Arthur Accroc a écrit 2038 commentaires

  • [^] # Re: Qualité des disques durs

    Posté par  . En réponse au journal Les SSD. Évalué à 2.

    Je serais tout à fait prêt à payer 0,15 ou 0,20€ du giga pour avoir des disques fiables dans mes desktops.

    Tu as vraiment beaucoup de soucis au niveau des desktops ?
    En ce qui nous concerne et pour les desktops, nous avons finalement assez peu de pertes, peut-être 2 % par an, sur des machines qu’on fait durer souvent 7 ans, dont une partie dans des salles surchauffées. Et une bonne partie des disques ne sont pas des Western mais la marque fournie par défaut par le constructeur.
    Donc je n’ai pas l’impression que leur utilisation est très stressante pour eux.

    je suppose [...] que ce sont surtout des disques qui sont optimisés pour les accès concurrents et la vitesse de traitement

    Sur un serveur, un disque avec un contrôleur optimisant les accès concurrents pourrait subir sensiblement moins de stress mécanique et ainsi avoir une meilleure longévité.

    Mais une fois de plus je suis justement en train de tester çà.

    Quand tu seras arrivé à une conclusion, je serai curieux de la connaître...

    Jusqu'en 2007/2008 ce type de modèles existait (disque dur de bonne capacité pour le desktop avec un cout correspondant au cout interne de changement de disque), mais c'est devenu introuvable.

    Tu penses à quelle(s) marque(s) et quels modèles, pour situer (avec un peu de chance, ça me dira quelque chose) ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Qualité des disques durs

    Posté par  . En réponse au journal Les SSD. Évalué à 2.

    En gros ce que tu dis, si j'ai bien tout suivi, c'est que :

    si tu prend les disques dans la gamme correspondant à l'usage souhaité tu n'as pas de problème

    Oui... avec les Western. Ça devrait être évident, mais en fait, c’est déjà pas mal, parce qu’avec les autres, ce n’est pas toujours le cas.

    Par exemple, nous avons eu six Seagate Barracuda en RAID 5 (deux séries de trois) sur un serveur ; en quelques années, on a dû en remplacer trois ou quatre. Le serveur suivant a eu des IBM de gamme similaire, il y en a qui faisaient un bruit bizarre, mais ils ont tenu jusqu’à la mort du serveur. Le serveur actuel doit contenir des Western, jusque là pas de soucis.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Debian vs KISS

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à 2.

    Si quelqu'un reprend derrière toi, il risque de pas comprendre

    Si quelqu’un reprend derrière moi, il trouvera ce paquet dans le dépôt local avec les quelques paquets complètement spécifiques (c’est un dépôt séparé des copies locales des dépôts officiel), à maintenir aussi.

    et il va être énervé et s'il est plus costaud que toi, il risque de te démonter la tête à grand coups de latte).

    Si quelqu’un reprend derrière moi, soit je serai là sur une autre tâche et je l’aiderai à se repérer... soit je serai loin ! ;-)
    Bon, en fait, j’ai déjà un collègue au courant de l’organisation générale du truc.

    En plus je trouve ça pas propre.

    Oui, mais tu es un debianiste, c’est ta tendance naturelle à pinailler. ;-)

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Qualité des disques durs

    Posté par  . En réponse au journal Les SSD. Évalué à 1.

    On évite les "green" comme la peste. On en a acheté 10 au total, les 6 1To sont tous morts, les 4 500Go ont eu deux morts. Un des disques de remplacement est arrivé avec 25 secteurs remapés en LBA - on a pas poursuivi l'expérience plus loin.

    La qualité est à la hauteur du prix.
    Il leur reste l’intérêt du faible dégagement thermique.
    C’est probablement ce qu’ils mettent dans leurs disques externes ; je ne suis pas sûr qu’un Blue serait plus fiable dans un boîtier en plastique non ventilé...

