Je pense qu'il ne faut pas se focaliser sur le fait qu'il y ait des critiques, heureusement qu'il y en a, mais sur la différence de traitement (en parler un peu, pas bcp, dénigrer, relayer des mensonges, etc). Pourquoi parle-t-on tant des choses critiquables alors que la situation actuelle est ubuesque, horrible et dangereuse ?
mmmmh une grosse différence néanmoins, est que contrairement à Assange et Navalny, E. Snowden n'est pas à défendre. Il n'est pas en prison, ni chez un allié ni chez un pays adversaire. Il est déjà en lieu sûr, et il l'a été très vite si je me souviens bien. Donc: on peut en parler en bien tranquillement, il n'y a pas d'intérêts diplomatiques en jeu (ou bien moins, ÀMA). Dans le cas J. Assange, il doit y avoir une grosse pression, des intérêts, un gendarme états-unien qui te regarde méchamment.
on ne lui dresse pas un portrait élogieux ne me semble pas choquant.
yes, mais ne pas perdre de vue qu'on compare avec le traitement donné à Navalny.
Je ne connais pas de "zone d'ombre" d'E. Snowden non plus^^
Faut regarder et comparer les couvertures médiatiques (remarque: j'ai pas regardé la vidéo). Dans le Monde Diplomatique ils comparent celles de Assange et A. Navalny. Les 2 ont un "profil" de dissident assez comparable, mais une couverture médiatique différente. En terme de nombre d'articles mais pas seulement. Par exemple on pourrait avoir une brève sur Assange sur Yahoo news pendant quelques heures, mais de gros articles, plusieurs interviews à la radio et plusieurs éditos outragés pour Navalny. Et le traitement est différent également. Par exemple, M. Navalny est toujours (ou très souvent) montré comme un homme de courage, un résistant, etc, sans évoquer ses zones d'ombre ou très peu (passé tendance droite extrème etc). Quantn à J. Assange, les commentateurs relèvent toujours un côté négatif. Oh puis zut, le texte est disponible:
Depuis qu’il s’est réfugié à l’ambassade d’Équateur le 19 juin 2012, M. Assange a été cité dans 225 articles du Monde, selon les archives du quotidien. Au cours de la même période, M. Navalny apparaît dans 419 textes. Mais, au-delà des chiffres, les deux opposants se voient appliquer une grille d’analyse distincte. Ainsi, trois des cinq éditoriaux du Monde consacrés au hackeur australien insistent sur la « trajectoire ambivalente de Julian Assange », titre de l’éditorial du 15 avril 2019 paru au surlendemain de son arrestation à Londres par les services britanniques : « Avant d’évoquer le sort des “lanceurs d’alerte” en lutte contre les secrets d’État, il faut préciser deux évidences. Premièrement, Julian Assange est un justiciable comme les autres. (…) Deuxièmement, Julian Assange n’est pas un ami des droits de l’homme. » Et pourquoi pas ? « Le militant antiaméricain s’attaque aux secrets des pays démocratiques, et rarement à ceux de pays totalitaires. » En somme, il devrait cibler plus souvent la onzième puissance mondiale [la Russie] et épargner davantage la première [les E.U.].
référence sur le sujet: N. Chomsky et E. Herman, La fabrication du consentement (que je conseille).
À propos de Yahoo News justement:
Eh bien, en dépit de cela [un long article mis en ligne le 26 septembre dernier par une équipe de journalistes de Yahoo News], deux semaines après les révélations de Yahoo News, ni le Wall Street Journal, ni le Washington Post, ni le New York Times n’y ont consacré une ligne (2). Pas davantage Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Échos, l’Agence France-Presse. Certes, l’information a été signalée en ligne par le Guardian, Courrier international, Le Point, Mediapart, CNews, mais souvent sans insister. Autant dire que presque personne ne l’a remarquée. L’agence Bloomberg expédia la chose en vingt-huit mots.
La thèse est la suivante:
« un système de propagande » présente différemment les « victimes d’exactions dans un pays ennemi » et celles « auxquelles son propre gouvernement ou celui d’un État client inflige un sort identique ». Ils en voulaient pour preuve la disproportion extravagante de traitement entre deux meurtres d’ecclésiastiques commis presque à la même époque par des policiers ou par des groupes paramilitaires : l’assassinat de l’archevêque salvadorien Oscar Romero en mars 1980, celui du prêtre polonais Jerzy Popieluszko en octobre 1984, l’un et l’autre connus pour leur opposition au pouvoir. À l’issue d’une étude exhaustive des principaux titres de la presse américaine, Chomsky et Herman avaient conclu qu’« une victime comme Popieluszko valait entre 137 et 179 fois celle d’un État client des États-Unis ». À l’époque — mais chacun l’a sans doute compris —, la Pologne était située dans l’orbite soviétique, c’est-à-dire dans l’« empire du Mal ».
Et l'interface interactive pour Emacs helm-ag n'est que du bonheur ! https://github.com/emacsorphanage/helm-ag (fonctionne avec ag, ack… on peut éditer les résultats comme avec wgrep)
Je ne l'utilise pas trop, mais j'ai déjà acheté et vendu qlq trucs d'occasion… et j'ai affiché sur mon site que j'accepte d'être réglé en partie en monnaie libre ! Des producteurs vendent des produits frais en G1, à surveiller… (c'est local du coup)
Qlq liens sympas:
https://girala.net/fr/ une initiative de nos amis catalans pour référencer les commerces acceptant la G1
Attention la G1 n'est pas une monnaie fondante (cf commentaire un peu plus haut, on peut le considérer uniquement quand ta fortune est supérieure à la moyenne.).
Monnaie locale, le Sol violette à Toulouse par exemple: tu donnes des € contre du SOL (donc il faut en avoir), c'est local, les € dorment dans le coffre d'une banque traditionnelle (et servent à ses activités habituelles, telles que financer les locaux de l'UMP (c'était dans le paquet "immobilier responsable" (±) du Crédit Coopératif, cf Reporterre), elle est assujettie au pouvoir municipal (dans ce cas-là) et à une banque, etc.
