Minos a écrit 146 commentaires

  • [^] # Re: je me souviens pas bien

    Posté par  . En réponse au journal François Bayrou et les logiciels libres. Évalué à 10.

    Il ne parle pas de Bayrou ni de l'Assemblée Nationale, mais du Sénat, où l'UMP n'a pas la majorité absolue et avait donc besoin de l'aide de l'UDF pour faire passer les lois (DADVSI en l'occurence)... aide qui lui a été accordée.

    Le même scénario s'est répêté sur l'affaire de la fusion "patriotique" GDF-Suez, avec François Bayrou qui s'est élevé clairement et courageusement à l'Assemblée Nationale contre ce non-sens industriel, écologique et européen - sans incidences bien évidemment vu qe l'UMP est ultra-majoritaire à l'A.N. - tandis que loin des feux de la rampe, une partie sénateurs U.D.F. apportaient tranquillement à l'UMP les quelques dizaines de voix nécessaires pour apporter le blanc-seing définitif des représentants du peuple à ce projet - renvoyé aux calendes grecques depuis par le Conseil Constitutionnel.

    Je crois à la sincérité de Bayrou mais le gouvernement de la France ne peut être le fait d'un seul homme, or Bayrou semble loin en avant de ses troupes...
  • [^] # Re: pô compris

    Posté par  . En réponse au journal François Bayrou et les logiciels libres. Évalué à 6.

    Oui, c'est vrai que c'est amusant de voir le PCF s'extasier devant ce pur produit de la mondialisation et du libéralisme, comme quoi tout le monde peut évoluer ;-)
  • # pô compris

    Posté par  . En réponse au journal François Bayrou et les logiciels libres. Évalué à 8.

    Le titre me promet qu'on parlera des logiciels libres, et la moitié du journal est consacré à la "blogosphère" et aux wikis.

    Quel rapport entre la "blogosphère" et le libre ?
    Quel rapport entre les wikis et le libre ? (Je vois le rapport entre Wikipédia et le libre, mais avec les "wikis" en général j'ai un peu plus de mal)

    C'est un peu pareil parce que ça fonctionne par échange d'informations encapsulés dans des paquets IP ? Dans ce cas, boulanger, plombier ou ingénieur aéronautique ne sont-ils pas des métiers très similaires puisque dans les trois cas on va au boulot en voiture ?
  • [^] # Re: Margot

    Posté par  . En réponse au journal Coup de théâtre chez Mozilla. Évalué à 10.

    C'est plus pervers que ça l'original :
    Étaient là là là là là était là là là là là là là là
  • [^] # Halte au moinssage abusif

    Posté par  . En réponse au journal KDE : Cultiver son jardin. Évalué à 3.

    Pourquoi es-tu moinssé ? Allez hop, un + histoire qu'on puisse discuter.

    >" un point à noter est la simplicité de faire du drag&drop dans ma config' même lorsque les deux fenêtres ne sont pas visibles simulatnément : on glisse, on dépose sur l'icône de la barre des tâches en haut, on attend quelques secondes, la fenêtre de destination vient en premier plan, on dépose"

    -Un peu comme MacOS, donc... entre autres ressemblances...


    Non, parce que MacOS fonctionne par applications chacune contenant éventuellement plusieurs fenêtres, alors que le glisser-déposer et KDE fonctionnent fenêtre par fenêtre (donc c'est plus compatible)


    >"* la barre du bas peut être recouverte par les applis ; elle réapparait quand on va dans le coint en bas à gauche, soit une position fixe et commode à atteindre, ce qui est beaucoup plus pratique que l'ergonomiquement catastrophique agrandissement des icônes à la MacOS "

    -En activant la fonction "cacher le dock" tu fais pareil dans OSX... Et l'angrandissement des icones dans celui-ci est juste parfait (il te faut un screenshot peut-être?), en tout cas meilleur que dans Gnome ou Kde. J'ai testé.


