R4f a écrit 214 commentaires

  • [^] # Re: L'étude originale

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qui sont les programmeurs du Libre. Évalué à 8.

    > Là où je suis d'accord avec toi, c'est qu'on ne sait pas sur quels critères ils ont choisi les projets et/ou les développeurs.

    Je vais me corriger moi-même : le slide suivant explique leur méthodologie :
    http://www.osdn.com/bcg/bcg/img11.html(...)

    En gros :
    • leur cible est composée de 10% de projets parmi ceux en stade alpha, beta ou en production (pour ce qui est de SourceForge.net) : ils ont identifié 1648 développeurs.

    • Pour ce qui est de leur processus, ils ont envoyé un e-mail personnalisé à chacun d'enter eux pour les inviter à participer à leur sondage en-ligne.

    • En terme de réponses : ils ont reçu 526 réponses, soit un taux de réponses de 34.2%.


    Donc l'analyse préliminaire est achevée.
  • [^] # Re: Intéressant...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qui sont les programmeurs du Libre. Évalué à 10.

    > Ben oui faire un projet quand on a pas d'expérience demanderait trop de temps et d'efforts...

    Bien des développeurs se dient qu'ils ne sont pas plus cons qu'un autre et se retroussent les manches, au risque de faire des boulettes.

    D'un certain côté, il faut reconnaitre que plein de programmes libres sont hyper mal codés et souffrent de faiblesses qu'un véritable professionnel ne pourrait faire sans renoncer à cette appellation ;-)

    D'un auter côté, c'est formateur, car au-delà la conception, il y a toute la dimension de gestion de projet qui est à prendre en compte, avec les aspects :

    • gestion des contributions

    • gestion de la documentation pour inciter d'autres à entrer dans ton code

    • éventuellement gestion des conflits internes au projet

    • communication autour du projet : faire de la pub sans être trop tapageur

    • ...


    Bref, il y a plus de compétences à avoir lorsqu'on veut lancer u projet que juste savoir faire une bonne conception et bien coder. C'est un travail enrichissant qui te permet de gagner plus que de juste rester à mater les projets de loin en se disant qu'on participerait bien mais qu'on n'est pas encore assez expérimenté.

    Et puis lorsque tu fais un projet qui marche bien, au bout d'un moment il va y avoir des gens qui vont te faire remarquer que c'est un peu goret, ils vont te faire des recommandations sur la structure, le code lui-même. Là, ça sera formateur, enfin plus qu'un prof d'info qui te met un 04/20 en te lâchant un «c'est du travail bâclé» ;-)
  • [^] # Re: Intéressant...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qui sont les programmeurs du Libre. Évalué à 10.

    > Ainsi, j'ai encore 3 ou 4 ans pour me trouver un projet sur lequel développer si je veux etre dans le bas de la moyenne ;-)

    Les sondages de ce genre servent non pas à dire aux uns «vous êtes drôlement précoce» et à d'autres «vous n'êtes pas en avance», ni même «tout va bien vous êtes dans la moyenne», mais à dégager des tendances.
    Ce que je crois que le sondage ne révèle pas, mais que j'ai pu constater par expérience, c'est que les soi-disant hackers sont généralement anti-conformistes et se moquent bien d'être in ou d'être out ;-)
    J'ai cru lire aussi ce genre de choses dans la FAQ sur «Comment devenir un hacker» : http://tuxedo.org/~esr/faqs/hacker-howto.html(...)
  • [^] # Re: L'étude originale

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qui sont les programmeurs du Libre. Évalué à 2.

    >Ils pourraient quand même citer leurs sources.
    >Je trouve ça assez ... choquant.


    Ils ont fait un sondage parmi les participants à un certain nombre de projets sur SourceForge.net. J'ai moi-même été contaté pour répondre à un formulaire en ligne, où justement il y avait les questions dont tu vois les réponses.

    Là où je suis d'accord avec toi, c'est qu'on ne sait pas sur quels critères ils ont choisi les projets et/ou les développeurs.

