Avec la dernière phrase des deux commentaires en italique, ça aurait été trop facile de faire une distinction immédiate entre faits et foutaises et aussi entre humour et pétage de synapses de l'auteur.
Sans connaître l’auteur, c’est quasiment impossible. Par exemple papap semble sérieusement croire ce qu’il dit.
Mais le problème n’est pas tant du côté de l’auteur que du côté des lecteurs qui pourraient prendre les choses au sérieux (bon, à plus de 150 commentaires, ça doit décourager les badauds). Des gens prennent au sérieux les informations du Gorafi. Ce qui veut dire qu’ensuite, ça influence leurs décisions (et leurs votes).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Dans le lien du dessus vers Amazon, la description du produit dit :
Il prend en charge le transfert simultané de données sur les deux ports USB, mais pas en même temps.
Il semble surtout être destiné à faire l’inverse de ce que tu cherches à faire : brancher deux périphériques sur un seul ordinateur, téléviseur ou simplement chargeur.
La phrase que tu cites est curieuse : « simultané, mais pas en même temps ». « Simultané », ça ne veut plus dire « en même temps » ???
Ou c’est leur façon de dire qu’on ne peut pas avoir le débit maximal vers les deux périphériques en même temps.
Ailleurs, il est décrit comme un « hub USB 2.0 portable à haute vitesse ».
Ils écrivent aussi « Il n'est pas possible d'insérer 2 écouteurs, car le son nécessite une carte son. »
Ben des écouteurs USB ont justement une carte son intégrée.
Mais ils n’ont peut-être pas tort quant à la possibilité d’en utiliser deux en même temps : si un téléviseur prévoit qu’on puisse lui connecter un écouteur (donc une carte son) USB et envoie le son dessus, c’est déjà bien. De là à ce qu’il prévoie qu’on puisse lui en connecter plusieurs en même temps…
Et je ne vais pas m'y risquer si cela présente un risque électrique pour mes Pis ou le hdd…
Seul un électronicien qui sait comment fonctionnent les prises USB pourra vraiment te le dire.
Mais en fait, la solution à ton problème existe, pour peu que tu ne te fixes pas sur juste un câble : un commutateur USB (par exemple celui‐ci) et une alimentation additionnelle pour ne pas dépendre de celles des Raspberry Pi. Après, peut-être est‐il capable d’additionner les alimentations des deux, mais si tu éteignais par inadvertance celui que tu n’utilises pas, le disque dur partirait en sucette…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
À supposer que ce soit viable d’un point de vue électrique (il faudrait quelqu’un de plus calé que moi en électronique pour le dire), il te faudrait un câble en Y maison avec un commutateur permettant de relier les fils de données soit à un côté, soit à l’autre.
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Sur les câbles en Y de type double alimentation, une seule des prises mâles est câblée pour les données. Deux ports USB qui tenteraient de communiquer en même temps avec un périphérique, ça ne marcherait pas trop… Encore moins venant de deux machines différentes.
D’un point de vue électrique, les prises USB ont beau être protégées, je ne suis pas sûr que ce soit idéal, ça n’est pas vraiment l’utilisation prévue… Pour ma part, je ne m’y risquerais pas.
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Ah. Ta carte mère dispose peut-être d’un BIOS « à l’ancienne » et pas d’un UEFI.
J’avais pensé le contraire, parce qu’un BIOS « à l’ancienne » ne permet pas de choisir quel système spécifique démarrer sur un disque, seulement sur quel disque démarrer.
Donc soit tu as plusieurs disques durs (et l’un d’eux a encore une partition de démarrage Windows), soit tu as une des toutes premières versions d’UEFI, apparemment pas parfaitement supportée (ce qui expliquerait qu’Ubuntu n’ait pas réussi à se mettre en premier à l’installation). Quoiqu’il en soit, maintenant que tu as résolu le problème, ça n’a plus d’importance.
Il ne me reste plus qu'à démarrer directement sur Ubuntu, sans passer par Grub, sauf problème.
C’est possible uniquement avec les UEFI assez récents (donc probablement pas ta carte mère), mais ce ne serait de toute façon pas une bonne idée : non seulement ce ne serait pas simple à mettre en place, mais faute de prise en charge par la distribution, tu risquerais d’avoir à faire un ajustement à chaque mise à jour du noyau.
GRUB est le chargeur de démarrage le plus supporté par les distributions Linux, parce que c’est le plus souple. Comme il est très bien géré par ta distribution, il y a intérêt à le conserver.
Mais il n’est pas obligatoire qu’il affiche un menu pendant une plombe. On peut configurer le temps d’affichage (0 est sûrement possible) et même si on l’affiche (si on ne l’affiche pas, on peut toujours l’obtenir en tapant sur Échap… si on a pas mis le temps d’attente à 0).
Dans le fichier /etc/default/grub, tu as une ligne du genre GRUB_TIMEOUT=30. C’est le temps avant démarrage du système par défaut. Tu dois pouvoir mettre 0. Personnellement, je mets 5. Ça laisse quelques secondes pour éventuellement choisir une autre option en cas de problème avec le système par défaut (par exemple démarrer un ancien noyau si après mise à jour le dernier noyau s’avérait incompatible avec ton matériel — ça arrive très rarement, mais ça s’est déjà vu quand même).
Tu as aussi une ligne GRUB_TIMEOUT_STYLE=menu. Changer menu par hidden désactive l’affichage du menu.
Tu dois pouvoir modifier ce fichier sous Ubuntu MATE en lançant dans un terminal sudo pluma /etc/default/grub (pluma est l’éditeur de texte de MATE, donc il doit être installé).
Ce n’est pas pris en compte immédiatement, il faut régénérer le fichier de configuration principal de GRUB avec sudo update-grub (de mémoire, je ne suis pas sur une Ubuntu chez moi).