    Je me suis mal exprimé :
    * ce qui fait la différence entre KDE et macos sur le masquage, au bénéfice du premier, c'est que dans le premier, le tableau de bord réapparait quand tu vas dans le coin inférieur gauche (dans ma config), soit une position inatteignable par accident mais fixe et facilement atteignable par geste (tu fais marcher tes réflexes moteurs), alors que dans macosX, il réapparait quand tu es en train de bosser et que par mégarde tu atteinds le bas de ta page web.

    Un autre avantage est que dans ma config, la barre masquée ne contient rien qui soit vraiment utile à l'utilisation en mode normal, alors que ce n'est pas le cas du dock, ce qui rend plus gênant le fait qu'il soit masqué.

    * l'agrandissement des icônes sous macosX est en efffet très joli... mais c'est une très mauvaise idée d'un point de vue ergonomique comme ça a été dénoncé par des "papas" du macintosh qui en connaissent un rayon niveau interaction homme-machine comme http://www.asktog.com/ par exemple qui a cassé son ex-boîte en disant :

    The Dock's sole positive attribute lies in its improving the Mac's "curb appeal" and demoability.


    >"* j'ai essayé la barre de menus en haut à la macintosh. Outre que c'est au point que pour les applis KDE (obstacle rédhibitoire), je trouve que les inconvénients d'un tel système l'emporte sur ses avantages"

    -Moi c'est tout l'inverse. On est bien avancés. ;-)


    Comme il y a des pour et des contre, ça dépend bien sûr des goûts et notamment de la taille de l'écran (pour un portable, spécialité d'Apple, c'est beaucoup mieux avec la barre de menus en haut). L'inconvénient qui l'a emporté chez moi, c'est que la barre des menus en haut est incompatible avec le comportement "le focus suit la souris" que je trouve vraiment supérieur.
  • [^] # Re: plop

    Posté par  . En réponse au journal KDE : Cultiver son jardin. Évalué à 1.

    Au cas où tu penserais que c'est un hoax, le bouquin se trouve ici ;-)

    http://esperantujo.org/eLibrejo/pdf/X26-4
  • [^] # Re: Question bete

    Posté par  . En réponse au journal KDE : Cultiver son jardin. Évalué à 2.

    Le sens de ma phrase, c'est que kcenter est un mosntre... sauf si tu as le réflexe d'utiliser le truc de recherche et là c'est plutôt agréable.
  • [^] # Re: plop

    Posté par  . En réponse au journal KDE : Cultiver son jardin. Évalué à 4.

  • [^] # Re: plop

    Posté par  . En réponse au journal KDE : Cultiver son jardin. Évalué à 4.

    Je suis revenu des barres à droite ou à gauche, c'est pas tellement pratique finalement. Mon lanceur d'application c'est : Basket en plein écran, avec des icônes et des labels (le pied), plus des urls, des répertoires, des pages d'aides, ... le tout qui s'affiche instantanément en cliquant sur son icône dans la barre de maniature.

    Ceci dit, dans ma config', l'espace vertical se résume à une seule barre d'épaisseur "petite" en haut puisque celle d'en bas est recouverte par les applications. (sauf quand tu démarres et qu'il n'y a rien de lancé, mais là tu n'as pas besoin d'économiser).

    Je ne vois pas l'intérêt d'enrouler les fenêtres non plus dans ma config : un clic dans la barre des tâches et elle y est minimisée.
  • [^] # Re: Fortiche le cannard enchaîné...

    Posté par  . En réponse au journal [hs] listes électorales. Évalué à 3.

    Moi qui pensais que le vote était secret, bah non, on retrouve même des stats en fonction de l'age !

    Le vote individuel est secret, mais le résultat global ne l'est pas (manquerait plus que ça ;-) ni le vote agrégé par catégorie sociale/région/département/circonscription/niveau d'éducation/niveau de richesse/... qui est est étudié de près par des sondages, totalement crédibles ceux-là puisqu'ils ne sont pas prospectifs mais recueillent une opinion informée et qui a eu le temps de prendre sa décision, ne faisant qu'anticiper le résultat s'il est publié avant, ou étudier le vote effectué à une date précise s'il est réalisé après.


