🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12451 commentaires

  • # CompatibilitĂ©

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 8.

    Pour choisir une imprimante compatible, vous pouvez creuser tant que vous voulez, mais il y a beaucoup plus simple : prenez une imprimante certifiée Mopria et c'est tout, ça fonctionnera directement avec CUPS.

    Vous pouvez aussi choisir une imprimante certifiée AirPrint, CUPS est compatible avec ça aussi. Mais c'est un truc spécifique à Apple, et pour être certifiés, il est probable que les fabricants doivent leur payer une dîme. Donc à choisir, autant éviter de financer indirectement ces champions du verrouillage.

  • [^] # Re: mopria

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 5.

    Pourquoi a-t-on encore besoin de pilote pour imprimer ? Sérieusement ? Le papier est connu, les encres sont connues, les interfaces sont connues (recto/verso, bac de chargement, etc.). Une interface existe plus ou moins en partie d'ailleurs (PostScript), et on nous bassine encore avec des pilotes. Est-ce qu'on a besoin d'un pilote pour lire une clé USB ?

    Oui, on a besoin d'un pilote pour lire une clef USB. De plusieurs pilotes d'ailleurs : un pilote de stockage de masse, un pilote de table de partition MBR ou GPT, et un pilote de système de fichiers FAT-32 avec VFAT ou ExFAT.

    Seulement, ce sont toujours les mĂŞmes pilotes.

    Pourquoi a-t-on encore besoin de pilote pour imprimer ? Sérieusement ? Le papier est connu, les encres sont connues, les interfaces sont connues (recto/verso, bac de chargement, etc.). Une interface existe plus ou moins en partie d'ailleurs (PostScript), et on nous bassine encore avec des pilotes.

    Alors, prenons le cas le plus standard possible. PostScript, ou plutôt PDF en fait, qui remplace largement PostScript dans les imprimantes. Avec une imprimante à l'ancienne, il faut un pilote, qui va prendre en entrée un document PDF (ou autre chose) et des options d'impression, et qui va sortir un document PostScript ou PDF avec les options d'impression intégrées de la façon dont l'imprimante les attend.

    Ça a récemment changé, avec Mopria et AirPrint justement. Maintenant, les imprimantes compatibles avec l'un de ces standard accepte les impression en IPP. Le client doit fournir un document dans un format standard (une version spécifique de PDF, du JPEG, de l'Apple Raster et quelques autres), et les options d'impressions sous forme de paramètres dans la requête d'impression.

    On peut éventuellement considérer l'implémentation cliente Mopria ou AirPrint comme un pilote : concrètement, c'est un client IPP et de quoi convertir ce qu'on veut imprimer dans un format standard. Mais techniquement, le vrai pilote est dans l'imprimante !

  • [^] # Re: Mon avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 3.

    Ça m'étonnerait, les tubes sont assez larges et l'encre n'est pas pleine de grumeaux.

  • [^] # Re: Mon avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 6.

    Ah, c'est là un des défauts de l'impression jet d'encre : les cartouches ont besoin d'un nettoyage régulier.

    Concrètement, ça se fait couramment de façon automatique ou non, avec un programme spécial qui parque les têtes d'impressions au-dessus d'une éponge, et qui envoie de l'encre sous une pression plus grande que pour imprimer, ce qui débouche les buses en gaspillant de l'encre.

    Ça peut aussi se nettoyer à la main : il faut ouvrir l'imprimante, démonter les têtes d'impression et y verser de l'eau ou de l'alcool. Puis laisser sécher un peu, ou procéder à quelques impression dont les premières seront toutes diluées.

  • # CUPS, Mopria, AirPrint

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 10.

    Concernant la mise en réseau d'imprimantes, voici un petit point des différentes technologies.

    Généralité

    Du point de vue d'un logiciel qui lui envoie des données, une imprimante est caractérisée par deux choses :

    • les formats qu'elle accepte : PostScript, PDF, PCL 5, PCL 6, un format raster propriĂ©taire… ;
    • les options d'impression : recto-verso ou pas, A5, A4 ou A3, couleur ou noir et blanc, etc.

