R4f a écrit 214 commentaires

  • [^] # Le pari de BSD

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] Pourquoi Sun rejette la GPL. Évalué à 4.

    Tout à fait, c'est le pari de la licence BSD. En gros, ils ne veulent pas mettre de contrainte sur la redistribution du code source pour que ceux qui forkent de la sorte soient finalement piégés avec leurs patches à maintenir tous seuls dans leur coin.

    En gros, il font le pari d'être suffisamment actifs pour que les «forkeurs» qui ne jouent pas le jeu de la rétro-contribution soient désavantagés et que leur trahison leur porte préjudice à terme. Et tout ça avec une licence très très libre.
  • [^] # Re: GPL pour tous.

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] Pourquoi Sun rejette la GPL. Évalué à 3.

    > la licence vient en surcouche du droit d'auteur.


    Peut-être, mais la licence ne peut pas nier ce qui est «de base» dans le droit d'auteur.

    D'ailleurs dans la GPL, il y a des sections à ce sujet.

    Ex.
    7. If, as a consequence of a court judgment or allegation of patent infringement or for any other reason (not limited to patent issues), conditions are imposed on you (whether by court order, agreement or otherwise) that contradict the conditions of this License, they do not excuse you from the conditions of this License. If you cannot distribute so as to satisfy simultaneously your obligations under this License and any other pertinent obligations, then as a consequence you may not distribute the Program at all. For example, if a patent license would not permit royalty-free redistribution of the Program by all those who receive copies directly or indirectly through you, then the only way you could satisfy both it and this License would be to refrain entirely from distribution of the Program.


    Par conséquent, la licence indique qu'elle ne peut pas accorder ou interdire des choses qui lui sont antérieures (ex. : un brevet). Donc dans un tel cas, on ne peut pas mettre le programme sous GPL.

    C'est la même chose avec la législation sur le droit d'auteur. Une licence ne peut que préciser des choses, pas renier des droits ou obligations. Par exemple, les clauses des logiciels selon lesquelles l'auteur n'est pas responsable en cas de dysfonctionnement ne sont pas valides car, en droit Français, on est toujours responsable du logiciel qu'on écrit. On voit bien que la licence ne peut pas contrevenir à la législation en vigueur, juste apporter des clauses sur les champs laissés à l'appréciation des ayant-droit (les auteurs par exemple).
  • [^] # Re: Sacré langage!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Journées Perl 2005. Évalué à 2.

    AxKit, ça fait 3 ans que je rêve d'avoir assez de temps pour l'expérimenter.

    Sinon, pour ceux qui seraient désireux de faire du Perl comme on fait du PHP (ou, je crois, de l'ASP), c'est à dire en incluant les scripts à l'intérieur de pages web, il y a de quoi faire avec Apache::ASP :
    http://www.apache-asp.org/

    Ca donne des trucs comme :
    <!-- sample here -->
    <html>
    <body>
    For loop incrementing font size: <p>
    <% for(1..5) { %>
    <!-- iterated html text -->
    <font size="<%=$_%>" > Size = <%=$_%> </font> <br>
    <% } %>
    </body>
    </html>
    <!-- end sample here -->

    Pour être honnête, je trouve ça marrant, et sûrement rassurant pour le débutant qui retrouve sa page HTML d'origine avec des petits bouts dynamiques dedans, mais à terme, dès qu'on fait des trucs réutilisables, des tempplates réutilisables et de l'internationalisation (i18n), on sépare vite fait son code de son HTML... Donc l'effet rassurant-car-mon-code-est-dans-mon-HTML ne marche plus.
  • [^] # Re: Sacré langage! ou langage sacré ? ;-)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Journées Perl 2005. Évalué à 2.

    Je profite de ce post pour remercier Sylvain qui a fait un cours sur Perl, disponible en ligne : http://sylvain.lhullier.org/publications/perl.html(...) (il doit être trop modeste pour se citer lui-même).

    J'ai déjà utilisé ce support pour donner un cours express sur 2 jours, à Canon (à Cesson Sévigné près de Rennes), et son support est très bien fait !

