Posté par Marotte ⛧ .
En réponse au journal Microsoft et Outlook.
Évalué à 4.
Dernière modification le 28 septembre 2024 à 14:05.
"c'était mieux avant" avec le tout-papier, car l'outil se voit retourné contre l'utilisateur au nom de la sacro sainte praticité universelle
J’ai toujours beaucoup de mal avec cette posture, personnellement.
Ce n’était ni mieux ni moins bien avant, c’était différent, point. Ce que tu dis est vrai, mais si on met ça en regard de la faculté offerte aux gens de communiquer très rapidement, potentiellement de manière confidentielle, ainsi que celle de devenir d’éditeurs de contenu (techniquement, du moins, évidemment que les moyens financiers et les relations jouent toujours un rôle), quand bien même c’est, aussi, un outil de manipulation, je ne vois pas bien comment on peut porter un jugement de valeurs sur les GAFAM, sur les « nouvelles technologies » (on dit toujours ça ? ^^) dans leur ensemble.
l'outil se voit retourné contre l'utilisateur
C’est le propre de toute technologie puissante, significative, d’être à double tranchant. On peut citer l’énergie nucléaire par exemple. La chimie, etc… C’est inévitable.
J’en profite pour faire la remarque qu’effectivement, le moinssage de ta question, aussi lapidaire qu’elle puisse être et aussi lourde de sous-entendu qu’elle puisse paraître, me semble ne pouvoir être que l’œuvre de visiteurs présentant un déficit d’empathie inquiétant. :p
utiliser la partie générative comme une simple "stepping stone"
À partir du moment où des données “AI-powered” (ie: pour lesquelles un réseau de neurones artificiels est intervenu d’une manière quelconque dans la production), sont remises en entrée d’autres réseaux, quand bien même le taux de ce “feedback” serait petit en regard du taux de production des données « naturelles » avec lesquelles elles seraient fusionnées. Il est, me semble-t-il, inévitable de tendre vers une « artificialisation » de la donnée prise dans son ensemble.
Après réflexion je dirais que ça tend vers un état où ce qui sort (de l’IA) est identique à ce qui était entré pour faire sortir ce qui est rentré cette fois. Sans toute fois que ce qui rentre soit identique à ce qui sort.
Un état d’hystérésis ontologique.
S’il on pouvait un jour engendrer une intelligence artificielle, même un vague ersatz de connerie artificielle resterait hors de sa portée !
est-ce que l'on peut forker un gouvernement comme on le fait avec un logiciel ?
Des fourches sont souvent impliquée dans le processus mais il s’agit de repartir au maximum from scratch. On peut garder un petit bout de règle. Les gens on besoin d’enfreindre, faut un minimum de matière à enfreindre pour un pays. Un symbole à la con parce qu’il est marrant, il n’y a pas besoin de tout raser, ou tout cramer comme certains psychopathes ne manquent jamais de proposer. Faut garder un peu de voirie quelques bâtiments, avec la toiture mais pas plus.
Ensuite, faut surtout pas faire de copié/collé de prose législative d’où qu’elle vienne, surtout pas tenter de s’en inspirer ! Faut un style propre. Un code civilofiscopénal en image par exemple, et sur un support original, pas un livre ou des dessins sur les vitres des fenêtres, déjà fait, faut innover.
La loi peut être orale et dynamique par exemple, souple, agile. C’est juste un exemple hein, faut de l’imagination pour créer un pays, et surtout éviter toutes les imaginations contraires des traîtres qui viendront tenter de vous empêcher de créer votre pays parfait.
Ne reprenez surtout pas toute une symbolique déjà pondu par une autres association quelconque de trous du cul ! On viendra vous faire chier, enfin, plus vite quoi. Faut vraiment de l’imagination, oui, je le répète. Monter un pays c’est pas monté un meuble Ikea, faut le savoir.
Je sais comment ça se passe moi, j’ai failli créer un pays comme ça l’autre jour dans ma sale ado. Pas encore sorti tout à fait, la vision du symbole peace’n’love dessiné en barbelé militaire, avec deux croix gammées dans les deux triangles en bas. Faut le mettre sur un drapeau pour que ce soit carré. Rouge le drapeau, pour affirmer l’idéologie socialiste. Tout le reste en découle comme une bonne chiasse. La Loi se matérialisera par de petites statuettes de quelques centimètres voire décimètres, de tailles variables, pour permettre les aménagements de peine et la proportionnalité en matière de peine anale.
Ensuite, là c’est le plus touchy :
Les plus forts des moins forts que soi : à eux la charge d’écrire et exécuter la loi, aux plus faibles les sévices. S’il y a besoin de justice, ou une envie de juger, ça rester exceptionnel, surtout le premier cas, alors faut s’en charger personnellement. Faut savoir donner de soi quand on monte un pays from scratch.
Les plus forts que soi, ceux qui auront, tels les rats qu’ils sont, survécu à la Grande Nucléarisation Constituante, il sera nécessaire d’induire des destructions réciproques auto-infligées. Manipulation mentale, menace par arme-à-feu, sortilège vaudou, peu importe. Pour cette étape faut négliger aucun moyen de détruire ses ennemi⋅e⋅s avec rage, férocité tout en gardant classe.
On crée pas un pays pour qu’il se fasse restaurer la bite au bout de six semaines et finisse avec ses propres préceptes, déformés, plus contondant, dans le cul.
Puis, une seconde nucléarisation hygiénique, nommée celle-ci: Bombardement de la Concorde Éternelle, devrait faire disparaître toute tentative de sabotage terroriste du pays nouvellement créé.
En sortant des chiottes je me suis dit « non », le monde ne mérite pas que je lui donne tout prêt , clé en mains, le pays parfait. Déjà devoir leur filer un tuto c’est triste. Quelle bande de marmottes trisomiques. Vraiment pas aidée la multi-génération non genrée.
Je suis retourné dans sa chambre, déçu de l’humanité.
Il y eu une volonté d’effacement indiscutable mais le fait que les peuples gaulois (les Turons par exemple) n’avaient pas de système d’écriture a dû favoriser cet effacement. On a des pièces de monnaie et d’autres artefacts qui nous renseignent sur eux, mais leur Histoire à proprement parler ce sont d’autres peuples, et en particulier les Romains, qui l’ont initiée (dans le sens où l’Histoire repose sur l’écriture).
D’ailleurs, une chose que j’ai appris tardivement et que je trouve assez important à rappeler : les Francs, d’où vient le nom du pays de la liberté et de la baguette, qui ont « fondé » en quelque sorte le pays, quand l’empire romain s’est disloqué puis vaporisé, était un peuple originaire d’un territoire qui se trouve géographiquement là où est l’actuelle Allemagne. Ni à Paris (qui est une ville relativement récente, par rapport à Sens ou Marseille par exemple), ni à Lyon ou Vierzon.
