Marotte ⛧ a écrit 8739 commentaires

  • [^] # Re: Corrélation travail/revenu

    Posté par  . En réponse au journal Travail bénévole dans le monde du logiciel libre. Évalué à 4.

    Je souscris totalement à son idée si ce qui est attribué aux moins qualifiés des citoyens, suffit à subvenir à ses besoin, chichement mais réellement.

    Donc si ça inclut de fait un revenu universel, comme condition la moins favorable de ce salaire à vie, lui étant progressif avec les compétences dont chacun chacune aura voulu, pu et su acquérir au début de sa vie.

  • [^] # Re: Ansible c’est mieux

    Posté par  . En réponse au lien Un fork en vue pour l'outil Puppet. Évalué à 4.

    J'inverse volontairement la charge de l'hostilité du fork sur le propriétaire du code. C'est injuste, je sais ;)

    J’avais remarqué ça et tu as bien raison. Parlé d’hostilité pour un fork je ne cautionne pas vraiment mais je trouve dans cette affaire que Perforce est presque la partie à l’origine du fork, davantage que celle qui met en place et maintient le fork. Ou plutôt mettra en place si je comprends bien, ce n’est pour l’instant pas encore une réalité si j’ai bien saisi ? Elle savait qu’un fork était inévitable (qu’il soit viable et couronné de succès est autre chose), ceux qui créeront le fork ne le savent peut-être même pas encore. Donc à l’origine c’est bien le propriétaire du code existant. ^^

    En tous cas merci pour les informations. Je connais SAP de nom et de ce que j’ai pu entendre comme remarque sur ce produit, je n’ai qu’une très vague idée, probablement assez erronée, de ce qu’il fait et à quoi il sert, et j’en m’en réjouirais presque qu’il en soit ainsi, donc surtout évite de passer du temps à m’instruire sur ce point précis. ;)

  • # Ansible c’est mieux

    Posté par  . En réponse au lien Un fork en vue pour l'outil Puppet. Évalué à 6.

    Possible que ça finisse avec un éditeur qui se retrouvera éclipsé par le fork opensource de leur produit phare. Mais néanmoins satisfaits de faire leur beurre sur une poignée de clients captifs qui n’auront pas eût pris le virage avec la masse.
    La boite finira rachetée par IBM quand ses fondateurs et actionnaires majoritaires partirons à la retraite. Heureux avec cette vente qui leur offrira ce qui sera un petit pécule pour eux (on leur souhaite en tous cas). Puis progressivement plus personne ne parlera Puppet.

    Mais on a progressé quand même, il y a 20 ans les entreprises à but lucratif partaient en guerre contre le libre, contre ce cancer qu’était la GPL cette lubie d’anarcho-geeks qui étaient une menace pour l’économie mondiale : le communisme en pire.
    Aujourd’hui elles n’ont plus peur, elles ont compris que le capitalisme n’était pas menacé et qu’elles devaient aborder le phénomène comme un changement de paradigme impactant quelques business-model identifiables, mais que les fondamentaux du commerce comme elles l’ont toujours pratiqué étaient solides, et que l’établissement de rentes artificielles était toujours possible.

    Dans 20 ans elles auront peut-être compris comment vraiment profiter du libre !

  • # Interdiction et liberté ne font jamais bon ménage.

    Posté par  . En réponse au journal Travail bénévole dans le monde du logiciel libre. Évalué à 6. Dernière modification le 21 décembre 2024 à 01:11.

    Les entreprises qui s’enrichissent grâce en partie au travail bénévole de certaines personnes participent aussi à leur tour à l’amélioration des logiciels que tu peux toi-même utiliser librement, gratuitement, sans être redevable de rien même dans le cas où tu t’enrichirais grâce à eux, ou parce qu’ils te permettent d’économiser car en n’ayant pas à payer pour d’autres logiciels, propriétaires et onéreux.

    Fort heureusement que des entreprises s’enrichissent grâce au logiciel libre, sinon cela voudrait dire que le logiciel libre n’existerait tout simplement pas !

    Et plus fondamentalement, c’est le principe même du bénévolat que de travailler gratuitement. Ta suggestion ne tient simplement pas debout.