    Par contre, on pourra les féliciter de faire la lumière sur le terme «hacker» (dans le second slide : http://www.osdn.com/bcg/bcg/img1.html(...) )
  • [^] # Re: Pouvoir acheter une boîte

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] : l'avenir de la vente de boites Linux. Évalué à 3.

    Certes, acheter la boîte permet souvent de pouvoir avoir la doc qui va avec, mais cette doc est fréquemment dédiée à la version que tu possèdes et te permet de savoir où cliquer, et non pas pourquoi. Résultat : pour ta prochaine distrib', tu seras tout aussi perdu et obligé d'acheter la boîte avec le manuel. Par contre, il y a sur le Net toutes les docs qu'on peut souhaiter, qui te permettent d'acquérir les compétences et connaissances qui te donneront une certaine autonomie et feront de toi un utilisateur averti.

    Enfin, tu as raison de procéder de la sorte si tu n'as pas spécialement envie de devenir spécialiste du domaine, et si les quelques dizaines d'Euros que coutent ces boîtes tiennent dans ton budget.

    Encore une fois, c'est une question de choix que le logiciel libre offre : soit payer peu (voire pas) pour se démerder soi-même, soit payer un peu plus cher et assumer de ne pas prendre le temps de se documenter par soi-même. Il en faut pour tout le monde !
  • [^] # Re: Financement

    Posté par  . En réponse à la dépêche [débat] : l'avenir de la vente de boites Linux. Évalué à -1.

    >L'achat d'une boîte est aussi un moyen pour les utilisateurs de financer le développement d'une distribution.

    >J'ai commandé mes CD de slack 8 sur la toile. J'aurais pu les
    télécharger mais j'ai choisi de l'acheter afin de supporter le développement de ma distribution favorite.


    Alors là, arrête tout de suite, tu te fourres le doigt dans l'oeil : une Slack, une RedHat, une SuSE, une Mandrake ou même une Debian achetées dans le commerce ne sont pas des moyens de financer l'avancement du développement d'une quelconque distribution.

    Le développement de la plupart des logiciels libres passe par du bénévolat, qu'il soit fait par l'action volontaire de développeurs, soit par leur boîte qui les paie pour développer (ou continuer à développer) leurs softs.

    En général, telle ou telle boîte, comme MandrakeSoft ou Red Hat, finance à part entière le développement de certains softs. Par contre, lorsque tu touves génial Apache, rien ne sert de se tourner vers tel ou tel acteur symbolisé par une boîte. Il y a des centaines de déveoppeurs qui contribuent, et de provenances diverses.

    Une idée est celle d'acheter le produits d'une boîte qui finance un de ces développeurs talentueux, comme Transmeta qui emploie Linus. Mais d'ici à se croire sponsor de Linux à ce tarif... il s'agit surtout d'un voeux pieux, mais c'est toujours ça. Je dis ça car lorsque tu achètes une portable qui carbure au Crusoe (le processeur de Transmeta), tu paies 5% pour le processeur, 20% pour le reste du matos qui vient autour (l'habillage, c'est à dire carte mère, processeur vidéo, alim, boitier, écran...), et surtout 70% pour le circuit de distribution (pub + tous les intermédiaires qui permettent au portable de faire le chemin entre la sortie de l'usine et ta main).

    Si tu désires concrètement contribuer à l'avancement du libre, il faut te retrousser les manches et :

    • Coder

    • Faire de la doc ou des traductions

    • Faire de la pub pour le logiciel libre (individuellement ou dans une assoc où tu contribues en tant que membre actif)

    • Faire des bug-reports, afin d'aider les développeurs à améliorer les logiciels, au lieu de te comporter comme un consommateur de softs


    Je suppose que c'est déjà comme ça que tu agis, et c'est pas mal (à mon humble avis...).

    Le logiciel libre n'a pas pour origine l'argent (pour ça, lire la littérature d'Eric Raymond : http://www.tuxedo.org/~esr/writings(...) , et particulièrement http://tuxedo.org/~esr/writings/homesteading/(...) ), qui n'est qu'un médium facilitateur dans bien des cas, mais parfois s'avère plus une contrainte qui divise des gens initialement soudés. Je ne suis pas personnellement contre le fric, mais je pense que lorsqu'on peut s'en passer, en prenant des chemins parallèles, on ne s'en sort pas plus mal.

