Ha, ça me fait bien rire, ta remarque, car je suis un joueur compulsif d'Elite Dangerous, ce qui correspond très bien a la description que tu fait (C'est un "space-sim" où on peut aller a l'autre bout de la galaxie, modélisée de façon réaliste, avec un moteur "magique" et de l’énergie illimité en quelques sessions de jeu). Mais ça ne m’empêche pas d'avoir parfaitement conscience du probléme par ailleurs. Le meilleur bouquin de SF sur la question est surement Dune de Franck Herbert, et la fameuse épice.
En fait, quelque part, d'une certaine façon, notre probléme est que justement on a disposition une telle source d’énergie. C'est pas forcément une bonne chose. L'énergie, c'est ce qui nous permet de transformer le monde en quelque sorte, en avoir énormément à disposition implique que l'on va énormément transformer le monde, et c'est ce qu'il se passe. Le probléme c'est qu'on maitrise pas toute les transformations que l'on provoque et leur conséquences. Cette maitrise, on doit l’acquérir, ou renoncer à l'utilisation massive de telles sources d’énergie. En fait, si on creuse sur le plan politique, c'est là ou se trouve le véritable nœud du probléme et ou se cristallisent vraiment les tensions.
Il y a une super vidéo YT de David Louarpe (Science étonnante) sur le sujet. Il y évoque le probléme de l'entropie en thermodynamique. C'est un concept fascinant, contre-intuitif et qui perso me donne le vertige.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Par exemple je ne sais pas quoi faire pour le climat et mes maigres connaissances ne me semble pas très pertinents pour savoir quoi faire et comment. Je suis bien content de ne pas avoir à prendre de décision. C'est juste que quand je vois quelqu'un dire "y'a ka supprimer l'économie" (ou « une croissance infinie dans un monde fini »), me semble manquer de profondeur et si mes commentaires aident les gens (malgré ma mauvaise argumentation et le fait qu'il semble que j’heurte certaines sensibilités) peuvent se dire que ce n'est pas aussi simple qu'affirmé au premier abord c'est cool.
Je vais prendre une seconde sur ce point pour exprimé mon opinion. Le problème écologique du réchauffement climatique est particulièrement complexe.
La première difficulté, c'est son échelle spatiale. C'est un probléme global qui implique énormément d'acteurs, voire même carrément tout le monde. Chacun y contribuant plus ou moins a son échelle.
La deuxième, c'est l'échelle de temps. C'est un probléme ou les conséquences des actions a un instant donné, sont reporté loin dans le temps avec une inertie importante. En gros, on paye aujourd'hui les conséquences de l'activité de nos anciens, et on fera payer a nos enfants, les conséquences des nôtres, et si on modifie nos actions aujourd'hui, on en verra pas forcément le résultat, ce sera nos enfants qui pourrons en bénéficier.
La troisième, c'est sa nature même. Toute notre civilisation moderne repose sur le fait qu'on a mis la main sur une source d’énergie abondante, relativement facile à trouver, extrêmement efficace à utiliser. C'est cette source d’énergie abondante qui est a l'origine du probléme écologique (malheureusement, c'est souvent le cas en écologie, puisque une telle découverte suppose une rupture d'état brutale d'un élément constitutif d'un écosystème, ici c'est le cycle du carbone qui est fortement impacté par notre découverte)
Et pour finir, la quatrième, c'est la perception du probléme lui-même. On perçoit assez bien les catastrophes qui se produisent brutalement, hors, avec le réchauffement climatique, on est sur une augmentation de probabilité d’événements catastrophiques et sur des évolutions sur des moyennes, et c'est typiquement le genre de dangers très compliquées à percevoir.
Donc, c'est tout a fait normal de se sentir impuissant en tant qu'individu face a un tel probléme. Parce que c'est un fait, en tant qu'individu, on est impuissant. Il n'y a qu'un effort collectif global qui pourra permettre d'adresser le probléme. Et c'est là le plus grand défi que l'humanité doit relever dans tout son existence. Autant dire qu'a titre individuel, tout ce que l'on peut faire ne représente pas grand chose face à un tel défi.
Mais, cela dit, c'est loin d'être le seul probléme écologique auquel nous sommes confronté, même si il a par son importance, tendance a occulté tout le reste. La pollution de l'air, la chute de la biodiversité (on parle d'une sixième phase d'extinction massive quand même), la pollution des océans, les problèmes de déforestation, les zoonoses, et j'en oublie surement. Chacun de ces problèmes est souvent beaucoup plus simple à adresser que celui du réchauffement climatique. Par exemple, Paul J. Crutzen, qui est l'inventeur du terme anthropocène, a eu le prix Nobel suite à ces travaux sur la chimie de l'ozone atmosphérique qui ont conduit à la mise en place de mesures à l’échelle internationale concernant les émissions de certains polluants qui provoquaient la disparition de la fameuse couche d'ozone dans les années 90. Il faut que ce processus, d'étude d'impact de nos activités sur l'ensemble des composantes de la biosphère qui nous abrite, devienne systématique. (J'insiste bien sur le terme systématique, qui fait système). C'est là où si tu veux, j'appuie sur le fait que l'économie doit devenir écologique, il s'agit d'intégrer dans notre pensée économique la composante environnementale. Dans l'histoire de l'humanité, c'est quelque chose de complétement nouveau, car jusqu’à un certain stade de développement, on pouvait laisser faire la nature. Aujourd'hui, vu notre impact, ce n'est plus possible. D’où le fait que l'écologie (science de l'habitat au sens étymologique) doit s'unir à l'économie (gestion du foyer). L'écologie permet de comprendre les impacts sur l’environnement et l'économie de mettre en place une gestion de ceux-ci.
Bon, si tu es arrivé jusque là, merci de m'avoir lu ! Tout ça pour dire ce qui se cacher en, fait derriére ma réaction un peu à l'emporte pièce qui a initié notre échange. En vérité, je ne souhaite pas vraiment la disparition des économistes, il y a déjà suffisamment d’espèces en danger comme ça, et il faut leur reconnaitre quand même une certaine utilité. L'économie est une science particulièrement difficile a mon avis, car la matière même de ce que l'on y étudie est de nature changeante, comme si les loi qui semblaient vraies un jour, n'était plus valable le lendemain. Enfin, du moins c'est ma façon simpliste de voir les choses en tout cas.
(Note, je cite systématiquement Paul J. Crutzen et son article sur l’anthropocène quand je parle d'écologie, car c'est cet article quand je l'ai lu qui a consolidé ma réflexion sur la question et amorcé un profond changement dans ma perception de ce problème. Tu trouvera ici une version traduite et commenté en français de ce court article Sa page web originale avec cet article a disparue depuis longtemps, et il est décédé cette année. Le temps passe …)
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Ça reste un énorme problème. Les gens qui ont des idées et qui veulent les pousser, tout comme toi, tu en fait quoi ? Juste leur dire "on arrête le débat stérile et on va dans mon sens" suffit à leur faire accepter tes choix ? Ce que tu appel manque de subtilité c'est enfermer/tuer/bannir les opposants ? Bien sûr que c'est un défit. Est-ce que l'écologie dépasse la démocratie dans ton système de valeur ? C'est de vraies questions qui n'ont rien de simple.