    Cela dit, on peut légitimement exiger, en tant que citoyen⋅ne⋅s auprès des états autant qu’en tant que travailleur auprès du patronat, un contrôle efficace de cette forme de l’économie différente du salariat et de la relation commerciale client-fournisseur « traditionnelle ».

    Car en effet, quand le bénévolat cesse d’être pleinement volontaire il devient ni plus ni moins que de l’esclavage.
    À l’inverse, quand le bénévolat cesse d’être un don pour se transformer en un investissement à but lucratif, ça devient alors un travail associé à une prise de risque (le risque de ne pas voir fructifier son investissement en temps et en énergie).
    Dans les deux cas ce n’est plus du bénévolat, plus du tout. Si le premier cas est éminemment condamnable, le second ne saurait l’être, me semble-t-il en tous cas.

  • [^] # Re: Facom, what else?!

    Posté par  . En réponse au journal Quelques notes de lecture. Évalué à 3.

    l'entreprise Facom a disparu le 10 octobre 2017, ce n'est plus qu'une marque commerciale intégrée dans la galaxie Stanley Black & Decker.

    L’action B&D ne vaudrait pas bézef sans cette marque dans leur giron ! ;)

  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 6. Dernière modification le 19 décembre 2024 à 21:36.

    Pour le reste, on est sûr que la techno va s'améliorer et on en profitera donc en temps et en heure.

    Probablement l’argument le plus énorme : des fois même pas un début d’idée de solution ou de méthode, même une mauvaise, non :

    « Aujourd’hui on ne sait pas encore comment on va s’en sortir, mais on va s’en sortir, c’est évident. Avec la technologie, la mécanique quantique et l’IA tout ça… on va s’en sortir, carré ! Encore mieux mon gars, on va devenir des sur-hommes, … avec ? quoi ? des sur-femmes o_O mais oui bien sûr ! enfin… p-e éventuellement… mais osef mec ! je te parle de membres bioniques là, tu imagines un peu le truc, t’as capté :) . En plus tout ça ce sera sûrement dans l’espace les trois-quart du temps, dans l’espace, ET, à la vitesse de la lumière, michto fréro. Et puis encore, des trucs qu’on imagine même pas à l’heure actuelle mais qui existeront dans le turfu. Quelle heure !? Ah ouai c’est celle de l’apéro dis ! Aller fais péter Roger ! »

  • [^] # Re: Deux-trois (ou plus) trucs que j'ai oublié

    Posté par  . En réponse au journal Quelques notes de lecture. Évalué à 5. Dernière modification le 19 décembre 2024 à 21:19.

    J’allais dire que c’était évident et que c’était à l’image des exemples dans les extraits du dernier livre présenté, et qui sont qualifiés de « sexistes », ce qui me paraît être un bon qualificatif, donc on peut imaginer que « masculine » associé à écriture a une autre signification ? Mais peut-être pas, et ce sont bien les poncifs et clichés de ce genre.

    Vas savoir, avec les femmes c’est jamais bien clair ni tout à fait rigoureux. Ce ne sont pas les raisonnements logiques dans lesquels elles sont les plus douées. C’est davantage grâce à leur finesse de perception des sentiments d’autrui qu’elles se montrent les plus belles.

    Elles se montrent parfois si douces que si de surcroît elle ont le physique qu’on attend d’une femme et que celui-ci est devinable par une ouverture vestimentaire, elles peuvent alors parfois faire pleurer un homme ! Le truc de dingue, le truc quasi impossible. En plus certaines sont quand même intelligentes malgré tout.

  • [^] # Re: Facom, what else?!

    Posté par  . En réponse au journal Quelques notes de lecture. Évalué à 4. Dernière modification le 19 décembre 2024 à 20:27.

    À y réfléchir, je me dis qu’offrir une pince monseigneur, Facom ça va de soi, histoire de ne pas offrir le même cadeau à tout le monde bien sûr, c’est probablement la garantie de marquer les esprits et compter, peser même, au sein de la famille.

    Car lors d’un réveillon, en offrant une paire de gants, noirs de préférence, mais surtout de marque Facom c’est l’essentiel.Il faut l’offrir un autre parent, un proche de celui qui a reçu la pince monseigneur. Ainsi on augmente les chance de favoriser, surtout à la faveur d’une alcoolémie convenable, des activités de plein-air dans la rosée vivifiante du petit-jour à 3h00 du matin.
    Comment commencer mieux une année qu’on souhaite placée sous les bons auspices de Facom garantis à vie ?

