Marotte ⛧ a écrit 8714 commentaires

  • [^] # Re: Tout dépend du point de vue ...

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 1.

    Par définition, RHEL n'est pas 100% binairement compatible avec elle même d'une version mineure à une autre.

    C’est bien ça la raison d’être d’une distribution qui utilise exactement les mêmes versions mineures, au patch près, que la ditrib’ qu’elle cherche à « reproduire le plus fidèlement possible ».

    Non seulement pour les sources des programmes, mais aussi pour la chaîne de compilation. Et la configuration également tant qu’à faire, non seulement on vise la « compatibilité binaire » mais par delà, le « bug for bug ». Grosse modo, la seule chose qui peut changer c’est la chaîne "RHEL" par "CentOS" dans /etc/os-release, voir dans quelques commentaires, et puis c’est tout (je simplifie).

    Alors oui, dans un sens, peut-on vraiment parler de compatibilité binaire ? Puisque ce principe consiste précisément à ce qu’un binaire fonctionne avec plusieurs versions sans nécessiter de re-compilation (du programme ou des ses libs). Le but d’une distrib’ comme l’était CentOS (et comme le sont Rocky et ALMA) c’était de rendre cette « compatibilité binaire » une question nulle et non avenue.

    À ma connaissance il n’y a pas d’autre exemple de distribution qui donne lieu à ces distributions « reconstruites exactement à l‘identique », je peux me tromper mais RHEL est la seule je crois.

    Pour Fedora oui, je provoquais un peu, Fedora, à ma connaissance, est (et reste) probablement trop « à l’avant-garde » pour être une distribution « preview » pour RHEL.

    Ils n’auraient pas dû réutiliser le nom CentOS, c’est tout, je n’en démordrai pas. Après, moi aussi à leur place est-ce que j’aurais fait une croix sur une « marque » dans laquelle j’ai investi autant ? Pas sûr… ^^.

    Je comprends leur choix mais il est quand même foncièrement marketing et la confusion engendrée dans la tête des décideurs pressés, qui joue à leur avantage pour attirer plus ou moins à leur insu des gens soucieux de s’en tenir à une distribution communautaire, vers une distribution commerciale (ie: partie intégrante de la gamme de produits commerciaux de RH), ne pouvait être ignorée. Enfin bon, ça ne durera qu’un temps. J’aurais fait ma part pour avertir de la manœuvre ! :)

  • [^] # Re: Tout dépend du point de vue ...

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 2.

    Binairement compatible ne veut rien dire

    Ça veut dire qu’à version et patches identiques, de l’intégralité des logiciels, compilé avec un compilateur lui aussi identique (même versions, même patches, même options), pour une architecture donnée, la possibilité qu’un binaire compilé d’un côté ne fonctionne pas de l’autre et quand même très très mince. À moins d’un code source qui aurait une compilation dépendante de la date, ou de la température qu’il fait, ou autre paramètre non reproductible… Si tu as des exemples de programmes de ce genre n’hésite pas je suis curieux.

    Binairement compatible ne veut rien dire, d'autant plus sur Linux qui n'a pas d'ABI. C'est pas Solaris ou Windows.

    Ça ne veut rien dire peut-être pour toi je te garantie que ça fait sens pour un tas de personnes. Quant à l’absence d’une ABI, c’est bien justement cette absence d’ABI qui fait qu’une distribution communautaire telle que l’était feu CentOS a toute son utilité !

    https://en.wikipedia.org/wiki/Binary-code_compatibility

    Pour tout le reste, le choix de Red Hat de créer une distribution telle que CentOS Stream est absolument justifié, c’est la réutilisation du nom que je reproche. Leur besoin d’une telle distribution est tout à fait compréhensible, mais ça n’en fait pas pour autant disparaître le besoin auquel répondant CentOS jusqu’à ce changement, preuve en est l’existence de Rocky Linux et Alma Linux.

    Autant dire que c'est pas idéal quand tu proposes un patch ou une modif.