La G1: pas besoin d'€ pour avoir des G1, pas de banque, pas de mauvais usage des €. Et d'autres propriétés sympas. Le potentiel de changement social est plus élevé !
(un boulanger a récemment parlé sur le forum de son projet de vendre son (futur) pain en G1… à surveiller !) (oui, il devra aussi avoir des € pour payer ses fournisseurs, jusqu'à en trouver à payer en G1) (et des gens bossent en ce sens).
De plus les monnaies locales, SEL et banques de temps ne passent pas à l'échelle (ne serait-ce d'une région). Non je trouve que la G1 apporte pas mal de choses.
La G1 n'est pas une monnaie fondante. C'est lorsque la somme de ton portefeuille est supérieure à la moyenne que tu vas recevoir proportionnellement moins que les autres ayant une fortune plus petite (peut-être parce qu'ils viennent de se faire certifier) et ainsi les portefeuilles tendent vers la même somme en une 1/2 vie (un paramètre choisi au lancement de la G1). Vu autrement, si tu es riche, ta fortune fond, mais si tu es pauvre ou normal, non, tu reçois le DU qui t'apporte (proportionnellement) plus que le riche.
La quantité de G1 par nombre d'unité est établie selon le nombre d'utilisateurs certifiés, donc elle n'augmente pas continuellement (comme le Bitcoin et cie), elle pourrait diminuer (et je crois que c'est arrivé à un moment). La valeur en G1 d'1 Dividende Universel (ce qu'on reçoit chaque jour) est révisé par le logiciel tous les 6 mois (je crois). C'est l'idée en tout cas.
En tout cas oui on peut compter à la fois en nombre de portions (DU: 1 DU vaudra toujours un DU car c'est ce qu'on reçoit chaque jour quand on est certifié) et en unités (G1, actuellement 1 DU 10.xy G1 mais si le nombre d'utilisateurs augment 1 DU vaudra plus en G1).
Mais cette techno n'a pas été développée par les industriels mais par un mec qui en est devenu un concurrent (sans le savoir), à ce qu'il semble. Et on sait le pouvoir des industriels pour imposer leurs plans, donc peut-être ont-ils voulu tuer un projet dans l'œuf, même sans savoir si c'était pour de vrai prometteur ou non. On ne parle pas encore non plus de technologie maîtrisée ou de révolution technologique, vu que ces essais étaient balbutiants.
«Que le NIR [Numéro d'Indentification au Répertoire] soit apparu sous Vichy n'implique pas que le numéro de Sécurité sociale ait des finalités policières ou criminelles à l'origine. Car au fond, que recherchait Carmille, ce polytechnicien formé sous la III{e} République, en introduisant ce numéro
d'identification ? S'inscrivait-il dans un projet de surveillance générale de la population ? Voulait-il donner à la police ou à l'occupant allemand un moyen de débusquer plus facilement certains individus ou certaines catégories particulières ? Il semble que non. Au contraire, s'opposant au zèle de certains de ses propres employés, il a saboté le repérage des Juifs et des requis du STO (Service du Travail Obligatoire) que permettait l'usage du NI, et transmis à Londres le modèle de la carte d'identité de Français créée par ses soins ainsi que la machine à composter utilisée dans les préfectures, afin de permettre aux résistants de fabriquer plus aisément de faux papiers. Apparemment, dans son esprit, la création d'un grand fichier des personnes répondait à deux types de préoccupations: faciliter une remobilisation militaire rapide si l'État français devait reprendre la guerre (y compris contre l'Allemagne), et jeter les bases d'un appareil de recueil statistique à la mesure d'une économie industrielle moderne, comme celle dont les hauts fonctionnaires tels que lui rêvaient pour la France «arriérée» de 1940. […] Il était simplement obsédé par l'efficacité. […] Le fichier des personnes qu'il construisit au Service nationale de statistiques n'avait pas de visée directement policière- dans le même temps, Carmille créait un fichier des entreprises: le but de ces fichiers était avant tout de favoriser la naissance d'une économie planifiée, à tout le moins d'une gestion plus rationnelle de la production de masse.
Avec le recul, l'essentiel n'est pas que quelqu'un comme Carmille ait été un résistant tardif. L'essentiel est qu'il était typiquement le genre de personnage incapable de saisir que le totalitarisme ne réside pas seulement dans des finalités condamnables, mais aussi dans les moyens employés. Il était un organisateur, au sens où Burnham et Orwell avaient dans les années 1940 annoncé l' /ère des organisateurs/ [fn:5]. Du reste, la plupart des artisans des États-providence élaborés au milieu du XX{e} siècle furent aussi des organisateurs: qu'ils aient été syndicalistes, économistes, hauts fonctionnaires, chrétiens, communistes, héros de la Résistance ou résistants en demi-teinte, ou tout cela à la fois, ils avaient intégré une certaine vision du monde, un souci d'efficacité, un universalisme statistique qui les empêchaient de concevoir des transformations dans le sens de la justice sociale sans les moyens techniques et bureaucratiques hérités des mobilisations guerrières des années 1910 et 1940. La société de traçabilité intégrale qui se déploie aujourd'hui est un pur produit de cette vision organisatrice, y compris dans la mesure où les ordinateurs sont des machines à cartes perforées améliorées.»
Introduisons un joli mot à la mode, qui recèle peut-être des solutions, et sans travail.
Disclaimer: je suis un EXPERT, j'ai lu un demi livre sur le sujet.