    En réalité, jusqu'assez récemment, les imprimantes prenaient en entrée un fichier dans un format qui intégrait les options d'impression.

    Convertir un document à imprimer, avec des options d'impression données, en fichier dans un format accepté par l'imprimant et intégrant ces options, c'est précisément le boulot d'un pilote d'impression.

    Venons-en à la mise en réseau.

    Windows

    Je ne peux pas faire l'impasse sur les principes de mise en réseau d'une imprimante sous Windows, tellement il est amusant d'étudier un truc aussi mal conçu.

    Une imprimante mise en réseau sous Windows, c'est une file d'impression publiée et accessible en SMB. Et ça accepte… la même chose que l'imprimante elle-même, c'est à dire des fichiers dans un format pris en charge par l'imprimante et qui doit intégrer ses options d'impression. Le serveur d'impression ne gère pas les options d'impression et ne fait aucune conversion.

    Pour permettre aux clients de ne pas avoir à choisir et installer eux-même le pilote d'impression, le serveur d'impression peut également fournir ce pilote, sous forme d'un exécutable, en plusieurs versions, par exemple une pour Windows XP, une pour Windows Vista 32 bits, un pour Windows Vista 64 bits, etc.

    CUPS

    De son côté, CUPS, qui s'est imposé depuis des décennies sous *nix, peut rendre des imprimantes accessibles sous forme de services d'impression IPP.

    Une file d'impression IPP, ça accepte des fichiers à imprimer dans des formats standards, typiquement PostScript, PDF, PNG, JPEG ou texte brut. Et des options d'impression spécifiées à part, c'est à dire pas intégrées au fichier à imprimer.

    Par conséquent, l'impression sur une file d'impression IPP ne nécessite pas de pilote local. Tout ce qu'il faut savoir, c'est évidemment l'URL de la file d'impression. Les formats qu'elle accepte et ses options d'impression s'en déduisent en l'interrogeant.

    Lorsqu'un serveur CUPS reçoit une impression, par exemple un fichier PDF et des options particulières, il passe tout ça au pilote de l'imprimante correspondante, qui transforme ça en un fichier intégrant ces options dans acceptable par l'imprimante et lui envoie ça.

    Savoir qu'il y a une file d'impression disponible, c'est le boulot des annonces d'imprimantes. Il y a quelques années, ça se faisait par diffusion sur le réseau local. Aujourd'hui, ça se fait plutôt par annonces DNS-SD.

    Concrètement, pour un utilisateur, dès lors qu'on dispose d'un CUPS local, qui par défaut accepte les annonces d'imprimantes, il suffit d'être sur le réseau local pour voir apparaître les imprimantes qui y sont partagées et pouvoir imprimer dessus sans installer de pilote.

    Mopria et AirPrint

    Ces dernières années, les fabricants d'imprimante se sont enfin rendu compte qu'il était temps d'accepter des impressions dans un format standard et des options de façon séparée. Et de s'annoncer sur le réseau local.

    Concrètement, il y a deux implémentations de cette idée : Mopria et AirPrint. Le concept est le même : l'imprimante s'annonce en DNS-SD, et fournit une file IPP.

    Les conséquences sont très intéressantes pour l'utilisateur : comme avec CUPS, qui a en fait ouvert cette voie, dès lors qu'on dispose d'un client Mopria ou AirPrint, il suffit d'être sur un réseau où des imprimantes sous partagées pour les voir et pouvoir imprimer dessus sans installer de pilote.

    CUPS est un client Mopria et AirPrint, évidemment.

    Concrètement

    Avec une imprimante réseau récente, ça veut dire que vous n'avez pas besoin d'installer un serveur d'impression pour la partager sur votre réseau : elle fait très bien ça toute seule. Vous la connectez à votre réseau et vous pouvez imprimer dessus depuis un poste sous *nix avec CUPS. Et depuis un téléphone sous Android avec un client Mopria installé.

  • # Mon avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 4.

    J'ai longtemps utilisé une imprimante laser noir et blanc, et je suis récemment passé à une jet d'encre à réservoirs, une HP SmartTank 7305.

