On peut la brancher (si on est assuré que rien ne va la monter automatiquement, voir faire autre chose sur la clé), Monter une éventuelle partition se trouvant sur la clé en noexec, nosymfollow, puis sanner, par exemple avec ClamAV. Ou d’autres. (Faut pas que ce soit sur une machine Windows hein bien sûr ! ^^)
Je ne sais pas ce qu’est une « boîte de décontamination », mais l’opération que je décris est de préférence à faire sur un poste dédié non relié au réseau, par prudence.
On peut aussi utiliser photorec ou autre, qui ne nécessite pas de monter la clé et ne devrait à priori pas récupérer un exécutable vérolé.
Mais clair que c’est à un service sécurité de faire ça. Le faire soit même c’est prendre des risques inutiles
Pas con. Ceci dit faut quand même que ça tape dans une émulation de terminal. Peut-être que ça tape des trucs du genre "mount /dev/cle /mnt; /mnt/.troyan", en boucle, jusqu’à que ça tombe dans un terminal ? Mais ça se verrait ? Et puis faut les droits root pour installer un malware vraiment puissant, donc utile.
Ou sinon c’est encore une faille dans la partie noyau qui gère le clavier.C’est intrigant.
Enfin bref, faudra que je me renseigne à l’occasion.
Un programme quel qu’il soit doit être exécuté pour faire quelque chose.
C’était le cas il y longtemps sous Windows qu’un programme ayant un nom précis était exécuté automatiquement lors de l’introduction de la clé. Sous Linux à ma connaissance ça n’a jamais été le cas (à moins qu’on le configure ainsi expressément). Chez moi moi même le montage n’est pas fait automatiquement.
Si le système n’exécute rien des exécutable sur la clé (ou le cable), ça nécessite une faille présente dans le noyau, au niveau du module qui gère l’USB, ou le FS. Si c’est le cas il doit être corrigé rapidement, et des bug similaires ne doivent pas être introduits si souvent. Ou encore une faille dans l’userland liée au FS qui permettrait au malware de faire son œuvre. Mais même remarque, ça me semble pas quelque chose qui soit présent à grande échelle.
Ou encore une faille carrément au niveau du BIOS (EFI) ?
J’ai entendu une histoire comme ça : Un entreprise demande à un prestataire qui fait du test d’intrusion (pen-testing). Lors de la première rencontre, qui se passe dans les locaux ed l’entreprise, est destiné à prendre contact, expliquer ce que l’entreprise attend, que le prestataire explique comment il va procéder dans les grandes lignes, les conditions, la durée du test, etc… À la fin de la journée il est convenu que le prestataire reviendra demain pour commencer à travailler.
Quand le prestataire revient le lendemain il annonce, « Voila, ma mission est finie, voici le rapport avec tous vos points de faiblesse, ce que vous devez mettre en œuvre. ». Le client ne comprend pas. Lui demande, inquiets, comme il a pu faire si vide, il ne s’était même pas connecté au réseau lors de cette première rencontre de travail.
Sa réponse : « J’ai offert à quelques uns de vos employés une clé USB avec le logo de ma société, un petit cadeau promotionnel pour faire connaître ma société. Je leur ai dit qu’elle ne contenait rien, c’était vraiment pour le côté promotionnel. Qu’ils pourraient l’utiliser chez eux pour y mettre ce qu’ils voulait. Et bien la moitié de vos employés l’on branché sur le PC de l’entreprise, je suppose pour vérifier s’il n’y avait pas quand même une petite surprise dessus.
Je ne sais pas si l’histoire ci-dessus est vraie, je ne me souviens plus de la source.
On entend même parler chez nos représentants politiques de « nécessité d’adaptation à un réchauffement de +4°C ».
Incantation suivie d’absolument aucune action tangible qui irait dans ce sens. Au contraire même, on dirait qu’on cherche à aggraver la tendance. Suffit de voir quels grands projets structurels nous finançons.
Enfin je dis « nous », mais je ne sais pas si quelqu’un tient toujours la laisse de la main invisible. Toujours le même problème avec ce qui est invisible, comme pour la licorne rose, on ne sait pas bien ce qu’elle est en train de faire. Peut-être bien qu’elle nous fait signe, la main ! Si elle avait un cerveau elle pourrait avoir la présence d’esprit de claquer des doigts, qu’on capte qu’elle veut dire un truc (« Abattez-moi d’urgence sinon je vais vous tuer ! » ?). Mais c’est une main, le truc.
Plus ça va et plus j’ai tendance à rejoindre les analyses de ceux qui disent que tout est foutu sans la moindre de chance que notre espèce puisse s‘adapter sans un bouleversement drastique de notre mode de vie occidental (comme Aurélien Barrau par exemple). Il me semble très probable, si ce n’est inévitable, que nous soyons nous-même, en temps qu’espèce, dans la charrette de l’extinction de masse que nous avons très vraisemblablement déclenchée.
Heureusement il doit bien rester encore un siècle ou deux avant que ça sente vraiment la fin des haricots, une éternité à l’échelle humaine ombilico-centrée. La conclusion évidente étant donc que tout va pour le mieux. Les climato-sceptiques ont raison : on nous ment, on nous manipule, car le réchauffement climatique est un faux problème. La destination de ce complot ourdi par les forces socialo-pédo-satanistes c’est de nous interdire de prendre l’avion (pour pouvoir embarquer plus de jus à chem-trails sans doute) et de nous forcer à rouler en voiturette de golf pour mieux nous contrôler. Et ça c’est pas moi ou Aurélien qui le dit, c’est Jacky qui le dit. Même que Nono et Momo sont bien d’accords avec lui, et eux c’est des mecs qui sachent.
Qu'ils ne doivent rien aux non-abonnés, et que c'est leur liberté, surtout qu'ils ne perdent rien si tu pars.
Ils font bien ce qu’ils veulent. Et heureusement.
Ce qu’ils perdent, si l’auteur du journal passe son chemin, en les privant ainsi de ses commentaires, dont la valeur ne sera jamais jugé par quiconque, puisqu’ils ne seront exprimés, du moins pas directement ici.
C’est effectivement, comme tu le pointes, une goutte dans océan.
Par contre, comme pour les élections : l’entassement d’un nombre faramineux de micro abstentions, au fil du temps, ça commence à constituer une petite butte propre à faire trébucher les heureux jouisseurs de leur liberté. Qui probablement s’accrocheront malencontreusement à la toge de Marianne, la dénudant dans leur chute.
Je suis probablement trop cryptique, voire inepte aux yeux des plus sérieux, alors je vais le dire simplement avec des mots adaptés au plus grand nombre :
« Argent partout, république nulle part. »
qu'ils motivent les gens à payer avec des fonctionnalités qui sont importantes pour les gens, rien d'anormal.
Et un suffrage censitaire n’est pas anti-démocratique.
Autre chose me dérange avec cette phrase que je cite ci-dessus : est-ce que tu réalises que le premier sujet "les gens", et le second sujet "les gens", peuvent autant relever de :
l’égalité des ensembles 1 et 2 (ie: il n’y a qu’un sujet alors dans ta phrase)
deux ensembles présentant une union (union allant de l’anecdotique à la quasi égalité) (ie: deux sujets dont la fusion éventuelle ne peut que servir le propos)
deux ensembles parfaitement disjoints. Auquel cas, rien ne serait anormal, seulement calamiteux du point de vue humaniste.
Dans 15 ans le test de Turing sera probablement enfin passé. Dire qu’Alan Turing serait p-e encore là de nos jours, à 102 ans, pour voir tout ce qu’à engendré une idée relativement simple sur le principe.
Est-ce le traitement hormonal archaïque et barbare, qu’on lui a imposé pour le « guérir » de son homosexualité ?
Est-ce que toute grosse tête qu’il était il avait pas assez l’esprit “safety-first” pour arriver à se retrouver à bouffer une pomme avec du cyanure dessus, par pur hasard malencontreux ? Est-ce qu’on l’a zigouillé parce qu’on avait trop peur qu’il raconte tout et fasse triompher la marxiste et impose les mots-croisés à l’école ?
On ne serait sûrement jamais. Et ce n’est pas une question cruciale pour la science après tout.
Sa destiné est tellement singulière. Et moi j’aime bien son choix de ne pas s’astreindre à s‘adapter à la fragilité du moi de ses interlocuteurs.
Est-ce que des gens ont essayé d’employer de l’IA générative pour générer des réseaux de neurones ?
Autre interrogation que j’ai : si de plus en plus de contenu est généré, entièrement ou en partie, par de l’IA générative. De quoi va-t-elle se nourrir à terme ? Est-ce qu’on va tous penser pareil, voire devenir, tout à fait artificiellement, cons comme des pierres en mousse ?