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Le chargeur de démarrage de Windows doit toujours être dans l’UEFI et listé en premier dans les options de démarrage. Évidemment, quand il se lance, il ne trouve plus Windows…
En s’installant, GRUB (le chargeur de démarrage utilisé par la majorité des distributions Linux) aurait dû se mettre en premier, mais il semble que parfois, ça rate. Et éventuellement, Bootrepair aussi.
Normalement, on peut changer la priorité de démarrage avec les réglages du « BIOS », à condition de trouver où (ça peut être un menu « ordre de démarrage » ou une touche de fonction particulière à appuyer à l’allumage pour un menu spécifique).
Sinon, depuis un terminal Linux, la commande efibootmgr devrait te lister les options de démarrage UEFI ("BootXXXX") et la priorité de démarrage actuelle ("BootOrder").
À partir de là, l’idée est de déterminer le numéro pour Linux (celui qui est collé à "Boot" pour "ubuntu" ou "grub") et de le remettre en premier dans l’ordre avec sudo efibootmgr -o [le bon ordre].
Ça peut aussi être l’occasion de ne pas remettre le chargeur de démarrage de Windows et peut-être de mettre le démarrage sur clé USB s’il manque.
Mieux vaut remettre les autres numéros dans l’ordre où ils étaient pour ne pas se priver d’options de démarrage.
Par exemple si tu as
BootOrder: 0005,0006,0004,2002
[…]
Boot0005* Windows Boot Manager
Boot0006* ubuntu
[…]
Boot2001* USB Memory
Exécute la commande sudo efibootmgr -o 0006,0004,2001,2002 (note : en général, la liste BootOrder est nettement plus longue que dans mon exemple).
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Si tu aimes bien Debian, mais que tu préfères le côté plus « user friendly » de Linux Mint, as-tu songé à Linux Mint Debian Edition ?
Cela dit, je ne l’ai pas essayée. Je ne sais pas si elle est aussi au point que leur version basée sur Ubuntu. Il semble qu’elle soit basée sur Debian Stable actuellement.
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Comme c’est mentionné dans une des réponses, plutôt que de faire du vide de temps en temps, on peut empêcher les journaux de systemd de trop grossir avec les options SystemMaxUse et SystemKeepFree dans /etc/systemd/journald.conf.
Exemple :
[Journal]
SystemMaxUse=512M
Il est nécessaire de relancer le service avec systemctl restart systemd-journald.service pour que les changements de ce fichier soient pris en compte sans redémarrer le système. Ça déclenche un nettoyage immédiat si les journaux dépassent la limite.
La limitation par taille est pratique : elle évite une saturation du système de fichiers si un service part complètement en sucette et se met à générer des tonnes de logs.
Par contre, avec la vie du système, il faut s’attendre à ce que la taille maximale spécifiée soit atteinte (voire curieusement un peu dépassée d’après du).
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C’est probablement l’EFI qui charge le gestionnaire de démarrage de Windows et pas GRUB.
Je ne sais pas pourquoi, quand on installe une distribution, elle met son chargeur de démarrage en premier dans la liste de l’EFI, mais quand on réinstalle GRUB postérieurement, ça ne le fait pas.
Tente sous Linux la commande sudo efibootmgr, ça devrait te lister les options de démarrage EFI ("BootXXXX") et la priorité de démarrage actuelle ("BootOrder").
À partir de là, détermine quelle est le numéro pour Linux (celui qui est collé à "Boot" pour "ubuntu" ou "grub") et remets-le en premier dans l’ordre avec efibootmgr -o.
Peut-être vaut-il mieux quand même remettre les autres options derrière au cas où (le menu de démarrage qu’on obtient généralement en tapant F12 à l’allumage s’en sert peut-être, à voir).
Par exemple si tu as
BootOrder: 0005,2001,0004
[…]
Boot0006* ubuntu
Exécute la commande
efibootmgr -o 0006,0005,2001,0004
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pour les solutions, hormis passer par un Windows, rien de bien convaincant sachant que passer par Windows ne m'excite pas énormément pour plein de raisons.
Je comprends. Mais si tu n’arrives pas à éviter, tu peux essayer un Windows sur clé USB. Avec un peu de chance, ces indications sont encore d’actualité (ça concerne la résolution d’un problème sur un Dell qui a maintenant quelques années) ; sinon, il faudra en chercher d’autres.
Bonne chance.
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Je vais essayer de mettre à jour mon BIOS […]. Mais cela sera aussi une petite aventure vu que les fichiers de mise à jour ne sont disponibles que sous format .exe :-)
Sur les Dell (au moins les récents ou relativement récents), il y a dans les menu de démarrage qu’on obtient avec F12 une option mise à jour du BIOS. Elle sait lire directement les fichiers de mise à jour en .exe.
Parfois, fwupd permet aussi la mise à jour.
C’est à mon sens une qualité des Dell par rapport aux ordinateurs de certaines marques qui ne gèrent les mises à jour que depuis Windows (ce serait encore mieux si c’était aussi le cas pour les correctifs annexes).
Ça et la doc « technique » disponible pour l’ajout de mémoire ou le changement de disque, SSD voire d’autres pièces.
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Pour l'authentification, il y a un module PAM qui gère le LDAP. Sauf que contrairement au monde Windows, je ne crois pas qu'il y ait de cache local, du coup comment on ouvre sa session en télétravail ?
SSSD, déjà empaqueté sur les distributions majeures.
Sous Debian, quand on a un accès physique à un poste, ca prend quelques caractères dans grub pour passer en admin. Avec les autres distro, c'est pas tellement plus compliqué non plus. Du coup comment on gère ca proprement ?
