François Obada a écrit 235 commentaires

  • # Et allez, une récupération politique de plus

    Posté par  . En réponse au journal [Manif] Pour le retour de l'ordre dans notre pays. Évalué à 8.

    Je serais curieux de savoir qui organise en sous-main cette manifestation... quoiqu'il en soit, seule une manifestation des syndicats d'EDF est prévue cette après-midi selon la préfecture de police de Paris (http://www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr/circule(...) ). Alors qu'elle soit spontanée au point de ne pas la déclarer, surtout vu la raison, j'en doute...
  • [^] # Re: Et en version simple ?

    Posté par  . En réponse au journal Modeste parodie de la modeste proposition. Évalué à 4.

    L'idée est barge même au deuxième degré. J'ai beau être cynique à l'extrème, je trouve que c'est de l'humour de mauvais goût de réduire des personnes à une simple masse de chair en proie qu'à la libido seulement.
  • [^] # Re: Remarques préliminaires

    Posté par  . En réponse au journal La nouvelle Police d'aujourd'hui. Évalué à 7.

    Je n'ai émis aucun avis quant à la présence des forces de l'ordre dans les banlieues défavorisées. Il est possible et même probable que ceux qui ont ordonné un tel déploiement massif avaient un dessein politique à l'esprit, mais les policiers se contentent d'obeir purement et simplement aux ordres qu'ils reçoivent.

    Petite anecdote : il y avait une demi-douzaine de cars de CRS stationnés sur la place des Cordeliers à Lyon aujourd'hui, sans raison apparente (aucune manifestation de prévue). Ces policiers n'étaient visiblement pas du coin et se contentaient d'attendre. J'ai eu l'occasion de discuter avec l'un d'entre eux qui m'avait demandé une cigarette, et je lui ai demandé ce qu'il faisait ici. Il m'a répondu qu'ils devraient peut-être se déployer dans les banlieues lyonnaises un de ces jours, mais que certains en avaient la peur au ventre. Je lui ai alors demandé si ils avaient le droit de refuser d'y aller, que ce soit pour une raison politique ou ethique, et il m'a répondu que non et qu'un tel refus serait dûrement sanctionné. Je ne suis bien sûr pas allé jusqu'à demander son avis sur les évènements des derniers jours, ce qu'il n'a pas le droit d'exprimer lorsqu'il est en service.
  • [^] # Re: Remarques préliminaires

    Posté par  . En réponse au journal La nouvelle Police d'aujourd'hui. Évalué à 6.

    Je signalerais à ma décharge (et à la tienne également) que nous ne disposons pas de tous les éléments pour interpréter objectivement la scène. Une opération de police dure rarement la minute trente de la vidéo, on n'en connais ni le lieu ni la date, ni le cadre de l'opération, ni l'identité des personnes, ni les enregistrements des communications radios, etc.

    J'ai donc fait ma propre interprétation en me basant sur ce que je voyais et entendais, en émettant une foule d'hypothèses sans avoir les moyens de les vérifier. Seule la justice est capable de dire précisément et objectivement ce qui s'est passé, et je ne prétends pas me substituer à elle.

    Simplement je me suis basé sur deux éléments pour supposer de la sorte :

    1. Je suis un citoyen qui n'éprouve rien pour la police, ni sympathie ni dégoût. Je considère le travail que ses agents effectue, en leur étant reconnaissant si leur action est justifiée, nécessaire et réglementaire, ou au contraire critique si elle ne l'est pas.
    2. Je vis dans un état de droit et une démocratie, et je fais a priori confiance à la police pour protéger les droits des individus tout en maintenant la sécurité. C'est la différence de cet a priori qui peut conduire à deux interprétations comme les nôtres.
  • # Remarques préliminaires

    Posté par  . En réponse au journal La nouvelle Police d'aujourd'hui. Évalué à 9.

    Volontairement je n'ai pas lu l'article et j'ai fais abstraction du titre pour regarder la séquence vidéo. Plusieurs remariques me viennent à l'esprit :

    1. Il n'y a aucune indication d'heure et de lieu.
    2. On voit une voiture de police avec trois agents en uniforme autour, et deux agents en civil. Ces agents sont visiblement équipés de flashball et doivent appartenir à la BAC (brigade anti-criminalité).
    3. On aperçoit brièvement plusieurs personnes qui, à la vue des agents de police, prennent la fuite.
    4. Les agents en uniforme restent immobiles alors que ceux de la BAC poursuivent plusieurs personnes.
    5. Les agents de la BAC font usage à au moins deux reprises de leur arme à une distance de 15-20 mètres, puis changent de trajectoire, se séparent, et sortent du champ de vision de la caméra.

