Georg Greve, le président de la Fondation pour le Logiciel Libre Europe a fait parvenir à Rudy Provoost, le président de l'EICTA une lettre expliquant pourquoi les brevets logiciels sont mauvais. L'EICTA, European Information & Communications Technology Industry Association est une association regroupant 32 associations nationales de 24 pays européens. Elle représente plus de 10000 entreprises en Europe, comptant plus de 2 millions d'employés. Elle soutient fortement la brevetabilité des idées.
Dans sa lettre, Georg Greve, explique que les brevets logiciels ne permettent pas de protéger l'innovation, mais l'empêchent, en citant Bill Gates, qui en 1991, déclarait dans un mémo : « Si les gens avaient compris comment les brevets pouvaient être validés lorsque la plupart des idées d'aujourd'hui ont été inventées et avaient déposé des brevets, l'industrie serait dans une situation de bloquage complète aujourd'hui. »
En utilisant le théorème de Pythagore comme exemple, il veut montrer pourquoi la brevetabilité des idées n'est pas une bonne idée. Il explique également qu'un logiciel utilise nécessairement plusieurs milliers d'idées, et que dans un monde avec des brevets sur les idées, il serait donc très difficile d'écrire un logiciel.
Georg Greve mentionne également IFRS, un standard de publication des données financières, que doivent respecter les sociétés européennes. Une société américaine détient des brevets dans le même domaine qui lui permettra de choisir quelles sociétés ont le droit d'implémenter ou non le standard IFRS.
Le président de la FSF Europe conclut en disant que le droit d'auteur est une protection suffisante pour l'innovation dans le domaine du logiciel.
BitKeeper : plus de version gratuite
BitKeeper est un outil de gestion de version décentralisé développé par la société BitMover. En février 2002, Linus a décidé de l'utiliser pour gérer les sources du noyau, puisqu'il s'agissait selon lui du « meilleur outil pour la tâche » (« the best tool for the job »). À l'époque, cette décision avait fait couler beaucoup d'encre, puisque BitKeeper est un logiciel propriétaire. Une version gratuite était disponible, mais sans les sources et avec l'interdiction aux utilisateurs de développer une solution concurrente à BitKeeper.
BitMover a annoncé dans un communiqué de presse, le 5 avril, qu'elle cessait le développement de la version gratuite de BitKeeper. Il semblerait qu'un employé de l'OSDL ait commencé à réaliser de l'ingénierie inverse sur le protocole de BitKeeper et que cela n'ait pas plu à Larry McVoy, le principal interlocuteur de BitMover auprès des développeurs du noyau. Ce dernier a notamment déclaré : « ceci est vraiment un problème de la communauté open source et je dois dire que la communauté open source n'aurait pas pu échouer plus qu'elle ne l'a fait. »
BitMover livrera une dernière version gratuite de son outil qui pourra gérer plus de 64 000 modifications. Linus envisage la migration vers un autre système de gestion de version.
Ce brusque changement dans la politique de BitMover montre un des problèmes que peut poser l'utilisation de logiciels propriétaires dans le développement de Logiciels Libres ou de manière plus générale dans les entreprises.
BitMover a annoncé dans un communiqué de presse, le 5 avril, qu'elle cessait le développement de la version gratuite de BitKeeper. Il semblerait qu'un employé de l'OSDL ait commencé à réaliser de l'ingénierie inverse sur le protocole de BitKeeper et que cela n'ait pas plu à Larry McVoy, le principal interlocuteur de BitMover auprès des développeurs du noyau. Ce dernier a notamment déclaré : « ceci est vraiment un problème de la communauté open source et je dois dire que la communauté open source n'aurait pas pu échouer plus qu'elle ne l'a fait. »
BitMover livrera une dernière version gratuite de son outil qui pourra gérer plus de 64 000 modifications. Linus envisage la migration vers un autre système de gestion de version.
Ce brusque changement dans la politique de BitMover montre un des problèmes que peut poser l'utilisation de logiciels propriétaires dans le développement de Logiciels Libres ou de manière plus générale dans les entreprises.
Interview de Richard Stallman sur OfB.biz
Richard Stallman a accordé le 31 mars une interview à Open for Business, le « journal indépendant de la migration open-source ».