    De la qualité et du coût de l'impression laser

    Concernant l'impression laser, la différence la plus importante à mes yeux, en terme de qualité, c'est le fait que ça résiste bien mieux au temps, en fait à l'eau et à l'humidité.

    En terme de coût, ça revenait moins cher… avant les imprimantes à réservoir d'encre, dont le coût marginal à l'impression est en fait deux fois moindre que pour du laser.

    Du coût de l'impression avec réservoirs d'encre

    Les imprimantes à réservoir sont chères à l'achat, mais fournies avec un stock initial d'encre qui est déjà important. Et, c'est là le plus important, le coût d'une telle quantité d'encre sous forme de cartouches pour imprimante jet d'encre classique… est comparable, voire inférieur, au coût de l'imprimante à réservoir avec son stock initial d'encre !

    Bref, en achetant une imprimante à réservoirs, vous achetez en même temps assez d'encre pour imprimer des milliers de pages, et en imprimante ces milliers de pages, vous amortirez déjà votre achat !

    De la liberté de remplissage des réservoirs d'encre

    En achetant une imprimante à réservoirs, n'imaginez pas trop que vous serez libre d'utiliser l'encre que vous voulez. Ce n'est pas si simple : le remplissage ne se fait pas juste avec une seringue ou un entonnoir. En fait, les flacons d'encre sont munis d'embouts spéciaux correspondant à l'entrée des trappes de recharge de l'imprimante, un peu comme les pistolets à essence des stations-service. C'est conçu avec plusieurs buts :

    • permettre un remplissage propre, sans goutte Ă  cĂ´tĂ©, surtout que l'encre, c'est très salissant ;
    • ne pas pouvoir mettre d'encre d'une couleur donnĂ©e dans le mauvais rĂ©servoir ;
    • s'assurer que le client achète bien l'encre chez le mĂŞme fournisseur.

    Ce dernier point constitue un verrouillage, pas très solide, et pas très grave parce que le coût de l'encre reste raisonnable même chez le fournisseur officiel. Mais il faut le savoir, pour que ce ne soit pas une surprise.

  • [^] # Re: Comparaison financière dĂ©placĂ©e

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 1.

    C'est très américain ça. En France, l'achat et la vente de parties ou de produits humains est juste interdite, donc le sang n'a pas de prix.

  • # Virer des designers et embaucher des ingĂ©nieurs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message De la prise en main des téléphones. Évalué à 6.

    Finalement, je crois que ça se résume à l'emploi excessif de designers, et surtout au fait de suivre leurs idées plutôt que de laisser des ingénieurs aux commandes.

    Le premier exemple que j'avais eu de cela, très anecdotique mais assez révélateur, c'était dans un lave-vaisselle. Il y avait un panier à couverts, muni d'une nouveauté de l'époque, des cases où on pouvait glisser des cuillères ou des fourchettes pour qu'elles tiennent suspendues. Mais ce qui m'avait frappé, c'est que les cases en question n'étaient pas simplement constituées par un simple quadrillage, mais par une plaque de plastique évidée de formes ovales en biais. Ça sentait le souci esthétique au détriment de la fonctionnalité puisque ce choix réduisait la capacité du panier. C'était révélateur donc, parce qu'on avait là une décision manifeste de conception guidée par un designer, pour un choix technique à l'intérieur d'un lave-vaisselle, soit un endroit où l'esthétique devrait être un souci très mineur.

    Pour les téléphones, c'est encore plus flagrant avec l'utilisation de plus en plus généralisée de colle pour fixer des composants à l'intérieur, plutôt que des vis par exemple. C'est pénible pour le consommateur, mais le pire, c'est qu'il y a des ingénieurs qui ont dû accepter et s'adapter à de tels choix, imposés par des designers !

  • [^] # Re: pourtant pratique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message De la prise en main des téléphones. Évalué à 8. Dernière modification le 16 mars 2023 à 11:48.

    Mais toi tu veux d'un truc à contempler pour se la péter tout en exigeant de pouvoir l'utiliser comme un utilitaire de chantier ?