    La gamme blue est très variable d'une série à l'autre. Généralement c'est correct en usage bureautique (mais bon en NAS ou en SAN je prendrais autre chose).

    D’un autre côté, à partir du moment où ils font la gamme RE pour les petits serveurs, c’est qu’ils admettent que la gamme desktop n’est pas assez robuste pour supporter ce genre d’usage.

    J’aurais peut-être dû préciser mon propos précédent : nous n’avons pas de soucis avec les Western Digital, mais en prenant des modèles conseillés pour l’utilisation que nous en aurons.

    Ce n’est pas plus rose avec une autre marque : il y a quelques années, j’ai mis des Seagate de gamme desktop dans un petit serveur Squid (assez petit pour que ça suffise en perf) ; résultat : régulier, 1 an 1/2 par disque (garanti 5 ans) et la mécanique est partie en miettes (ça faisait un peu un bruit de maracas quand on secouait)...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Verre

    Posté par  . En réponse au journal Les SSD. Évalué à 1.

    Et tu sais quelle marque fait quoi ?

    Parce que du coup, pour un disque externe ou un portable, j’aurais une nette préférence pour le métal...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Debian vs KISS

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à 1.

    Ça c'est déjà une moins bonne idée et ça n'apporte rien sinon des soucis.

    De quel genre, à part une éventuelle dépendance d’un autre paquet à la toute dernière version ?

    Ce que ça apporte par rapport à une exclusion du paquet (il n’y a pas que sous Debian que c’est possible), c’est qu’en cas de mise à jour du paquet d’origine, je refais le mien, je le mets dans le dépôt local et les machines le prennent à leur mise à jour suivante. Pas besoin de commande spécifique, simple (KISS, quoi).

    Après, je maintiens aussi une liste d’exclusion centralisée pour des paquets qui causeraient problème (quelquefois un paquet du dépôt contrib cause un conflit avec un autre, alors que son ancienne version passait).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Verre

    Posté par  . En réponse au journal Les SSD. Évalué à 2.

    dont le disque est en verre

    ? ? !

    J’ai lu quelque part que le disque est en verre, recouvert d’une couche métallisée pour l’enregistrement des données. C’est ce qui lui donne l’aspect métallique.

    D’où un risque de bris en cas de chute brutale ! (Et là, pour récupérer les données...)

    Après, si tu veux vérifier, le seul moyen, c’est d’en démonter un et de casser le disque (fait gaffe à ne pas recevoir d’éclat de verre dans les yeux)...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Changement d’adresse

    Posté par  . En réponse au journal Du vote par correspondance. Évalué à 2.

    2. tu ne changes pas de département, pas besoin de refaire la carte grise.

    Tu dois faire modifier l’adresse qui y figure, voir ici :
    « Si vous changez de domicile (même provisoirement), vous devez faire modifier l'adresse sur le certificat d'immatriculation (ex-carte grise) dans le délai d' 1 mois.
    Si vous n'effectuez pas cette démarche, vous encourez une contravention de 4ème classe. Par ailleurs, vous ne pourrez pas vendre votre véhicule si des amendes sont en attente de paiement et que le changement d'adresse n'a pas été réalisé. »

    Note : c’est quand même grandiose Markdown : si je mets « > 2. », il considère que ce n’est pas une citation à conserver telle quelle (bah non !), mais une liste numérotée. Alors il la renumérote à 1 tellement il est intelligent ! J’ai dû mettre « > 2. » (ajouter une espace insécable avant le nombre fonctionne aussi, cependant ça rajoute une espace).

    Et paf, un jour tu reçois un PV, à ta nouvelle adresse [...] initialement de 50 euros, mais qui est monté tout seul à la somme de 300 euros, dû au """retard""".

    Ben... tu aurais fait mettre à jour ton adresse comme tu es sensé le faire...

    tu ne t'inscris pas sur les listes de ta nouvelle ville. Paf tu ne peux pas voter. Par contre tu peux toujours voter à la ville que tu as quitté il y a dix ans. Et pas que pour des élections nationales, non, mais aussi pour des...municipales.