GRUB permet depuis très longtemps (la version 1) de mettre un mot de passe. La difficulté, c’est plutôt d’arriver à ce qu’il ne le demande pas pour le choix par défaut même après que la configuration ait été régénérée…
J’ai modifié /etc/grub/10-linux pour qu’il ajoute --unrestricted à l’entrée principale qu’il génère (sous Ubuntu / Linux Mint ; sous Arch Linux, on peut modifier directement /boot/grub/grub.cfg, parce qu’il n’y pas besoin de le régénérer). Ce tutoriel (voir la partie « Pour Grub 2 ») propose une façon moins intrusive, mais je pense qu’elle débloque toutes les entrées de menu. Il faut voir ce qu’on souhaite.
Je ne suis pas sûr qu'Ansible soit le meilleur outil pour remplacer les GPO, WSUS et SCCM (probablement le principal outil de déploiement d'applis du monde Windows). Déjà Ansible est horriblement lent, faut pas avoir trop de postes à manager.
Ansible peut être utilisé en mode « pull » (ce sont les postes clients qui le lancent, quand ils sont en ligne). Du coup, ça n’a pas d’importance si ça prend un peu de temps (d’après les retours que j’ai des sysadmins Windows, SCCM n’est pas terriblement rapide non plus), ça peut s’exécuter en parallèle sur les postes clients.
Bref, on a des postes clients sous Linux, y compris des portables utilisés en télétravail et pas toujours en réseau, et ça marche.
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Allons un peu plus loin, quel est le prix d'achat d'une vulnérabilité sous android? 2millions 500000$
Pour mon spyphone sous Android, < 1 €, l’électricité pour trouver la preuve de concept d’une vulnérabilité connue (pas corrigée avant novembre 2017, date de dernière mise à jour).
je remet le coût d'achat d'une faille sous linux: 50000$
Ça fait déjà beaucoup plus cher que pour mon téléphone (tant que je maintiens bien mon Linux à jour, sinon ça revient au même).
Certes, mon téléphone n’est pas récent, mais s’il avait trois ans de moins, je ne serai pas plus avancé.
La super sécurité sous Android, ça implique de jeter les téléphones de plus de deux ou trois ans, ce n’est pas économique et surtout pas écologique.
Et encore, si on ne considère pas comme une atteinte à la sécurité la surveillance par Google.
D’un autre côté, mon ordinateur n’est pas neuf non plus, et je pourrais même avoir un Linux à jour sur un ordinateur bien plus vieux (Windows a aussi un temps de support nettement plus long que celui d’un téléphone Android).
Ça, parce que le PC suit des standards et que les spécifications de ses composants sont connues.
Je ne dis pas que la sécurité sous Android soit du foutage de gueule (je veux même bien reconnaître qu’elle est très étudiée). Je dis que l’écosystème Android lui-même est du foutage de gueule.
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sysctl ne change que la valeur courante, pas celle après redémarrage.
J’ai regardé sur une Ubuntu, le fichier qui règle la valeur à chaque démarrage est /etc/sysctl.d/10-magic-sysrq.conf . C’est peut-être le même sur Debian et donc LMDE.
k tue xorg
Et tous les logiciels lancés dessous. Un peu radical !
f les applis
Enfin normalement une à la fois (si d’autres n’en dépendent pas, comme ce serait le cas si c’était X.org ou l’environnement graphique qui était tué).
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* est il possible d'effectuer un script de cette procédure, de manière à "configurer" ca en une manip? (j'ai une quinzaine d'ordis sous cet os qui sont concernés)
C’est possible (et plus facile à faire en Perl qu’en bash…), mais est-ce que ce serait vraiment intéressant ?
Tu gères une quinzaine d’ordinateurs sous ce système, veux‐tu vraiment qu’ils aient un réglage différent quant aux touches Magic SysRq autorisées ?
Sinon, autant déterminer la valeur qui te convient et copier le fichier qui la règle sur tous ces ordinateurs.
* est il possible de faire l'OOMkill automatiquement? les utilisateurs n'étant pas forcément au jus des combinaisons de touche..
Il y a des logiciels pour ça (et qui ne nécessitent pas les Magic SysRq en général) :
systemd-oomd, mais c’est un ajout très récent à systemd, il n’est peut-être pas encore sur la LMDE 5 ;
Pour le retour du volant au point milieu, c'est l'angle de chasse -fonctionne aussi sur les 2 roues- qui fait le boulot
Merci de l’info. Je pensais bien qu’un phénomène physique causait le retour important à l’accélération et à partir d’un certaine vitesse, mais je pensais qu’il y avait aussi un ressort de rappel ou un mécanisme similaire pour assurer le retour à faible vitesse. Notamment parce que le Peugeot P4 avait la réputation de ne pas en avoir et d’être assez casse gueule pour ceux qui l’oubliaient. Mais bon, je ne suis pas mécanicien…
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qui achèterait aujourd’hui une voiture sans rappel de direction
Pas moi. Ça va t’étonner, mais c’est justement ce qui me freine à changer mon antiquité sans direction assistée.
Les seules occasions que j’ai eues de conduire une voiture avec des assistances électriques sur un parcours assez long pour m’en faire une bonne idée, c’était avec une Clio III (pas sûr de la série exacte, mais la première avec des commandes à assistance électrique).
Au niveau de la direction, j’ai trouvé qu’elle demandait beaucoup plus d’attention pour rouler droit par temps venteux sur une quatre voies que celle de ma voiture, pourtant plus légère. J’ai compris plus tard quand j’ai eu l’occasion d’en conduire une autre du même modèle sans vent : elle demandait de toute façon plus de concentration pour rouler en ligne droite. En fait, à grande vitesse, la direction est durcie par freinage du volant, au point où il ne revient plus en position neutre !
J’ai vérifié cette hypothèse sur une longue courbe de périphérique. J’ai pris à peu près un tiers de la courbe à ajuster au quart de poil la trajectoire de la voiture et la position du volant pour ne plus avoir à modifier celle-ci avant la fin de la courbe, et j’ai relâché le volant. Il n’a pas bougé et la voiture a suivi parfaitement le reste de la courbe sans que je touche le volant ! C’est amusant, mais dans le cas courant (la ligne droite), c’est beaucoup moins pratique qu’un rappel qui marche.