De ce que j’ai pu lire, quand on met en regard linguistique et peuple, le cas des Basques apparaît comme une exception. Comme si (et ça c’est mon explication personnelle) il s’agissait d’un peuple fondé par des gens venus de très loin (Europe de l’est) et qui se sont établis très tôt dans l’actuel Pays Basque. Car on observe, paraît-il, je ne suis pas linguiste. C’est ce que j’ai (possiblement mal) retenu de : https://www.pave.fr/livre/9782213625362-aux-origines-des-langues-et-du-langage-jean-marie-hombert/
En cherchant un lien pour le livre je vois que l’auteur en a écrit un autre sur le même sujet plus récemment, en 2015, alors que le premier date de 2004.
Quand internet les resos sociaux auront re digérés des milliers de fois la même … "chose" (restons correct) re générés par les mêmes mécanismes, il devrait théoriquement arriver un moment ou l'intelligence artificielle va devenir de plus en plus bête
Elle est déjà « bête », comme l’est l’ordinateur qui est son support, qui peut faire de bêtes additions, avec un algèbre ayant seulement deux chiffres (deux, la lose !), bêtement, mais à une vitesse tellement élevée qu’on peut difficilement se représenter, astronomique on peut dire je crois.
L’IA, ce terme fourre-tout par excellence (il en faut des termes fourre-tout, comme par exemple « fourre-tout »), elle repose sur l’utilisation de l’ordinateur par une approche probabiliste au lieu de celle, “classique”, de l’algorithmie.
Ça fait un peu penser à la « méthode de Monte-Carlo » en mathématique, qui est un peu le contre exemple absolu de ce qui serait « l’élégance mathématique » ^
Mais je pense qu’on dit à peut de choses près la même chose. Je dirais que prévoir la forme ou les conséquence de l’approche de cette limite est difficile, par contre le fait que ça « coincera » à un moment donné ça me semble assez évident. Je parlais de limite mathématique, mais précisément, l’univers est physique, pas mathématique, ça coince toujours avant d’atteindre l’infini !
C’est ce que j’avais tenté de faire produire à mon intelligence de dégénéré mais que tu as formulé bien plus clairement, et je t’en suis gré.
Ça me fait plaisir de lire un journal qui touche à un problème qui est pour moi une évidence que j’ai parfois l’impression d’être le seul à reconnaître : il y a une fin inévitable, une limite, au sens mathématique, à l’IA générative. Une limite naturelle à sa prégnance au sein de l’humanité. Elle n’a en effet aucune chance de s’auto-alimenter. L’IA tendrait alors à atteindre un état semblable au disque vinyle rayé, à celui d’un serpent qui se mord la queue, d’un chien qui essaye d’attraper sa laisse, etc… C’est seulement parce que je ne suis pas une IA que je peux mettre fin à cette anti-spirale comparative. Faut en avoir conscience, comême.
Sur le secret de la correspondance : je me demande si ce ne serait pas un principe, un droit, que les élites ont accordé à la plèbe à une époque à laquelle la possibilité pratique de mener un tel contrôle, efficace, des correspondance. À une époque où la pure information n’était pas aussi cruciale.
Mais… Maintenant que le contrôle systématique de ces flux est une possibilité réelle, ce « principe » perd en intransigeance, pour les hypocrites pragmatiques et dominant qui ont la charge de garder le commun des mortels en vie en plus d’eux-mêmes.
“Data mining”, notamment nourrissage d’expériences plus ou moins abouties de deep-learning.
Et s’il y a trop de données et qu’ils ne peuvent pas tout « digérer », ils peuvent les monnayer auprès d’autres acteurs partageant les mêmes appétits mais moins à proximité de la source.
En dehors de l’aspect consumériste, la faculté d’être en mesure de garder à la disposition des états, et en premier celui duquel juridiquement on est le plus lié, des informations potentiellement intéressante pour eux, c’est une sorte de garantie.
Aujourd’hui, mois qui suis de la génération ayant connu le « tout papier », je suis en mesure de me rendre compte de l’influence immense d’acteurs comme Google ou Microsoft sur nos vie, précisément par cette faculté à collecter et exploiter toutes ces données. C’est le cœur de métier, aujourd’hui, des GAFAM, et une considération incontournable, plus ou moins, pour toute entreprise commercial. Vers 2000 ce n’était encore que « l’information » qui avaient une valeur, aujourd’hui c’est « la donnée », qui n’est qu’une promesse potentielle d’information à venir.
L’écriture a changé l’humanité, un peu, l’imprimerie à changé l’humanité, remarquablement, la radio puis la télévision de même, tièdement, aujourd’hui Internet change l’humanité de manière stupéfiante.
Selon moi, à chaque un de ces tournants, l’idée même de chercher à déterminer si c’est positivement ou négativement est un non-sens absolu. L’espace-temps, l’univers, l’esprit, n’ayant qu’un sens. La dualité une illusion dans laquelle on aime se perdre, sans pourtant y parvenir tout-à-fait.
En effet, on peut le dire comme ça, c’est plus simple. Plus KISS. J’avoue ! ^^
Cependant on peut tout de même espérer que le logiciel libre prône un certain devoir éthique dans le business. L’envisager comme un pur cadre légal dénué d’idéal c’est un peu comme considérer que l’écologie dans le business se réduit à se conformer à un ensemble de contraintes juridiques et mercatiques. Dit autrement, je trouve qu’on peut observer parfois du « libre washing » tout comme on constate le « green washing ».
Mettre en avant qu’on est une force motrice dans un domaine, du fait d’un respect total de la législation la plus stricte dans ce domaine, tout en par ailleurs visant à exploiter toutes les failles de cette législation, aboutissant finalement à une action s’opposant aux valeurs ayant enfanté cette législation, je trouve que c’est l’archétype de l’hypocrisie, et une démonstration de bassesse morale.
Quand une collusion malsaine de développe entre le pouvoir législatif (quel qu’il soit) et le monde des affaires, et qu’on en arrive à (faire) créer des lois sur-mesure pour rendre une activité moralement, éthiquement sans reproche, tout en ne changeant rien à l’activité en question, ça touche à la mal-honnêteté.
Si pour beaucoup l’opensource est un ensemble de valeurs humaines telles que la partage, la transparence, la non-agression, l’entraide ou que sais-je encore, l’opensource n’est stricto census qu’un contrat souscrit pour ce qui est du code du logiciel. Et seulement le code déjà écrit.