    En même temps, le déplacement forcé est un moyen de t’inciter à t’inscrire sur les listes de ta nouvelle ville.

    En France déclarer son changement d'adresse aux services fiscaux ne suffit pas. Il faut le déclarer partout, chez tout le monde. Fantastique administration française.

    Effectivement, ce n’est pas pratique. J’ai même eu le cas où pour deux impôts (l’un national et l’autre local ne dépendant pas du même centre) ils m’envoyaient les courriers à deux adresses différentes.
    Mais globalement, l’administration française fait ce que nos dirigeants lui demandent. Aucun ne lui a encore demandé de mettre en place un système de changement d’adresse centralisé.
    Après, s’il était incontournable de passer par un tel service, ne risque-t-on pas de considérer que la transmission de la nouvelle adresse à certains services serait une atteinte à la vie privée ? Il faut faire attention à ce qu’on souhaite (on pourrait l’obtenir)...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Qualité des disques durs

    Posté par  . En réponse au journal Les SSD. Évalué à 3.

    A noter vue le rythme auquel la qualité des disques durs classiques se dégrade

    Ah ?
    De ce que j’ai constaté, la qualité des Seagate (en tout cas les versions desktop) a énormément baissé, notamment depuis le rachat par Maxtor.

    Pour le reste, on essaie de prendre principalement des Western Digital (en tout cas plus de Seagate) et on a presque aucun soucis avec (après, on n’a pas cinq ans de recul sur les exemplaires achetés l’année dernière...).

    Pour le reste, il y a quelques années, les Maxtor étaient déjà médiocres, les IBM/Hitachi bizarres (il y en a qui font des bruits inquiétants, mais qui continuent de fonctionner), les Fujitsu moyens et les Samsung je pense médiocres (mais on en a eu trop peu pour que je puisse avoir un avis tranché dessus).

    Donc, je ne dis pas que la situation soit géniale, mais as-tu vraiment constaté une dégradation, hormis concernant les Seagate ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Debian vs KISS

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à 1.

    Tu utilises les outils Debian pour obtenir le paquet source, tu modifies le paquet source (patch, modification des options de compilation), tu ajoutes ton numéro de version (genre +0.local.1 au numéro actuel) et tu utilises les outils Debian pour reconstruire le paquet et l'installer proprement.

    Enfin une solution humaine ! C’est ce que je fais avec d’autres distributions quand j’ai besoin de modifier un paquet (sauf que je me contente de lftp pour charger le paquet source).
    En fait, quand j’ai testé la Debian, j’ai voulu tenter de faire les choses façon Debian et j’ai donc demandé conseil au debianiste du coin. C’était sûrement là l’erreur.

    Par contre si tu ton paquet est 1.2-0+0.local.1 et que Debian fourni 1.3-0, aptitude va vouloir le mettre à jour

    Pour éviter ce risque, je trafique le numéro de version en y ajoutant un nombre assez important et rond ; ça ferait par exemple 1.1002-0. Comme ça, pas de mise à jour intempestive, mais on voit quand même que ça a été trafiqué et on peut deviner la version d’origine.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Debian vs KISS

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à 1.

    aptitude download paquet

    Merci, j’avais loupé cette option (je n’en ai jamais eu besoin sur une autre distribution et je n’y ai tout simplement pas pensé). Ça pourra me servir (au moins quand j’interviens sur des Ubuntu).

    Après, j’ai déjà été confronté à un cas où ça n’aurait pas résolu pas le problème : un dépôt tiers dont les commandes apt* avaient estimé que le fichier descriptif était défectueux. C’était sûrement vrai, mais du coup, au revoir apt*, retour au téléchargement à la main en essayant de deviner quelle version pouvait bien correspondre à la distribution...
    Je reste donc convaincu que séparer les paquets par version de la distribution est un bon principe (simple, pratique).