La moindre des choses qu’on peut attendre d’une voiture est quand même d’être capable de rouler droit sans qu’on intervienne sur le volant.
À mon sens, simuler une assistance variable en freinant le volant à grande vitesse est un mauvais choix. Il vaudrait mieux au contraire augmenter le rappel (par exemple en tendant les ressorts de rappel). Ça rendrait plus difficile de tourner beaucoup, mais de toute façon, on ne va pas prendre une épingle à cheveux à 130 km/h…
C’est un peu ce qui se passe avec une direction non assistée : avec une vitesse importante, l’inertie de la voiture participe au rappel du volant.
Bon, plus désagréable encore que l’assistance électrique de direction, l’assistance électrique des freins (en tout cas, sur la Clio en question). Un freinage assez violent (je suppose qu’on peut se le permettre avec l’ABS) et aucun point plus dur sur la course de la pédale quand ça commence à freiner (contrairement à une assistance de frein à l’ancienne). C’est gênant, mais ce n’est pas le pire.
Je me suis retrouvé dans un petit bouchon. Quand je peux avancer, j’avance doucement, en laissant une marge par rapport à la voiture précédente et quand elle s’arrête, j’essaie de m’arrêter en douceur. Impossible ! J’enfonce la pédale de frein jusqu’à ce que ça freine légèrement, et un peu après, ça arrête de freiner ! Je l’enfonce un peu plus pour que ça freine à nouveau et ça arrête à nouveau de freiner un peu après. Plusieurs fois comme ça, jusqu’à ce que j’arrive assez près de la voiture précédente. Là, il faut bien que j’arrête la voiture. J’enfonce la pédale de 2 cm de plus, et là, ça pile net !
La minimum qu’on peut attendre d’une pédale de frein, c’est quand même que dans une position donnée, la force de freinage reste identique (sauf déclenchement justifié de l’ABS) !
Par rapport à ça, j’ai eu l’occasion de conduire une Clio du modèle juste précédent (la Clio II phase 2 je pense, à moins que ce ne soit une III phase 1 et l’autre une III phase 2) avec des assistances à l’ancienne, et malgré des sensations moindres qu’avec ma voiture (direction assistée et assistance nettement plus importante pour le freinage), c’était un vrai plaisir. Le passage à l’assistance électrique tient du sabotage.
Maintenant, si quelqu’un est en mesure de me dire si les commandes à assistance électrique sont meilleures sur d’autres marques ou si ça s’est amélioré depuis, ça m’intéresse vraiment. Sinon, je ne comprends même pas que des gens aient payé le prix d’une voiture neuve pour des voitures aussi désagréables à conduire.
la climatisation automatique.
La climatisation est clairement l’élément qui manque cruellement à ma vieille voiture. Avec des 40°C « sous abri », donc plus au niveau des routes et encore plus dans les voitures, la climatisation devient plus qu’une question de confort, quasiment une question de survie.
Et c’est bien mon problème : trouver avant l’été prochain une voiture avec climatisation, des commandes pas trop désagréables et une perspective de trouver des pièces pendant un certain temps. Si je vise une voiture avec des assistances à l’ancienne, elle ne sera pas tellement plus récente que ma voiture actuelle, pour laquelle trouver des pièces commence à être problématique.
D’un autre côté, l’idéal serait peut-être de trouver un moyen de gagner ma vie en Irlande. De toute façon, la France devient invivable, pas qu’en voiture…
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Alt+Syst+f déclenche l’OOM-Killer… si c’est autorisé. Par contre, il faut espérer qu’il tue le « bon » processus !
L’autorisation dépend d’un paramètre noyau, à vérifier avec sysctl. Le bit correspondant à 64 doit être activé dans kernel.sysrq.
Par exemple, supposons que sysctl te donne ça :
$ sysctl kernel.sysrq
kernel.sysrq = 180
Tu prends une calculatrice permettant les opérations binaires, comme Speedcrunch ou calc, tu fais :
180|64
244
Si tu obtiens un nombre différent du précédent, il faut créer un fichier du genre /etc/sysctl.d/99-sysrq.conf avec pour contenu (toujours dans l’exemple) :
kernel.sysrq = 244
Ça autorisera les touches Magic SysRq à intervenir sur les processus après le prochain démarrage (pour la session courante, la commande sudo sysctl -w kernel.sysrq=244 fera la même chose).
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Rappelons donc qu'il existe NewPipe (sous F-Droid), qui permet d'écouter de la musique sur youtube en arrière-plan (et sans charger la vidéo qui va avec).
Depuis un navigateur, Invidious et Piped (le plus récent, il permet de bloquer un peu plus de trucs inopportuns) le permettent aussi.
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Ce n’est pas un projet de loi du gouvernement mais d’un sénateur LR, président du groupe d’études Numérique du Sénat, Patrick CHAIZE.
Ça me paraît une information intéressante pour évaluer ses chances de passer.
Cela dit, quel parti prendrait une position du genre « il faut laisser la liberté aux entreprises de continuer à faire de la merde » ?
Au titre de [l’article 1], il est prévu, notamment, la limitation du nombre de rangs de sous-traitance, la communication systématique des plannings d’intervention, des exigences relatives à la qualification des intervenants, des preuves de la bonne exécution des prestations.
Il n’y a pas que pour la pose de la fibre que ce serait bien…
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[^] # Attention avec l’humour
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Vraiment toujours pas convaincu par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 5.
Sans connaître l’auteur, c’est quasiment impossible. Par exemple papap semble sérieusement croire ce qu’il dit.
Mais le problème n’est pas tant du côté de l’auteur que du côté des lecteurs qui pourraient prendre les choses au sérieux (bon, à plus de 150 commentaires, ça doit décourager les badauds). Des gens prennent au sérieux les informations du Gorafi. Ce qui veut dire qu’ensuite, ça influence leurs décisions (et leurs votes).