    Sinon, le grand avantage de Perl : plus qu'un langage, c'est une culture, notamment de la réutilisabilité. Le CPAN est une fonctionnalité non pas technique mais culturelle de Perl, que je regrette dans la plupart des autres langages (rien à voir avec le PEAR de PHP).

    <ma vie>Grâce au CPAN, j'ai pu faire ce que je n'aurais jamais osé espérer faire autement. Exemple : faire un script qui :
    - fait une requète dans une base de données SQL (PostgreSQL) --modules DBI et DBD::PostgreSQL--
    - et qui stocke le résultat dans un fichier au format Excel -- module Spreadsheet::WriteExcel.
    - Ensuite expédie le fichier Excel en fichier joint dans un e-mail --module MIME::Lite--
    - en ayant chiffré cet e-mail avec GnuPG --module Crypt::GPG.
    </ma vie>

    Merci Larry Wall, merci Sylain et merci aux mainteneurs de modules Perl (ainsi qu'aux CPAN-testers) !

    Un reproche souvent fait à Perl est que c'est un lange write-only, mais j'aurais envie de faire ce reproche à n'importe quel langage de programmation. Ce n'est justement pas le langage qui fait la propreté d'écriture, mais la culture.

    Pour Perl en particulier, la problème vient (à mon avis) du fait que les gens programment en PERL sans savoir en tirer parti. Ils font du Perl avec des constructions proches de celles du C. Résultat : ils écrivent des choses qui marchent par hasard, et ne savent pas pourquoi en changeant une ligne tout part en saucisse... Second effet : pour ajouter des fonctionnalités, ils font des verrues à leur code déjà pas clean, et là ça devient la cata !
    Résultat : lorsqu'il faut encore ajouter des trucs, ou intégrer à nouveau le code dans un projet plus vaste, on a mieux fait de tout récrire from scratch... Plus qu'un problème de langage, c'est un problème d'humains, et des ressources qu'ils ont pour réaliser leur travail.
  • [^] # Re: Merci François Elie : Bof !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un nouveau modèle économique pour le logiciel libre!. Évalué à 3.

    Le rouge ?

    Le site est blanc avec un fond jaune (les textes étant sur fond blanc, heureusement).

    Tu ne serais pas un peu daltonien, Jul ? :-)

    J'espère que tu es allé sur le bon site : http://www.librelogiciel.com(...)

    (astuce pour les commentateurs de LinuxFr : quand vous mettez une URL, n'oubliez pas le protocole, HTTP ici, de sorte que votre URL sorte en lien hypertexte !).
  • [^] # Re: Intéressante question.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Formations : quel parti tirer des logiciels libres. Évalué à 2.

    Lire à ce sujet http://www.libroscope.org/Breves-de-comptoir(...)

    Comme l’a exprimé Pierre Jarillon, il y a les partis de droite et les partis de gauche, le logiciel libre, lui, c’est le parti de devant.
  • [^] # Re: Merci François Elie : Bof !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un nouveau modèle économique pour le logiciel libre!. Évalué à 2.

    - Accès gratuit pour tous via svn ou cvs. Toute contribution est potentiellement rétribuée (abonnements, tapis de souris...) sauf en cas de refus de l'intéressé.


    Les tapis de souris, c'est bien ! Mais en fait j'en ai déjà un depuis longtemps, et je ne l'use qu'avec modération (j'utilise beaucoup le clavier pour être honnête ;-).

    Abonnements et tapis de souris, ça peut intéresser des étudiants (et encore), mais ce n'est pas ça qui ferait bouillir ma marmite, ni payera mon loyer...


    - chose TRES surprenante, les paquets "Officiels" pourtant librement redistribuables (GPL), ne le sont pas : là je n'ai pas encore compris pourquoi, sans doute un pb psychologique.


    J'ai l'impression que les logiciels que tu développes/distribues sont plutôt orientés vers les développeurs, ce qui expliquerait que ces derniers se tournent vers les versions CVS ou SVN...

