sobek a écrit 351 commentaires

  • [^] # Re: Nucleaire...

    Posté par  . En réponse au journal Où partir ?. Évalué à 5.

    Tu as une manière assez surprenante de voir dans les messages que ce qui te convient : ce qu'ils disent c'est que contre au pire 2.5% de GES en plus tu évite tout les dangers du nucléaire.

    En même temps, il s'agit de 2.5% alors que le nucléaire ne représente que 17% de l'électricité mondiale. Tu imagines le gain sur l'effet de serre si on atteingnait les 75% de nucléaire au niveau mondial ? Près de 10% de moins, un sacré gain par rapport aux accords de Kyoto...

    Dis autrement, entre un danger connu, étudié et que l'on espère maitrisable d'un coté et avancer la fonte des glaces polaires d'une dizaine d'année avec des conséquences inconnu de l'autre, un danger à 300 000 ans qui touchera les populations locales d'un coté et un autre aui nous touchera à moins de 100ans et à l'échelle de toute la planète de l'autre, personnellement j'ai choisi.

    De plus, à mon avis, ce sont plutôt des personnes en faveur du renouvelable et des économies d'énergies.


    Et la marmotte ?
    Non, parce comme il a déjà été dit dans plusieurs posts ici ainsi que dans d'autres journaux, je ne suis pas le seul à attendre une VRAI solution reposant sur les énergies renouvelables avec un bilan écologique meilleur que le nucléaire. Pour rappel, l'Allemagne y arrive car elle importe une part non négligeable de son électricité (c'est le plus gros client étranger des centrales nucléaires francaises ;)...

    Quand aux économies d'énergies, ce n'est pas une source d'énergie (lapalissade, certe, mais vu que l'on m'a déjà reproché de ne pas l'inclure dans la phrase du dessus...), et je ne vois pas ce qui les opposent au nucléaire.
    Enfin, EdF l'avoue volontier, les plus grosses économies d'énergies sont à faire au niveau du transport puisqu'il y a environ 30% de perte. Mais vu que les "écologistes" sont systématiquement opposés à toute nouvelle ligne très haute tention... contradiction, quand tu nous tiens...

    Pour ce qui concerne l'iran ce n'était qu'un exemple, pourquoi crois tu que le nucléaire soit si peu employé ? A cause du complot mondial des méchants écologistes anti-nucléaires ?

    Non, c'est d'une part parce que l'investissement initial sur une centrale avant de sortir le premier watt est très supérieur aux autres sources d'énergies et beaucoup de pays ne veulent sauter le pas.
    Et d'autre part, du fait des traités de non-prolifération nucléaire, un pays doit prouver que le développement du nucléaire civil n'est pas une couverture pour des développements en nucléaire militaire. C'est justement le coeur du problème iranien : l'écologie n'a pas sa place dans la discution, ni d'un coté, ni de l'autre...

    Pour la durée du combustible fossile : oui et celle de celui destiné aux centrales nucléaires aussi.

    Oui, d'ou la nécessité de mener des recherches sur les surgénérateurs,,, recherches arrétés sous la pression des "écolos" entre autre.

    et pour la source, je vois que tu es du genre ceux qui sont d'accord avec moi sont neutres, les autres ne sont pas objectifs.

    Ben sans juger de la neutralité du camps adverse, il est difficile de concidérer les études de "Sortir du Nucléaire" comme neutres et non partisannes.

    Quand à mon apréciation des sources, elle vient avant tout de connaissances personnelles, ayant eu la chance d'avoir quelques cours sur le sujet en école d'ingénieur, et ayant surtout parmis mes amis une écolo pure et dure et un ingénieur sécurité à l'IRSN... Ca donne des débats intéressants et un contre pied à nombre de fantasmes qui circulent ici et là... ;)

    Je suppose aussi que tu te portera volontaire pour faire le liquidateur lors du futur tchernobyl.

    Vive la désinformation...
    Pour info, la structure des coeurs utilisés en France (de type UNGG) et ceux de Tchernobyl (de type RBMK) ne sont pas identiques et ont (ou auraient) une réaction fondammentallement différente dans les conditions de ce qu'il c'est passé. Et justement un des intérets des EPR ou réacteurs de 3e génération est d'augmenter encore la sécurité intrinsèque des coeurs.
  • [^] # Re: Ah bon, et c'est grave docteur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le RGI en danger ?. Évalué à 6.

    La grande différence c'est, comme déjà dit, que MS faisait partie d'OASIS qui controle ODF. Mais ils ont trouvé qu'un prossessus de décision collégiale ne leur laissait pas suffisement de libertés pour faire ce qu'ils voulaient et ont alors décidé d'en sortir pour mettre en place leur propre format plutôt qu'un format unifié.

    Alors maintenant, venir pleurer que ODF est contrôler par la concurrence en oubliant que c'est principalement suite à un choix de MS, c'est un peu fort de café !
  • [^] # Re: Ah bon, et c'est grave docteur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le RGI en danger ?. Évalué à 6.

    il y a OpenOffice

    Honnètement, tu as testé le module de Novell avec OpenOffice ? Parce que j'ai du mal à parler de support complet et correct.

    OpenXML est un nouveau format qui n'a rien a voir avec l'ancien.

    Nouveau format, oui.
    Sans rapport avec l'ancien, c'est complètement faux, puisqu'une part très importante de ce format est faite pour embarquer quasiment telles quelles les données provenant des anciennes versions de .doc. C'est en effet la seule raison d'être des "bizarreries" sur les dates, d'un nombre important de champs binaires qui plus est avec des switch et des cases tout aussi binaires...
    C'est d'ailleur une des choses qui est reprocher à OOXML : le fait que 70% de la norme ne serve à rien pour produire de nouveaux documents mais uniquement pour faciliter les migrations depuis les anciennes versions d'Office. Mais on ne peut se dire compatible avec OOXML sans implémenter ces 70% de code "mort" (sauf que l'on peut compter sur Microsoft pour jouer avec cette partie histoire de repousser le plus possible l'émergeance d'un vrai concurrent compatible).