    Pour les dépendances strictes plutôt qu’à une version minimale, ça ne résoud pas non plus. Il faut modifier et recompiler le paquet source.

    Non, pacman fait aussi le boulot d’apt-get voire d’autres commandes (voir ici).

    C'est un choix.

    Un choix qui a des avantages : à ce que j’ai vu, aussi bien dans le monde Debian que dans le monde rpm, les commandes de haut niveau court-circuitent la commande de base (dpkg ou rpm) pour plus d’efficacité et éventuellement maintiennent une base supplémentaire.
    Du coup, utiliser une commande de haut niveau ou de base n’assure pas d’un résultat parfaitement identique. Avec une seule commande, aucun soucis.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Debian vs KISS

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à 1.

    En passant par dpkg, tu peux télécharger un .deb et l'installer en ignorant les dépendances. Il suffit de lire la man page de dpkg.

    Je sais lire les man et j’ai déjà utilisé dpkg.
    Le problème est dans « télécharger ». Quand il faut trouver un paquet dans le foutoir d’un dépôt Debian, c’est un peu plus compliqué que sur une autre distribution. Quand il y a aussi un certain nombre de dépendances qu’il faut trouver dans la bonne version, c’est juste la merde (à moins qu’ils ne se soient enfin décidés à ranger les paquets par version de la distribution ; si c’est le cas, je serai content de l’apprendre).

    dpkg = pacman

    Non, pacman fait aussi le boulot d’apt-get voire d’autres commandes (voir ici).

    Après, avec aptitude ou apt, tu peux faire des mélanges, mais ça demande un peu plus de connaissances que trois options sur une ligne de commande.

    Je sais bien, c’est pour ça que ça m’a pris pas mal de temps pour mettre ça à peu près au point. Tout ça pour me faire avoir par les dépendances strictes sur les paquets...

    Après pour l'histoire de Xlib je suppose que ce n'était pas sur un serveur en production.

    Non, mais après tout ça n’aurait pas été un gros soucis : les outils d’administration graphiques peuvent éventuellement être impactés par un tel changement, mais pas les services.

    Au delà, en maintenant un serveur dont la distribution n’avait plus de mises à jour, j’avais fini avec un noyau vanilla beaucoup plus récent compilé à la main, des paquets binaires des deux versions suivantes (dont la glibc) et des paquets de celle d’après recompilés. Finalement, le système était plus stable qu’au départ (pas très dur : le noyau d’origine était un des premiers 2.4, avec une version de NFS franchement boguée) et même plus stable que la distribution que j’ai installée après (jusqu’à ce que j’aie aussi repéré et pris en compte les bugs des logiciels qui la composent).

    Debian, et c'est ce que j'aime, ne se met pas en travers du chemin si tu essaies de faire des subtilités non prévues et fournis même des outils pour aider (si tu veux les utiliser), par exemple si tu veux compiler ton propre paquet qui va remplacer un paquet nécessaire à Debian, tu peux utiliser equivs pour ça.

    Debian fait des trucs complexes et éventuellement d’autres trucs complexes (qu’il faut trouver) pour permettre de contourner les premiers si on a des besoins particuliers. Ce n’est pas ce que j’appelle ne pas se mettre en travers du chemin.
    La distribution qui ne se met vraiment pas en travers du chemin, c’est Slackware : elle fait juste le minimum et après, tu te démerdes « à la main », comme sur n’importe quel Unix.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Debian vs KISS

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à 0.

    Si tu n'aimes pas avoir le choix, il y'a Mac App Store de Apple.