    Ça n’a effectivement pas beaucoup de pertinence de proposer un patch à CentOS (ou même un rapport de bug), c’est bien à Red Hat, ou a Fedora que ça a un sens. Tiens d’ailleurs, intéressant que tu parles de Fedora, qu’est-ce qui n’allait pas pour qu’elle remplisse le rôle attribué à CentOS Stream ? Ce qu’elle fait déjà d’ailleurs me semble-t-il, à savoir, tester les nouveautés avant qu’elles arrivent, ou pas, dans RHEL ?

  • [^] # Re: GUI pour python.

    Posté par  . En réponse au journal PySimpleGUI ferme (les sources). Évalué à 3.

    Très beau site je trouve.

    J’aurais tendance à dire que développer une nouvelle bibliothèque comme celle-ci permet en premier lieu de se libérer de toute dette technique qu’un bibliothèque existante peut avoir.

    Je reste néanmoins curieux de points plus précis qui ont justifié ce développement. Que je ne remet pas en cause (encore heureux !), c’est pour ma culture personnelle.

  • [^] # Re: GUI pour python.

    Posté par  . En réponse au journal PySimpleGUI ferme (les sources). Évalué à 4.

    Loin de moi l’idée de dire que ce que tu fais ne sert à rien, je suis au contraire admiratif du travail que tu fournis, mais n’est-ce pas une « dilution » des efforts de développer une nouvelle bibliothèque, plutôt que de contribuer à celles qui existent déjà ?

    Il y a toujours l’utilité de développer ses compétences ça c’est indéniable, ainsi que de pouvoir avoir une bibliothèque qui nous convient parfaitement, mais est-ce que par ailleurs il y avait des défauts/manques/problèmes des bibliothèques existantes qui t’ont poussé à développer Slint ?

    Je vais aller voir sur le site mais je me devais de commenter avant de vérifier si la réponse à ma question pouvait s’y trouver ! ^^

  • [^] # Re: Wut?

    Posté par  . En réponse au journal PySimpleGUI ferme (les sources). Évalué à 5.

    Ça se défend comme point de vue.

    Cela évitera aussi une mauvaise réputation du style "les développeurs s'en foutent des utilisateurs, ils ignorent même les tickets et pull requests

    Dire qu’ils n’acceptent pas les contributions c’est justement dire exactement ça (je dirais plutôt « se foutre de leurs contributions » plus précisément). Tu as raison sur le fait que c’est une preuve de transparence certaine.

    Tu m’as un peu fait changer d’avis, je dirais qu’il y a en fait du pour et du contre avec les deux approches.

  • [^] # Re: Wut?

    Posté par  . En réponse au journal PySimpleGUI ferme (les sources). Évalué à 2. Dernière modification le 23 mars 2024 à 23:11.

    C’est vraiment mon avis de béotien en développement logiciel que je donne là mais je trouve dommage de fermer le développement par principe. Je veux dire, c’est pas parce que tu acceptes les contributions que tu t’engages à toutes les considérer, à t’investir pour chacune.

    Alors c’est sûr qu’à un moment les contributeurs vont se dire : « Mais qu’il aille bien se faire foutre ce projet si on se casse le cul, qu’on propose des patches, et qu’on a même pas une réponse ! » Conséquence : fork (si la nécessité d’utiliser le logiciel en question est forte), ou arrêt de toute contribution (si de toute manière c’est pas très important, on va voir ailleurs).

    Donc au final, certes, ça revient très probablement au même. Mais je ne vois pas l’intérêt d’annoncer à l’avance que : le développement ngest pas ouvert aux contributions externes. Je veux dire, s’il ne l’est pas les gens s’en rendrons compte assez vite, et pour le projet en question, bah ça lui laisse une petite possibilité de profiter de LA contribution qui le fait bien…

    La seule raison que je vois de, typiquement, garder privé les rapports de bug, c’est chercher à les dérober à la vue des utilisateurs potentiels. En gros, partir du principe que pour l’utilisateur qui n’est pas tombé dessus lui-même le bug n’existe pas…

  • [^] # Re: Rectification à propos des licences

    Posté par  . En réponse au journal Redis Open Source bronsonisé. Évalué à 4.

    Tout à fait.