En fait, la question c'est surtout le pourquoi on débat. On a toujours comme leitmotiv de pousser son point de vue. Mais, bon, au final, c'est ça qui est stérile dans une discussion. J'ai évolué dans mon approche des discussion en ligne avec le temps. Quand j'ai une opinion, je cherche surtout à la mettre à l’épreuve du feu en quelque sorte. Oui, il y a toujours quelque part la volonté de pousser son point de vue, mais c'est surtout que je cherche a voir si ce point de vue, le mien en l’occurrence, tiens bien la route. C'est pour ça que j'ai cherché d'entrée de jeu a écarté le débat idéologique. Mon point de vue rejoint le tiens quelque part, même si on peut avoir des opinions politique différente. Il serait bon de rapprocher économie et écologie. Ben dans notre débat, c'est ce point là qui m’intéressais, ton opinion a ce sujet sur ce point là et je l'ai eu en quelque sorte:
Il y a de vrais travaux sur le sujets. Entre des économistes qui veulent repenser l'économie sur une base plus saine, ceux qui tentent d'améliorer l'existant. Je pense qu'on n'aide en rien en ayant un discours simpliste qui ignore ces travaux et prétend les rejeter sans les avoir étudier. D'autant plus que quelqu'un qui ne fait pas très bien fais bien plus que n'importe quel commentateur.
On peut ne pas être d'accord sur le reste, j'ai une sensibilité écologique forte qui s'est développé avec le temps et ça ne va pas en s'arrangeant, mais tant qu'on peut discuter et se comprendre, c'est bon. Et c'est ça la démocratie en quelque sorte.
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Y a pas de mal, je prend juste le risque de me faire recadrer par quelqu'un qui connait mieux le sujet. Et au final, même si s'est douloureux, ce serait plutôt positif,
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Ça valide Friedman ça, non ? On s'en fout des hypothèses réalistes tout ce qui compte c'est la qualité des prédiction et si on met un système qui ne cherche pas à comprendre, mais qui fait de bonnes prédictions c'est cool.
C'est beaucoup plus compliqué. En gros, pour simplifier (trop), mais si les prévisions des modéles sont bonne cela influence le système puisque les acteurs vont en tenir compte et cela peut les rendre fausse. C'est ce qu'on appelle une boucle de rétroaction. C'est à la base justement de la dynamique des systèmes complexe. Jean-Philippe Bouchaud a ce titre se situe dans la lignée de Benoit Mandelbrot. L'approche de la physique statistique, c'est comment faire des modèle sur des phénomène qui sont par leur nature même totalement et définitivement imprévisible. De fait, on peut comprendre comment une catastrophe comme une crise économique arrive, quel sont les facteurs qui contribue ou pas a la stabilité du système, comprendre la résilience du système a une crise, et tout ça sans pouvoir prévoir l'état du système ou quand la crise va se produire. Après, le détail c'est dans les math, a ce niveau pour moi c'est encore de la magie.
Voila, c'est ce que je ne voulais pas faire, tenter de résumer le cours en question et forcément, je dois beaucoup trop simplifier la chose.
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Je suis sur de rien, c'est juste la plupart des discussion auquel je participe sur le sujet finissent inévitablement par partir en sucette. J'ai donc utilisé tout de suite une bonne dose de C4 et un détonateur. histoire de gagner du temps, quoi. C'est pas parce que je suis incompétent en économie, que je suis incompétent en discussion de forum.
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Argh, je penses que tu a fait un contresens, ou c'est mon analogie qui est foireuse, mais l'idée, de mon texte initial, c'était de couper court au débat stérile qui pollue généralement toute discussion impliquant économie et écologie. (c'est ce pont foireux là, plein de planche idéologique pourrie que je cherchais métaphoriquement à faire sauter, c'est a dire a mettre hors jeu dans notre discussion). Bon, j'ai pas fait dans la subtilité, je te l'accorde. C'est pas trop mon truc la subtilité comme tu l'a remarqué.
Sur le reste, je suis plutôt d'accord avec toi.
C'est pas vraiment un économiste, mais un spécialiste de la finance, mais le dernier sujet qui m'a fasciné, c'est le cours de Jean-Philippe Bouchaud au collège de France :
Je serais parfaitement incapable de résumer ici son cours, mais je pense qu'il est hautement recommandable a tous ceux qui sont curieux par nature et qui n'ont pas le vertige. Au moins la leçon inaugurale, parce que le reste des cours demande un bon niveau de math quand-même. (Que je n'ai pas perso).
Pour présenter en deux mot le personnage, imagine un scientifique de haut niveau, spécialiste de physique statistique et de dynamique de système complexe, qui après avoir étudier la physique de l'Helium 3 à l'état liquide, se lance dans la finance, et fort des modèles qu'il développe fonde CFM qui est un fond d'investissement qui visiblement (mais discrètement) cartonne.
Sérieux, après avoir vu son cours, j'ai ramassé ce qui restait de mes certitudes au fond du ravin de mon ignorance.
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Tu tords les mots pour en faire ce que tu souhaite.
Totalement, et je l'assume. C'est une sale manie d'ailleurs. Ici, c'est surtout de la provocation.
L'écologie ne s'intéresse pas à des échanges. L'écologie c'est l'étude des écosystèmes, des interactions entre être vivants et être vivant et leur milieu. L'économie c'est la science de la production, distribution, échange de bien ou de service.
Il y aurait énormément a dire la-dessus, et le but de la provocation, c'est ça, remettre en cause des certitudes.
D’après wikipedia :
Le terme écologie est construit sur le grec οἶκος / oîkos (« maison, habitat ») et λόγος / lógos (« discours ») : c'est la science de l'habitat.
L'économie écologique, c'est juste quand on considère que notre foyer c'est la planète, pour continuer dans mon simplisme. Et il s'agit pas de rejeter l'économie comme mon message provocateur peut le laisser entendre, mais plus de rapprocher les deux sciences, et d'une façon plus générale, de pousser les économistes a sortir de leur tour d'ivoire. l'économie reconnait elle-même le problème et parle d'externalité en ce qui concerne entre autre les relations entre les systèmes économique et leur environnement. ça débouche sur tout un tas de concepts visant à internaliser ses fameux services écosystémiques, comme par exemple, les taxes sur le carbone.
Mais, bon, pour être franc avec toi, au delà de la provocation, en m'intéressant à la vulgarisation au sujet de l'économie ces dernière années, je me suis surtout rendu compte que j'étais à son sujet en plein effet Dunning-Kruger, comme je pense, énormément de gens. On fait tous de l'économie du simple fait de travailler et de gagner de l'argent, et de gérer un budget, et de fait, on pense tous y connaître quelque chose, mais en réalité, on y connait absolument rien, et on a même pas le niveau pour comprendre qu'on y connait rien.
Mais du coup pourquoi tu fais la même chose en miroir ?
Si on sait qu'il y a des planches pourries sur le pont que l'on doit traverser, le meilleur moyen pour éviter que l'on finisse tous au fond du ravin, c'est encore de le faire sauter. Reste à trouver un autre moyen pour traverser le ravin maintenant. C'est pas très écologique comme méthode, mais c'est efficace.