    Franchement, pourquoi encore s'opposer au vote électronique dans ces conditions?

    cf ma traduction d'une pétition allemande sur le précédent journal consacré à ce sujet : http://linuxfr.org/~qdm/23188.html


    Droit de vote : machines à voter

    Le pétitionnaire exige la suppression sans remplacement de l'article 35 de la Bundeswahlgesetz (loi fédérale relative au vote) : utilisation de machines à voter.


    Justification :

    Un principe fondamental de la démocratie est la transparence du processus de vote tout entier. Le vote par bulletins permet à chacun de contrôler la rectitude du processus de vote, de la présentation de l'urne jusqu'à le décomptage et la proclamation du résultat.

    L'introduction d'ordinateurs (machines à voter) dans ce processus remplace un système simple, fiable et éprouvé un nombre incalculable de fois par un système complexe et contrôlable par seulement quelques-uns.

    L'utilisation d'une machine à voter est permise par l'article 35 de la Bundeswahlgesetz dès lors que l'examen seul exemplaire d'une série d'appareils par un l'institut technique fédéral rattaché au ministère de l'Intérieur ne révèle pas de défaut. Au contraire d'un vote avec urne et bulletin, où toute personne possédant le droit de vote est autorisé et capable de surveiller le processus et de juger le résultat d'un recomptage des voix, la vérification d'une machine à voter devient impossible pour les simples citoyens et ses fonctionnements internes lui sont dissimulés.

    Pour qu'une machine à voter soit autorisée dans une communauté, il suffit que le constructeur assure qu'il est parfaitement identique à un exemplaire avalisé. Une vérification de ce que ceci est le cas, de ce que l'appareil n'a pas été entre-temps manipulé par un tiers d'ici à son emploi n'est pas prévu par la loi, n'est possible ni pour le superviseur du vote, ni pour les observateurs du vote, ni pour les votants et n'a dans les faits pas lieu.

    Seul le fabricant et le ministère de l'Intérieur peuvent donc, selon cet article 35, vérifier l'appareil. Ceci est par comparaison avec la possibilité offerte à chacun dans un vote avec urne et bulletins tout simplement inacceptable.

    Même la vérification d'un vote et la proclamation d'une tricherie électorale, comme par exemple en 1989 dans la RDA et en 2002 à Dachau, est tributaire de l'existence physique des bulletins de vote et est rendu par l'emploi de machines à voter dramatiquement plus difficile, pour ne pas dire impossible.

    Pour toutes ces raisons, l'emploi de machines à voter, tel qu'il est encadré par l'article 35 de la Bundeswahlgesetzt, limite la transparence et du même coup la légitimité des élections démocratiques de façon inutile et dangereuse.

    Nous demandons au Bundestag l'abrogation de cet article.
  • # Réponse 3)

    Posté par  . En réponse au journal Question pour un champion. Évalué à 6.

    Mais il ne manque pas de culot de s'autocongratuler sur la réussite du logiciel libre en France, quand on sait que son gouvernement a été l'un des grands partisans au niveau européen d'une brevatibilité très large des logiciels. En vain heureusement.

    Tout comme son ami Raffarin[1], il n'est peut-être pas au courant, ceci dit. Nicolas Sarkozy est connu pour ne jamais avoir mis les pieds dans un Conseil des ministres européens dans les différents ministères où il est allé. On ne peut pas s'intéresser à tout que voulez-vous, tant pis pour le problème de l'harmonisation fiscale pour éviter la concurrence entre modèles sociaux, ou encore celui de l'immigration entre l'Afrique et l'Europe.


    [1] http://www.glazman.org/weblog/dotclear/index.php?2006/09/15/(...)

    Voir la formidable septième réponse.
  • [^] # Re: Licence ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Java Standard Edition 6 est sorti. Évalué à 1.

    Licence ?

    Et qu'en est-il de la license ?