    Voilà, ma ch'tite contrib à 0.32 Euros
  • [^] # Re: Question idiote:

    Posté par  . En réponse à la dépêche Une licence plus libre que la GPL ?. Évalué à 7.

    > Mais dans ce cas, pourquoi est ce qu'on a pas le droit de retirer sa parole quand on utilise la licence GNU GPL?

    C'est le cas : les auteurs PEUVENT retirer leur parole et modifier la licence de redistribution du logiciel. C'est d'ailleurs ce qu'a fait V.A.Linux avec SourceForge (le soft : http://www.sf.net/projects/alexandria(...)) : ils étaient les seuls à avoir développé dessus, donc ils pouvaient modifier la licence, et ils l'ont fait (voir http://www.fsfeurope.org/news/article2001-10-20-01.fr.html(...) )
    Par contre, toute personne qui a eu en sa possession une copie du logiciei garde les libertés données par la GPL.
    D'une certaine manière, seules les versions ultérieures sont affectées.

    Enfin, je suis attéré de lire toutes les conneries qui peuvent circuler sur la GPL et les licences en général.!
  • # Open Source Free Software : pas de confusion... enfin !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dernière version d'«Upgrade» sur : «Open Source/Free Software : Towards Maturity». Évalué à 10.

    Je trouve un peu dommage de ne pas avoir un argumentaire suivi du début du numéro jusqu'à la fin : on a juste une collection de points de vue.

    L'avantage que je vois malgré tout à prendre des articles plutôt qu'à produire du contenu from scratch est qu'enfin, ils n'y aura pas (trop) de confusion entre Open Source et Free Software, qui ne sont pas exactement les mêmes crêmeries.

    Je n'ai pas lu tous les articles, mais au moins pour les premiers, il n'y est pas fait cet amalgame que l'on trouve (trop) souvent.
  • [^] # et la migration ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux pour l'entreprise : Ou en est on ?. Évalué à 1.

    Ce qui fera changer les choses, c le grand compte qui un jour va dire : "j'arrete ms et je passe à linux" et qui en plus fera ce qu'il dit.

    Oui, bien sûr, mais ce jour n'est pas prêt d'arriver, car tu oublies peut-être un peu vite de prendre en compte tout le passif qui lui donne à la fois l'expérience et la dimension d'un gand compte, mais en même temps la manoeuvrabilité d'un porte-avion.
    Il y a bien des grosses boites qui vouraient se passer de Windows, du moins partiellement, mais elle doivent envisager ça à long terme. A la manière dont tu le dis, ça donne l'impression que le dirigeant de la boîte va se réveiller un jour avec cette super idée en tête.
    Déjà aujourd'hui il y a de plus en plus d'implantation de GNU/Linux dans les entreprises par le biais des intranets, des applications web... alors qu'il y a 2 ans c'était (souvent) uniquement des DNS et des firewalls, ou des Apache statiques..
  • [^] # Re: IEHTML ? Ça existe depuis longtemps !!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Java, le standard bien connu de Microsoft. Évalué à 1.

    Quelques références :
    Les caractères reconnus par le standard HTML (sous forme de tableaux)
    http://www.blooberry.com/indexdot/html/tagpages/text.htm(...)

    Dans le cas où le caractère n'est pas affichable, le User Agent (le butineur) peut ne pas savoir les afficher (extrait de http://www.w3.org/TR/html4/charset.html#h-5.4(...) ) :

    5.4 Undisplayable characters

    A user agent may not be able to render all characters in a document meaningfully, for instance, because the user agent lacks a suitable font, a character has a value that may
    not be expressed in the user agent's internal character encoding, etc.