    De plus, dès que des projets logiciels gagnent un certain niveau d'adoption (terme équivalent à la notion de vente de licences du milieu non libre), ils sont intégrés aux distributions courantes (Debian, MDK, RH) et pour ce qui est de Debian, au moins un développeur Debian maintient le paquet...

    L'intégration de tes softs dans Debian serait une preuve se succès...

    A vrai dire, le modèle économique sur lequel tu te bases est celui qui consiste à ne pas aller jusqu'au bout du travail de développeur, qui est de fournir un logiciel dans un état où la valeur d'usage du logiciel est maximale. Ne prends surtout pas ça pour un reproche, c'est plus un constat qui émane de la stratégie que tu exposes.

    Pourquoi pas, en effet !?

    Mais en tout cas, ce n'est pas un modèle à généraliser non plus, puisque dans un tel cas, on revient 10 ans en arrière avec le modèle économique de Red Hat. RH est devenu l'organisation qu'on connaît aujourd'hui car ils ont réussi à faciliter l'accès aux logiciels libres à tous ceux qui n'avaient pas les compétences (ou tout simplement pas le temps ou l'envie) de glaner les softs de-ci de-là pour les recompiler et les installer. Leur modèle économique : la facilitation et la démocratisation , en compilant et les packageant ces outils épars, système (noyau et utilitaires) compris.
  • [^] # Re: Merci François Elie : Bof !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un nouveau modèle économique pour le logiciel libre!. Évalué à 5.

    Notons, enfin, que rester dans le face à face d'un éditeur et de ses clients empêche les comportements d'utilisacteurs (Cf. : http://www.libroscope.org/Utilisacteur-vers-une-ecologie(...) ).

    On reste dans une situation où le client est maintenu artificiellement dans un obscurantisme quant à ce qui se passe dans son système informatique. Il reste complètement dépendant du sacro-saint éditeur.
  • [^] # Merci François Elie : Bof !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un nouveau modèle économique pour le logiciel libre!. Évalué à 8.

    "un logiciel Libre est gratuit une fois qu'il a été payé"


    C'est en effet UNE des manières de développer du logiciel libre... reste à voir comment elle se situe par rapport à d'autres...

    Notons qu'en attendant qu'il soit gratuit, il est souvent diffusé, comme c'est le cas ici, sous licence non libre... ce qui minimise les contributions potentielles. Dans un tel cas, on en revient à un modèle de développement ancien paradigme, où la structure qui en est propriétaire garde l'exclusivité sur le logiciel en question.

    De cette manière de développer les logiciels, on tire aussi les côtés trop souvent néfastes, comme la complexité et/ou la structure monolithique. Un autre aspect néfaste est de se couper de tous les codes logiciels libres qu'on aurait pu réutiliser, mais qui sont sous licence copyleft. C'est d'ailleurs ce qui explique que des projets comme Mozilla soient partis d'un code assez fourni, mais n'en exploite au final qu'une partie assez faible.

    Pour certains projets, c'est peut-être une solution, mais sans doute ce modèle n'est-il pas intéressant à généraliser.

    L'ancien paradigme se fonde sur l'anxiété pour le lendemain, qui mène à se renfermer dans des réflexes d'appropriation (tant critiqués dans le communauté du Libre).

    L'approche bazar de Linus, alliée à son Keep It Simple est, pour sa part, assez élégante, car elle constitue un véritable pari sur l'avenir, tout en permettant à chacun de s'approprier (au sens non restrictif) le projet au fur et à mesure de sa croissance :
    - l'investissement des parties (individus ou organisations) est à la mesure de ce qu'elles peuvent se permettre d'investir (argent, temps, expertise...) sans se parasiter ;
    - les contributeurs étant nombreux, le code devient assez rapidement modulaire pour permettre aux uns et aux autres de travailler de manière répartie (dans le temps et dans l'espace) ;
    - les failles de sécurité sont rapidement détectées et colmatées ;
    - les bugs divers sont corrigés ;

    ... mais tout ça n'est possible que par la disponibilité du code source, les libertés de la licence, et l'assurance que les contributions resteront un bien collectif !

