Egidius a écrit 356 commentaires

  • [^] # Re: Correcteur 101, c'est fini pour Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Correcteur 101, c'est fini pour Linux. Évalué à 2.

    J'ai déjà eu l'occasion de répondre que le prix de la version linux était bien plus modique que les tarifs en vigueur pour les autres OS.
    De plus, on ne trouve plus de référence à la version linux qui n'est donc plus vendue.
  • [^] # Re: Correcteur 101, c'est fini pour Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Correcteur 101, c'est fini pour Linux. Évalué à 2.

    Il faudrait peut être en toucher un mot à Oracle, à IBM et autres poids lourds du propriétaire qui investissent dans linux.

    Sincèrement, pour être un tenant du libre, faut-il pour autant adhérer à un schéma manichéen le Bien "libre" versus le Mal "propriétaire" ?

    Je ne suis pas d'accord pour dire que les logiciels propriétaires paraissent normaux sous windows.
    Les seuls qui paraissent normaux sont ceux de l'éditeur de Redmond. Les autres, qu'ils soient propriétaires ou libres (puisque sous windows il ya pas mal de logiciels libres) ce sont les logiciels gratuits.

    Quant à correcteur 101, la version linux est la victime d'un bizness plan qui vise des marges élevées.
    Le bourreau du libre qui aurait eu la peau de ce soft, je ne l'ai pas vraiment identifié !
  • [^] # Re: vraiment fini?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Correcteur 101, c'est fini pour Linux. Évalué à 2.

    Je crois me rappeler que dans les premiers n° de linux magazine il avait un article consacré à correcteur 101. Peut être que le cd vendu avec la revue contient une version de correcteur 101 utilisable ?
  • [^] # Re: Correcteur 101, c'est fini pour Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Correcteur 101, c'est fini pour Linux. Évalué à 2.

    La position que tu défends est radicale !
    Je suis pourtant d'accord avec l'idée de faire pression pour obtenir au moins une alternative "libre" de chaque type de soft.

    Je n'aime pas particulièrement les logiciels propriétaires. Et il ne représente pas une alternative. Les logiciels propriétaires ne sont que des pis-aller, des contraintes. La preuve ? celui-ci disparait sans plus s'occuper des utilisateurs qui, comme moi, ont un besoin vital de ce type d'outil.

    Ecrire pour des lecteurs est une activité exigeante, j'ai trouvé mon bonheur en utilisant des outils libres sur une station de travail linux. A part ce foutu correcteur qui est une pièce maitresse de mon écritoire numérique.

    Maintenant, un correcteur est basé sur de l'intelligence linguistique et non pas sur de la technologie informatique. Je remarque que dès lors que l'ingéniérie d'un soft est moins dépendante de l'informatique que d'un autre domaine intellectuel, on trouve alors rarement une version LIBRE de l'outil en question.

    C'est un défi pour les tenants du libre.

    En ce qui concerne un correcteur grammatical, la solution serait qu'un organisme public, une université par exemple, finance un projet libre. Il pourrait générer un foule d'autres projets qui exploiteraient le noyau ainsi mis à disposition.

    A quand une fac française qui patronnerait des projets libres ?
  • [^] # Re: Raison de l'insuccès.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Correcteur 101, c'est fini pour Linux. Évalué à 2.

    Le prix des logiciels sous windows et McOs est bien plus élevé que le montant de la licence qu'il fallait acquitter sous linux.

    Ce qu'il faut savoir, c'est que l'entreprise qui a créé correcteur101 est intégré dans un groupe qui manifestement a une politique de tarification et de profit bien différente. (Machina Sapiens a été absorbé par Documens group).
    Je crains fort que toute démarche pour obtenir la vente de la version linux de correcteur 101 soit vouée à l'échec.

    Il n'en faut pas pour autant conclure à une absence de rentabilité d'un marché linux. Certains commentaires publiés ici ont déjà signalé qu'il n'y a pas eu de la part de l'éditeur l'effort adéquat d'information pour faire connaitre son produit.

    On peut même penser que la fourniture d'une version linux était plutôt un "coup" marketing pour faire retomber l'aura de linux sur ce produit. Pour mieux vendre les versions pour d'autres OS !
  • [^] # Re: Raison de l'insuccès.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Correcteur 101, c'est fini pour Linux. Évalué à 2.

