisée afin de faire des traitements sur des listes de fichiers issues de recherches avec find ou locate :

# afficher le nombre de lignes de chaque fichier de logs
$ locate -r '\.log$' |xargs wc -l


Le projet GNU Parallel a pour objectif de fournir un outil successeur à xargs qui exploiterait les possibilités des architectures matérielles modernes, notamment en permettant l'utilisation de tous les cœurs d'une machine et même d'exécuter certaines commandes sur plusieurs machines à la fois. La compatibilité avec xargs est totalement garantie, c'est-à-dire que non seulement le programme parallel sait interpréter les options de xargs, mais en plus il garantit que le résultat en sortie sera le même que celui d'un xargs : bien que les commandes soient exécutées en parallèle la sortie sera la même que si le traitement avait été séquentiel.

La principale nouveauté de la version 20101222 est l'intégration de GNU niceload au projet. Niceload est une commande qui permet de suspendre l'exécution d'un programme lorsque la charge de la machine dépasse un certain niveau :

# lancer updatedb en le suspendant lorsque la charge est supérieure à 2.00
niceload -l=2 updatedb


L'intégration de niceload se traduit par l'ajout d'une option --load reprenant la même fonctionnalité :

# afficher le nombre de lignes de chaque fichier de logs
# lancer le calcul sur 4 coeurs en parallèle
# suspendre l'exécution si la charge dépasse 5.00
$ locate -r '\.log$' |parallel -j4 --load 5 wc -l


L'utilisation de GNU parallel fait l'objet de deux vidéos de démonstration dont les liens sont indiqués ci-dessous.

Sortie de GNU CSSC 1.3.0

Posté par  . Modéré par Florent Zara.
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8
nov.
2010
GNU
Pendant de nombreuses années, SCCS (Source Code Control System) fut le seul logiciel de gestion de versions disponible sur les systèmes Unix, avant qu'il ne soit supplanté par RCS puis par les gestionnaires de versions modernes comme CVS, ou git. Afin que les utilisateurs d'Unix migrant vers le libre puissent accéder à leur référentiel SCCS, le projet GNU inclut un logiciel astucieusement nommé CSSC (« compatibly stupid source control »), dont la version 1.3.0 est sortie ce lundi.

Cependant, les implémentations de SCCS pouvant être légèrement différentes entre les Unix, et surtout plusieurs hacks ayant circulé pour améliorer ce produit, de nombreux utilisateurs de CSSC doivent modifier ce logiciel afin de retrouver les fonctionnalités de « leur » SCCS d'origine. Jusqu'à présent, modifier le code de CSSC n'était pas évident, et la version 1.3.0 veut justement répondre à ce besoin : elle n'apporte pas de nouvelles fonctionnalités, mais elle a fait l'objet d'un très sérieux toilettage du code grâce à l'utilisation de bibliothèques GNU standards (l'inconvénient étant que GNU CSSC devient moins simple à compiler sur d'anciens systèmes ne disposant pas de ces bibliothèques).

Pour ceux qui se demandent à quoi peut bien servir ce projet, la réponse est derrière le premier lien : de très nombreux logiciels sont stockés au format SCCS, GNU CSSC a pour but de permettre aux développeurs de les récupérer afin qu'ils puissent les intégrer à un système de gestion de versions moderne.