    Dommage, tu avais bien commencé mais tu as fini en franglais !
  • [^] # Re: Pendant qu'on y est

    Posté par  . En réponse au journal du nouveau du Pacte Ecologique (Flash vs Html). Évalué à 4.

    Certes, mais quand on a échoué et qu'il ne reste plus rien, il reste tout de même l'honneur. Saluons la dignité avec laquelle les responsables politiques nonnistes, conscients de leur inanité post-référendum, se sont fait hara-kiri.

    Qu'il s'agisse de Cécile Duflot qui a fait un score minable chez les verts, de Laurent Fabius qui a fait le même score au PS, de Cassen et Nikonoff d'ATTAC qui ont bourré les urnes pour rester au pouvoir, d'Arlette qui a honoré sa tradition du sectarisme, de José Bové qui a jeté l'éponge, de la LCR qui a fait bande à part pour ne pas rompre avec son insignifiance, du PCF qui a créé des comité "antilibéraux" pour assurer la nomination de sa cheftaine pour une candidature "unitaire" avec on ne sait combien de divisions, de Chevènement qui en fin politique a senti passer le boulet du ridicule, que de victimes dignes et nobles de la fameuse "dynamique du NON" !


    M'enfin bon, vous m'obligez à troller alors que le sujet de départ était consensuel, c'est vraiment pas sympa ;-)
  • [^] # Re: Question

    Posté par  . En réponse à la dépêche Normalisation des formats de fichiers des suites bureautiques. Évalué à 3.

    Ben non, il suffira d'installer le serveur-convertisseur OpenOffice-Soap en interne ;-)
  • # Pas nouveau

    Posté par  . En réponse au journal Clusty. Évalué à 5.

    ça fait longtemps qu'exaleed fait ça.

    http://www.exalead.fr/

    Par exemple, si vous voulez trouver une chambre à Paris dans le Hilton, vous tapez "Paris Hilton" et vous pouvez filtrer les vidéos pornographiques qui bizarrement polluent cette recherche

    Tiens, ils ont largement simplifié l'ergonomie depuis la dernière fois
  • [^] # Re: Question

    Posté par  . En réponse à la dépêche Normalisation des formats de fichiers des suites bureautiques. Évalué à 10.

    La contridiction que tu soulèves s'évanouit si tu prend en compte qu'OpenOffice est le successeur d'une suite (StarDivision) initiée dans les années 80 et que les efforts pour prendre en charge le format .doc ont été longs et douloureux ! C'est "assis sur ces épaules de géant" qu'OpenOffice.org a pu relativement rapidement prendre en charge OpenXML son prédécesseur WordML 2003.

    Le point clé à comprendre est que tous ces efforts brûlés à deviner la signification du bit 0x0FEE du auraient pu être consacrés à améliorer la vie des utilisateurs en révolutionnant l'ergonomie, en améliorant les performances, en diminuant les coûts, en innovant par des fonctionnalités qui tuent, en s'intégrant toujours mieux au bureau.

    Donc si vous voulez que l'histoire se répête, implémentez aujourd'hui les 6000 pages d'OpenXML pendant que Microsoft avance sur tous ces points là.

    KOffice par exemple avoir choisi l'autre voie : pas de cache-catchup avec Microsoft, place à l'innovation[1]

    On pourrait imaginer qu'ils aient recours à cette solution pour éviter le piège tendu par les formats de Microsoft : OpenOpenOffice[2], un plugin qui comme son nom l'indique transmet des fichiers dans des formats obsolètes à OpenOffice, contact un serveur OpenOffice qui transforme tout ça en du beau OpenDocument tout propre et le renvoit à l'application


    [1] http://linuxfr.org/~patrick_g/21037.html
    [2] http://o3.phase-n.com/index.html
  • # Laissez-moi être le premier à le dire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Normalisation des formats de fichiers des suites bureautiques. Évalué à 10.

    Merci et bravo à patrick_g pour ce bel article !
  • [^] # Re: Troll

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un bureau 3D dans la poche !. Évalué à 4.

