Je suis dans un Eurostar entre Londres et Paris avec une sim Free sur l'itinérance Orange, l'imap passe, linuxfr.org passe, tfl.gov.uk passe, mais facebook.com ne passe pas. Cela fait 90 min que ces services passent, sauf facebook. Ce n'est pas de la QoS, ni de la neutralité de réseau.
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Je ne comprenais pas d’où venait cet a priori mauvais sur le réseau free mobile. Je ne comprenais pas pourquoi je voyais tant de “tests” Free Mobile qui disait qu’il y avait pas de réseau. Par exemple il y a deux semaines j’ai diffusé 4h de direct pour une radio FM depuis une prairie entre deux vignes de provence, avec comme raccordement au réseau un téléphone et une sim Free Mobile, sans aucun problème.
J’ai une appli sur mon téléphone qui me donne des statistiques d’itinérance Free/Orange (basé sur combien de temps j’ai été connecté à tel ou tel opérateur). elle me montre toujours autour de 95% de connexion à Free Mobile, même en pleine campagne, ici la 4G Free Mobile est plus fiable que l’ADSL. Et je voyage beaucoup, et je n’ai pas l’habitude de rencontrer des problèmes (le niveau le plus moyen est à Paris). Et depuis que j’ai installé cette appli, je suis retourné à Paris, et là j’ai compris. J’ai fait 90% d’Orange tout le temps de mon séjour.
J’ai beaucoup bougé, entre Paris intra-muros, le Val d’Oise et les Hauts de Seine, certains jour j’ai traversé 8 zones… Je n’ai quasiment fait que du Orange, et avec une mauvaise couverture : parfois rien, beaucoup d’edge, parfois du 3g qui marche pas (connecté mais pas de réponse aux requêtes, plein de timeout) etc.
Quant à la confiance en Free Mobile, dans la mesure où j'en suis parti car je n'avais jamais de data dans mon petit bled (un petit bled paumé : Paris), je n'en ai aucune.
En fait il faut peut-être arrêter de penser que parce que tu vis à Paris, tu es sensé avoir mieux que les autres. Ben non. C’est même l’inverse qui se produit.
Il faudrait peut-être se plaindre du responsable réel. Si Free Mobile ne fonctionne pas à Paris, c’est parce qu’Orange ne fait pas correctement son service d’itinérance, pour lequel le client Free Mobile paie !
C’est d’ailleurs un comble si les clients Free Mobile parisien basculent de Free Mobile à Orange pour retrouver du réseau… Ça n’a aucun sens, puisqu’ils passent d’Orange à Orange. Peut-être que Free Mobile pourrait diligenter une enquête… Peut-être que le fournisseur de tuyau n’est pas tout à fait neutre… J’dis ça j’dis rien.
En tout cas, il faut cesser de se voir le centre du monde, ou de pense qu’on devrait avoir mieux que les autres quand on vis à Paris. En fait, à propos des tests toujours alarmant que je lisais sur Free Mobile, maintenant j’ai compris, c’est comme la météo, la présentatrice de la chaîne nationale tire la gueule et se plaint du mauvais temps quand il pleut dans la banlieue parisienne qui lui sert de mouroir dortoir.
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En très très gros, l'idéologie, c'est l'outil qui te permet de dire "ça c'est bien" et "ça c'est pas bien".
Pas exactement, la science du bien et du mal, c’est la morale. L’Idéologie est « un système prédéfini d'idées, appelées aussi catégories, à partir desquelles la réalité est analysée, par opposition à une connaissance intuitive de la réalité sensible perçue », alors que la morale est une connaissance, qui peut être à la fois une connaissance intuitive, expérimentale ou… idéologique. L’idéologie développe une dimension morale : ce qui est compatible et incompatible avec l’idéologie peut être jugé bien ou mal, et ainsi la conscience morale peut se servir de l’idéologie comme « grille de lecture », mais ce n’est pas strictement équivalent, car la conscience morale peut se développer par d’autre moyens de connaissances que l’idéologie. L’idéologie se rapproche plus de l’opinion que de la morale, et bien que prédéfinies, l’opinion comme l’idéologie ont tout de même du être forgées un jour… avec une conscience morale. Ainsi, il est possible que chez certains individus l’idéologie précède la morale (la morale n’est qu’héritée), mais à l’échelle d’une société, la morale précède toujours l’idéologie, car l’idéologie est toujours forgée par la conscience morale d’au moins un de ses membres.
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But this is certainly true in a cultural and literary sense. In any case, it is easiest to admire a talent when one lacks it, as I do.
À propos du génie du talent afroaméricain, après avoir écrit qu’il ne relie pas ce talent au biologique, il écrit que ce talent est certainement culturel (c’est à dire hérité par éducation), il écrit « certainement ». Curtis Yarvin ne se permet pas de relier le talent au biologique mais considère l’héritage culturel comme une certitude. Il ajoute que dans tous les cas, il est plus facile d’admirer le talent lorsqu’on est celui qui n’a pas ce talent, comme lui-même (qui n’est pas afroaméricain !) et c’est pourquoi il reconnaît chez l’autre ce talent qu’il n’a pas (« as I do »).
Je t’invite à relire cela, il écrit que les afroaméricains héritent culturellement d’un talent génial, et qu’il est facile pour ceux qui n’ont pas ce talent (comme lui-même qui n’est pas afroaméricain et qui n’a donc pas reçu cet héritage culturel), de reconnaître ce génie.
Accuser Curtis Yarvin de racisme pour avoir écrit ces mots ce serait comme accuser Boris Cyrulnik de racisme lorsqu’il développe le concept de résilience à partir de l’expérience des survivants de la Shoah. Avec l’exception près que Boris Cyrulnik reconnaît hériter du génial héritage de cette résilience, tandis que Curtis Yarvin reconnaît en être dépossédé.
Ce gars est un troll de compétition.
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Le gars nous fait des pirouettes pour expliquer que les nègres sont plus aptes à la servitude mais qu'en fait c'est une extraordinaire compétence et que donc il n'est pas raciste … Si lui dire "f*ck off" c'est être un SJW, I'm in.