    Le "lecteur virtuel" n'est qu'une expression "imagée" pour exprimer la puissance de correction puisqu'il analyse le sens de la phrase.
    Personnellement, je m'en sers après une correction orthographique avec aspell, pour dégrossir. Cependant dans la dernière version proposé pour linux (hélas, ce n'est plus disponible), il y avait la possibilité d'avoir le système de correction en mode commande, pour obtenir une correction sans avoir à ouvrir l'interface graphique, juste en fournissant un fichier ou la phrase à corriger.
  • [^] # Re: Raison de l'insuccès.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Correcteur 101, c'est fini pour Linux. Évalué à 2.

    On peut ouvrir tout type de fichiers textes, html, ascii, xml, etc ...
  • # Commenter ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Système de notation sur LinuxFr. Évalué à 10.

    Depuis quelque temps, disons une grosse année, les commentaires se heurtent à un certain conformisme, une forme d'unanimisme. Pourtant, on serait bien en peine de discerner une quelconque vulgate propre à linuxfr. Par contre l'air du temps, l'opinion de consensus, s'y retrouve à la sauce cyber-techno-machin bien sur. Poster un commentaire qui irait à l'encontre du sentiment général, c'est exposer à une censure féroce qui tend à expulser les avis différents. C'est dommage ! Forcer à poster pour pouvoir voter, est-ce une solution ? Ce dont souffre, provisoirement j'en suis sur, linuxfr, c'est de l'absence de débats. La news, type scoop, est de plus en plus rare. Ce qui rend plus necessaire encore la confrontation, joyeuse de préférence, des points de vue les plus variés possibles. A moins qu'il ne s'agisse que du simple désir de se regrouper en tribu ? Le même parmi ses semblables ? Non. Décidément cela serait tellement ennuyeux ! Est-que je peux voter ?
  • [^] # Re: Le gouvernement américain contre l'Open Source ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le gouvernement américain contre l'Open Source ?. Évalué à 1.

    Dans les pays démocratiques, les extrèmismes ne me semblent pas "facilités". Si c'était le cas, les démocraties auraient disparues.
    Les "exploits" des services de renseignements ainsi que tu les rapportes, montre à quel point l'argent des contribuables est stupidement utilisé à des actions d'une rare bétise et d'une grande inutilité.
    Que des imbéciles, dans l'ivresse délirante d'instaurer le contrôle absolu de chacun et de tous, n'hésitent même plus à proposer la main-mise sur toutes les technologies de l'information, démontre une décadence inquiétante des gouvernements.
    Ubu est, plus que jamais, le monarque de nos nations.
  • [^] # Re: <i>des gens qui ne connaissent pas Internet</i>

    Posté par  . En réponse à la dépêche La LEN adoptée par l'assemblée. Évalué à 3.

    Nos élus savent très bien ce qu'ils font. Il est frappant de constater d'un gouvernement l'autre, la grande similitude des lois concernant les nouvelles technologies de l'information : Brider à tous prix la liberté d'expression. Mettre sous contrôle tous les acteurs décisifs d'Internet. Suspendre au dessus de tous les éditeurs de contenus l'épée de Damocles du "contentieux" que ne manqueront pas de provoquer des personnes morales ou physiques et qui réclameront avec de bonnes chances de l'obtenir de lourdes sanctions financières. Evidemment, ces mêmes élus déploreront qu'en France le développement des NTIC n'est pas à la hauteur des pays plus libéraux et feindront de ne pas comprendre. La liberté d'expression "encadrée", c'est pas de liberté du tout ! Seul le droit, grace à des lois sans équivoques, garantit la liberté. . Et cette loi n'a pas de consistance.
  • [^] # Re: La démocratie est-elle soluble dans le virtuel ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 2.

    le problème est que la loi n'est pas respectée sur le réseau, et qu'il va bien falloir trouver un moyen pour pouvoir la faire appliquer

    C'est sur ce type de préjugé que les parlementaires restreignent autant qu'il est possible la liberté de circulation de l'information sous forme numérique.
    Contrairement à ce que tu affirmes la loi est respectée sur le réseau. Il suffit de suivre les affaires juridiques concernant les litiges. Et il est facile de constater que lka justice intervient sans contraintes autres que celle de sa légitimité territoriale.