  • [^] # Re: Facom, what else?!

    Posté par  . En réponse au journal Quelques notes de lecture. Évalué à 3.

    C’est bien vrai.

    C’est parfaitement contre-intuitif mais forcé de constaté qu’une pince multiprise et bien plus universelle qu’une pince universelle. Cette dernière relevant davantage d’une pince coupante contrariée, qui est la plupart du temps employée abusivement comme pince à dénuder, et qui serre aussi souvent que Jean-Claude Dusse au ski.

  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 2.

    Les GAFAM communiquent sur leur ambition d'arriver à la neutralité carbone (horizon 2030 pour Google et Microsoft). Avec la tendance actuelle à l'augmentation de leurs émissions dues à l'IA, l'atteinte de ces objectifs devient incertaine.

    « incertaine » me semble un doux euphémisme (les euphémismes sont toujours doux, c’est comme ça, la liaison adoucit la phonation, faites le test vous entendrez).

    Et quand je dis ça j’ai l’impression de faire un doux euphémisme en parlant d’un story-telling énorme et gigantesque, un chef-d’œuvre parmi les chef-d’œuvres de cet art ancestral et sacré du pipeau légendaire, et qui attendrait aujourd’hui dans notre petit coin de l’univers sa version 10000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000.0

  • # Facom, what else?!

    Posté par  . En réponse au journal Quelques notes de lecture. Évalué à 3. Dernière modification le 19 décembre 2024 à 18:47.

    offrez des tournevis Facom, tout le monde a envie d’avoir des tournevis Facom

    Si vous avez déjà eu le bonheur et l’immense plaisir d’offrir ces absolues merveilles l’année dernière, alors optez pour une pince multiprises Facom !
    Pour vos proches comme pour vos moins proches que vous aimez plus ou moins : craquez pour un jeu de pinces multiprises de tailles différentes.

    La pince multiprise Facom, l’outil idéal après le couteau, mais avant le marteau.

    À votre table de fête entre le couteau et l’assiette, ressortant sur la nappe assortie aux chatoyantes couleurs de ces outils indestructibles cette beauté ravira vos convives les plus taciturnes, devenus parfaitement esbaudis face à la perfection rayonnante du génie humain incarné dans l’acier exceptionnel de ce couvert si orignal et ô combien pratique.
    Déguster dinde, poulpe et gigot ne sera que réjouissance pour l’ensemble de vos chanceux invités, tout comme pour des voisins rentrés chez vous parce qu’éblouis par la lumière des ces pinces multiprises Facom, l’esprit même de Noël matérialisé dans cet objet fascinant et abordable avec la possibilité de crédit Facom proposé comme accessoire du chef-d’œuvre, et inférieur au taux d’usure !

    Sans déc’ hein j’exagère même pas !

    Je ne vous révèle pas tout cela parce que j’ai des actions Facom ou que j’aime parler des belles choses.
    Bon, j’en ai, et je parle trop. Mais ! Sur la vie de la mère Noël je le jure, c’est vraiment le meilleur cadeau après le set de tournevis Facom.

  • [^] # Re: Sur l'extraction minière

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 4.

    « tankies » c’est un diminutif de « think-tanks » ?

  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 7.

    Je suis bien d’accord avec toi. La question de l’énergie est tout de même centrale, car faire sans énergie fossiles c’est forcément entrer en décroissance. Même en minant tout ce qu’on veut. pour faire des centrales nucléaires et des éoliennes, ou encore d’autres barrages, on aura jamais le potentiel de nuisance que le pétrole nous a offert. Sans parler du fait que le pétrole ce n’est pas que de l’énergie, mais un formidable précurseur pour fabriquer des polymères. Sans pétrole on aura encore du plastique, on peut en faire avec énormément de ressources renouvelables, on sait faire, mais on ne pourra pas en faire les mêmes quantités.