Endurance: (also related to sufferance, resilience, constitution, fortitude, and hardiness) is the ability of an organism to exert itself and remain active for a long period of time, as well as its ability to resist. […] Endurance may also refer to an ability to keep going through a tough situation involving hardship, stress, etc. (see patience)
Endurance: L'endurance est la capacité de maintenir dans le temps un certain niveau d'intensité exigée. […] Pour Socrate, l'endurance était une des trois vertus majeures.
T’es en train de te faire mega troller, il n’a pas écrit que les nègres sont apte à la servitude, il a écrit que la capacité des afroaméricains à endurer l’esclavage (c’est à dire leur résilience, leur force, leur résistance, leur sagesse, leur patience, et leur haut niveau d’exigence concernant ces capacités) relève du génie. Dans son discours il considère le génie de cette vertu comme acquis, et écrit qu’il ne sait pas s’il est possible de relier ce génie à quoi que ce soit de biologique, et ne le fait pas.
Pour ce passage :
If there is a physiological basis for this talent, which there is for most talents, this physiological basis is likely to be distributed unevenly across the human species. And it is not always evenly demonstrated.
Je te ferai pointer ces deux choses :
If there is […] likely to be distributed unevenly
It is […] not always evenly demonstrated
Dans cette tirade, il affirme que la « probable inégale distribution » est « probablement inégalement démontrée ». La probable inégale distribution est conditionnelle, ce qui n’est pas le cas de la probable inégale démonstration.
Moi aussi je découvre ce mec, et ce mec est super fort.
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RMS a justifié cela en disant que les textes légaux et de droits ne devaient pas être libres tout comme les mémoires par exemple.
Le but est d'éviter les effets de bords d'un tel cadre : attribuer des pensées que la personne n'a jamais eu, modifier la constitution ou le texte sur lequel la protection juridique se repose, etc.
Connerie, ce n’est pas le rôle d’une licence de garantir l’intégrité des données, mais celui d’une signature.
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Ca fait 16 ans que c'est là avec les comptes AD, rien que ca, et à peu près tout le monde est content de l'avoir.
J’utilise une infrastructure AD dans les entreprises pour qui je fournis mes services, mais ce ne sont pas les mêmes besoins que les particuliers, à leur domicile. Accessoirement, au boulot, ni les machines ni les licences n’appartiennent aux usagers, ça change les perspectives question “fil à la patte”.
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Mon petit doigt me dit que tu cherches la merde, parce que tu rentres bien dormir qq part ou il y a de l'électricité (sinon ton laptop il va vite canner et tu l'aurais pas emmené en premier lieu)
Ça tombe bien, quand ça m’arrive je ne l’emporte pas.
Le cas marginal n’est là que pour relever le problème d’être dépendant du cloud microsoft pour utiliser son ordinateur personnel, c’est exactement le même problème que ceux qui râlaient qu’il n’était pas possible de jouer à Diablo 3 sans se connecter au cloud de Blizzard.
Le monde a-t-il soudain changé que plus personne ne trouve ces pratiques anormales et limitantes ?
Oui mais non, « D’façon tu vas te connecter à Internet à un moment ou un autre » n’est pas une raison acceptable.
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C’est une comparaison, je ne sais pas si Skype fait ça, mais puisque d’autres produits grand-public le fond, l’utilisateur a de grande chance d’être habitué à ce type de procédure et de les faire sans y penser.
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Et finalement, c'était bien ça, le système avait basculé tout seul d'un compte local vers un compte « Microsoft » qui stocke tout dans le cloud, et j'aurais bien accusé mon petit neveu (ou ma sœur) d'une mauvaise manip sans y prêter attention, mais le Net foisonne de gens qui ont rencontré exactement le même problème, donc je suspecte que ça soit bel et bien une merdouille du système.
À la lecture je trouve cela super suspect le « le système avait basculé tout seul », mais je me souviens qu’à l’époque de Windows XP (je parle du tout début des années 2000), à la fin de l’installation de Windows, la première chose que Windows demandait à la première ouverture de session était de créer un « compte Passport » pour terminer. Je ne me souviens plus exactement des termes employés, mais c’était tourné de telle manière que le néophyte pouvait croire qu’il devait faire cela pour terminer l’installation de Windows ou compléter la création de son compte utilisateur.
Ce compte Passport était initialement utilisé pour leur navigateur MSN, une espèce de terminal minitel façon html, et le client de messagerie Windows Messenger, et il était prévu de nombreux services en lignes. Je crois qu’eBay était compatible Passport à l’époque.
Ce mécanisme insidieux était dans mon entourage une des premières causes de création de compte hotmail (bizarre qu’il n’y ai pas eu de procès pour abus de position dominante), et le lien étroit « compte Passport (compte hotmail puis plus tard live) », « microsoft network (msn puis plus tard live) » et « compte Windows » local était déjà voulu par Microsoft : le compte Passport était la dernière étape de la création de compte local. Ce compte Passport était lié au compte local.
En réalité, les personnes qui voulaient se connecter au réseau MSN pour la messagerie instantanée (avec Windows Messenger puis avec le client MSN) créaient tous un compte Passport chez hotmail.com/msn.com/live.com alors qu’il était possible de créer un compte Passport avec n’importe quelle adresse de n’importe quel fournisseur (mon compte Passport est encore aujourd’hui une adresse yahoo), et ce compte avait de grande chance de se retrouver lié à la session selon la méthode de création employée (si créé depuis Windows XP et notamment Windows Messenger), ces services étaient d’ailleurs lancés par défaut (ce fut une plaie plus tard, pour tout le monde, de devoir désactiver Windows Messenger pour utiliser le client MSN, plus évolué).
Bref, tout ça pour dire quoi ? Tout ça pour dire que je ne serais pas étonné du tout qu’à la connexion à skype ou à je ne sais quel service Microsoft, une simple manipulation apparemment anodine puisse transformer un compte Windows local en un compte Windows lié au cloud Microsoft. Pour faire ce lien, il faut bien renseigner quelques informations, donc ce n’est peut-être pas pleinement automatique, mais dans l’expérience de l’utilisateur, c’est tout comme.