    Faudrait savoir ce qu'on préfère :
    * un système 100% libre 0% de propriétaire qui ne puisse attirer qu'1% des utilisateurs
    * un système 98% libre 2% propriétaire qui puisse attirer 5 ou 10% des utilisateurs.

    100% * 1% < 5%*98% donc mathématiquement ça me semble un bon deal.

    Ah mais attendez : doit-on céder sur les principes si (et seulement si) c'est nécessaire pour une efficacité démultipliée ?

    C'est un point de vue honorable (qui est celui de M. Stallman).

    Par contre, ce à quoi je n'adhère pas, c'est quand certain qui refusent l'hypothèse 2 s'extasient DANS LE MÊME TEMPS des progrès de Mozilla Firefox voire dans une minorité des cas d'OpenOffice.org dans le même temps.

    Parce quelle est la proposition de libre dans le système dans un tel cas ? Elle est inversée : 2% de libre, 98% de propriétaire.

    Alors NON à la Gesinnungsethik
  • # Pendant qu'on y est

    Posté par  . En réponse au journal du nouveau du Pacte Ecologique (Flash vs Html). Évalué à 2.

    Des esprits chagrins diront que ce n'est pas le lieu, mais puisque le sujet du journal nous y invite, j'en profite pour faire de la pub à une toute récente initiative de la Confédération Européenne des Syndicats pour pousser les États et la Commission Européenne à proposer une législation européenne sur les services publics et services d'intérêt général.

    Pour information, la CES est une alliance d'organisations syndicales auxquelles adhèrent 60 millions de syndiqués, ce qui n'est pas rien, mais le camp d'en face est puissament organisé lui aussi avec notament l'UNICE présidé par le barron Seillère, donc ce moyen de pression supplémentaire peut s'avérer utile pour faire pencher la balance du bon côté, à condition qu'il y ait une diffusion très large de cet appel et du lien ci-dessous.


    http://www.petitionpublicservice.eu/PETITION-POUR-DES-SERVIC(...)
    "Signez notre pétition pour des services publics accessibles à tous et de qualité"


    S'il vous reste un peu de courage ensuite, vous pouvez aussi participer à la consultation publique sur les normes de droit du travail dans l’Union européenne. La consultation publique est ouverte jusqu’au 31/03/2006 et vous avez jusque là pour faire entendre votre voix :
    http://ec.europa.eu/employment_social/labour_law/green_paper(...)
  • [^] # Voili voilà

    Posté par  . En réponse au journal URGENT: petition allemande contre les ordinateurs de vote. Évalué à 4.

    Droit de vote : machines à voter

    Le pétitionnaire exige la suppression sans remplacement de l'article 35 de la Bundeswahlgesetz (loi fédérale relative au vote) : utilisation de machines à voter.


    Justification :

    Un principe fondamental de la démocratie est la transparence du processus de vote tout entier. Le vote par bulletins permet à chacun de contrôler la rectitude du processus de vote, de la présentation de l'urne jusqu'à le décomptage et la proclamation du résultat.

    L'introduction d'ordinateurs (machines à voter) dans ce processus remplace un système simple, fiable et éprouvé un nombre incalculable de fois par un système complexe et contrôlable par seulement quelques-uns.

    L'utilisation d'une machine à voter est permise par l'article 35 de la Bundeswahlgesetz dès lors que l'examen seul exemplaire d'une série d'appareils par un l'institut technique fédéral rattaché au ministère de l'Intérieur ne révèle pas de défaut. Au contraire d'un vote avec urne et bulletin, où toute personne possédant le droit de vote est autorisé et capable de surveiller le processus et de juger le résultat d'un recomptage des voix, la vérification d'une machine à voter devient impossible pour les simples citoyens et ses fonctionnements internes lui sont dissimulés.