    Ce que l'on peut en déduire :

    Il y a six agents de police présents sur les lieux, dont deux de la BAC. À la vue de ceux-ci, des personnes prennent la fuite. Les agents de la BAC les poursuivent mais pas les agents en uniforme. Hors il y avait bien plus de deux personnes parmi ceux qui prennent la fuite.

    S'il s'agissait de charger ces personnes pour les faire fuir, il aurait été plus efficace que tous les agents les poursuivent. S'il s'agissait d'arrêter ce groupe de personnes, deux n'auraient pas suffit. De plus; les agents de la BAC sont pas spécialement chargé du maintien de l'ordre mais de la répression de la criminalité. Le fait qu'ils changent de trajectoire et tentent de faire usage de leurs armes indiquerait qu'ils essayent d'arrêter des personnes bien précises.

    Cette hypothèse semble étayée par plusieurs faits :

    1. Un jeune en costume clair prend la fuite dès la vue des policiers en uniforme, au début de la séquence, alors que les autres jeunes ne bougent pas.
    2. Les policiers en tenue restent immobiles autour de leur voiture, probablement pour barrer l'accès de la rue.
    3. Des policiers de la BAC interviennent en courant et prennent en chasse des personnes en dehors du champ de la caméra.

    Par conséquent j'en déduis qu'il s'agissait probablement d'une opération d'interpellation ciblée.

    Maintenant je passe à côté d'éléments tendancieux : le fait que la séquence aurait pu être filmée n'importe où, n'importe quand ; le nom du fichier vidéo (Keufs_1.mov) ; le titre de l'article et son contenu, etc.

    Je pense qu'il s'agit simplement d'une opération de récupération politique, et je trouve dangereux que l'on assimile le travail des agents de la force publique à une dimention politique.
  • [^] # Re: meuh

    Posté par  . En réponse au message au secours a l'aide. Évalué à 1.

    C'est pas méchant, mais les fautes sont tellement répendues que j'ai moi-même l'impression de me tromper :(
  • # [HS] Très joli en effet

    Posté par  . En réponse au journal 100 000 000. Évalué à -2.

    Joli chiffre rond, pas vrai ?


    Très joli, surtout dans mon porte-monnaie :)
  • [^] # Re: Prendre garde a la réécriture des journalistes ...

    Posté par  . En réponse au journal Article Linux dans Metro. Évalué à 3.

    Notes que je n'ai pas parlé d'une stabilité et d'une sécurité absolues, mais relativement supérieures à celles de Windows. Je base cet argument sur plusieurs faits précis.

    Meilleure sécurité

    Généralement, les utilisateurs lambda n'utilisent pas plusieurs comptes avec les droits qui convient, mais un seul compte, celui crée lors de l'installation de Windows avec les privilèges Administrateurs. Lorsque tu installes Ubuntu, tu es obligé de créer un compte utilisateur dont les privilèges sont restreints. Il faut le vouloir pour executer des programmes ou des commandes en superutilisateur, surtout avec Breezy (avant, il suffisait de cliquer sur l'entrée "Terminal superutilisateur", maintenant il faut obligatoirement passer par sudo). Donc par défaut, Ubuntu présente une meilleure sécurité en ne permettant pas aux utilisateurs de disposer de privilèges administrateurs.

    Par ailleurs, le fait qu'Ubuntu soit composée de logiciels libres sous-entend que n'importe quelle personne, un tant soi peu compétente, peut auditer le code source d'un programme, et ainsi s'assurer qu'il n'y ait pas de spywares. Et quand bien même une personne souhaiterait installer un logiciel non officiel (absent des dépôts) sur Ubuntu, il est explicitement averti des problèmes potentiels en terme de sécurité, ce que ne fait pas Windows.

    Grosso modo, Windows semble proposer un dispositif de gestion des droits des utilisateurs, et de téléchargement des mises-à-jour du système, mais attend des utilisateurs qu'ils s'en préoccupent de leur propre chef. Ubuntu intègre déjà des mesures de sécurité basiques lorsqu'elle est installée : compte utilisateur normal, authentification et signature des paquets des dépôts, système de mises-à-jour simple, ostensible et rapide (80 méga de paquets en 12 minutes ce matin, à comparer avec Windows Update).