Exemple de scénario possible : l’utilisateur de Windows donnerait ses identifiants à Skype de manière ordinaire pour converser avec ses proches, et un jour Skype avertirait l’utilisateur qu’il n’a toujours pas finalisé la création de son compte, qu’il resterait à valider l’« option de sécurisation de son compte » et qu’il lui suffirait de cliquer sur OK pour fermer la fenêtre d’avertissement et terminer la configuration de son compte. Et hop, compte de session locale transformé en compte lié au cloud. La procédure pourrait même redemander à l’utilisateur ses identifiants en proposant de « vérifier son identité » pour « sécuriser le compte ». En fait tout cela pourrait même aller jusqu’à envoyer par mail un code de confirmation (comme fait Skype lorsque cela fait longtemps qu’on ne s’est pas connecté). Microsoft pourrait toujours se défendre que la transformation a été le explicitement et manuellement réalisée par l’utilisateur lui-même, et l’utilisateur ne s’en souviendrait pas puisque pour lui il aurait seulement répondu à une question du type « est-ce bien vous ? ». Il faut bien prendre en compte ces biais cognitifs : si tu demandes à un utilisateur s’il a fait quoi que ce soit pour lier son compte skype à sa session Windows, il ne se souviendra pas qu’il a terminé la configuration de son compte skype pour le protéger des usurpations d’identité.
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Mais rien de cela ne se produit pour un système personnel utilisé régulierement.
Merci mais moi je veux pouvoir partir au désert quelques mois ou années (ou dans une montagne avec des chèvres et des abeilles) sans ordi ni téléphone. Depuis quand faut-il pointer chez microsoft pour ne pas se faire radier ? Et tous les combien ? Est-ce que le conseiller informe l’usager de cette procédure lors de l’entretien préalable à l’achat de la licence ? (lol)
Il y a aussi évidemment le cas oû le client change son mot de passe dans un cybercafé, va à la maison sur une machine non connectée et essaie d'entrer son nouveau mot de passe, évidemment ca ne marchera pas vu que la machine déconnectée a l'ancien mot de passe dans son cache…
Quoi ??? vous avez vraiment déployé ça en production dans le dos des gens ?
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Salut, comment savoir ce qui est compatible Linux ? Est-ce qu'installer Steam et se connecter fait apparaitre les jeux compatibles directement ?
Sous Linux, l’interface Steam te propose un critère de discrimination “SteamOS + Linux” dans la recherche et dans la bibliothèque :
Cette option n’est pas disponible dans le client pour Windows (ici sous Wine) :
Si tu voulais passer ta machine de jeux sous Linux, sache qu’il t’est possible d’installer les deux versions de Steam, celle native à Linux et celle de Windows avec wine. Préfère Ubuntu à SteamOS, quand bien même SteamOS est la distribution de Valve, ils ont plus d’utilisateurs d’Ubuntu et ils apportent plus de soin à ce dernier.
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Le bureau différent, c’est Ubuntu, Kubuntu, Ubuntu-Gnome, Xubuntu, etc. Ce sont simplement des paquets différents d’un même dépôt.
Mint est très proche d’Ubuntu, mais c’est pas que du Ubuntu. On peut comparer la relation entre Mint et Ubuntu avec celle qu’il y a entre Ubuntu et Debian, surtout aux débuts d’Ubuntu quand utiliser un dépôt Debian sous Ubuntu n’était pas risqué, aujourd’hui personne n’irait dire de faire seulement un paquet Debian pour Ubuntu…
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Sauf que, je viens de regarder, et tous les symboles existants que j'ai pu y voir, comme ♂, ® ou encore €, sont implémentés à des points de code privés. C'est bien dommage…
Oui, c’est ce que je voulais signifier. Redessiner le symbole me va très bien, c’est le propre d’une fonte… Sauf que là on a deux entrées pour le même symbole, apparemment.
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Un symbole qui m’a toujours manqué, c’est le symbole Copyleft, pourtant très simple à réaliser. Il semble absent lui aussi de Font-Awesome (mais ils se sont permis de réimplémenter le Registered, qui existe pourtant déjà dans le standard Unicode).
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il faut à tout prix désactiver l'installation automatique des Recommends/Suggests, c'est une connerie monumentale
Non, par exemple un logiciel de retouche d’image fonctionne très bien sans prendre en charge les exif (les métadonnées ne sont pas l’image), donc on peut imaginer mettre la bibliothèque qui prend en charge les exif en recommends. Dans le cas où les recommends ne sont pas installées par défaut, le gars qui installe un logiciel d’image sans faire gaffe il se met à retoucher ses images et perd les métadonnées à chaque enregistrement (oui j’ai vécu cela il y a très longtemps sur une autre distro). Le mécanisme des recommends est là pour permettre de se satisfaire de moins si dans un cas particulier cela suffit, mais les recommends correspondent à l’expérience utilisateur que la distribution soigne.
Autre exemple : quand l’utilisateur installe un bureau, l’utilisateur espère généralement un bureau complet, pas uniquement un gestionnaire de session et de fenêtre. Le mécanisme des recommends est là pour permettre à l’utilisateur averti de retirer des choses qui ne lui plaisent pas dans son cas particulier et qui, par chance, sont optionnelles. L’expérience utilisateur Debian c’est avec les recommends, personne n’a jamais réfléchi à la qualité de l’expérience utilisateur sans les recommends, les recommends sont là uniquement parce qu’il est à la fois possible de fournir une expérience utilisateur bien léchée, et à la fois permettre au cas particulier de se restreindre à moins fonctionnel.
Si tu demandes à apt de ne jamais installer les recommends, en fait tu demandes à apt de ne jamais rien installer quoi que ce soit dès lors qu’un jour un développeur a permis de rendre une dépendance optionnelle. Ça signifie aussi qu’à chaque fois qu’un développeur rend une dépendance optionnelle pour satisfaire le besoin d’un tiers (pas toi), Debian place cette dépendance en recommends, et donc toi, entre deux installations, tu perds des fonctionnalité.
Ça signifie aussi que tu obtiens une expérience utilisateur que personne au monde n’a jamais pensée, réfléchi, et préparé. Ton expérience utilisateur n’est plus que ce qui reste après que tu aies retiré tout ce que tout le monde dans le monde a permis de retirer, sans jamais comparer cela avec ton propre besoin. Ton expérience utilisateur n’est alors dictée que par la capacité des développeurs à rendre des parties optionnelles ou non.
En fait si tu n’installes jamais les recommends et que le résultat te convient, tu ne le dois qu’à une seule chose qui te déplaît : ce que tu utilises n’a pas été conçu pour permettre de se passer de certaines fonctionnalité, et tu es obligé de te farcir ces dépendances.