Après un bref rappel de son rôle au sein de la FSF, Stallman donne quelques détails sur la version 3 de la licence GPL. Celle-ci devrait devenir compatible avec des licences qui n'étaient pas compatibles avec la GPL version 2, devrait mieux gérer les questions de brevets, régler le problème des services en ligne (ASPs) et améliorer l'obligation de citer l'auteur. Selon Stallman, beaucoup de programmes sont distribués sous licence « GPL version 2 ou ultérieure » et passeront ainsi automatiquement sous les termes de la GPL version 3.
Au sujet des distributions, Richard recommande la distribution UTUTO, développée en Argentine, car elle respecte complètement les critères de liberté de la FSF.
Le reste de l'interview aborde un grand nombre de sujets: Apple, Novell, FreeBIOS, le Hurd, Firefox, les programmes non-libres, etc...
Après un bref rappel de son rôle au sein de la FSF, Stallman donne quelques détails sur la version 3 de la licence GPL. Celle-ci devrait devenir compatible avec des licences qui n'étaient pas compatibles avec la GPL version 2, devrait mieux gérer les questions de brevets, régler le problème des services en ligne (ASPs) et améliorer l'obligation de citer l'auteur. Selon Stallman, beaucoup de programmes sont distribués sous licence « GPL version 2 ou ultérieure » et passeront ainsi automatiquement sous les termes de la GPL version 3.
Au sujet des distributions, Richard recommande la distribution UTUTO, développée en Argentine, car elle respecte complètement les critères de liberté de la FSF.
Le reste de l'interview aborde un grand nombre de sujets: Apple, Novell, FreeBIOS, le Hurd, Firefox, les programmes non-libres, etc...
Article sur Firefox dans la presse australienne
Le journal australien The Age publie aujourd'hui un long article intitulé «Firefox explorers». En partant de l'expérience d'un chef d'entreprise dans le domaine du vin qui a migré ses 100 ordinateurs sous Firefox, l'article expose les différents avantages du navigateur libre.
L'avantage du coût n'est pas l'argument principal développé dans l'article, celui-ci met plutôt l'accent sur le respect des standards et l'indépendance vis-à-vis d'un fournisseur. Les problèmes d'Internet Explorer dans ce domaine et dans le domaine de la sécurité sont évoqués.
L'article met également en avant le système Bugzilla, utilisé dans le processus de développement de Firefox, comme gage de qualité du logiciel. La fin de l'article est de nouveau consacrée aux standards, avec une définition plus générale et des exemples de standards ouverts : Every software program, computer and peripheral device (such as a printer, MP3 player or digital camera) relies on standards to work, guaranteeing they "speak the same language".
Pour finir, on retiendra de cet excellent article les éloges du chef d'entreprise au sujet de Firefox : "Firefox has the best pedigree, with an active engineering community, wide community support and long history".
NdM: Le premier lien demande une inscription pour la lecture de l'article.
L'avantage du coût n'est pas l'argument principal développé dans l'article, celui-ci met plutôt l'accent sur le respect des standards et l'indépendance vis-à-vis d'un fournisseur. Les problèmes d'Internet Explorer dans ce domaine et dans le domaine de la sécurité sont évoqués.
L'article met également en avant le système Bugzilla, utilisé dans le processus de développement de Firefox, comme gage de qualité du logiciel. La fin de l'article est de nouveau consacrée aux standards, avec une définition plus générale et des exemples de standards ouverts : Every software program, computer and peripheral device (such as a printer, MP3 player or digital camera) relies on standards to work, guaranteeing they "speak the same language".
Pour finir, on retiendra de cet excellent article les éloges du chef d'entreprise au sujet de Firefox : "Firefox has the best pedigree, with an active engineering community, wide community support and long history".
NdM: Le premier lien demande une inscription pour la lecture de l'article.
Le Libre en Fête les 18, 19 et 20 mars
Pour la quatrième année, l'initiative Libre en Fête a lieu dans toute la France. L'objectif est de fêter l'arrivée du printemps en invitant les LUGs et autres associations françaises à organiser des manifestations autour du Logiciel Libre durant un même week-end, du 18 au 20 mars.
