1.5% des développeurs de logiciels libres sont des femmes, presque 20 fois moins que dans le logiciel propriétaire. Telles sont les édifiantes conclusions de l'enquête FLOSSPOLS mené de mars 2004 à février 2006 et financée par la commission Européenne. (
NdM : voir la dépêche
Et les femmes ? de janvier 2007 qui fournit des chiffres supplémentaires)
Ces quelques chiffres ne peuvent manquer d'interpeller une communauté qui prône si souvent l'ouverture et la non discrimination.
Ainsi, dans un article récemment traduit par Framasoft, Terry Hancock propose « dix façons d'attirer facilement la gent féminine vers votre projet libre ». Si l'accent est mis sur le social, ce n'est pas au détriment de la technique mais au contraire pour bonifier l'ensemble du projet. Et à ce titre ses considérations se veulent pertinentes en dehors même de la problématique des sexes ( NdM : il y a quelques perles de misogynie dans le texte même si l'effort est louable ).
Il s'agit alors moins de faire entrer les femmes dans des modèles élaborés par et pour des hommes que de sensiblement modifier nos pratiques et mentalités pour s'enrichir mutuellement au bénéfice de tous.