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Le problème c’est pas que le toolkit, mais tout ce qui vient avec, Kdenlive n’est pas une application Qt, c’est une application KDE.
Par exemple moi j’aime bien avoir un thème foncé pour ce genre d’application, ben quand tu es un utilisateur de Gnome, avoir un thème foncé dans une application KDE c’est la galère. Quand tu installes un outil comme Kdenlive (ou digiKam) sur une distro comme Ubuntu, Ubuntu fait cela très bien : ça ne t’installe en dépendance que le nécessaire et ça ne tire pas tout KDE (ouf !), et le logiciel est complètement fonctionnel. Oui mais. Oui mais tu ne peux pas changer le thème. Et là, tu commences à tirer KDE, juste pour avoir un thème foncé. Et le problème c’est de ne pas tirer trop de choses parce que c’est le bazar quand tu as plusieurs gestionnaires de fichier, plusieurs lecteur de pdf, plusieurs visualisateurs d’image, et ça c’est le vrai bazar !
Déjà, les outils comme qtconfig ne permettent que de changer le thème des applications Qt (comme VLC), mais pas des applications KDE quand bien même KDE utilise Qt… Surtout que dans KDE il y a des thèmes et des styles. Je sais que pour Kdenlive je n’ai eu qu’à installer le paquet breeze (apt-get install kdenlive breeze) et hop le style breeze foncé était disponible depuis les menus de Kdenlive.
Pour digiKam, le style n’était pas présent dans les menus. Alors je me suis dit « je vais va installer systemsettings », mais en le lançant j’obtiens l’outil de configuration de KDE tout vide, car les modules ne sont pas là (normal en même temps)… donc oui il faut commencer à tirer KDE, enfin, Plasma. Donc hop apt-get install systemsettings plasma-desktop. Là je lance systemsettings5 et je peux choisir un style foncé pour le thème breeze, et là, enfin, enfin, l’option apparaît dans les menus de digiKam.
Là on découvre la magie de KDE, il faut configurer le style de manière global et par application, une application comme Kdenlive liste certains thèmes par défaut (pas tous) dès qu’ils sont installés, une application comme digiKam ne liste aucun thème disponible même s’ils sont installés, et ne montrera que ceux qui ont été un jour utilisé au moins une fois de manière global, et uniquement ceux-là. Tu pleures !
Bon, donc, une fois que j’ai configuré le thème Breeze foncé pour tout Plasma, l’entrée de menu se crée automatiquement dans les menus de digiKam et je peux la sélectionner (mais les autres styles jamais utilisés de manière globale n’apparaissent toujours pas). Je peux alors désinstaller Plasma, et magique, les entrées de menu pour les thèmes précédemment sélectionnés de manière globale survivent dans les menus de digiKam !
Le truc qui m’inquiète vraiment, c’est « pourquoi tout ce code inutile … », qu’est ce qui fait que ce soit bloat à ce point pour que chaque applications conserve un cache des thèmes sélectionnés de manière globale, avec la fonctionnalité par défaut de ne lister aucun thème installé s’ils n’ont pas d’abord été utilisés au moins une fois de manière globale. Mais pourquoi ???
Ah dernière chose, vous aurez probablement aussi besoin du paquet canberra-gtk-module si vous voulez utiliser le rendu GTK pour votre thème (oui je rappelle qu’il y a trois variables : moteur de rendu, thème et style).
Bref, pour installer un logiciel comme Kdenlive ou digiKam sou Ubuntu Gnome, vous aurez probablement besoin d’installer aussi systemsettings, plasma-desktop et canberra-gtk-module pour obtenir un rendu cohérent. Vous n’aurez pas besoin des paquets kde-config-gtk-style* car ils servent eux à utiliser des applications GTK dans un bureau KDE/Plasma, et vous risquez de casser complètement votre thème GTK avec (si cela s’est produit, supprimez juste le fichier ~/.gtkrc-2.0 que systemsettings a créé).
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Non mais je pense que j'aurai le même inconvénient , c'est à dire principalement le défilement à l'intérieur d'un fenêtre qui doit se faire avec l'ascenseur alors qu'on a envie de "glisser" comme sur une tablette.
Je ne sais pas quelle est la technologie employée par ta tablette, mais ma tablette sait distinguer le doigt et le stylet (c’est une wacom collée sur l’écran en fait) et transmet l’info au système, et nautilus (par exemple) sait interpréter ces infos et faire la différence : au stylet, je dessine une zone de sélection (comme à la souris), au doigt, je défile la liste des fichiers (glissé-poussé).
As-tu essayé cellwriter pour la reconnaissance d’écriture ?
Non mais je note l'info ,en fait je me sers des notes manuscrites comme avec un bloc-note papier, c'est pour me relire à l'occasion mais pas pour reprendre le texte dans un document.
J’ai exactement le même cas d’usage, c’est pourquoi j’utilise très peu cellwriter en fait. :-)
Il fut un temps j’avais scripté l’orientation selon l’accéléromètre intégré au thinkpad (il est là officiellement pour verrouiller le disque en cas de mouvement brusque, mais c’est un vrai truc utilisable comme indicateur d’assiette ou comme joystick) pour que l’écran bascule comme sur les téléphones, mais certaines applis le faisaient aussi (genre des applis de photo, je ne sais plus si c’était shotwell ou f-spot) ce qui avait tendance à le faire deux fois… Bref, je ne sais pas où ça en est aujourd’hui, mais y a peut-être moyen de faire des trucs sympas.
__________
Note : la X61t est un modèle de 2007 que j’ai acquis d’occasion en 2009, c’est à dire que mon expérience n’est pas toute neuve sous GNOME et globalement, ça marchait déjà pas mal à l’époque ! Là je viens de tester le doigt sous nautilus pour vérifier un doute, donc je ne me souviens plus de quand c’est apparu, mais le reste de mon témoignage a entre 5 et 7 ans…
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As-tu essayé cellwriter pour la reconnaissance d’écriture ? Ça marche pas mal mais a du mal à rivaliser avec les solutions proprios (il faut respecter les cases et faire l’apprentissage)…
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[^] # Re: Côté vieillot
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Gnew 2016.2. Évalué à 3.
Ne serait-ce qu’un design à base de table fait très « années 2000 ». ^^
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[^] # Re: digikam.db
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche digiKam change de rythme. Évalué à 3.