La technique des réseaux de neurones j’ai l’impression que c’est à l’intelligence ce que la méthode de Monte-Carlo est aux mathématiques : commode mais d’une autre nature ?
Je te rejoins sur le fait qu’il en faut pour tous les goûts et qu’une méthode n’empêche pas l’autre.
Après tout si le modèle de pendo.io s’avère absolument mauvais il finira par disparaître de lui-même à la longue.
Ce que je regrette par contre c’est quand la solution altère sensiblement la réactivité de l’interface, ou plus largement nuit au logiciel, même faiblement. Et je regrette également le fait que les autres canaux de retour utilisateur soient négligés au profit de cette façon de faire, comme si elle pouvait avantageusement toutes les remplacer. Ce qui n’est pas une obligation, bien sûr, mais un risque certain.
Quand une solution présente neuf chances sur dix d’être mal utilisée j’ai tendance à ignorer la valeur qu’elle a, une chance sur dix, de présenter, aussi grande soit-elle. C’est peut-être un tort.
La population des utilisateurs desquels je dois considérer les retours est en effet limitée.
En cas d’utilisateurs nombreux et d’effectif réduit pour la prise en compte je dirais qu’un système reposant sur l’auto-régulation entre utilisateurs, c’est à dire la possibilité pour les utilisateurs, par un système de vote, de pouvoir prioriser les retours les plus important, me semble en effet indispensable.
Mais au fond, je vois bien pourquoi ce type de société existe. Pour un site web avec des milliers de visiteurs, pour identifier comment améliorer la navigation ou la découverte des fonctionnalités, y a pas foule de solutions.
Un lien « contact » que l’utilisateur mécontent peut utiliser pour venir râler en expliquant son problème, ou faire une suggestion, tout simplement.
Ou encore, plus efficace et pas bien plus compliqué : un « bug tracker » auquel les plus “empowered” d’entre-eux feront appel, qui permettra d’être plus structuré que les simples messages. Ce qu’il y a de plus classique finalement.
Et j’ai peur du coût de triage/modération que cela induit.
En terme de rapport coût/efficacité pour ma part je ne suis vraiment pas convaincu par la méthode pendo.io, que je ne suis pas loin de considérer comme un acteur parasite plus que créateur de valeur.
Rien que l’idée de sous-traiter les retours utilisateurs ça me semble être une façon certaine de se déconnecter d’eux. On développe, ou plus largement agit, pour satisfaire des utilisateurs, mettre un « proxy » sur ce lien me semble une idée calamiteuse.
Pour faire une analogie, c’est comme si un magasin de chaussures, au lieu de recevoir ses clients en magasin pour leur faire essayer des chaussures et leur vendre, embauchait une personne chargée de sélectionner parmi la foule des clients, un « client type , qui sera seul à pénétrer dans la boutique pour essayer des paires de chaussures. Puis en fonction du choix de ce dernier, le vendeur de chaussure proposera à tous les clients de se rendre dans son entrepôt pour acheter telle ou telle paire de chaussures, sans qu’il n’aient plus à essayer eux-même.
Vous savez ce que disait Albert Einstein à propos des analogies ? Moi non plus.
Et toi tu fais comment pour récupérer les retours de tes utilisateurs ?
Je ne fais absolument rien, ils s’évertuent à m’en inonder le moindre canal de communication ! ^^
Il dit précisément que non et explique pourquoi. Par ailleurs on peut être content de ce qu’offre les GAFAM, mais ne pas se contenter d’être seulement content. :)
Ce téléphone, ayant pourtant moins de 10 ans,
Ça a toujours été une éternité une décennie en matière d’informatique, d’électronique en général. Je trouve personnellement c’est un minimum pour une durée de vie d’un terminal informatique ou appareil électronique, vraiment un minimum, mais les chantres du consumérisme associés aux obsédés du bit considèrent à priori que supporter entièrement un terminal qui a cinq ans ça relève de l’écologie radicale. Ils visent plus volontiers à jouir de ce qu’offre la matériel dernier cri sorti depuis le dernier salon CES, car ce sont pas des mormons !
Je ne sais pas si j’avais déjà lu/entendu ce terme auparavant mais je sens qu’il est promis à un bel avenir. Promis à un futur hautement démerdifié et en même temps facilement démerdable.
Mais pas quand tu es là pour assurer l'image de marque d'une institution.
Qui prétend/suggère/exige qu’il est là pour ça ? C’est ça son ordre de mission ?
RMS vend son image ? T’es sérieux ?
son image est morte.
Je suis peut-être totalement à côté de la plaque mais pour moi RMS fait parti des gens pour qui l’image que les autres se font de lui et de ses projets, tels que la FSF, est, au maximum, négligeable devant l’image qu’il a lui de ce que son projet doit être. Et très possiblement, parfaitement insignifiante.
Et heureusement qu’il existe encore des gens comme lui. Qui réussissent à ne pas développer cette maladie auto-immune que j’appellerai le « xénosomaprisme » (j’avais trouvé un nom moins complikäy mais finalement non, fallait un mot à la hauteur du moment KISS torique).
Bref, plus prosaïquement : de se foutre de tout avis émis par quiconque n’ayant le moindre droit ou pouvoir décisionnel auquel il a à se soumettre.
Je ne dis pas que sa stratégie est foncièrement meilleure qu’une autre, je dis qu’elle n’a rien d’extravagante ou de délirante.
Si une masse critique des gens qui ne le supportaient plus s’avérait en mesure de modifier l’équilibre des forces et initier une sorte de fork hostile (mais dans la bienveillance !) de la FSF et bien ça adviendra.
Renverser un régime, qu’il soit démocratique, féodal ou je ne sais quoi, pour imposer autre chose, faut mettre ce « autre-chose » sur la table.
S’il veulent le voir dégager des instances dirigeantes il s’agirait de faire des rapports sur les méfaits pour les organisations dont en tant que dirigeant il aurait été directement responsable, mauvaise décisions, violation des principes et de la raison d’être de ces organisation, etc… Des faits quoi.
Mais sûrement pas de sa position sur la pédophilie, comme de sa position sur n’importe quelle autre sujet d’ailleurs. Il y aurait-t-il de la matière de cette nature dans ces rapports ?
Aux USA la liberté d’expression est fondamentale et absolue, il pourrait affirmer que sodomiser des enfants juifs décédés avec une corne de rhinocéros n’est pas dénué d’intérêt pour écrire un code informatique de qualité, il n’enfreindrait aucune Loi.
Celleux que ça choque peuvent partir traquer le rhinocéros tout de suite.
Toutes les gendarmeries de France utilisent des postes sous Ubuntu depuis belle lurette et à ma connaissance sans problème. MS fait un lobbying intense à tous les niveaux, sans parler de « la première dose gratuite » proposée à la jeunesse estudiantine, pour que ça ne fasse pas tâche d’huile dans d’autres administrations, àmha.
À l’instar des alcooliers et des fabricants de tabac, viser la jeunesse c’est le b a ba… !
Je pense qu’aujourd’hui la part de Windows dans le CA de Microsoft n’est plus aussi importante que par le passé, mais ça doit rester une bonne grosse part cette rente incroyable. Certes ils ont un raté le coche sur les terminaux mobiles, mais tous les terminaux ne sont pas mobiles à ce jour (et ça ne sera pas forcément le cas un jour). Et tout comme AWS, c’est dans le cloud computing, l’hébergement, qu’ils doivent faire la maille principalement.
Dans le cas de Windows c’est vraiment l’association avec IBM et le succès du PC de ces derniers, qui était livré avec DOS. Aujourd’hui encore, bien que ce soit de moins en moins le cas, acheter un PC sans Windows pré-installé ça demande un peu :
de connaissance basique : savoir ce qu’est un système d’exploitation
de recherche et donc de temps : pour trouver et choisir parmi les vendeurs de PC qui propose PC nu ou PC sous GNU/Linux.
Même quand un vendeur mainstream le propose, il me semble que Dell le fait/faisait, faut la plupart du temps décocher la bonne option. Et surtout, bien que ce soit une évidence pour un passionné qu’installer soi-même un OS n’est en rien une tâche d’une complexité insurmontable (sauf parfois avec Windows :p) pour quiconque n’étant pas technophobe ou analphabète, pour plein de gens ça n’est même pas imaginable.
Je prends p-e trop « les gens » pour des cons (mais au moins comme ça quand ils me surprennent c’est en bien !) mais on installe pas une télévision ou une console de jeux ou que sais-je, pourquoi un PC (tout comme tablette/smartphone/bidule connecté) serait fondamentalement différent sur ce point ?