    Je reviens sur la non-liberté des logiciels potentiellement libres : pourquoi ne sont-ils pas libres tout bêtement dès le début ? Simplement car une fois que l'on a vendu un logiciel libre, l'acheteur peut tout à fait rediffuser le logiciel en question aux conditions tarifaires qu'il le décidera !

    Certaines organisations vendent cependant des logiciels libres. Comment font-elles, alors que tout un chacun peut les télécharger/utiliser/étudier/modifier/redistribuer librement (et donc, à terme, les obtenir gratuitement) ?

    On en arrive à l'exposition du nouveau paradigme du logiciel libre : la légitimité. Si l'on vend du logiciel libre, c'est souvent accompagné de services :
    - conseil
    - installation
    - mise à jour
    - paramétrage
    - modifications à façon
    - formations
    - correction des bugs et trous de sécurité
    - ...

    ...bref : tous les services proposés par un éditeur. Opter pour cette société (pseudo-éditrice), pour un logiciel dont tout le monde a le code source, c'est se fier à ceux qui savent car ils l'ont fait (ou y ont participé). Cette logique n'est pas aisée à mettre en place, et elle est exigente pour celui qui s'y soumet. Mais pour l'utilisateur, il s'agit d'une assurance de respect, car il peut toujours choisir de passer à un autre prestataire...

    Dans le cas de LRS, on reste dans le cadre l'ancien paradigme, basé sur l'exclusivité ; donc rien de nouveau sous le soleil !
  • [^] # Re: j'ai du mal avec le mot «vraies» dans vraies procédures

    Posté par  . En réponse à la dépêche SPIP 1.8 est sorti. Évalué à 4.

    La où on a de gros problèmes, c'est sur les boites "historiques", des boites munies d'innombrables niveaux hierarchiques, de processus de décisions avec allers retours d'un service à l'autre, etc (pensez aux administations).


    On fait quand même tourner SPIP à La Poste (sur le site http://www.laposte.fr(...) ), donc je trouve que tu exagères ! ;-)

    Bon, il a fallu ajouter un niveau hiérarchique à SPIP, et permettre d'ajouter des logos en Flash (beurk... ;-), donc un mini-fork, mais c'est passé sans trop en faire une uzine à gaz...
  • [^] # Re: Restriction d'accès à la zone publique

    Posté par  . En réponse à la dépêche SPIP 1.8 est sorti. Évalué à 8.

    Je me trompe ou il n'y a rien eu de prévu pour restreindre (en entier ou en partie seulement) la zone publique ?

    Xprotector sera désormais ton ami ! http://xprotector.sourceforge.net/(...)
    Xprotector est un programme en PHP pour créer et gérer des rubriques restreintes SPIP . On peut également gérer des utilisateurs qui ont accès à ces rubriques.

    Mis à part cette petite complainte, je dis un grand merci à toute l'équipe de Spip, pour cet outil merveilleux :)

    Ah, quand même une personne qui fait un commentaire sympa ! ;-)
  • [^] # Re: et agora ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche SPIP 1.8 est sorti. Évalué à 7.

    RTFW (Read The Famous Wiki)

    Objectif : intégrer sous forme de contrib les apports d’AGORA

    http://spip-contrib.net/spikini/Agora2Spip(...)
  • [^] # Re: c'est moi ou la procédure de mise à jour est pour le moins cavalière

    Posté par  . En réponse à la dépêche SPIP 1.8 est sorti. Évalué à 10.

    Mais si on suit la procédure indiquée, on remplace tous nos fichiers par les nouveaux fichiers (puisque l'on écrase tout), puis faut réinstaller nos squelettes, c'est çà ?
    fichier habillage par exemple...