Moi il m’a tout recréé.
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[^] # Re: stupide
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Internet, 5G et chantage. Évalué à 3.
Je suis dans un Eurostar entre Londres et Paris avec une sim Free sur l'itinérance Orange, l'imap passe, linuxfr.org passe, tfl.gov.uk passe, mais facebook.com ne passe pas. Cela fait 90 min que ces services passent, sauf facebook. Ce n'est pas de la QoS, ni de la neutralité de réseau.
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[^] # Re: stupide
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Internet, 5G et chantage. Évalué à 8. Dernière modification le 12 juillet 2016 à 23:56.
Je ne comprenais pas d’où venait cet a priori mauvais sur le réseau free mobile. Je ne comprenais pas pourquoi je voyais tant de “tests” Free Mobile qui disait qu’il y avait pas de réseau. Par exemple il y a deux semaines j’ai diffusé 4h de direct pour une radio FM depuis une prairie entre deux vignes de provence, avec comme raccordement au réseau un téléphone et une sim Free Mobile, sans aucun problème.
J’ai une appli sur mon téléphone qui me donne des statistiques d’itinérance Free/Orange (basé sur combien de temps j’ai été connecté à tel ou tel opérateur). elle me montre toujours autour de 95% de connexion à Free Mobile, même en pleine campagne, ici la 4G Free Mobile est plus fiable que l’ADSL. Et je voyage beaucoup, et je n’ai pas l’habitude de rencontrer des problèmes (le niveau le plus moyen est à Paris). Et depuis que j’ai installé cette appli, je suis retourné à Paris, et là j’ai compris. J’ai fait 90% d’Orange tout le temps de mon séjour.
J’ai beaucoup bougé, entre Paris intra-muros, le Val d’Oise et les Hauts de Seine, certains jour j’ai traversé 8 zones… Je n’ai quasiment fait que du Orange, et avec une mauvaise couverture : parfois rien, beaucoup d’edge, parfois du 3g qui marche pas (connecté mais pas de réponse aux requêtes, plein de timeout) etc.
En fait il faut peut-être arrêter de penser que parce que tu vis à Paris, tu es sensé avoir mieux que les autres. Ben non. C’est même l’inverse qui se produit.
Il faudrait peut-être se plaindre du responsable réel. Si Free Mobile ne fonctionne pas à Paris, c’est parce qu’Orange ne fait pas correctement son service d’itinérance, pour lequel le client Free Mobile paie !
C’est d’ailleurs un comble si les clients Free Mobile parisien basculent de Free Mobile à Orange pour retrouver du réseau… Ça n’a aucun sens, puisqu’ils passent d’Orange à Orange. Peut-être que Free Mobile pourrait diligenter une enquête… Peut-être que le fournisseur de tuyau n’est pas tout à fait neutre… J’dis ça j’dis rien.
En tout cas, il faut cesser de se voir le centre du monde, ou de pense qu’on devrait avoir mieux que les autres quand on vis à Paris. En fait, à propos des tests toujours alarmant que je lisais sur Free Mobile, maintenant j’ai compris, c’est comme la météo, la présentatrice de la chaîne nationale tire la gueule et se plaint du mauvais temps quand il pleut dans la banlieue parisienne qui lui sert de
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[^] # Re: Difficile à lire
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Internet, 5G et chantage. Évalué à 2.
C’est que le ROY se fait encore dessus après 20 ans… :o
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[^] # Re: HS
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Code source de Apollo 11. Évalué à 10.
On dit bien d’un homme qu’il agit comme un con, alors que c’est tout ce qui lui manque.
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[^] # Re: Compréhension
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Urbit - Le nouveau MultiDeskOS aka le retour de Jayce ?. Évalué à 4.
Pas exactement, la science du bien et du mal, c’est la morale. L’Idéologie est « un système prédéfini d'idées, appelées aussi catégories, à partir desquelles la réalité est analysée, par opposition à une connaissance intuitive de la réalité sensible perçue », alors que la morale est une connaissance, qui peut être à la fois une connaissance intuitive, expérimentale ou… idéologique. L’idéologie développe une dimension morale : ce qui est compatible et incompatible avec l’idéologie peut être jugé bien ou mal, et ainsi la conscience morale peut se servir de l’idéologie comme « grille de lecture », mais ce n’est pas strictement équivalent, car la conscience morale peut se développer par d’autre moyens de connaissances que l’idéologie. L’idéologie se rapproche plus de l’opinion que de la morale, et bien que prédéfinies, l’opinion comme l’idéologie ont tout de même du être forgées un jour… avec une conscience morale. Ainsi, il est possible que chez certains individus l’idéologie précède la morale (la morale n’est qu’héritée), mais à l’échelle d’une société, la morale précède toujours l’idéologie, car l’idéologie est toujours forgée par la conscience morale d’au moins un de ses membres.
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[^] # Re: Compréhension
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Urbit - Le nouveau MultiDeskOS aka le retour de Jayce ?. Évalué à 7.
Addendum:
À propos du génie du talent afroaméricain, après avoir écrit qu’il ne relie pas ce talent au biologique, il écrit que ce talent est certainement culturel (c’est à dire hérité par éducation), il écrit « certainement ». Curtis Yarvin ne se permet pas de relier le talent au biologique mais considère l’héritage culturel comme une certitude. Il ajoute que dans tous les cas, il est plus facile d’admirer le talent lorsqu’on est celui qui n’a pas ce talent, comme lui-même (qui n’est pas afroaméricain !) et c’est pourquoi il reconnaît chez l’autre ce talent qu’il n’a pas (« as I do »).
Je t’invite à relire cela, il écrit que les afroaméricains héritent culturellement d’un talent génial, et qu’il est facile pour ceux qui n’ont pas ce talent (comme lui-même qui n’est pas afroaméricain et qui n’a donc pas reçu cet héritage culturel), de reconnaître ce génie.
Accuser Curtis Yarvin de racisme pour avoir écrit ces mots ce serait comme accuser Boris Cyrulnik de racisme lorsqu’il développe le concept de résilience à partir de l’expérience des survivants de la Shoah. Avec l’exception près que Boris Cyrulnik reconnaît hériter du génial héritage de cette résilience, tandis que Curtis Yarvin reconnaît en être dépossédé.