    Meilleure stabilité

    Il faut voir ce qu'on entend par stabilité. Laisser un système fonctionner à vide pendant des jours, Windows et Ubuntu font jeu égal. Mais quand il s'agit de la stabilité du système en cas de plantage de l'un des logiciels, c'est en général une autre paire de manche. D'une, tous les utilisateurs de Windows n'ont pas XP ou 2000, soit pour des raisons financières, soit pour des raisons matérielles. Tuer une application sous Windows 98 et Me est souvent une sinécure ; c'est relativement plus simple et sans conséquences sous XP et 2000, mais parfois c'est la catastrophe (Windows qui plante à son tour).

    Je n'ai jamais réussi à prendre en défaut Ubuntu (ou une autre distribution GNU/Linux) quand il s'agissait de tuer un processus fou : la stabilité du système n'a jamais été remise en cause, quand bien même il s'agissait d'un GIMP qui prenait plus de 200 Mo de mémoire avec un P333. La même chose sous Windows aurait été plus hasardeux.

    Autre chose que j'entendais par stabilité : un Windows fonctionnant depuis plusieurs jours, et a fortiori semaines, sans interruption swappe à mort, XP ou pas. Et quand ça swappe méchamment pendant plusieurs minutes, l'utilisateur lambda pense que c'est planté, reboot à l'arrache, flinguage du système de fichiers, etc. Aucun problème de ce type avec Ubuntu.

    Je ne dis pas que Linux c'est la panacée, c'est la solution miracle, ca va régler le problème de la faim dans le monde, etc. Non, simplement, Ubuntu présente de réels avantages sur Windows et on peut lui trouver des qualités certaines qui ne sont pas usurpées. Maintenant, Ubuntu présente aussi les défauts de ses qualités.
  • [^] # Re: Prendre garde a la réécriture des journalistes ...

    Posté par  . En réponse au journal Article Linux dans Metro. Évalué à 10.

    Il y a sûrement un moyen de le faire, mais c'est un peu tard pour que cela coïncide avec la sortie de Breezy. Le mieux à faire dans le cas d'une information prévisible, c'est de préparer un dossier précis et concis (merci O'Reilly) sur le sujet, en le vulgarisant largement et en préparant le terrain : se renseigner sur les journalistes responsables du secteur informatique/technologies, préparer une bibliographie web (liste de liens pertinents et officiels), proposer des ressources libres de droits (corpus de screenshots), etc.

    En gros, évitez de proposer des articles tout faits, les journalistes n'apprécieront pas forcément (ils pourraient le prendre comme s'ils étaient des demeurés, ou que vous vouliez faire leur boulot à leur place). Ne tombez pas non plus dans l'excès jargonneux et trop technique, surtout si vous visez la presse généraliste. Restez concentré sur le sujet de l'information, et évitez de verser dans le hors-sujet.

    Dans le cas d'Ubuntu, je pense qu'il serait pertinent d'adopter ce genre de plan :

    1. L'information (sortie de la prochaine version d'Ubuntu, "Breezy Badger", prévue le 13 octobre).

    2. Présentation d'Ubuntu :

    2.1 Ubuntu est un système d'exploitation basé sur Linux (mais n'est pas le seul, expliquer brièvement la faune des distributions) ;

    2.2 Ubuntu est réalisé par une communauté de bénévoles qui dispose de l'infrastructure d'une société (Canonical) financée par le milliardaire Shuttleworth (prévoir une courte biographie en annexe) ;

    2.3 Ubuntu s'adresse au grand public, pour les initiés comme pour les novices (interface bien conçue qui minimise la perte de repères d'avec Windows, pas besoin d'utiliser de la ligne de commande, bref une section pour casser les idées reçues) ;

    3. Windows vs Ubuntu

    3.1 Ubuntu est un système d'exploitation à part entière, avec de nombreux outils disponibles (enchaînement d'avec la partie précédente et introduction en douceur à la comparaison Windows/Ubuntu) ;

    3.2 Ubuntu cohabite parfaitement avec Windows (parler du Live CD, de l'installation en dual-boot) ;

    3.3 Ubuntu présente des avantages et des inconvénients par rapport à Windows (avantages : plus grandes sécurités et stabilités, gratuité, support d'une communauté active à l'écoute des utilisateurs ; inconvénients : les jeux Windows ne sont pas disponibles, certains logiciels spécialisés non plus).

    Conclusion générale : Ubuntu est une alternative crédible et simple à Windows, et présente les avantages par rapport à Windows. Les utilisateurs peuvent l'utiliser gratuitement, et l'essayer sans rien changer à leur ordinateur.

    Bibliographie

    Liste de liens pertinents vers des ressources officielles sur Ubuntu (de préférence en français).

    Annexes

    A. Témoignages de plusieurs utilisateurs (choisir des profils qui correspondent le plus possible à l'utilisateur Lambda, ne pas oublier d'indiquer des coordonnées si le journaliste veut s'entretenir avec eux).