D’autres personnes, que j’espère moins nombreuses que les premières, et qui jadis prétendaient voir l’opensource comme une menace sur leur existence économique, se sont aujourd’hui parfaitement adapté à la règle du jeu. Ils réalisent depuis quelques années qu’on peut très bien encore pratiquer une politique commerciale prédatrice tout en proposant des éléments sous licences libres.
Des éléments qu’il s’agit d’ailleurs de maintenir à un niveau d’équilibre subtil, pour que l’ensemble du produit conserve son « aura » opensource, tout en évitant de négliger de faire payer et rendre captifs les clients.
C’est quand même la base de la pratique commerciale depuis sa création !
C’est tout à ton honneur de signaler ce point très important Il est indispensable pour qui veut utiliser un shell comme Bash/KSH/etc.. Mais c’est un peu à côté de la plaque pour ma problématique.
xargs -0
shuf -z
et bien d’autres…
Perso parfois j’utilise les caractères qui ont été )
Pour quelqu’un qui vient de Windows c’est à mon avis assez déstabilisant d’apprendre qu’il n’y a en tout et pour tout que que deux caractères qui ne peuvent pas se trouver dans un nom de fichier : “NULL”, aka \0. C’est à cause de son utilisation à plus bas niveau si j’ai bien compris, il sert à marquer la fin des chaînes en C).
L’autre c’est '/', puisque il sert précisément à permettre l’arborescence de fichier (il me semble qu’on peu, on recompilant Linux et, je suppose la glibc, utiliser un autre caractère. Je sais même pas si c’est encore possible mais à ce niveau…
Posté par Marotte ⛧ .
En réponse au message Unix, pipelines .
Évalué à 4.
Dernière modification le 08 août 2024 à 04:38.
Tu me rappelles une leçon que j’ai eu la chance de recevoir, concernant le respect des consignes.
On donne une feuille aux élèves en leur disant qu’il s’agit de l’exercice à faire, qu’ils ont X minutes pour le remplir. La consigne écrite en haut de la feuille indique de « lire l’ensemble des questions, puis de répondre ». Je crois qu’à peu prêt 100% des sujets commence à lire la première question, commence à y réfléchir et y répondre (moi le premier). Le fait est que répondre à toute les questions, aussi peu complexes qu’elles soient, est impossible dans le temps imparti. Or à la fin des questions, au bas du verso de la feuille, il est écrit : « Répondez seulement aux questions 1, 3 et 5 et rendez votre copie. »
C’est évidemment volontairement caricatural, mais pour ma part je trouve que c’est un des enseignement fondamental que j’ai eu la chance de recevoir. À quelque chose comme 25 ans, alors que ce réflexe, de “read all the fucking instructions first, before acting” ça devrait être assimilé dès le CP… (Bon, p-e qu’on avait essayé de me l’inculquer déjà à cette époque et que j’ai loupé le coche, mais franchement, si c’est le cas on a pas dû essayer très fort ! ^^)
Dans la même veine il y a un exercice sur « comment négocier avec un concurrent », et bien là aussi la clé pour réussir cet exercice c’est que les deux équipes qui se font concurrence lisent très précisément chaque mot du mandat qu’on leur a confié.
Alors ? T’as réussi à briller, ou au moins à faire illusion ? Ou bien tu t’es pris des coups de règle sur les doigts et tu as été condamné à recopier des pages de manuel ? ;)
J’y étais il y a des dizaines d’années pour ma part (sur IRC) et je n’ai pas souvenir du < final pour signifier un nickname/pseudo/personne, mais bien le @, qui entre nous est nettement plus logique. Le < final c’est quand même pas très évident.
Si je m’identifie à une moule plus qu’à un canard, puis-je exiger qu’on userait le cas échéant d’un ( final à la place ? Je crois que le symbole n’est pas réservé en tant que suffixe à un nom. Je vais initier une RFC avant qu’Elon Musk ou Bill Gates s’en empare !
L’IRC… c’est comme Usenet, ça fait plaisir de voir que ça existe toujours, faudrait que j’y refasse un tour un de ces quatre. Ça ne m’étonne pas de voir qu’aujourd’hui encore des gens (ils sont pas des masses quand même àmha…) privilégient ce genre de protocol, pour ses qualités, et malgré ses défauts.
Je dis p-e une connerie mais IRC subsiste davantage qu’ICQ qui prétendait pourtant a être un avantageux remplaçant de l’archaïque IRC, non ?
gérer toi-même les zombies (ce qui n'est pas bien compliqué).
Qu’est-ce que tu entends pas là ? Tu penses à des mécanismes propres à Kubernetes/Docker qui le permettent ? Ou bien que le process "métier" (ie: celui qu’il s’agit de faire tourner dans le conteneur, celui qui rend le service) le fasse lui-même ?
Certains programmes ne le font pas, tu ne peux pas toujours modifier ces programmes.
autant utiliser debootstrap (histoire d'avoir un shell, python, perl et un tas d'autres choses au cas où)
Un peu de mauvaise foi là je trouve ^^ Je parle juste d’un interpréteur, pour gérer les signaux ou faire quelques actions, et qui peut servir éventuellement pour un truc non prévu. Pas d’installer tout ce qui pourrait avoir une chance de servir.
Un exemple concret : un moteur/collecteur de supervision qui doit s’enregistrer auprès d’un serveur central (lui non conteneurisé). Impossible de faire ça dans l’image, l’idée c’est de pouvoir démarrer autant de collecteurs que l’on souhaite. Hormis exécuter la requête qui va bien au démarrage du conteneur, et donc pour cela il faut un interpréteur. En tous cas je ne vois pas comment faire autrement. À part p-e un conteneur “side kick” qui s’en charge (ici aussi avec un interpréteur shell) mais je ne trouve pas cela plus simple.
pour moi c'est un gage de qualité de ne PAS choisir M$ ou de faire preuve de bon sens
Ne pas le choisir systématiquement, je suis d’accord. Maintenant, c’est pas les plus mauvais bougres Microsoft, si on compare par exemple à IBM ou Oracle… et leurs logiciels ne sont pas tous aussi médiocres que peut l’être Windows, loin de là.
Les GAFAM sont incontournables aujourd’hui, mais je pense en effet que ne pas mettre tous ses œufs chez l’un ou l’autre, mais plutôt diversifier les solutions qu’on achète, en prenant chez l’un et chez l’autre c’est indispensable.
Bien entendu le souci d’homogénéité et de rationalisation des coûts incite à tout prendre chez le même, mais il faut garder en tête le besoin de ne pas se retrouver captif. J’ai l’impression qu’on néglige trop souvent ce deuxième point, surtout en France. J’ose espérer que cet épisode de bug mondial pourra faire évoluer les mentalités dans le bon sens.