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On rencontre trop souvent en économie plutôt des gens qui essayent de faire coller la réalité à leur modèle théorique. Cette science le permet a cause de son aspect science sociale, elle a un coté performatif, puisque l'on met en action les modèles économiques que l'on décrit par ailleurs. On ne peut pas faire la même chose en physique. C'est qui permet ici à barmic de soutenir qu'il est possible d'avoir une croissance infinie.
J'ai un avis radical, complétement personnel et surement très naïf sur la question. on devrait enterrer l'économie, en finir une bonne fois pour toute et la remplacer par l'écologie, ce qui est la même chose, sauf que l'écologie s’intéresse aux échanges entre tout les acteurs du vivant et prend en compte l'environnement, alors que l'économie exclue tout ça de ses modèles.
Et que les économiste ne vienne pas me dire que l'écologie est pourri par de l’idéologie, c'est vrai, mais venant d'économistes, cette remarque même juste est surtout amusante.
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C'est pour ça que lorsque la route est pleine de nid de poules, on est obligé de rouler sur des œufs pour éviter de casser son automobile, du coup, les gendarmes qui en ont marre de se coucher sur les routes pour ralentir les écraseurs de cyclistes, parce que c'est franchement pas confortable comme plumard, déjà que c'est pas un métier facile, si il faut en plus dormir sur du bitume, faut pas déconner, autant devenir modérateur sur linuxfr, ben du coup, les gendarmes, ils ont dit aux types des travaux public de laisser les nid de poules tranquille.
Mais du coup les écraseurs se sont mis a acheter des gros véhicule avec des grosses roues pour pouvoir continuer de tout écrasé, les poules, les œufs, les hérissons et les cyclistes et même les gendarmes, par ce que tu comprend, eux ils sont pressé et il n'ont pas que ça à faire.
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A ne pas confondre avec un gendarme couché. A savoir que si le gendarme est couché dans un nid de poule, ce n'est pas une raison pour le traiter de poulet, qui désigne non pas un digne représentant de la maréchaussée qui se serait étalé sur le bitume tel un cycliste débutant, mais plutôt un policier, hors les policiers ne se couchent pas sur les routes, ils planquent dans des sous-marins pour guetter les malandrins et les prendre en flagrant-délit, ce qui peut sembler incongru, car la place des sous-marins est plutôt au fond des mers, que le long des trottoirs, ce qui les rend aisément repérables, et contraire à l'effet recherché. Après, qu'on ne s'étonne pas que l'insécurité augmente !
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Conclusion les pires trolls de l'histoire de linuxfr n'arriveront jamais à la cheville de twitter.
Tu peux devenir président des états unis et commander la plus grande armée du monde en trollant sur twitter, alors qu'en trollant sur linuxfr, tu peux éventuellement finir sur la tribune.
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Parce que le rire est subversif. Si les hommes se mettent à rire des dieux et de ce qu'ils considèrent comme sacré, c'est tout leur pouvoir fondé sur la crainte de la justice divine qu'ils prétendent incarnée qui s'écroule. C'est ça qui leur fait tant peur dans ces caricatures.
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Oui la peur mène souvent à la soumission et il est vrai que la connaissance permet de l'éviter. Mais la connaissance ne veut pas dire la vérité. Les islamiste n'ont pas peur car ils ont connaissance du paradis d'allah… cela ne veut pas dire que ce soit la vérité.
L'islamisme est une idéologie fondée sur une religion. Les islamistes n'ont peut-être pas peur de la mort, mais ils sont terrorisé par tout le reste. La simple vue d'une caricature de leur prophète les terrorise. Ils ont peur de tout ce qui ne respecte pas leur dogme. Il n'y a aucune forme de courage la-dedans, et c'est bien la peur qui les fait se soumettre a leur idéologie et a ceux qui savent la manipuler. Et ils ne cherchent pas à connaitre l'autre, ils cherche à détruire et à soumettre tout ce qui ne leur ressemble pas.
La science est une méthode pour produire des connaissance vérifiable et surtout réfutable. Ce qui fait le propre d'une vérité scientifique, c'est qu'il existe un moyen de prouver qu'elle est fausse.
La technologie est une méthode pour résoudre des problèmes en en créant de nouveaux.
Car elles ne sont pas assez à gauche pour les gens de gauche et pas assez a droite pour ceux de droite et pour ceux du milieu elle sont soit trop à droite sur certains points et trop a gauche sur d'autres…
C'est pour cela que l'important en démocratie, c'est de mettre son clignotant. On appelle ça la transparence. Et la démocratie, ce n'est pas juste une histoire de bulletin de vote, c'est tout un écosystème, écoles, journaux, justice, associations, etc ….
Et pourtant selon moi, Macron à pourtant pas agis assez démocratiquement car en France on a un régime ou le président a beaucoup trop de pouvoir.
Mais c'est parce qu'on le veut bien. ça nous arrange de mettre tout le pouvoir dans une personne, ça permet de mieux le critiquer et de ne pas avoir a s’occuper soi-même des problèmes. Et quand ça part en sucette, il suffit de le mettre au pilori, et de mettre un autre à sa place. C'est la démocratie jetable, parfaitement adapté a la société du centre commercial et de l'hyper-marché, bâtie autour d'une religion : la consommation.
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Ce dont tu parle, c'est la question morale, le fait que les individus développent un système de valeur pour déterminer ce qui est bien et mal, et que pour faire société, ils ont besoin de synchroniser leurs systèmes de valeurs entre eux, et ça se fait en développant des idéologies. De nos jours, on peut considérer la démocratie comme étant le système le moins mauvais en pratique pour arbitrer les inévitables conflits que cela engendre, le pire étant l'usage des armes.
Ce dont parle ce texte, c'est autre chose, de mon point de vue, c'est plutôt ce dont parle La Boétie dans son discours de la servitude volontaire.
Il faut que je relise ce texte, que j'ai étudié a l'école, je pense comme tout le monde, mais y a looooongtemps :
En démocratie, on peut très bien se soumettre à une forme de tyrannie, faut que juste qu'il y ait suffisamment de gens pour voter pour un tyran et/ou que les gens renoncent à leur liberté.
La peur étant le moteur principal qui mène à la soumission et le moyen le plus efficace pour lutter contre la peur, c'est la connaissance. (c'est l'inconnu qui fait peur, on a le cerveau codé comme ça depuis la nuit des temps, question de survie).
Du coup, la liberté n'est pas simplement une question de droit, c'est une bataille permanente, une lutte constante pour comprendre et penser le monde par soi-même. Une façon d’apprivoiser la sauvagerie du monde. Apprivoiser au sens le plus noble du terme, ce que l'on retrouve dans le texte de Saint-ex, le petit prince :
On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
C'est à dire apprivoiser, mais sans soumettre, apprendre à connaitre le monde pour pouvoir vivre avec lui sans qu'il nous fasse peur.
Eh oui on a tout autant besoin des cons que des gens bien et/ou intelligents.
Non, la connerie n'est pas une fatalité, c'est lorsque la connaissance est mise en échec. Mais l’échec n'est pas forcément un probléme, si on l'admet, c'est une façon de progresser. Tout le monde échoue tout le temps, et à ce titre, on est toujours con quelque part. Mais renoncer au dur chemin de la connaissance et ensuite à la liberté, parce que c'est plus confortable ? Ha non, ça non, jamais.