    Aujourd’hui il faut bien voir que quand on lit « 100 % renouvelable », ou même « 0 % énergie fossile » c’est d’une idiotie ou d’une malhonnêteté absolue : je doute qu’on soit près de voir des mines fonctionner à l’électricité ou à l’huile de coude, des hauts-fourneaux et des cimenteries électriques ou fonctionnant avec de la bio-masse voire du bio-méthane, et des éoliennes avec tout ce qui va autour transportées en véhicule électrique ou en char à bœufs.

    Le fait de renoncer au pétrole, au gaz issu de fossils et au charbon (hors charbon de bois, on pourra toujours faire des barbecues pour partager quelques sauterelles avec ses amis !), et le fait d’organiser la décroissance économique, en fait c’est exactement la même chose j’ai l’impression. Il s’agit du même renoncement salutaire et quasi impossible psycho-socialement. L’un ne peut aller sans l’autre, me semble-t-il.

    Tout le monde attend d’être sûr que s’il y va il sera pas tout seul comme un con, trop peur d’être le mormon de service, la risée du village mondiale à la merci du premier connard venu. Du coup personne bouge. Ou plutôt, bouge en secret en espérant éviter la catastrophe pour sa propre « famille ». Je ne vois pas non plus comment ça pourrait se passer pas trop mal cette transition aussi floue qu’inévitable.

    La chute de la bio-diversité est aussi, et même davantage peut-être, la promesse de jours pas bien heureux. Me dire que je suis d’une des quelques générations qui auront pu constater la disparition d’une quantité phénoménale de forme de vie, en particulier les insectes, alors que bien plus d’un millier de générations précédentes n’auront pas pu voir ça, ça incite à réfléchir (ou en dissuade… selon comment on voit les choses).

    
    
  • [^] # Re: Les amis: faut voir à long terme

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 2.

    ces tonnes de matériaux contaminés de puis des décennies qui ont déjà coûté un bras

    Et fournit tellement d’énergie.

  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 4.

    les mêmes hippies sont toujours aussi incompétents et trouillards mais ils sont plus vieux

    Je peux te garantir que les « hippies » n’ont jamais cessé d’exister, même s’ils ne sont plus désigné par ce mot, s’ils ne s’habillent plus de la même manière ou n’écoutent plus la même musique. Ils ont toujours existé et n’ont jamais perdu l’espoir d’atteindre une masse critique pour que le monde s’améliore.

  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 7.

    trouver un site qui soit stable pendant des centaines de milliers d'années

    On devrait donc, si je te suis, se soucier de ce qui pourrait se passer dans la pire des scénario imaginable, et dans des centaines de milliers d’années, pour remettre en cause une part majeure de la solution potentielle à un problème existentiel qui nous menace à l’échelle de quelques centaines d’années dans le meilleur des cas, probablement bien moins ?

    Vraiment ?

    Ce qu’on peut reprocher au nucléaire c’est peut-être son caractère anti-démocratique. Car comparé à la mise en œuvre des renouvelables, qui sont sans conteste bien plus à la portée d’entités, de sociétés de plus petite taille, et donc fondamentalement plus égalitaires, le nucléaire nécessite des pré-requis conséquents du point de vu civilisationnel. C’est bien ce qui fait que les renouvelables constituent aussi un enjeu crucial pour l’avenir, et qu’on ne peut sérieusement pas s’en détourner, même au profit du nucléaire. Mais la gestion des déchets radioactifs, tout comme la dangerosité du nucléaire, alors non, ça n’a aucun sens.

  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 4.

    Ça ne me semble pas invraisemblable mais pas non plus d’une évidence flagrante, surtout que faut voir quel niveau d’implication dans le processus de construction on considère.

    Donc comme la réponse avant moi, je suis curieux de connaître la source de cette affirmation (quelle qu’elle soit), et bien sûr encore plus intéressé si tu es en mesure de nous permettre de la constater, en plus de nous la donner simplement.

  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse au journal Meta persiste à chercher du nucléaire pour ses datacenters IA.. Évalué à 10. Dernière modification le 16 décembre 2024 à 20:58.

    Aucune source d’énergie primaire ne présente aucun inconvénient. La fabrication ou le recyclage des pales d’éoliennes comme des panneaux solaires je peux parfaitement affirmer que ce n’est pas « franchement écologique ».