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[^] # Description bizarre et vraie solution
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message Hdd externe non reconnu. Évalué à 2.
Il semble surtout être destiné à faire l’inverse de ce que tu cherches à faire : brancher deux périphériques sur un seul ordinateur, téléviseur ou simplement chargeur.
La phrase que tu cites est curieuse : « simultané, mais pas en même temps ». « Simultané », ça ne veut plus dire « en même temps » ???
Ou c’est leur façon de dire qu’on ne peut pas avoir le débit maximal vers les deux périphériques en même temps.
Ailleurs, il est décrit comme un « hub USB 2.0 portable à haute vitesse ».
Ils écrivent aussi « Il n'est pas possible d'insérer 2 écouteurs, car le son nécessite une carte son. »
Ben des écouteurs USB ont justement une carte son intégrée.
Mais ils n’ont peut-être pas tort quant à la possibilité d’en utiliser deux en même temps : si un téléviseur prévoit qu’on puisse lui connecter un écouteur (donc une carte son) USB et envoie le son dessus, c’est déjà bien. De là à ce qu’il prévoie qu’on puisse lui en connecter plusieurs en même temps…
Seul un électronicien qui sait comment fonctionnent les prises USB pourra vraiment te le dire.
Mais en fait, la solution à ton problème existe, pour peu que tu ne te fixes pas sur juste un câble : un commutateur USB (par exemple celui‐ci) et une alimentation additionnelle pour ne pas dépendre de celles des Raspberry Pi. Après, peut-être est‐il capable d’additionner les alimentations des deux, mais si tu éteignais par inadvertance celui que tu n’utilises pas, le disque dur partirait en sucette…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # PEUT-ÊTRE (c’est un gros peut-être)
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message Hdd externe non reconnu. Évalué à 3.
À supposer que ce soit viable d’un point de vue électrique (il faudrait quelqu’un de plus calé que moi en électronique pour le dire), il te faudrait un câble en Y maison avec un commutateur permettant de relier les fils de données soit à un côté, soit à l’autre.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Non
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message Hdd externe non reconnu. Évalué à 3.
Sur les câbles en Y de type double alimentation, une seule des prises mâles est câblée pour les données. Deux ports USB qui tenteraient de communiquer en même temps avec un périphérique, ça ne marcherait pas trop… Encore moins venant de deux machines différentes.
D’un point de vue électrique, les prises USB ont beau être protégées, je ne suis pas sûr que ce soit idéal, ça n’est pas vraiment l’utilisation prévue… Pour ma part, je ne m’y risquerais pas.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # GRUB est ton ami (si)
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message [Résolu] Besoin d'aide : impossible de passer de Windows 7 (famille) à Ubuntu.. Évalué à 2.
Ah. Ta carte mère dispose peut-être d’un BIOS « à l’ancienne » et pas d’un UEFI.
J’avais pensé le contraire, parce qu’un BIOS « à l’ancienne » ne permet pas de choisir quel système spécifique démarrer sur un disque, seulement sur quel disque démarrer.
Donc soit tu as plusieurs disques durs (et l’un d’eux a encore une partition de démarrage Windows), soit tu as une des toutes premières versions d’UEFI, apparemment pas parfaitement supportée (ce qui expliquerait qu’Ubuntu n’ait pas réussi à se mettre en premier à l’installation). Quoiqu’il en soit, maintenant que tu as résolu le problème, ça n’a plus d’importance.
C’est possible uniquement avec les UEFI assez récents (donc probablement pas ta carte mère), mais ce ne serait de toute façon pas une bonne idée : non seulement ce ne serait pas simple à mettre en place, mais faute de prise en charge par la distribution, tu risquerais d’avoir à faire un ajustement à chaque mise à jour du noyau.
GRUB est le chargeur de démarrage le plus supporté par les distributions Linux, parce que c’est le plus souple. Comme il est très bien géré par ta distribution, il y a intérêt à le conserver.
Mais il n’est pas obligatoire qu’il affiche un menu pendant une plombe. On peut configurer le temps d’affichage (0 est sûrement possible) et même si on l’affiche (si on ne l’affiche pas, on peut toujours l’obtenir en tapant sur Échap… si on a pas mis le temps d’attente à 0).
Dans le fichier
/etc/default/grub
, tu as une ligne du genreGRUB_TIMEOUT=30
. C’est le temps avant démarrage du système par défaut. Tu dois pouvoir mettre0
. Personnellement, je mets5
. Ça laisse quelques secondes pour éventuellement choisir une autre option en cas de problème avec le système par défaut (par exemple démarrer un ancien noyau si après mise à jour le dernier noyau s’avérait incompatible avec ton matériel — ça arrive très rarement, mais ça s’est déjà vu quand même).Tu as aussi une ligne
GRUB_TIMEOUT_STYLE=menu
. Changermenu
parhidden
désactive l’affichage du menu.Tu dois pouvoir modifier ce fichier sous Ubuntu MATE en lançant dans un terminal
sudo pluma /etc/default/grub
(pluma est l’éditeur de texte de MATE, donc il doit être installé).Ce n’est pas pris en compte immédiatement, il faut régénérer le fichier de configuration principal de GRUB avec
sudo update-grub
(de mémoire, je ne suis pas sur une Ubuntu chez moi).« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # UEFI
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message [Résolu] Besoin d'aide : impossible de passer de Windows 7 (famille) à Ubuntu.. Évalué à 4.
Bonjour,
Le chargeur de démarrage de Windows doit toujours être dans l’UEFI et listé en premier dans les options de démarrage. Évidemment, quand il se lance, il ne trouve plus Windows…
En s’installant, GRUB (le chargeur de démarrage utilisé par la majorité des distributions Linux) aurait dû se mettre en premier, mais il semble que parfois, ça rate. Et éventuellement, Bootrepair aussi.