Tu sais ce qui est amusant au final dans cette toute cette histoire qui tourneboule tout le monde, c'est qu'un vaccin, c'est juste une méthode pas con pour apprivoiser un virus. Pour apprendre a notre système immunitaire a le connaître et a vivre avec. Cette méthode est juste plus efficace et moins couteuse en vie humaine que de laisser faire la nature. C'est pas que la nature soit mauvaise, ça n'a pas de sens, mais elle obéi de façon complexe a des loi simple, le hasard et la nécessité. Elle avance comme un aveugle qui se cognerai partout dans une pièce avant de trouver la porte.
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Vendu ! The Fearless Flyers itou ! Coté soul, cette année, j'ai aussi découvert Delvon Lamarr Organ Trio, ici en live pour KEXP. La captation de ce set est vraiment très bonne que ce soit au niveau du son ou des caméras … nickel. Et pff, le groove … il y a aussi le warm-up de cette session de dispo sur la chaine de cette radio de Seattle.
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Je me demande si dans le cas de devnewton, il y avait moyen de récupérer le coup. Et je me dis qu'il aurait pu en tant que modo éditer son propre commentaire avec un truc du genre :
Commentaire supprimé par la modération à la suite de nombreuses plaintes de vieux obèses d’extrême droite.
Je me demande si ça va passer. J'ai pas peur de me faire moinsser, je suis du genre a faire du vélo sur les départementale, alors une blague raté sur linuxfr, je me marre … haha.
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halala ! Faire des blagues, c'est jouer les acrobates avec la logique et la poésie. C'est comme du parkour mais avec le sens des phrases, du sport cérébral extrême, le freeriding de la pensée quoi.
En gros, ça veut dire que même en étant plutôt doué, ça arrive de s'en manger une. Se louper en faisant un trick, et se ramasser la gueule, ça fait partie du métier. Dans ce cas, la punition est sévère, plus le trick est osé, plus l'acrobatie périlleuse, plus tu te prend un retour de flamme en conséquence.
Au début, on est d’ailleurs très tenté de prendre des gros jumps qui envoient bien, d’ailleurs. On pense que l'effet sera tel, que ce sera plus facile. Erreur, le probléme c'est l’atterrissage. On se loupe un peu sur le timing, on évalue mal la réception et patatra.
Bon, on s'en remet, hein. Faut juste éviter d'en rajouter, si une blague a foiré, c'est toujours de la faute du blagueur, jamais du public. Principe de base.
Après, avec un peu de recul, c'est assez drôle de voire un comique qui fait des mauvaises blagues. Le professeur Rollin a porté cet art au firmament du rire :
C'est l'avantage quand on est vraiment très très doué, on peut se sortir de n'importe quelle situation et reprendre totalement le contrôle même après avoir foiré une blague, et faire de l’échec de la blague, son principal élément comique. Du grand art.
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C'est ça en fait, sur mes 30km de vélotaf, j'ai même pas 3km de vraiment problématique. Un bout de départementale, ou les gens roulent vite, avec des bus et où je suis vraiment pas tranquille. Mais je n'ai pas le choix. Le reste, j'arrive à le gérer, une partie de nationale un peu chiante a traversé, je me méfie aussi beaucoup des zones résidentielle. ça parait tranquille, mais y a beaucoup de priorité a droite, de sortie de parking, garages et les gens sont souvent distrait et en sur-confiance vu que c'est leur quartier.
Un itinéraire vélotaf, ça se travaille, faut pas hésiter a explorer un peu autour des parcours proposé par les algos des applis. Il y a aussi une bonne part d'expérience a acquérir pour améliorer sa sécurité. Par exemple, sur ma partie de départementale à problème, j'ai une stratégie d'éviter de trop serrer à droite, voire même de rouler au milieu de la voie de droite quand un véhicule arrive en face pour dissuader tout tentative de dépassement par les automobiliste roulant sur ma voie et les contraindre aussi à ralentir.
Pour les infra, c'est évident qu'avec de meilleures infra on serait en sécurité. Mais il y a un problème d’œuf et de poule. Si personne ne fait de vélo, on ne développe pas d'infra adaptées, et personne ne fait de vélo parce qu'il n"y pas les infra pour rouler en sécurité …
Donc, bon ouais, perso, je n'ai pas vraiment la trouille sur la route, ou du moins, elle m’empêche pas de rouler. j'ai fait beaucoup de moto, et je suis habitué au danger. Alors, je prend sur moi. Un jour il feront peut-être une piste cyclable sur le bout de route qui m’emmerde. Ou alors je finirais écrabouillé et il y aura peut-être un bouquet de fleurs là où j'aurais eu le malheur de tenter de ralentir un automobiliste.
J'ai souvent une pensée pour zezinho d'ailleurs. Limite a m'en vouloir d'avoir partagé mon enthousiasme pour les voyages à vélo avec lui ici-même peu de temps avant qu'il soit fauché avec son fils sur une départementale justement.
Donc ouais, aujourd'hui, je n’hésite plus a le dire malheureusement, le vélo sur la route c'est dangereux, et c'est surtout a cause du comportement de certains usagers. Beaucoup d'usagers ont une conduite raisonnable et apaisée, mais il suffit de quelque inconscients pour rendre la route vraiment dangereuse, et d'ailleurs, tout autant pour les cyclistes que pour les autres usagers.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Ha ben grace a toi, je viens de comprendre d'ou m'est venu cette inspiration. c'est la derniére série de video de Horizon-Gull ou ils utilisent cette alégorie pour évoquer les commentaires sur les réseaux sociaux.
Posté par Big Pete .
En réponse au journal Les cons sur LinuxFR.
Évalué à 6.
Dernière modification le 09 juillet 2021 à 22:01.
Ce journal m'a fait penser a ces morceau de bois flotté que l'on ramasse en bord de mer. On retrouve quelque fois des morceaux de bordé que l'on reconnait aux traces de peinture. On se dit alors que ca a du bien remuer au large, qu'on a bien fait de rester sagement au port.
Sinon, en ce qui concerne la thématique du journal, ca me rapelle aussi ce que me disait un capitaine lors des quarts de nuit ou on discutait de tout et de rien pour tuer le temps. Il arrivait que la conversation s'égare et devienne déplaisante et pour y couper court, il me disait : Zef, le meilleur moyen pour ne pas dire de connerie, c'est encore de fermer sa gueule.
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# Ha ben tiens
Posté par Big Pete . En réponse au lien Quand Excel met des bâtons dans les roues des généticiens. Évalué à 9.
Les économistes avaient déjà eu qq problémes avec Excel :
https://scienceetonnante.com/2020/04/17/austerite-excel/
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 3.
Ha, ça me fait bien rire, ta remarque, car je suis un joueur compulsif d'Elite Dangerous, ce qui correspond très bien a la description que tu fait (C'est un "space-sim" où on peut aller a l'autre bout de la galaxie, modélisée de façon réaliste, avec un moteur "magique" et de l’énergie illimité en quelques sessions de jeu). Mais ça ne m’empêche pas d'avoir parfaitement conscience du probléme par ailleurs. Le meilleur bouquin de SF sur la question est surement Dune de Franck Herbert, et la fameuse épice.