    Je te rejoins sur le fait que cette explosion de la consommation d’électricité, pour des besoins pas vitaux pour l’humain, voire même pas « confortables » au final… est consternante, tragique même. l’IA n’est pas un pré-requis à la vie humaine, à contrario des objets que cette consommation faramineuse d’électricité détruit : bio-diversité, climat.

    Par contre, sur le nucléaire, je crois que la peur que cette source d’énergie suscite chez beaucoup, et dont découle les fortes oppositions un peu partout, vient uniquement des caractères à la fois « impalpable » et en même temps « colossale » de la radio-activité elle-même.

    Je me trompe peut-être (et ce serait tant mieux) mais je pense que le niveau général des connaissances scientifiques de toutes les populations, prises de façon générale, fait que la combustion d’hydrocarbure ou de tout autre combustible est bien plus « tangible », et nettement moins « sorcier » que la fission de l’uranium. Or d’une part on a naturellement tendance à craindre ce qu’on ne comprend pas, et d’autre part il est évident que le sentiment de danger qu’induisent le feu et la fumée, qu’on peut généralement, tout un chacun, détecter, et donc pouvoir espérer fuir, n’a rien à voir avec le danger de la radio-activité, qui lui, pour le coup, quand il est physiquement palpable dans sa chair, avec nos sens, c’est qu’il ne constitue plus un danger, mais une fatalité : la mort est relativement proche et parfaitement inévitable à court terme.

    L’énergie nucléaire est à ce jour parmi toutes celles à notre disposition, celle qui a le rapport de ses qualités (pilotabilité, quantité produite, effets sur le climat) sur les risques qu’elle constitue (accidents nucléaires, impact sur l’environnement), le plus important, et de très très (très très très…) loin.

    Alors oui, ce n’est pas renouvelable, il faut se procurer de l’uranium, mais si celui-ci ne « tombe pas du ciel » tel que la ressource vent ou la ressource soleil, il est nettement plus équitablement répandu sur la planète que toutes les autres ressources en dehors de ces deux dernières, ressources énergétiques ou autres. Peut-être que j’exagère, le fer ou d’autres métaux le sont quand même davantage, équitablement accessible à tous les humains, mais comparé au gaz, au pétrole, ou encore au lithium, il n’y a pas photo.

    Ensuite, toujours cette rengaine de « on ne sait pas quoi faire des déchets ». C’est :

    1. Faux : on sait ce qu’il faut en faire, les enfouir dans la croûte terrestre. Ce qui en dehors de la résistance irrationnelle de certains, que je viens d’évoquer, ne pose strictement aucun problème. Quand bien même, on peut aussi, et on le fait, les vitrifier et les entreposer au cas où on puisse à l’avenir les exploiter d’une nouvelle façon. On sait parfaitement quoi faire de ces déchets, c’est s’immuniser contre l’irrationalité (propre de l’Homme avant l’humour, dont il est à mon avis un préalable…) qui pose un souci. Ça effectivement, on a bien quelques pistes, mais rien de vraiment efficace.

    2. Fallacieux : car il faut voir de quoi on parle en quantité. Si on compare avec la pollution par les plastiques (le plastique qui est fantastique, et surtout ne fait peur à personne comparé au nucléaire…), qui est littéralement partout autour de nous, et à l’intérieur même des espèces vivantes, de plus en plus, le volume que constituent ces déchets nucléaires, qui sont certes, à masse égale, nettement plus délétères que n’importe quel plastique (mais pour certains moins délétère que d’autres produits chimiques, je pense au benzène), ça n’a juste strictement rien à voir. Vouloir faire croire que l’exploitation de l’énergie nucléaire risque d’engendrer une « prolifération » quelconque est simplement malhonnête.

    Pour conclure et finir de donner mon avis puisque personne ne me l’a demandé : « sortir du nucléaire » deviendra, sans aucun doute possible, une nécessité. Une nécessité à très long terme, ne serait que du fait de son caractère non renouvelable, mais c’est sans commune mesure avec l’urgence de sortir d’abord des énergies fossiles. Or, il m’apparaît, comme à d’autres, qu’avec même la plus miraculeuses des prises de conscience sur l’absolue nécessité d’une sobriété énergétique et qui serait suivit d’effets, et avec l’énergie nucléaire sous la main, un dénouement positif au problème du bouleversement actuel de notre biotope semble de plus en plus improbable. Alors prétendre pouvoir y arriver tout en se privant du nucléaire est proprement invraisemblable, pour ne pas dire : absolument utopique.