    B. Tableau des équivalences logicielles Ubuntu/Windows

    C. Biographie de Mark Shuttleworth

    D. Coordonnées de personnes responsables de la communauté prêtes à répondre à des questions.
  • # Ça se trouve...

    Posté par  . En réponse au journal Evitez les virus : utilisez IE !. Évalué à 7.

    Danc je pense que de vrai spécialiste en sécurité ont pondu ceci.


    Le pire, c'est que cela pourrait être le cas...

    Je pensais que ca pourrait être le comté du sinistre Mc Carthy, juste en forçant un tout petit peu le trait... Extraits des communications radios :


    - Chef, on a repéré plusieurs Linux dans le comté ! Faut faire quelque chose, ils vont nous envahir !
    - Encore ces foutus communistes ! Au moins notre firewall est plus solide que le mur de Berlin, tu vas voir ce que je vais en faire...

    (Il décroche le téléphone)

    - G.I. Joe, à vot'service ! Où qu'ils sont les viets ?
    - Joe, c'est le shériff Ballmer. On a besoin de vous, z'ont débarqué dans l'comté, vont s'en prendre à nos p'tits PC.
    - Beuuh... tu vas voir les pingouins, j'vais t'les zigouiller à coup de napalm, mwahahaha...
    - Naaan Joe, les pingouins zont des plumes, le napalm ne collera pas... Descends-les à coups de licences Windows dans la tronche, et achèves-les avec des requêtes SQL là...

    (Ça raccroche brusquement, puis une voix remplace celle de Joe)

    - You've just experienced the fantastic Hottalk from Microsoft Windows Limited Edition ! To continue the dial for another 30 seconds, please contact your local reseller and give him your credit card number.
  • # [Solaris] Pour quels publics, pour quels usages ?

    Posté par  . En réponse au journal BeleniX, un autre LiveCD OpenSolaris. Évalué à 3.

    Attention, ceci n'est pas un appel à trolls, malgré des apparences trompeuses !

    Je profite de ce journal pour poser une question plus générale sur Solaris. Si j'ai bien compris, Solaris est la version open-source du Unix de Sun. Vu la multitude d'Unix existants, voici une simple question : à quels publics Solaris s'adresse t-il ? Quels sont ses usages de prédilection ?
  • [^] # Re: Google...

    Posté par  . En réponse au journal Google Rss Reader. Évalué à 6.

    Je suis pratiquement sûr que c'est dans l'esprit des développeurs de Google, même si ce système d'exploitation doit être prévu à long voire très long terme.

    On peut très bien imaginer un système d'exploitation minimal avec quelques logiciels comme Firefox et une version googlizée de VLC, et dont tous les autres logiciels seraient sur le Web, avec des interfaces dynamiques. Autant que je me souvienne, Google propose déjà :

    - des comptes de courriels (GMail) ;
    - un lecteur de flux ;
    - un portail d'actualité ;
    - une plateforme de weblogs ;
    - un moteur de recherche, dont une version déclinée pour le bureau ;
    - un dépôt de vidéos ;
    - un moteur de shopping ;
    - une intégration de Wikipédia dans son portail ;
    - un logiciel de messagerie instantanée ;
    - un lecteur de groupes de nouvelles.

    Google prévoit :
    - une suite bureautique basée sur Java ;
    - un accès WiFi gratuit à San Francisco.

    Sachant que les accès à Internet sont de plus en plus rapide, et que des clients légers seraient bon marché, un système d'exploitation Google serait logique. Maintenant, question respect de la vie privée, je n'aurais pas spécialement confiance.
  • [^] # Re: Malheureux !

    Posté par  . En réponse au journal Petit contribution à l'open source. Évalué à 10.

    Pas besoin de t'embêter avec un test de navigateur :) Tu peux déclencher l'affichage d'un message en insérant un code entre deux balises que seul IE reconnait :

    <!--[if IE]>
    Ton message
    <![endif]-->
  • [^] # Re: La différence n'est pas de la merde

    Posté par  . En réponse au journal Linux est il prêt pour le desktop?. Évalué à 6.

    Bien, mais tu as oublié une chose, le point de vue des utilisateurs lambda : ils en ont rien à foutre de la liberté de Linux, et ce n'est pas pret de changer.
    Du coup toute ton argumentation tombe à l'eau, car la base est morte.


    Qu'ils n'en aient rien à faire de la liberté de GNU/Linux, c'est leur problème. Mais qu'ils ne viennent pas se plaindre s'ils ne cherchent pas à savoir pour quelle raison GNU/Linux existe, et pour quelle raison GNU/Linux n'a pas ceci ou cela.