Une fois j’ai usé de la métaphore de « la voiture avec un capot soudé » pour faire comprendre le principe du logiciel libre à un formateur qui me demandait de lui expliquer. Je ne m’attendais pas à : « mais moi ça m’intéresse une voiture avec le capot soudé, ça veut dire que je n’aurais jamais à mettre les mains dans le cambouis, ce qui m’intéresse c’est que la voiture roule et qu’elle me coûte pas un bras, comment ou pourquoi elle roule ne m’intéresse pas à vrai dire. »
Il avait je pense compris ce qu’était un logiciel libre, mais pas l’utilité que ça pouvait avoir. ^^
Bien d’accord avec toi. Faut pas faire comme ce que je fais ici en leur faisant une réclame pas possible. J’ai pas installé beaucoup de GNU/Linux autour de moi, peut-être une dizaine, je n’ai qu’une fois où je sais avoir donner une très mauvaise image : une installation d’une Ubuntu récente sur un PC qui matériellement suivait pas, le truc archi-lent, et une autre personne, qui, ne m’ayant plus sous la main en cas de problème,qui furent pourtant quasi-inexistant sur au moins cinq ou six ans sous Ubuntu, est repassée sous Windows pour une raison que j’ignore. Peut-être un besoin d’un soft particulier.
Ou comme je l’évoquais, le sentiment, objectivement pas dénué de fondement, qu’avec Windows elle trouverait toujours des personnes pour l’aider en cas de pépin dans son entourage, alors qu’avec Linux ce ne serait pas le cas.
Pour ma part, tous les gens qui sont venus vers moi avec un PC totalement pété niveau OS, qui nécessitait de toute manière une réinstallation, je leur disais, et sans place laisser la moindre place à toute négociation, que je pouvais leur installer Linux mais que je ne connaissais rien à Windows. La vérité c’est que j’en connaissais assez pour savoir que je ne voulais simplement pas faire une telle choses).
Je leur disais bien que p-e ils n’aimeraient pas, et que dans ce cas ils pourraient toujours se faire remettre un Windows par quelqu’un d’autre, que ça coûtait donc rien d’essayer.
En les prévenant aussi qu’ils ne pourraient pas faire fonctionner tel ou tel logiciel.
Je prenais les exemples MS Office et Photoshop, et évoquais « les derniers jeux à la mode », point.
Puis indiquais qu’il y avait des alternatives. En dehors du cas de l’Ubuntu qui s’est avérée tellement lente qu’inutilisable que j’évoquais, tous les gens étaient très contents et agréablement surpris.
J’ai eu un jour le cas d’un collègue (informaticien) qui m’explique qu’il est emmerdé parce qu’il a un vieux portable avec un écran cassé. Il fonctionne uniquement avec un écran externe. Il utilisait jusqu’ici grosso modo comme un média-center. Pour je ne sais plus quelle raison il devait réinstaller l’OS, donc Windows, et que malgré tout ses efforts, impossible de faire l’installation juste avec l’écran externe. Il connaissait de Linux que les serveurs RHEL du taf sur lesquels il avait à opérer, autant dire que pour lui c’était comparable à l’AS/400, à dix-milles lieux de penser que ça pouvait être utilisé sur un desktop. Je lui suggère, lui montre là où il peut télécharger Ubuntu, lui explique comment faire la clé USB, notamment de faire attention à bien copier l’image sur la clé, mais pas copier le fichier de l’image sur un FS sur la clé… et lui dit qu’il a rien à perdre. Ça faisait trois jours qu’il essayait d’installer son Windows sans succès, il allait se résoudre à lâcher l’affaire et bazarder le laptop puisque payer pour changer l’écran n’était pas une option pour lui.
Le lendemain même, parfaitement guilleret le collègue : « Super ! ça marche, c’est trop bien ! » Il commençait à raconter son aventure aux autres collègues en mode : « J’ai découvert Linux c’est trop bien, mon PC, nickel ! Bla bla :) ». La plupart des collègues l’arrêtait assez rapidement car ils connaissaient déjà, eux. ^
Peut-être qu’il n’utilise plus Linux aujourd’hui, peu importe, je sais qu’au moins, il sait que ça existe et que ça présente des avantages dans certains cas, comme celui qu’il a rencontré avec son ordi à l’écran pété. Faudra que je lui demande à l’occasion tiens, je le croise encore de temps en temps.
L’autre « évangélisation » dont j’ai été assez satisfait, c’est le pote, pas informaticien du tout, et qui veut se mettre aux crypto-monnaies. Je ne connais pas les détails mais manifestement il a été convaincu par des gens sur le web que pour gérer correctement des crypto-monnaies Linux était un must. Quelle que soit la véracité de cette assertion, je n’allais évidemment pas lui suggérer que c’était ne serait-ce qu’à relativiser .
J’ai du lui dire un truc comme : « Ouai Linux c’est mieux, et pas que pour les crypto. Je peux te l’installer ».
Donc, je passe un aprèm’ chez lui, je lui installe Ubuntu devant lui, en lui expliquant ce que je peux lui expliquer au fur et à mesure, en essayant d’aller à l’essentiel pour pas le noyer sous l’information, je lui montre vite fait comment allumer, éteindre, faire les mises à jour, installer des logiciels et basta.
En partant j’ai éprouvé une certaine inquiétude. La crainte qu’il m’appelle tous les quatre matins pour ceci ou cela, et surtout, par rapport aux crypto-monnaies, car je ne connaissais vraiment pas des masses moi-même à l’époque, et là, on parle de thunes : un mauvais conseil, même un bon conseil mal compris, et ça peut se traduire par de la caillasse qui disparaît, et potentiellement une amitié qui se termine. Je ne lui dis évidemment pas cela mais j’ai cette crainte bien en tête en le quittant.
Et bien, pas un seul appel. Je l’ai revu environ deux mois après pour faire une petite soirée avec d’autres potes. Du coup je lui demande ce qu’il en pense de Linux. J’ai été agréablement surpris qu’il m’explique, limite en s’excusant un peu, qu’il avait remplacé l’Ubuntu par une Mint, « parce que c’est mieux », et que et bien ça marche nickel. Il me parle de Bitcoin, de Monero… il suivait assurément les conseils de je ne sais quelle communauté mais c’est toujours comme ça qu’on apprend, alors loin de moi l’idée de chercher à influer sur un tel processus (à moins d’un danger réel évident bien sûr…).
Personne n’apprend à utiliser un logiciel uniquement d’après le manuel.
Encore une fois : il n’est pas informaticien (magasinier), loin d’être con mais pas particulièrement intelligent non plus (pas reconnu comme tel tout du moins), et le fait d’assister à une seule démonstration d’installation d’un OS GNU/Linux a suffit à ce qu’il se sente capable, et le soit réellement, d’installer et utiliser un OS GNU/Linux, bien qu’ayant connu uniquement Windows toute sa vie.
Il devait avoir grosso modo 35 ans et c’était il y a à peu près 5 ans, p-e un peu plus, pour donner une idée. Une belle illustration de l’adage : « Quand on veut on peut. », qui s’il n’est pas vrai pour tout, l’est pour énormément de choses.
J’ai aussi pu observer de véritable pépite d’hypocrisie de la part d’informaticiens et/ou geek pour justifier leur désintérêt de l’alternative Linux par autre chose que la flemme de changer ou le choix purement arbitraire. Bien qu’ils eussent très souvent un tas de reproches à faire à Windows sur ceci ou cela, et des problèmes réguliers, d’hiver et avariés.
Une fois, début de carrière pro, vingt ans de ça, utilisateur de GNU/Linux sur mon desktop depuis p-e un ou deux ans, un autre informaticien plus âgé, un collègue plus expérimenté que moi, me questionne à ce sujet : « Ah bon ? mais c’est vraiment utilisable au quotidien ? C’est pas fait pour ça, c’est pour les serveurs, ça doit être galère à maintenir, je vois très bien, j’avais testé quand c’est sorti. ».
Je lui explique donc qu’aujourd’hui il y a des gestionnaires de packages, des interfaces graphiques et qu’on ne passe pas son temps à compiler son noyau et rentrer des commandes ésotériques (bon à l’époque, un peu quand même, soyons honnête… comparé à de nos jours), bref, que c’est utilisable, et très bien, et qu’il devrait s’y ré-intéresser parce que c’est le futur et c’est trop bien, et Microsoft c’est le mal. Voilà.