    J’aime avoir le choix. Par exemple, le choix d’un paquet Apache compilé avec toutes les options, le choix de pouvoir essayer un paquet plus récent...
    Là, ce n’est pas le choix des commandes, c’est le choix des effets de bord (encore faut-il en être conscient !). C’est de la complexité, pas un choix utile.
    Pour la gestion des paquets, j’aime mieux avoir une seule commande ou un ensemble de commandes cohérent pour les opérations de base (genre pacman) ; il est toujours temps de proposer un choix sur les frontends.

    Et oui, à un moment des choix sont fais et c'est ainsi partout.

    Oui, mais pas aux bons endroits : dommage que ce ne soit pas sur la gestion des paquets...

    Après tu as plusieurs méthodes pour arriver au résultat voulu, prendre une autre distribution est un choix, compiler Apache pour ton besoin est un autre.

    Encore un mauvais conseil d’un debianiste : faire le choix de compiler, ce n’est pas anodin, ça implique de recompiler à chaque mise à jour de sécurité.
    Ça m’est arrivé pour des besoins très spécifiques, mais dans les cas courants, c’est à éviter. Ou alors, il faut prendre une Gentoo (on compile, mais les mises-à-jour sont gérées).

    Tu prends la stable et tu sais que tu n'as pas de changement en terme de comportement durant toute la durée de vie.

    Même les bugs très gênants restent (parce qu’autrement, ce serait dommage) : par exemple, une version d’IceWM avec un bug très gênant sur le placement des fenêtres (la seule à l’avoir parmi des tas de versions plus anciennes ou plus récentes que j’ai utilisées) est bien restée.

    Si tu veux faire du mélange, tu peux, mais c'est de l'utilisation avancée et tu dois t'attendre à prendre des risques et casser ton système.

    Il y en a qui le conseillent (vu le résultat, c’est idiot).
    Il y a des tutoriaux pour ça (pareil).
    Pour le truc que j’ai essayé, ça ne casserait pas le système, et au pire, j’aurais pris le risque.
    Mais les empaqueteurs empêchent de le faire ; c’est la seule distribution (au moins dans celles que j’ai utilisées et sans compter les dérivées de Debian) où les paquets contiennent des dépendances strictes là où des versions minimales conviendraient.
    Sur les autres distributions, on peut au moins essayer ; là encore, pas le choix justement.
    Enfin au moins, c’est bien assorti avec Gnome...

    Mélanger deux, revient à mélanger Gentoo et Redhat, par exemple.

    Mauvaise foi, l’architecture de la distribution reste la même. Ça reviendrait à mélanger une CentOS 5 avec une 6 (je prends l’exemple d’une distribution qui ne sort pas plus fréquemment). Et si un debianiste me demandait conseil à ce propos, je lui conseillerais d’éviter si possible et en tout cas d’essayer de recompiler les paquets pour limiter les dépendances (sauf peut-être au crétin qui m’avait donné le mauvais conseil pour la Debian).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Double effet troll

    Posté par  . En réponse au journal ou sont les man ?. Évalué à 0.

    Mon journal "ou sont les man ?" a un score de -47, 105 commentaires,(on remarquera l'incohérence de la note et de l'intérêt qu'à eu le journal)

    C’est le deuxième effet troll...
    Il y en a qui réussissent à l’éviter, mais c’est peut-être une question de choix de sujet (un sujet sur lequel le public de LinuxFr est partagé plutôt que majoritairement de l’opinion contraire), de l’intérêt des informations contenue dans l’article en sus du troll...

    et aucun n'a remarqué la référence à Patrick Jouvet dans le titre.

    J’avais noté aussi. C’est vrai qu’un titre un peu recherché rend le troll plus classe... mais ça reste un troll.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Debian vs KISS

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à -5.

    Va-t-en maintenir sur disque amovible un miroir de la version courante

    Je fais ça sur un disque non amovible sans soucis. Qu'est ce qui est susceptible de poser problème ?

    Pour une distribution « normale », il suffit de copier le répertoire de la version courante.
    Sous Debian, les répertoires sont mélangés entre les versions et séparés par lettre, c’est inutilisable directement !
    Alors il y a probablement une commande pour faire ça, mais c’est une complication inutile.