    Because there are many different things that may be done in such cases, this document does not prescribe any specific behavior. Depending on the implementation,
    undisplayable characters may also be handled by the underlying display system and not the application itself. In the absence of more sophisticated behavior, for example
    tailored to the needs of a particular script or language, we recommend the following behavior for user agents:

    1.Adopt a clearly visible, but unobtrusive mechanism to alert the user of missing resources.
    2.If missing characters are presented using their numeric representation, use the hexadecimal (not decimal) form since this is the form used in character set standards.


    C'est exactement la raison pour laquelle les caractères «spéciaux» de Microsoft ne sont pas correctement affichés sous GNU/Linux
  • [^] # IEHTML ? Ça existe depuis longtemps !!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Java, le standard bien connu de Microsoft. Évalué à 1.

    Eh oui, Microsoft a déjà sa forme de «IEHTML» :
    Le document http://www.perl.com/language/misc/ms-ascii.html(...) explique fort bien que les outils de publication de Microsoft ne génèrent pas du HTML standard. Pour ceux parmi vous qui utilisent une mouture de GNU/Linux pour butiner la toile mondiale, n'avez-vous jamais remarqué des points d'interrogation («?»), à la place d'apostrophes («'») notamment, lors de la visite sur certains sites ?
    Si c'est le cas, vous êtes tombé(e)s sur du MS-ASCII.

    Il s'agit en fait pour les logiciels de Microsoft d'exploiter des plages de caractères ASCII non définies, en remplacement des caractères standards.

    Une solution (au moins) existe pour convertir ces documents : demoroniser ( http://www.perl.com/language/misc/demoroniser.html(...) ), un programme Perl qui ôte de vos documents HTML toute trace de bizareries non standards.

    Personnellement, je l'utilise systématiquement lorsque je reçois des documents destinés à un site web de la part de gens qui travaillent dans un environnement Windows(tm).
  • # Off-topic

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'Open Source est-il un business model viable?. Évalué à 1.

    > L'Open Source est-il un business model viable?

    La question n'est pas posée en ces termes !!
    Ni logiciel libre, ni le logiciel Open Source ne sont des business models en eux-mêmes !

    Ce sont des «points de vue» sur le logiciel, qui suggèrent éventuellement des business models.
    Naturellement, vouloir s'imposer en tant qu'éditeur de logiciels libres, avec un revenu basé sur la vente de licences, est voué à la perte !
    De même, V.A. Linux avait un business model solide, par la vente de matériel fortement orienté vers le support de GNU/Linux, mais ils ont changé subitement de positionnement pour s'en aller vers le service. Ils sont aujourd'hui dans un monde qui n'est pas le même que celui de leur culture d'origine... Et comme ils ont attéri en terre inconnue, ils ont eu le bête réflexe propriétaire, qui a fait ses preuve comme générateur de revenu ces quelques 20 dernières années.

    De toute façon, vouloir développer du logiciel et le mettre sous licence libre (comme la GPL) ne doit pas se faire avec des arrières-pensées de rentabilité directe !
    Une fois un logiciel libre «publié», n'importe qui peut faire de l'argent dessus, en le modifiant à la demande, par exemple, ou alors en faisant des formations dessus.

    Il faut donc que le développement soit rémunéré d'une manière ou d'une autre. Quelques exemples :
    - ne faire de développement que pour des demandes clients (ex. : SSII classique)
    - contribuer à un projet pour acquérir des compétences dessus afin de vendre des formations (ex. : boite de formation)
    - développer du logiciel libre pour se faire de la pub afin de vendre d'autres services ou du matériel (ex. : IBM)

    Il faut bien comprendre que le logiciel libre, s'il s'impose, annonce la mort des éditeurs de logiciels.

    Et n'allez pas me dire «alors tous les gens qui bossent chez des éditeurs vont se retrouver au chômage à cause de quelques illuminés et d'étudiants qui leur font de la concurrence déloyale sur leur temps libre !!!»
    Oui, peut-être que cela va être le cas, mais avez-vous pensé que les fabricants d'automobiles auraient dû se freiner lorsqu'ils ont réalisé qu'ils alleint mettre au chômage les fabricants de charrettes à chevaux, les maréchaux-ferrants, les éleveurs de chevaux... !?
    L'invention du chauffage au gaz n'a-t-il pas créé de la panique chez les sylviculteurs (exploitants de forêts) ?
    L'expansion du transport de liquides en fûts métalliques n'a-t-elle pas fait souffler un vent de panique chez les tonneliers ?