As-tu regardé ce que propose la permaculture ? L'auteur de mon livre, c'est marrant, n'aime pas trop travailler dans son jardin. Il préfère faire jouer les plantes et les habitants entre eux. Je peux m'avancer sans crainte qu'il n'aurait jamais appliqué des enduits sur chaque plante à la main, ni acheté d'insectes, qui évidemment ne restent pas si l'écosystème ne leur est pas bien adapté. Il se serait dit qu'un nuisible trop présent veut dire que son prédateur naturel n'est pas là, donc que l'écosystème n'est pas équilibré. Il aurait cherché à introduire d'autres plantes pour attirer les coccinelles, par exemple l'achillée filipendule (évidemment), l'aneth (normal), l'anthémis des teinturiers (ça a du sens) ou l'arroche aptère (ça se conçois mais bien pensé quand même), et il aurait également pensé à leur abri (feuillage dense, paillis, pierres et murs…), pour qu'elles restent, et à leur eau (un peu d'humidité). Et au final de fil en aiguille il aura planté, dans tous les cas je crois, une grande variété de plantes à fleurs (et comestibles, pas con), d'arbustes, et de légumes (vivaces, pour moins travailler, vraiment pas con). Ce qui peut éloigner d'un but initial, mais permet de voyager.
D'où un état d'esprit pas si éloigné d'un codeur: autant écrire une routine qui t'écris du code plutôt que de coder un truc chiant à la main. Autant automatiser et moins travailler. Et mois j'avais aussi remarqué: pour les projets à longue haleine, faire un petit peu chaque jour permet d'avancer.
ps: on me souffle que la carotte sauvage, la coriandre, le fenouil, le pissenlit, le sarrasin ou encore le trèfle attirent aussi la coccinelle, merci.
Le Chili a réussi à mettre en place une "taxe soda", à légiférer contre la pub des boissons gazeuses (les plus mauvaises pour la santé ?), contre des étiquettes avec des mascottes mignonnes qui charment les enfants et pour un système de notation des boissons, (qui a été discuté en France ?). Il paraît que ça marche TB, que les enfants se moquent de celles et ceux qui amènent une boisson avec un marquage noir à la récré. Mais oui, les acteurs ont dû lutter contre l'industrie sucrière, dont Coca Cola.
Je répète ce qu'on m'a dit d'un docu que je n'ai pas vu. Il passait sur Arte, il s'agit probablement de "Un monde obèse" de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade.
pros
Si par contre tu voulais juste dire leur demander génériquement en faisant un appel aux dons… c'est exactement ce qu'on fait là!
Je ne trouve pas tout à fait, dans cet article j'ai le sentiment que vous vous adressez à des gens lambda, à des utilisateurs individuels, pas à des pros, à des sociétés ou des institutions.
J'ai le sentiment que vous pourriez vous adresser à eux de manière ciblée: "chères entreprises, chères écoles, soutenez le développement de Gimp !". Le discours serait un peu différent. Le top serait qu'une première entreprise ou université serve d'exemple et explique éventuellement des "trucs" du secteur: comment déclarer le don sur sa compta etc. Il y aurait une photo d'une entreprise ou d'une classe qui travaille (sur Gimp, ou juste une photo de pub libre de droit ;) ) etc.
Elles peuvent déjà donner (certaines petites sociétés le font un peu quand on regarde nos donateurs; pas des sommes folles non plus mais c'est déjà cool).
Afficher le nom de ces sociétés (et autres donateurs) sur la page donation, en pied de page de chaque article, pour inciter à faire pareil ? (comme le fait LinuxMint)
edit: ah, vous avez une page sponsor. Elle n'est pas liée directement depuis votre nouvel article, et elle est un peu cachée depuis la page donating/. Pas d'accès direct dans le menu. LinuxMint liste également tous les donateurs du mois passé dans leur article de blog.
De plus, j'aime toujours savoir les fonctionnalités futures en cours de préparation quand je donne, je suis moins tenté de donner quand j'ai l'impression qu'on récompense du travail passé. Ceci dit, votre page de présentation montre énormément de travail passé, présent et en cours (mais pas de manière très précise).
Enfin: vous n'êtes pas sur Github sponsors ? C'est une plateforme sans frais… sur Patreon j'ai facile 1€ de transaction par paiement, Liberapay ne marche pas bien en ce moment, on ne peut pas vraiment donner régulièrement (tout le paiement est encaissé en une fois).
Je partage car j'ai mis du temps à m'en rendre compte: les IDE Common Lisp, notamment Emacs & Slime mais pas que (maintenant SLIMA pour Atom est très bien), font déjà tout ça depuis… des décennies (avec une réserve sur le ré-usinage).
On a en effet: un serveur (Slynk) connecté à l'image Lisp en train de tourner, qu'on modifie à la volée pendant qu'on développe, et un client (Slime) connecté à l'éditeur. Toutes les infos décrites dans la dépêche existent de base dans l'image: les références croisées (qui appelle, qui modifie, qui est appelé par, qui référence qui), la validation est faite à la volée quand on compile notre code (on peut compiler la fonction sur laquelle on travaille, on a donc un retour immédiat avec variables non déclarées, mauvaises inférences de type, code inaccessible etc), la documentation etc.
Le tout de manière très fluide (alors qu'avec mon IDE Python…). Bref, c'est vraiment agréable à l'usage, c'est bon à connaître.
Découvrir IPython était extraordinaire, cependant, maintenant, travailler sur des projets de taille moyenne ne me satisfait pas, et je trouve le REPL pas assez interactif. Sur un projet Django: au moindre changement, le serveur local redémarre, et me fait attendre un petit peu. Des fois, une dizaine de secondes. Quand je teste des choses dans le REPL (par exemple avec ipdb), que Django redémarre, je perds tous les objets de test, et je dois recommencer. Là, je compare encore avec Common Lisp, qui est beaucoup plus évolué -mais du coup un peu plus déroutant à prendre en main. En Lisp, on travaille sur une image live qui représente notre système. Je n'attends jamais qu'un process redémarre. On écrit une nouvelle fonction, une nouvelle route, et on peut tester. J'aime ça. Je ne connais plus les langages où on doit attendre des temps de compilation. Elixir a l'air de répondre à pas mal de mes critères également.