Je me souviendrai toujours, qu’au lieu de me dire simplement qu’il était tout de même assez satisfait de son Windows, du moins, bien assez satisfait pour avoir autre chose à foutre que de passer du temps à (re)-découvrir GNU/Linux, il m’a expliqué en substance que si aujourd’hui Linux c’était des interfaces graphiques, un OS pour « monsieur et madame tout le monde », et qui allait donc fatalement ressembler comme deux gouttes d’eau à Windows (lol), ça n’avait strictement plus aucun intérêt, en tous cas à ses yeux, car tout l’attrait qu’il avait pour Linux c’était cet aspect exotique, artisanal, le plaisir intellectuel qu’il pouvait y avoir à partir d’un script configure en erreur pour trouver ce qu’il fallait compiler avant… C’était uniquement ce caractère expérimental qui comptait. Je n’avais cherché plus que ça à le convaincre du contraire, d’une part car je n’avais aucune chance vu la mentalité du gus, et d’autre part, à ce moment là, comme encore aujourd’hui, l’hypocrisie que je dénonce n’est que supputation de ma part, il pouvait bien penser ça vraiment, et c’est évidemment son droit le plus strict et pas une position qui serait idiote ou gênante pour qui que ce soit.
Aujourd’hui je peux comprendre que des personnes, qui quel que soit leur âge, ont au moins une ou deux décennies d’habitudes et de compétence acquises sur Windows, revendiquent de faire le choix de continuer à l’utiliser, quand bien même il n’existerait ni point technique bloquant ni manque de compétence de leur part à migrer vers Linux, et qu’ils considèrent donc le moindre désagrément vécu en essayant de se mettre au desktop Linux comme une raison suffisante à elle seule pour rester sur Windows.
Cependant, quand j’observe les problèmes qu’ils rencontrent sous Windows, qui ne sont pas les mêmes que sous GNU/Linux mais quand même loin d’être insignifiant, et que leur décision dépend d’un essai de Linux qu’ils ont pu faire il y a dix ou même cinq ans, je me dis qu’ils passent quand même à côté d’un truc.
Puisque évidemment moi aussi je dois veiller à justifier mentalement mes propres choix pour éviter toute dissonance cognitive ! ;)
J’admets pour bon nombre de ces points, se sont des problèmes qui sont réels dans certains cas. Par contre :
Mises à jour compliquées/dépendantes de l'environnement de bureau
Crashes fréquents des bureaux sous KDE
Je n’utilise pas KDE (Xfce roxor!) mais je serais surpris qu’un desktop environnement aussi mainstream présente ce genre de problème, du moins que ce soit courant.
Pour les mises à jour, certes les packages concernés varient selon l’environnement de bureau, mais je ne vois pas de quelle complexité tu parles.
les utilisateurs ne savent pas quoi faire et je dois régler le problème…
Ah ça… Le fait est que bien souvent, sous Windows l’utilisateur va d’abord chercher à résoudre lui-même son problème, alors que sous Linux, pensant à tort qu’il ne pourra rien faire, ne cherche même pas avant d’appeler un ami à la rescousse.
Au sujet des imprimantes, j’en ai pas perso mais j’ai installé la nouvelle imprimante/copieur du taf : indiquer l’URL ipp://, indiquer le modèle, clic-clic-clic et ça juste marche :)
Mais effectivement, selon le modèle (selon qu’il soit répandu ou non), ça peut déconner, et même ne pas fonctionner du tout si c’est un modèle assez exotique. Cela dit il y a aussi certains modèles qui ne fonctionnent plus sous Windows, sous prétexte d’être trop anciens, et qui marchent au poil sous Linux. C’est un peu le cas de beaucoup de périphériques finalement.
Ah bah perso j’ai le problème régulièrement sous Windows avec une souris en Bluetooth sur le PC du boulot, je dois débrancher/rebrancher le dongle USB pour que ça revienne. Jamais aucun souci sous Debian (sur le même PC avec la même souris).
il y a peu de cas où tu as vraiment besoin de toucher à des pointeurs
Je faisais référence au fait que tu ne peux pas, contrairement à en Python, avoir par exemple un « tableau de tableaux », tu ne peux avoir qu’un tableau de scalaires, ou un tableau de pointeurs. D’où les notations \$var, \@var et \%var. Qui désigne ce que j’entends, peut-être à tort, par respectivement : pointeur sur scalaire, pointeur sur tableau et pointeur sur hash.
À ce sujet je trouve que le vocabulaire employé en Python pour désigner ces deux derniers types d’objet est de loin le plus parlant : liste et dictionnaire. Je me rappelle avoir eût beaucoup de mal à mes tous débuts avec le terme « tableau », qui évoque pour moi un tableau à double entrée. Le terme « liste » est bien plus signifiant je trouve.
C’est en tous cas ce que j’en avais retenu quand je m’étais un peu penché sur le langage afin de pas mourir idiot. Mais je n’y connais vraiment pas grand-chose. Je n’ai écrit qu’un seul script utile en Perl, et c’était un script assez simple et c’était juste pour voir si je pouvais m’en sortir.
Je comprends néanmoins qu’on puisse adorer ce langage ceci dit.
Perl 5 et Python 3 sont vraiment à l’opposé l’un de l’autre. Perl permet d’écrire le même algorithme de 36 manières différentes, de la plus concise (en recourant intensivement à l’implicite dans sa syntaxe), à la plus verbeuse. Son slogan, du moins l’un de ses slogan (?), est :
There is more than one way to do it.
En Python au contraire on ne cesse de recommander LA façon « pythonique » de faire telle ou telle chose. Le but premier du langage est d’être le plus simple possible à relire, par les autres, comme par soi-même, afin de réduire les temps de développement des projets, en gagnant du temps sur ces aspects de (re)lecture de code, qui sont loin d’être négligeables. En particulier sur des projets avec une équipe de contributrices nombreuse et fluctuante, comme c’est le cas pour énormément de logiciels libres.
Perl 5 exige également le recours aux pointeurs, comme en C. Alors que Python non, bien qu’on puisse faire du passage d’argument par valeur ou référence aussi si besoin, mais c’est peu courant. En Perl c’est obligatoire.
Au niveau des bibliothèques disponibles j’ai tendance à croire que c’est à peu près kif-kif entre Perl et Python. Les « bonnes » bibliothèque, les plus largement utilisées, sont disponibles bien souvent pour l’un et l’autre et au moins C, et quelques autres langages.
Bash à côté c’est quasimodo avec des verrues à la sortie du lit avec la gueule de bois. La raison est assez compréhensible à mon avis : contrairement aux deux précédents, ce n’est pas, initialement, un langage de programmation. C’est un shell. Qui de plus « hérite » du vénérable sh, conçu à la préhistoire de l’informatique pour des ordinateur sans écran utilisant des bandes magnétiques comme stockage, avec 8kB de RAM.
On peut utiliser les trois comme des langages de programmation ou comme des shell, bien sûr, mais ça explique quand même beaucoup des spécificités extraordinaires du shell pour la programmation.
Un bon truc qui peut permettre à des script de pas tout détruire dans certains cas malheurs, en tous cas en Bash
Au lieu de faire :
rm -r ${var}
on peut faire un :
rm -r ${var:?}
La commande ne sera pas exécuté et le script s’arrêtera si var n’est pas définie, ou encore être la chaîne nulle (à vérifier) sur ce dernier point…)
Ça peut arriver dans des cas très improbables, ceux qui surviendront nécessairement au pire moment comme nous l’enseigne la loi de Murphy !
[^] # Re: la clé de la contamination ou de l’intrusion
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 4. Dernière modification le 07 décembre 2024 à 23:50.
On peut la brancher (si on est assuré que rien ne va la monter automatiquement, voir faire autre chose sur la clé), Monter une éventuelle partition se trouvant sur la clé en noexec, nosymfollow, puis sanner, par exemple avec ClamAV. Ou d’autres. (Faut pas que ce soit sur une machine Windows hein bien sûr ! ^^)
Je ne sais pas ce qu’est une « boîte de décontamination », mais l’opération que je décris est de préférence à faire sur un poste dédié non relié au réseau, par prudence.
On peut aussi utiliser photorec ou autre, qui ne nécessite pas de monter la clé et ne devrait à priori pas récupérer un exécutable vérolé.
Mais clair que c’est à un service sécurité de faire ça. Le faire soit même c’est prendre des risques inutiles
[^] # Re: Intéressant mais ça manque de détail technique
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 3.
Pas con. Ceci dit faut quand même que ça tape dans une émulation de terminal. Peut-être que ça tape des trucs du genre "mount /dev/cle /mnt; /mnt/.troyan", en boucle, jusqu’à que ça tombe dans un terminal ? Mais ça se verrait ? Et puis faut les droits root pour installer un malware vraiment puissant, donc utile.
Ou sinon c’est encore une faille dans la partie noyau qui gère le clavier.C’est intrigant.
Enfin bref, faudra que je me renseigne à l’occasion.
# Intéressant mais ça manque de détail technique
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 8.
Un programme quel qu’il soit doit être exécuté pour faire quelque chose.