    Les BSD sont aussi des distributions de coupeurs de cheveux.

    Les développeurs des *BSD sont des pinailleurs, mais il ne poursuivent pas le même but du tout : ils cherchent la qualité et la simplicité.

    Sous Debian, une demi-douzaine de commandes pour gérer les paquets, ça ne ressemble plus à rien.

    Elle fait partie des distributions super pratiques pour des serveurs sans avoir à y passer des heures.

    À condition de n’avoir aucun besoin particulier.
    J’avais regardé à un moment pour un serveur web : Apache n’était pas compilé avec le support des bibliothèques dont j’avais besoin. Sur les autres distributions, si.

    Sur une Debian stable, j’ai voulu installer un paquet d’un truc graphique de la testing, parce que j’en voulais une version récente.
    apt-get a voulu une version plus récente de la Xlib, c’était raisonnable, j’essaye donc de la mettre à jour aussi.
    Résultat : il me dit OK pas de problème, je vais désinstaller la majorité des applications graphiques...
    À moins d’une très grande différence de versions, la Xlib a pour autant que je sache toujours conservé la compatibilité ascendante ; d’ailleurs, j’ai souvent utilisé sans problème des applications compilées par rapport à des versions de la Xlib plus anciennes que celle que j’avais sur mon système. Pour le mélange de paquets de différentes versions, je l’ai aussi fait sur d’autres distributions, et avec succès (même une fois une mise-à-jour de rpm et de la glibc pour des versions majeures plus récentes, autre chose que Xlib !).
    Mais les empaqueteurs psychorigides de Debian ont décidé de mettre une dépendance stricte sur la version de la Xlib et pas juste une version minimale comme sur n’importe quelle autre distrib.

    En fait, ça, c’était sur le conseil d’un sysadmin debianiste : « non, tu devrais quand même prendre la stable, tu configures les dépôts pour pouvoir prendre des paquets de la testing en le spécifiant » (une demi-journée ! mais il est vrai que je ne pouvais pas envisager de prendre les paquets à la main comme sur une distribution avec des dépôts normaux) « et tu pourras ajouter les quelques paquets plus récents dont tu as besoin, ça gère les dépendances, ça marche super-bien ». Bah voyons !
    Bon, c’était un essai, j’ai encore une fois jeté la Debian. En fait, je n’en ai jamais mis en production.

    Quand j’ai dû intervenir sur des Ubuntu (pas installées par moi), je suis tombé sur quelques autres trucs tordus (et pénibles) certainement hérités de Debian, mais quand même pas aussi calamiteux que le système de paquets.

    Je crois que je préférerais encore devoir administrer une Slackware (pas de gestion des dépendances) qu’une Debian.

    Suggestion : jetez tout le système de paquets, passez à pacman.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Oui, mais...

    Posté par  . En réponse au journal Linux reçois une gâteau vidéo de la part de Microsoft !. Évalué à 2.

    Et ces gens la ils utiliseraient quoi ?

    Disons XFCE.
    C’est quasiment au niveau de Gnome 2 (donc éventuellement plus fonctionnel que Gnome 3).
    Peut-être à peine plus sobre en ressources, mais comparé à KDE 4 ou Gnome 3, du coup, c’est léger.

    Personne de non-geek n'utilisera autre chose que KDE ou Gnome,

    J’aurais tendance à penser que l’utilisateur lambda (donc d’Ubuntu) va surtout utiliser Unity, même si je considère ça comme une grosse régression (menu en haut de l’écran comme en 1983, plus de barre des tâches...).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Oui, mais...

    Posté par  . En réponse au journal Linux reçois une gâteau vidéo de la part de Microsoft !. Évalué à 3.

    Maintenant, combien de gens sont interesses par cela ?