C'est avec Python que j'ai réussi à développer mes projets (et pas en C ou en Java "appris" pendant les études), mais maintenant avec quelques années dans les pattes et des softs en production sur mes serveurs avec des utilisateurs et utilisatrices, j'ai bien trop de frustrations pour envisager de recommencer un projet en Python (et effectivement, je ne le fais pas).
Le déploiement
On ne peut pas créer un exécutable d'un projet Python. Ça rend le déploiement compliqué.
Si tu ne "pinnes" pas assez tes dépendances, et que tu lances "pip install" lors d'une mise à jour (tout le monde le fait, non ?), alors l'installation peut péter. Ça peut péter parce qu'une dépendance de dépendance n'a pas assez spécifié ses dépendances à elle.
Le déploiement peut péter lors d'un "pip install" parce que pip lui-même pète, y compris lors du passage à une version mineure. Exemple: #7620.
Alors il y a quelques essais (platter), mais ce ne sont pas des solutions natives, et ça ne remplace pas un binaire.
En comparaison, avec un binaire: rsync vers le serveur, on le lance, et voilà.
Les types, les typos, l'environnement de l'éditeur
Python est typé dynamiquement. Un moyen de savoir qu'on n'a pas fait d'erreurs bêtes est d'écrire des tests unitaires qui passent par toutes les branches du code. Si on ne fait pas ça, on peut livrer du code avec une faute de frappe, qui pète en prod. C'est déjà dommage, que le langage qu'on utilise ne nous offre pas plus de garanties. Il faut donc configurer son éditeur avec des outils externes pour vérifier ces erreurs évitables. OK, ça paraît normal. Mais les outils du genre flake8 ou pylint ne vérifient pas grand chose (selon moi, en comparaison à d'autres langages), et ce sont des outils externes, secondaires, qu'il faut configurer pour tout projet, qui ajoutent un petit temps de latence au démarrage ou dans la CI, qu'il faut lancer en parallèle (mypy), etc. C'est bien, mais j'ai été séduit par un langage qui nous donne plein de warnings et d'erreurs à la compilation (en plus on peut compiler une fonction à la fois en étant dans son éditeur, ce qui donne un feedback immédiat).
Les performances, la parallélisation
Les performances sont très moyennes, ce qu'on réalise quand le projet prend de l'ampleur :/
La stabilité
Le langage évolue constamment et ça me fatigue. J'ai pris du retard sur la mise à jour de Django et Python 3 et je le regrette, je crains que chaque jour qui passe me rende le processus plus difficile. Je crains que chaque passage de version apporte son lot de petits bugs. Je trouve que j'ai autre chose à faire sur le temps passé sur mon logiciel libre à me battre avec Python et à résoudre ses erreurs liées à l'écosystème. Je devrais écrire encore plus de tests, surtout plus de tests end-to-end (avec Selenium et cie), et plus tester manuellement. Mais je ne suis pas entouré par une équipe, je ne suis pas payé à faire ça, d'autres langages n'ont pas ce problème… je me permets donc de blâmer Python, et pas moi-même :D
Certains langages sont très stables, même si leur compilateurs évoluent, même si les librairie évoluent. On peut exécuter un programme écrit il y a plus de 20 ans. Vous vous rendez compte ? (là je pense à Common Lisp)
Conseil au débutant: ce n'est pas pour autant que Python est à rejeter, étant donné les bons frameworks et librairies disponibles. On peut apprendre beaucoup avec. Mon conseil est de continuer à chercher un autre langage qui te plaise, sans ces inconvénients.
Tu auras peut-être l'équivalent dans un autre éditeur, mais sinon c'est sûr, il faut l'apprendre ! Néanmoins tu connais déjà plein de raccourcis claviers de base: tous ceux de bash par exemple (C-a, C-e, C-k, alt-p etc). Ensuite tu peux activer la couche Vim avec evil-mode. Et je recommande de regarder les menus, et d'utiliser which-key-mode, qui montre quelles fonctions sont disponibles quand on commence à entrer une séquence de touches (https://wikemacs.org/wiki/Discoverability#Which-key_.28and_guide-key.29). Pour avoir un aperçu des autres séquences de touches et fonctions d'édition par défaut: voir le tutoriel, par le menu.
Je suis la petite voix qui vient dire que ne pas utiliser de portable (ou au moins, de smartphone !), ce n'est peut-être pas facile pour l'homme moderne, mais c'est possible, et c'est le plus écologique…
[^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias
Posté par dzecniv . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 5.
Je pense qu'il ne faut pas se focaliser sur le fait qu'il y ait des critiques, heureusement qu'il y en a, mais sur la différence de traitement (en parler un peu, pas bcp, dénigrer, relayer des mensonges, etc). Pourquoi parle-t-on tant des choses critiquables alors que la situation actuelle est ubuesque, horrible et dangereuse ?
[^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias
Posté par dzecniv . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 5.
mmmmh une grosse différence néanmoins, est que contrairement à Assange et Navalny, E. Snowden n'est pas à défendre. Il n'est pas en prison, ni chez un allié ni chez un pays adversaire. Il est déjà en lieu sûr, et il l'a été très vite si je me souviens bien. Donc: on peut en parler en bien tranquillement, il n'y a pas d'intérêts diplomatiques en jeu (ou bien moins, ÀMA). Dans le cas J. Assange, il doit y avoir une grosse pression, des intérêts, un gendarme états-unien qui te regarde méchamment.
yes, mais ne pas perdre de vue qu'on compare avec le traitement donné à Navalny.
Je ne connais pas de "zone d'ombre" d'E. Snowden non plus^ ^
[^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias
Posté par dzecniv . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 10. Dernière modification le 14 décembre 2021 à 16:10.