En fait, quelque part, d'une certaine façon, notre probléme est que justement on a disposition une telle source d’énergie. C'est pas forcément une bonne chose. L'énergie, c'est ce qui nous permet de transformer le monde en quelque sorte, en avoir énormément à disposition implique que l'on va énormément transformer le monde, et c'est ce qu'il se passe. Le probléme c'est qu'on maitrise pas toute les transformations que l'on provoque et leur conséquences. Cette maitrise, on doit l’acquérir, ou renoncer à l'utilisation massive de telles sources d’énergie. En fait, si on creuse sur le plan politique, c'est là ou se trouve le véritable nœud du probléme et ou se cristallisent vraiment les tensions.
Il y a une super vidéo YT de David Louarpe (Science étonnante) sur le sujet. Il y évoque le probléme de l'entropie en thermodynamique. C'est un concept fascinant, contre-intuitif et qui perso me donne le vertige.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 3.
Je vais prendre une seconde sur ce point pour exprimé mon opinion. Le problème écologique du réchauffement climatique est particulièrement complexe.
La première difficulté, c'est son échelle spatiale. C'est un probléme global qui implique énormément d'acteurs, voire même carrément tout le monde. Chacun y contribuant plus ou moins a son échelle.
La deuxième, c'est l'échelle de temps. C'est un probléme ou les conséquences des actions a un instant donné, sont reporté loin dans le temps avec une inertie importante. En gros, on paye aujourd'hui les conséquences de l'activité de nos anciens, et on fera payer a nos enfants, les conséquences des nôtres, et si on modifie nos actions aujourd'hui, on en verra pas forcément le résultat, ce sera nos enfants qui pourrons en bénéficier.
La troisième, c'est sa nature même. Toute notre civilisation moderne repose sur le fait qu'on a mis la main sur une source d’énergie abondante, relativement facile à trouver, extrêmement efficace à utiliser. C'est cette source d’énergie abondante qui est a l'origine du probléme écologique (malheureusement, c'est souvent le cas en écologie, puisque une telle découverte suppose une rupture d'état brutale d'un élément constitutif d'un écosystème, ici c'est le cycle du carbone qui est fortement impacté par notre découverte)
Et pour finir, la quatrième, c'est la perception du probléme lui-même. On perçoit assez bien les catastrophes qui se produisent brutalement, hors, avec le réchauffement climatique, on est sur une augmentation de probabilité d’événements catastrophiques et sur des évolutions sur des moyennes, et c'est typiquement le genre de dangers très compliquées à percevoir.
Donc, c'est tout a fait normal de se sentir impuissant en tant qu'individu face a un tel probléme. Parce que c'est un fait, en tant qu'individu, on est impuissant. Il n'y a qu'un effort collectif global qui pourra permettre d'adresser le probléme. Et c'est là le plus grand défi que l'humanité doit relever dans tout son existence. Autant dire qu'a titre individuel, tout ce que l'on peut faire ne représente pas grand chose face à un tel défi.
Mais, cela dit, c'est loin d'être le seul probléme écologique auquel nous sommes confronté, même si il a par son importance, tendance a occulté tout le reste. La pollution de l'air, la chute de la biodiversité (on parle d'une sixième phase d'extinction massive quand même), la pollution des océans, les problèmes de déforestation, les zoonoses, et j'en oublie surement. Chacun de ces problèmes est souvent beaucoup plus simple à adresser que celui du réchauffement climatique. Par exemple, Paul J. Crutzen, qui est l'inventeur du terme anthropocène, a eu le prix Nobel suite à ces travaux sur la chimie de l'ozone atmosphérique qui ont conduit à la mise en place de mesures à l’échelle internationale concernant les émissions de certains polluants qui provoquaient la disparition de la fameuse couche d'ozone dans les années 90. Il faut que ce processus, d'étude d'impact de nos activités sur l'ensemble des composantes de la biosphère qui nous abrite, devienne systématique. (J'insiste bien sur le terme systématique, qui fait système). C'est là où si tu veux, j'appuie sur le fait que l'économie doit devenir écologique, il s'agit d'intégrer dans notre pensée économique la composante environnementale. Dans l'histoire de l'humanité, c'est quelque chose de complétement nouveau, car jusqu’à un certain stade de développement, on pouvait laisser faire la nature. Aujourd'hui, vu notre impact, ce n'est plus possible. D’où le fait que l'écologie (science de l'habitat au sens étymologique) doit s'unir à l'économie (gestion du foyer). L'écologie permet de comprendre les impacts sur l’environnement et l'économie de mettre en place une gestion de ceux-ci.
Bon, si tu es arrivé jusque là, merci de m'avoir lu ! Tout ça pour dire ce qui se cacher en, fait derriére ma réaction un peu à l'emporte pièce qui a initié notre échange. En vérité, je ne souhaite pas vraiment la disparition des économistes, il y a déjà suffisamment d’espèces en danger comme ça, et il faut leur reconnaitre quand même une certaine utilité. L'économie est une science particulièrement difficile a mon avis, car la matière même de ce que l'on y étudie est de nature changeante, comme si les loi qui semblaient vraies un jour, n'était plus valable le lendemain. Enfin, du moins c'est ma façon simpliste de voir les choses en tout cas.
(Note, je cite systématiquement Paul J. Crutzen et son article sur l’anthropocène quand je parle d'écologie, car c'est cet article quand je l'ai lu qui a consolidé ma réflexion sur la question et amorcé un profond changement dans ma perception de ce problème. Tu trouvera ici une version traduite et commenté en français de ce court article Sa page web originale avec cet article a disparue depuis longtemps, et il est décédé cette année. Le temps passe …)
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 1. Dernière modification le 14 août 2021 à 15:48.
En fait, la question c'est surtout le pourquoi on débat. On a toujours comme leitmotiv de pousser son point de vue. Mais, bon, au final, c'est ça qui est stérile dans une discussion. J'ai évolué dans mon approche des discussion en ligne avec le temps. Quand j'ai une opinion, je cherche surtout à la mettre à l’épreuve du feu en quelque sorte. Oui, il y a toujours quelque part la volonté de pousser son point de vue, mais c'est surtout que je cherche a voir si ce point de vue, le mien en l’occurrence, tiens bien la route. C'est pour ça que j'ai cherché d'entrée de jeu a écarté le débat idéologique. Mon point de vue rejoint le tiens quelque part, même si on peut avoir des opinions politique différente. Il serait bon de rapprocher économie et écologie. Ben dans notre débat, c'est ce point là qui m’intéressais, ton opinion a ce sujet sur ce point là et je l'ai eu en quelque sorte:
On peut ne pas être d'accord sur le reste, j'ai une sensibilité écologique forte qui s'est développé avec le temps et ça ne va pas en s'arrangeant, mais tant qu'on peut discuter et se comprendre, c'est bon. Et c'est ça la démocratie en quelque sorte.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 2.
Y a pas de mal, je prend juste le risque de me faire recadrer par quelqu'un qui connait mieux le sujet. Et au final, même si s'est douloureux, ce serait plutôt positif,
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 3.