    Depuis quand c'est un critere pour la RGI ?

    Depuis que le RGI ne se veut pas uniquement l'imposition du format des documents de bureautiques mais quelque chose de plus général. Il impose ainsi le respect de normes dans les logiciels utilisés, et il était un temps question que le format de date en fasse partie.

    Accessoirement, ces bugs dans le format de date est un des problèmes de la normalisation ISO pour OOXML puisqu'une norme ISO ne devrait pas en contredire une autre sauf à modifier cette dernière ou avoir des justifications suffisantes, et la compatibilité avec les anciens .doc n'est pas une justification suffisante (contrairement à l'argument "j'ai un gros portefeuille" ;)

    ODF est un standard de Sun et IBM, controle par eux, tout comme OpenXML est controle par MS

    Heu non, le controle de Sun sur ODF n'est pas comparable à celui de MS sur OXML, simplement parce que Sun n'est pas seul (on peut faire le même avec IBM).

    Maintenant, MS aurait pu avoir le même pouvoir que Sun ou IBM sur ODF lorsqu'ils faisaient partie de OASIS, mais MS a trouvé que cela n'était pas suffisant et a préféré monter son propre format pour en avoir le plein controle, au moins jusqu'à un état avancé du draft (suffisement longtemps pour que les points clés ne puissent plus être remis en question).
  • [^] # Re: Comme quoi,

    Posté par  . En réponse au journal réponses de bové à candidats.fr. Évalué à 1.

    Je n'ai pas non plus dis que c'était TRES BIEN, juste que pour le moment, c'est quoi qu'on en dise la moins pire des solutions que nous avons d'un point de vue écologique amha. Parce que oui, certains déchets ont une durée de vie très longue (ce n'est pas la majorité, loin s'en faut) mais au moins ces déchets sont contrôlables et ne s'échappent pas dans l'athmosphère.

    Parce que sauf à être un utopiste, il faut bien voir que si entre réduction de la consommation et énergies renouvelables on arrive à se passer d'un tier (voir la moitié à l'extrème) de la production électrique nucléaire, ce sera déjà un gigantesque effort. Pour le reste, il faudra bien couvrir les besoins (et non, nous ne pourrons pas nous passer de tout).

    De mon point de vu, la maitrise de la fusion sera la prochaine grosse avancée dans le domaine. En attendant il faut bien voir qu'appeler à la sortie du nucléaire c'est ni plus ni moins qu'appeler à son remplacement par des centrales thermiques avec la pollution qui va avec, tout simplement parce que l'on ne sait pas faire autrement.
  • [^] # Re: Comme quoi,

    Posté par  . En réponse au journal réponses de bové à candidats.fr. Évalué à 2.

    Non, il ne manque pas. Je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse d'une source d'énergie.

    Parce que comme je le disais dans mon poste précédent, la réduction de la consommation et le mode de production de l'énergie sont deux problèmes orthogonaux. Je ne vois pas en quoi on a besoin d'attendre de sortir du nucléaire pour faire des économies.

    Et même si on fait des économies et que l'on arrive à réduire et que l'on arrive à réduire notre consommation électrique de disons 1/5 (ce qui nécessiterait déjà un effort gigantesque amha), on est encore loin des 75% que représente le nucléaire en France.

    Je te repose donc la question : que propose-tu CONCRÈTEMENT pour remplacer les 55% qui reste (voir plus, il n'est en rien garantie que la réduction ne se face que sur le nucléaire) ???
  • [^] # Re: Comme quoi,

    Posté par  . En réponse au journal réponses de bové à candidats.fr. Évalué à 1.

    Pourquoi pas, mais dans ce cas, très concrètement, que met-on à la place ? Parce que c'est bien beau de dire "on sort du nucléaire", si la solution de remplacement se limite à un "on n'a qu'a utiliser les énergies renouvelables" on ne va pas aller très loin.

    Rappel de l'état des lieux :
    - solaire : source variable tout au long de la journée. Outre la pollution qu'engendre les panneaux solaires, les pics de consommations ont lieu au levé et au coucher du soleil, et vu les puissances en jeu l'utilisation d'accumulateurs sera nécessairement limitée pour des raisons tant écologiques qu'économiques.
    - éolien : énergie irrégulière et dépendant des éléments. Même problème concernant les accumulateurs.
    - hydrolique : les cours d'eau pouvant être utilisés le sont déjà en grande partie.
    - marémotrice : la seule usine au monde, francaise, n'a pas vraiment convaincue.
    - centrales thermiques : production de CO2 qui nous fera sortir des accords de Kyoto. Celles utilisant la biomasse sont moins polluantes que celles utilisant les énergies fossiles, mais posent d'autres problèmes.

    Reste la géothermie et la valorisation des énergies d'incinérateurs, mais si leur renforcement est prévu au contrat Etat-Région IdF signé dernièrement, elles ne pourront jamais fournir une puissance suffisantes (d'ailleurs, elles sont plus envisagées pour le chauffage urbain que pour la production d'électricité).

    Une fois qu'il y aura une VRAIE solution CONCRÈTE, alors oui, on pourra se poser la question de la sortie du nucléaire. D'ici là, l'État se doit d'investir dans de nouvelles centrales pour assurer notre avenir énergétique et ne pas se retrouver dans la même situation que la Californie...
  • [^] # Re: Comme quoi,

    Posté par  . En réponse au journal réponses de bové à candidats.fr. Évalué à 3.