Faut regarder et comparer les couvertures médiatiques (remarque: j'ai pas regardé la vidéo). Dans le Monde Diplomatique ils comparent celles de Assange et A. Navalny. Les 2 ont un "profil" de dissident assez comparable, mais une couverture médiatique différente. En terme de nombre d'articles mais pas seulement. Par exemple on pourrait avoir une brève sur Assange sur Yahoo news pendant quelques heures, mais de gros articles, plusieurs interviews à la radio et plusieurs éditos outragés pour Navalny. Et le traitement est différent également. Par exemple, M. Navalny est toujours (ou très souvent) montré comme un homme de courage, un résistant, etc, sans évoquer ses zones d'ombre ou très peu (passé tendance droite extrème etc). Quantn à J. Assange, les commentateurs relèvent toujours un côté négatif. Oh puis zut, le texte est disponible:
https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/HALIMI/63986
référence sur le sujet: N. Chomsky et E. Herman, La fabrication du consentement (que je conseille).
À propos de Yahoo News justement:
La thèse est la suivante:
[^] # Re: Ag / The Silver Searcher
Posté par dzecniv . En réponse au journal La commande ack, one step beyond grep !. Évalué à 3.
Et l'interface interactive pour Emacs helm-ag n'est que du bonheur ! https://github.com/emacsorphanage/helm-ag (fonctionne avec ag, ack… on peut éditer les résultats comme avec wgrep)
# Liens sympas
Posté par dzecniv . En réponse au journal la monnaie libre présentée par son créateur. Évalué à 2.
Je ne l'utilise pas trop, mais j'ai déjà acheté et vendu qlq trucs d'occasion… et j'ai affiché sur mon site que j'accepte d'être réglé en partie en monnaie libre ! Des producteurs vendent des produits frais en G1, à surveiller… (c'est local du coup)
Qlq liens sympas:
et toujours, gchange et cie.
[^] # Re: C'est pas un truc social à la base ?
Posté par dzecniv . En réponse au journal la monnaie libre présentée par son créateur. Évalué à 4.
Attention la G1 n'est pas une monnaie fondante (cf commentaire un peu plus haut, on peut le considérer uniquement quand ta fortune est supérieure à la moyenne.).
Monnaie locale, le Sol violette à Toulouse par exemple: tu donnes des € contre du SOL (donc il faut en avoir), c'est local, les € dorment dans le coffre d'une banque traditionnelle (et servent à ses activités habituelles, telles que financer les locaux de l'UMP (c'était dans le paquet "immobilier responsable" (±) du Crédit Coopératif, cf Reporterre), elle est assujettie au pouvoir municipal (dans ce cas-là) et à une banque, etc.
La G1: pas besoin d'€ pour avoir des G1, pas de banque, pas de mauvais usage des €. Et d'autres propriétés sympas. Le potentiel de changement social est plus élevé !
(un boulanger a récemment parlé sur le forum de son projet de vendre son (futur) pain en G1… à surveiller !) (oui, il devra aussi avoir des € pour payer ses fournisseurs, jusqu'à en trouver à payer en G1) (et des gens bossent en ce sens).
De plus les monnaies locales, SEL et banques de temps ne passent pas à l'échelle (ne serait-ce d'une région). Non je trouve que la G1 apporte pas mal de choses.
[^] # Re: Allons bon…
Posté par dzecniv . En réponse au journal la monnaie libre présentée par son créateur. Évalué à 3.
La G1 n'est pas une monnaie fondante. C'est lorsque la somme de ton portefeuille est supérieure à la moyenne que tu vas recevoir proportionnellement moins que les autres ayant une fortune plus petite (peut-être parce qu'ils viennent de se faire certifier) et ainsi les portefeuilles tendent vers la même somme en une 1/2 vie (un paramètre choisi au lancement de la G1). Vu autrement, si tu es riche, ta fortune fond, mais si tu es pauvre ou normal, non, tu reçois le DU qui t'apporte (proportionnellement) plus que le riche.
Une belle illustration: http://cuckooland.free.fr/LaTrmPourLesEnfants.html
[^] # Re: Si je me souviens bien ...
Posté par dzecniv . En réponse au journal la monnaie libre présentée par son créateur. Évalué à 3.
La quantité de G1 par nombre d'unité est établie selon le nombre d'utilisateurs certifiés, donc elle n'augmente pas continuellement (comme le Bitcoin et cie), elle pourrait diminuer (et je crois que c'est arrivé à un moment). La valeur en G1 d'1 Dividende Universel (ce qu'on reçoit chaque jour) est révisé par le logiciel tous les 6 mois (je crois). C'est l'idée en tout cas.
En tout cas oui on peut compter à la fois en nombre de portions (DU: 1 DU vaudra toujours un DU car c'est ce qu'on reçoit chaque jour quand on est certifié) et en unités (G1, actuellement 1 DU 10.xy G1 mais si le nombre d'utilisateurs augment 1 DU vaudra plus en G1).
# dons LILA
Posté par dzecniv . En réponse à la dépêche Sortie de GIMP 2.99.8 (version de développement). Évalué à 7.
Hop, je vous économise 1 clic: https://libreart.info/en/donate (pour Paypal, chèque, SEPA, BTC)
[^] # Re: Mouais...
Posté par dzecniv . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 3. Dernière modification le 25 octobre 2021 à 18:12.
Mais cette techno n'a pas été développée par les industriels mais par un mec qui en est devenu un concurrent (sans le savoir), à ce qu'il semble. Et on sait le pouvoir des industriels pour imposer leurs plans, donc peut-être ont-ils voulu tuer un projet dans l'œuf, même sans savoir si c'était pour de vrai prometteur ou non. On ne parle pas encore non plus de technologie maîtrisée ou de révolution technologique, vu que ces essais étaient balbutiants.
[^] # Re: super mais
Posté par dzecniv . En réponse à la dépêche Rapido : une application pour éditer et publier son site web. Évalué à 2.
merci. Avec git clone https://… j'obtiens
j'ai pas googlé.