    Ce n'est pas tout à fait ça. Disons plutôt que ça me casse les pied qu'une partie du prix de l'achat serve à financer l'esthétique des matériaux de la coque et la conception d'une forme peu pratique, qui sera complètement gommée par l'utilisation d'une coque.

    J'ai utilisé un Google Pixel 3. C'est arrondi, super glissant, et on paie pour ça. Bien sûr, on contourne ça en mettant une coque, mais on a quand même payé pour une fonctionnalité objectivement négative à l'usage (ça glisse), et dont les points positifs (c'est joli) sont réduits à néant par la contournement (avec une coque externe, ben on ne voit plus celle d'origine du téléphone). On est en droit de trouver ça très nul, non ?

  • [^] # Re: Non c’est pas un crime…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L’écriture inclusive sur linuxfr.org est-elle un crime ?. Évalué à 7.

    … mais faut le faire correctement. Le séparateur est le ·, au pire le tiret, mais pas le point, pitié, sinon c’est dur à lire.

    Et ça se lit comment, « lecteur⋅trice » au juste ? « Lecteur ou lectrice », n'est-ce pas ? Charge au lecteur ou à la lectrice de développer. Donc on peut surtout choisir de ne pas économiser son temps de rédacteur en faisant peser cette charge sur celui ou celle qui lit, et écrire directement un truc lisible, comme « lecteur ou lectrice ». Écrire en abrégé, c'est bien pour les notes, mais si c'est pour être lu, c'est manquer de respect à son lectorat.

    Et on peut aussi choisir ses mots. « Une personne » n’a pas besoin de bidouille.

    Oui, tout comme « sentinelle » et « recrue », parce qu'il n'y a pas d'hommes offensés par cette utilisation d'un terme féminin pour les désigner et assez bruyants pour réussir à introduire avec succès des versions masculinisés. Tandis que des femmes offensées par le terme masculin « écrivain », ça il y en a.

    Mais quand il y a de l’écriture inclusive tous les 3 mots, ça devient chiant à lire.

    Pas d'accord. Quand il s'agit des versions abrégées, dont irrespectueuses du lectorat, tout à fait. Quand il s'agit d'un texte écrit avec des vrais mots qui peuvent vraiment se lire directement, non, ça peut au pire être un peu lourd, mais pas plus pénible que ça puisque ça ne demande pas d'effort supplémentaire.

    Par contre un crime ? non.

    Juste un manque de respect lorsqu'on choisit d'écrire en abrégé.

  • # RĂ©pertoire du fichier exĂ©cutable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message C : gestion du répertoire de travail. Évalué à 8.

    Mais si j'appelle le programme d'un autre emplacement que celui de l'exécutable, ça ne marche pas. Il faut donc récupérer le répertoire de travail.

    Objection. Tu veux récupérer le répertoire du fichier exécutable. Le répertoire de travail, que tu n'as pas modifié, c'est celui depuis lequel tu as lancé le programme.

  • [^] # Re: Faut arrĂŞter de se foutre de la gueule du monde

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L’écriture inclusive sur linuxfr.org est-elle un crime ?. Évalué à 10.

    t'as jamais écris en abrégé qqchose d'imprononçable comme… qqchose ?

    Dans mes notes, oui. Dans un texte destiné à autrui, jamais, parce que cela consiste à économise son temps en faisant peser le décodage sur le temps du lecteur, et que c'est une pratique qui peut être vue comme un manque de respect.

  • [^] # Re: Tu l'as dis dans un commentaire que tu savais que tu allais faire rĂ©agir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L’écriture inclusive sur linuxfr.org est-elle un crime ?. Évalué à 3.

    J'ai parfois vu passer le terme « auteure ». Clairement, je préfère « autrice », ça sonne comme « actrice ».

  • # Et la triche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Que pensez-vous des personnes qui se satisfont d'un gros uptime ?. Évalué à 4.

    À ce propos, que pensez-vous de la veille et de l'hibernation ? Ça n'arrête pas les logiciels, ça les met en pause. En revanche, ça fausse complètement l'uptime…

  • [^] # Re: Faux-vrai ou vrai-faux?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 5.

    Galère en effet.