    Disons que pour la plupart des fichiers (c'est à dire les squelettes, en ce qui nous concerne), SPIP est vraiment bien fait, car il ne fournit que des fichiers -dist.html, dont le comportement est annulé si on crée un fichier du même nom sans le -dist.
    Ex. : un fichier article-dist.html est fourni (comme exemple) ; on peut remplacer l'affichage des articles en créant un fichier article.html. C'est ce fichier article.html qui sera pris en compte pour l'affichage des articles, au lieu de l'ancien article-dist.html.
    De ce fait, lorsque SPIP est ré-installé, il écrase article-dist.html mais laisse intact ton article.html, fait maison. Bien joué, non ?

    Pour ce qui est de habillage.css, c'est une des rares exceptions. Donc, comme d'hab', il faut faire une sauvegarde avant de ré-installer SPIP... Précaution qu'il est inutile de rappeler, bien sûr ! ;-)
  • # ssh+mc ... et screen !

    Posté par  . En réponse au message [Terminal] mc et ssh. Évalué à 2.

    N'oubions pas le compagnon de tout unixien distant : GNU Screen http://www.gnu.org/software/screen/#TOCintroduction(...)

    Je présume qu'il doit être dans une des astuces car il vous permettra :
    - de quitter un shell distant et de retrouver votre session intacte plus tard
    - de lancer une commande (longue), de vous déconnecter, puis de retourner sur la machine distante ultérieurement pour en voir le résultat
    - de gérer de multiples sessions (comme si vous aviez simultanément plusieurs SSH sur la même machine)
    - de quitter un shell distant et de vous y reconnecter à partir d'une autre machine (ex. : au boulot/à la fac et chez vous)
    - d'être déconnecté (ex. : connexion dial-up ou autres incidents réseaux) et de pouvoir reprendre votre session comme si de rien n'était
    - de partager à plusieurs utilisateurs une même session screen

    Bref, screen : y'a moins bien, mais c'est plus cher ! ;-)
  • [^] # Re: Et un bon " kill " ? ...

    Posté par  . En réponse au message [Web/Mozilla] Problèmes de profil avec Firefox / Thunderbird. Évalué à 2.

    ps aux : affiche la liste de tous les processus, avec leur numéro PID, le terminal tty où ils ont été lancés

    | grep mozilla : n'affiche que les lignes de la commande précédente qui contiennent la chaîne "mozilla" (pour être plus précis, on devrait dire le motif "mozilla")

    | grep -v grep : retire de ces lignes celle qui contiennent "grep" (puisque le processus lui-même contient la chaîne "mozilla"...)

    | awk '{print $2}' : n'affiche que le second champ de ces dernières lignes (les lignes ont la tête suivante : apache 23592 0.0 0.7 20500 8060 ? S 11:19 0:00 /usr/sbin/httpd ; ici le second champ est "23592")

    | xargs kill -9 : xargs prend ce qu'il reçoit sur son entrée standard (à savoir des lignes comme "23592", qui sont les identifiants des processus nommés "...mozilla...") et les passe comme paramètre à
    la commande qui suit, à savoir "kill -9". "kill -9" envoie le signal SIGKILL (qui ordonne aux processus de mourir immédiatement) aux processus dont l'identifiant de processus (PID) est passé en paramètre par "xargs".

    Note : on peut réécrire cette commande ainsi (pour faire plus court) :
    ps aux | grep "[m]ozilla" | awk '{print $2}' | xargs kill -9
  • # Poisson ou pas poisson ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle version de Linux PAM. Évalué à 4.

    En ces temps de poissons de tous bords, on en vient à se demander si c'est du bar ou du huchon...
  • [^] # Re: Le logiciel, c'est bien...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brest propose des logiciels libres. Évalué à 2.

    Tu n'as pas bien lu les infos sur le sujet ou quoi...


    Sans doute. Je comptais sur ton commentaire pour m'éclairer un peu ! (ce qui est partiellement chose faite ;-)


    ...une vaste campagne de formation par les acteurs locaux de l'accès public et du libre...