# super mais
Posté par dzecniv . En réponse à la dépêche Rapido : une application pour éditer et publier son site web. Évalué à 7.
Salut, ça a l'air super et j'ai bien envie d'essayer mais:
merci
[^] # Re: Il faut bien débattre
Posté par dzecniv . En réponse au journal La Quadrature du Net fait-elle fausse route ?. Évalué à 10. Dernière modification le 09 septembre 2021 à 11:19.
(je souligne)
«Que le NIR [Numéro d'Indentification au Répertoire] soit apparu sous Vichy n'implique pas que le numéro de Sécurité sociale ait des finalités policières ou criminelles à l'origine. Car au fond, que recherchait Carmille, ce polytechnicien formé sous la III{e} République, en introduisant ce numéro
d'identification ? S'inscrivait-il dans un projet de surveillance générale de la population ? Voulait-il donner à la police ou à l'occupant allemand un moyen de débusquer plus facilement certains individus ou certaines catégories particulières ? Il semble que non. Au contraire, s'opposant au zèle de certains de ses propres employés, il a saboté le repérage des Juifs et des requis du STO (Service du Travail Obligatoire) que permettait l'usage du NI, et transmis à Londres le modèle de la carte d'identité de Français créée par ses soins ainsi que la machine à composter utilisée dans les préfectures, afin de permettre aux résistants de fabriquer plus aisément de faux papiers. Apparemment, dans son esprit, la création d'un grand fichier des personnes répondait à deux types de préoccupations: faciliter une remobilisation militaire rapide si l'État français devait reprendre la guerre (y compris contre l'Allemagne), et jeter les bases d'un appareil de recueil statistique à la mesure d'une économie industrielle moderne, comme celle dont les hauts fonctionnaires tels que lui rêvaient pour la France «arriérée» de 1940. […] Il était simplement obsédé par l'efficacité. […] Le fichier des personnes qu'il construisit au Service nationale de statistiques n'avait pas de visée directement policière- dans le même temps, Carmille créait un fichier des entreprises: le but de ces fichiers était avant tout de favoriser la naissance d'une économie planifiée, à tout le moins d'une gestion plus rationnelle de la production de masse.
Avec le recul, l'essentiel n'est pas que quelqu'un comme Carmille ait été un résistant tardif. L'essentiel est qu'il était typiquement le genre de personnage incapable de saisir que le totalitarisme ne réside pas seulement dans des finalités condamnables, mais aussi dans les moyens employés. Il était un organisateur, au sens où Burnham et Orwell avaient dans les années 1940 annoncé l' /ère des organisateurs/ [fn:5]. Du reste, la plupart des artisans des États-providence élaborés au milieu du XX{e} siècle furent aussi des organisateurs: qu'ils aient été syndicalistes, économistes, hauts fonctionnaires, chrétiens, communistes, héros de la Résistance ou résistants en demi-teinte, ou tout cela à la fois, ils avaient intégré une certaine vision du monde, un souci d'efficacité, un universalisme statistique qui les empêchaient de concevoir des transformations dans le sens de la justice sociale sans les moyens techniques et bureaucratiques hérités des mobilisations guerrières des années 1910 et 1940. La société de traçabilité intégrale qui se déploie aujourd'hui est un pur produit de cette vision organisatrice, y compris dans la mesure où les ordinateurs sont des machines à cartes perforées améliorées.»
Groupe Marcuse, La Liberté dans le Coma, éditions La Lenteur, dans toutes les bonnes librairies. 4 pages de brochure dont est extrait ce texte.
# J'étale ma permacuculture
Posté par dzecniv . En réponse au journal J'ai mangé une pomme. Évalué à 10.
Introduisons un joli mot à la mode, qui recèle peut-être des solutions, et sans travail.
Disclaimer: je suis un EXPERT, j'ai lu un demi livre sur le sujet.
As-tu regardé ce que propose la permaculture ? L'auteur de mon livre, c'est marrant, n'aime pas trop travailler dans son jardin. Il préfère faire jouer les plantes et les habitants entre eux. Je peux m'avancer sans crainte qu'il n'aurait jamais appliqué des enduits sur chaque plante à la main, ni acheté d'insectes, qui évidemment ne restent pas si l'écosystème ne leur est pas bien adapté. Il se serait dit qu'un nuisible trop présent veut dire que son prédateur naturel n'est pas là, donc que l'écosystème n'est pas équilibré. Il aurait cherché à introduire d'autres plantes pour attirer les coccinelles, par exemple l'achillée filipendule (évidemment), l'aneth (normal), l'anthémis des teinturiers (ça a du sens) ou l'arroche aptère (ça se conçois mais bien pensé quand même), et il aurait également pensé à leur abri (feuillage dense, paillis, pierres et murs…), pour qu'elles restent, et à leur eau (un peu d'humidité). Et au final de fil en aiguille il aura planté, dans tous les cas je crois, une grande variété de plantes à fleurs (et comestibles, pas con), d'arbustes, et de légumes (vivaces, pour moins travailler, vraiment pas con). Ce qui peut éloigner d'un but initial, mais permet de voyager.
D'où un état d'esprit pas si éloigné d'un codeur: autant écrire une routine qui t'écris du code plutôt que de coder un truc chiant à la main. Autant automatiser et moins travailler. Et mois j'avais aussi remarqué: pour les projets à longue haleine, faire un petit peu chaque jour permet d'avancer.
ps: on me souffle que la carotte sauvage, la coriandre, le fenouil, le pissenlit, le sarrasin ou encore le trèfle attirent aussi la coccinelle, merci.
# cf le Chili
Posté par dzecniv . En réponse au journal Est ce que Coca-Cola espionne les ONG avec NSO/Pegasus?. Évalué à 10.