    Y-a-t-il des crimes et délits spécifiques aux technologies de l'information ? Oui, il s'agit des actions malveillantes d'intrusions pour détruire des données, de l'utilisation des ressources informatiques d'autrui.
    Tous les autres litiges ont à voir avec la violations des droits d'auteurs et la contrefaçon, la violation de la vie privée et la calomnie. L'arsenal juridique qui répriment ce type de délinquance est applicable sans modifications aux technologies numériques.

    Le niveau de discussion des politiques s'est largement relevé ces dernières années, et ils sont nettement plus au fait des différentes données à prendre en compte qu'auparavant (et le clivage gauche/droite ne se calque même pas dessus).

    Nos élus ne sont pas des imbéciles, ils tiennent à conserver leur main-mise sur l'information.
    William Gates n'a pas constitué un monopole uniquement sur les systèmes d'exploitation.
    Par le biais de la société Corbis dont il est l'unique propriétaire, il possède la majorité des agences photos en France, celles qui fournissent en images la presse.

    Mais il y a des ... choses sur lesquelles on ne peut pas transiger

    Encore un lieu commun !
    Je te conseille de consulter le site de la BNF.
    Tu trouveras un certain nombre de textes de Sade , ou de Pierre Louys par exemple : L'histoire du Roi Pausole et de ses douzes filles.
    Faut-il les censurer ? Qu'ont-il à voir avec Internet ?
    Je te rassure, il y aura sans doute une association quelconque qui se servira de cette nouvelle loi pour assigner le divin marquis ou plutôt son hébergeur devant les tribunaux pour obtenir une réparation en ecus, non pardon en euros.
  • # La démocratie est-elle soluble dans le virtuel ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 3.

    En responsabilisant les hébergeurs sur les contenus des éditeurs, c'est ouvrir la voie à des actions de censure dignes des "gardiens de la révolution" iraniens.

    Des associations vont pouvoir exercer une forme de "terreur" et nuire à la libre circulation de l'information.

    Ils s'attaquent déjà aux expressions artistiques et littéraires. Ils pourront maintenant le faire pour les contenus hébergés.

    La censure n'est plus une affaire d'Etat, elle est, en quelque sorte privatisée.

    Encore une fois, nos élus totalement effrayés par la modernité vont sans doute empécher pour longtemps la progression des technologies de l'information en France pour le plus grand bénéfice d'autre pays plus ouverts aux élites moins frileuses.

    C'est pas de sitôt qu'on verra une petite société française de "garage" devenir un poid lourd mondial de l'informatique.
  • [^] # Re: Administration et libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche vers l'hyper-république : rapport sur l'administration et l'internet. Évalué à 4.

    L'administration participe au logiciel libre au moins en finançant des postes de personnes qui contribuent aux logiciels libres.
    C'est pas mal non ?
  • # Re: La copie privée en péril ... et les droits voisins alors ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La copie privée en péril. Évalué à 1.

    Ce projet de loi, semble suivre le parcours tortueux (et un tantinet cynique, non ?) dont ce gouvernement se sert pour légiférer : Fuites opportunes d'avant projet qui permettent de tester l'opinion, un peu de débat pour une parodie de démocratie surtout si on change les aspects les plus discutables, ce qui permet de faire passer le reste, en général assez indigeste quand même et plutôt coûteux pour le contribuable. Celui-ci présente quand même une petite singularité. Si la copie légale, à des fins privées, n'est plus possibles alors qu'est qu'il en est des droits voisins qui rémunérent assez opportument l'ayant droit ? Se transformeront-t-il en taxe d'aide à la création que chacun paierait avant même d'acquérir un exemplaire non duplicable d'une oeuvre ? On n'ose pas penser qu'ils deviendraient une sorte d'amende collective atteignant tous les consommateurs qui ne se livreraient pas à la copie illégale et donc innocents ! Bon les détenteurs de droits vont se réveiller. A moins que pris de folie, il ne massacre la poule aux oeufs d'or ou que celle-ci ne s'échappe vers d'autres cieux plus cléments au grand dam des premiers qui perdraient beaucoup.
  • [^] # Re: GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU/Hurd & Linux Magazine France No 45. Évalué à 3.