    Redis remains a proponent of the open source philosophy

    Il n’a jamais existé de « philosophie opensource ». C’est du baratin. Restreindre l’utilisation du code (et uniquement du code !) qu’ils produisent c’est avouer leur crainte de voir la concurrence en tirer (et donc pouvoir en offrir) une plus grande valeur.

    changing the license term to protect one’s brand and IP has become a natural part of the evolution of many open source projects

    La caractère opensource d’un logiciel n’a jamais empêcher quiconque de protéger sa marque ou sa propriété intellectuelle (IP ?). Le fait que Redis puisse opérer ce changement de licence montre exactement qu’ils ont toujours conservé la propriété de leur code.

    Il y a deux issues maintenant pour eux : devenir/rester un incontournable du domaine malgré le caractère propriétaire de leur code, ou bien, finir dans les oubliettes du logiciel, éclipsé par un des forks libres engendrés par cette décision de changement de licence.

  • [^] # Re: Network Manager CLI

    Posté par  . En réponse au journal [ HS ] ... enfin, pas tant que ça.. Évalué à 4. Dernière modification le 22 mars 2024 à 19:09.

    Parce que c’est l’une des deux adresses de DNS de l’entreprise qui possède la maîtrise de 99% du Web, et qu’elle n’a même plus besoin de préciser qu’elle « Ne fera jamais de mal » tellement c’est une évidence pour tout un chacun, alors elle prend grand soin du DNS !

    La forme de cette adresse IP, particulière (4 chiffres identiques, et relativement bas qui plus est) m’avait intrigué quand j’ai appris son existence. Je trouve que la liste des adresses de classe A publiques, (aka le /8 de l’Internet), fournit une vision assez précise de « Qui est Internet ». C’est comme une sorte de trace qu’à laissé le développement d’Internet.

    En retrouvant le lien pour vous en faire part j’apprends quelque chose que j’ignorais (non sourcé donc sujet à caution, mais ça me semble vraisemblable) :

    As IPv4 address exhaustion has advanced to its final stages, some organizations, such as Stanford University, formerly using 36.0.0.0/8, have returned their allocated blocks (in this case to APNIC) to assist in the delay of the exhaustion date.

    D’ailleurs ça fait un moment que j’entends parler de la catastrophe de l’épuisement des adresses IPv4. Je constate que pour la France il n’y a encore qu’un seul FAI, Free, qui offre une connexion IPv6 (qui a des avantages qui ne se limitent pas à pallier le manque d’adresse), du moins au particulier.

    Ceci dit il me semble que le réseau mobile a depuis longtemps fait une entorse à IP en partageant chaque adresse, constatant que 65536 ports par adresse ça faisait beaucoup trop pour la grande majorité des usages.

  • [^] # Re: (lisp (c'est bien))

    Posté par  . En réponse au journal PySimpleGUI ferme (les sources). Évalué à 5.

    Oui Ysabeau, j'ai le droit de hotlink cette image, le site de xkcd fournit même le lien pour le faire.

    Mais à priori tu devrais aussi mettre un lien vers la licence d’après https://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/

    Juste une remarque pas une critique, je suis mal placé pour critiquer. ^^

  • [^] # Re: Wut?

    Posté par  . En réponse au journal PySimpleGUI ferme (les sources). Évalué à 6.

    Et c’est justement une des libertés qu’autant les licences GPL-like que BSD-like permettent. Moi je trouve ça dommage, puisque c’est se priver de nombreuses contributions externes potentielles, mais on ne peut pas dire que « ce n’est pas opensource ».

  • # Wut?

    Posté par  . En réponse au journal PySimpleGUI ferme (les sources). Évalué à 7. Dernière modification le 22 mars 2024 à 18:22.

    It is licensed using the "Open Source License" LGPL3. However, the coding and development of the project is not "open source".

    Ça ne veut rien dire, non ?

    La LGPL dit qu’on peut utiliser cette bibliothèque dans un projet propriétaire mais qu’une modification de la bibliothèque elle-même doit être elle aussi opensource.

    Mais l’opensource n’implique nullement d’accepter n’importe quelle contribution, ni de rendre transparent le développement.

    J’ai l’impression de comprendre ce qu’il voulait dire mais la formulation est totalement incorrecte. L’utilisation du terme opensource en tous cas. Pour ça qu’il a mis des guillemets je suppose mais je trouve quand même toujours ça mal formulé.