C’était le cas il y longtemps sous Windows qu’un programme ayant un nom précis était exécuté automatiquement lors de l’introduction de la clé. Sous Linux à ma connaissance ça n’a jamais été le cas (à moins qu’on le configure ainsi expressément). Chez moi moi même le montage n’est pas fait automatiquement.
Si le système n’exécute rien des exécutable sur la clé (ou le cable), ça nécessite une faille présente dans le noyau, au niveau du module qui gère l’USB, ou le FS. Si c’est le cas il doit être corrigé rapidement, et des bug similaires ne doivent pas être introduits si souvent. Ou encore une faille dans l’userland liée au FS qui permettrait au malware de faire son œuvre. Mais même remarque, ça me semble pas quelque chose qui soit présent à grande échelle.
Ou encore une faille carrément au niveau du BIOS (EFI) ?
J’ai entendu une histoire comme ça : Un entreprise demande à un prestataire qui fait du test d’intrusion (pen-testing). Lors de la première rencontre, qui se passe dans les locaux ed l’entreprise, est destiné à prendre contact, expliquer ce que l’entreprise attend, que le prestataire explique comment il va procéder dans les grandes lignes, les conditions, la durée du test, etc… À la fin de la journée il est convenu que le prestataire reviendra demain pour commencer à travailler.
Quand le prestataire revient le lendemain il annonce, « Voila, ma mission est finie, voici le rapport avec tous vos points de faiblesse, ce que vous devez mettre en œuvre. ». Le client ne comprend pas. Lui demande, inquiets, comme il a pu faire si vide, il ne s’était même pas connecté au réseau lors de cette première rencontre de travail.
Sa réponse : « J’ai offert à quelques uns de vos employés une clé USB avec le logo de ma société, un petit cadeau promotionnel pour faire connaître ma société. Je leur ai dit qu’elle ne contenait rien, c’était vraiment pour le côté promotionnel. Qu’ils pourraient l’utiliser chez eux pour y mettre ce qu’ils voulait. Et bien la moitié de vos employés l’on branché sur le PC de l’entreprise, je suppose pour vérifier s’il n’y avait pas quand même une petite surprise dessus.
Je ne sais pas si l’histoire ci-dessus est vraie, je ne me souviens plus de la source.
[^] # Re: Fuck les abeilles !
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Le projet Meta de datacenter IA alimenté au nucléaire échoue.. Évalué à 5.
On entend même parler chez nos représentants politiques de « nécessité d’adaptation à un réchauffement de +4°C ».
Incantation suivie d’absolument aucune action tangible qui irait dans ce sens. Au contraire même, on dirait qu’on cherche à aggraver la tendance. Suffit de voir quels grands projets structurels nous finançons.
Enfin je dis « nous », mais je ne sais pas si quelqu’un tient toujours la laisse de la main invisible. Toujours le même problème avec ce qui est invisible, comme pour la licorne rose, on ne sait pas bien ce qu’elle est en train de faire. Peut-être bien qu’elle nous fait signe, la main ! Si elle avait un cerveau elle pourrait avoir la présence d’esprit de claquer des doigts, qu’on capte qu’elle veut dire un truc (« Abattez-moi d’urgence sinon je vais vous tuer ! » ?). Mais c’est une main, le truc.
Plus ça va et plus j’ai tendance à rejoindre les analyses de ceux qui disent que tout est foutu sans la moindre de chance que notre espèce puisse s‘adapter sans un bouleversement drastique de notre mode de vie occidental (comme Aurélien Barrau par exemple). Il me semble très probable, si ce n’est inévitable, que nous soyons nous-même, en temps qu’espèce, dans la charrette de l’extinction de masse que nous avons très vraisemblablement déclenchée.
Heureusement il doit bien rester encore un siècle ou deux avant que ça sente vraiment la fin des haricots, une éternité à l’échelle humaine ombilico-centrée. La conclusion évidente étant donc que tout va pour le mieux. Les climato-sceptiques ont raison : on nous ment, on nous manipule, car le réchauffement climatique est un faux problème. La destination de ce complot ourdi par les forces socialo-pédo-satanistes c’est de nous interdire de prendre l’avion (pour pouvoir embarquer plus de jus à chem-trails sans doute) et de nous forcer à rouler en voiturette de golf pour mieux nous contrôler. Et ça c’est pas moi ou Aurélien qui le dit, c’est Jacky qui le dit. Même que Nono et Momo sont bien d’accords avec lui, et eux c’est des mecs qui sachent.
[^] # Re: J'aurais plutôt écrit
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Le projet Meta de datacenter IA alimenté au nucléaire échoue.. Évalué à 6.
Si on veut
chipoterêtre plus précis c’est : « grâce à la législation protégeant une espèce rare d’abeille. »Pour chipoter il faut ajouter : « … , législation dont cette espèce n’est pas à l’origine et n’a pas participé à la conception. »
[^] # Re: Qu'en penser…
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Next.ink : Vous devez être abonné pour pouvoir commenter. Évalué à -7.
Ils font bien ce qu’ils veulent. Et heureusement.
Ce qu’ils perdent, si l’auteur du journal passe son chemin, en les privant ainsi de ses commentaires, dont la valeur ne sera jamais jugé par quiconque, puisqu’ils ne seront exprimés, du moins pas directement ici.
C’est effectivement, comme tu le pointes, une goutte dans océan.
Par contre, comme pour les élections : l’entassement d’un nombre faramineux de micro abstentions, au fil du temps, ça commence à constituer une petite butte propre à faire trébucher les heureux jouisseurs de leur liberté. Qui probablement s’accrocheront malencontreusement à la toge de Marianne, la dénudant dans leur chute.
Je suis probablement trop cryptique, voire inepte aux yeux des plus sérieux, alors je vais le dire simplement avec des mots adaptés au plus grand nombre :
« Argent partout, république nulle part. »
Et un suffrage censitaire n’est pas anti-démocratique.
Autre chose me dérange avec cette phrase que je cite ci-dessus : est-ce que tu réalises que le premier sujet "les gens", et le second sujet "les gens", peuvent autant relever de :
l’égalité des ensembles 1 et 2 (ie: il n’y a qu’un sujet alors dans ta phrase)
deux ensembles présentant une union (union allant de l’anecdotique à la quasi égalité) (ie: deux sujets dont la fusion éventuelle ne peut que servir le propos)
deux ensembles parfaitement disjoints. Auquel cas, rien ne serait anormal, seulement calamiteux du point de vue humaniste.
[^] # Re: IA bootstrap
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Entre imitation et biais systématiques : les supercheries de l’intelligence artificielle by chatgpt©. Évalué à 1.
Connaissais pas le terme, je le trouve pertinent.
Dans 15 ans le test de Turing sera probablement enfin passé. Dire qu’Alan Turing serait p-e encore là de nos jours, à 102 ans, pour voir tout ce qu’à engendré une idée relativement simple sur le principe.
Est-ce le traitement hormonal archaïque et barbare, qu’on lui a imposé pour le « guérir » de son homosexualité ?
Est-ce que toute grosse tête qu’il était il avait pas assez l’esprit “safety-first” pour arriver à se retrouver à bouffer une pomme avec du cyanure dessus, par pur hasard malencontreux ? Est-ce qu’on l’a zigouillé parce qu’on avait trop peur qu’il raconte tout et fasse triompher la marxiste et impose les mots-croisés à l’école ?
On ne serait sûrement jamais. Et ce n’est pas une question cruciale pour la science après tout.
Sa destiné est tellement singulière. Et moi j’aime bien son choix de ne pas s’astreindre à s‘adapter à la fragilité du moi de ses interlocuteurs.
# IA bootstrap
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Entre imitation et biais systématiques : les supercheries de l’intelligence artificielle by chatgpt©. Évalué à 2. Dernière modification le 08 novembre 2024 à 16:47.
Est-ce que des gens ont essayé d’employer de l’IA générative pour générer des réseaux de neurones ?
Autre interrogation que j’ai : si de plus en plus de contenu est généré, entièrement ou en partie, par de l’IA générative. De quoi va-t-elle se nourrir à terme ? Est-ce qu’on va tous penser pareil, voire devenir, tout à fait artificiellement, cons comme des pierres en mousse ?
La technique des réseaux de neurones j’ai l’impression que c’est à l’intelligence ce que la méthode de Monte-Carlo est aux mathématiques : commode mais d’une autre nature ?
[^] # Re: Lapin tout compris
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal L’ingénierie informatique serait un métier fabuleux si on ne prenait pas en compte les utilisateurs. Évalué à 4. Dernière modification le 07 novembre 2024 à 17:51.
Je te rejoins sur le fait qu’il en faut pour tous les goûts et qu’une méthode n’empêche pas l’autre.
Après tout si le modèle de pendo.io s’avère absolument mauvais il finira par disparaître de lui-même à la longue.