    Un autre point de vue concernant l'article :
    "Installer un serveur DNS Bind dynamique dans un réseau Windows 2000."

    Je suis déçu par l'article mais pour des raisons différentes que celles que tu exposes :
    C'est plutôt la faible qualité rédactionnelle et une certaine désinvolture dans l'exposé technique qui m'a géné.
    Quand au sujet, il correspond à une réalité assez nouvelle et sans doute déroutante pour ceux qui ont une longue expérience avec le libre, c'est celle auquelle sont confrontée les informaticiens qui ont réussi à introduire des serveurs gnu/linux dans des réseaux d'entreprise.
    Ceux là doivent faire face à ces problèmes de cohabitation entre
    des produits gnu, opensource et une bardée de trucs propriétaires.
    Aussi des articles sur ces questions ne me paraissent pas incongrus si çà permet d'étendre l'utilisation de solutions libres.

    L'actualié est présentée comme des nouvelles concernant un marché. Vers quel politique éditoriale Linux magazine s'engage-t-il ?
    Un financement de la publication par les lecteurs, un peu par les annonceurs ? ou le contraire ?

    J'aimerai bien une revue consacrée aux logiciels libres financée par le lectorat, si c'est possible
  • [^] # Re: Peut-on concilier administration électronique et protection de la vie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Peut-on concilier administration électronique et protection de la vie privée ?. Évalué à 1.

    La problèmatique de l'investisseur n'a pas grand chose à voir avec le "travail" qu'il fournit.
    L'investisseur en prenant des parts dans des affaires prend des risques :
    1. de ne pas recouvrer de dividendes correspondant à son investissement
    2. de voir la valeur du capital investi réduire et même disparaitre.

    Même remarque que pour les fonctionnaires.
    Faire un article du Dictionnaire de la bétise et des idées reçues :

    Rentier : Le maudire. La crise économique, tout est de sa faute. Il pressure les entreprises pour avoir la plus grosse part.
    (voir spéculateur)
  • # Re: Les ordinateurs d'Oracle passent à Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les ordinateurs d'Oracle passent à Linux. Évalué à 1.

    La nouvelle ne concerne pas la palette d'OS sur laquelle Oracle propose ses produits mais plutôt l'aspect marketing :
    En instituant linux comme OS de référence et en installant tout son système d'information sur des machines linux, c'est l'image de la compagnie qui évolue.
    L'offre Oracle est multiplateforme et ça va continuer bien sur.

    Mais l'évolution du positionnement d'Oracle est intéressante. Car cela advient après une longue période d'érosion du chiffre d'affaire et des bénéfices d'Oracle.

    En mettant en avant linux, c'est sans doute donner d'Oracle une image d'enreprise novatrice et à la pointe de la modernité.
    C'est surtout envoyer un message fort concernant le prix des solutions informatiques.
    Linux a la réputation du meilleur ratio qualité/coùt et Oracle décline un nouveau paradigme : associer sa marque à des solutions bon marché.
  • [^] # Re: Peut-on concilier administration électronique et protection de la vie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Peut-on concilier administration électronique et protection de la vie privée ?. Évalué à 4.

    La critique des fonctionnaires est une chose difficile car ça doit être fait avec humour.
    Il me semble que tu t'emmèle un peu le social dont tu n'as pas la fibre et la recherche d'un bouc émissaire pour justifier des turpitudes de notre monde.

    La numérisation des échanges et des services public y compris régalien comme l'Etat Civil mérite bien qu'on se pose la question de la protection des données personnelles.

    En dehors de la crypto, je vois pas d'autre garantie.

    Exemple de critique :
    Les fonctionnaires se créent mutuellement du travail.

    Et des frères Goncourt, ultralibéraux avant l'heure :
    La France est un pays d'une incroyable fécondité, on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.
  • [^] # Re: Comment proteger le logiciel?

    Posté par  . En réponse à la dépêche "Faut-il breveter les logiciels". Évalué à 2.