  • # Répertoires /conf.d/

    Posté par  . En réponse au journal [ HS ] ... enfin, pas tant que ça.. Évalué à 5. Dernière modification le 17 mars 2024 à 16:40.

    you can add additional .conf files to the /etc/NetworkManager/conf.d directory

    Debian le fait à outrance depuis des lustres, ce genre de configuration éclatée… C’est mieux quand on a une configuration complexe mais j’ai mis du temps à m’y habituer. Tu me rappelles que j’ai pas remis unbound sur ma nouvelle machine et qu’il faut que je le fasse. Là j’ai juste configuré ma box pour me pousser (via DHCP) les DNS que je veux.

    Ton journal est donc bienvenu. Chouette. Je serai psychologiquement préparé à une usine à gaz :) Je crois bien que je m’étais pris la tête il y a des années en installant ma précédente machine… Ceci dit, pas autant que la désactivation globale de Pulseaudio, là c’est le pompom…

    De ce que je comprends, tu as juste à créer un fichier de conf dans /etc/NetworkManager/conf.d, ajouter un fichier /etc/NetworkManager/conf.d/name.conf, ça évite tout écrasement ?

  • [^] # Re: classement DistroWatch

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 5.

    Ah bah ouai, j’avais pas compris en fait tu as raison…

    J’avais très connement sur-interprété le commentaire de solsTiCe. En (mal)comprenant qu’il allait non seulement pas en majorité sur la page Arch Linux de distrowatch quand il allait sur distrowatch, mais aussi pas souvent sur les pages Arch elles-mêmes.

    Merci pour votre patience ! ;)

  • [^] # Re: classement DistroWatch

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 3.

    Alors, oui. Mais pourquoi tu me fais ce commentaire ? Non seulement je n’ai pas dit ça, mais je ne pense pas non plus l’avoir suggéré ou même involontairement laissé entendre.

  • [^] # Re: classement DistroWatch

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 2.

    ca mesure plus la curiosité au sujet de tel ou tel distro

    L’intérêt du site distrowatch d’après moi c’est aussi d’avoir une vision de toute la variété des distributions actuelles et anciennes. Une sorte d’inventaire.

    Jamais je ne vais sur la page de la principale distro que j'utilise, Archlinux.

    Je crois que je vais au moins aussi souvent sur les pages d’Arch Linux que sur les pages de la distro que j’utilise (Debian). De part sa philosophie qui fait une place importante à l’aspect didactique et au fait de masquer le moins possible le fonctionnement sous-jacent, en automatisant le moins possible, la qualité de la documentation Arch Linux est remarquable, et les informations très souvent transposables à d’autres distributions.

  • [^] # Re: Tout dépend du point de vue ...

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 0.

    C’est effectivement bon à savoir. Cependant. Rien que pour connaître les conditions d’utilisation il faut créer un compte… Au passage admirez la tronche de l’URL du lien que j’ai copié depuis la page que tu as indiquée, absolument pas la preuve d’un traçage méticuleux des utilisateurs !

    Il semblerait que l’utilisation de cette version gratuite soit possible même en entreprise, mais je doute qu’elle offre la même possibilité d’une utilisation « sans condition et pour tout usage » qu’offre une distribution opensource (ie: et donc pas une distribution propriétaire reposant sur du code opensource, toute gratuite qu’elle puisse être).

    Que ce soit bien clair entre nous. Je préfère largement une distribution commerciale comme RHEL à de l’AIX ou du Windows. Mais depuis le rachat par IBM ça commence vraiment à devenir assez nauséabond leur stratégie commerciale. J’ai bien conscience qu’opensource n’implique pas la moindre considération éthique ou morale et laisse explicitement toute latitude sur la manière de commercialiser le logiciel. Tout comme je n’oublie pas le rôle de premier ordre qu’à joué cette entreprise dans l’essor de GNU/Linux. mais j’ai quand même l’impression que certaines pointures de la finance prennent les obligations de l’opensource sur le code comme un obstacle aux pratiques commerciales traditionnelles telles que la neutralisation de la concurrence ou l’emprisonnement de la clientèle. Un obstacle à gommer plutôt qu’intégrer… Que certains ont bien compris qu’opensource n’implique nullement d’avoir une éthique humaniste et bienveillante. C’est pourtant au moins aussi important.