    Les éditeurs de logiciels ont tout à fait raison de s'inquiéter de la vague logiciels libres, mais il n'y a pas lieu de pleurer sur leur sort : ils devront faire ce qu'on exige de toute industrie qui disparait : s'adapter.

    Notez également que la production logicielle globale est consituée en très faible part de logiciels d'éditeurs ; la partie immergée de l'iceberg est l'informatique au sein des entreprises, «fait maison», et que vous ne pouvez pas acquérir chez votre revendeur informatique préféré. Aujourd'hui l'informatique libre innonde ce marché, et ce n'est que parce que cette déferlante commence à atteindre les rives du marché des éditeurs que ces derniers commencent à s'émouvoir du mouvement «logiciel libre».
  • [^] # Re: A propos des acronymes

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brave GNU World n°32 en français. Évalué à 1.

    Concernant le terme «thread», je vous rappelle qu'il existe 2 significations : une en informatique/programmation et l'autre en informatique/discussions électroniques.
    Il s'est installé une confusion dans ce thread de discussion (justement ;-).

    Thread, en programmation, désigne les processus légers.
    Thread, en discussion électronique, désigne le fil de la discussion.
  • [^] # Re: Deux questions à deux balles (ca fait quatre franc ?)

    Posté par  . En réponse à la dépêche La réponse du manager de SourceForge.net à Loïc Dachary à propos de ses critiques sur «La dérive de SourceForge». Évalué à 2.

    Réponses :
    1) Oui, il s'agit bien de http://savannah.gnu.org(...)
    2) Les logiciels libres en général (il y a un flag qui indique si le projet fait partie intégrante du projet GNU).
  • [^] # Re: merci

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brave GNU World n°32 en français. Évalué à 2.

    «...est-ce que vous savez si cela aide les projets en début de vie lorsqu'ils passent dans BGW, est-ce que ca ammène des contributeurs et des testeurs ?»

    Euh... ?
    Eh bien je pense que c'est une excellente question, que je poserai à Georg et dont je lui demanderai de le mettre dans un prochain BGW. Et s'il ne connait pas la réponse, qu'il fasse un sondage.
    Éventuellement, tu peux lui demander toi-même, afin de garder la paternité de l'idée.
  • [^] # Re: Merci pour la traduction ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brave GNU World n°32 en français. Évalué à 6.

    «...est ce vraiment prendre 'le problème par le bon bout' de vouloir introduire l'outil informatique dans les ecoles des pays défavorisés pour inciter les enfants à rester a l'ecole»

    Pour ma part je vois le problème par un autre boût, justement : si les gens qui se sentent concernés par le logiciel libre ne vont pas vers ces populations, qui sont complètement coupées de l'«âge numérique», alors :

    • soit ces populations vont louper le coche et se retrouver avec un fossé encore plus grand entre les info-riches et les info-pauvres

    • soit d'autres vont, sous couvert de développemnt durable, leur proposer des bécanes avec des softs propriétaires quasiment ou totallement offerts, alors ces populations seront dans un état de dépendance totale vis à vis des ces «bienfaiteurs», qui s'empresseront de ramasser la galette sitôt que ces populations commenceront à générer un peu de revenus...


    Je pense qu'il y a un grand enjeu du logiciel libre là où les gens ne sont pas encore assez «intéressants» (car non solvables financièrement) pour les éditeurs du logiciel propriétaire. Si toutes ces personnes acquièrent des compétences autour du libre et entrent dans ce modèle de coopération, alors ils ne seront plus dans un état de dépendance technologique aussi fort qu'aujourd'hui.
    Ils pourront inventer une manière d'approcher l'aspect communautaire qui leur soit propre et adapté à leurs rythmes, par exemple en développant des softs ou des sites qui n'entrent pas dans nos préoccupations actuelles.
  • [^] # Re: merci

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brave GNU World n°32 en français. Évalué à 7.