  • # Est-ce que ça fait le job ?

    Posté par  . En réponse au journal Sortie de JQM v3. Évalué à 4. Dernière modification le 15 décembre 2024 à 00:59.

    Simplifier l’administration des jobs

    Est-ce qu’il y a une interface à destination des utilisateurs (utilisateurs métiers ou intermédiaires), afin qu’ils puissent programmer (ou déprogrammer) eux-mêmes l’exécution d’un job, ou autoriser celle-ci ? Je pense par exemple à quelque chose qui ressemblerait à la validation dans Ansible. Une interface vraiment orientée utilisateur (ie : simple avec seulement les champs et les boutons indispensables, et intuitive), qui puisse être une sorte de « guichet » pour le lancement de traitements, voire de chaînes de traitements.

    S’intégrer facilement dans divers environnements

    Avec quels autres produits JQM s’intègre particulièrement bien ? N’est-il pas un peu trop « Java centric » ?

    Il faut installer un agent sur les hôtes destinés à faire tourner les jobs (obligatoirement ou optionnellement) ?

  • [^] # Re: la clé de la contamination ou de l’intrusion

    Posté par  . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 4.

    C’est peut-être déjà le cas d’ailleurs.

    Ça pourrait expliquer le sentiment fréquent et très répandue (mais communément dénié ^^) de ne pas être né⋅e dans le bon univers.

  • [^] # Re: Clés volantes

    Posté par  . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 4.

    mais s'il s'agit de contenus présentant la démocratie et incitant à la rebellion contre le régime nord-coréen, ce serait déjà nettement plus intelligent.

    Ça dénote d’un raisonnement non trivial, mais est-ce vraiment intelligent, dans le sens, bénéfique ? Pour les coréens du nord comme du sud ?

  • [^] # Re: la clé de la contamination ou de l’intrusion

    Posté par  . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 3.

    Chez nous ça interdit l’utilisation d’une clé, d’un volume de stockage en fait, mais laisse la possibilité d’utiliser des périphériques comme par exemple un casque/micro audio.

  • [^] # Re: la clé de la contamination ou de l’intrusion

    Posté par  . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 3.

    Idem là où je suis actuellement. Au niveau du système Windows.

    Et de plus zélés pourraient carrément bloquer au niveau du BIOS.

  • [^] # Re: la clé de la contamination ou de l’intrusion

    Posté par  . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 4.

    Je ne vois pas pourquoi l’univers ne pourrait pas rebooter ! ^^

  • [^] # Re: Intéressant mais ça manque de détail technique

    Posté par  . En réponse au journal Un câble USB qui permet de pirater un ordinateur.. Évalué à 8. Dernière modification le 14 décembre 2024 à 00:56.

    il n'affiche pas l'extension des fichiers dont le type est connu.

    Alors ça ça me fait penser à un truc encore plus incompréhensible dans Windows, dont j’aurais pensé que ça serait rapidement amélioré lorsque j’ai vu comment fonctionnait un OS Linux à ce niveau, avec l’utilisation de la “libmagic”.

    À savoir le simple fait que sous GNU/Linux (et p-e même sur des *NIX plus anciens), il y a une base de données d’heuristiques, qui permet d’identifier le type des fichiers de façon presque certaine, simplement en regardant ce qu’il y a dedans. Donc de « reconnaître » en quelques sorte le type d’un fichier, sans se baser bêtement sur son nom.

    Par exemple une image au format PNG commence par <89>PNG, (le <89> ici représente je ne sais caractère) puis a deux ou trois autres caractéristiques qui permettent presque à coup sûr de savoir que c’est un fichier au format PNG. J’ai rarement vu d’erreur, même si ça arrive (et l’option -k de la commande file est parfois utile). Le système se base sur ça pour déterminer le type de fichier.

    Encore davantage que les fenêtres magnétiques, je me demande pourquoi Windows n’a pas implémenté une fonctionnalité semblable, je trouve ça incroyable que ça fonctionne toujours pareil aujourd’hui, sur l’extension, sur un Windows récent.