    Comme beaucoup ici, tu as mis des oeilleres et ne voit que ton petit monde "libre", je ne souhaite pas te faire changer d'avis car c'est même absolument normal d'être comme ca vu ou on est, mais je souhaite que tu comprendras, faute de passer pour un aveugle, que tout le monde ne pense pas comme toi, au contraire...


    T'inquiètes, je n'ai pas d'oeillères et je cotoie et travaille fréquemment avec des personnes qui s'en battent le chignon du libre et qui utilisent Microsoft Windows. Il ne m'est pourtant jamais venu à l'esprit de chercher à les convertir. Je ne suis pas un gourou ni un prosélyte : j'ai découvert le libre tout seul et je pense que mon adhésion à ce principe est le fruit d'une réflexion intellectuelle, pas d'une persuasion par un tiers.

    Au lieu de continuer à vouloir proner le libre, il vaudrait mieux créer des logiciels de qualité (le libre étant alors un outils, et non un idéal)... Tu crois que Firefox est installé sur 10% des machines parce qu'il est libre? non, simplement parce qu'il est meilleur.


    Et il est meilleur aussi parce qu'il est libre : parce qu'il permet à des milliers de développeurs amateurs et professionnels d'améliorer le logiciel, de développer des extensions, d'analyser le code source. Le libre n'est pas un seulement une caractéristique, c'est une méthode de production qui porte ses fruits.

    Au lieu de discuter (comme je le fais, certes ;-) ), à votre outil de programmation!


    C'est ce qui s'appelle joindre le geste à la parole, et c'est exactement ce que le libre permet :)

    GNU/Linux est une merde parce qu'il ne propose pas de solution a des besoins jugés obligatoires par les gens dont le gars parle


    Ce n'est pas parce que GNU/Linux ne propose pas telle fonctionnalité que c'est une merde : il ne convient tout simplement pas aux personnes qui ont besoin de cette fonctionnalité, c'est tout. Une voiture n'est pas merdique parce qu'elle n'a pas la climatisation.

    Maintenant je comprend le problème des personnes qui voudraient migrer vers GNU/Linux, mais qui n'y trouvent pas un bon support de la vidéo avec les logiciels d'IM. Et je dis que la solution ne réside pas dans l'utilisation de logiciels de VoIP dans des formats propriétaires comme Skype, mais dans des logiciels, de préférences libres, qui implémentent des protocoles libres.

    GNU/Linux n'est pas seulement un système sécurisé, stable et fiable : c'est aussi une philosophie à laquelle ont adhéré des milliers de développeurs et d'utilisateurs, et qui a conduit à l'excellence de ce système. C'est comme participer à Wikipédia sans comprendre son caractère libre : il manque un élément du puzzle.

    Sans cet élément, il serait légitime pour un utilisateur de dire de GNU/Linux que c'est de la merde parce que ceci ou cela. Mais ce serait mensonger car les bases de son raisonnement seraient incomplètes.
  • # La différence n'est pas de la merde

    Posté par  . En réponse au journal Linux est il prêt pour le desktop?. Évalué à 10.

    En tant qu'utilisateur lambda, je n'ai pas à prendre conscience de ces problèmes de licence. Cela ne me concerne pas. J'ai acheté un PC, j'installe un Linux, je veux que ça marche. Point. Si ça ne marche pas, problème de licence ou pas, je dirai "Linux, c'est de la merde".


    Je pense que ces phrases résument tout à fait le problème de ce billet. L'auteur y raisonne selon un principe très simple : si je peux, ca tue, si je ne peux pas, ça pue.

    Si les codecs propriétaires ne sont pas inclus dans les distributions GNU/Linux, c'est parce qu'il y a une raison : GNU/Linux est un système libre, et il n'a pas vocation à comporter des composants non-libres. Que l'auteur le veuille ou non, tout se résume à une question de licence.

    Est-ce qu'un utilisateur lambda prend la peine de lire les contrats de licence des logiciels qu'il utilise ? Bien trop souvent, c'est non. Il ne lit d'ailleurs rarement les clauses des contrats qu'il peut signer, parce que c'est rébarbatif, qu'il ne comprend pas tout, et patati et patata. Pour la majorité des utilisateurs, l'informatique comme bien d'autres choses lui sont servies sur un plateau d'argent en consommateur roi qu'il est. Rares, très rares sont ceux dont la curiosité les pousse à comprendre ce qu'ils achètent, utilisent, et quels sont leurs droits.