    Je ne vois cette information nulle part, à part lorsque j'ai recherché une info que j'avais vue passer... et qui remonte à l'année dernière (voire avant). Je suis preneur de tout lien vers des pages qui mettraient en avant une démarche qui irait en ce sens !

    Dans la présente dépêche, on nous rabat les yeux (vu que c'est de l'info écrite) avec des CD, des CD, des CD. Donc je rappelle que les logiciels sont dispo sur Internet 24h/24, 7j/7 mais que ce n'est pas ça qui en a démocratisé l'usage. Pour faire la véritable (r)évolution promise par les LL, il faut informer et former !

    Je ne critique pas, je questionne et je propose une piste de solution, un angle d'attaque pour aborder constructivement cette réflexion.
    J'ai déjà pris position de manière très explicite dans mon article «Utilisacteur, vers une écologie numérique» ( http://www.libroscope.org/Utilisacteur-vers-une-ecologie(...) ) :
    Former et informer

    Au-delà de la production de logiciel elle-même, domaine de compétences spécialisées, ce sont les notions généralistes de formation et d’information qui sont utiles. L’intérêt des ressources électroniques étant souvent soumis à une valeur d’usage, la facilitation de cet usage est capitale !

    Parmi les compétences génériques qu’on attend de la plupart des individus engagés (au sein d’une société ou d’une organisation à but non lucratif), en plus de savoir lire et écrire, voire conduire un véhicule motorisé, des notions relatives à l’usage d’un ordinateur deviennent incontournables. De plus en plus, il faut non seulement connaître l’utilisation « technique » des ordinateurs (savoir où cliquer, quel type de logiciel utiliser pour tel usage), il faut également avoir un tronc commun de compétences « culturelles » :
    - prendre contact avec quelqu’un par e-mail,
    - faire des recherches et évaluer la pertinence de ressources sur Internet,
    - rédiger un mode d’emploi ou une synthèse de documents électroniques,
    - faire le lien entre un besoin « métier » [11] et une expression de besoins de développement logiciel.




    ...pourquoi opposes-tu les uns aux autres


    Je n'oppose personne. Je pose la question de savoir si ce qui est le plus important, c'est les CD en eux-mêmes ou si c'est l'usage qui en est fait.

    Pour faciliter l'usage, c'est justement la formation des individus qui doit être mise en avant.

    Tu pourrais proposer aussi à LT.


    Tu parles de Learning Tree ? Je leur ai déjà fait des proposition auparavant, mais ce n'est pas leur truc. Ce sont les US qui les pilotent et eux suivent... dommage !
  • # Le logiciel, c'est bien...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brest propose des logiciels libres. Évalué à 3.

    Le logiciel, c'est bien, mais la formation, c'est mieux !

    Comme il s'agit de logiciels libres, ils sont déjà disponibles sur Internet et tout brestois qui se respecte peut déjà les avoir sur son disque dur.

    Alors, pourquoi n'est ce pas le cas ?

    Le problème n'est pas l'accès (ici en France métropolitaine). Le problème est l'information et la formation. Mais là, les brestois ne sont pas en reste : «Ecrit public à Brest : une formation par semaine au printemps 2004» ( http://www.a-brest.net/article495.html(...) ) on y lit que «l’intérêt des acteurs Brestois (personnes, assocaitions, institutions publiques) nous amène à doubler l’accompagnement de l’écrit public et de la publicatio sur Internet.

    Plus d’une cinquantaine de sites de co-publication ont vu le jour et 150 sites sont hébergés par l’association infini»


    Ça c'est de la news qui aurait dû faire plus de bruit que le simple pressage de CD avec des logiciels libres dessus !

    Si vous voulez faire avancer le libre, ne cherchez pas des financements pour faire presser des CD : organisez des formations !
  • [^] # Re: O1.net : Java s'ouvre encore plus à l'open source

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.org version 2.0 et Java. Évalué à 3.

    Un des arguments de Sun pour ne pas ouvrir Java était un possible fork.


    C'est très étonnant car justement c'est souvent le contraire qui se produit : si un éditeur (propriétaire) fait un super produit, il finit souvent par copié par des développeurs du Libre...

    Lire à ce sujet : Fear For Forking (la peur du fork) http://linuxmafia.com/faq/Licensing_and_Law/forking.html(...)
  • [^] # Re: Inquetudes ... Peut etre que ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.org version 2.0 et Java. Évalué à 4.

    On voit ici une grande différence entre le mouvement du libre et celui du propriétaire : les développeurs de logiciels libres ne sont pas pieds et poings liés à leurs projets, ce serait plutôt l'inverse, et encore même pas.

    On ne peut pas faire coder des gens qui ne veulent pas coder, donc il faut faire avec leurs compétences ET leur caractère. Certains vont s'en plaindre, mais ce sont généralement pas ceux qui sont les plus grands contributeurs du Libre, ni les plus grands bénévoles de tous les temps...

    De plus, ce qu'il faut voir pour de grands projets comme OOo, c'est que de nombreux contributeurs contribuent en étant employés dans des entreprises. Si ces entreprises ne voient pas d'un bon oeil l'omniprésence de SUN (via Java), elles vont peut-être aussi accélérer ce mouvement de rejet.
  • [^] # Re: Abiword et Gnumeric

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenOffice.org version 2.0 et Java. Évalué à 9.

    Ils sont prometteurs, mais manque de finition (je pense que c'est du au manque de contribueur/utilisateur)...


    Justement, ils sont prometteurs, donc nécessitent des contributeurs et des utilisateurs (des patches, des bug reports, des manuels...).

    Si tout le monde les laisse tomber, alors ils n'auront aucune raison de mûrir...

    Ce serait une victoire pour le logiciel libre si de tels logiciels arrivaient au niveau d'OpenOffice.org car jusqu'ici j'entends bien des gens dire «le logiciel libre, c'est bien, mais les vrais logiciels libres qui marchent sont ceux qui ont été produits sur le modèle proriétaire...» et ça me fait toujours mal...
  • [^] # Re: Une idée sur la diffusion d'articles libres

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFrench.NET, c'est fini^W^Wça repart !. Évalué à 3.

    N'y aurait-il pas une énorme contradiction dans ton idée entre "libre" et "GFDL" d'une part, et ce principe d' "exclusivité" d'autre part ?


    Tout à fait, si c'est libre, c'est notamment copiable. Le monde du Libre est basé sur le paradigme de la légitimité, qui balaie celui de l'exclusivité.

    Par conséquent, si on fait du libre, il faut oublier les histoires d'exclusivité. Ce n'est cependant pas impossible de garder la primeur de certaines productions (nouvelles versions de logiciels, actualité brûlante, voire ici primeur des articles) : il suffit d'être et de rester le meilleur, à savoir rester à jour, pertinent et réactif. C'est difficile, certes, mais c'est aussi grâce à ça que lorsqu'on reste leader sur un segment, c'est qu'on le vaut bien(tm). Il n'y a plus de clauses cachées, ni de concurrence déloyale.

    Si je dois choisir entre un site perdu au fin fond du web et LE SUPER SITE qui publie les articles les mieux sentis, mon choix sera tout fait. Et puis, de toute façon, pourquoi choisir ?

    Ah oui, j'oubliais, au paradigme de la rareté, le monde du numérique troque les principes d'opulence et d'ubiquité : je ne suis pas dans un système basé sur un OU exclusif (fromage OU dessert), mais sur un OU inclusif (fromage OU dessert OU les deux), voire un ET.

    Un tel site serait possible. Point.
  • [^] # Re: ^W^W

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFrench.NET, c'est fini^W^Wça repart !. Évalué à 5.

    ça vient d'où ce truc ^W^W ? D'emacs ?


    Ca vient de raccourcis claviers disponibles dans certains éditeurs ou dans certains shells. En gros, c'est une touche d'humour (toujours un terrain glissant) et ça veut dire que la personne a écrit quelque chose qu'elle aurait tenté de supprimer. Dans les pages web ou autres documents du même genre, cela signifie que l'auteur a voulu corriger sa frappe, mais sans s'apercevoir qu'il n'était pas dans le bon outil pour gérer ce type de raccourcis.