    Typiquement, chez RedHat, cette manie d’exiger une inscription pour accéder à leur KB sur des choses les plus basiques, quand bien même ça n’engage pas à grand chose (et j’ai un acompte fourni par mon employeur d’ailleurs), au quotidien c’est tout simplement souvent pénible. De devoir te logger (parce que tu es sur un autre poste, ou que tu as effacé tes cookies, ou que sais-je), juste pour aller vérifier une simple procédure bateau, ou accéder à un workaround quelconque, c’est nul. Sans exagérer, j’ai plus vite fait de scroller dans les résultats de Google pour trouver le contenu reproduit sur un site quelconque, que d’ouvrir mon gestionnaire de mots de passe (si tant est que je sois sur mon poste…) et me logger sur le site de Red Hat.

    Qu’on monnaye la valeur ajoutée c’est indispensable, mais qu’on le fasse en essayant de gratter le moindre gain financier légalement possible, en faisant fie de toute considération éthique, je trouve ça détestable.

  • [^] # Re: Marrant

    Posté par  . En réponse au journal le leadership est une sacrée drogue. Évalué à 5.

    une référence aux mèmes, mais je ne vois pas le rapport), je vais donc sans doute passer pour un idiot: ce n'est pas "comme même" mais "quand même"

    C’est tout à fait ça. Le rapport c’est qu’en écrivant : « mais je vous traduis comme mème ce passage » on voudrait signifier : « Je vous traduis ce message dont j’espère qu’il deviendra un mème ».

    sans doute passer pour un idiot

    Loin de là, enfin à mes yeux. Je pense qu’il y avait trois façons (en tous cas, saines) de réagir à mon propos, qui était d’abord une expression libératoire des tourments sémantiques qui m’assaillent régulièrement avant d’être une blague.

    1) Le pauvre, ça doit encore être un propos totalement vide de sens

    2) Il fait sans doute référence à « mème » mais si je pose la question je vais passer pour un idiot, non merci

    3) Il fait sans doute référence à « mème » mais je ne vois pas l’idée, s’il y en a une, je vais lui demander (ta réaction)

    Et aucune des trois n’est une preuve d’idiotie, y compris 1), car il n’est pas forcément idiot de s’abstenir de fournir un effort intellectuel même minime quand on sait que l’utilité est nulle et que cette effort serait bien plus utile consacré à un autre sujet.

  • [^] # Re: Marrant

    Posté par  . En réponse au journal le leadership est une sacrée drogue. Évalué à 4.

    Je ne sais pas pourquoi le journal a un score négatif.

    Parce qu’il avait reçu plus de votes négatifs. Là il est revenu en positif parce que des personnes (humaines pour une partie) ont voté positivement.

    De rien.

  • [^] # Re: Marrant

    Posté par  . En réponse au journal le leadership est une sacrée drogue. Évalué à 3.

    Juste pour un accent circonflexe à la place d’un accent grave ?! Est-ce grave ? Je suis circonspect.

    C’est une véritable nid de pétainistes de l’orthographe ici, ondiré.

  • [^] # Re: Tout dépend du point de vue ...

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 3. Dernière modification le 08 mars 2024 à 02:30.

    Tu expliques que CentOS est une version "identique mais débrandré en Red Hat", développée et maintenue par une structure externe. J'ai bien compris ?

    À la base oui. Voir ma réponse à Renaud plus haut.

    J’ai écrit :

    une RHEL « dé-brandé »

    Et je n’ai pas utilisé le mot identique en tous cas pas appliqué directement à la distribution dans son ensemble, sauf erreur de ma part.

    Donc « indentique mais débrandé de Red Hat » serait une reformulation correcte. Modulo le fait que Red Hat et RHEL ne désignent pas la même chose bien que l’abus de langage soit très courant et pas vraiment gênant la plupart du temps. Donc « de RHEL » si on veut être tout à fait rigoureux.

    Elles étaient identiques, comme le l’ai expliqué, sur le code source des applications, et seulement les applications opensources. Avec, pour simplifier, le mot RHEL remplacé par CentOS à de multiple endroits.