    Tous ceux qui ont acheté une machine à prix plancher juste après la sortie d’une nouvelle version de Windows : pas cher et avec la dernière version de Windows, ça fait vendre, mais ces machines sont typiquement sous-dimensionnées pour le Windows qui vient de sortir et donc inutilisables. Mais les acheteurs ne pensent pas à ça et ne s’en aperçoivent qu’après (et les constructeurs sont contents : ils vendent)...

    Ceux qui ont une bécane de quelques années avec Vista et qui était juste assez puissante pour le faire tourner ainsi que les logiciels de l’époque, mais qui voudraient faire tourner les logiciels actuels.

    Ça, c’est pour te donner des exemples typiquement Windows.

    Pour Linux, toute machine un peu trop vieille.

    Évidemment, un ajout de mémoire permet déjà de donner un second souffle à une vieille machine pour pas trop cher... quand il ne s’agit pas d’un portable avec la mémoire déjà à fond.

    Bon, beaucoup de gens rachètent une machine quand elle devient trop lente, mais la précédente est souvent donnée à quelqu’un de leur entourage et c’est cette personne qui souhaitera en tirer le meilleur parti.

    Après, si tu penses que la bonne solution est de jeter toutes les machines de plus de trois ans, pour ma part, je trouve que c’est du gaspillage.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Ça n’est pas la même utilité

    Posté par  . En réponse au journal ou sont les man ?. Évalué à 2.

    C'est clair que c'est mieux que c'est publié par une entreprise !

    C’est pas ce que je veux dire, j’aurais dû utiliser l’expression « individu lambda » (mais elle ne m’est pas venue au moment).
    Disons que quand c’est sur le site ou ne serait-ce que sur le wiki du projet concerné, ou publié par quelqu’un qui s’investit dedans, c’est moins risqué que si c’est le post d’un inconnu sur un forum d’un truc qui à marché chez lui (mais peut-être par coup de bol).
    Non pas que tous les inconnus soient incompétents (il y a même sûrement bien plus de gens compétents inconnus que connus... mais encore plus d’incompétents), juste que faire ce que dit le premier venu sans comprendre de quoi il retourne est suicidaire.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # La fin du « péril jaune »

    Posté par  . En réponse au journal Linux en entreprise : votre retour ?. Évalué à 6.

    J'ai fait une boite en Chine [...]
    des RedHat (non payées, sans support, parce que si RedHat est payante et CentOS gratuite, c'est bien la preuve que RedHat est "mieux") [...]
    Microsoft, c'est forcément mieux puisque c'est plus cher. Donc il vaut mieux du Windows cracké que n'importe quoi d'autre.

    Ça y est, on sait comment couler toute l’industrie chinoise : il suffit de l’appâter avec des trucs tous pourris qu’on affichera super chers et il vont les utiliser...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Debian vs KISS

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à -3.

    Pour moi, ce n'est ni KISS ni dans la philosophie unix (un outil pour une tâche).

    Debian piétine allègrement et sans raison valable le principe KISS à plusieurs endroits, à commencer par l’organisation même des dépôts.
    Va-t-en maintenir sur disque amovible un miroir de la version courante pour mettre à jour une machine qui n’a pas d’accès à Internet rapide...

    Debian, c’est une distribution faite par des coupeurs de cheveux en quatre pour des coupeurs de cheveux en quatre.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # aptitude vs apt-get, une différence

    Posté par  . En réponse au journal La première distribution majeure !. Évalué à 2.

    Donc en résumé, les recommandations officielles de Debian sont :
    - aptitude pour la gestion quotidienne des packages
    - apt-get pour les installations et mises à jour majeures

    Alors, pour avoir vu le cas sur une Ubuntu : si ton système n’est pas vraiment à jour et que tu as besoin d’ajouter un paquet, aptitude voudra tout te mettre à jour, tandis qu’apt-get, non.
    Si tu as une bonne connexion, je te conseillerais donc aptitude (comme ça, pas de risque d’avoir des problèmes avec des dépendances un peu trop vieilles), mais si tu es sur une connexion pourrie et que tu as besoin de ton logiciel rapidement, surtout pas !