    Mais enfin, où avez-vous lu qu'il faut "ne se fier qu'à lui" ? Au contraire, ça nous donne un point de vue supplémentaire sur le problème, j'ai du mal à voir en quoi ça pourrait être une mauvaise chose !

    Désolé, réflexe. Il faut dire que les personnes de mon entourage qui me sitent Stéphane Lhomme sont plutot mono point de vue, limite intaigriste.
    Maintenant, le fait que cette personne n'était pas neutre, loin s'en faut, aurait amha du être précisé par Effraie.

    Bah développe et donne nous des exemples concrets. Parce que sinon, c'est toi qui viens de nous donner un magnifique exemple de FUD...


    Si tu veux.
    Déjà, parler d'un déclin du nucléaire parce que 7 réacteurs ont été arrétés au premier janvier 2007 en occultant le nombre de contrats signés dernièrement pour la construction de nouveaux réacteurs, en Chine par exemple, est un peu limite.

    Ensuite, dire que l'utilisation du nucléaire ne permet pas à la France de réduire sa production de CO2 de manière significative avec comme seul argument que de toute façon le nucléaire ne représente que 2% de la consommation énergétique mondiale (donc pas uniquement la production électrique), c'est oublié le peu que la France a pu rapidement respecter les accords de Kyoto du fait de sa faible production de CO2 par habitant pour la production électrique.

    Maintenant, si ce monsieur peut nous démontrer que la France pourrait avoir le même niveau de production électrique au charbon sans augmenter le CO2, je veux bien, mais lui-même le dit : une sortie du nucléaire s'accompagnerai nécessairement d'un développement massif des économies d'énergie.
    (D'ailleurs, j'ai du mal avec le rapport de cause à effet : pourquoi faut-il attendre de sortir du nucléaire pour développer ces économies ???)

    Enfin, utiliser l'exemple de l'Allemagne, c'est oublier que ce pays est le plus gros acheteur d'électricité française, et sans le nucleaire français, ils ne pourraient respecter les accords de Kyoto. Ils ne sont d'ailleurs pas étrangers à la gigantesque panne de cet hivers...

    Enfin, c'est un peu comme les militants écolos qui parlent des bienfaits des ampoules économiques ou des panneaux solaires en "oubliant" les pollutions qu'engendre leur production et leur élimination... Je ne suis pas convaincu que le rapport écologique global soit tant que cela en leur faveur.
  • [^] # Re: Comme quoi,

    Posté par  . En réponse au journal réponses de bové à candidats.fr. Évalué à 0.

    Oui enfin, Stéphane Lhomme reste un activiste du "Réseau Sortir du Nucléaire".

    Ne se fier qu'a lui pour se faire un avis sur le nucléaire, c'est un peu comme considérer l'avis de RMS sur les logiciels propriétaires comme parfaitement objectif (c'est un avis avec lequel on peut être d'accord ou pas, mais cela reste un avis pas une vérité absolue).

    L'article en lui-même comprend un certain nombre d'imprecisions volontaires qui le placent au même niveau que les FUD de Microsoft.
  • [^] # Re: hum

    Posté par  . En réponse au journal OpenID :: I want my OpenID !. Évalué à 10.

    (et si tu ne veux faire confiance à personne, tu peux installer toi même ton serveur d'identité, ya besoin que d'un hébergeur PHP)


    PHP et confiance dans la même phrase, j ai comme un doute...

    Ce ne serait pas le month of PHP bugs en ce moment, avec déjà 18 failles (avec l'exploit qui va bien) sur les seuls internes du moteur en seulement 11 jours ?

    Il n'y a pas moyen de faire un serveur OpenID un peu plus sérieux ?
  • [^] # Re: D'un autre côté ...

    Posté par  . En réponse au journal Firefox 2.0 sous GNU/linux ne prend pas le train.. Évalué à 1.

    Tu oublies quand même BSD dans les sacrés poids lours, bien plus imoportant pour Linux que GNOME ou Cairo même si moins visible
  • [^] # Re: Hmmm... et au niveau licence?

    Posté par  . En réponse au journal FreeBSD manque de driver ? pas grave, on prend ceux de linux. Évalué à 7.

    Tout dépend du point de vu !
    Par rapport au prorpiétaitre, peut-être, mais là on parle de FreeBSD.

    Et pour moi qui suis BSDiste, la GPL c'est plutôt le parasite qui prend sans redonner en retour, supprimant au passage certaines libertés (pas celles du point de vu utilisateur sacralisées par RMS, mais celles du point de vu programmeur).

    Mais bon, j'ai déjà exposé mon point de vu sur le sujet à plus d'une reprise, je ne poursuivrait pas le troll plus avant...
  • [^] # Re: Le même jour que Solutions Linux

    Posté par  . En réponse au journal Décideurs pressé et Vista. Évalué à 6.

    Voir des pinguins... pardon, des costards-cravates ? ;)
    Vu le quartier, cela pourrait être pris comme "Vous voyez, même les pros de La Défense se mettent à Linux... C'est pas réservé aux geeks boutonneux"

    Bon, je sais ->[]
  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  . En réponse au journal Tanenbaum et les microkernels. Évalué à 2.

    Et une des réponses faites à l'époque :

    http://linuxfr.org/comments/755030.html#755030

    En gros, cette déclaration c'est le son de cloche de quelqu'un qui était en froid avec la nouvelle direction du projet, et pas seulement pour des raisons purement techniques...
  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  . En réponse au journal Tanenbaum et les microkernels. Évalué à 10.