    Sinon pour info, le terme de « vrai-faux » existe bel et bien, ça désigne couramment ce que le droit appel un faux intellectuel, par opposition à un faux matériel.

    Ça se comprend bien avec un exemple. Je cherche à louer un logement pour plus d'un tiers de mon revenu, ce qui causerait le refus de ma candidature par nombre de bailleurs. Si je modifie mes fiches de paies, je commets un faux matériel. Si je demande à mon employeur de me fournir des fiches de paies avec des informations fausses, il commet un faux intellectuel : un document authentique avec de fausses informations.

    Dans le même genre, un passeport de truand réalisé par un faussaire, c'est un faux matériel, tandis qu'un passeport d'espion sous couverture légende, émis par une vraie préfecture française, est un faux intellectuel par exemple.

  • [^] # Re: Un problème spĂ©cifiquement fĂ©minin

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 5.

    Les deux en fait, même si ce n'est pas mentionné dans les deux articles. Tu as vu les exemples ?

  • [^] # Re: Un problème spĂ©cifiquement fĂ©minin

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 3.

    Blague Ă  part celle lĂ  aussi est aussi une expression sexiste, de plus avec une pointe de condescendance, il faudrait la bannir tout autant que nom de jeune fille.

    Vieille fille, sexiste ? Autant que vieux garçon, et ça pour le coup, c'est un terme utilisé ! Condescendant, oui, carrément, mais sexiste, je ne vois pas.

  • [^] # Re: Un problème spĂ©cifiquement fĂ©minin

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 3.

    Et une preuve qu'il faut se méfier de prendre le nom du conjoint: tu signes des articles scientifiques. Lors du divorce, ton conjoint demande à ce que tu reprennes ton nom de jeune fille/homme. Tu perds toute ta visibilité ! (en fait, même sans article, cela reste un souci => changement des adresses mail, … Bref une plaie)

    Il me semble que le cas est prévu, et qu'on peut justement, pour ce genre de raison, garder le nom de son conjoint après un divorce. Mais je n'ai pas de référence sur le sujet.

  • [^] # Re: Un problème spĂ©cifiquement fĂ©minin

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 3. Dernière modification le 07 mars 2023 à 18:39.

    Tiens, dans le genre, un truc m'a toujours intrigué. Qu'elle soit mariée ou non, les enfants appellent leur maîtresse d'école ou leur professeur « Madame ». D'ailleurs à cet âge-là, on appelle toutes les grandes personnes de sexe féminin « Madame » en fait. Bref, je n'ai jamais compris pourquoi en Angleterre, c'est l'inverse, on donne du « Miss » aux enseignantes dans tous les cas me semble-t-il.

  • [^] # Re: Un problème spĂ©cifiquement fĂ©minin

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 0.

    Du tout, nom de naissance est inclusif, nom de jeune fille non.

    Mais si. Tout autant que « femme », « fille » ou « Madame » en fait : ce sont des noms qui ont un masculin, tout simplement. Un nom de jeune fille, au masculin, c'est un nom de jeune homme. C'est très rare, pratiqué dans ce sens là, mais c'est une question d'usage, pas de terminologie.

    Personne ne se plaint que le terme d'acteur ne soit pas inclusif : quand c'est une femme, on parle d'actrice, un point c'est tout. D'ailleurs, autant que je sache, ces derniers temps on a plutôt tendance à inventer un féminin pour des termes qui jusqu'alors, étaient utilisés au masculin avec un sens inclusif.

    En plus cela peut être vu comme une sorte de nom provisoire qu’il convient d’abandonner quand la jeune fille passe en puissance d’époux.

    Ça c'est recevable en revanche.

  • [^] # Re: Un problème spĂ©cifiquement fĂ©minin

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 4.

    Oh, ça dépend des banques, ça, et on voit vraiment de tout :

    • version « respectivement » : Monsieur et Madame Pierre et Marie Curie ;
    • version « l'un puis l'autre » : Monsieur Pierre Curie et Marie Curie ;
    • version « pas de prĂ©nom de Madame » : Monsieur et Madame Pierre Curie ;
    • version « pas de prĂ©nom du tout » : Monsieur et Madame Curie.