Ce que je regrette par contre c’est quand la solution altère sensiblement la réactivité de l’interface, ou plus largement nuit au logiciel, même faiblement. Et je regrette également le fait que les autres canaux de retour utilisateur soient négligés au profit de cette façon de faire, comme si elle pouvait avantageusement toutes les remplacer. Ce qui n’est pas une obligation, bien sûr, mais un risque certain.
Quand une solution présente neuf chances sur dix d’être mal utilisée j’ai tendance à ignorer la valeur qu’elle a, une chance sur dix, de présenter, aussi grande soit-elle. C’est peut-être un tort.
La population des utilisateurs desquels je dois considérer les retours est en effet limitée.
En cas d’utilisateurs nombreux et d’effectif réduit pour la prise en compte je dirais qu’un système reposant sur l’auto-régulation entre utilisateurs, c’est à dire la possibilité pour les utilisateurs, par un système de vote, de pouvoir prioriser les retours les plus important, me semble en effet indispensable.
[^] # Re: Lapin tout compris
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal L’ingénierie informatique serait un métier fabuleux si on ne prenait pas en compte les utilisateurs. Évalué à 4. Dernière modification le 04 novembre 2024 à 23:52.
Un lien « contact » que l’utilisateur mécontent peut utiliser pour venir râler en expliquant son problème, ou faire une suggestion, tout simplement.
Ou encore, plus efficace et pas bien plus compliqué : un « bug tracker » auquel les plus “empowered” d’entre-eux feront appel, qui permettra d’être plus structuré que les simples messages. Ce qu’il y a de plus classique finalement.
En terme de rapport coût/efficacité pour ma part je ne suis vraiment pas convaincu par la méthode pendo.io, que je ne suis pas loin de considérer comme un acteur parasite plus que créateur de valeur.
Rien que l’idée de sous-traiter les retours utilisateurs ça me semble être une façon certaine de se déconnecter d’eux. On développe, ou plus largement agit, pour satisfaire des utilisateurs, mettre un « proxy » sur ce lien me semble une idée calamiteuse.
Pour faire une analogie, c’est comme si un magasin de chaussures, au lieu de recevoir ses clients en magasin pour leur faire essayer des chaussures et leur vendre, embauchait une personne chargée de sélectionner parmi la foule des clients, un « client type , qui sera seul à pénétrer dans la boutique pour essayer des paires de chaussures. Puis en fonction du choix de ce dernier, le vendeur de chaussure proposera à tous les clients de se rendre dans son entrepôt pour acheter telle ou telle paire de chaussures, sans qu’il n’aient plus à essayer eux-même.
Vous savez ce que disait Albert Einstein à propos des analogies ? Moi non plus.
Je ne fais absolument rien, ils s’évertuent à m’en inonder le moindre canal de communication ! ^^
[^] # Re: ahhhhhhh...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Demerdification de prévisions météo avec Puppeteer. Évalué à 0.
Il dit précisément que non et explique pourquoi. Par ailleurs on peut être content de ce qu’offre les GAFAM, mais ne pas se contenter d’être seulement content. :)
Ça a toujours été une éternité une décennie en matière d’informatique, d’électronique en général. Je trouve personnellement c’est un minimum pour une durée de vie d’un terminal informatique ou appareil électronique, vraiment un minimum, mais les chantres du consumérisme associés aux obsédés du bit considèrent à priori que supporter entièrement un terminal qui a cinq ans ça relève de l’écologie radicale. Ils visent plus volontiers à jouir de ce qu’offre la matériel dernier cri sorti depuis le dernier salon CES, car ce sont pas des mormons !
# démerdification
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Demerdification de prévisions météo avec Puppeteer. Évalué à 5.
Je ne sais pas si j’avais déjà lu/entendu ce terme auparavant mais je sens qu’il est promis à un bel avenir. Promis à un futur hautement démerdifié et en même temps facilement démerdable.
[^] # Re: Ad hominem de fort belle facture
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Publication du "Stallman Report" 2024. Évalué à 8. Dernière modification le 25 octobre 2024 à 00:54.
Qui prétend/suggère/exige qu’il est là pour ça ? C’est ça son ordre de mission ?
RMS vend son image ? T’es sérieux ?
Je suis peut-être totalement à côté de la plaque mais pour moi RMS fait parti des gens pour qui l’image que les autres se font de lui et de ses projets, tels que la FSF, est, au maximum, négligeable devant l’image qu’il a lui de ce que son projet doit être. Et très possiblement, parfaitement insignifiante.
Et heureusement qu’il existe encore des gens comme lui. Qui réussissent à ne pas développer cette maladie auto-immune que j’appellerai le « xénosomaprisme » (j’avais trouvé un nom moins complikäy mais finalement non, fallait un mot à la hauteur du moment KISS torique).
Bref, plus prosaïquement : de se foutre de tout avis émis par quiconque n’ayant le moindre droit ou pouvoir décisionnel auquel il a à se soumettre.
Je ne dis pas que sa stratégie est foncièrement meilleure qu’une autre, je dis qu’elle n’a rien d’extravagante ou de délirante.
Si une masse critique des gens qui ne le supportaient plus s’avérait en mesure de modifier l’équilibre des forces et initier une sorte de fork hostile (mais dans la bienveillance !) de la FSF et bien ça adviendra.
Renverser un régime, qu’il soit démocratique, féodal ou je ne sais quoi, pour imposer autre chose, faut mettre ce « autre-chose » sur la table.
[^] # Re: euh.......... (pour qu'ysabeau puisse cliquer :D)
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Linux de plus en plus populaire sur PC !. Évalué à 3.
https://youtu.be/MShbP3OpASA?t=2200
Édifiant. Parfois en effet il vaut mieux accepter de blesser, pour éviter de tuer plus tard…
Ce mec est vraiment génial je trouve.
[^] # Re: euh.......... (pour qu'ysabeau puisse cliquer :D)
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Linux de plus en plus populaire sur PC !. Évalué à 3. Dernière modification le 22 octobre 2024 à 00:52.
Du non succès sur le desktop, parce que sinon Linux se place là comme succès ;)
Merci pour le lien, j’avais jamais vu cette interview.
# Ad hominem de fort belle facture
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Publication du "Stallman Report" 2024. Évalué à 10. Dernière modification le 21 octobre 2024 à 22:32.
S’il veulent le voir dégager des instances dirigeantes il s’agirait de faire des rapports sur les méfaits pour les organisations dont en tant que dirigeant il aurait été directement responsable, mauvaise décisions, violation des principes et de la raison d’être de ces organisation, etc… Des faits quoi.
Mais sûrement pas de sa position sur la pédophilie, comme de sa position sur n’importe quelle autre sujet d’ailleurs. Il y aurait-t-il de la matière de cette nature dans ces rapports ?
Aux USA la liberté d’expression est fondamentale et absolue, il pourrait affirmer que sodomiser des enfants juifs décédés avec une corne de rhinocéros n’est pas dénué d’intérêt pour écrire un code informatique de qualité, il n’enfreindrait aucune Loi.
Celleux que ça choque peuvent partir traquer le rhinocéros tout de suite.
[^] # Re: Cela reste un mystère pour moi...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Linux de plus en plus populaire sur PC !. Évalué à 3.
Toutes les gendarmeries de France utilisent des postes sous Ubuntu depuis belle lurette et à ma connaissance sans problème. MS fait un lobbying intense à tous les niveaux, sans parler de « la première dose gratuite » proposée à la jeunesse estudiantine, pour que ça ne fasse pas tâche d’huile dans d’autres administrations, àmha.
À l’instar des alcooliers et des fabricants de tabac, viser la jeunesse c’est le b a ba… !
Je pense qu’aujourd’hui la part de Windows dans le CA de Microsoft n’est plus aussi importante que par le passé, mais ça doit rester une bonne grosse part cette rente incroyable. Certes ils ont un raté le coche sur les terminaux mobiles, mais tous les terminaux ne sont pas mobiles à ce jour (et ça ne sera pas forcément le cas un jour). Et tout comme AWS, c’est dans le cloud computing, l’hébergement, qu’ils doivent faire la maille principalement.
[^] # Re: Cela reste un mystère pour moi...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Linux de plus en plus populaire sur PC !. Évalué à 3. Dernière modification le 21 octobre 2024 à 22:02.
Dans le cas de Windows c’est vraiment l’association avec IBM et le succès du PC de ces derniers, qui était livré avec DOS. Aujourd’hui encore, bien que ce soit de moins en moins le cas, acheter un PC sans Windows pré-installé ça demande un peu :
de connaissance basique : savoir ce qu’est un système d’exploitation
de recherche et donc de temps : pour trouver et choisir parmi les vendeurs de PC qui propose PC nu ou PC sous GNU/Linux.