    «D'ailleurs très honnètement il n'y a que dans Brave Gnu World que je vois le terme LPG.»

    Moi aussi ;-)
    J'ai commencé par être relecteur du BGW et puis j'ai dit «Ok pour en être traducteur officiel» plus tard, et j'avais remarqué que GPL était traduit par LGP, ce que je n'avais jamais vu auparavant. C'est pour ça que je pose aujourd'hui la question aux lecteurs, afin de savoir ce qui sera le mieux ressenti.
    Il est vrai qu'après avoir lu les articles du BGW, si les gens commencent à utiliser des termes que personne n'emploie ailleurs, la vulgarisation par la traduction tombe à l'eau...
  • [^] # Re: merci

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brave GNU World n°32 en français. Évalué à 10.

    «Dans l'equipe de traduction, il y a des personnes qui sont completement contre l'usage d'anglicisme. J'en ai discute a plusieurs reprises...»

    ...peut-être, mais pas avec moi, qui suis maintenant le traducteur officiel du BGW (que personne n'a encore traduit par «Brave Monde de GNU n'est Pas Unix», comme quoi les intégrismes ont leurs limites ;-).
    Alors maintenant c'est moi qui gère ces questions de limites dans la traduction. Et je suis particulièrement disposé à écouter tous les avis sur la question, afin de faire une traduction du Brave GNU World lisible, en français et adaptée à son lectorat.
    D'ailleurs ceux qui me veulent pas contribuer dans ces commentaires peuvent toujours me joindre par mail^Hcourrier électronique : raph CHEZ r4f POINT org
    Merci d'avance pour vos feedbacks !
  • [^] # Re: merci

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brave GNU World n°32 en français. Évalué à 9.

    «si effectivement, dans les faits, les differents acronymes sont traduits (par une volonté de la FSF par exemple), dans ce cas la, je suis pour la traduction.»

    Disons qu'étant membre de la FSF Europe, je n'ai pas d'idée arrêté sur le sujet, c'est plus une question ouverte à laquelle les lecteurs du Brave GNU World (et tous ceux qui ont une question sur le sujet) doivent donner leur avis, de base ou même éclairé, afin que la traduction soit la plus adaptée.
  • [^] # Re: Merci pour la traduction ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brave GNU World n°32 en français. Évalué à 5.

    «C'est vrai que c'est agréable de n'avoir pas a faire d'effort pour lire le BGW en anglais ... :))»

    Merci de me rassurer sur le fait que mon labeur n'est pas inutile (sans déconner, parfois on s'interroge ;-))
  • [^] # Re: Oh la la !

    Posté par  . En réponse à la dépêche La réponse du manager de SourceForge.net à Loïc Dachary à propos de ses critiques sur «La dérive de SourceForge». Évalué à -4.

    «...c'est bien marqué sur la page de submission de news qu'il faut des titres courts.»

    Ok, ok, ok !
    Mais enfin là, je me suis trouvé un peu sec pour être honnête, en terme de synthèse...
    Vous voulez qu'on fasse un sondage pour un titre plus court et que les modérateurs changent le titre actuel ?

    Au passage, vous pouve faire des remarques auprès de la mailing-list des utilisateurs de daCode pour qu'il y ait une limite (dans le formulaire et dans le code lui-même) afin que ce genre d'incidents ne se reproduise plus... L'adresse e-mail de cette liste est dacode-user@linuxfr.org
  • [^] # Re: merci

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brave GNU World n°32 en français. Évalué à 10.

    «Pour la traduction, ne devrait on pas garder les sigles communément admis»

    Je suis relativement d'accord avec toi, et c'est toujours une question que je me pose en traduisant : «jusqu'où traduire ?»
    Si vous préférez que les sigles restent tel quel, plutôt que d'être traduits, vous me scorez +1 et si j'atteins un grand score, je ne traduirai plus GPL en LGP
    (comment ça «C'est de la démagogie !» ? ;-)
  • [^] # Re: Une réponse ça ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La réponse du manager de SourceForge.net à Loïc Dachary à propos de ses critiques sur «La dérive de SourceForge». Évalué à 4.