    Considérer que le logiciel n'est pas protégé est un a priori sans fondement.
    Si aux USA ils existent un système de brevet qui n'a pas fait ses preuves,
    en Europe, les logiciels sont protégés par le droit d'auteur.

    Est-ce une protection suffisante ? la CE juge que non parceque les idées et les procédés qui ont permis d'écrire un programme ne sont pas protéger par le droit d'auteur.

    Ce qui différencie les industrie informatiques européennes et Nord- américaines, c'est le niveau d'investissement. Il semble qu'un système de brevet agissent comme une assurance de retour sur investissement, si on vend des licences d'utilisations du brevet. L'effondrement de la Net economie tient à la grande déception des investisseurs qui n'ont rien retiré de leurs engagements financiers et qui se sont lassés d'investir à perte.
    Le premier objectif de l'instauration d'un système de brevet pour les logiciels, c'est d'amener les investisseurs à financer l'industrie informatique.


    Maintenant, qu'est-ce-qu'une invention mis en en oeuvre par ordinateur sachant qu'un algorithme sans référence à un environnement physique
    n'est pas une invention ?

    Comment mesurer le caractère technique d'un programme informatique et sa
    contribution à l'état de la technique sans les quels il ne saurait être question de brevet ?
  • [^] # Re: Argument biaisé

    Posté par  . En réponse à la dépêche "Faut-il breveter les logiciels". Évalué à 2.

    Les argument de la Commission européenne pour départager la représentativité réelle des répondants à leur consultation semblent valides :

    La leçon qu'il faut en tirer est qu'il est très difficile de participer à de telle consultation puisque, si tous les avis sont pris en compte, il n'existe pas de règles à priori pour déterminer l'influence effective des répondants.

    On pouvait s'attendre sans crainte de se tromper que les acteurs de l'industrie informatique qui se livrent depuis de nombreuses années à des action lobbying pèseraient bien plus que des milliers de citoyens. Faire semblant de croire qu'une consultation s'assimile à une sorte de référendum où chaque votant aurait droit à une voix tient de la naïveté ou de l'incompréhension de la démarche de la CE.

    Il n'y a de démocratie que dans la représentation, c'est à dire quand le citoyen délègue à un individu de représenter ses intérêts au sein de l'institution représentative dont les prérogatives et le champs d'intervention ont fait l'objet d'une loi.
    La CE n'est pas une instance représentative, c'est une organisation technocratique (sans connotatioh péjorative de ma part).

    Que cette commission ressente le besoin de lancer des consultations pour en quelque sorte teinter de "justicia" ces décisions démontre à quelle point la CE ressent un déficit certain de légitimité.

    C'est une leçon que nous devons retenir. Une réponse par pays provenant d'une instance de représentation des tenants du libre aurait eu le mérite d'abord de présenter une argumentation plus élaborée parceque fruit d'une action collective multipliant les compétences dans tous les domaines.
    A l'instar sans doute des réponses envoyés par les organismes représentants les sociétés d'informatiques et les consultants juridiques spécialisés dans ce secteur d'activité.
    Nous nous serions comptés sans doute beaucoup plus nombreux.
  • # Re: Linux Bureau: quelle distribution meurt en premier ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux Bureau: quelle distribution meurt en premier ?. Évalué à 1.

    Est-il besoin de jouer les empereurs décadents en agitant un pouce retourné vers le sol et en hurlant : Hoc Habet !!! Ce qui vent dire : A mort !

    Et si aucune des distros proposant des versions bureautiques ne disparaissaient.
    Car dans le fond, qu'est-ce-qui, dans la domination de Microsoft dans ce créneau de machine, est le plus génant sinon l'absence de concurrence et l'instauration de ce monopole effarent et couteux pour l'économie tant le prix de vente des produits Microsoft est surévalué.

    Il n'y a pas de vie sans mort, même en économie. Qu'une distribution meure ou qu'une nouvelle s'impose où est le problème ?
    N'est pas la démonstration de la vitalité de ce qu'il faut bien appeler un marché.
  • [^] # Re: Les hébergeurs devront juger le contenu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les hébergeurs devront juger le contenu. Évalué à 1.