Normalement, on peut changer la priorité de démarrage avec les réglages du « BIOS », à condition de trouver où (ça peut être un menu « ordre de démarrage » ou une touche de fonction particulière à appuyer à l’allumage pour un menu spécifique).
Sinon, depuis un terminal Linux, la commande
efibootmgr
devrait te lister les options de démarrage UEFI ("BootXXXX") et la priorité de démarrage actuelle ("BootOrder").À partir de là, l’idée est de déterminer le numéro pour Linux (celui qui est collé à "Boot" pour "ubuntu" ou "grub") et de le remettre en premier dans l’ordre avec
sudo efibootmgr -o [le bon ordre]
.Ça peut aussi être l’occasion de ne pas remettre le chargeur de démarrage de Windows et peut-être de mettre le démarrage sur clé USB s’il manque.
Mieux vaut remettre les autres numéros dans l’ordre où ils étaient pour ne pas se priver d’options de démarrage.
Par exemple si tu as
Exécute la commande
sudo efibootmgr -o 0006,0004,2001,2002
(note : en général, la liste BootOrder est nettement plus longue que dans mon exemple).« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Macronie
Posté par Arthur Accroc . En réponse au lien M. poursuit son autoritarisme : il faut dissoudre le COR pour un mieux de propagande… — Le Média. Évalué à 6.
Comme dans toute bonne dictature, il convient de réduire au silence tout ce qui contredit le mensonge officiel.
Même la Ligue des droits de l’Homme au « pays des droits de l’Homme ».
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # LMDE ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal REX mise à niveau Ubuntu 20.04 LTS -> 22.04 LTS. Évalué à 4.
Si tu aimes bien Debian, mais que tu préfères le côté plus « user friendly » de Linux Mint, as-tu songé à Linux Mint Debian Edition ?
Cela dit, je ne l’ai pas essayée. Je ne sais pas si elle est aussi au point que leur version basée sur Ubuntu. Il semble qu’elle soit basée sur Debian Stable actuellement.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Empêcher les journaux de systemd de trop grossir à la base
Posté par Arthur Accroc . En réponse au lien Libérer de l'espace disque en limitant /var/log/journal. Évalué à 10.
Comme c’est mentionné dans une des réponses, plutôt que de faire du vide de temps en temps, on peut empêcher les journaux de systemd de trop grossir avec les options
SystemMaxUse
etSystemKeepFree
dans/etc/systemd/journald.conf
.Exemple :
Il est nécessaire de relancer le service avec
systemctl restart systemd-journald.service
pour que les changements de ce fichier soient pris en compte sans redémarrer le système. Ça déclenche un nettoyage immédiat si les journaux dépassent la limite.La limitation par taille est pratique : elle évite une saturation du système de fichiers si un service part complètement en sucette et se met à générer des tonnes de logs.
Par contre, avec la vie du système, il faut s’attendre à ce que la taille maximale spécifiée soit atteinte (voire curieusement un peu dépassée d’après
du
).« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # EFI
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message UBUNTU ne démarre pas ; problème de GRUB ???. Évalué à 2.
C’est probablement l’EFI qui charge le gestionnaire de démarrage de Windows et pas GRUB.
Je ne sais pas pourquoi, quand on installe une distribution, elle met son chargeur de démarrage en premier dans la liste de l’EFI, mais quand on réinstalle GRUB postérieurement, ça ne le fait pas.
Tente sous Linux la commande
sudo efibootmgr
, ça devrait te lister les options de démarrage EFI ("BootXXXX") et la priorité de démarrage actuelle ("BootOrder").À partir de là, détermine quelle est le numéro pour Linux (celui qui est collé à "Boot" pour "ubuntu" ou "grub") et remets-le en premier dans l’ordre avec
efibootmgr -o
.Peut-être vaut-il mieux quand même remettre les autres options derrière au cas où (le menu de démarrage qu’on obtient généralement en tapant F12 à l’allumage s’en sert peut-être, à voir).
Par exemple si tu as
Exécute la commande
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[^] # Une autre explication pour le costume
Posté par Arthur Accroc . En réponse au lien Supergirl sans tenue sexiste : on progresse !. Évalué à 3.
J’avais lu une autre explication pour le costume de Superman…
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# Windows sur clé USB
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message This program cannot be run in DOS mode. Évalué à 2.
Je comprends. Mais si tu n’arrives pas à éviter, tu peux essayer un Windows sur clé USB. Avec un peu de chance, ces indications sont encore d’actualité (ça concerne la résolution d’un problème sur un Dell qui a maintenant quelques années) ; sinon, il faudra en chercher d’autres.
Bonne chance.
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[^] # Mise à jour BIOS Dell sans Windows
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message [Résolu] Operation System not found. Évalué à 2.
Sur les Dell (au moins les récents ou relativement récents), il y a dans les menu de démarrage qu’on obtient avec F12 une option mise à jour du BIOS. Elle sait lire directement les fichiers de mise à jour en .exe.
Parfois, fwupd permet aussi la mise à jour.
C’est à mon sens une qualité des Dell par rapport aux ordinateurs de certaines marques qui ne gèrent les mises à jour que depuis Windows (ce serait encore mieux si c’était aussi le cas pour les correctifs annexes).
Ça et la doc « technique » disponible pour l’ajout de mémoire ou le changement de disque, SSD voire d’autres pièces.
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[^] # Linux sur le poste client, ça marche
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Le poste de travail Linux : un objectif gouvernemental ?. Évalué à 9. Dernière modification le 20 décembre 2022 à 10:48.
SSSD, déjà empaqueté sur les distributions majeures.