Le Chili a réussi à mettre en place une "taxe soda", à légiférer contre la pub des boissons gazeuses (les plus mauvaises pour la santé ?), contre des étiquettes avec des mascottes mignonnes qui charment les enfants et pour un système de notation des boissons, (qui a été discuté en France ?). Il paraît que ça marche TB, que les enfants se moquent de celles et ceux qui amènent une boisson avec un marquage noir à la récré. Mais oui, les acteurs ont dû lutter contre l'industrie sucrière, dont Coca Cola.
Je répète ce qu'on m'a dit d'un docu que je n'ai pas vu. Il passait sur Arte, il s'agit probablement de "Un monde obèse" de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade.
[^] # Re: Cool, Snowden va pouvoir financer...
Posté par dzecniv . En réponse à la dépêche Financer les développeurs de GIMP pour un développement pérenne. Évalué à 4.
bon j'ai lu ce lien et rien de neuf sous le soleil et non, Snowden ne s'est pas engagé à financer une refonte^ Vous pouvez économiser 2 minutes.
[^] # Re: studio ?
Posté par dzecniv . En réponse au lien Financer les développeurs de GIMP pour un développement durable. Évalué à 5.
Je ne trouve pas tout à fait, dans cet article j'ai le sentiment que vous vous adressez à des gens lambda, à des utilisateurs individuels, pas à des pros, à des sociétés ou des institutions.
J'ai le sentiment que vous pourriez vous adresser à eux de manière ciblée: "chères entreprises, chères écoles, soutenez le développement de Gimp !". Le discours serait un peu différent. Le top serait qu'une première entreprise ou université serve d'exemple et explique éventuellement des "trucs" du secteur: comment déclarer le don sur sa compta etc. Il y aurait une photo d'une entreprise ou d'une classe qui travaille (sur Gimp, ou juste une photo de pub libre de droit ;) ) etc.
Afficher le nom de ces sociétés (et autres donateurs) sur la page donation, en pied de page de chaque article, pour inciter à faire pareil ? (comme le fait LinuxMint)
edit: ah, vous avez une page sponsor. Elle n'est pas liée directement depuis votre nouvel article, et elle est un peu cachée depuis la page donating/. Pas d'accès direct dans le menu. LinuxMint liste également tous les donateurs du mois passé dans leur article de blog.
De plus, j'aime toujours savoir les fonctionnalités futures en cours de préparation quand je donne, je suis moins tenté de donner quand j'ai l'impression qu'on récompense du travail passé. Ceci dit, votre page de présentation montre énormément de travail passé, présent et en cours (mais pas de manière très précise).
Enfin: vous n'êtes pas sur Github sponsors ? C'est une plateforme sans frais… sur Patreon j'ai facile 1€ de transaction par paiement, Liberapay ne marche pas bien en ce moment, on ne peut pas vraiment donner régulièrement (tout le paiement est encaissé en une fois).
Un retour qui vaut ce qu'il vaut :)
Bien cdt,
# Avec Doom et Chemacs2
Posté par dzecniv . En réponse au journal Un noob et son Emacs: charger différentes configs au démarrage. Évalué à 5. Dernière modification le 22 mai 2021 à 06:46.
Merci, du coup je tente une installation de Doom aux côtés de ma config…
https://github.com/hlissner/doom-emacs/blob/develop/docs/getting_started.org#install-doom-alongside-other-configs-with-chemacs2
https://github.com/hlissner/doom-emacs
… et c'est excellent O_o
(edit: pris de vitesse à propos de chemacs)
# Ça existait… en Lisp
Posté par dzecniv . En réponse à la dépêche LSP (Language Server Protocol). Évalué à 5.
Je partage car j'ai mis du temps à m'en rendre compte: les IDE Common Lisp, notamment Emacs & Slime mais pas que (maintenant SLIMA pour Atom est très bien), font déjà tout ça depuis… des décennies (avec une réserve sur le ré-usinage).
On a en effet: un serveur (Slynk) connecté à l'image Lisp en train de tourner, qu'on modifie à la volée pendant qu'on développe, et un client (Slime) connecté à l'éditeur. Toutes les infos décrites dans la dépêche existent de base dans l'image: les références croisées (qui appelle, qui modifie, qui est appelé par, qui référence qui), la validation est faite à la volée quand on compile notre code (on peut compiler la fonction sur laquelle on travaille, on a donc un retour immédiat avec variables non déclarées, mauvaises inférences de type, code inaccessible etc), la documentation etc.
Le tout de manière très fluide (alors qu'avec mon IDE Python…). Bref, c'est vraiment agréable à l'usage, c'est bon à connaître.
[^] # Re: L'interview de moi-même - mes frustrations
Posté par dzecniv . En réponse à la dépêche Python — partie 10 — Entretiens. Évalué à 7. Dernière modification le 12 mai 2021 à 16:13.
Le REPL pas très interactif
Découvrir IPython était extraordinaire, cependant, maintenant, travailler sur des projets de taille moyenne ne me satisfait pas, et je trouve le REPL pas assez interactif. Sur un projet Django: au moindre changement, le serveur local redémarre, et me fait attendre un petit peu. Des fois, une dizaine de secondes. Quand je teste des choses dans le REPL (par exemple avec ipdb), que Django redémarre, je perds tous les objets de test, et je dois recommencer. Là, je compare encore avec Common Lisp, qui est beaucoup plus évolué -mais du coup un peu plus déroutant à prendre en main. En Lisp, on travaille sur une image live qui représente notre système. Je n'attends jamais qu'un process redémarre. On écrit une nouvelle fonction, une nouvelle route, et on peut tester. J'aime ça. Je ne connais plus les langages où on doit attendre des temps de compilation. Elixir a l'air de répondre à pas mal de mes critères également.
# L'interview de moi-même - mes frustrations
Posté par dzecniv . En réponse à la dépêche Python — partie 10 — Entretiens. Évalué à 10.
C'est avec Python que j'ai réussi à développer mes projets (et pas en C ou en Java "appris" pendant les études), mais maintenant avec quelques années dans les pattes et des softs en production sur mes serveurs avec des utilisateurs et utilisatrices, j'ai bien trop de frustrations pour envisager de recommencer un projet en Python (et effectivement, je ne le fais pas).