    Pour prendre un exemple ultra simple, disons que je cherche la signification d'un code d'erreur 47, et que le code, propre, inclus <sys/errno.h>.
    Sur un BSD, il suffit de faire "grep 47 /usr/include/sys/errno.h" et tu as ta réponse. (en l'occurence "#define EAFNOSUPPORT 47 /* Address family not supported by protocol family */")

    Sous linux, tu vas voir /usr/include/sys/errno.h (normal), mais celui-ci te renvoit (fait un include) vers /usr/include/errno.h, qui te renvoit vers bits/errno.h. Celui-ci définit quelques codes d'erreurs et te renvoit vers linux/errno.h pour le reste, lequel n'est qu'un include de asm/errno.h... lequel renvoit vers des asm-*/errno.h différents suivant les architectures...
    La dernière fois, j'avais compté 7 redirections avant d'obtenir la bonne information.

    Ok, ici c'est pour l'exemple, mais ce "bordel" a quelque chose de systématique lorsque tu essayes de rentrer un peu dans le code.
    Et encore, je ne parle pas ici des patchs kernels spécifiques à chaque distribution.

    Quand à la stabilité, il est vrai que nous n'avons pas qu'une utilisation "Desktop" des machines, mais j'ai l'impression qu'il y a a peu près autant de différence entre un FreeBSD et un Linux 2.6 qu'entre un Linux et un Windows (sur du matériel supposé être correctement supporté, s'entend). Maintenant c'est vrai que c'est très subjectif ;)
  • [^] # Re: Liberté de choix

    Posté par  . En réponse au journal Tanenbaum et les microkernels. Évalué à 5.

    Comme toujours, il y a du pour et du contre.

    Je suis moi aussi pour la liberté de choisir.
    En même temps, lorsque je compare les codes de la base des BSD et ceux du noyau Linux, je me dit qu'il y a du bon aussi à ne pas trop se disperser. Parce que niveau propreté et stabilité du code, c'est quand même le jour et la nuit...
  • [^] # Re: Précisions

    Posté par  . En réponse au journal Tanenbaum et les microkernels. Évalué à 8.

    Depuis, on a quand même un tas d'exemples d'OS à base de micro-noyaux qui montrent que c'est loin d'être un concept fumeux et/ou inexploitable.


    Mouis, enfin MacOS X, l'un des plus utilsés actuellement est tout de même une catastrophe en terme de performance, entre autre à cause du cout en temps système pour un fork ou pour la communication inter-prossessus...
  • [^] # Re: Révocation du matériel.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Analyse du coût de la protection de contenu de Windows Vista. Évalué à 5.

    Il peut tout simplement répondre : "le devis c'est n euros pour du matériel hors garantie" et l'utilisateur repart avec un matériel neuf sans savoir que l'ancien ne fonctionne plus suite à l'invalidation de la clé dans son matériel.

    D'ailleurs, c'est bien joué, vu que le second effet kiscool des DRM est de forcer à un renouvellement plus rapide du matériel (maintenant que tout le monde est équipé, faut bien vendre mon bon monsieur)...
  • [^] # Re: Révocation du matériel.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Analyse du coût de la protection de contenu de Windows Vista. Évalué à 4.

    le vendeur vas bien être obliger de le reprendre et si il le fait pas

    Uniquement si le matériel en question est encore sous garantie...
  • [^] # Re: Rapport incertain ?

    Posté par  . En réponse au journal Spam image et Mandriva O_o ?. Évalué à 4.

    Pour le spam sans laisser d'adresse (sur Internet), il suffit qu'un de tes contacts se soit fait "voler" sa liste. Par un virus, en envoyant un mail à plein de contacts en "CC:" ,et qu'un destinataire se soit fait "voler" ses adresses ... etc.

    L'autre chose que l'on voit de plus en plus également c, est la recomposition d'adresse.

    Si tu as laissé trainer une adresse en toto@yahoo.fr d'un coté, et truc@monsite.fr par ailleurs, certains robots spammeurs vont faire des essais vers toto@monsite.fr...
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 2.

    Enfin, j'ai choisi le Mans au pif !

    Mais cela ne change rien, c'est très bien, Le Mans ;)

    Cependant, il est fortement prévisible que les petites universités ont beaucoup moins de chance de s'en sortir dans la trio de tête. Non pas parce qu'elles sont moins bonne mais plus petites, moins anciennes,

    L'ancienneté n'est pas le plus gros problème amha. En revanche, la taille... Le morcèlement est un gros handicap des universités. Je ne vois pas l'intéret d'avoir à choisir entre Paris 6, Paris 7 ou Paris 11, pour les sciences, ou entre Paris 1 et Paris 4 pour le droit...
    Ce découpage résulte de la crainte par les politiques de nouveaux soulèvements étudiants, mais le CPE nous a montré que cela n'était plus efficace.

    Il n'est pas réaliste de vouloir en pratique l'égalité parfaite ?

    Comme déjà dit, le problème de l'égalité parfaite est qu'elle empèche l'épanouissement de ceux qui ont des capacités au dessus de la moyenne.
    Donc oui, il faut aider les plus faibles, mais il ne faut pas négliger pour autant les plus forts. Pour le reste, c'est de l'ordre de la politique d'organisation du territoire et pas seulement de l'EN.


    > le respect d'un "cahier des charges" pédagogique. ... les IUP ne le
    > font pas, pas plus que les DESS.

    C'est la première fois que j'ettend ce genre de chose. Sais-tu qu'il faut un dossier pédagogique bien ficellé pour avoir l'habilitation IUP ? Honnétement, c'est bien pareil.


    Attention à ne pas déformer mes propos !
    Je n'ai jamais dit que ces formations n'avait pas de projet pédagogique !
    Je disais juste que ceux-ci ne respectent pas le "cahier des charges" minimum édicté par la Commission des Titres.
    Celui-ci est connu (au moins en partie), et les universités qui ont décider de monter une filière le respectant ont eu le droit de délivrer le diplôme d'ingénieur.

    Sauf qu'il y a un paquet d'école qui délivre un diplome de doctorat. Pris au pif dans google.