Ce gars est un troll de compétition.
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[^] # Re: Compréhension
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Urbit - Le nouveau MultiDeskOS aka le retour de Jayce ?. Évalué à 6. Dernière modification le 30 juin 2016 à 15:24.
T’es en train de te faire mega troller, il n’a pas écrit que les nègres sont apte à la servitude, il a écrit que la capacité des afroaméricains à endurer l’esclavage (c’est à dire leur résilience, leur force, leur résistance, leur sagesse, leur patience, et leur haut niveau d’exigence concernant ces capacités) relève du génie. Dans son discours il considère le génie de cette vertu comme acquis, et écrit qu’il ne sait pas s’il est possible de relier ce génie à quoi que ce soit de biologique, et ne le fait pas.
Pour ce passage :
Je te ferai pointer ces deux choses :
Dans cette tirade, il affirme que la « probable inégale distribution » est « probablement inégalement démontrée ». La probable inégale distribution est conditionnelle, ce qui n’est pas le cas de la probable inégale démonstration.
Moi aussi je découvre ce mec, et ce mec est super fort.
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[^] # Re: Qualité=banque de sons
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal [BOOKMARK] FluidLite, un synthétiseur logiciel SoundFont open source. Évalué à 7.
je serai très intéressé par un lien vers une telle banque de son :-)
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[^] # Re: Les licenses courtes
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Choisir une licence : facile à comprendre ?. Évalué à 2.
Connerie, ce n’est pas le rôle d’une licence de garantir l’intégrité des données, mais celui d’une signature.
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[^] # Re: Petit jeu rigolo avec Windows 10
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vague d’intérêt pour GNU/Linux vs Windows 10 « imposé » ?. Évalué à 3.
Bon à savoir !
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[^] # Re: Petit jeu rigolo avec Windows 10
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vague d’intérêt pour GNU/Linux vs Windows 10 « imposé » ?. Évalué à 3.
J’utilise une infrastructure AD dans les entreprises pour qui je fournis mes services, mais ce ne sont pas les mêmes besoins que les particuliers, à leur domicile. Accessoirement, au boulot, ni les machines ni les licences n’appartiennent aux usagers, ça change les perspectives question “fil à la patte”.
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[^] # Re: Petit jeu rigolo avec Windows 10
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vague d’intérêt pour GNU/Linux vs Windows 10 « imposé » ?. Évalué à 10. Dernière modification le 29 mai 2016 à 19:22.
Ça tombe bien, quand ça m’arrive je ne l’emporte pas.
Le cas marginal n’est là que pour relever le problème d’être dépendant du cloud microsoft pour utiliser son ordinateur personnel, c’est exactement le même problème que ceux qui râlaient qu’il n’était pas possible de jouer à Diablo 3 sans se connecter au cloud de Blizzard.
Le monde a-t-il soudain changé que plus personne ne trouve ces pratiques anormales et limitantes ?
Oui mais non, « D’façon tu vas te connecter à Internet à un moment ou un autre » n’est pas une raison acceptable.
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[^] # Re: Petit jeu rigolo avec Windows 10
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vague d’intérêt pour GNU/Linux vs Windows 10 « imposé » ?. Évalué à 2. Dernière modification le 29 mai 2016 à 16:21.
s/comme fait Skype/comme fait Steam/
C’est une comparaison, je ne sais pas si Skype fait ça, mais puisque d’autres produits grand-public le fond, l’utilisateur a de grande chance d’être habitué à ce type de procédure et de les faire sans y penser.
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[^] # Re: Petit jeu rigolo avec Windows 10
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vague d’intérêt pour GNU/Linux vs Windows 10 « imposé » ?. Évalué à 7.
À la lecture je trouve cela super suspect le « le système avait basculé tout seul », mais je me souviens qu’à l’époque de Windows XP (je parle du tout début des années 2000), à la fin de l’installation de Windows, la première chose que Windows demandait à la première ouverture de session était de créer un « compte Passport » pour terminer. Je ne me souviens plus exactement des termes employés, mais c’était tourné de telle manière que le néophyte pouvait croire qu’il devait faire cela pour terminer l’installation de Windows ou compléter la création de son compte utilisateur.
Ce compte Passport était initialement utilisé pour leur navigateur MSN, une espèce de terminal minitel façon html, et le client de messagerie Windows Messenger, et il était prévu de nombreux services en lignes. Je crois qu’eBay était compatible Passport à l’époque.
Ce mécanisme insidieux était dans mon entourage une des premières causes de création de compte hotmail (bizarre qu’il n’y ai pas eu de procès pour abus de position dominante), et le lien étroit « compte Passport (compte hotmail puis plus tard live) », « microsoft network (msn puis plus tard live) » et « compte Windows » local était déjà voulu par Microsoft : le compte Passport était la dernière étape de la création de compte local. Ce compte Passport était lié au compte local.
En réalité, les personnes qui voulaient se connecter au réseau MSN pour la messagerie instantanée (avec Windows Messenger puis avec le client MSN) créaient tous un compte Passport chez hotmail.com/msn.com/live.com alors qu’il était possible de créer un compte Passport avec n’importe quelle adresse de n’importe quel fournisseur (mon compte Passport est encore aujourd’hui une adresse yahoo), et ce compte avait de grande chance de se retrouver lié à la session selon la méthode de création employée (si créé depuis Windows XP et notamment Windows Messenger), ces services étaient d’ailleurs lancés par défaut (ce fut une plaie plus tard, pour tout le monde, de devoir désactiver Windows Messenger pour utiliser le client MSN, plus évolué).
Bref, tout ça pour dire quoi ? Tout ça pour dire que je ne serais pas étonné du tout qu’à la connexion à skype ou à je ne sais quel service Microsoft, une simple manipulation apparemment anodine puisse transformer un compte Windows local en un compte Windows lié au cloud Microsoft. Pour faire ce lien, il faut bien renseigner quelques informations, donc ce n’est peut-être pas pleinement automatique, mais dans l’expérience de l’utilisateur, c’est tout comme.