    Quand le nom de famille n'est pas le même, généralement les deux sont mentionnés, mais la forme sous laquelle c'est groupé diffère selon les banques. C'est un joyeux mélange.

  • [^] # Re: Un problème spĂ©cifiquement fĂ©minin

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 5.

    Ça n’est qu’une tolérance.

    Une tolérance très solide quand même, puisqu'on peut très officiellement indiquer un nom d'usage sur ses documents d'identité.

    Le nom de jeune fille n’existe pas.

    Bah, question de terminologie. Nom de naissance ou nom de jeune fille, appelez ça comme vous voulez, tout le monde comprend, c'est l'essentiel.

    Ce nom d’usage peut être, de façon non limitative, celui de l’époux, de l’épouse (pourquoi pas) par exemple. Il n’est pas réservé aux femmes.

    Je suis bien au courant, j'ai fait ajouter le nom de mon épouse sur mes propres documents d'identité : même si je ne l'utilise pas en vrai, ça ne peut que simplifier les choses, en matière d'administration ou de réception de colis par exemple.

    Mais : jusqu’au début des années 1980, une femme non mariée était forcément « mademoiselle » et une femme mariée était « madame ». Un dispositif législatif a supprimé cela (oui, il a fallu mettre cela dans la loi !).

    Il me semble que c'était plus récent que ça. Mais en tout cas, pour que les administrations utilisent tel ou tel terme, ça se comprend. Au passage, ppour rectifier une idée qui circule parfois, cette règle concerne les administration publiques. Il n'est absolument pas « interdit d'appeler une femme Mademoiselle » comme on l'entend parfois. Perso, je n'irai pas donner du Madame à un petite fille, ni à une mineure tout court. C'est Mademoiselle ou jeune fille. Et pour un garçon c'est jeune homme.

    Ça me rappelle que lors de notre dernière expérience de renouvellement de documents d'identité, l'employée de la mairie n'arrêtait pas d'appeler mon épouse « Mademoiselle ». Nous n'avons pas relevé pour ne pas aller au conflit dans une démarche déjà assez casse-pied, mais c'était du grand n'importe quoi : non seulement l'administration est censée donne du Madame à toutes les femmes, mais en plus elle savait parfaitement qu'elle était mariée puisqu'elle demandait à mettre mon sur sa carte d'identité.

  • [^] # Re: Justificatif de domicile

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 3.

    Je ne connaissais pas le bordereau de situation fiscale, intéressant. Pour ce qui est de l'attestation d'assurance, on me l'a souvent refusé comme justificatif de domicile. Il s'agissait de banque, pas d'administration de l'état civil, mais ça avait un peu gravé dans ma mémoire le fait que l'assurance n'était pas un justificatif acceptable.

  • [^] # Re: Ce n'est pas parce que c'est pas un faux que ce n'est pas illĂ©gal

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 3.

    C'est peut-être parce qu'en face, ils ont été vérifier le code 2D-Doc, signé par l'émetteur de la facture. Ça certifie un justificatif de domicile… pour le titulaire seul.

  • [^] # Re: Ma vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Du travail de vraissaire. Évalué à 4.

    Au fait, avez-vous remarqué que le décret en question ne précise pas de critère de date du justificatif en question ?

    le décret 2005-1726 du 30 décembre 2005 relatif aux passeports précise "Le demandeur justifie de son domicile ou de sa résidence par tous moyens, notamment par la production d'un titre de propriété, d'un certificat d'imposition ou de non-imposition, d'une quittance de loyer, de gaz, d'électricité, de téléphone ou d'une attestation d'assurance du logement.

    Du coup, encore de l'arbitraire ! La préfecture, la mairie, l'employé peuvent exiger un justificatif de moins d'un an, de moins de six mois, de moins de trois mois, de moins d'un mois, à leur guise et à la tête du client. Au passage, vu qu'on peut très bien avoir des facture annuelles, exiger une facture de strictement moins d'un an exclut de fait pas mal de monde. Enfin, exclut, façon de parler, en fait ça rend surtout indispensable le fait d'être en capacité de modifier une facture pour faire croire qu'elle est récente quoi.