Même quand un vendeur mainstream le propose, il me semble que Dell le fait/faisait, faut la plupart du temps décocher la bonne option. Et surtout, bien que ce soit une évidence pour un passionné qu’installer soi-même un OS n’est en rien une tâche d’une complexité insurmontable (sauf parfois avec Windows :p) pour quiconque n’étant pas technophobe ou analphabète, pour plein de gens ça n’est même pas imaginable.
Je prends p-e trop « les gens » pour des cons (mais au moins comme ça quand ils me surprennent c’est en bien !) mais on installe pas une télévision ou une console de jeux ou que sais-je, pourquoi un PC (tout comme tablette/smartphone/bidule connecté) serait fondamentalement différent sur ce point ?
Une fois j’ai usé de la métaphore de « la voiture avec un capot soudé » pour faire comprendre le principe du logiciel libre à un formateur qui me demandait de lui expliquer. Je ne m’attendais pas à : « mais moi ça m’intéresse une voiture avec le capot soudé, ça veut dire que je n’aurais jamais à mettre les mains dans le cambouis, ce qui m’intéresse c’est que la voiture roule et qu’elle me coûte pas un bras, comment ou pourquoi elle roule ne m’intéresse pas à vrai dire. »
Il avait je pense compris ce qu’était un logiciel libre, mais pas l’utilité que ça pouvait avoir. ^^
[^] # Re: Cela reste un mystère pour moi...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Linux de plus en plus populaire sur PC !. Évalué à 7.
Bien d’accord avec toi. Faut pas faire comme ce que je fais ici en leur faisant une réclame pas possible. J’ai pas installé beaucoup de GNU/Linux autour de moi, peut-être une dizaine, je n’ai qu’une fois où je sais avoir donner une très mauvaise image : une installation d’une Ubuntu récente sur un PC qui matériellement suivait pas, le truc archi-lent, et une autre personne, qui, ne m’ayant plus sous la main en cas de problème,qui furent pourtant quasi-inexistant sur au moins cinq ou six ans sous Ubuntu, est repassée sous Windows pour une raison que j’ignore. Peut-être un besoin d’un soft particulier.
Ou comme je l’évoquais, le sentiment, objectivement pas dénué de fondement, qu’avec Windows elle trouverait toujours des personnes pour l’aider en cas de pépin dans son entourage, alors qu’avec Linux ce ne serait pas le cas.
Pour ma part, tous les gens qui sont venus vers moi avec un PC totalement pété niveau OS, qui nécessitait de toute manière une réinstallation, je leur disais, et sans place laisser la moindre place à toute négociation, que je pouvais leur installer Linux mais que je ne connaissais rien à Windows. La vérité c’est que j’en connaissais assez pour savoir que je ne voulais simplement pas faire une telle choses).
Je leur disais bien que p-e ils n’aimeraient pas, et que dans ce cas ils pourraient toujours se faire remettre un Windows par quelqu’un d’autre, que ça coûtait donc rien d’essayer.
En les prévenant aussi qu’ils ne pourraient pas faire fonctionner tel ou tel logiciel.
Je prenais les exemples MS Office et Photoshop, et évoquais « les derniers jeux à la mode », point.
Puis indiquais qu’il y avait des alternatives. En dehors du cas de l’Ubuntu qui s’est avérée tellement lente qu’inutilisable que j’évoquais, tous les gens étaient très contents et agréablement surpris.
J’ai eu un jour le cas d’un collègue (informaticien) qui m’explique qu’il est emmerdé parce qu’il a un vieux portable avec un écran cassé. Il fonctionne uniquement avec un écran externe. Il utilisait jusqu’ici grosso modo comme un média-center. Pour je ne sais plus quelle raison il devait réinstaller l’OS, donc Windows, et que malgré tout ses efforts, impossible de faire l’installation juste avec l’écran externe. Il connaissait de Linux que les serveurs RHEL du taf sur lesquels il avait à opérer, autant dire que pour lui c’était comparable à l’AS/400, à dix-milles lieux de penser que ça pouvait être utilisé sur un desktop. Je lui suggère, lui montre là où il peut télécharger Ubuntu, lui explique comment faire la clé USB, notamment de faire attention à bien copier l’image sur la clé, mais pas copier le fichier de l’image sur un FS sur la clé… et lui dit qu’il a rien à perdre. Ça faisait trois jours qu’il essayait d’installer son Windows sans succès, il allait se résoudre à lâcher l’affaire et bazarder le laptop puisque payer pour changer l’écran n’était pas une option pour lui.
Le lendemain même, parfaitement guilleret le collègue : « Super ! ça marche, c’est trop bien ! » Il commençait à raconter son aventure aux autres collègues en mode : « J’ai découvert Linux c’est trop bien, mon PC, nickel ! Bla bla :) ». La plupart des collègues l’arrêtait assez rapidement car ils connaissaient déjà, eux. ^
Peut-être qu’il n’utilise plus Linux aujourd’hui, peu importe, je sais qu’au moins, il sait que ça existe et que ça présente des avantages dans certains cas, comme celui qu’il a rencontré avec son ordi à l’écran pété. Faudra que je lui demande à l’occasion tiens, je le croise encore de temps en temps.
L’autre « évangélisation » dont j’ai été assez satisfait, c’est le pote, pas informaticien du tout, et qui veut se mettre aux crypto-monnaies. Je ne connais pas les détails mais manifestement il a été convaincu par des gens sur le web que pour gérer correctement des crypto-monnaies Linux était un must. Quelle que soit la véracité de cette assertion, je n’allais évidemment pas lui suggérer que c’était ne serait-ce qu’à relativiser .
J’ai du lui dire un truc comme : « Ouai Linux c’est mieux, et pas que pour les crypto. Je peux te l’installer ».
Donc, je passe un aprèm’ chez lui, je lui installe Ubuntu devant lui, en lui expliquant ce que je peux lui expliquer au fur et à mesure, en essayant d’aller à l’essentiel pour pas le noyer sous l’information, je lui montre vite fait comment allumer, éteindre, faire les mises à jour, installer des logiciels et basta.
En partant j’ai éprouvé une certaine inquiétude. La crainte qu’il m’appelle tous les quatre matins pour ceci ou cela, et surtout, par rapport aux crypto-monnaies, car je ne connaissais vraiment pas des masses moi-même à l’époque, et là, on parle de thunes : un mauvais conseil, même un bon conseil mal compris, et ça peut se traduire par de la caillasse qui disparaît, et potentiellement une amitié qui se termine. Je ne lui dis évidemment pas cela mais j’ai cette crainte bien en tête en le quittant.
Et bien, pas un seul appel. Je l’ai revu environ deux mois après pour faire une petite soirée avec d’autres potes. Du coup je lui demande ce qu’il en pense de Linux. J’ai été agréablement surpris qu’il m’explique, limite en s’excusant un peu, qu’il avait remplacé l’Ubuntu par une Mint, « parce que c’est mieux », et que et bien ça marche nickel. Il me parle de Bitcoin, de Monero… il suivait assurément les conseils de je ne sais quelle communauté mais c’est toujours comme ça qu’on apprend, alors loin de moi l’idée de chercher à influer sur un tel processus (à moins d’un danger réel évident bien sûr…).
Personne n’apprend à utiliser un logiciel uniquement d’après le manuel.
Encore une fois : il n’est pas informaticien (magasinier), loin d’être con mais pas particulièrement intelligent non plus (pas reconnu comme tel tout du moins), et le fait d’assister à une seule démonstration d’installation d’un OS GNU/Linux a suffit à ce qu’il se sente capable, et le soit réellement, d’installer et utiliser un OS GNU/Linux, bien qu’ayant connu uniquement Windows toute sa vie.
Il devait avoir grosso modo 35 ans et c’était il y a à peu près 5 ans, p-e un peu plus, pour donner une idée. Une belle illustration de l’adage : « Quand on veut on peut. », qui s’il n’est pas vrai pour tout, l’est pour énormément de choses.
J’ai aussi pu observer de véritable pépite d’hypocrisie de la part d’informaticiens et/ou geek pour justifier leur désintérêt de l’alternative Linux par autre chose que la flemme de changer ou le choix purement arbitraire. Bien qu’ils eussent très souvent un tas de reproches à faire à Windows sur ceci ou cela, et des problèmes réguliers, d’hiver et avariés.
Une fois, début de carrière pro, vingt ans de ça, utilisateur de GNU/Linux sur mon desktop depuis p-e un ou deux ans, un autre informaticien plus âgé, un collègue plus expérimenté que moi, me questionne à ce sujet : « Ah bon ? mais c’est vraiment utilisable au quotidien ? C’est pas fait pour ça, c’est pour les serveurs, ça doit être galère à maintenir, je vois très bien, j’avais testé quand c’est sorti. ».
