🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12091 commentaires

Je ne le savais pas. Imaginons moi, M. λ, veut me connecter sur un salon de discussion Jabber sans avoir de compte ni de client Jabber, je fais comment concrétement ?

Sans client Jabber ? Tu ne peux pas, c'est une évidence… Pas de bras, pas de chocolat.

Avec IRC la barrière à l'entrée est minimale : en passant par un client desktop (genre X-Chat) c'est une adresse de serveur à rentrer + un join, et en passant par un client web genre Mibbit c'est juste cliquer sur un lien hypertexte.

Avec Jabber en passant par une client natif, genre Empathy, c'est une adresse Jabber à rentrer, typiquement guest@guest.example.com et un join sur un salon, typiquement help@conference.example.com. Et en passant par un client web genre MUCkl ou Jappix, c'est just cliquer sur un lien hypertexte.

+i c'est channel sur invitation uniquement, avec possibilité pour les gens sur liste d'accès de se faire inviter par ChanServ. Il y a pas mal d'autres modes utiles pour la modération : +R qui oblige les gens à être enregistrés pour rejoindre le channel, +M qui les oblige à être enregistrés pour parler, +l qui met une limite sur le nombre d'utilisateurs, et j'en passe.

Alors, +i ça se fait sans problème. +R aussi, ça revient à interdire les comptes anonymes qui sont l'exception et non la règle avec Jabber. +l ça se fait sans problème aussi. Bref, je viens de jeter un œil sur les différentes options d'un salon que j'administre, il y a plein d'options aussi.

Quand tu écris un bot, pouvoir lire facilement ce que t'envoie le serveur c'est pratique :)

C'est vrai. Mais comme je disais, à lire ce n'est pas affreux. À écrire, ça l'est déjà d'avantage. Mais en général on utilise des bibliothèques Jabber, on ne va pas recoder à la main le prise en charge du protocole.

Sinon, je n'ai pas trouvé de client web Jabber intégrable dans un site web, tu peux me donner un lien ? Ça m'intéresse.

MUCkl et Jappix.

Mon commentaire n'est pas une réponse à ta question

Ceci dit, si tu voulais implémenter ton idée avec un serveur Jabber ejabberd, je pourrais te donner une réponse, parce que ça, je sais faire. :-)

La nécessité de se créer un compte quelque part pour se connecter et discuter ;

Pas forcément, il est courant de proposer des comptes anonymes restreints pour les besoins d'un salon.

Et lorsqu'on a un compte quelque part, on n'a pas besoin de se connecter sur un serveur particulier pour accéder à un salon donné. Cela permet d'héberger le salon d'un projet sur son propre serveur. Avec IRC, j'ai vu des gens monter leur serveur dans leur coin, y définir un salon pour un projet logiciel à eux, puis attendre désespérément que des gens viennent.

Une gestion moins fine des permissions sur les salons que ce qu'IRC permet (via ChanServ et les différents modes comme +m ou +i) ;

+i je ne sais pas ce que c'est, mais +m si je me souviens bien c'est un salon sous modération, ce qui se fait très bien avec Jabber.

Beaucoup moins d'utilisateurs donc une bien plus grosse barrière à l'entrée (pour une petite communauté, c'est important) ;

Moins d'utilisateurs ? Avec le nombre d'utilisateurs de Google, je ne sais pas ce qu'il te faut…

Un protocole tout en XML bien illisible comparé au plain text d'IRC.

C'est vrai, mais c'est surtout en écriture que c'est un problème. En lecture, ça va, on arrive à comprendre.

Pour les clients web intégrés aux sites web d'un projet, ça existe pour Jabber, heureusement. Mais d'une façon générale, l'intérêt majeur de Jabber c'est la fédération : se rendre sur un salon hébergé par un serveur qu'on n'utilise pas encore ne demande aucun effort particulier.