    Bien entendu, on ne peut pas demander à tout citoyen de connaître la loi dans son ensemble (d'ailleurs la mention "nul n'est censé ignorer la loi" a disparu du code civil français). On ne peut pas demander non plus à tous les utilisateurs de l'informatique de connaître chaque licence de chaque logiciel sur le bout des doigts, ça va de soi.

    Pour autant, peuvent-ils se permettent de critiquer un produit dont la raison d'être, la survie et le succès dépendent d'une ou de quelques licences, sans chercher à connaître les grands principes de ces licences ? Critiquer Dénigrer les distributions GNU/Linux parce qu'elles n'incluent pas de logiciels propriétaires est absurde, parce que justement la raison d'être de ce système est ne pas inclure de tels composants.

    J'illustrerais cet argument par un fait particulièrement d'actualité, le problème du fair use sur Wikipédia. Pour ceux qui ne le savent pas, un vote est en cours sur l'inclusion et l'utilisation de contenus dans l'encyclopédie selon le principe étatsunien du fair use. Ces contenus ne sont pas libres au sens de la licence à laquelle sont soumis les contenus de l'encyclopédie (GFDL). Certains voudraient continuer à autoriser leur utilisation de fait au nom de l'illustration de l'encyclopédie, soit.

    Pourtant, inclure des contenus non-libres dans une encyclopédie libre rend de facto l'encyclopédie non-libre à son tour. C'est logique : si un logiciel utilise des composants propriétaires, il devient à son tour propriétaire (ou assimilé comme tel). Or Wikipédia est une encyclopédie libre : la liberté au sens où l'ont conçu les initiateurs de Wikipédia et des centaines de milliers de contributeurs ne s'accomode pas du propriétaire. Le caractère libre des contenus et la philosophie du libre est la raison d'être de Wikipédia, et libre est utilisé dans un sens précis, celle du logiciel libre tel qu'initié par RMS et décrit dans la licence GFDL notamment.

    Le fait que des contributeurs, parfois de longue date, de Wikipédia veuillent accepter des contenus non-libres dans l'encylopédie est révélateur de leur méconnaissance du libre. Un certain nombre a sûrement dû comprendre l'adjectif libre au sens où n'importe quel internaute puisse éditer l'encyclopédie. D'autres n'y ont peut être jamais fait attention. Une grande majorité d'entre eux n'ont d'ailleurs jamais dû lire la GFDL ou ses grands principes.

    Pourtant, un certain nombre de contributeurs ont clairement rappelé les principes du libre et l'acception précise donnée à ce terme. Nous ne sommes pas des ayatollahs ou des fanatiques d'une quelconque cause. Nous ne sommes pas membres d'une secte qui suit aveuglément un gourou. Nous sommes des personnes qui avons jugé que la finalité, les moyens d'atteindre cette finalité et le cadre juridique proposé pour contribuer à une telle entreprise étaient conformes à nos principes moraux.

    GNU/Linux n'est pas plus mauvais que Windows parce qu'il n'inclut pas de logiciels propriétaires. Wikipédia n'est pas plus mauvaise qu'une autre encyclopédie parce qu'elle ne contient pas de contenus propriétaires. Ces deux projets sont simplement conformes aux visées originales de leurs auteurs, tout comme Windows est conforme aux visées originales de Bill Gates et à sa manière de développer des logiciels.

    Alors non, GNU/Linux n'est pas de la merde. Il ne correspond simplement pas à la vision de l'informatique qu'a l'auteur de ce billet. GNU/Linux n'a pas à être comme Windows. Il est différent, et cette différence qui fait aujourd'hui sa popularité auprès de millions de personnes dans le monde. Je ne suis pas une merde parce que je pense différemment. GNU/Linux n'est pas une merde parce qu'il a été pensé différemment. Point.
  • [^] # Re: À propos de wikipédia

    Posté par  . En réponse au journal Wikipedia sur le Monde. Évalué à 1.

    Désolé si j'ai réagis au quart de tour :) J'aurais préféré déconner en discutant avec une bonne binouze, mais ils ont pas encore implémenté la bière virtuelle dans Jabber ;)
  • [^] # Re: À propos de wikipédia

    Posté par  . En réponse au journal Wikipedia sur le Monde. Évalué à 8.

    mettre ici, (un repere à integriste), un lien pour voter pour plus d'integrisme, c'est deliberement chercher a raliler les troupe a voter pour la ligne dur du parti :)


    Je rappelle à ton bon souvenir que nous sommes dans le cadre d'un vote lié à un débat. Et toi, au lieu d'argumenter ou de contre-argumenter, tu dénigres les personnes qui ne sont pas de ton avis, et les lecteurs de ce site. Les qualifier d'intégristes est diffamant pour les personnes qui ne le sont pas. Et qualifier le lectorat tout entier de troupe est une insulte à leur intelligence : tous les rédacteurs sont capables de se forger une opinion de manière individuelle, réfléchie et souveraine.