    Naturellement, comme toutes les blagues, une fois décortiquées elles perdent leur saveur. ;-) Mais bon, pour la prochaine fois...

    Exemple : je veux parler de Windows(R)(TM) en des termes fort peu élogieux. Si je veux faire une blague, je peux dire : T'as installé Windaube^WWindows ?
  • [^] # Re: Une idée sur la diffusion d'articles libres

    Posté par  . En réponse à la dépêche LinuxFrench.NET, c'est fini^W^Wça repart !. Évalué à 4.

    Pourquoi, il n'y aurait pas des sites qui jouerai le rôle de serveurs d'articles pour des site comme linux french ?


    Disons que c'est déjà le cas pour de nombreux sites, qui restent ouverts aux contributions de tous bords.

    Le grand enjeu n'est pas tant la licence de diffusion que le problème de ligne éditoriale... puis des contributions (sous forme d'articles) qui devrairent aller avec.

    Si je m'abonne et que je veux des articles sur les méthodes du libre et les aspects organisationnels qui vont avec (en gros, ce qu'on peut trouver sur http://www.libroscope.org(...) , un peu de pub ne fait jamais de mal ;-), je ne vais pas forcément vouloir recevoir des trucs relatifs aux aspects techniques (ce que diffuse LF, notamment)... et réciproquement !

    A ce moment, reste la possibilité d'utiliser un moteur tel que celui de feu somenews (toujours dispo sur SourceForge. Cf. interview de Fabien Penso : http://linuxfr.org/2000/09/13/90.html(...) ). Cela permettrait de collecter des feeds de sites publiant des articles sous licences libres et que les intéressés s'abonnent aux canaux qui les branchent... Avis aux amateurs !
  • [^] # Re: Esthétique, est-ce éthique?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférence - Débat avec Antoine Moreau. Évalué à 3.

    IANG défend cette conception solidaire de la liberté, mais à la différence de GPL ou LAL, elle l'étend aussi au niveau économique.


    La licence IANG (que j'ai lue) fait une ingérence énorme dans les organismes qui vont être amenés à modifier et redistribuer les ouvrages qu'elle couvre. D'un point de vue d'un adoptant potentiel de telles oeuvres, c'est inacceptable !

    Là où le Logiciel Libre a réussi avec un certain panache à gommer la différence entre utilisateur et leader/contributeur, la licence IANG apporte une nuance inutile de plus en mettant un accent particulier sur les contributions économiques.

    Si plus de 70% des logiciels libres choisissent une licence copyleft, c'est bien parce que les auteurs tiennent au caractère libre de leur travail, et ne veulent pas que certains l'accaparent à leur seul profit.


    Exactement. Cependant, le profit dont il est question ici n'est pas de nature économique. Il s'agit de profit technologique. Comme la GPL n'empêche pas qui que ce soit de faire de l'argent avec n'importe quel logiciel, il est de ce fait question que les aspects économiques sortent du champ de la licence, ainsi que les aspects organisationnels liés au projet.

    Tu n'as pas dû beaucoup faire de logiciel libre pour promouvoir une telle licence !... C'est déjà assez dur de gérer un projet libre (d'un point de vue des orientations en général, de la gestion des bugs, alertes de sécurité, voeux des utilisateurs, contributions variées...) ; si en plus il faut gérer des aspects économiques, ça va créer de l'emploi !

    Naturellement, si tu es juriste, il est tout à fait compréhensible que tu pousses à la consommation juridique, mais si tu n'es pas de la partie, évite de sur complexifier inutilement les licences de tels ouvrages !
    A ce sujet, lire le paragraphe «Cible manquée ou stratégie masquée ?» de : La CHARTE <DOCUMENT LIBRE> ou l’obligation de la gratuité sur http://www.libroscope.org/La-CHARTE-DOCUMENT-LIBRE-ou-l(...)