    Tu sais, LinuxFr n'est pas le bon endroit pour poser les questions à McGovern ;-)
  • [^] # Re: Vous pensez pas que cette news fait Integriste !

    Posté par  . En réponse à la dépêche La dérive de SourceForge. Évalué à 5.

    Tout d'abord, permets-moi de faire remarquer que tu fais des remarques sur bien des sujets, et à plusieurs niveaux sans jamais argumenter plus, ce qui fait que le tout est un peu (trop) approximatif.
    Bien que tu dénigres un tant soit peu ce statut (apparemment), tu fais un peu étudiant sur les bords (ce qui n'est pas très péjoratif à mon sens, pas de flame SVP).

    «Je sais pas, mais le fait que VA heberge des solutions non libre, qu'est ce que ça peut foutre !»

    Je pense que tu as mal lu l'article de Loïc et que tu es un peu (beaucoup) hors sujet : le propos de Loïc ne porte pas sur les licences des logiciels dont le projet est hébergé sur SourceForge et qui seraient avec des licences non libres. Il parle de sujets un peu plus préoccupants, comme l'accessibilité des données entrées via les interfaces de SourceForge. Comme le tout est fermé (c'est à dire inaccessible), les utilisateurs de ce services sont enfermés dans ce système d'hébergement, et ne peuvent pas migrer aisément.

    «Je pense que VA a fait pour Linux bien plus que tous les participants de ce Forum reunis !»

    Affirmation un peu gratuite...


    «Et puis VA doit vivre, ce sont pas des etudiants idealistes qui travaillent dans cette boite, mais des gars simples qui doivent nourir leur famille.»

    Ceci est une excuse qui peut te permettre de justifier n'importe quoi...
    Ils ont fait un foin pas possible en lançant SourceForge.net : pour le libre, avec du libre. Maintenant ils font marche arrière. Là on est en droit d'être mécontents, car les utilisateurs des services de SourceForge.net pensaient faire un investissement sur la durée, et n'envisageaient certainement pas de se retrouver ainsi avec leurs projets pris en ôtages...
    J'accuserais plutôt V.A. de manque cruel d'imagination. Ils réagissent en se recentrant dans des activités qui sont beaucoup plus classiques (Société de Service en Ingénierie Informatique), ce qui prouve qu'ils n'ont rien capté au Logiciel Libre.
    Pour qu'une entreprise survive en ayant une activité principalement basée sur du logiciel, il n'y a pas que la solution «éditrice de logiciels propriétaires» qui soit viable ! Il faut arrêter de penser ainsi, et reproduire des schémas déjà vus et bien balisés !
    Lis «Le chaudron magique» : http://tuxedo.org/~esr/writings/magic-cauldron/(...) (ou
    http://www.linux-france.org/article/these/magic-cauldron/magic-caul(...) si l'anglais te rebute), qui expose plusieurs «business models» autour du libre, et il en existe bien d'autres !

    «Certains parlent de "Services".
    C'est facile a dire quand on est etudiant ou fonctionnaire, mais la réalité est tout autre !
    »

    Loïc n'est ni étudiant, ni fonctionnaire. Il vit du logiciel libre (ce qui est une «réalité») depuis bien des années, sans être lui même employé par un SAP ou un IBM (et même avant que ces boîtes n'aient entendu parler de Logiciels Libres)...

    «Qui souscrirait a un service payant pour utiliser Photoshop ou Quicken sachant qu'il y a plein d'aide sur le Net ?»

    Là encore, tu te mets dans une situation où il n'est question que de vendre un service tel qu'il en existe déjà.


    «Faut etre realiste, et arreter de defendre ce genre de news, ça une tres mauvaise image de notre communauté...»