    Je ne suis pas un intégriste du libre. Je ne prône pas la réduction du logiciel au logiciel libre, et je ne suis pas intransigeant : je préfère convaincre plutôt qu'asséner de fausses vérités, argumenter que dénigrer. J'utilise un système d'exploitation libre parce que j'y trouve des raisons objectives qui me le font préférer à d'autres solutions. Pour autant, je ne crache pas sur ce qui n'est pas libre : j'utilise Opera parce que je lui trouve des qualités que je retrouve pas avec d'autres logiciels. Ma vision du libre est donc plus pragmatique qu'intégriste.

    Le libre n'est pas un remède à tout ni une fin en soi : c'est un moyen comme un autre pour la fin que l'on souhaite réaliser. Simplement, je trouve que ce serait mensonger de qualifier Wikipedia d'encyclopédie libre si elle ne l'est pas. Et y placer des contenus qui ne répondent pas à la définition du libre la dénaturerait forcément.

    Aussi, quelque soient nos opinions respectives, je te prie de bien vouloir les respecter comme je les respecte. Il n'existe pas de cabale ou toute autre conspiration que ton imagination a pu produire : il existe un débat dans lequel une communauté souveraine, basée sur une définition du libre, à su produire une encyclopédie libre.
  • [^] # Re: À propos de wikipédia

    Posté par  . En réponse au journal Wikipedia sur le Monde. Évalué à 8.

    Je crois que l'adjectif crucial correspond tout à fait à la gravité de la situation. En qualifiant Wikipédia d'encyclopédie libre, la communauté des rédacteurs prend un engagement moral auprès d'eux-même et des lecteurs.

    Aujourd'hui, on tend à accomoder libre à toutes les sauces, et finalement à gavaulder le terme. La liberté ici décrite correspond aux quatre libertés fondamentales du logiciel libre énoncées par Stallman et la FSF dans la licence GFDL. Aucune autre définition du libre n'est valable dans le cadre de Wikipédia.

    Donc finalement, le problème du fair use dans Wikipédia : faut-il autoriser des contenus non-libres dans une encylopédie libre, et donc la principale raison d'être est justement de proposer des contenus libres ?

    Je rappelle au passage qu'il y a une mention légale au bas de chaque page de l'encyclopédie : Contenu disponible sous GNU Free Documentation License. Cette phase n'est pas là pour faire joli ni pour faire comme les grands : lorsqu'un utilisateur voit ça, il sait à quoi il doit s'attendre, et quels sont ses droits sur les contenus. Ajouter des contenus non-libres, c'est tromper la confiance de l'utilisateur puisque l'on établit des réserves aux déclarations que l'on fait.

    D'autre part, que signifie le fair use ? Apparemment, ce concept juridique n'est valable qu'aux États-Unis d'Amérique. Parler de fair use dans le cadre de la législation française, belge ou zoulou a t-il un sens ? Certains font vaguement référence au principe de droit de citation : y a t-il une étude juridique précise qui définit clairement une utilisation du droit de citation légale dans tous les pays du monde ?

    Je regrette que pour certains, la définition historique du libre prenne des accents d'intégrisme : il n'en est rien. Il en va juste de la légalité de l'encyclopédie et des utilisations que l'on pourrait en faire. Que fera t-on le jour où l'on voudra vendre un DVD de Wikipedia si le fair use est en usage ? Supprimer une à une toutes les images dont l'utilisation commerciale est prohibée, ajouter une mention particulière pour celles que l'on ne peut modifier, etc. ?

    Refuser le fair use et l'utilisation de contenus non libres, c'est garantir que Wikipedia restera bel et bien une encyclopédie entièrement libre.
  • [^] # Re: Oui, c'est connu...

    Posté par  . En réponse au journal [SPAM postal] Démarchage pour la reprise d'un nom de domaine. Évalué à 2.

    Salut Dario, heureux de te recroiser au détour de ce journal :)

    Pour ma part, je déteste être démarché, et c'est la meilleure méthode que je connaisse pour ne pas me faire consommer. Quand on est sérieux et efficace, notre réputation nous précède et on a peu ou pas besoin de faire de publicité (cf. Gandi).