    Non, la loi qui institue la rétention des données de connexion à des fins de mise à disposition à une adlinsitration mandatée n'existe pas encore.
    On en parle déjà depuis plus d'un an puisque le précédent gouvernement avait un projet de loi qui contenait des articles instituant l'obligation de rétention aux intermédiaires techniques.
    Le projet de loi en préparation par le gouvernement Raffarin proposera certainement des modalités de mise à disposition des données de connexion.
    Je pense que la réalité de la criminalité sur Internet ne justifie pas de telles contraintes et de prendre le risque de violation des droits élémentaire à la protection de la vie privée au droit fondamental pour une démocratie de la liberté d'informer.
    La principale difficulté pour ce gouvernement c'est de justifier de ces restrictions et de ce contrôle en vertu de proteger une catégorie de la population. On ne peut ouvertement justifier de la protection des notables
    Ceux qui fréquente internet ne sont pas des gens des
    "classes modestes, ceux d'en bas", il appartiennent aux groupes sociaux intermédiaires qui sont en fait la vrai cible de ce gouvernement.
    L'alliance des notables et des "pauvres" contre la classe moyenne.

    Je suis désolé de cette interprétation politique des intentions du gouvernement mais nila répression des délits ni la protection des citoyens ne peut justifier un contrôle aussi strict.
  • [^] # Re: Un FUD

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les hébergeurs devront juger le contenu. Évalué à 1.

    Donc Altern était coupable selon toi.

    Mais il n'y avait pas de chef d'accusation sous forme d'un délit.
    C'est un arbitrage d'intérêts contradictoires entre personnes privées pour lequel les tribunaux sont compétents.
    Le juge a décidé de la responsabilité de l'hébergeur et obliger à verser une indemnisation au plaignant.
    Altern n'a pas été condamné à une peine en réparation d'un délit car, je le répète, il n'y a pas de délit.
    L'auteur était peut être identifiable mais aucune loi ni réglementation n'obligeait, à l"époque et encore maintenant d'ailleurs, de livrer les coordonnées de l'auteur.
    Et Altern n'a pas commis de délit en ne donnant pas le contenu des logs qui aurait pu, peut-être, permettre l'identification de l'auteur.
  • [^] # Faux probleme !?!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les hébergeurs devront juger le contenu. Évalué à 1.

    Je suis extremement surpris avec quel facilité, tu acceptes le contrôle des hébergeurs aux moyens de la rétention à priori des données de connections et de trajets en vue d'une action judiciaire éventuelle.
    C'est un risque énorme pour le respect de la vie privé et du droit à la discrétion qui devraient s'imposer pour les contenus transférés.
    Si tu en reste seulement à la mise à disposition au public sur le web d'informations, c'est déjà un vrai dilemne entre le principe de liberté et celui de contrôle.
    Or, nous savons que c'est la totalité de l'information numérique, y compris par exemple les mails, qui serait assujetie à une obligation d'historisation pour investigations.
    Quand on sait que plus de la moitié des infos de presse transite
    par le net, que reste-t-il de la liberté d'expression et de la protection de la vie privée si d'aucun peut consulter les logs?

    Il me semble qu'au prétexte de réglementer internet, on ne souhaite qu'instituer une restriction de la circulation de l'information et une main mise par les différents pouvoirs politiques et économiques sur la circulation de l'information.
  • [^] # Re: Un FUD

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les hébergeurs devront juger le contenu. Évalué à 1.

    Altern, selon serait coupable.
    Coupable de quoi ?
    Altern a-t-il contrevenu à la loi ? Non. Héberger n'est pas un délit.

    Le juge a considéré que la responsabilté d'altern était engagée dans une publication qui entrainait un lèse à une personne privée.
    Le tribunal a décidé que si lèse il y avait, 'il fallait arréter la publication et verser des réparations.
    Si le jugement avait été sain : on aurait ordonné la fin de la publication si celà n'était dejà fait. Et il n'aurait du infliger les réparations qu'à l'auteur de l'information contestée.
    Sans doute, le juge en déclarant solidaire l'hébergeur du lèse (et non pas d'un délit) a-t-il pris une décision politique en pesant sur les intermédiaires.
    Maintenant, l'auteur était-il identifié ?
    Altern pouvait bien servir de cochon de payant !