C'est beaucoup plus compliqué. En gros, pour simplifier (trop), mais si les prévisions des modéles sont bonne cela influence le système puisque les acteurs vont en tenir compte et cela peut les rendre fausse. C'est ce qu'on appelle une boucle de rétroaction. C'est à la base justement de la dynamique des systèmes complexe. Jean-Philippe Bouchaud a ce titre se situe dans la lignée de Benoit Mandelbrot. L'approche de la physique statistique, c'est comment faire des modèle sur des phénomène qui sont par leur nature même totalement et définitivement imprévisible. De fait, on peut comprendre comment une catastrophe comme une crise économique arrive, quel sont les facteurs qui contribue ou pas a la stabilité du système, comprendre la résilience du système a une crise, et tout ça sans pouvoir prévoir l'état du système ou quand la crise va se produire. Après, le détail c'est dans les math, a ce niveau pour moi c'est encore de la magie.
Voila, c'est ce que je ne voulais pas faire, tenter de résumer le cours en question et forcément, je dois beaucoup trop simplifier la chose.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 2. Dernière modification le 14 août 2021 à 14:38.
Je suis sur de rien, c'est juste la plupart des discussion auquel je participe sur le sujet finissent inévitablement par partir en sucette. J'ai donc utilisé tout de suite une bonne dose de C4 et un détonateur. histoire de gagner du temps, quoi. C'est pas parce que je suis incompétent en économie, que je suis incompétent en discussion de forum.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 2.
Argh, je penses que tu a fait un contresens, ou c'est mon analogie qui est foireuse, mais l'idée, de mon texte initial, c'était de couper court au débat stérile qui pollue généralement toute discussion impliquant économie et écologie. (c'est ce pont foireux là, plein de planche idéologique pourrie que je cherchais métaphoriquement à faire sauter, c'est a dire a mettre hors jeu dans notre discussion). Bon, j'ai pas fait dans la subtilité, je te l'accorde. C'est pas trop mon truc la subtilité comme tu l'a remarqué.
Sur le reste, je suis plutôt d'accord avec toi.
C'est pas vraiment un économiste, mais un spécialiste de la finance, mais le dernier sujet qui m'a fasciné, c'est le cours de Jean-Philippe Bouchaud au collège de France :
https://www.college-de-france.fr/site/jean-philippe-bouchaud/inaugural-lecture-2020-2021.htm
Je serais parfaitement incapable de résumer ici son cours, mais je pense qu'il est hautement recommandable a tous ceux qui sont curieux par nature et qui n'ont pas le vertige. Au moins la leçon inaugurale, parce que le reste des cours demande un bon niveau de math quand-même. (Que je n'ai pas perso).
Pour présenter en deux mot le personnage, imagine un scientifique de haut niveau, spécialiste de physique statistique et de dynamique de système complexe, qui après avoir étudier la physique de l'Helium 3 à l'état liquide, se lance dans la finance, et fort des modèles qu'il développe fonde CFM qui est un fond d'investissement qui visiblement (mais discrètement) cartonne.
Sérieux, après avoir vu son cours, j'ai ramassé ce qui restait de mes certitudes au fond du ravin de mon ignorance.
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[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 3.
Totalement, et je l'assume. C'est une sale manie d'ailleurs. Ici, c'est surtout de la provocation.
Il y aurait énormément a dire la-dessus, et le but de la provocation, c'est ça, remettre en cause des certitudes.
D’après wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_(discipline)
L'économie écologique, c'est juste quand on considère que notre foyer c'est la planète, pour continuer dans mon simplisme. Et il s'agit pas de rejeter l'économie comme mon message provocateur peut le laisser entendre, mais plus de rapprocher les deux sciences, et d'une façon plus générale, de pousser les économistes a sortir de leur tour d'ivoire. l'économie reconnait elle-même le problème et parle d'externalité en ce qui concerne entre autre les relations entre les systèmes économique et leur environnement. ça débouche sur tout un tas de concepts visant à internaliser ses fameux services écosystémiques, comme par exemple, les taxes sur le carbone.
Mais, bon, pour être franc avec toi, au delà de la provocation, en m'intéressant à la vulgarisation au sujet de l'économie ces dernière années, je me suis surtout rendu compte que j'étais à son sujet en plein effet Dunning-Kruger, comme je pense, énormément de gens. On fait tous de l'économie du simple fait de travailler et de gagner de l'argent, et de gérer un budget, et de fait, on pense tous y connaître quelque chose, mais en réalité, on y connait absolument rien, et on a même pas le niveau pour comprendre qu'on y connait rien.
Si on sait qu'il y a des planches pourries sur le pont que l'on doit traverser, le meilleur moyen pour éviter que l'on finisse tous au fond du ravin, c'est encore de le faire sauter. Reste à trouver un autre moyen pour traverser le ravin maintenant. C'est pas très écologique comme méthode, mais c'est efficace.
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[^] # Re: Croissance
Posté par Big Pete . En réponse au journal Une ch’tite note de lecture pour la fin de semaine. Évalué à 7.
On rencontre trop souvent en économie plutôt des gens qui essayent de faire coller la réalité à leur modèle théorique. Cette science le permet a cause de son aspect science sociale, elle a un coté performatif, puisque l'on met en action les modèles économiques que l'on décrit par ailleurs. On ne peut pas faire la même chose en physique. C'est qui permet ici à barmic de soutenir qu'il est possible d'avoir une croissance infinie.
J'ai un avis radical, complétement personnel et surement très naïf sur la question. on devrait enterrer l'économie, en finir une bonne fois pour toute et la remplacer par l'écologie, ce qui est la même chose, sauf que l'écologie s’intéresse aux échanges entre tout les acteurs du vivant et prend en compte l'environnement, alors que l'économie exclue tout ça de ses modèles.
Et que les économiste ne vienne pas me dire que l'écologie est pourri par de l’idéologie, c'est vrai, mais venant d'économistes, cette remarque même juste est surtout amusante.
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# Puisque ça cause climat
Posté par Big Pete . En réponse au lien Figaro ou Gorafi. Évalué à 9.
J'en profite pour poster quelques youtuberies :
Permafrost : une bombe climatique ? Florent Dominé, CNRS Ou on apprend plein de truc intéressant sur le sol gelé en permanence qu'on devrait dire pergélisol plutôt que permafrost. En particulier, il étrille un peu le professeur Zimov, le russe qui veut ressusciter les mammouths en Sibérie pour lutter contre la fonte du pergélisol et sur lequel Arte avait diffusé un doc. (Le doc est quand même sympa, perso j'adore le passage où ils boivent des coups en discutant du réchauffement
1977 : Alerte aux dérèglements du climat | Archive INA
On y apprend surtout que les micro-trottoir c'était déjà n'importe quoi en 1977.
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[^] # Re: it iz not bicose you are
Posté par Big Pete . En réponse au journal Make your Pass (sanitaire) Fun Again. Évalué à 9.
C'est pour ça que lorsque la route est pleine de nid de poules, on est obligé de rouler sur des œufs pour éviter de casser son automobile, du coup, les gendarmes qui en ont marre de se coucher sur les routes pour ralentir les écraseurs de cyclistes, parce que c'est franchement pas confortable comme plumard, déjà que c'est pas un métier facile, si il faut en plus dormir sur du bitume, faut pas déconner, autant devenir modérateur sur linuxfr, ben du coup, les gendarmes, ils ont dit aux types des travaux public de laisser les nid de poules tranquille.