    - L’École Centrale Paris est habilitée à délivrer le doctorat - Ecole Doctorale n° 287
    http://www.cge.asso.fr/ecoles/ECOLE15.phtml


    NON !!!
    Regarde au moins un peu les exemples que tu cites !
    Tu mélange école d'ingénieur et école Doctorale. Et si tu regarde, touts les "master de recherche" sont cohabilité avec une université (qui varie suivant les spécialités) et dans les faits, c'est cette université qui délivre le Master ou le Doctorat.
    Je suis d'accord que l'énoncé est un peu trompeur, par contre.

    - École doctorale Sciences Pratiques de l'ENS de Cachan
    http://www.stef.ens-cachan.fr/ens/master_sted.htm

    Encore une fois, les ENS ont un statut à part : ils relèvent plus d'universités "d'élite" à petit effectif que d'écoles d'ingénieurs.
    D'ailleurs, les ENS préparent avant tout à l'agrégation. Pour exercer un métier d'ingénieur, il leur faut en plus valider une année dans une école d'ingénieur ; et ils deviennent "normalien agrégé ingénieur" et non "ingénieur diplômé".
    Mais bon, pour ce cas particulier, cette école doctorale est cohabilité avec Paris 11 Orsay.

    La réforme du LMD, c'était le moment de fusionner les diplomes entre ecole d'ingénieur et fac histoire de rapprocher les deux systèmes.

    Je ne comprends toujours pas pourquoi les universitaires veulent tant rapprocher ces deux filières de formation, assez différentes à la base...
    Ce n'est pas la faute des écoles d'ingénieurs si les universités ont des problèmes d'autonomie et d'organisation, et je suis contre l'idée de casser ce qui fonctionne parce que ce n'est pas juste vis à vis de ce qui ne fonctionne pas bien (en terme de formation, d'image... au choix)

    Surtout que les DESS commencait à marcher très bien auprès des entreprises et les IUP avaient aussi une certaine cote.

    Et le Master 2 n'arrive pas à profiter de cette aura ?
    Faut-il pour autant considérer les méchantes écoles d'ingénieur comme les seules responsables ?

    Bref, qu'on appelle cela master ou ingénieur, c'est pour moi du pareil au même. C'est un niveau bac+5.

    Wouaow !
    Désolé, mais pour moi ce n'est pas la même chose. Les deux filières ont leurs raisons d'être : le DESS c'est pour moi une professionnalisation à la fin d'une formation plutôt orienté recherche jusque la maitrise.
    En fait, plus que le niveau, c'est l'esprit qui est différent. Je me souviens encore du DEUG que j'ai passé en équivalence : très peu se sont retrouvé avec plus de 12/20 de moyenne, cela n'a pas empéché un certain nombre des présents de se retrouver dans des écoles du groupe A...

    Je ne sais pas moi, j'aurai du mal à considérer qu'un post-doc en biologie humaine devrait avoir le diplome de chirurgien simplement parce qu'il a fait le même nombre d'années d'étude... Ben c'est un peu pareil entre DESS et ingénieur.

    C'est pas tout à fait vrai. Il existait les magistères... Il y a aussi les DEA... Bref, il y a un peu trois modes de fonctionement, le premier cycle, le second et le troisième.


    Si en plus tu mélange avant et après LMD... ;)
    Alors on va le dire autrement : l'université refuse la méritocracie en premier cycle, et c'est un boulet qu'elle a du mal à trainer.

    D'ailleurs, les écoles d'ingénieur réfléchissent pour s'adpater elle aussi au LMD, je ne sais pas du tout ce que cela va donner.

    En ce qui concerne mon ancienne école, les admis sur titre entraient sur dossier en 2e année après une maitrise. Ces deux dernières rentrées, ils sont rentrés en 1ere année après une license, ils suivent donc désormais les mêmes 3 années que ceux entrés par le Concours Commun, après math spé.
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 2.

    Je suis parfaitement d'accord et je ne dis pas le contraire. Ce que je dis c'est pourquoi la Sorbonne serait à privilégier par rapport à la fac du Mans ? Je ne parle pas ici des étudiants. Dans les cartons, ce qui se dessine, c'est d'avoir des "bonnes" fac et des moins bonnes pour justifier une subvention différente. Le problème est que la fac du Mans n'a aucune chance face à la Sorbonne car c'est la "Sorbonne", point. C'est cela que je récuse.


    Reste à voir si ce sera effectivement la Sorbonne si le Mans est plus performante.

    Il y a eu ce genre de "prime au mérite" cette année en Allemagne, et certaines des universités les plus connues n'ont pas fait partie des lauréats. Et la réflexion du journaliste avait justement été "c'est un peu comme si la Sorbonne n'était pas retenue"...

    Ensuite, on est d'accord, l'Allemagne n'est pas la France.

    Attention, on n'est pas dans un entretien d'embauche là ! La méthode doit être scientifique. Ce que tu propose là est invraisemblable.

    Faut voir... Certains concours (les petites Mines par exemple) ont un entretient avec une note en sortie qui compte comme un autre oral.
    Inversement, il faudra me montrer l'aspect "scientifique" de l'oral de français que l'on passe en première...

    Autre exemple, l'école centrale de Nantes n'avait pas spécialement bonne réputation lorsque c'était une ENSI. Tout a changé le jour ou elle est devenu école centrale, avec les mêmes prof !

    Oui enfin cela n'a pas été aussi instantané. Sa quote était déjà en hausse avant, et elle est restée 2-3 ans comme "école centrale en probation".
    Maintenant cela a été assez cours, mais ce n'est pas le seul domaine ou l'on voit une part d'irrationnel.

    Oui, enfin, on leur fait généralement signer une lettre de démission alors qu'on pourrait les virer ! Soignons honnéte, leur faire signer une lettre de démission arrange surtout l'école.