Le déploiement
On ne peut pas créer un exécutable d'un projet Python. Ça rend le déploiement compliqué.
Si tu ne "pinnes" pas assez tes dépendances, et que tu lances "pip install" lors d'une mise à jour (tout le monde le fait, non ?), alors l'installation peut péter. Ça peut péter parce qu'une dépendance de dépendance n'a pas assez spécifié ses dépendances à elle.
Le déploiement peut péter lors d'un "pip install" parce que pip lui-même pète, y compris lors du passage à une version mineure. Exemple: #7620.
Alors il y a quelques essais (platter), mais ce ne sont pas des solutions natives, et ça ne remplace pas un binaire.
En comparaison, avec un binaire: rsync vers le serveur, on le lance, et voilà.
Les types, les typos, l'environnement de l'éditeur
Python est typé dynamiquement. Un moyen de savoir qu'on n'a pas fait d'erreurs bêtes est d'écrire des tests unitaires qui passent par toutes les branches du code. Si on ne fait pas ça, on peut livrer du code avec une faute de frappe, qui pète en prod. C'est déjà dommage, que le langage qu'on utilise ne nous offre pas plus de garanties. Il faut donc configurer son éditeur avec des outils externes pour vérifier ces erreurs évitables. OK, ça paraît normal. Mais les outils du genre flake8 ou pylint ne vérifient pas grand chose (selon moi, en comparaison à d'autres langages), et ce sont des outils externes, secondaires, qu'il faut configurer pour tout projet, qui ajoutent un petit temps de latence au démarrage ou dans la CI, qu'il faut lancer en parallèle (mypy), etc. C'est bien, mais j'ai été séduit par un langage qui nous donne plein de warnings et d'erreurs à la compilation (en plus on peut compiler une fonction à la fois en étant dans son éditeur, ce qui donne un feedback immédiat).
Les performances, la parallélisation
Les performances sont très moyennes, ce qu'on réalise quand le projet prend de l'ampleur :/
La stabilité
Le langage évolue constamment et ça me fatigue. J'ai pris du retard sur la mise à jour de Django et Python 3 et je le regrette, je crains que chaque jour qui passe me rende le processus plus difficile. Je crains que chaque passage de version apporte son lot de petits bugs. Je trouve que j'ai autre chose à faire sur le temps passé sur mon logiciel libre à me battre avec Python et à résoudre ses erreurs liées à l'écosystème. Je devrais écrire encore plus de tests, surtout plus de tests end-to-end (avec Selenium et cie), et plus tester manuellement. Mais je ne suis pas entouré par une équipe, je ne suis pas payé à faire ça, d'autres langages n'ont pas ce problème… je me permets donc de blâmer Python, et pas moi-même :D
Certains langages sont très stables, même si leur compilateurs évoluent, même si les librairie évoluent. On peut exécuter un programme écrit il y a plus de 20 ans. Vous vous rendez compte ? (là je pense à Common Lisp)
Conseil au débutant: ce n'est pas pour autant que Python est à rejeter, étant donné les bons frameworks et librairies disponibles. On peut apprendre beaucoup avec. Mon conseil est de continuer à chercher un autre langage qui te plaise, sans ces inconvénients.
[^] # Re: Oui
Posté par dzecniv . En réponse au journal Les doutes d'un gars qui écrit: sérieusement se mettre à Emacs, ou pas ?. Évalué à 2.
salut, si, les raccourcis correspondent à ceux de bash par exemple :) (C-a, C-e, C-k, M-p, M-n, M-b, M-f…)
[^] # Re: Emacs drag n drop
Posté par dzecniv . En réponse au journal Outils pour écrire un livre. Évalué à 3.
Tu auras peut-être l'équivalent dans un autre éditeur, mais sinon c'est sûr, il faut l'apprendre ! Néanmoins tu connais déjà plein de raccourcis claviers de base: tous ceux de bash par exemple (C-a, C-e, C-k, alt-p etc). Ensuite tu peux activer la couche Vim avec evil-mode. Et je recommande de regarder les menus, et d'utiliser which-key-mode, qui montre quelles fonctions sont disponibles quand on commence à entrer une séquence de touches (https://wikemacs.org/wiki/Discoverability#Which-key_.28and_guide-key.29). Pour avoir un aperçu des autres séquences de touches et fonctions d'édition par défaut: voir le tutoriel, par le menu.
Pour commencer avec une très bonne configuration, j'entends beaucoup de bien de Doom: https://github.com/hlissner/doom-emacs
https://github.com/zilongshanren/awesome-emacs
# Emacs drag n drop
Posté par dzecniv . En réponse au journal Outils pour écrire un livre. Évalué à 5.
Salut, pour la solution Sphinx, avec Emacs, il existe des plugins pour pouvoir glisser-déposer une image dans le document et écrire la balise correspondante. Pour org-mode: https://github.com/abo-abo/org-download et pour markdown j'ai trouvé: https://github.com/mooreryan/markdown-dnd-images (peut-être y en a-t-il d'autres).
Je me vois mal rédiger un long document sans Emacs :)
J'ai aussi vu passer cet article qui parle de comment améliorer le rendu de PDF et ePub avec Pandoc (et du Latex): https://learnbyexample.github.io/customizing-pandoc/
# Pas de portable du tout ?
Posté par dzecniv . En réponse à la dépêche Quel téléphone (plus ou moins) libre en 2021 ?. Évalué à 7.
Je suis la petite voix qui vient dire que ne pas utiliser de portable (ou au moins, de smartphone !), ce n'est peut-être pas facile pour l'homme moderne, mais c'est possible, et c'est le plus écologique…
Pour un super article: "Le téléphone portable, gadget de destruction massive": http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Portable_2008.pdf (si le ton vous fatigue, passez outre. Lisez, vérifiez avec les nombreuses références)