    Pour qu'une machine à voter soit autorisée dans une communauté, il suffit que le constructeur assure qu'il est parfaitement identique à un exemplaire avalisé. Une vérification de ce que ceci est le cas, de ce que l'appareil n'a pas été entre-temps manipulé par un tiers d'ici à son emploi n'est pas prévu par la loi, n'est possible ni pour le superviseur du vote, ni pour les observateurs du vote, ni pour les votants et n'a dans les faits pas lieu.

    Seul le fabricant et le ministère de l'Intérieur peuvent donc, selon cet article 35, vérifier l'appareil. Ceci est par comparaison avec la possibilité offerte à chacun dans un vote avec urne et bulletins tout simplement inacceptable.

    Même la vérification d'un vote et la proclamation d'une tricherie électorale, comme par exemple en 1989 dans la RDA et en 2002 à Dachau, est tributaire de l'existence physique des bulletins de vote et est rendu par l'emploi de machines à voter dramatiquement plus difficile, pour ne pas dire impossible.

    Pour toutes ces raisons, l'emploi de machines à voter, tel qu'il est encadré par l'article 35 de la Bundeswahlgesetzt, limite la transparence et du même coup la légitimité des élections démocratiques de façon inutile et dangereuse.

    Nous demandons au Bundestag l'abrogation de cet article.
  • [^] # Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    Posté par  . En réponse à la dépêche Blocs notes BasKet 0.6.0 est sorti. Évalué à 8.

    > anti chauvin (d'ailleurs c'est si grave de l'être ?)

    Réponse du grand Georges :

    Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
    Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
    Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
    Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
    Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
    Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
    Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
    Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
    Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
    Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
    Et petit à petit les voilà qui se montent
    Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
    Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
    Ils plaignent de tout c½ur les petits malchanceux
    Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
    La présence d'esprit de voir le jour chez eux

    http://www.paroles.net/chansons/11334.htm


    PS : un grand bravo pour cette magnifique application qu'est Basket. Un vrai bonheur à utiliser.
  • [^] # Re: Sa chanson

    Posté par  . En réponse au journal [en passant] Joey Starr dénonce des intérêts privés entre Sarkozy et les majors autour de DADVSI. Évalué à 7.

    Et l'hôtesse de l'air qu'il a tabassé, c'était du second degré aussi ?

    Désolé de manquer d'humour.
  • [^] # Re: Le travail de la commission européenne

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 3.

    Une chose me dérange dans ta position sur les lobbies : je pense que les entreprises ne devraient pas pouvoir intervenir dans les débats, même en temps que consultants. Tout simplement parce que leur objectif, le profit, me semble incompatible avec l'idée que je me fais d'une décision politique en république (l'intérêt général, toussa).

    Donc tu est pour dissoudre la FFII (lobby représentant les PME du secteur informatique) ?
  • [^] # Re: Le travail de la commission européenne

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 2.

    C'est pas de la provoc', il y a un lobby[1] pro-libre au sein du gouvernement européen ( http://ec.europa.eu/idabc/ , le même qui soutient OpenDocument) ce qui est une bonne chose mais ne préjuge pas de sa position dans d'autres domaines

    De toute façon quand il y a autant de gouvernements nationaux favorables aux brevets logiciels, la commission n'est que le bras agissant du Conseil ; c'est surtout quand il commence à y avoir des divergeances de vues que la commission européenne joue un rôle politique.

    [1] Mon opinion sur le lobbying : http://linuxfr.org/comments/760543.html#760543


    PS : la commission est déjà responsable devant le parlement européen. Renseigne-toi auprès d'Edith Cresson. Par contre, j'ai pas souvenir qu'une motion de défiance ait débouché sur quoi que ce soit dans les dernières décennies en France.

    Par contre une nomination qui résulterait des élections du parlement européen, ça c'est un vrai objectif.
  • [^] # Re: Ne pas baisser la garde !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parlement européen : la résolution de soutien à l'EPLA tourne au vote de défiance envers l'OEB. Évalué à 3.

    Pour mémoire et pour le plaisir :

    Contre les brevets sur les logiciels : victoire !
    Mercredi 6 juillet 2005 : http://lipietz.net/spip.php?breve79