    Pas pour les personnes qui étaient dans ma classe : les seuls papiers administratifs qu'ils ont eu concernaient leur équivalence, ce qui étrangement les intéressait plus que de redoubler leur première année en DEUG.

    Tu ne connais rien de mon parcours...

    D'ou le "presque" et le smiley...
    Mais tes propos me rapellent ceux d'un certain ministre de l'EN, dont l'aversion datait de son échec au concours de Polytechnique.

    Et toi, un DESS, c'est une formation à bac + 5, si ce n'est pas long.

    Je la refais :
    L'une des particulatité est qu'il sanctionne le programme d'une formation longue, sur plusieurs années, pas d'un niveau BAC+5.
    Ce n'est pas le BAC+5 qui compte. Le DESS est une formation en un an, que tu peut faire après un BAC+4 (ce n'est plus tout à fait vrai avec le LMD, mais vu que tu parles de DESS...)

    Tu crois que le programme n'est pas global depuis le début.

    Oui. Ou en tout cas, cela n'a rien de comparable avec ce qui se fait en école d'ingénieurs.

    A la fac, les programmes ont aussi une certaine cohérence, il y a clairement des manques, en partie malheureusement à cause du manque de moyen.

    Le fait que tu puisses faire un même DESS en provenant de différentes maitrises et/ou universités est un sacré grain de sable dans cette relative cohérence, tout de même.

    Rien ne justifie qu'une petite école d'ingénieur délivre le diplome d'ingénieur et non les "bons" DESS. Je connais des IUP qui sont de bien meilleur ingénieur que des vrais.

    Sauf si le facteur déterminant n'est pas seulement le niveau intellectuel en sortie mais le respect d'un "cahier des charges" pédagogique. Les petites écoles d'ingénieurs le respecte, les UT comme Compiègne également, les IUP ne le font pas, pas plus que les DESS.
    C'est le même principe qui fait que les classes préparatoires ne décervent pas de DEUG, ou qoue les écoles d'ingénieurs ne peuvent délivrer de Doctorat.

    Cela dépends des classements. Comme tu l'as dis, il y en a plein.

    Oui, mais ceux qui parlent de "Groupes A, B ou C" se limitent en général aux écoles d'ingénieurs.
    On vois l'ENS apparaitre dans les classements en fonction du niveau d'entrée, mais pas dans ceux reposant sur le diplôme en sortie, justement parce que celui des ENS n'est pas comparable.

    Oui, ce qui en pratique signifie qu'a bac + 2, il était très fort scolairement pour réussir des examens. Attention, je ne dis pas que ce sont des manchots, ils ont toutes les chances de bien s'en sortir ensuite à des postes clefs.

    Je connais un X qui ne fout rien par exemple et un collègue qui a un DUT lambda et qui abat 10 fois plus de boulot que lui. A qui ai-je le plus de respect ?

    Si cela peut te rassurer, même dans les écoles d'ingénieurs, une bonne partie des X sont considérés comme des "cas sociaux". Il y en a de très bons, mais il faut croire que l'année militaire fait des dégats. ;)

    Il faut arréter de donner trop d'importance aux études et à l'endroit ou on les a faites. C'est cela que j'aime dans le monde du libre, la méritocratie ou l'opinion que l'on se fait sur une personne est faites sur ce qu'elle a fait en pratique.

    Oui enfin on change complètement de sujet là.
    Encore que non : le problème de l'université c'est qu'elle refuse catégoriquement la méritocracie avant l'entrée en master...
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 2.

    L'université, cela provient quand même d'universelle, d'universalité...

    Oui, mais c'est comme pour les droits de l'homme : Les hommes naissentlibres et égaux... en droits !
    En fait, ce qui me surprend le plus en France, c'est que l'on peut être doué en musique ou en peinture mais il ne faut surtout, surtout pas être doué à l'école.
    Je me souviens encore de la principale de mon collège se faire plus que taper sur les doits par l'inspection académique parce qu'elle avait osé maintenir un noyau de bons élèves ensemble entre la 6e et la 5e : "on ne doit pas faire de classes de niveau", c'est contraire à la sacro-sainte égalité des chances. Le but initial (éviter les classes poubelles) est certe louable, mais la contrepartie directe est un écrémage des têtes qui dépassent de la moyenne.

    L'universalité, c'est un joli concept, mais il y a un moment ou il faut admettre que tout le monde n'a pas forcement les mêmes capacités intellectuelles (de même que tout le monde n'a pas les mêmes capacités sportives ou artistiques, ce n'est pas pour autant péjoratif).

    qui les connais ces critères et sont-ils vraiment scientifique ?

    Faut-il vraiment que ces critères soient purement scientifiques ?
    Si oui, il pourrait s'agir d'une moyenne minimale au BAC, ou deux (une pour les matières de la filière, une pour les matières "annexes") par exemple, comme cela se fait pour les concours de grandes écoles.
    Sinon, un rapide entretient pour vérifier la motivation et le fait que la filière est bien en rapport avec le projet professionnel, histoire de filtrer ceux qui ne s'inscrivent à l'université que pour avoir une carte d'étudiant...

    Les BTS et les classes prépa n'étant pas universitaire puisqu'il sont gérés par le secondaire (lycée), on n'a pas besoin du bac pour rentrer dans ses filières (théoriquement).

    Oui, mais théoriquement seulement ;)
    Par contre, ce qui est étrange dans ce cas, c'est qu'il soit possible d'enchainer directement par un magistère ou une license après un BTS.


    Tu n'es pas obligé d'attendre deux ans (DEUG) ou trois ans (Licence) pour faire la selection. Elle se réalise dès la première année. Cela fait une année de perdu mais aussi une année de chance, on peut le voir comme on veut. Si tu supprimes cette année, cela veut dire que tu enlèves toute chance aussi !