Cette année, des évènements auront lieu en Ile de France avec Parinux et l'APRIL, à Nancy avec les élèves de l'ESIAL, à Nantes avec Linux Nantes, dans la région de Montbéliard avec Sequanux, à Carcassonne avec Adella, à Clermont-Ferrand avec Linux Arverne, à Grenoble avec Guilde, à Amiens avec EPPLUG, à Lens avec CLX, à Dijon avec Coagul, à Manosque avec Linux-Alpes, mais également à Pau, à Bilière, à Ploeren, à Reims, à Châlons en Champagne, à Maubeuge, à Angers et dans d'autres villes...
De nombreuses occasions un peu partout en France pour permettre aux débutants de découvrir les Logiciels Libres, et aux moins débutants de rencontrer d'autres amateurs de systèmes libres.
Bon Libre en Fête !
Cette année, des évènements auront lieu en Ile de France avec Parinux et l'APRIL, à Nancy avec les élèves de l'ESIAL, à Nantes avec Linux Nantes, dans la région de Montbéliard avec Sequanux, à Carcassonne avec Adella, à Clermont-Ferrand avec Linux Arverne, à Grenoble avec Guilde, à Amiens avec EPPLUG, à Lens avec CLX, à Dijon avec Coagul, à Manosque avec Linux-Alpes, mais également à Pau, à Bilière, à Ploeren, à Reims, à Châlons en Champagne, à Maubeuge, à Angers et dans d'autres villes...
De nombreuses occasions un peu partout en France pour permettre aux débutants de découvrir les Logiciels Libres, et aux moins débutants de rencontrer d'autres amateurs de systèmes libres.
Bon Libre en Fête !
Interview de Tony Mobily, rédacteur en chef du Free Software Magazine
Le Free Software Magazine est un magazine dédié au Logiciel Libre, les standards et la philosophie du Libre. Tous les articles sont disponibles sous licence libre, mis en ligne 6 semaines après la parution du magazine. Il est également possible de s'abonner pour avoir accès à une version papier ou à une version PDF du magazine, ce qui permet le financement de celui-ci.
Dans une interview accordée à Newsforge, Tony Mobily, le rédacteur en chef revient sur différents aspects du projet. Le public du magazine, son mode de financement, les sujets abordés, la recherche des auteurs ainsi que leurs rémunérations sont évoqués dans cette interview.
Free Software Magazine a déjà publié deux numéros, le premier avec assez peu d'articles, le second plus fourni traite de sujets aussi divers que les formats de fichiers, les Live CDs ou la philosophie du Libre.
Dans une interview accordée à Newsforge, Tony Mobily, le rédacteur en chef revient sur différents aspects du projet. Le public du magazine, son mode de financement, les sujets abordés, la recherche des auteurs ainsi que leurs rémunérations sont évoqués dans cette interview.
Free Software Magazine a déjà publié deux numéros, le premier avec assez peu d'articles, le second plus fourni traite de sujets aussi divers que les formats de fichiers, les Live CDs ou la philosophie du Libre.
Un nouveau directeur exécutif pour la Free Software Foundation
La Free Software Foundation a annoncé le 14 février la nomination d'un nouveau directeur exécutif. Bradley M. Kuhn, l'ancien directeur exécutif, a souhaité quitter ses fonctions pour se consacrer à son nouveau poste de Chief Technology Officer au Software Freedom Law Center. Peter T. Brown, qui travaille depuis 2001 à la Free Software Foundation et s'occupe du GPL Compliance Lab a été nommé à ce poste.
L'année promet d'être riche en activités à la Free Software Foundation. Tout d'abord, la nouvelle collaboration avec le Software Freedom Law Center permettra de mieux surveiller le respect de la GPL. D'autre part, la FSF travaille également à la rédaction de la version 3 de la licence GPL dont l'objectif est notamment de prendre en compte de nouveaux problèmes tels que la cession des droits, les Web services ou les brevets.
La Free Software Foundation s'est dotée d'un nouveau site Web, basé sur Plone, et va prochainement changer de bureaux.
L'année promet d'être riche en activités à la Free Software Foundation. Tout d'abord, la nouvelle collaboration avec le Software Freedom Law Center permettra de mieux surveiller le respect de la GPL. D'autre part, la FSF travaille également à la rédaction de la version 3 de la licence GPL dont l'objectif est notamment de prendre en compte de nouveaux problèmes tels que la cession des droits, les Web services ou les brevets.
La Free Software Foundation s'est dotée d'un nouveau site Web, basé sur Plone, et va prochainement changer de bureaux.
Wikipédia pourrait être hébergé en partie chez Google
Google souhaite apparemment collaborer avec le projet Wikipédia en faisant don de bande passante et de serveurs au projet.
Malgré la mise en place récente de serveurs en France, le projet Wikipédia semble éprouver des difficultés à tenir le nombre de plus en plus grand d'utilisateurs et de contributeurs.
Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, a rencontré Sergei Brin et Larry Page, de Google. Ils ont proposé le don d'un certain nombre de serveurs « dual Zeon » et une bande passante illimitée.
Bien que le sponsoring de Google puisse se révéler pertinent pour aider Wikipédia, on ne peut s'empêcher de se demander si il n'y a pas de risques à ce que le savoir de Wikipédia soit hébergé par une société telle que Google.
Malgré la mise en place récente de serveurs en France, le projet Wikipédia semble éprouver des difficultés à tenir le nombre de plus en plus grand d'utilisateurs et de contributeurs.
Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, a rencontré Sergei Brin et Larry Page, de Google. Ils ont proposé le don d'un certain nombre de serveurs « dual Zeon » et une bande passante illimitée.
Bien que le sponsoring de Google puisse se révéler pertinent pour aider Wikipédia, on ne peut s'empêcher de se demander si il n'y a pas de risques à ce que le savoir de Wikipédia soit hébergé par une société telle que Google.
The Economist : « L'économie du partage »
Dans son édition imprimée du 3 février, le journal The Economist publie un article intitulé « L'économie du partage ». L'article commence par rappeler le principe du Logiciel Libre et la difficulté des théories économiques à intégrer le partage de biens immatériels comme les logiciels ou les textes.
Puis, sur la base d'un essai de Yochai Benkler, Sharing Nicely: On Shareable Goods and the Emergence of Sharing as a Modality of Economic Production, l'auteur se demande si ce principe de partage ne commence pas à s'étendre au domaine du matériel. D'après lui, les gens mettent déjà en commun des biens matériels : leur puissance processeur au sein de projets comme SETI@Home ou leur espace de stockage au sein des réseaux P2P.
Pour M. Benkler, le « partage social » représente un « troisième moyen d'organisation économique de la production, à coté des marchés et de l'État »
Puis, sur la base d'un essai de Yochai Benkler, Sharing Nicely: On Shareable Goods and the Emergence of Sharing as a Modality of Economic Production, l'auteur se demande si ce principe de partage ne commence pas à s'étendre au domaine du matériel. D'après lui, les gens mettent déjà en commun des biens matériels : leur puissance processeur au sein de projets comme SETI@Home ou leur espace de stockage au sein des réseaux P2P.
Pour M. Benkler, le « partage social » représente un « troisième moyen d'organisation économique de la production, à coté des marchés et de l'État »
Création du « Software Freedom Law Center »
Eben Moglen a annoncé le 1er février la création du « Software Freedom Law Center ». Cet organisme, dirigé par Eben Moglen de la FSF, Diane Peters de l'OSDL, Lawrence Lessig de Creative Commons, et Daniel Weitzner du MIT et du W3C, a été créé pour proposer des services légaux aux développeurs et aux projets de Logiciels Libres.
Ces services visent à s'assurer que les droits et les intérêts de ces développeurs sont respectés. Le centre intervient dans plusieurs domaines, comme le conseil dans le choix des licences, les litiges de licence ou de manière plus générale dans la protection des Logiciels Libres.
Dans le communiqué de presse, Eben Moglen déclare qu' « alors que la popularité des Logiciels Libres et Open Source croît et que les modèles de développement des logiciels propriétaires sont menacés, il est devenu de plus en plus important de proposer des services légaux aux développeurs Open Source afin d'éviter que les problèmes légaux interfèrent avec le succès du Logiciel Libre. »
Ces services visent à s'assurer que les droits et les intérêts de ces développeurs sont respectés. Le centre intervient dans plusieurs domaines, comme le conseil dans le choix des licences, les litiges de licence ou de manière plus générale dans la protection des Logiciels Libres.
Dans le communiqué de presse, Eben Moglen déclare qu' « alors que la popularité des Logiciels Libres et Open Source croît et que les modèles de développement des logiciels propriétaires sont menacés, il est devenu de plus en plus important de proposer des services légaux aux développeurs Open Source afin d'éviter que les problèmes légaux interfèrent avec le succès du Logiciel Libre. »
Sunbird : première version officielle
La séparation du code de Mozilla a donné lieu à la création de Mozilla Firefox, pour la partie navigation Web et Mozilla Thunderbird, pour la partie courrier électronique.
Le projet Sunbird consiste à créer un nouveau logiciel, dans la lignée de Firefox et Thunderbird, en reprenant les fonctionnalités du module calendrier de Mozilla. Actuellement, l'absence de ces fonctionnalités fait partie des freins au remplacement de Microsoft Outlook par des solutions de la suite Mozilla.
La première version officielle de Sunbird, la 0.2, est sortie le 4 février, et est disponible pour GNU/Linux, Microsoft Windows et Mac OS X.
Le projet Sunbird consiste à créer un nouveau logiciel, dans la lignée de Firefox et Thunderbird, en reprenant les fonctionnalités du module calendrier de Mozilla. Actuellement, l'absence de ces fonctionnalités fait partie des freins au remplacement de Microsoft Outlook par des solutions de la suite Mozilla.
La première version officielle de Sunbird, la 0.2, est sortie le 4 février, et est disponible pour GNU/Linux, Microsoft Windows et Mac OS X.
Hurd : nouvelle version de Debian GNU/Hurd et avancée du port sur L4
Philip Charles, qui s'occupe de la génération des ISOs de Debian GNU/Hurd, a annoncé le 30 décembre 2004 la disponibilité de la version K8 de ces CDs. Ils permettent d'installer un système complet et utilisable basé sur le Hurd.
Une des améliorations majeures qu'apporte cette version de Debian est le fameux support des partitions de plus de 2 Go. Globalement, Philip Charles considère K8 au moins d'aussi bonne qualité que K7, la meilleure version jamais produite. Bien entendu, en plus de ce support des grandes partitions, K8 apporte de nouvelles versions de tous les logiciels de la Debian.
La version du Hurd utilisée pour l'instant dans Debian GNU/Hurd est basée sur le micro-noyau Mach. Les développeurs de Hurd travaillent actuellement au portage de Hurd sur un autre micro-noyau, L4. Celui-ci, plus petit et plus efficace, doit permettre à terme d'améliorer la conception du Hurd et ses performances.
Le 11 janvier, Neal Walfield ajoutait au port Hurd sur L4 la gestion de la mémoire physique et virtuelle. Le 1er février, Marcus Brinkmann parvenait à exécuter la première application utilisateur sous Hurd/L4 : banner. Cette étape constitue une avancée majeure dans le développement.
Une des améliorations majeures qu'apporte cette version de Debian est le fameux support des partitions de plus de 2 Go. Globalement, Philip Charles considère K8 au moins d'aussi bonne qualité que K7, la meilleure version jamais produite. Bien entendu, en plus de ce support des grandes partitions, K8 apporte de nouvelles versions de tous les logiciels de la Debian.
La version du Hurd utilisée pour l'instant dans Debian GNU/Hurd est basée sur le micro-noyau Mach. Les développeurs de Hurd travaillent actuellement au portage de Hurd sur un autre micro-noyau, L4. Celui-ci, plus petit et plus efficace, doit permettre à terme d'améliorer la conception du Hurd et ses performances.
Le 11 janvier, Neal Walfield ajoutait au port Hurd sur L4 la gestion de la mémoire physique et virtuelle. Le 1er février, Marcus Brinkmann parvenait à exécuter la première application utilisateur sous Hurd/L4 : banner. Cette étape constitue une avancée majeure dans le développement.
Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial
Au Forum Social Mondial, à Porto Alegre, il a été question de Logiciels Libres, comme le rapporte un article dans Libération daté du 31 janvier 2005. Une table ronde sur le sujet et sur l'assouplissement voire l'abolition de la propriété intellectuelle y a eu lieu. Lawrence Lessig, fondateur de Creative Commons, Manuel Castells, sociologue espagnol et John Perry Barlow de l'Electronic Frontier Foundation ont pris part aux débats.
Il a notamment été question de Logiciels Libres, d'appropriation du savoir par les grandes entreprises, de brevets, du mouvement brésilien pour s'équiper en Logiciels Libres et de la réaction de Microsoft.
Un autre article de Libération évoque le pari de Nomad, un collectif dont l'objectif est de permettre la traduction en simultané de conférences du FSM, grâce à des interprètes bénévoles. Ce collectif utilise le logiciel Nift (Nomad Interpretation Free Tool), sous licence GPL.
NdM : voir aussi à ce sujet le billet de Thierry Noisette, de ZDNet.fr.
NdM : merci à tuiu pol pour avoir également proposé une dépêche sur le même sujet.
Il a notamment été question de Logiciels Libres, d'appropriation du savoir par les grandes entreprises, de brevets, du mouvement brésilien pour s'équiper en Logiciels Libres et de la réaction de Microsoft.
Un autre article de Libération évoque le pari de Nomad, un collectif dont l'objectif est de permettre la traduction en simultané de conférences du FSM, grâce à des interprètes bénévoles. Ce collectif utilise le logiciel Nift (Nomad Interpretation Free Tool), sous licence GPL.
NdM : voir aussi à ce sujet le billet de Thierry Noisette, de ZDNet.fr.
NdM : merci à tuiu pol pour avoir également proposé une dépêche sur le même sujet.
Améliorer les performances du noyau avec un algorithme génétique
Jake Moilanen, un développeur travaillant chez IBM dans l'équipe qui s'occupe du noyau d'AIX, a fait parvenir aux développeurs du noyau Linux un patch plutôt original.
Ce patch propose de modifier dynamiquement les paramètres de différents éléments du noyau en fonction des performances mesurées de celui-ci. L'originalité vient du fait que les nouveaux paramètres sont obtenus grâce à un algorithme génétique, qui doit permettre, théoriquement, d'arriver aux paramètres optimaux.
À l'heure actuelle, Jake a modifié l'ordonnanceur de processus et l'ordonnanceur d'entrées/sorties pour qu'ils utilisent ce mécanisme. Il annonce des gains de performance de l'ordre de 1 à 3% avec des benchmarks classiques, mais suppose qu'un expert des ordonnanceurs pourra faire mieux.
Au delà de l'aspect "performance" pure, c'est également le défi technique relevé par ce patch qui est particulièrement intéressant !
Ce patch propose de modifier dynamiquement les paramètres de différents éléments du noyau en fonction des performances mesurées de celui-ci. L'originalité vient du fait que les nouveaux paramètres sont obtenus grâce à un algorithme génétique, qui doit permettre, théoriquement, d'arriver aux paramètres optimaux.
À l'heure actuelle, Jake a modifié l'ordonnanceur de processus et l'ordonnanceur d'entrées/sorties pour qu'ils utilisent ce mécanisme. Il annonce des gains de performance de l'ordre de 1 à 3% avec des benchmarks classiques, mais suppose qu'un expert des ordonnanceurs pourra faire mieux.
Au delà de l'aspect "performance" pure, c'est également le défi technique relevé par ce patch qui est particulièrement intéressant !
Article dans Libération sur l'accord entre Microsoft et l'Unesco
Libération publie aujourd'hui un article de Sergio Amadeu da Silveira, Felipe Pérez Martí, Federico Heinz, Mohamed Ben Ahmed, Marcelo D'Elia Branco, Benoît Sibaud et Frédéric Couchet qui revient sur l'accord entre Microsoft et l'Unesco concernant la fourniture en technologie numérique des pays en voie de développement.
L'article commence par rappeler que l'Unesco connaît et soutient le Logiciel Libre, et que cet accord est donc des plus étonnants. La suite de l'article donne de nombreux arguments en faveur de l'utilisation de Logiciels Libres dans les pays en développement.
L'article commence par rappeler que l'Unesco connaît et soutient le Logiciel Libre, et que cet accord est donc des plus étonnants. La suite de l'article donne de nombreux arguments en faveur de l'utilisation de Logiciels Libres dans les pays en développement.