Mais du coup les écraseurs se sont mis a acheter des gros véhicule avec des grosses roues pour pouvoir continuer de tout écrasé, les poules, les œufs, les hérissons et les cyclistes et même les gendarmes, par ce que tu comprend, eux ils sont pressé et il n'ont pas que ça à faire.
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[^] # Re: it iz not bicose you are
Posté par Big Pete . En réponse au journal Make your Pass (sanitaire) Fun Again. Évalué à 10.
A ne pas confondre avec un gendarme couché. A savoir que si le gendarme est couché dans un nid de poule, ce n'est pas une raison pour le traiter de poulet, qui désigne non pas un digne représentant de la maréchaussée qui se serait étalé sur le bitume tel un cycliste débutant, mais plutôt un policier, hors les policiers ne se couchent pas sur les routes, ils planquent dans des sous-marins pour guetter les malandrins et les prendre en flagrant-délit, ce qui peut sembler incongru, car la place des sous-marins est plutôt au fond des mers, que le long des trottoirs, ce qui les rend aisément repérables, et contraire à l'effet recherché. Après, qu'on ne s'étonne pas que l'insécurité augmente !
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[^] # Re: très droles commentaires twitter
Posté par Big Pete . En réponse au journal Pass Covid, une liste noire ?. Évalué à 10.
Tu peux devenir président des états unis et commander la plus grande armée du monde en trollant sur twitter, alors qu'en trollant sur linuxfr, tu peux éventuellement finir sur la tribune.
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[^] # Re: Le problème Nazi? Ou le problème manichéen?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Comment reconnaitre un·e Nazi·e potentiel·le ?. Évalué à 3.
Parce que le rire est subversif. Si les hommes se mettent à rire des dieux et de ce qu'ils considèrent comme sacré, c'est tout leur pouvoir fondé sur la crainte de la justice divine qu'ils prétendent incarnée qui s'écroule. C'est ça qui leur fait tant peur dans ces caricatures.
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[^] # Re: Le problème Nazi? Ou le problème manichéen?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Comment reconnaitre un·e Nazi·e potentiel·le ?. Évalué à 5.
L'islamisme est une idéologie fondée sur une religion. Les islamistes n'ont peut-être pas peur de la mort, mais ils sont terrorisé par tout le reste. La simple vue d'une caricature de leur prophète les terrorise. Ils ont peur de tout ce qui ne respecte pas leur dogme. Il n'y a aucune forme de courage la-dedans, et c'est bien la peur qui les fait se soumettre a leur idéologie et a ceux qui savent la manipuler. Et ils ne cherchent pas à connaitre l'autre, ils cherche à détruire et à soumettre tout ce qui ne leur ressemble pas.
La science est une méthode pour produire des connaissance vérifiable et surtout réfutable. Ce qui fait le propre d'une vérité scientifique, c'est qu'il existe un moyen de prouver qu'elle est fausse.
La technologie est une méthode pour résoudre des problèmes en en créant de nouveaux.
C'est pour cela que l'important en démocratie, c'est de mettre son clignotant. On appelle ça la transparence. Et la démocratie, ce n'est pas juste une histoire de bulletin de vote, c'est tout un écosystème, écoles, journaux, justice, associations, etc ….
Mais c'est parce qu'on le veut bien. ça nous arrange de mettre tout le pouvoir dans une personne, ça permet de mieux le critiquer et de ne pas avoir a s’occuper soi-même des problèmes. Et quand ça part en sucette, il suffit de le mettre au pilori, et de mettre un autre à sa place. C'est la démocratie jetable, parfaitement adapté a la société du centre commercial et de l'hyper-marché, bâtie autour d'une religion : la consommation.
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[^] # Re: Le problème Nazi? Ou le problème manichéen?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Comment reconnaitre un·e Nazi·e potentiel·le ?. Évalué à 6.
Ce dont tu parle, c'est la question morale, le fait que les individus développent un système de valeur pour déterminer ce qui est bien et mal, et que pour faire société, ils ont besoin de synchroniser leurs systèmes de valeurs entre eux, et ça se fait en développant des idéologies. De nos jours, on peut considérer la démocratie comme étant le système le moins mauvais en pratique pour arbitrer les inévitables conflits que cela engendre, le pire étant l'usage des armes.
Ce dont parle ce texte, c'est autre chose, de mon point de vue, c'est plutôt ce dont parle La Boétie dans son discours de la servitude volontaire.
Le texte complet :
https://fr.wikisource.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire/%C3%89dition_1922/Texte_entier
Une explication de texte par Raphaël Enthoven sur FC :
https://www.franceculture.fr/emissions/le-gai-savoir/discours-de-la-servitude-volontaire-la-boetie
Il faut que je relise ce texte, que j'ai étudié a l'école, je pense comme tout le monde, mais y a looooongtemps :
En démocratie, on peut très bien se soumettre à une forme de tyrannie, faut que juste qu'il y ait suffisamment de gens pour voter pour un tyran et/ou que les gens renoncent à leur liberté.
La peur étant le moteur principal qui mène à la soumission et le moyen le plus efficace pour lutter contre la peur, c'est la connaissance. (c'est l'inconnu qui fait peur, on a le cerveau codé comme ça depuis la nuit des temps, question de survie).
Du coup, la liberté n'est pas simplement une question de droit, c'est une bataille permanente, une lutte constante pour comprendre et penser le monde par soi-même. Une façon d’apprivoiser la sauvagerie du monde. Apprivoiser au sens le plus noble du terme, ce que l'on retrouve dans le texte de Saint-ex, le petit prince :
https://microtop.ca/lepetitprince/chapitre21.html
C'est à dire apprivoiser, mais sans soumettre, apprendre à connaitre le monde pour pouvoir vivre avec lui sans qu'il nous fasse peur.
Non, la connerie n'est pas une fatalité, c'est lorsque la connaissance est mise en échec. Mais l’échec n'est pas forcément un probléme, si on l'admet, c'est une façon de progresser. Tout le monde échoue tout le temps, et à ce titre, on est toujours con quelque part. Mais renoncer au dur chemin de la connaissance et ensuite à la liberté, parce que c'est plus confortable ? Ha non, ça non, jamais.
Tu sais ce qui est amusant au final dans cette toute cette histoire qui tourneboule tout le monde, c'est qu'un vaccin, c'est juste une méthode pas con pour apprivoiser un virus. Pour apprendre a notre système immunitaire a le connaître et a vivre avec. Cette méthode est juste plus efficace et moins couteuse en vie humaine que de laisser faire la nature. C'est pas que la nature soit mauvaise, ça n'a pas de sens, mais elle obéi de façon complexe a des loi simple, le hasard et la nécessité. Elle avance comme un aveugle qui se cognerai partout dans une pièce avant de trouver la porte.
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[^] # Re: Ma découverte récente
Posté par Big Pete . En réponse au journal Musique !. Évalué à 3.