Exemple de scénario possible : l’utilisateur de Windows donnerait ses identifiants à Skype de manière ordinaire pour converser avec ses proches, et un jour Skype avertirait l’utilisateur qu’il n’a toujours pas finalisé la création de son compte, qu’il resterait à valider l’« option de sécurisation de son compte » et qu’il lui suffirait de cliquer sur OK pour fermer la fenêtre d’avertissement et terminer la configuration de son compte. Et hop, compte de session locale transformé en compte lié au cloud. La procédure pourrait même redemander à l’utilisateur ses identifiants en proposant de « vérifier son identité » pour « sécuriser le compte ». En fait tout cela pourrait même aller jusqu’à envoyer par mail un code de confirmation (comme fait Skype lorsque cela fait longtemps qu’on ne s’est pas connecté). Microsoft pourrait toujours se défendre que la transformation a été le explicitement et manuellement réalisée par l’utilisateur lui-même, et l’utilisateur ne s’en souviendrait pas puisque pour lui il aurait seulement répondu à une question du type « est-ce bien vous ? ». Il faut bien prendre en compte ces biais cognitifs : si tu demandes à un utilisateur s’il a fait quoi que ce soit pour lier son compte skype à sa session Windows, il ne se souviendra pas qu’il a terminé la configuration de son compte skype pour le protéger des usurpations d’identité.
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[^] # Re: Petit jeu rigolo avec Windows 10
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Vague d’intérêt pour GNU/Linux vs Windows 10 « imposé » ?. Évalué à 10.
Merci mais moi je veux pouvoir partir au désert quelques mois ou années (ou dans une montagne avec des chèvres et des abeilles) sans ordi ni téléphone. Depuis quand faut-il pointer chez microsoft pour ne pas se faire radier ? Et tous les combien ? Est-ce que le conseiller informe l’usager de cette procédure lors de l’entretien préalable à l’achat de la licence ? (lol)
Quoi ??? vous avez vraiment déployé ça en production dans le dos des gens ?
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[^] # Re: Super article
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Dossier jeux sous Linux sur jeuxvideo.com. Évalué à 6.
Sous Linux, l’interface Steam te propose un critère de discrimination “SteamOS + Linux” dans la recherche et dans la bibliothèque :
Cette option n’est pas disponible dans le client pour Windows (ici sous Wine) :
Si tu voulais passer ta machine de jeux sous Linux, sache qu’il t’est possible d’installer les deux versions de Steam, celle native à Linux et celle de Windows avec wine. Préfère Ubuntu à SteamOS, quand bien même SteamOS est la distribution de Valve, ils ont plus d’utilisateurs d’Ubuntu et ils apportent plus de soin à ce dernier.
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[^] # Re: Super article
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Dossier jeux sous Linux sur jeuxvideo.com. Évalué à 3.
Le bureau différent, c’est Ubuntu, Kubuntu, Ubuntu-Gnome, Xubuntu, etc. Ce sont simplement des paquets différents d’un même dépôt.
Mint est très proche d’Ubuntu, mais c’est pas que du Ubuntu. On peut comparer la relation entre Mint et Ubuntu avec celle qu’il y a entre Ubuntu et Debian, surtout aux débuts d’Ubuntu quand utiliser un dépôt Debian sous Ubuntu n’était pas risqué, aujourd’hui personne n’irait dire de faire seulement un paquet Debian pour Ubuntu…
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[^] # Re: Symbole Copyleft
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Votez pour que le symbole des hackers soit ajouté dans Font-Awesome. Évalué à 4.
Oui, c’est ce que je voulais signifier. Redessiner le symbole me va très bien, c’est le propre d’une fonte… Sauf que là on a deux entrées pour le même symbole, apparemment.
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# Symbole Copyleft
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Votez pour que le symbole des hackers soit ajouté dans Font-Awesome. Évalué à 10.
Un symbole qui m’a toujours manqué, c’est le symbole Copyleft, pourtant très simple à réaliser. Il semble absent lui aussi de Font-Awesome (mais ils se sont permis de réimplémenter le Registered, qui existe pourtant déjà dans le standard Unicode).
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[^] # Re: Recommandations/Suggestions
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au message La démence des packageurs debian ou un bug ?. Évalué à 9.
Non, par exemple un logiciel de retouche d’image fonctionne très bien sans prendre en charge les exif (les métadonnées ne sont pas l’image), donc on peut imaginer mettre la bibliothèque qui prend en charge les exif en recommends. Dans le cas où les recommends ne sont pas installées par défaut, le gars qui installe un logiciel d’image sans faire gaffe il se met à retoucher ses images et perd les métadonnées à chaque enregistrement (oui j’ai vécu cela il y a très longtemps sur une autre distro). Le mécanisme des recommends est là pour permettre de se satisfaire de moins si dans un cas particulier cela suffit, mais les recommends correspondent à l’expérience utilisateur que la distribution soigne.
Autre exemple : quand l’utilisateur installe un bureau, l’utilisateur espère généralement un bureau complet, pas uniquement un gestionnaire de session et de fenêtre. Le mécanisme des recommends est là pour permettre à l’utilisateur averti de retirer des choses qui ne lui plaisent pas dans son cas particulier et qui, par chance, sont optionnelles. L’expérience utilisateur Debian c’est avec les recommends, personne n’a jamais réfléchi à la qualité de l’expérience utilisateur sans les recommends, les recommends sont là uniquement parce qu’il est à la fois possible de fournir une expérience utilisateur bien léchée, et à la fois permettre au cas particulier de se restreindre à moins fonctionnel.
Si tu demandes à apt de ne jamais installer les recommends, en fait tu demandes à apt de ne jamais rien installer quoi que ce soit dès lors qu’un jour un développeur a permis de rendre une dépendance optionnelle. Ça signifie aussi qu’à chaque fois qu’un développeur rend une dépendance optionnelle pour satisfaire le besoin d’un tiers (pas toi), Debian place cette dépendance en recommends, et donc toi, entre deux installations, tu perds des fonctionnalité.
Ça signifie aussi que tu obtiens une expérience utilisateur que personne au monde n’a jamais pensée, réfléchi, et préparé. Ton expérience utilisateur n’est plus que ce qui reste après que tu aies retiré tout ce que tout le monde dans le monde a permis de retirer, sans jamais comparer cela avec ton propre besoin. Ton expérience utilisateur n’est alors dictée que par la capacité des développeurs à rendre des parties optionnelles ou non.
En fait si tu n’installes jamais les recommends et que le résultat te convient, tu ne le dois qu’à une seule chose qui te déplaît : ce que tu utilises n’a pas été conçu pour permettre de se passer de certaines fonctionnalité, et tu es obligé de te farcir ces dépendances.