MS c’est une chose. Mais Falcon sensor je trouve que ça dépasse les bornes.
A été conçu pour Windows, puis porté sur Linux : bonjour le bricolage
Est “cloud-based” : on offre potentiellement toutes les données à Crowdstrike, le seul garde-fou est d’ordre juridique. Techniquement c’est open bar. Et zéro transparence, de la pure boite noire.
Est “AI-powered” : bien que sur le papier ce soit séduisant (se reposer sur le deep-learning pour détecter/catégoriser/remédier à des attaques c’est une idée intéressante), mais de fait, on assume qu’un comportement non prévu puisse se manifester. On accepte de servir à entraîner une IA que l’éditeur pourra ensuite monnayer auprès d’autres acteurs, voire auprès de nous même.
La seule « documentation » accessible publiquement consiste en des plaquettes commerciales à très forte teneur en vulgaires foutaises.
Un logiciel de ce type pour être viable doit être open-source et le service fonctionner de la manière la plus transparente qui soit. D’ailleurs je ne doute pas qu’on assiste un jour à l’avènement d’un outil de ce type dans l’écosystème libriste, à l’instar de ce qu’est ClamAV, une solution d’antivirus à papa opensource.
À noter, pour parler la même langue et donc discuter avec vos décideurs pressés : ne parlez pas d’un « antivirus », vous signeriez votre qualité de dinosaure muni d’œillères rampant sur la dernière ligne droite vers sa retraite. Non, il s’agit d’une solution « EDR » Endpoint Detection and Response. Autant vous dire que c’est un cran au dessus de OpenOffice !
Je travaille peu avec les conteneurs mais s’agissant de :
n'a pas d'interpréteur autre que celui qui est nécessaire
Ce que doit faire à minima le process qui est number one, aka init, dans un conteneur c’est « ramasse zombies », d’où l’idée de Tini. Cependant, il arrive souvent qu’on ait besoin de faire un peu plus, du coup j’ai l’impression que mettre un Bash en premier process d’un conteneur c’est une bonne solution. Même dans le cas où on ne fait rien de plus de ce que Tini pourrait faire, avoir un interpréteur sous la main au cas où n’est pas une mauvaise idée. L’overhead n’est pas énorme, voire négligeable.
Avis lapidaire, non argumenté, reposant sur une expérience relativement modeste mais bien réelle de confrontation avec cette chose. Avis qui ne porte pas sur les principes sur lesquels repose l’outil mais sur le logiciel en tant que tel et son éditeur :
Falcon sensor c’est de la merde, et Crowdstrike des bonimenteurs.
Pour les tests. Qu’on me corrige si je me trompe, mais tu as intérêt à systématiquement utiliser [[ au lieu de [, car [[ est un keyword et non un builtin comme est [.
Le comportement est plus logique, plus prévisible, « moins possiblement chelou » oserais-je.
Donc autant écrire : if [[ $thunderstorm_count -eq 0 ]]. Même si ici ça revient au même, il n’y a aucun intérêt à utiliser [, donc autant prendre cette habitude.
Posté par Marotte ⛧ .
En réponse à la dépêche Systemd v256.
Évalué à 6.
Dernière modification le 19 juillet 2024 à 20:22.
Alors que les rc-scripts ont l'avantage d'être simples et facile a appréhender depuis un simple shell, ici faut connaitre les commandes qui vont bien, même pour aller voir des logs :(
Les scripts, pour l’init, ont surtout l’avantage d’offrir une liberté totale. Ils peuvent, de ce fait, aller du plus simple au plus complexe. Et surtout, et c’est là la problématique première que systemd s’est proposé de corriger : tout le monde n’a pas la même idée de ce que « simple » veut dire, ni de ce qu’est la meilleure méthode pour faire tel ou tel truc.
Au final, avant systemd on finissait par se retrouver avec le problème de devoir faire interagir des scripts qui même s’ils pouvaient être simples pris individuellement, étaient tellement disparates dans leur ensemble que la complexité globale était bien réelle.
un simple shell
Un script shell n’est pas forcément simple, du moins, tu ne peux pas dire qu’il soit plus simple qu’un fichier clés-valeurs à la systemd.
ici (ndlr: avec systemd) faut connaitre les commandes
Pour étudier de manière relativement approfondie le shell ces derniers temps (Bash en l’occurrence), je ne pense pas qu’on puisse prétendre qu’il ne faut pas apprendre des subtilités assez tordues pour savoir réellement comment ça fonctionne dans l’ensemble. Le langage shell, que ce soit POSIX ou bien ses extensions, c’est pas du Python…
Posté par Marotte ⛧ .
En réponse à la dépêche Systemd v256.
Évalué à 4.
Dernière modification le 19 juillet 2024 à 20:03.
Alpine Linux qui semble avoir une bonne cote de popularité et est pas mal vue du côté des conteneurs de part sa légèreté
Je pensais la même chose mais à la réflexion j’ai un doute quant à sa pertinence pour du conteneur, par exemple pour Kubernetes. Linux ayant une certaine adhérence à la GNU libc, est-ce qu’utiliser un système construit sur la musl libc est une si riche idée que ça en a l’air pour des conteneurs Docker/Kubernetes ? En théorie noyau et userland sont bien deux choses indépendante l’une de l’autre, mais je m’interroge (je vous interroge plus exactement).
Sans remettre en doute la pertinence de la musl libc ni Alpine Linux en tant que telle.
[^] # Re: Outlook, client Android, malware
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Microsoft et Outlook. Évalué à 4. Dernière modification le 28 septembre 2024 à 14:05.
J’ai toujours beaucoup de mal avec cette posture, personnellement.
Ce n’était ni mieux ni moins bien avant, c’était différent, point. Ce que tu dis est vrai, mais si on met ça en regard de la faculté offerte aux gens de communiquer très rapidement, potentiellement de manière confidentielle, ainsi que celle de devenir d’éditeurs de contenu (techniquement, du moins, évidemment que les moyens financiers et les relations jouent toujours un rôle), quand bien même c’est, aussi, un outil de manipulation, je ne vois pas bien comment on peut porter un jugement de valeurs sur les GAFAM, sur les « nouvelles technologies » (on dit toujours ça ? ^^) dans leur ensemble.
C’est le propre de toute technologie puissante, significative, d’être à double tranchant. On peut citer l’énergie nucléaire par exemple. La chimie, etc… C’est inévitable.
J’en profite pour faire la remarque qu’effectivement, le moinssage de ta question, aussi lapidaire qu’elle puisse être et aussi lourde de sous-entendu qu’elle puisse paraître, me semble ne pouvoir être que l’œuvre de visiteurs présentant un déficit d’empathie inquiétant. :p
# Administrateur
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Bon anniversaire à mon Linux. Évalué à 3.
Tu sais ce qu’on dit des administrateurs Unix, et qui vaut pour tous les utilisateurs de système de type Unix-like comme Linux ?
[^] # Re: IA générative
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal LinkedIn, c'est terminé ! Merci l'exploitation des données pour l'IA générative. Évalué à 4.
À partir du moment où des données “AI-powered” (ie: pour lesquelles un réseau de neurones artificiels est intervenu d’une manière quelconque dans la production), sont remises en entrée d’autres réseaux, quand bien même le taux de ce “feedback” serait petit en regard du taux de production des données « naturelles » avec lesquelles elles seraient fusionnées. Il est, me semble-t-il, inévitable de tendre vers une « artificialisation » de la donnée prise dans son ensemble.
Après réflexion je dirais que ça tend vers un état où ce qui sort (de l’IA) est identique à ce qui était entré pour faire sortir ce qui est rentré cette fois. Sans toute fois que ce qui rentre soit identique à ce qui sort.
Un état d’hystérésis ontologique.
S’il on pouvait un jour engendrer une intelligence artificielle, même un vague ersatz de connerie artificielle resterait hors de sa portée !
[^] # Re: IA générative
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal LinkedIn, c'est terminé ! Merci l'exploitation des données pour l'IA générative. Évalué à 4.
Pas de problème. Voilà c'est fait.
# C’est original ça
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal 8th wonderland : un flim à revoir. Évalué à 3.
Des fourches sont souvent impliquée dans le processus mais il s’agit de repartir au maximum from scratch. On peut garder un petit bout de règle. Les gens on besoin d’enfreindre, faut un minimum de matière à enfreindre pour un pays. Un symbole à la con parce qu’il est marrant, il n’y a pas besoin de tout raser, ou tout cramer comme certains psychopathes ne manquent jamais de proposer. Faut garder un peu de voirie quelques bâtiments, avec la toiture mais pas plus.
Ensuite, faut surtout pas faire de copié/collé de prose législative d’où qu’elle vienne, surtout pas tenter de s’en inspirer ! Faut un style propre. Un code civilofiscopénal en image par exemple, et sur un support original, pas un livre ou des dessins sur les vitres des fenêtres, déjà fait, faut innover.
La loi peut être orale et dynamique par exemple, souple, agile. C’est juste un exemple hein, faut de l’imagination pour créer un pays, et surtout éviter toutes les imaginations contraires des traîtres qui viendront tenter de vous empêcher de créer votre pays parfait.
Ne reprenez surtout pas toute une symbolique déjà pondu par une autres association quelconque de trous du cul ! On viendra vous faire chier, enfin, plus vite quoi. Faut vraiment de l’imagination, oui, je le répète. Monter un pays c’est pas monté un meuble Ikea, faut le savoir.
Je sais comment ça se passe moi, j’ai failli créer un pays comme ça l’autre jour dans ma sale ado. Pas encore sorti tout à fait, la vision du symbole peace’n’love dessiné en barbelé militaire, avec deux croix gammées dans les deux triangles en bas. Faut le mettre sur un drapeau pour que ce soit carré. Rouge le drapeau, pour affirmer l’idéologie socialiste. Tout le reste en découle comme une bonne chiasse. La Loi se matérialisera par de petites statuettes de quelques centimètres voire décimètres, de tailles variables, pour permettre les aménagements de peine et la proportionnalité en matière de peine anale.
Ensuite, là c’est le plus touchy :
Les plus forts des moins forts que soi : à eux la charge d’écrire et exécuter la loi, aux plus faibles les sévices. S’il y a besoin de justice, ou une envie de juger, ça rester exceptionnel, surtout le premier cas, alors faut s’en charger personnellement. Faut savoir donner de soi quand on monte un pays from scratch.
Les plus forts que soi, ceux qui auront, tels les rats qu’ils sont, survécu à la Grande Nucléarisation Constituante, il sera nécessaire d’induire des destructions réciproques auto-infligées. Manipulation mentale, menace par arme-à-feu, sortilège vaudou, peu importe. Pour cette étape faut négliger aucun moyen de détruire ses ennemi⋅e⋅s avec rage, férocité tout en gardant classe.
On crée pas un pays pour qu’il se fasse restaurer la bite au bout de six semaines et finisse avec ses propres préceptes, déformés, plus contondant, dans le cul.
Puis, une seconde nucléarisation hygiénique, nommée celle-ci: Bombardement de la Concorde Éternelle, devrait faire disparaître toute tentative de sabotage terroriste du pays nouvellement créé.
En sortant des chiottes je me suis dit « non », le monde ne mérite pas que je lui donne tout prêt , clé en mains, le pays parfait. Déjà devoir leur filer un tuto c’est triste. Quelle bande de marmottes trisomiques. Vraiment pas aidée la multi-génération non genrée.
Je suis retourné dans sa chambre, déçu de l’humanité.
[^] # Re: populations françaises pas référencées du tout en fait
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Les bretons et les corses pas sur le coup . Évalué à 3. Dernière modification le 23 septembre 2024 à 21:08.
Il y eu une volonté d’effacement indiscutable mais le fait que les peuples gaulois (les Turons par exemple) n’avaient pas de système d’écriture a dû favoriser cet effacement. On a des pièces de monnaie et d’autres artefacts qui nous renseignent sur eux, mais leur Histoire à proprement parler ce sont d’autres peuples, et en particulier les Romains, qui l’ont initiée (dans le sens où l’Histoire repose sur l’écriture).
D’ailleurs, une chose que j’ai appris tardivement et que je trouve assez important à rappeler : les Francs, d’où vient le nom du pays de la liberté et de la baguette, qui ont « fondé » en quelque sorte le pays, quand l’empire romain s’est disloqué puis vaporisé, était un peuple originaire d’un territoire qui se trouve géographiquement là où est l’actuelle Allemagne. Ni à Paris (qui est une ville relativement récente, par rapport à Sens ou Marseille par exemple), ni à Lyon ou Vierzon.
De ce que j’ai pu lire, quand on met en regard linguistique et peuple, le cas des Basques apparaît comme une exception. Comme si (et ça c’est mon explication personnelle) il s’agissait d’un peuple fondé par des gens venus de très loin (Europe de l’est) et qui se sont établis très tôt dans l’actuel Pays Basque. Car on observe, paraît-il, je ne suis pas linguiste. C’est ce que j’ai (possiblement mal) retenu de : https://www.pave.fr/livre/9782213625362-aux-origines-des-langues-et-du-langage-jean-marie-hombert/
En cherchant un lien pour le livre je vois que l’auteur en a écrit un autre sur le même sujet plus récemment, en 2015, alors que le premier date de 2004.
[^] # Re: IA générative
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal LinkedIn, c'est terminé ! Merci l'exploitation des données pour l'IA générative. Évalué à 4.
Elle est déjà « bête », comme l’est l’ordinateur qui est son support, qui peut faire de bêtes additions, avec un algèbre ayant seulement deux chiffres (deux, la lose !), bêtement, mais à une vitesse tellement élevée qu’on peut difficilement se représenter, astronomique on peut dire je crois.
L’IA, ce terme fourre-tout par excellence (il en faut des termes fourre-tout, comme par exemple « fourre-tout »), elle repose sur l’utilisation de l’ordinateur par une approche probabiliste au lieu de celle, “classique”, de l’algorithmie.
Ça fait un peu penser à la « méthode de Monte-Carlo » en mathématique, qui est un peu le contre exemple absolu de ce qui serait « l’élégance mathématique » ^
Mais je pense qu’on dit à peut de choses près la même chose. Je dirais que prévoir la forme ou les conséquence de l’approche de cette limite est difficile, par contre le fait que ça « coincera » à un moment donné ça me semble assez évident. Je parlais de limite mathématique, mais précisément, l’univers est physique, pas mathématique, ça coince toujours avant d’atteindre l’infini !
C’est ce que j’avais tenté de faire produire à mon intelligence de dégénéré mais que tu as formulé bien plus clairement, et je t’en suis gré.
[^] # Crowdstrike cette infection
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Une mise à jour de l'antivirus Crowdstrike bloque des milliers de postes Windows au démarrage. Évalué à 3.
Tu as les preuves mais tu ne juges pas nécessaire, ou souhaitable, de les produire ? Les révéler aux yeux de tous ?
Ce n’est pas très gentil et ça dénote d’un vide argumentaire, mais je te le dis quand même : je t’aime.
[^] # Re: IA générative
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal LinkedIn, c'est terminé ! Merci l'exploitation des données pour l'IA générative. Évalué à 3.
une époque à laquelle la possibilité pratique de mener un tel contrôle, efficace, des correspondances n’était que théorique.
# IA générative
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal LinkedIn, c'est terminé ! Merci l'exploitation des données pour l'IA générative. Évalué à 5.
Ça me fait plaisir de lire un journal qui touche à un problème qui est pour moi une évidence que j’ai parfois l’impression d’être le seul à reconnaître : il y a une fin inévitable, une limite, au sens mathématique, à l’IA générative. Une limite naturelle à sa prégnance au sein de l’humanité. Elle n’a en effet aucune chance de s’auto-alimenter. L’IA tendrait alors à atteindre un état semblable au disque vinyle rayé, à celui d’un serpent qui se mord la queue, d’un chien qui essaye d’attraper sa laisse, etc… C’est seulement parce que je ne suis pas une IA que je peux mettre fin à cette anti-spirale comparative. Faut en avoir conscience, comême.
Sur le secret de la correspondance : je me demande si ce ne serait pas un principe, un droit, que les élites ont accordé à la plèbe à une époque à laquelle la possibilité pratique de mener un tel contrôle, efficace, des correspondance. À une époque où la pure information n’était pas aussi cruciale.
Mais… Maintenant que le contrôle systématique de ces flux est une possibilité réelle, ce « principe » perd en intransigeance, pour les hypocrites pragmatiques et dominant qui ont la charge de garder le commun des mortels en vie en plus d’eux-mêmes.
[^] # Re: Outlook, client Android, malware
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Microsoft et Outlook. Évalué à 6.
“Data mining”, notamment nourrissage d’expériences plus ou moins abouties de deep-learning.
Et s’il y a trop de données et qu’ils ne peuvent pas tout « digérer », ils peuvent les monnayer auprès d’autres acteurs partageant les mêmes appétits mais moins à proximité de la source.
En dehors de l’aspect consumériste, la faculté d’être en mesure de garder à la disposition des états, et en premier celui duquel juridiquement on est le plus lié, des informations potentiellement intéressante pour eux, c’est une sorte de garantie.
Aujourd’hui, mois qui suis de la génération ayant connu le « tout papier », je suis en mesure de me rendre compte de l’influence immense d’acteurs comme Google ou Microsoft sur nos vie, précisément par cette faculté à collecter et exploiter toutes ces données. C’est le cœur de métier, aujourd’hui, des GAFAM, et une considération incontournable, plus ou moins, pour toute entreprise commercial. Vers 2000 ce n’était encore que « l’information » qui avaient une valeur, aujourd’hui c’est « la donnée », qui n’est qu’une promesse potentielle d’information à venir.
L’écriture a changé l’humanité, un peu, l’imprimerie à changé l’humanité, remarquablement, la radio puis la télévision de même, tièdement, aujourd’hui Internet change l’humanité de manière stupéfiante.
Selon moi, à chaque un de ces tournants, l’idée même de chercher à déterminer si c’est positivement ou négativement est un non-sens absolu. L’espace-temps, l’univers, l’esprit, n’ayant qu’un sens. La dualité une illusion dans laquelle on aime se perdre, sans pourtant y parvenir tout-à-fait.
[^] # Re: Ô peine, sources
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal CockroachDB se proprietarise complètement.. Évalué à 7.
En effet, on peut le dire comme ça, c’est plus simple. Plus KISS. J’avoue ! ^^
Cependant on peut tout de même espérer que le logiciel libre prône un certain devoir éthique dans le business. L’envisager comme un pur cadre légal dénué d’idéal c’est un peu comme considérer que l’écologie dans le business se réduit à se conformer à un ensemble de contraintes juridiques et mercatiques. Dit autrement, je trouve qu’on peut observer parfois du « libre washing » tout comme on constate le « green washing ».
Mettre en avant qu’on est une force motrice dans un domaine, du fait d’un respect total de la législation la plus stricte dans ce domaine, tout en par ailleurs visant à exploiter toutes les failles de cette législation, aboutissant finalement à une action s’opposant aux valeurs ayant enfanté cette législation, je trouve que c’est l’archétype de l’hypocrisie, et une démonstration de bassesse morale.
Quand une collusion malsaine de développe entre le pouvoir législatif (quel qu’il soit) et le monde des affaires, et qu’on en arrive à (faire) créer des lois sur-mesure pour rendre une activité moralement, éthiquement sans reproche, tout en ne changeant rien à l’activité en question, ça touche à la mal-honnêteté.
libre = gentil = bisounours spirit, OK ! :p
# Ô peine, sources
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal CockroachDB se proprietarise complètement.. Évalué à 10.
Le nom est fabuleux.
Si pour beaucoup l’opensource est un ensemble de valeurs humaines telles que la partage, la transparence, la non-agression, l’entraide ou que sais-je encore, l’opensource n’est stricto census qu’un contrat souscrit pour ce qui est du code du logiciel. Et seulement le code déjà écrit.
D’autres personnes, que j’espère moins nombreuses que les premières, et qui jadis prétendaient voir l’opensource comme une menace sur leur existence économique, se sont aujourd’hui parfaitement adapté à la règle du jeu. Ils réalisent depuis quelques années qu’on peut très bien encore pratiquer une politique commerciale prédatrice tout en proposant des éléments sous licences libres.
Des éléments qu’il s’agit d’ailleurs de maintenir à un niveau d’équilibre subtil, pour que l’ensemble du produit conserve son « aura » opensource, tout en évitant de négliger de faire payer et rendre captifs les clients.
C’est quand même la base de la pratique commerciale depuis sa création !
[^] # Re: passer tes arguments autrement ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au message Pas trouver fichier. Évalué à 3.
C’est tout à ton honneur de signaler ce point très important Il est indispensable pour qui veut utiliser un shell comme Bash/KSH/etc.. Mais c’est un peu à côté de la plaque pour ma problématique.
xargs -0
shuf -z
et bien d’autres…
Perso parfois j’utilise les caractères qui ont été )
Pour quelqu’un qui vient de Windows c’est à mon avis assez déstabilisant d’apprendre qu’il n’y a en tout et pour tout que que deux caractères qui ne peuvent pas se trouver dans un nom de fichier : “NULL”, aka
\0
. C’est à cause de son utilisation à plus bas niveau si j’ai bien compris, il sert à marquer la fin des chaînes en C).L’autre c’est '/', puisque il sert précisément à permettre l’arborescence de fichier (il me semble qu’on peu, on recompilant Linux et, je suppose la glibc, utiliser un autre caractère. Je sais même pas si c’est encore possible mais à ce niveau…
[^] # Re: Consigne
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au message Unix, pipelines . Évalué à 4. Dernière modification le 08 août 2024 à 04:38.
Tu me rappelles une leçon que j’ai eu la chance de recevoir, concernant le respect des consignes.
On donne une feuille aux élèves en leur disant qu’il s’agit de l’exercice à faire, qu’ils ont X minutes pour le remplir. La consigne écrite en haut de la feuille indique de « lire l’ensemble des questions, puis de répondre ». Je crois qu’à peu prêt 100% des sujets commence à lire la première question, commence à y réfléchir et y répondre (moi le premier). Le fait est que répondre à toute les questions, aussi peu complexes qu’elles soient, est impossible dans le temps imparti. Or à la fin des questions, au bas du verso de la feuille, il est écrit : « Répondez seulement aux questions 1, 3 et 5 et rendez votre copie. »
C’est évidemment volontairement caricatural, mais pour ma part je trouve que c’est un des enseignement fondamental que j’ai eu la chance de recevoir. À quelque chose comme 25 ans, alors que ce réflexe, de “read all the fucking instructions first, before acting” ça devrait être assimilé dès le CP… (Bon, p-e qu’on avait essayé de me l’inculquer déjà à cette époque et que j’ai loupé le coche, mais franchement, si c’est le cas on a pas dû essayer très fort ! ^^)
Dans la même veine il y a un exercice sur « comment négocier avec un concurrent », et bien là aussi la clé pour réussir cet exercice c’est que les deux équipes qui se font concurrence lisent très précisément chaque mot du mandat qu’on leur a confié.
[^] # Re: Voir aussi
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au message Unix, pipelines . Évalué à 3.
Alors ? T’as réussi à briller, ou au moins à faire illusion ? Ou bien tu t’es pris des coups de règle sur les doigts et tu as été condamné à recopier des pages de manuel ? ;)
[^] # Re: Consigne
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au message Unix, pipelines . Évalué à 3.
J’y étais il y a des dizaines d’années pour ma part (sur IRC) et je n’ai pas souvenir du
<
final pour signifier un nickname/pseudo/personne, mais bien le@
, qui entre nous est nettement plus logique. Le<
final c’est quand même pas très évident.Si je m’identifie à une moule plus qu’à un canard, puis-je exiger qu’on userait le cas échéant d’un
(
final à la place ? Je crois que le symbole n’est pas réservé en tant que suffixe à un nom. Je vais initier une RFC avant qu’Elon Musk ou Bill Gates s’en empare !L’IRC… c’est comme Usenet, ça fait plaisir de voir que ça existe toujours, faudrait que j’y refasse un tour un de ces quatre. Ça ne m’étonne pas de voir qu’aujourd’hui encore des gens (ils sont pas des masses quand même àmha…) privilégient ce genre de protocol, pour ses qualités, et malgré ses défauts.
Je dis p-e une connerie mais IRC subsiste davantage qu’ICQ qui prétendait pourtant a être un avantageux remplaçant de l’archaïque IRC, non ?
[^] # Re: Déjà vendredi ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse à la dépêche Systemd v256. Évalué à 3.
Qu’est-ce que tu entends pas là ? Tu penses à des mécanismes propres à Kubernetes/Docker qui le permettent ? Ou bien que le process "métier" (ie: celui qu’il s’agit de faire tourner dans le conteneur, celui qui rend le service) le fasse lui-même ?
Certains programmes ne le font pas, tu ne peux pas toujours modifier ces programmes.
Un peu de mauvaise foi là je trouve ^^ Je parle juste d’un interpréteur, pour gérer les signaux ou faire quelques actions, et qui peut servir éventuellement pour un truc non prévu. Pas d’installer tout ce qui pourrait avoir une chance de servir.
Un exemple concret : un moteur/collecteur de supervision qui doit s’enregistrer auprès d’un serveur central (lui non conteneurisé). Impossible de faire ça dans l’image, l’idée c’est de pouvoir démarrer autant de collecteurs que l’on souhaite. Hormis exécuter la requête qui va bien au démarrage du conteneur, et donc pour cela il faut un interpréteur. En tous cas je ne vois pas comment faire autrement. À part p-e un conteneur “side kick” qui s’en charge (ici aussi avec un interpréteur shell) mais je ne trouve pas cela plus simple.
[^] # Re: Incroyable ...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Une mise à jour de l'antivirus Crowdstrike bloque des milliers de postes Windows au démarrage. Évalué à 6.
Ne pas le choisir systématiquement, je suis d’accord. Maintenant, c’est pas les plus mauvais bougres Microsoft, si on compare par exemple à IBM ou Oracle… et leurs logiciels ne sont pas tous aussi médiocres que peut l’être Windows, loin de là.
Les GAFAM sont incontournables aujourd’hui, mais je pense en effet que ne pas mettre tous ses œufs chez l’un ou l’autre, mais plutôt diversifier les solutions qu’on achète, en prenant chez l’un et chez l’autre c’est indispensable.
Bien entendu le souci d’homogénéité et de rationalisation des coûts incite à tout prendre chez le même, mais il faut garder en tête le besoin de ne pas se retrouver captif. J’ai l’impression qu’on néglige trop souvent ce deuxième point, surtout en France. J’ose espérer que cet épisode de bug mondial pourra faire évoluer les mentalités dans le bon sens.
[^] # Re: Incroyable ...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Une mise à jour de l'antivirus Crowdstrike bloque des milliers de postes Windows au démarrage. Évalué à 6. Dernière modification le 20 juillet 2024 à 19:37.
MS c’est une chose. Mais Falcon sensor je trouve que ça dépasse les bornes.
A été conçu pour Windows, puis porté sur Linux : bonjour le bricolage
Est “cloud-based” : on offre potentiellement toutes les données à Crowdstrike, le seul garde-fou est d’ordre juridique. Techniquement c’est open bar. Et zéro transparence, de la pure boite noire.
Est “AI-powered” : bien que sur le papier ce soit séduisant (se reposer sur le deep-learning pour détecter/catégoriser/remédier à des attaques c’est une idée intéressante), mais de fait, on assume qu’un comportement non prévu puisse se manifester. On accepte de servir à entraîner une IA que l’éditeur pourra ensuite monnayer auprès d’autres acteurs, voire auprès de nous même.
La seule « documentation » accessible publiquement consiste en des plaquettes commerciales à très forte teneur en vulgaires foutaises.
Un logiciel de ce type pour être viable doit être open-source et le service fonctionner de la manière la plus transparente qui soit. D’ailleurs je ne doute pas qu’on assiste un jour à l’avènement d’un outil de ce type dans l’écosystème libriste, à l’instar de ce qu’est ClamAV, une solution d’antivirus à papa opensource.
À noter, pour parler la même langue et donc discuter avec vos décideurs pressés : ne parlez pas d’un « antivirus », vous signeriez votre qualité de dinosaure muni d’œillères rampant sur la dernière ligne droite vers sa retraite. Non, il s’agit d’une solution « EDR » Endpoint Detection and Response. Autant vous dire que c’est un cran au dessus de OpenOffice !
[^] # Re: Déjà vendredi ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse à la dépêche Systemd v256. Évalué à 3.
Je travaille peu avec les conteneurs mais s’agissant de :
Ce que doit faire à minima le process qui est number one, aka init, dans un conteneur c’est « ramasse zombies », d’où l’idée de Tini. Cependant, il arrive souvent qu’on ait besoin de faire un peu plus, du coup j’ai l’impression que mettre un Bash en premier process d’un conteneur c’est une bonne solution. Même dans le cas où on ne fait rien de plus de ce que Tini pourrait faire, avoir un interpréteur sous la main au cas où n’est pas une mauvaise idée. L’overhead n’est pas énorme, voire négligeable.
# Rien à dire
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Une mise à jour de l'antivirus Crowdstrike bloque des milliers de postes Windows au démarrage. Évalué à 6. Dernière modification le 19 juillet 2024 à 20:54.
Avis lapidaire, non argumenté, reposant sur une expérience relativement modeste mais bien réelle de confrontation avec cette chose. Avis qui ne porte pas sur les principes sur lesquels repose l’outil mais sur le logiciel en tant que tel et son éditeur :
Falcon sensor c’est de la merde, et Crowdstrike des bonimenteurs.
[^] # Re: facile
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au message Unix, pipelines . Évalué à 3.
Pour les tests. Qu’on me corrige si je me trompe, mais tu as intérêt à systématiquement utiliser
[[
au lieu de[
, car[[
est un keyword et non un builtin comme est[
.Le comportement est plus logique, plus prévisible, « moins possiblement chelou » oserais-je.
https://askubuntu.com/questions/445749/whats-the-difference-between-shell-builtin-and-shell-keyword
Donc autant écrire :
if [[ $thunderstorm_count -eq 0 ]]
. Même si ici ça revient au même, il n’y a aucun intérêt à utiliser[
, donc autant prendre cette habitude.[^] # Re: Une vraie usine a gaz
Posté par Marotte ⛧ . En réponse à la dépêche Systemd v256. Évalué à 6. Dernière modification le 19 juillet 2024 à 20:22.
Les scripts, pour l’init, ont surtout l’avantage d’offrir une liberté totale. Ils peuvent, de ce fait, aller du plus simple au plus complexe. Et surtout, et c’est là la problématique première que systemd s’est proposé de corriger : tout le monde n’a pas la même idée de ce que « simple » veut dire, ni de ce qu’est la meilleure méthode pour faire tel ou tel truc.
Au final, avant systemd on finissait par se retrouver avec le problème de devoir faire interagir des scripts qui même s’ils pouvaient être simples pris individuellement, étaient tellement disparates dans leur ensemble que la complexité globale était bien réelle.
Un script shell n’est pas forcément simple, du moins, tu ne peux pas dire qu’il soit plus simple qu’un fichier clés-valeurs à la systemd.
Pour étudier de manière relativement approfondie le shell ces derniers temps (Bash en l’occurrence), je ne pense pas qu’on puisse prétendre qu’il ne faut pas apprendre des subtilités assez tordues pour savoir réellement comment ça fonctionne dans l’ensemble. Le langage shell, que ce soit POSIX ou bien ses extensions, c’est pas du Python…
[^] # Re: Déjà vendredi ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse à la dépêche Systemd v256. Évalué à 4. Dernière modification le 19 juillet 2024 à 20:03.
Je pensais la même chose mais à la réflexion j’ai un doute quant à sa pertinence pour du conteneur, par exemple pour Kubernetes. Linux ayant une certaine adhérence à la GNU libc, est-ce qu’utiliser un système construit sur la musl libc est une si riche idée que ça en a l’air pour des conteneurs Docker/Kubernetes ? En théorie noyau et userland sont bien deux choses indépendante l’une de l’autre, mais je m’interroge (je vous interroge plus exactement).
Sans remettre en doute la pertinence de la musl libc ni Alpine Linux en tant que telle.