    Je connais pas mal de gens qui vivent du logiciel libre (dont moi) et je suis convaincu que ce n'est pas juste un hobby pour étudiant ou fonctionnaires (bravo l'imagination pour les boucs émissaires ! :-), qui n'auraient rien d'autre à faire.
    Il y a de plus en plus de logiciel libre développé dans le monde, et non pas parce qu'il y a de plus en plus d'idéalistes, mais parce que le logiciel libre est une source de logiciels potentiellement de qualité.
    Encore une saine lecture : Why Software Should Be Free ( http://www.gnu.org/philosophy/shouldbefree.html(...) ).
    Là, Richard Stallman explique pourquoi le logiciel devrait être libre. Il ne s'agit pas de gratuité, mais de liberté.
  • [^] # Re: fork

    Posté par  . En réponse à la dépêche La dérive de SourceForge. Évalué à 10.

    «Les projets libres hébergés sur SourceForge n'ont pas trop de soucis à avoir.»

    Je ne suis pas trop d'accord : ils vont avoir des problèmes, oui, mais pas de propriété intellectuelle : ils vont avoir des problèmes liés aux fait qu'ils sont «enfermés dans SourceForge». C'est ce qui est expliqué dans l'article : lorsqu'ils vont vouloir quitter SourceForge, il va leur falloir récupérer leurs archives CVS, mailing-lists, bug tracking, forums, web,... et c'est là que le bas blesse. SF ne fournit aucun moyen d'extraire toutes ces infos. On ne peut pas se connecter directement et interactivement sur le serveur de bases de données pour récupérer ce qui y est stocké, pas plus que sur le serveur de mailing-lists pour récupérer les archives et en faire un tarball, pas plus qu'on ne peut se logger sur la machine CVS pour faire une seule archives de son arborescence de projet. Résultat des courses : le coût de migration peut s'avérer énorme, car de l'historique est perdu...
    En fait les logiciels ne vont pas avoir de problèmes en eux-mêmes, par contre les projets si.

    «Rappelons que VA Linux n'est pas l'ogre MS qui voudrait manger le Libre.»

    Certes, ils n'ont pas une taille suffisante pour exterminer le libre, mais ils ont un pouvoir de nuisance potentiel qui est plutôt énorme...

    «L'enjeu n'est donc pas dans la pérennité des projets
    mais dans la qualité de l'infrastructure qui les supporte.»

    L'enjeu est à mon avis dans la pérennité de ces infrastructures. Le libre assure la pérennité par sa licence, d'une part, mais c'est surtout son état d'esprit qui fait la différence. L'option de formats ouverts est un autre aspect ultra-important qui est véhiculé par la Communauté. On se rend compte aujourd'hui avec SourceForge qu'il y a aussi un autre truc important : l'accessibilité des données ouvertes.
    Oui, peu importe que V.A. Linux exploite les données des utilisateurs sur des serveurs faisant tourner GNU/Linux et tutti quanti, si les données ne sont pas accessibles lorsqu'on veut partir de SourceForge pour migrer vers un autre hébergement du projet : on est bloqué !


    «Faut-il migrer ? Etudiez les deux programmes et essayez de voir comment ils vont
    évoluer. Quels avantages compenseront les coûts de migrations. Je pense que les
    coûts sont sans doute très liés à la taille des projets et au nombre de contributeurs.»

    Oui, il est indispensable de réfléchir à cet aspect, qui est le vrai point bloquant. Cependant, il me semble évident que plus on reste sur une plate-forme qui dérive, même si on ne ressent pas d'urgence à quitter le navire, plus on accumule du passif qui rendra la migration plus douloureuse plus tard.
    Alors, selon moi, migrer rapidement sur une plate-forme ouverte est indipensable.
    J'ajouterai, au risque de ne pas être populaire, à prôner plutôt une migration vers une plate-forme ouverte au sens de l'accessibilité des données, plutôt que vers une plate-forme qui tourne sur du logiciel libre (si on doit faire un choix et établir des priorités). Cela me semble important d'apporter cette précision car si aujourd'hui on assiste à cette distanciation de certains acteurs du logiciel libre, ce n'est pas que parce que le logiciel faisant tourner SouceForge n'est pas libre. Les autres considérations sont tout aussi importantes.