GRUB permet depuis très longtemps (la version 1) de mettre un mot de passe. La difficulté, c’est plutôt d’arriver à ce qu’il ne le demande pas pour le choix par défaut même après que la configuration ait été régénérée…
J’ai modifié /etc/grub/10-linux pour qu’il ajoute --unrestricted à l’entrée principale qu’il génère (sous Ubuntu / Linux Mint ; sous Arch Linux, on peut modifier directement /boot/grub/grub.cfg, parce qu’il n’y pas besoin de le régénérer). Ce tutoriel (voir la partie « Pour Grub 2 ») propose une façon moins intrusive, mais je pense qu’elle débloque toutes les entrées de menu. Il faut voir ce qu’on souhaite.
Ansible peut être utilisé en mode « pull » (ce sont les postes clients qui le lancent, quand ils sont en ligne). Du coup, ça n’a pas d’importance si ça prend un peu de temps (d’après les retours que j’ai des sysadmins Windows, SCCM n’est pas terriblement rapide non plus), ça peut s’exécuter en parallèle sur les postes clients.
Bref, on a des postes clients sous Linux, y compris des portables utilisés en télétravail et pas toujours en réseau, et ça marche.
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[^] # Dans la réalité
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal FranceConnect+ et vous?. Évalué à 5.
Pour mon spyphone sous Android, < 1 €, l’électricité pour trouver la preuve de concept d’une vulnérabilité connue (pas corrigée avant novembre 2017, date de dernière mise à jour).
Ça fait déjà beaucoup plus cher que pour mon téléphone (tant que je maintiens bien mon Linux à jour, sinon ça revient au même).
Certes, mon téléphone n’est pas récent, mais s’il avait trois ans de moins, je ne serai pas plus avancé.
La super sécurité sous Android, ça implique de jeter les téléphones de plus de deux ou trois ans, ce n’est pas économique et surtout pas écologique.
Et encore, si on ne considère pas comme une atteinte à la sécurité la surveillance par Google.
D’un autre côté, mon ordinateur n’est pas neuf non plus, et je pourrais même avoir un Linux à jour sur un ordinateur bien plus vieux (Windows a aussi un temps de support nettement plus long que celui d’un téléphone Android).
Ça, parce que le PC suit des standards et que les spécifications de ses composants sont connues.
Je ne dis pas que la sécurité sous Android soit du foutage de gueule (je veux même bien reconnaître qu’elle est très étudiée). Je dis que l’écosystème Android lui-même est du foutage de gueule.
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# Corruption
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Nokia et Airbus élus juges à la future Cour Unifiée des Brevets, la corruption de la Justice. Évalué à 9.
Plus facile et rapide que de corrompre les institutions existantes, en créer de nouvelles, structurellement corrompues.
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[^] # Re: Magic SysRq
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message LMDE5, deux problemes. Évalué à 2. Dernière modification le 05 octobre 2022 à 02:56.
sysctl ne change que la valeur courante, pas celle après redémarrage.
J’ai regardé sur une Ubuntu, le fichier qui règle la valeur à chaque démarrage est /etc/sysctl.d/10-magic-sysrq.conf . C’est peut-être le même sur Debian et donc LMDE.
Et tous les logiciels lancés dessous. Un peu radical !
Enfin normalement une à la fois (si d’autres n’en dépendent pas, comme ce serait le cas si c’était X.org ou l’environnement graphique qui était tué).
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[^] # Re: Magic SysRq
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message LMDE5, deux problemes. Évalué à 2.
C’est possible (et plus facile à faire en Perl qu’en bash…), mais est-ce que ce serait vraiment intéressant ?
Tu gères une quinzaine d’ordinateurs sous ce système, veux‐tu vraiment qu’ils aient un réglage différent quant aux touches Magic SysRq autorisées ?
Sinon, autant déterminer la valeur qui te convient et copier le fichier qui la règle sur tous ces ordinateurs.
Il y a des logiciels pour ça (et qui ne nécessitent pas les Magic SysRq en général) :
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[^] # Re: Commandes à assistance électrique
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal SmartCar. Évalué à 2. Dernière modification le 21 août 2022 à 13:20.
Merci de ta réponse.
Quand tu seras sûr, ça m’intéresse de savoir ce qu’il en est.
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[^] # Re: Commandes à assistance électrique
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal SmartCar. Évalué à 2.
En fait, le rappel plus important à l’accélération, ça doit être dû simplement au fait que c’est une traction (mais quand même pas une Traction).
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[^] # Re: Commandes à assistance électrique
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal SmartCar. Évalué à 2.
Merci de l’info. Je pensais bien qu’un phénomène physique causait le retour important à l’accélération et à partir d’un certaine vitesse, mais je pensais qu’il y avait aussi un ressort de rappel ou un mécanisme similaire pour assurer le retour à faible vitesse. Notamment parce que le Peugeot P4 avait la réputation de ne pas en avoir et d’être assez casse gueule pour ceux qui l’oubliaient. Mais bon, je ne suis pas mécanicien…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Commandes à assistance électrique
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal SmartCar. Évalué à 3.
Pas moi. Ça va t’étonner, mais c’est justement ce qui me freine à changer mon antiquité sans direction assistée.
Les seules occasions que j’ai eues de conduire une voiture avec des assistances électriques sur un parcours assez long pour m’en faire une bonne idée, c’était avec une Clio III (pas sûr de la série exacte, mais la première avec des commandes à assistance électrique).
Au niveau de la direction, j’ai trouvé qu’elle demandait beaucoup plus d’attention pour rouler droit par temps venteux sur une quatre voies que celle de ma voiture, pourtant plus légère. J’ai compris plus tard quand j’ai eu l’occasion d’en conduire une autre du même modèle sans vent : elle demandait de toute façon plus de concentration pour rouler en ligne droite. En fait, à grande vitesse, la direction est durcie par freinage du volant, au point où il ne revient plus en position neutre !