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Exemples

    Posté par  . En réponse au journal ou sont les man ?. Évalué à 6.

    Un truc qui me manque toujours dans les man, c'est un exemple.

    Ça ne manque pas toujours.

    Je pense par exemple à une commande un peu absconse et que je n’utilise pas très souvent : ntfsclone. Les exemples de son man sont excellents : ils couvrent les utilisations typiques (y compris quant aux autres commandes à utiliser en corrélation), plus besoin de lire le reste.

    Après, il est vrai qu’il y a d’autres commandes aussi absconses dont le man ne contient aucun exemple. La qualité des man n’est pas régulière...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Les problèmes d’encodages ne sont pas une fatalité

    Posté par  . En réponse au journal ou sont les man ?. Évalué à 1.

    Mais si l'autodétection de l'encodage marche bien pour le français (perso j'utilise file -i) les japonais ont le même problème et beaucoup moins de chance !

    L’autodétection ne devrait même pas être nécessaire pour les paquets d’origine de la distribution : c’est son boulot de convertir d’avance tous les man dans le même encodage.
    D’ailleurs, la plupart des distributions le font.

    Malheureusement elles s’arrêtent là (à part Mandriva, si ça n’a pas changé). Si tu as une raison de ne pas utiliser l’encodage qui leur semble le plus courant pour ta langue, tu peux aller te faire voir.

    Après, pour les logiciels pas empaquetés par la distribution, le plus efficace est de convertir l’encodage lorsqu’on les installe...

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Ça n’est pas la même utilité

    Posté par  . En réponse au journal ou sont les man ?. Évalué à 5.

    les pages man, c'est rarement de bonne qualité, c'est pas ergonomique, et ça va plus vite de chercher sur le net

    Ça n’est pas la même utilité, c’est même souvent complémentaire.
    Si tu cherches la source d’un problème ou une idée pour le résoudre, chercher sur le web (pensons à Tanguy ;-) ) est le plus approprié.
    Si tu veux des détails précis ou des infos fiables, mieux vaut le man.

    J’ai souvent vu des gens venir se plaindre d’un système (principalement Ubuntu) tout cassé après avoir suivi (aveuglément) une recette trouvée sur le web, une recette publiée par un particulier et sale à en faire dresser les cheveux sur la tête.
    Alors que s’ils avaient eu une vague idée de l’organisation de leur système et jeté un coup d’œil au man des commandes concernées avant de les lancer, ils se seraient rendus compte que certaines commandes étaient carrément kamikazes et auraient évité de faire ça ou pris des précautions.

    Ça mériterait un sondage : ca fait combien de temps que vous avez consulté une page man ?

    Deux ou trois jours, il me semble (mais là, je suis en vacances).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Les problèmes d’encodages ne sont pas une fatalité

    Posté par  . En réponse au journal ou sont les man ?. Évalué à 3.

    Suivant les paquets on trouve par exemple pour le français de l'ISO8859-15 ou de l'UTF-8 et y'a aucun moyen simple d'afficher ça correctement (suivant la config c'est soit l'un soit l'autre qui merde)

    Dans les distributions que j’ai utilisées, c’était généralement assez cohérent : jusqu’à un certain moment, les pages man étaient lisibles sous une locale en ISO8859-1 ou 15 et pas en UTF-8 et puis ça a été l’inverse (bon, avec peut-être quelques pages man à la traîne au moment du changement).

    Pourtant, il y a déjà plusieurs années que ça a été résolu sous Mandrake Linux (c’était Mandrake à l’époque) avec un réencodage à la volée suivant la locale, mais comme la plupart des trucs bien faits par Mandrake, ça n’a pas été repris par les autres distributions.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone