Marotte ⛧ a écrit 8486 commentaires

  • [^] # Re: Desmurget

    Posté par  . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 5. Dernière modification le 25 janvier 2024 à 00:01.

    Son catastrophisme est peut-être excessif, voire contre-productif, mais quand on voit que les pontes du Web et de la tech avouent tout faire pour préserver leur propre progéniture de tout contact avec les écrans jusqu’à au moins 6 ans, ça devrait quand même faire tilter les gens (mais comme ils ont eux mêmes déjà été abruti au Goldorak (ou au Loft Story pour les plus jeunes), on voit bien la nature du problème (sans oublier le fond diffus jean-pierre pernique, télé-marketo-intervillesque !).

    J’ai vu une mère aimante, consciente du danger, lutter de toute ses forces pour préserver sa progéniture de cette nuisance et éprouver un réel remord à ne pas y arriver, du moins à ne pas y arriver autant qu’elle aurait voulu. Et j’invite quiconque qui pense, bien que ce soit à raison, que reprocher à un parent qu’il ne fait pas assez pour limiter le temps d’exposition aux écrans des ses enfants, peut avoir une utilité quelconque, à bien fermer sa gueule réfléchir avant de l’ouvrir. Surtout quand lui-même n’a pas eu d’enfant, et ce sont souvent ceux-là qui se permettent un tel « maternalisme » dégoulinant d’hypocrisie.

  • [^] # Re: Les écrans ?

    Posté par  . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 3.

    Et on en parle de la liberté laissé au client (au troquet qui louait le flipper), de régler précisément l’inclinaison du plateau selon qu’il jugeait que 10 francs devaient ouvrir le droit à un temps moyen de divertissement plus ou moins long ?. ^^

    J’ai toujours préféré, de loin, le billard (8 pool ou américain) même si je suis tout aussi nul qu’au flipper.

  • [^] # Re: Les écrans ?

    Posté par  . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 8. Dernière modification le 24 janvier 2024 à 23:17.

    Toutafé :)

    À toute les époques les jeunes n’ont rien fait que prouver leur débilité, leur propension à s’abrutir de tout ce qui brille et bruit, à démontrer leur tendance à se vautrer dans la nullité la plus abjecte, tout en souriant, hilares, prouvant leur nature d’êtres mentalement diminués. Alors que tous leurs contemporains possédant l’expérience de la vie (ie: les vieux, aka la génération N-1) étaient les seuls à se rendre compte à quel point cette jeunesse se fourvoyait à suivre un chemin menant vers un néant existentiel certain, telle un troupeau de brebis myopathes, aveugles et sourdes.

    À mon avis c’est une constante absolue, jamais démentie depuis les australopithèques. Je suis persuadé qu’il n’a pas existé une seule fois dans l’histoire de l’humanité une époque à laquelle les adultes ont pu penser que les jeunes qui venaient après eux valaient mieux qu’eux.

    A une certaine époque où les écrans/jeux n'existaient pas,

    Un tas de gens jugent encore que la pratique de jeux vidéos qui contiennent des représentations de la violence est une source certaine du mal. Depuis longtemps je me dis que ces personnes ne réalisent clairement pas que le jeu d’Échecs, qui représente souvent à leurs yeux une pratique hautement respectable, une preuve indiscutable d’une supériorité intellectuelle et morale en comparaison des loubards mal-élevés qui jouent à Duke Nukem 3D, ou au flipper, est la représentation d’un champ de bataille, et que le but du jeux consiste à tuer son adversaire.

    L'expression « échec et mat » trouve ses origines dans la langue persane. شاه مات (šâh mât) signifie que le roi est « pris en embuscade », « vaincu ». Cette phrase a été reprise en langue arabe, avec une interprétation plus funeste : الشاه مات (aš-šāh māta) pour « le roi est mort »

    Probablement aussi à l’origine du verbe espagnol "matar" qui signifie "tuer".

    Chacun ouvre sa porte et voit midi, alors qu’il est quatorze heure !

  • # Je m’inscrit où il faut

    Posté par  . En réponse au journal [HS] : effet Streisand pour un site de formation. Évalué à 3.

    Je suis allé au village de Pnzi, je n’y ai pas trouvé d’emploi mais je ne me suis non plus fait arnaquer !

    Et Ponzi c’est le plus cool tasson !

  • # C’est heureux que dans mon enfance ce qu’il y a avait de plus abrutissant c’était le Club Dorothée …

    Posté par  . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 7.

    Vous voyez le résultat déjà !

    Un livre intéressant sur le sujet par un docteur en neuroscience de l’INSERM, Michel Desmurget. Intéressant mais pas optimiste pour le futur, pas du tout. Les faits son assez inquiétant en effet le titre parle de lui-même: « La fabrique du crétin digital »

  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Devinette dominicale. Évalué à 3.

    il devenait plus facile de diffuser soi-même un écrit en grand nombre.

    Exactement. Aussi je ne comprends pas comment tu peux ne pas faire un parallèle. Même si on peut trouver un tas d’aspects qui différent dans les deux cas (grosso modo 500 ans d’écart, alors forcément…), l’aspect principal est bien une nette rupture, une facilitation très importante de la possibilité de transmettre la connaissance et les idées (pour le pire comme le meilleur certes mais je pense que ce ne fût pas bien différent à l’avènement de l’imprimerie.

    là où je peux voir une différence, c’est que l’imprimerie a surtout permis aux gens de pouvoir accéder à l’information, de la recevoir, comme le fût aussi un peu la télé.

    Mais seulement assez modérément j’en conviens, de pouvoir eux-mêmes diffuser. En effet posséder une imprimerie ne se faisait pas d’un claquement de doigts.

    C’est là à la rigueur qu’on peut constater une différence, car Internet a non seulement facilité l’accès aux informations, mais en sus permis au plus grand nombre de devenir eux-mêmes diffuseurs, ceci de façon extraordinairement simple (surtout depuis 10-15 ans avec des espaces come YouTube, Facebook, et consort.

    on a vraiment affaire à des domaines différents.

    En quoi précisément ?

  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Devinette dominicale. Évalué à 7.

    Monter une imprimerie ça coûtait très cher (ça a mis Gutenberg sur la paille) et le plomb des caractères n'est pas très bon pour la santé. En outre, en France, tout du moins, aux débuts de l'imprimerie, c'était assujetti aux universités dont les conditions pouvaient être plutôt léonines et les imprimeurs pouvaient risquer leur vie

    Certes mais c’était quand même de plusieurs ordres de grandeur moins onéreux que la méthode qui avait cours jusqu’ici. Méthode n’ayant en pratique pas évoluée depuis des millénaires. En quelques milliers d’années on avait certes amélioré l’encre, et surtout le support, mais que l’on ait encore à tracer chaque lettre à la main, donnait quand même à ’objet « livre » un statut, un prestige dont je pense qu’il nous ait impossible à imaginer aujourd’hui.

    Bien sûr que ce ne fût pas à proprement parler une démocratisation de la production de matière littéraire, une diffusion universelle de tous les savoirs. Mais tout de même. Avec l’imprimerie une personne analphabète, pour peu qu’on lui ai préparé les matrices, ou bien qu’elle soit seulement capable de mettre elle-même « les petits bidules au bon endroit sur le machin ©® », en suivant un modèle, pouvait en une nuit de travail produire grosso modo une dizaine* d’exemplaires d’un livre, Là où auparavant un « copiste » devait passer plusieurs jours pour un réaliser un seul exemplaire, en produisant un effort nettement plus laborieux.

    Ça fait plus de vingt ans que je vais volontiers un lien entre l’avènement de l’imprimerie au 16e siècle et celle de l’Internet au 20e. J’entends peu de gens faire ce parallèle entre ces deux « inventions », alors que selon moi, autant leur nature que leur ampleur est comparable. Je crois qu’on peu parler « explosion informationnelle » dans les deux cas : d’ampleur quasi identique relativement aux époques auxquelles elles ont eu lieu. Pratiquent « du jour au lendemain » (car qu’est une poignée de décennies rapportée à toute l’histoire contemporaine ?^

    Des tas de gensn dont beaucoup n’étaient même pas conscients de l’existence de toute cette connaissance, se sont retrouvés aspergés, recouverts, saturés voir noyés par ce flow d’information.

    L’invention de l’imprimerie est à mon avis la cause première du schisme chrétien. Les “indulgences” qu’on met systématiquement en avant comme élément déclencheur n’ont certainement pas été aussi décisif.

    • Ce chiffre de la dizaine repose sur une évaluation pifométrique rigoureuse même si regrette bien sûr de ne pouvoir fournir une méta-expertise suffisamment lumineuse sur la productivité imprimeresque dans sa période proto-artisanale. Mais avec « une dizaine » je suis sans aucun doute sur une incertitude de ± 100 avec un nombre de page moyen « plutôt sûr ». Des chiffres solides, comme je prends soin de toujours fournir pour une somme modique.
  • [^] # Re: Bonne musique Zaktuelle ?

    Posté par  . En réponse au journal Tiendrons-nous jusqu’à demain ?. Évalué à 3.

    Et pour la petite histoire…

    J’ai découvert Kacem Wapalek car j’étais tombé un jour sur https://www.youtube.com/watch?v=DAkxc7AD5z8 (je ne connaissais que l’Hexaler dans toute cette clique). Je m’étais dit qu’il y avait un sacré niveau dans l’ensemble. Du coup un jour, comme le blaze de chaque rappeur apparaît dans cette vidéo, je me suis dit que j’allais aller voir pour chacun ce qu’il avait produit d’autre. Et bien, de certains j’ai été un peu déçu, mais je suis vraiment content d’voir tenu jusqu’au dernier, car c’était ce phénomène de Kacem Wapalek…

    Ya un sacré niveau, sûrement le top parmi la jeune génération des rappeurs francophones (la 30aine quand même déjà ^^).

    Content d’avoir découvert aussi un artiste comme « Demi-portion », qui peut faire des raps comme ça, ou encore ça. Sur le second je préfère prévenir : je ne me souviens plus quant fût la dernière fois qu’un simple morceau de musique m’a fait chialer. J’ai beau avoir la larme facile dans tout un tas de circonstance, en écoutant de la musique je ne suis même pas sûr que ça me soit déjà arrivé en fait (et c’est pas faute d’écouter des trucs pas gai parfois !). Bah ce rap là, avec ces deux minutes, à peine deux couplets vite fait… et bien c’est la réaction que j’ai eu. C’était il y a un an ou deux, p-e trois. Les évènements actuels lui donne une profondeur certaines, malheureusement. Même si maintenant, et à vrai dire ce dès la deuxième écoute, je peux l’écouter sans pleurer. Je reste convaincu que c’est une chef-d’œuvre du rap, qui restera dans l’histoire, si ce n’est aussi visible, aussi sûrement que « Demain c’est loin » d’IAM. Si jamais ceux qui l’écoutent se posent la même question que moi quand je l’ai entendu la première fois : non ce récit n’est pas auto-biographique. Et tant mieux… ^^

    Un autre morceau collectif-promotionnel-qui vaut le détour, je trouve, et qui m’a permis de découvrir « Eli MC » et ça me rend heureux.

  • [^] # Re: Modification du journal par la modération

    Posté par  . En réponse au journal Tiendrons-nous jusqu’à demain ?. Évalué à 3.

    Ah zut pourtant je m’étais appliqué à relire et corriger ces paroles que j’avais bêtement recopié depuis Google. Comme en con :) C’était une bonne occasion de les relire avec attention c’est toujours ça.

    Ceux qui veulent aller les lire les trouveront ici : https://www.azlyrics.com/lyrics/iam/demaincestloin.html

    En espérant que vous n’aller pas aussi retirer ce lien ?

  • [^] # Re: Bonne musique Zaktuelle ?

    Posté par  . En réponse au journal Tiendrons-nous jusqu’à demain ?. Évalué à 3.

    Un rappeur que j’ai découvert il y a peu de temps, qui m’a mis une sacré claque come on prend trop rarement dans la gueule… Il a fait un album il y a une dizaine d’années et puis disparu des radars. J’ai cru comprendre qu’il était « beatmaker » dans la vie, et travaillait donc surtout dans l’ombre.

    Kacem Wapalek.

    Son album « Je vous salis ma rue » aurait donc été une sorte de parenthèse dans sa carrière, mais je peux me tromper. Toujours est-il qu’il revendique ouvertement l’influence de Georges Brassens, notamment dans Marie-Jeanne : « Une petite brassenserie wapalékienne, ou une wapalekerie brassensienne… »

    Et si tu apprécies l’écriture talentueuse je te recommande l’écoute de tout l’album ^^

    « La vie est un livre qu’on ne peut lire qu’une seule fois. On aimerait parfois pouvoir revenir à la page où l’on est, parce que celle où l’on meurt est bientôt sous nos doigts »

  • [^] # Re: Futur de Subversion

    Posté par  . En réponse au journal github et subversion c'est fini (ou de l'importance d'une bonne communication). Évalué à 2.

    « comme disent les jeunes »

    Comme disent les vieux !

  • # Futur de Subversion

    Posté par  . En réponse au journal github et subversion c'est fini (ou de l'importance d'une bonne communication). Évalué à 6. Dernière modification le 14 janvier 2024 à 01:29.

    Que Github cesse de supporter svn ça me surprend pas des masses (Après tout dans "Github" il y a "Git"…). Mais je pense que si svn a clairement perdu son statut de CVS de prédilection des développeurs des logiciels libres, on ne doit pas pour autant considérer qu’il est devenu obsolète.

    Car c’est ce que j’observe autour de moi, tout le monde pense que svn est obsolète. Or il me semble que le logiciel est encore activement développé. Et que même si git rend brillant le poil des mamans ours, svn conserve quelques avantages potentiellement utiles, à savoir : la centralisation, et surtout la possibilité de ne pas avoir à télécharger l’ensemble d’un dépôt pour faire une modification sur un ou quelque fichier.

    Je m’interroge également sur Mercurial, qui était aussi me semble-t-il une option à considérer pour la gestion des sources.

    Git a un peu « tué le game » comme disent les jeunes, mais l’une des forces du libre c’est la richesse de son écosystème. Pensez-vous que le paradigme de svn (et donc svn lui même), ou encore Mercurial, soit amené à disparaître dans un futur proche, ou bien au contraire conserveront-ils une petit base d’utilisateurs de 1, 3 ou 5 % d’aficionados ?

  • [^] # Re: et le meilleur de tous ?

    Posté par  . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 3.

    On repart sur un Powerpoint vierge pour faire couler du jus de cerveau. Dans le cadre d’une task-force de préférence, agile dans l’idéal.

  • [^] # Re: Tout se paye un jour ou l'autre

    Posté par  . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 4.

    Oui les montres, c’est vrai. La profondeur ça doit être aussi, avec le temps, l’information la plus cruciale, pour le respect des paliers de décompression j’imagine.

  • [^] # Re: Déjà annoncé

    Posté par  . En réponse au lien LibreOffice 24.2, prochain successeur de LibreOffice 7.6, est disponible en version beta. Évalué à 3.

    Je vois qu’on m’a moinssé et je pense savoir pourquoi (et dans ce cas c’est totalement mérité je reconnais).

    Alors je vais quand même préciser que les deux noms que j’ai donnés sont faux. C’était une tentative d’humour basée sur le fait que les nom de code des versions d’Ubnutu (là encore, ça ne s’écrit pas comme ça, sachez-le) sont systématiquement composés d’un adjectif et d’un nom de bestiole.

    Plus de 23 ans Ubuntu ! Fichtre.

    La vérité rétablie.

  • [^] # Re: Tout se paye un jour ou l'autre

    Posté par  . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 4. Dernière modification le 28 décembre 2023 à 19:36.

    C’est un logiciel « de niche » pour employer une expression à la con, que je n’aurais sûrement pas l’occasion d’utiliser ni même de tester moi-même, mais un grand merci pour le lien.

    À la lecture de la FAQ j’apprends l’existence des « ordinateurs de plongée », je ne suis pas surpris et arrive à voir à peu prêt leurs intérêts mais je ne savais pas qu’un tel objet existait. Je pensais bêtement que les plongeurs se reposaient encore intégralement sur l’expérience, empiriquement. ^^

  • [^] # Re: Tout se paye un jour ou l'autre

    Posté par  . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 6. Dernière modification le 24 décembre 2023 à 03:04.

    Je crois que le pire du pire ce n’est même pas de vouloir migrer vers ces technologies (comme Kafka/Spark/Kubernetes etc…) sans identifier clairement le ou les besoins précis qui le nécessitent et pourquoi, tout en espérant que « globalement » ça ne puisse que régler les différents problèmes rencontrés : « parce que c’est l’outil recommandé actuellement (par Gartner ou 01PC selon le niveau), ce sera donc forcément mieux que de chercher à mieux utiliser nos outils actuels, et puis on se doit d’être à la pointe de la technologie, donc faisons d’une pierre deux coups ». Ça non, c’est encore entendable.

    Par contre, le pire du pire, c’est de se lancer dans ce projet, à l’évidence très fortement structurant, en espérant que les changements organisationnels et méthodologies seront minimes voire inexistant. Ça je ne comprends pas.

    On m’a répondu une fois, je ne sais plus exactement à quelle proposition de ma part : « Non Marotte, c’est à l’outil de s’adapter à nos besoins, pas l’inverse. » Certes, certes… m’enfin un petit peu quand même. Planter une vis avec le marteau qu’on a acquis parce qu’on avait par ailleurs aussi des clous à planter c’est quand même assez sûrement voué à l’échec (du moins, à un résultat pas tout à fait satisfaisant voire des conséquences fâcheuses ^^) pour s’épargner la tentative.

    Là désolé, je comprends pas. "Relancer continuellement dessus 20 ans après n'a pas de ses" ? De quoi parles-tu ? "Peu de techno suivent véritablement cette courbe" ? On vit pas dans le même monde. Blockchain et Smartcontracts, ça te parle ? Microservices ? On peut lister les frameworks Web ?

    Sur ce point il y a des contre-exemple, au moins un, je pense à git : pas de franche opposition, un standard de fait quasi universel après seulement quelques années (que dis-je, mois !) à la suite de son introduction. On parle aujourd’hui de "gitops" pour désigner le concept de « truc-as-code » (infrastructure/opération/déploiement/…). Au point même que certains considèrent que svn est devenu obsolète, ce qui n’est pas le cas, il conserve des avantages pour certains usages et est toujours maintenu. Ceci dit on peut dire qu’il a vu le nombre des ses utilisateurs diminuer drastiquement quand git est sorti. Mais bref, je vois pas git suivre un cycle : « mais en fait le contrôle de versions distribué à la Git c’est nul, on va réinventer ça en mieux ! », en tous cas pas sur un cycle de 20 ans.

    Si un jour un développeur écrit du code depuis Mars je parie qu’il utilisera Git !

    Je ne sais pas si Linus Torvalds est à l’origine d’autres logiciels que Git et Linux (à part sûrement des drivers de FS à la pelle carrée j’imagine) mais avec seulement ces deux logiciels je crois qu’on peut clairement dire que c’est un des plus grand développeur de sa génération.

  • [^] # Re: Tout se paye un jour ou l'autre

    Posté par  . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 6. Dernière modification le 24 décembre 2023 à 01:35.

    Les bases de données se font découper maintenant, tu as le stockage qui se fait en nosql clé valeur (voir sur du stockage objet) et/ou en colonne, tu as un moteur sql qui peu être exécuté sur du faas et par dessus tu as des implémentation de protocoles sql ou non.

    Pour moi le SQL (et donc le NoSQL) ça ne dit absolument rien du stockage sous-jacent. Du coup la différence entre SQL et NoSQL aujourd’hui ce serait, comme tu le dis je crois, d’un côté de solutions qui t’imposent l’utilisation de SQL pour enregistrer er accéder à la donnée, d’un langage particulier donc, et de l’autre des solutions où l’emploi de SQL n’est qu’une option parmi d’autre. Je vois qu’effectivement on dit plus ou moins la même chose.

    La différence fait peu de sens je suis d’accord avec toi, étant donné que dans NoSQL il y a différents types, orientés documents ou autre. Je crois que ce qui est nouveaux aujourd’hui (par rapport à l’époque où SQL est apparu) c’est la quantité tellement énorme de données à traiter, que l’idée même de la structurer fortement n’est pas un sujet, étant donné qu’on doit d’abord trouver des solutions pour savoir comment la stocker (et y accéder) de manière efficace, donc de manière distribuée et traitée en parallèle par plusieurs nœuds.

    Je m’étais jamais penché sur la question mais Postgres semble bien effectivement ne plus faire de différence et assumer clairement la compétition avec d’autres produit étiquetés NoSQL : https://www.nobledesktop.com/classes-near-me/blog/why-learn-postgresql-for-data-science

    C’est pas forcément la meilleure solution pour tous les besoins mais l’aspect big-data et scalabilité a l’air d’être pris en compte de manière plutôt satisfaisante. C’est assez loin de n’être plus qu’un « SGBD à papa » qui se contente de remplir ses fonctionnalités historiques de moteur de base de données relationnelle. Et c’est bien heureux !

  • [^] # Re: Déjà annoncé

    Posté par  . En réponse au lien LibreOffice 24.2, prochain successeur de LibreOffice 7.6, est disponible en version beta. Évalué à 3.

    Je vous remercie tous les deux, je sais pourquoi j’aime ce site, vous roxez des mamans ours !

  • [^] # Re: Déjà annoncé

    Posté par  . En réponse au lien LibreOffice 24.2, prochain successeur de LibreOffice 7.6, est disponible en version beta. Évalué à 2. Dernière modification le 23 décembre 2023 à 20:57.

    "Postal Platypus" ou "Nymphomaniac Hyena", un truc comme ça.

    À ce sujet je me demande toujours pourquoi Debian utilise les noms des personnages de "Toy story", j’ai une hypothèse mais j’en sais foutre rien en fait, mais je peux pas croire que ce soit totalement fortuit.

    Je me souviendrai toujours que la première Debian que j’ai installée fût la "Potato", mais clairement j’aurais du mal à ressortir de mémoire tous les noms jusqu’à Bookworm, je sais même plus le nom de la prochaine. C’est sûr que c’est pas une info vitale :)

  • [^] # Re: Déjà annoncé

    Posté par  . En réponse au lien LibreOffice 24.2, prochain successeur de LibreOffice 7.6, est disponible en version beta. Évalué à 4.

    J’ai été voir parce que ça m’agace de pas savoir. Alors en fait la longueur du pendule change selon qu’on est à l’équateur ou aux pôles. Ça reste une sacrée histoire… https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8tre parce que du coup avec l’idée de mesurer la Terre ça aura amené à utiliser des pendules pour mesurer son aplatissement !

    Et puis tout ça pour qu’au final :

    Première unité de mesure du système métrique initial, le mètre (du grec μέτρον / métron, « mesure »1) a d'abord été défini par l'Assemblée nationale française comme la 10 000 000e partie d'une moitié de méridien terrestrea, puis comme la longueur d'un mètre étalon international, puis comme un multiple d'une certaine longueur d'onde et enfin, depuis 1983, comme « la longueur du trajet parcouru par la lumière dans le vide pendant une durée d'un 299 792 458e de seconde »

    Je me coucherai moins con, je croyais que c’était toujours défini d’après la longueur d’onde d’un atome particulier. C’est plus le cas depuis 1983. Je sais plus quel prof m’avait expliqué ça, mais il était déjà plus très à jour !

    Il me semble que des sept unités fondamentales il reste celle de masse, le kilogramme, que est toujours aujourd’hui définie arbitrairement.

  • [^] # Re: Déjà annoncé

    Posté par  . En réponse au lien LibreOffice 24.2, prochain successeur de LibreOffice 7.6, est disponible en version beta. Évalué à 2.

    Bah on avait quand même une mesure assez précise du temps à l’époque, de part l’astronomie. Parce que mesure la Terre sur une aussi grande distance ça va également avec son lot d’incertitude. Mais tu as p-e raison, de toute manière je n’ai qu’à "STFW" comme on dit, j’en ai bien conscience ! /o\

  • [^] # Re: Tout se paye un jour ou l'autre

    Posté par  . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 6.

    Les bases SQL permettent structure complexe et contraintes, mais ça n’est pas une obligation. Je pensais, peut-être bếtement, qu’on en était venu aux base NoSQL par souci d’optimisation. Des besoins d’optimisation qu’un moteur SQL ne pouvait pas se permettre de faire sans nuire à a capacité à faire du SQL (du fortement structuré et contraint).

    Au risque de dire une connerie, fonctionnellement, qu’est-ce qui empêche de faire du NoSQL, du clé-valeur par exemple, avec Postgres ou autre base de ce type ?

  • [^] # Re: Déjà annoncé

    Posté par  . En réponse au lien LibreOffice 24.2, prochain successeur de LibreOffice 7.6, est disponible en version beta. Évalué à 3.

    Je ne sais plus pourquoi le calendrier et l’heure révolutionnaires ont été abandonnées mais il me semble que c’était soit parce qu’aucun pays à part nous était chaud pour l’adopter, et/ou que techniquement il était foireux.

    Déjà que le calendrier grégorien, avec ses années « bissextiles tous les quatre ans, sauf une fois par siècle » c’est pas ouf. Mais je crois que personne a trouvé plus régulier pour coller au mieux au temps astronomique. Et il est toujours nécessaire d’ajouter une seconde de temps en temps pour être à nouveau bien « calé », et la durée de la rotation complète de la Terre autour du soleil a tendance à varier aussi je crois, ça aide pas !

    Le mètre a remplacé la « toise du roi », parce qu’il y avait un réel besoin d’une unité de longueur plus universelle, alors que le calendrier, tout le monde trouvait qu’il marchait très bien. D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi, au lieu de se casser le cul à mesurer la Terre pour le définir d’après cette unité, on n’avait pas simplement pris la longueur du pendule battant la seconde. Pour le fait que cette longueur varie sensiblement au niveau de la mer ou à haute altitude il suffisait de dire que c’était le pendule battant la seconde au niveau de la mer.

    Avant de savoir comment le mètre avait été défini je m’étais jamais demandé pourquoi on disait que la Terre faisait 40000 km de circonférence, ça tombait juste par hasard pour moi, c’est tout ^^ Bon en vrai on a affiné depuis, et défini le mètre autrement, mais je trouve cette histoire assez délirante, même si évidemment, on a pas arpenté la Terre sur tout le tour, mais mesuré une bonne longueur quand même !

    Pour en revenir aux calendriers, c’est vrai qu’il y a plutôt le choix, je pensais pas qu’il en avait existé autant : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_calendars
    J’apprends qu’il y a même eu un calendrier lors de l’avènement du fascisme en Italie…

    Et la liste ne cite même pas le Discordian calendar j’ai l’impression.

  • # Les mauvaises manip’… La preuve que l’informatique gagnerait à se débarrasser des utilisateurs.

    Posté par  . En réponse au journal ICEcoder est en vente. Évalué à 4.

    cela me paraissait quand même assez chaud patate en cas mauvaise manip

    Si le programme prévoit une copie de sauvegarde on doit pouvoir avoir un truc plutôt sécurisé. comme c’est du texte ça coûte pas grand-chose en espace disque.