    Par ailleurs « chose identique » et « la même chose » n’ont pas la même signification (leurs sens respectifs ne sont pas identiques ^^). Bien que "le même" soit couramment employé à tort en lieu et place de « identique ».

  • [^] # Re: Tout dépend du point de vue ...

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 4. Dernière modification le 08 mars 2024 à 02:00.

    Ça permettait « juste » de tester ses applications avec n’importe qu’elle version stable, publiée, de RHEL sans devoir acquérir une ou plusieurs licences

    Plus précisément : ça permettait de tester et d’utiliser toute application donnée comme compatible avec RHEL sans payer de licence. Compatible et donc, en pratique, supportée par son éditeur pour RHEL. Utiliser sans pouvoir profiter du support de l’éditeur dans certains cas, mais pas tous les cas, et si on désirait accéder à ce support passer de CentOS à RHEL était assez trivial, la compatibilité était assurée.

  • [^] # Re: Tout dépend du point de vue ...

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 5. Dernière modification le 08 mars 2024 à 01:41.

    la décision de changer de modèle pour CentOS a du sens et des bénéfices et que c'est loin d'être une lubie de commerciaux.

    Oui Red Hat a soutenu CentOS longtemps (si ce n’est de tout temps) financièrement et « humainement », mais en laissant toute liberté à CentOS. Red Hat a acquis CentOS (la marque) et embauché le board de CentOS en 2014 seulement.

    RHEL n'a jamais été une copie 100% identique (sinon ça n'aurait aucun intérêt).

    Elle était 100% identique au niveau du code source open-source et uniquement à ce niveau. Tu ne vois pas l’intérêt, et bien c’est triste. Quant au fait que tu trouves ma formulation imparfaite, ambigu voire fallacieuse. Merci d’expliquer en quoi. Tu n’as fait que répondre à côté de la plaque pour défendre Red Hat là. Pour moi comme pour beaucoup un « rebuild » n’est pas un dérivé.

    Et cela n'empêche nullement des entreprises comme Meta de miser massivement sur CentOS Stream en production, RH n'a aucun intérêt à saboter CentOS Stream en terme de stabilité car ils s'en servent après…

    Tu n’as clairement pas compris mon message. Ce que je reproche à Red Hat c’est d’avoir saboté « CentOS » (ie: CentOS tout court) en réutilisant le nom pour une distribution qui n’a plus rien à voir, mais fondamentalement plus rien à voir, en terme d’architecture et de destinations. Ils auraient pu créer un nouveau nom, un nouveau logo. Et s’ils ont réutilisé "CentOS" c’est clairement pour sa réputation et uniquement pour cela. Ils ne pouvaient ignorer la confusion. Mais bon, je pense que tu n’as pas bien compris la différence, si déjà tu ne vois pas l’intérêt d’une distribution « 100 % identique » (au niveau du code source, et seulement pour la partie opensource de celui-ci), tu es l’exemple parfait qu’ils ont « bien » fait de se permettre cette manipulation honteuse, car sa grossièreté ne saute manifestement pas aux yeux de tout le monde.

    Sur le terme « dérivé », ça ne te va peut-être pas mais si je prends la définition suivante :

    dériver v.t. ind.
    Tirer son origine de quelque chose

    Je ne crois pas qu’on puisse parler de dérivé quand le but est de viser une compatibilité binaire absolue, « bug for bug » comme disent certains. Ubuntu est une distribution dérivée de Debian, ça oui, mais dire ça de CentOS par rapport à RHEL, je ne pense pas pour ma part que ce soit le cas. Et d’ailleurs ce n’est pas plus le cas de CentOS Stream par rapport à RHEL, ce serait plutôt le contraire même.

    Il serait donc plus correcte de dire que « Red Hat et CentOS dérivaient toute deux des différents projets opensources amonts ». J’emploie le passé car ce n’est plus le cas aujourd’hui puisque après la version 7, CentOS (tout court) n’existe tout simplement plus (ou après 8.3 selon comment on voit les choses, mais ça ne change rien).

    CentOS avant CentOS Stream posait pas mal de problèmes.