Vendu ! The Fearless Flyers itou ! Coté soul, cette année, j'ai aussi découvert Delvon Lamarr Organ Trio, ici en live pour KEXP. La captation de ce set est vraiment très bonne que ce soit au niveau du son ou des caméras … nickel. Et pff, le groove … il y a aussi le warm-up de cette session de dispo sur la chaine de cette radio de Seattle.
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[^] # Re: Il faut assumer ses choix
Posté par Big Pete . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 4.
Je me demande si dans le cas de devnewton, il y avait moyen de récupérer le coup. Et je me dis qu'il aurait pu en tant que modo éditer son propre commentaire avec un truc du genre :
Commentaire supprimé par la modération à la suite de nombreuses plaintes de vieux obèses d’extrême droite.
Je me demande si ça va passer. J'ai pas peur de me faire moinsser, je suis du genre a faire du vélo sur les départementale, alors une blague raté sur linuxfr, je me marre … haha.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Il faut assumer ses choix
Posté par Big Pete . En réponse au journal Petite question sur l'immunité collective. Évalué à 6.
halala ! Faire des blagues, c'est jouer les acrobates avec la logique et la poésie. C'est comme du parkour mais avec le sens des phrases, du sport cérébral extrême, le freeriding de la pensée quoi.
En gros, ça veut dire que même en étant plutôt doué, ça arrive de s'en manger une. Se louper en faisant un trick, et se ramasser la gueule, ça fait partie du métier. Dans ce cas, la punition est sévère, plus le trick est osé, plus l'acrobatie périlleuse, plus tu te prend un retour de flamme en conséquence.
Au début, on est d’ailleurs très tenté de prendre des gros jumps qui envoient bien, d’ailleurs. On pense que l'effet sera tel, que ce sera plus facile. Erreur, le probléme c'est l’atterrissage. On se loupe un peu sur le timing, on évalue mal la réception et patatra.
Bon, on s'en remet, hein. Faut juste éviter d'en rajouter, si une blague a foiré, c'est toujours de la faute du blagueur, jamais du public. Principe de base.
Après, avec un peu de recul, c'est assez drôle de voire un comique qui fait des mauvaises blagues. Le professeur Rollin a porté cet art au firmament du rire :
https://youtu.be/MT_-WBnVffY
C'est l'avantage quand on est vraiment très très doué, on peut se sortir de n'importe quelle situation et reprendre totalement le contrôle même après avoir foiré une blague, et faire de l’échec de la blague, son principal élément comique. Du grand art.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: L'infra c'est la vie
Posté par Big Pete . En réponse au lien Quand une rue n’a plus besoin de pistes cyclables : l’exemple de Nachtegaalstraat à Utrecht. Évalué à 10.
C'est ça en fait, sur mes 30km de vélotaf, j'ai même pas 3km de vraiment problématique. Un bout de départementale, ou les gens roulent vite, avec des bus et où je suis vraiment pas tranquille. Mais je n'ai pas le choix. Le reste, j'arrive à le gérer, une partie de nationale un peu chiante a traversé, je me méfie aussi beaucoup des zones résidentielle. ça parait tranquille, mais y a beaucoup de priorité a droite, de sortie de parking, garages et les gens sont souvent distrait et en sur-confiance vu que c'est leur quartier.
Un itinéraire vélotaf, ça se travaille, faut pas hésiter a explorer un peu autour des parcours proposé par les algos des applis. Il y a aussi une bonne part d'expérience a acquérir pour améliorer sa sécurité. Par exemple, sur ma partie de départementale à problème, j'ai une stratégie d'éviter de trop serrer à droite, voire même de rouler au milieu de la voie de droite quand un véhicule arrive en face pour dissuader tout tentative de dépassement par les automobiliste roulant sur ma voie et les contraindre aussi à ralentir.
Pour les infra, c'est évident qu'avec de meilleures infra on serait en sécurité. Mais il y a un problème d’œuf et de poule. Si personne ne fait de vélo, on ne développe pas d'infra adaptées, et personne ne fait de vélo parce qu'il n"y pas les infra pour rouler en sécurité …
Donc, bon ouais, perso, je n'ai pas vraiment la trouille sur la route, ou du moins, elle m’empêche pas de rouler. j'ai fait beaucoup de moto, et je suis habitué au danger. Alors, je prend sur moi. Un jour il feront peut-être une piste cyclable sur le bout de route qui m’emmerde. Ou alors je finirais écrabouillé et il y aura peut-être un bouquet de fleurs là où j'aurais eu le malheur de tenter de ralentir un automobiliste.
J'ai souvent une pensée pour zezinho d'ailleurs. Limite a m'en vouloir d'avoir partagé mon enthousiasme pour les voyages à vélo avec lui ici-même peu de temps avant qu'il soit fauché avec son fils sur une départementale justement.
Donc ouais, aujourd'hui, je n’hésite plus a le dire malheureusement, le vélo sur la route c'est dangereux, et c'est surtout a cause du comportement de certains usagers. Beaucoup d'usagers ont une conduite raisonnable et apaisée, mais il suffit de quelque inconscients pour rendre la route vraiment dangereuse, et d'ailleurs, tout autant pour les cyclistes que pour les autres usagers.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Vite un passe vandalisme
Posté par Big Pete . En réponse au lien N'oubliez-pas! Les antivax (pas les indécis) luttent pour votre liberté sauf celle de vous vacciner . Évalué à 10.
Ta blague a peut-être été légitimement vandalisée.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: C'est pas l'homme qui prend l'amer
Posté par Big Pete . En réponse au journal Les cons sur LinuxFR. Évalué à 7.
argh je m'en veut de ne pas y avoir penser et comme on ne peut pas editer les commentaire …
il y a des versions peertube, vimeo et en telechargement direct sans pub de ces videos
https://www.hacking-social.com/2021/01/03/a1-les-autoritaires-les-premieres-enquetes/
https://www.hacking-social.com/2021/07/04/lechelle-du-fascisme-les-autoritaires-partie-2/
pour une fois …
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: C'est pas l'homme qui prend l'amer
Posté par Big Pete . En réponse au journal Les cons sur LinuxFR. Évalué à 3.
Ha ben grace a toi, je viens de comprendre d'ou m'est venu cette inspiration. c'est la derniére série de video de Horizon-Gull ou ils utilisent cette alégorie pour évoquer les commentaires sur les réseaux sociaux.
La moindre des choses est donc de citer la source : https://youtu.be/2__Dd_KXuuU
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
# C'est pas l'homme qui prend l'amer
Posté par Big Pete . En réponse au journal Les cons sur LinuxFR. Évalué à 6. Dernière modification le 09 juillet 2021 à 22:01.
Ce journal m'a fait penser a ces morceau de bois flotté que l'on ramasse en bord de mer. On retrouve quelque fois des morceaux de bordé que l'on reconnait aux traces de peinture. On se dit alors que ca a du bien remuer au large, qu'on a bien fait de rester sagement au port.
Sinon, en ce qui concerne la thématique du journal, ca me rapelle aussi ce que me disait un capitaine lors des quarts de nuit ou on discutait de tout et de rien pour tuer le temps. Il arrivait que la conversation s'égare et devienne déplaisante et pour y couper court, il me disait : Zef, le meilleur moyen pour ne pas dire de connerie, c'est encore de fermer sa gueule.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.