J’ai vérifié cette hypothèse sur une longue courbe de périphérique. J’ai pris à peu près un tiers de la courbe à ajuster au quart de poil la trajectoire de la voiture et la position du volant pour ne plus avoir à modifier celle-ci avant la fin de la courbe, et j’ai relâché le volant. Il n’a pas bougé et la voiture a suivi parfaitement le reste de la courbe sans que je touche le volant ! C’est amusant, mais dans le cas courant (la ligne droite), c’est beaucoup moins pratique qu’un rappel qui marche.
La moindre des choses qu’on peut attendre d’une voiture est quand même d’être capable de rouler droit sans qu’on intervienne sur le volant.
À mon sens, simuler une assistance variable en freinant le volant à grande vitesse est un mauvais choix. Il vaudrait mieux au contraire augmenter le rappel (par exemple en tendant les ressorts de rappel). Ça rendrait plus difficile de tourner beaucoup, mais de toute façon, on ne va pas prendre une épingle à cheveux à 130 km/h…
C’est un peu ce qui se passe avec une direction non assistée : avec une vitesse importante, l’inertie de la voiture participe au rappel du volant.
Bon, plus désagréable encore que l’assistance électrique de direction, l’assistance électrique des freins (en tout cas, sur la Clio en question). Un freinage assez violent (je suppose qu’on peut se le permettre avec l’ABS) et aucun point plus dur sur la course de la pédale quand ça commence à freiner (contrairement à une assistance de frein à l’ancienne). C’est gênant, mais ce n’est pas le pire.
Je me suis retrouvé dans un petit bouchon. Quand je peux avancer, j’avance doucement, en laissant une marge par rapport à la voiture précédente et quand elle s’arrête, j’essaie de m’arrêter en douceur. Impossible ! J’enfonce la pédale de frein jusqu’à ce que ça freine légèrement, et un peu après, ça arrête de freiner ! Je l’enfonce un peu plus pour que ça freine à nouveau et ça arrête à nouveau de freiner un peu après. Plusieurs fois comme ça, jusqu’à ce que j’arrive assez près de la voiture précédente. Là, il faut bien que j’arrête la voiture. J’enfonce la pédale de 2 cm de plus, et là, ça pile net !
La minimum qu’on peut attendre d’une pédale de frein, c’est quand même que dans une position donnée, la force de freinage reste identique (sauf déclenchement justifié de l’ABS) !
Par rapport à ça, j’ai eu l’occasion de conduire une Clio du modèle juste précédent (la Clio II phase 2 je pense, à moins que ce ne soit une III phase 1 et l’autre une III phase 2) avec des assistances à l’ancienne, et malgré des sensations moindres qu’avec ma voiture (direction assistée et assistance nettement plus importante pour le freinage), c’était un vrai plaisir. Le passage à l’assistance électrique tient du sabotage.
Maintenant, si quelqu’un est en mesure de me dire si les commandes à assistance électrique sont meilleures sur d’autres marques ou si ça s’est amélioré depuis, ça m’intéresse vraiment. Sinon, je ne comprends même pas que des gens aient payé le prix d’une voiture neuve pour des voitures aussi désagréables à conduire.
La climatisation est clairement l’élément qui manque cruellement à ma vieille voiture. Avec des 40°C « sous abri », donc plus au niveau des routes et encore plus dans les voitures, la climatisation devient plus qu’une question de confort, quasiment une question de survie.
Et c’est bien mon problème : trouver avant l’été prochain une voiture avec climatisation, des commandes pas trop désagréables et une perspective de trouver des pièces pendant un certain temps. Si je vise une voiture avec des assistances à l’ancienne, elle ne sera pas tellement plus récente que ma voiture actuelle, pour laquelle trouver des pièces commence à être problématique.
D’un autre côté, l’idéal serait peut-être de trouver un moyen de gagner ma vie en Irlande. De toute façon, la France devient invivable, pas qu’en voiture…
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# Magic SysRq
Posté par Arthur Accroc . En réponse au message LMDE5, deux problemes. Évalué à 2. Dernière modification le 02 août 2022 à 03:36.
C’est possible avec les touches Magic SysRq.
Alt+Syst+f déclenche l’OOM-Killer… si c’est autorisé. Par contre, il faut espérer qu’il tue le « bon » processus !
L’autorisation dépend d’un paramètre noyau, à vérifier avec
sysctl
. Le bit correspondant à 64 doit être activé danskernel.sysrq
.Par exemple, supposons que sysctl te donne ça :
Tu prends une calculatrice permettant les opérations binaires, comme Speedcrunch ou calc, tu fais :
Si tu obtiens un nombre différent du précédent, il faut créer un fichier du genre
/etc/sysctl.d/99-sysrq.conf
avec pour contenu (toujours dans l’exemple) :Ça autorisera les touches Magic SysRq à intervenir sur les processus après le prochain démarrage (pour la session courante, la commande
sudo sysctl -w kernel.sysrq=244
fera la même chose).« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Écouter sans la vidéo
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Une idée pour économiser 2.21 gigowatts sur la bande passante de Youtube. Évalué à 10. Dernière modification le 31 juillet 2022 à 02:14.
Depuis un navigateur, Invidious et Piped (le plus récent, il permet de bloquer un peu plus de trucs inopportuns) le permettent aussi.
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# Sénateur LR
Posté par Arthur Accroc . En réponse au lien proposition de loi pour garantir la qualité et la pérennité des raccordements en fibre optique. Évalué à 9. Dernière modification le 27 juillet 2022 à 15:05.
Ce n’est pas un projet de loi du gouvernement mais d’un sénateur LR, président du groupe d’études Numérique du Sénat, Patrick CHAIZE.
Ça me paraît une information intéressante pour évaluer ses chances de passer.
Cela dit, quel parti prendrait une position du genre « il faut laisser la liberté aux entreprises de continuer à faire de la merde » ?
Il n’y a pas que pour la pose de la fibre que ce serait bien…
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