    Et rendait pas mal de services aussi. Sinon ALMA Linux et Rocky Linux n’auraient pas été créés pour remplacer CentOS dès que la décision de Red Hat a été connue. Tu sais qui a lancé le projet Rocky Linux ? Si tu ne sais pas renseigne toi, ça t’incitera peut-être à ôter les œillères qui font que tu ne vois rien à redire à la réutilisation du nom pour la nouvelle distribution de l’écosystème Red Hat (ie: CentOS Stream), bien que parfaitement légale, est foncièrement malhonnête intellectuellement parlant.

    il y avait un délai pour fournir les versions (parfois plusieurs mois), de même pour les correctifs de sécurité.

    Il y avait un délai en effet, à ma connaissance habituellement de 2 à 3 jours, il y a pu avoir des ratés c’est fort possible et je n’ai aucune raison de remettre en doute ton affirmation. Mais aurais-tu une ou plusieurs sources à fournir ? Tu dis sûrement vrai, ce serait juste afin de connaître la valeur réel du facteur pifométrique « parfois plusieurs » que tu emploies, ainsi que quelques exemple des problèmes ayant, comme tu le suggères, eu lieu et auxquels tu fais allusion.

    Cela signifiait que sans licence Red Hat, pas moyen de tester la version en développement pour s'assurer que son parc ou son application sera compatible car c'était un développement en mode fermé.

    Tout à fait. Ça permettait « juste » de tester ses applications avec n’importe qu’elle version stable, publiée, de RHEL sans devoir acquérir une ou plusieurs licences ! Sérieusement, tu me sidères…

    Ce que tu dis sur l’utilité d’avoir une distribution comme CentOS Stream est tout à fait juste également. Mais je crois sincèrement que tu ne vois pas à quoi servait une distribution comme CentOS, qui est exactement les mêmes usages qu’ALMA Linux ou Rocky Linux aujourd’hui.

    ton message est pas très clair et ton scénario n'est pas très bon par ailleurs.

    Je pense plutôt que c’est ta conception de ce qu’était CentOS qui n’est pas clair et que c’est la largeur de ta vision du problème qui est très mauvaise.

    https://lists.centos.org/pipermail/centos-announce/2014-January/020100.html
    https://rockylinux.org/about

  • # Le travail tue

    Posté par  . En réponse au journal le leadership est une sacrée drogue. Évalué à 9.

    Cet extrait me fait penser à ce titre de Rocé : De pauvres petits bourreaux.

  • [^] # Re: une idée..

    Posté par  . En réponse au message Distribution libre et respectueuse de la vie privée pour débutant·e. Évalué à 2.

    Raisonnement ? Mais ce sont mes tripes qui parles là, et il ne s’agit pas de problème gastrique, sens figuré figuré toussa. Faut vraiment tout expliquer… :/ Mon cerveau est bien entendu asservi par mon tube digestif, comme toute personne saine dans la force l’âge.

    On parlait de quoi déjà  ? Je sais plus, du coup je vais en profiter pour faire de la promo !

    https://www.youtube.com/watch?v=9pkgURH9jD4&t=2s

  • [^] # Re: Impressions subjectives

    Posté par  . En réponse au journal Les distro pionnières, en recul?. Évalué à 7.

    Bah c’est surtout que RedHat a été la première distribution GNU/Linux ayant eu un succès commercial remarquable. C’est de ce fait une distribution majeure parmi toutes les distributions GNU/Linux.

    Après Linux et l’écosystème GNU* ce qui fait la base d’une distribution c’est son système de packaging des logiciels, et RPM faut bien voir que ça signifie : “RedHat Package Manager”.

    Un succès commercial tel, qu’aujourd’hui le chapeau rouge a été englouti par la vielle grosse bleue par principe de précaution…

    *Il faut noter qu’aujourd’hui il existe des distribution qui se sont émancipées presque entièrement du projet GNU, on peut citer Alpine Linux.

    Et la plus ancienne distribution qui soit encore active à l’heure où j’écris ces lignes c’est Slackware. Qui est un peu particulière car (à l’instar du noyau linux) elle est toujours entièrement à la main de son créateur.

    Malheureusement, et de façon totalement non-officielle, il faut être cycliste et dégarni à + de 70% pour pouvoir l’utiliser sans risquer le kernel panic, ce qui limite quelque peu sa pénétration à l’international.