    De mon point de vu, plus tu retardes la décision finale en accordant des "chances", plus tu pénalise les filières concernées parce qu'elles doivent en supporter les conséquences.

    Au sujet de la formule. Avant le LMD, on calulait la réussité en prenant le nombre d'étudiant obtenant le DEUG (deuxième année) sur le nombre d'inscrit en DEUG première année. Qui calcule comme cela ?

    Tous les "concurents" du DEUG calcul comme cela. En classe préparatoire, on compte ceux qui préfèrent retourner en univertsité comme faisant parti du taux d'échec. Pareil pour ceux qui ne réussissent pas de concours...

    La moitiè des étudiants ne viennent même pas en cours ni au examen !

    On est bien d'accord, il est là le problème : l'université à la française est obligée d'accepter tout le monde, y compris ceux qui n'auraient rien à faire là. Mais pour moi c'est un bug dans le système de recrutement et plus généralement dans le système éducatif. Je ne vois pas pourquoi on reproche aux écoles d'ingénieurs de ne pas faire de même.

    A une époque pas si lointaine, les écoles d'ingénieur n'avaient pas le droit de virer quelqu'un (je ne sais plus aujourd'hui).

    Depuis quand ? Il y en a eu un dans ma promo parce qu'il avait été absent la moitié de l'année, comme quoi ce n'est pas impossible.
    Le fait est que comme les écoles sélectionnent les élèves à l'entrée, ils ont beaucoup moins de raison de le faire. Ensuite, les écoles étant des structures plus petites, elles peuvent prendre le temps de voir ce qui ne va pas et de proposer le cas échéant une réorientation (éventuellement dans une autre école avec laquelle il y a des accords, comme cela c'est fait pour quelqu'un d'une promo après moi). C'est sur que lorsque le nombre d'inscrits dépasse plusieurs milliers et que les niveaux sont très disparatres, ce genre de chose est autrement plus compliqué.

    Il y avait donc des pressions psychologiques pour que l'étudiant démissionne...

    Cela c'e le genre de bruit que j'avais entendu à propos des classes préparatoires (et pas des écoles d'ingénieurs) avant d'y entrer. Et je me suis rendu compte que cela tenait plus de la légende urbaine : les 2-3 personnes concernées dans ma classe étaient assez grandes pour s'appercevoir elles-même qu'elles ne pouvaient pas suivre, elles n'avaient pas besoin de pression de la part de l'administration. Et elles n'ont pas attendu de se planter au concours pour décider de se réorienter...

    Enfin, les lycées gardent les meilleurs éléments du point de vu scolaire dans leur classe prépa, ce qui n'est pas le cas aux USA. Or en classe prépa, on te bourre le mou pour faire une école d'ingenieur (ce qui n'est pas idiot à cause du problème des conventions collectives que je précise plus bas).

    J'aurai presque envie de dire "foutaise d'universitaire aigri !" ;)
    Mon lycée n'avait pas de classe préparatoire, donc ce n'est pas la raison en ce qui me concerne. Lorsque que j'ai eu à choisir, j'ai regardé parmi les différentes possibilités qui s'offraient à moi quelle était la meilleure filière qui m'était ouverte et qui me permettrait de réussir le mieux possible par la suite. Il se trouve qu'en France, c'est la filière des Grandes Ecoles, et qu'au USA c'est l'Université. Et il se trouve également que dans les deux cas se sontles filières les plus sélectives à l'entrée.

    Honnètement, au moment de mon BAC, j'avais bien d'autres objectifs, et bien d'autres arguments que la convention collective de mon futur métier (déjà que je ne savais pas exactement ce que je voulais faire...).

    Si tu réformes les fac en gardant le système des classes prépa et des écoles d'ingénieurs, cela ne va pas changer grand chose...

    Pourquoi ?
    Si l'université ne parvient pas à être plus attractive que les écoles d'ingénieurs, j'ai du mal à comprendre la nécessité d'abattre la concurence pour rétablir la suprématie de l'université,

    Pour ce qui est de la formation, l'objectif principal devrait de faire réfléchir et d'apprendre l'autonomie. Demande à un travaileur s'il utilise tous les jours ce qu'il a appris en cours ? En général non.


    Très clairement, ce que j'utilise le plus dans mon travail, ce sont les méthodes de travail et la capacité d'analyse que j'ai acquis durant ma formation.
    Et en cela, je trouve le format "classe préparatoires + école d'ingénieur" pas si mal adapté. Plus en tout cas que ce que j'ai vu chez des amis en université. La vie assossiative, très présente en école d'ingénieur et quasi absente à l'université est aussi une composante forte dans cette formation.

    Pourquoi ne pas appeller le DESS ou le master 2 un diplome d'ingénieur. Parce que le lobby des écoles d'ingénieur ne le veux surtout pas. C'est pourtant une décision très simple à prendre qui mettrait les universités à égalité avec les écoles d'ingénieur.

    Heu... t'as fumé quoi ? Parce que c'est de la bonne.
    Le diplôme d'ingénieur (ou "ingénieur diplômé") est protégé par la loi et géré par la "Commission des Titres d'Ingénieurs" qui dépend de l'Education Nationale. L'une des particulatité est qu'il sanctionne le programme d'une formation longue, sur plusieurs années, pas d'un niveau BAC+5.

    Le fait est que certaines universités ont décidé de monter des structures internes équivalentes aux écoles d'ingénieurs et que la possibilité de délivrer des diplomes d'ingénieur leur a été attribué. Mais la formation n'est alors pas la même que celle des DESS.

    Les grandes écoles sont classées chaque année. Catégorie A, B, C... La catégorie A est la plus prestigieuse, il n'y a pas beaucoup d'école dedans. On y retrouve l'X, centrale Paris, les mines de Paris, les écoles normales supérieurs dont la rue d'Ulm...