Bah, au lieu de « attention, contrôle de vitesse dans 500 m » ils pourront afficher « attention, contrôles de vitesse potentiellement partout ». Au lieu de « attention, là je dois faire attention à ne pas dépasser la limite de vitesse » le conducteur pourra penser « attention, où que ce soit je dois faire attention à ne pas dépasser la limite de vitesse ».

Pour moi, c'est un abus de la part de la loi, en la forme d'une violation des droits de l'homme, en l'occurrence du droit d'expression. En outre, c'est inutile : ce contre quoi on souhaite en réalité lutter, ce sont les usages. Enfin, c'est inefficace : la France n'est pas isolée du monde par des frontières numériques étanches…

Notez que, pour le cas des logiciels de cryptographie, longtemps considérés comme des armes de guerre, M. Philippe Zimmermann avait diffusé son logiciel PGP sous la forme d'un livre imprimé, donc la libre diffusion est garantie par la constitution américaine.

Pas vraiment non, parce que je préférerais voir du Perl 6 que du Perl 5 ! :-)

Eh bien tu écris en un truc bizarre, voilà tout. Pas la peine de chercher à suivre de quelconques recommandations lorsqu'on écrit d'une façon personnelle non standard.

En Python 3.

Un des bénéfices de Perl6 ces dernières années, c'est que le langage Perl5 est reparti de plus belle et que cela bouge bien dans le bon sens !

Ça bouge ? Eh bien, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre… Un projet de refonte du langage qui traîne depuis 10 ans sans qu'on en voie le bout…

Enfin, je m'en fiche, moi je code en Python, et moins je vois de Perl mieux je me porte.

Eh bien, tu écris en script, voilà tout. Ce n'est pas de l'écriture cursive.

Gestion améliorée d'IPv6

Bien ! Est-ce à dire que c'est enfin la fin de ce bordel ?

Et qu'en est-il de Perl 6 ? Cela fait des années qu'on en parle et j'ai l'impression de ne voir toujours rien venir. Entre temps, le projet Python 3000 a été lancé et achevé, tout de même.

Pour les guillemets : en écriture manuscrite tout comme en imprimerie, il faut utiliser les guillemets français. Mon institutrice de CP m'avait d'ailleurs appris à tracer ceux-ci sur la ligne haute, ce qui est sans doute une curiosité sans vrai fondement, et que je n'ai retrouvée nulle part ailleurs. Pour les capitales, il faut normalement les accentuer, y compris en écriture cursive. Il me semble qu'il est toutefois toléré d'omettre les accents lorsque ceux-ci jurent sur la capitale en question. Quant à tracer, dans un texte en cursive, des capitales d'imprimerie, c'est une faute, que la plupart des gens commettent tout simplement par flemme.

On mélange deux problèmes, là.

Lorsqu'on publie nos images sous licence fermée, on se les fait voler de partout. Jetez un coup d'oeil à ce site. Je retrouve, par exemple, mes photos de volley dans la presse quotidienne de la région, sur des sites internet, dans des magazines. Et ce malgré le watermark affreux qui est apposé dessus.

Ça, c'est de la contrefaçon. Tu devrais pouvoir t'en plaindre et en obtenir réparation financière.

Le problème des microstocks c'est qu'il nous "vole" notre travail.

Ça, c'est de la concurrence, et c'est la règle du jeu dans un système libéral.

Mon commentaire n'est pas une réponse à ta question, mais juste une nouvelle question : as-tu de bonnes raisons de choisir le protocole IRC ?

Aujourd'hui, pour une communauté, qu'elle soit grande ou petite, qu'elle soit professionnelle ou associative, Jabber me semblerait un choix préférable. En effet, le protocole XMPP permet à ma connaissance tout ce qu'on attend d'IRC : des salons de discussion avec nom, titre et sujet, et la possibilité de discuter en privé. Mais il fournit également des fonctionnalités propres hautement utiles :