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[^] # Re: Logiciel équivalent sous Gnome ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de kdenlive 16.04.0. Évalué à 8.
Le problème c’est pas que le toolkit, mais tout ce qui vient avec, Kdenlive n’est pas une application Qt, c’est une application KDE.
Par exemple moi j’aime bien avoir un thème foncé pour ce genre d’application, ben quand tu es un utilisateur de Gnome, avoir un thème foncé dans une application KDE c’est la galère. Quand tu installes un outil comme Kdenlive (ou digiKam) sur une distro comme Ubuntu, Ubuntu fait cela très bien : ça ne t’installe en dépendance que le nécessaire et ça ne tire pas tout KDE (ouf !), et le logiciel est complètement fonctionnel. Oui mais. Oui mais tu ne peux pas changer le thème. Et là, tu commences à tirer KDE, juste pour avoir un thème foncé. Et le problème c’est de ne pas tirer trop de choses parce que c’est le bazar quand tu as plusieurs gestionnaires de fichier, plusieurs lecteur de pdf, plusieurs visualisateurs d’image, et ça c’est le vrai bazar !
Déjà, les outils comme
qtconfig
ne permettent que de changer le thème des applications Qt (comme VLC), mais pas des applications KDE quand bien même KDE utilise Qt… Surtout que dans KDE il y a des thèmes et des styles. Je sais que pour Kdenlive je n’ai eu qu’à installer le paquet breeze (apt-get install kdenlive breeze
) et hop le style breeze foncé était disponible depuis les menus de Kdenlive.Pour digiKam, le style n’était pas présent dans les menus. Alors je me suis dit « je vais va installer
systemsettings
», mais en le lançant j’obtiens l’outil de configuration de KDE tout vide, car les modules ne sont pas là (normal en même temps)… donc oui il faut commencer à tirer KDE, enfin, Plasma. Donc hopapt-get install systemsettings plasma-desktop
. Là je lancesystemsettings5
et je peux choisir un style foncé pour le thème breeze, et là, enfin, enfin, l’option apparaît dans les menus de digiKam.Là on découvre la magie de KDE, il faut configurer le style de manière global et par application, une application comme Kdenlive liste certains thèmes par défaut (pas tous) dès qu’ils sont installés, une application comme digiKam ne liste aucun thème disponible même s’ils sont installés, et ne montrera que ceux qui ont été un jour utilisé au moins une fois de manière global, et uniquement ceux-là. Tu pleures !
Bon, donc, une fois que j’ai configuré le thème Breeze foncé pour tout Plasma, l’entrée de menu se crée automatiquement dans les menus de digiKam et je peux la sélectionner (mais les autres styles jamais utilisés de manière globale n’apparaissent toujours pas). Je peux alors désinstaller Plasma, et magique, les entrées de menu pour les thèmes précédemment sélectionnés de manière globale survivent dans les menus de digiKam !
Le truc qui m’inquiète vraiment, c’est « pourquoi tout ce code inutile … », qu’est ce qui fait que ce soit bloat à ce point pour que chaque applications conserve un cache des thèmes sélectionnés de manière globale, avec la fonctionnalité par défaut de ne lister aucun thème installé s’ils n’ont pas d’abord été utilisés au moins une fois de manière globale. Mais pourquoi ???
Ah dernière chose, vous aurez probablement aussi besoin du paquet
canberra-gtk-module
si vous voulez utiliser le rendu GTK pour votre thème (oui je rappelle qu’il y a trois variables : moteur de rendu, thème et style).Bref, pour installer un logiciel comme Kdenlive ou digiKam sou Ubuntu Gnome, vous aurez probablement besoin d’installer aussi
systemsettings
,plasma-desktop
etcanberra-gtk-module
pour obtenir un rendu cohérent. Vous n’aurez pas besoin des paquetskde-config-gtk-style*
car ils servent eux à utiliser des applications GTK dans un bureau KDE/Plasma, et vous risquez de casser complètement votre thème GTK avec (si cela s’est produit, supprimez juste le fichier~/.gtkrc-2.0
que systemsettings a créé).ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Gnome ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal EVI Smartpad3 , une tablette/ordinateur sous Gnu/Linux. Évalué à 5.
Je ne sais pas quelle est la technologie employée par ta tablette, mais ma tablette sait distinguer le doigt et le stylet (c’est une wacom collée sur l’écran en fait) et transmet l’info au système, et nautilus (par exemple) sait interpréter ces infos et faire la différence : au stylet, je dessine une zone de sélection (comme à la souris), au doigt, je défile la liste des fichiers (glissé-poussé).
J’ai exactement le même cas d’usage, c’est pourquoi j’utilise très peu cellwriter en fait. :-)
Il fut un temps j’avais scripté l’orientation selon l’accéléromètre intégré au thinkpad (il est là officiellement pour verrouiller le disque en cas de mouvement brusque, mais c’est un vrai truc utilisable comme indicateur d’assiette ou comme joystick) pour que l’écran bascule comme sur les téléphones, mais certaines applis le faisaient aussi (genre des applis de photo, je ne sais plus si c’était shotwell ou f-spot) ce qui avait tendance à le faire deux fois… Bref, je ne sais pas où ça en est aujourd’hui, mais y a peut-être moyen de faire des trucs sympas.
__________
Note : la X61t est un modèle de 2007 que j’ai acquis d’occasion en 2009, c’est à dire que mon expérience n’est pas toute neuve sous GNOME et globalement, ça marchait déjà pas mal à l’époque ! Là je viens de tester le doigt sous nautilus pour vérifier un doute, donc je ne me souviens plus de quand c’est apparu, mais le reste de mon témoignage a entre 5 et 7 ans…
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# Gnome ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal EVI Smartpad3 , une tablette/ordinateur sous Gnu/Linux. Évalué à 4.
Tu as essayé Ubuntu Gnome ?
Ah oui, je fais la même chose avec ma vieille X61t. Xournal est excellent pour cela !
As-tu essayé le dessin avec MyPaint ?
As-tu essayé cellwriter pour la reconnaissance d’écriture ? Ça marche pas mal mais a du mal à rivaliser avec les solutions proprios (il faut respecter les cases et faire l’apprentissage)…
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