    C'est bien de vouloir faire de la vulgarisation par l'exemple, encore faut-il que celui-ci soi juste.
    Donc oui, les écoles sont souvant classées en 3 _Groupes_ A, B et C. Ce classement 'est pas officiel, mais on retrouve généralement la même dizaine d'écoles dans le Groupe A, le plus prestigieux.
    Sauf que les ENS n'en font pas partie... simplement parce que justement elles ne délivrent pas de diplôme d'ingénieurs.

    Maintenant, oui, les Normaliens ont les mêmes diplomes que les universitaires... sauf qu'en plus ils sont Normaliens. ;)
    Parce que bon, même si l'intitulé est le même, il ne faut pas se cacher que l'université par laquelle un diplôme a été délivré influe sensiblement sur la reconnaissance de celui-ci.
  • [^] # Re: Recherche succinte

    Posté par  . En réponse au journal Avis propose de louer un équipement Wifi dans sa voiture. Évalué à 3.

    En plus avec le développement du vrai wifi pur et dur (certes pas mobile) on peut se passer d'une telle offre et pourtant avoir du wifi dans la voiture (à l'arrêt).


    Ayant voyagé en Floride en Novembre, j'ai été surpris du nombre relativement faible de points d'accès publics gratuits dans des villes commes Miami ou Tampa, comparé à ce que l'on trouve en région parisienne. Et j'ai fait alluciné certains locaux en leur demandant oú trouver des restaurants offrant ce type de service, comme cela se fait dans les MacDo de la capitale (pas que je sois fan de fast food, mais pour accéder à mes mails j'étais bien prêt à quelques sacrifices...)

    Il ne faut pas oublier que si la France est en retard sur des réseaux très haut débit comme Internet2, elle est pas mal en avance au niveau du haut débit grand public, triple-play et autres joyeusetés du même ordre.
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 2.


    Il y a un examen pour l'entrée à l'université, cela s'appelle le bac !

    Je ne parlais pas d'examen de fin du lycée mais d'une sélection à l'entrée, faite individuellement par chaque université en fonction de ses critères et de sa renommée... Cela pourrait se faire sur dossier, ou sur concours. Un peu ce qui fait la spécificité des écoles d'ingénieurs en France, en somme.

    Le bac est un diplôme universitaire,

    Ce qui est bien avec DLFP c'est que l'on apprend toujours des trucs quand on ne s'y attend pas. Je me coucherais moins con ce soir, pour le coup.

    Pour bien avoir conscience de cela, il faut savoir qu'on a pas besoin d'un bac pour aller en BTS et que les bac pro ne sont pas des bac et ne donne pas l'entrée à la fac de droit.

    Heu... Honnètement, c'est encore moins clair après ton exemple qu'avant. ;-)

    les bac pro ne sont pas des bac

    J'aurai dit que le bac pro n'est pas un bac général, mais bon, c'eut été une lapalicade...

    et ne donne pas l'entrée à la fac de droit.

    En même temps, j'ai comme un doute sur le fait qu'un bac L option grec ancien soit le sésame pour un BTS électro-technique...


    Sinon, cette affaire de sélection est un détail, il suffit de la faire en fin de première année... Il est vrai, cela coute un an, un an qui permet à tous d'avoir encore une chance (le problème est que certains ont tendance à tirer un peu trop sur cette chance).

    Personnellement, je ne pense pas que ce soit un détail. Et cette sélection se fait naturellement, mais seulement au moment du DEUG (ou de la license maintenant), faute d'avoir eu la possibilité de le faire avant. Que de temps et de moyens perdus tant pour ceux qui continue que pour ceux qui auraient été mieux formés ailleurs...

    Un des problèmes de l'université est le calcul du taux d'échec qui fait régulièrement la une de la presse et qui consiste à prendre le nombre d'étudiant ayant réussi sur le nombre d'inscrit. Cette formule est complètement débile.

    Pourquoi cette formule est-elle débile, en dehors du fait qu'elle fasse les gros titres ?
    Pour moi, c'est une preuve d'un échec quelque part dans le système : à quoi cela sert-il d'emmener une si grande proportion d'une classe d'âge dans les filières généralistes de l'université si celle-ci n'est pas capable, quelque soit la raison, de les former au monde professionnel ?
    Cet indicateur est meilleur pour les écoles d'ingénieurs simplement parce qu'elles ajustent mieux leur recrutement en fonction de leurs capacités de formation.
  • [^] # Re: Ca se discute, pourvu qu'on veuille bien en discuter...

    Posté par  . En réponse au journal Chanteur en paradis fiscal et jeunes chercheurs en quête d'emploi. Évalué à 2.

    C'est pas si choquant que ça. Les doc/post-doc sont là pour faire de la recherche, pas pour de faire des belles applis bien cleans qui passent direct en prod.

    Je répondais à la relative réticense des industriels envers les docteurs : perso, cela ne me surprend pas plus que cela, vu le peu de cas qu'ils font de faire des choses réutilisables en dehors de leur thèse, ce qui n'est pas forcement ce que recherche l'industrie.

    C'est pas leurs taf, c'est tout.

    Le problème, c'est que ce n'est pas leur taf lorsque cela les arrange (en gros, lorsqu'il faut résoudre les problèmes), mais qu'ils ne se gènent pas pour tenter de le faire quand même lorsqu'ils le veulent.
    Résultat, on se retrouve avec des outils très utilisés alors que pas finalisés et bourrés de bugs...

    Mais bon après c'est peut être un problème d'orga/comm entre les chercheurs et la prod...

    Il n'y a pas de prod au sens industriel du terme chez nous, notre taf est, entre autre, de mettre à disposition de nos chercheurs (et de la communauté) des outils plus ou moins bien développés par d'autres chercheurs...