    En souhaitant longue vie au RHIEN ;)
  • # LaTeXcébonmangézan

    Posté par  . En réponse au journal Est-ce que je suis trop Linuxien?. Évalué à 10.

    Que ton amie soit rebuté par la "rusticité" de LaTeX se comprend aisément... Maintenant, je ne crois pas qu'il vaille la peine de la convaincre de l'utiliser. Essaye plutôt de l'impressionner par la qualité des documents produits, la remarquable gestion typographique, la beauté des fontes, l'organisation judicieuse de la structure, etc.

    <ma_vie>

    J'ai dû produire deux mémoires d'une trentaine de pages chacun pendant cette année, un de sociologie, l'autre de linguistique française (donc pas de mathématiques). J'ai commencé à les rédiger avec OpenOffice, et je me suis vite arraché les cheveux en voulant perfectionner ceci, gérer cela, bref le WYSIWYG m'a vite brouté.

    J'ai donc essayé LaTeX en me référant à la qualité "légendaire" des documents produits. Outre l'organisation logique (qui à le mérité de faire réfléchir à deux fois à la structure du mémoire), la gestion des citations, des notes de bas de page, des tables des matières, des images incluses, j'ai été bluffé par la qualité de la typographie et des bibliographies avec BibTeX.

    Je n'ai d'ailleurs pas été le seul : les professeurs à qui j'ai rendu les mémoires étaient eux aussi impressionné par le rendu visuel qui leur facilitait la lecture, et moi finalement par la facilité de rédaction avec LaTeX. Je n'avais à me soucier que du contenu et de son organisation : LaTeX faisait le reste.

    La typo, c'est peut être un détail pour vous, mais pour moi ca veux dire beaucoup™ : en sciences du langage, les fautes ne sont du tout tolérées. Sans vous indiquer tout le barème, autant les fautes d'orthographe que les fautes de typo lorsque les documents sont dactylographiés valent des points en moins. Et cela s'est ressenti sur d'autres mémoires qui valaient pourtant "autant", si ce n'est plus que le nôtre. Et que dire des bibliographies qui respectaient parfaitement les normes indiquées...

    Maintenant il y a une deuxième raison à mon adoption de LaTeX : le fait que le document source puisse être édité avec n'importe quel éditeur de texte, contrairement aux documents OO.

    </ma_vie>

    P.S. : merci à Med pour son aide sur l'IPA avec LaTeX ;)
  • [^] # Re: BSOD over IP

    Posté par  . En réponse au journal désinstalle SKYPE , mais surtout TELEO. Évalué à 10.

    Attention, ce logiciel peut contenir des traces de spywares et de spam...

    - Allo ?
    - Enl4rg3 y0uR p3n1s dude !
    - ahem...
  • # BSOD over IP

    Posté par  . En réponse au journal désinstalle SKYPE , mais surtout TELEO. Évalué à 10.

    Désolé, votre interlocuteur a réalisé une opération non conforme. Raccrochage en cours, veuillez patienter...
  • [^] # Re: Ça ne changera rien

    Posté par  . En réponse au journal vive ouinedoze vista !!. Évalué à -1.

    et sous linux, c'est pas compliqué, tu prends mplayer, et ça marche sans se poser de questions


    apt-get install mplayer

    Zut, je ne peux pas lire mon DivX... Tu n'aurais pas oublié des étapes ?
  • [^] # Re: Ça ne changera rien

    Posté par  . En réponse au journal vive ouinedoze vista !!. Évalué à 4.

    Tiens je ne savais pas que c'était difficile de lire la musique et de voir des films sous Linux.


    C'est pas si simple quand tu considère qu'il faut bien souvent ajouter un dépôt, installer un package de codecs pas forcément récents, installer un logiciel de lecture qui les prend en charge... Et quid des cas où les fichiers audios sont cryptés par ces **** de DRM ?

    Je n'ai pas dit que c'était insurmontable, mais c'est relativement plus compliqué que sous Windows, voire impossible dans certains cas.
  • [^] # Re: Ça ne changera rien

    Posté par  . En réponse au journal vive ouinedoze vista !!. Évalué à 3.

    De plus, qqun qui n'y connaît vraiment rien n'aura peut-être pas remarqué la colonne avec "Lin" ou "WXF".


    C'est bien le problème. Imagine qu'il n'y connaisse rien et qu'il ne remarque pas que ce portable est livré avec Linux. Hors quelques cas très particuliers, ceux qui ne connaissent rien en informatique la découvrent avec Windows. Et il se retrouvera avec un portable sur lequel il ne pourra très problablement pas installer les logiciels/jeux, écouter la musique et les films de ses amis sans beaucoup de tracas.