• un historique des salons, ce qui permet de répondre sur un salon à quelqu'un qui n'est plus là, mais qui verra la réponse à son retour (sauf bien sûr si 42.000 lignes ont été écrites entre-temps, dépassant probablement la longueur d'historique) ;
• de véritables comptes personnels, avec par exemple la possibilité de laisser un message privé à un absent, qui le recevra à son retour ;
• une prise en charge native de la notion de compte personnel, sans passer par des ajout tels que ChanServ et NickServ ;
• la fédération : n'importe qui avec un compte Jabber peut se connecter à un salon, sans devoir ouvrir lui-même un compte ou une connexion sur un serveur particulier ;
• les informations de présence…

Mais hurler "On nous pique notre boulot", ce n'est pas un argument. Non. Le marché évolue, tout simplement. Sinon, à ce tarif, on pourrait interdire Linux qui pique le boulot des dev de Microsoft.

Et on aurait pu interdire les locomotives électriques qui piquaient le boulot des fabricants de machines à vapeur. Et ainsi de suite pour tout progrès technique.

C'est bien ce qui me semblait. Je suis d'accord avec toi, mais ça n'a rien à voir avec mes commentaires auxquels tu réponds…

Si, et ?

Ça t'arracherait la gueule de te justifier un minimum ?

Attention au terme « libre de droits ». Dans ce milieu qui est à des années-lumières du logiciel libre, il n'est pas utilisé pour désigner ce que nous appelons habituellement des œuvres libres de droit, c'est à dire celles dont on peut faire tout ce qu'on veut sans demander à l'auteur ou à ses ayant-droits. Concrètement, il s'agit des œuvres sous licence permissive ou dans le domaine public.

Donc, dans ce milieu, ce terme « libre de droits » est utilisé pour désigner des œuvres qui n'impliquent pas de rétribution proportionnelle à l'usage. Ça inclut les œuvres libres, les œuvres du domaine public, mais également les œuvres pas libres du tout, pour lesquelles il faut s'acquitter d'un prix initial mais pas de prix pour chaque usage.

C'est vrai, tu sais configurer un azimuteur de métatron ? Purée, ça fait des mois que je cherche quelqu'un pour s'occuper du nôtre qui est tout dépolarisé, maintenant…

En fait ça vaut la peine que je précise. Je sais que, vu mon activité, je suis de toute façon visible sur le web. Des informations sur moi s'y retrouvent. Donc à choisir, j'aime autant que les informations les plus visibles soient celles que j'ai choisi et sur lesquelles j'ai un contrôle total, par mon site web personnel et mon CV.

dans le cache de 10¹⁰⁰

Pas de souci, eux respectent le droit à retirer des documents, et permettent de forcer la mise à jour de leur cache.

sur la machine à remonter le temps

Ne t'en fais pas trop non plus pour ça, ce n'est pas, l'Internet Archive n'a pas une visibilité énorme : si tu retires un document, pour l'immense majorité des gens il sera inaccessible, seuls ceux qui en veulent vraiment iront le chercher là.

C'est un CV, qu'as-tu à cacher ? Ton adresse, ton numéro de téléphone ? C'est une information publique ça, c'est dans l'annuaire de France Télécom. Ton adresse électronique ? Si tu as un site web et un nom de domaine on peut déjà te contacter comme ça. Les informations effectives de ton parcours et de ta formation ? Personnellement c'est plutôt le genre d'informations que je publie volontairement, l'avantage étant que c'est moi qui décide ce que j'y mets effectivement.

Ainsi, quand des gens cherchent mon nom sur le web, les résultats les plus visibles, c'est précisément ce que j'ai publié moi-même sur moi-même. Bref, c'est moi qui me présente, c'est quand même l'idéal non ?

De sa traduction anglaise.

Oui, tu le mets en ligne. Ou pas, au moins c'est toi qui décide, et personne d'autre. C'est une information qui restera sous ton contrôle. Tu n'y mets que ce que tu veux y mettre, personne ne pourra la déformer. Personne ne pourra la supprimer, ou décider pour toi qui y a accès.

Su ton site web personnel, contrairement au trombinoscope, tu es chez toi, et chez toi, tu es ton seul maître.