Je lui explique donc qu’aujourd’hui il y a des gestionnaires de packages, des interfaces graphiques et qu’on ne passe pas son temps à compiler son noyau et rentrer des commandes ésotériques (bon à l’époque, un peu quand même, soyons honnête… comparé à de nos jours), bref, que c’est utilisable, et très bien, et qu’il devrait s’y ré-intéresser parce que c’est le futur et c’est trop bien, et Microsoft c’est le mal. Voilà.
Je me souviendrai toujours, qu’au lieu de me dire simplement qu’il était tout de même assez satisfait de son Windows, du moins, bien assez satisfait pour avoir autre chose à foutre que de passer du temps à (re)-découvrir GNU/Linux, il m’a expliqué en substance que si aujourd’hui Linux c’était des interfaces graphiques, un OS pour « monsieur et madame tout le monde », et qui allait donc fatalement ressembler comme deux gouttes d’eau à Windows (lol), ça n’avait strictement plus aucun intérêt, en tous cas à ses yeux, car tout l’attrait qu’il avait pour Linux c’était cet aspect exotique, artisanal, le plaisir intellectuel qu’il pouvait y avoir à partir d’un script configure en erreur pour trouver ce qu’il fallait compiler avant… C’était uniquement ce caractère expérimental qui comptait. Je n’avais cherché plus que ça à le convaincre du contraire, d’une part car je n’avais aucune chance vu la mentalité du gus, et d’autre part, à ce moment là, comme encore aujourd’hui, l’hypocrisie que je dénonce n’est que supputation de ma part, il pouvait bien penser ça vraiment, et c’est évidemment son droit le plus strict et pas une position qui serait idiote ou gênante pour qui que ce soit.
Aujourd’hui je peux comprendre que des personnes, qui quel que soit leur âge, ont au moins une ou deux décennies d’habitudes et de compétence acquises sur Windows, revendiquent de faire le choix de continuer à l’utiliser, quand bien même il n’existerait ni point technique bloquant ni manque de compétence de leur part à migrer vers Linux, et qu’ils considèrent donc le moindre désagrément vécu en essayant de se mettre au desktop Linux comme une raison suffisante à elle seule pour rester sur Windows.
Cependant, quand j’observe les problèmes qu’ils rencontrent sous Windows, qui ne sont pas les mêmes que sous GNU/Linux mais quand même loin d’être insignifiant, et que leur décision dépend d’un essai de Linux qu’ils ont pu faire il y a dix ou même cinq ans, je me dis qu’ils passent quand même à côté d’un truc.
Puisque évidemment moi aussi je dois veiller à justifier mentalement mes propres choix pour éviter toute dissonance cognitive ! ;)
Vous avez lu jusque là ?! Chapeau bas !
[^] # Re: Cela reste un mystère pour moi...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Linux de plus en plus populaire sur PC !. Évalué à 2.
J’admets pour bon nombre de ces points, se sont des problèmes qui sont réels dans certains cas. Par contre :
Je n’utilise pas KDE (Xfce roxor!) mais je serais surpris qu’un desktop environnement aussi mainstream présente ce genre de problème, du moins que ce soit courant.
Pour les mises à jour, certes les packages concernés varient selon l’environnement de bureau, mais je ne vois pas de quelle complexité tu parles.
Ah ça… Le fait est que bien souvent, sous Windows l’utilisateur va d’abord chercher à résoudre lui-même son problème, alors que sous Linux, pensant à tort qu’il ne pourra rien faire, ne cherche même pas avant d’appeler un ami à la rescousse.
Au sujet des imprimantes, j’en ai pas perso mais j’ai installé la nouvelle imprimante/copieur du taf : indiquer l’URL ipp://, indiquer le modèle, clic-clic-clic et ça juste marche :)
Mais effectivement, selon le modèle (selon qu’il soit répandu ou non), ça peut déconner, et même ne pas fonctionner du tout si c’est un modèle assez exotique. Cela dit il y a aussi certains modèles qui ne fonctionnent plus sous Windows, sous prétexte d’être trop anciens, et qui marchent au poil sous Linux. C’est un peu le cas de beaucoup de périphériques finalement.
[^] # Re: Cela reste un mystère pour moi...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Linux de plus en plus populaire sur PC !. Évalué à 3.
Ah bah perso j’ai le problème régulièrement sous Windows avec une souris en Bluetooth sur le PC du boulot, je dois débrancher/rebrancher le dongle USB pour que ça revienne. Jamais aucun souci sous Debian (sur le même PC avec la même souris).
[^] # Re: Cela reste un mystère pour moi...
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien Linux de plus en plus populaire sur PC !. Évalué à 6.
Non.
Vraiment. GNU/Linux fonctionne beaucoup mieux avec moins de ressource que Windows. C’est assez criant.
[^] # Re: Encore largement utilisé
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Utilisation de Perl aujourd'hui.. Évalué à 3.
Je faisais référence au fait que tu ne peux pas, contrairement à en Python, avoir par exemple un « tableau de tableaux », tu ne peux avoir qu’un tableau de scalaires, ou un tableau de pointeurs. D’où les notations
\$var
,\@var
et\%var
. Qui désigne ce que j’entends, peut-être à tort, par respectivement : pointeur sur scalaire, pointeur sur tableau et pointeur sur hash.À ce sujet je trouve que le vocabulaire employé en Python pour désigner ces deux derniers types d’objet est de loin le plus parlant : liste et dictionnaire. Je me rappelle avoir eût beaucoup de mal à mes tous débuts avec le terme « tableau », qui évoque pour moi un tableau à double entrée. Le terme « liste » est bien plus signifiant je trouve.
C’est en tous cas ce que j’en avais retenu quand je m’étais un peu penché sur le langage afin de pas mourir idiot. Mais je n’y connais vraiment pas grand-chose. Je n’ai écrit qu’un seul script utile en Perl, et c’était un script assez simple et c’était juste pour voir si je pouvais m’en sortir.
Je comprends néanmoins qu’on puisse adorer ce langage ceci dit.
# Encore largement utilisé
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Utilisation de Perl aujourd'hui.. Évalué à 3. Dernière modification le 09 octobre 2024 à 00:50.
Perl 5 et Python 3 sont vraiment à l’opposé l’un de l’autre. Perl permet d’écrire le même algorithme de 36 manières différentes, de la plus concise (en recourant intensivement à l’implicite dans sa syntaxe), à la plus verbeuse. Son slogan, du moins l’un de ses slogan (?), est :
En Python au contraire on ne cesse de recommander LA façon « pythonique » de faire telle ou telle chose. Le but premier du langage est d’être le plus simple possible à relire, par les autres, comme par soi-même, afin de réduire les temps de développement des projets, en gagnant du temps sur ces aspects de (re)lecture de code, qui sont loin d’être négligeables. En particulier sur des projets avec une équipe de contributrices nombreuse et fluctuante, comme c’est le cas pour énormément de logiciels libres.
Perl 5 exige également le recours aux pointeurs, comme en C. Alors que Python non, bien qu’on puisse faire du passage d’argument par valeur ou référence aussi si besoin, mais c’est peu courant. En Perl c’est obligatoire.
Au niveau des bibliothèques disponibles j’ai tendance à croire que c’est à peu près kif-kif entre Perl et Python. Les « bonnes » bibliothèque, les plus largement utilisées, sont disponibles bien souvent pour l’un et l’autre et au moins C, et quelques autres langages.
Bash à côté c’est quasimodo avec des verrues à la sortie du lit avec la gueule de bois. La raison est assez compréhensible à mon avis : contrairement aux deux précédents, ce n’est pas, initialement, un langage de programmation. C’est un shell. Qui de plus « hérite » du vénérable sh, conçu à la préhistoire de l’informatique pour des ordinateur sans écran utilisant des bandes magnétiques comme stockage, avec 8kB de RAM.
On peut utiliser les trois comme des langages de programmation ou comme des shell, bien sûr, mais ça explique quand même beaucoup des spécificités extraordinaires du shell pour la programmation.
[^] # Re: Administrateur
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Bon anniversaire à mon Linux. Évalué à 7.
Un bon truc qui peut permettre à des script de pas tout détruire dans certains cas malheurs, en tous cas en Bash
Au lieu de faire :
rm -r ${var}
on peut faire un :
rm -r ${var:?}
La commande ne sera pas exécuté et le script s’arrêtera si var n’est pas définie, ou encore être la chaîne nulle (à vérifier) sur ce dernier point…)
Ça peut arriver dans des cas très improbables, ceux qui surviendront nécessairement au pire moment comme nous l’enseigne la loi de Murphy !