Ce sera peut-être plus clair en expliquant le processus que j'imagine, comme ça il devrait être plus facile de voir quelle étape n'est pas possible et pourquoi.
GIMP demande à capturer la couleur d'un point donné de l'écran.
GIMP obtient un triplet RGB sans profil de couleur. On sait qu'un logiciel quelconque a demandé au compositeur d'afficher un point d'une couleur spécifiée par ce triplet.
Maintenant, on se pose la question suivante : quelle couleur, dans l'image actuellement éditée dans GIMP, serait affichée en demandant au compositeur d'afficher un point avec une couleur spécifiée par ce même triplet ?
La réponse devrait pouvoir s'obtenir en appliquant une fonction inverse de celle que GIMP utilise pour demander l'affichage des points de l'image (en supposant qu'elle est affichée à l'échelle d'un point de l'image pour un point de l'écran).
Désolé, mais je ne comprends toujours pas. Si je demande à connaître la couleur à tel point de l'écran, le portail me donne un triplet RGB qui ne veut rien dire sans profil de couleur. Soit.
Mais je mets ça à côté du fait que GIMP lui-même s'affiche à l'écran, et demande bel et bien au compositeur Wayland d'afficher de points avec des couleurs sous forme de triplets RGB qui ne veulent certes rien dire sans profil de couleur, mais qu'il affiche tout de même.
Je ne sais pas ce que les développeurs veulent faire, mais tel que je conçois les choses, lorsque je capture la couleur d'un point de l'écran, tout ce que je m'attends à avoir comme résultat dans GIMP, c'est une couleur qui, si je la dessine sur l'image, s'affichera exactement comme celle du point que j'ai capturé.
Or, je dois vraiment manquer quelque chose, parce que ça me semble assez trivial en fait : pour qu'un point de la fenêtre de GIMP s'affiche exactement de la même couleur que celui qu'on a capturé, il me semble qu'il suffit que GIMP demande à Wayland d'afficher un point avec une couleur spécifié par exactement le même triplet RGB, qui certes ne veut rien dire sans profil de couleur, mais qui sera tout de même affiché, et affiché pareil, ce qui est ce que j'attends.
Or donc, pour que GIMP demande au compositeur Wayland d'afficher un avec une couleur RGB donnée sans profil, il suffit… que cette couleur, dans l'espace colorimétrique de l'image, soit convertie par GIMP en le triplet RGB sans profil attendu. Or GIMP sait manifestement faire une certaine correspondance couleur de l'image → triplet RGB sans profil envoyé au compositeur, puisqu'il affiche les images d'une façon ou d'une autre. La correspondance inverse devrait être faisable, non ?
Ce sont les dessins et les textes de David Revoy qui sont sous une licence particulière. Effectuer soi-même un dessin différent d'un personnage tiré de l'œuvre de quelqu'un d'autre ne constitue pas un travail dérivé. Enfin, ça dépend un peu ce qu'on en fait, mais là, ça devrait être bon je pense.
J'avoue avoir du mal à comprendre le problème qui se pose lors de la capture d'une couleur à l'écran, concernant la gestion des couleurs.
Corrigez-moi si je me trompe, mais il me semble qu'une gestion des couleurs, c'est une opération qui consiste à prendre des couleurs envoyées par un logiciel pour affichage à l'écran ou pour impression, et à les transformer pour envoyer effectivement au périphérique des valeurs dont on sait que, compte tenu de ses défauts, il les affichera ou les imprimera d'une façon qui correspondra à ce que ces couleurs devraient être.
Il doit me manquer une subtilité, parce que je ne vois pas la difficulté posée par la capture d'une couleur à l'écran. Si on récupère une couleur donnée, GIMP ne peut-il pas simplement calculer la couleur qui, si elle était posée dans l'image courante, lui ferait, compte tenu des paramètres de cette image, demander au serveur X ou au compositeur Wayland d'envoyer la couleur précédemment récupérée ?
Alors pour info, Optimus est une technologie Nvidia, et visiblement, comme tout ce qui est Nvidia, c'est galère sous Linux.
Côté AMD, l'équivalent s'appelle Hybrid Graphics, et ça marche juste impeccablement.
Même si ça y ressemble, je ne fais pas exprès de faire de la publicité pour AMD. En fait, Nvidia y arrivent très bien tout seuls, à faire la pub de leur concurrent pour les linuxiens.
Aux dernières nouvelles que j'ai sur ce sujet, qui datent peut-être un peu :
Intel coopèrent entièrement avec Linux, de sorte que leur pilote officiel est dans le noyau, et intégré avec X.org et Wayland : ça marche juste, en revanche c'est loin d'avoir les performances des cartes Nvidia et AMD ;
Nvidia ont un lourd passif de non-coopération justement, qui culmine avec le fameux “fuck you, Nvidia” de Linus Torvalds : pour bien en tirer parti, il faut des pilotes non libres, qui à une époque remplaçaient carrément des fichiers du système ;
AMD coopèrent beaucoup mieux depuis des années, et je me demande si leur pilote officiel n'est pas justement le pilote libre, ou si le pilote libre n'est pas simplement officiellement développé et supporté par AMD : bref, de nos jours, ça marche juste, avec des performances tout à fait correctes.
Bref, mon conseil en découle directement : prends une carte graphique AMD. Mais vérifie d'abord son support sous Debian, histoire d'éviter une mauvaise surprise.
Pour Deponia, je suis d'accord, en fait j'ai déjà joué avec le premier opus, mais mon épouse n'aime pas du tout les dessins. C'est une question de goûts, mais c'est rédhibitoire pour un tel jeu.
Quant à Monkey Island, c'est moi qui déteste le mode d'interaction de ces jeux. Devoir en permanence préciser si on veut attraper, utiliser, parler ou je ne sais quoi… ça me décourage au bout de quelques minutes, en fait.
Mais dans l'absolu, très bonnes suggestions, ce sont de très bon jeux. :-)
J'oubliais une possibilité assez intéressante : il est tout à fait possible d'utiliser un environnement de bureau comme Gnome, KDE ou Xfce, et de remplacer son gestionnaire de fenêtres par un autre !
Ceci dit, ça reste quelque chose que je ne conseillerais qu'après disons au moins un an d'utilisation normale pour bien découvrir le système qu'on utilise, et à condition d'avoir une réelle envie de tester quelque chose de plus original, ou de plus spécifique, comme vous voudrez.
Pour un usage « normal », un environnement de bureau classique convient tout à fait. Changer de gestionnaire de fenêtre, ou passer à un gestionnaire de fenêtres sans bureau, c'est déjà un truc de geek. Mais rien n'empêche de tester, on peut toujours revenir en arrière !
j'ai lu, au cours de nombreuses lectures pour m'initier à Linux, qu'on pouvait installer une distribution sans environnement de bureau, seulement un gestionnaire de fenêtres.
En effet.
Incapable d'en mesurer les conséquences, je cherche des lectures pertinentes pour comprendre, puis me faire une opinion.
Que pourriez-vous me conseiller, d'un niveau abordable pour un néophyte ?
Alors des articles sur ce sujet, je ne crois pas. En revanche, je peux te donner des précisions, et d'autres pourront compléter.
Un environnement de bureau, c'est un ensemble de logiciels, notamment :
un gestionnaire de fenêtres, c'est à dire un logiciel qui permet de manipuler les fenêtres affichées à l'écran (ou pas affichées d'ailleurs : une fenêtre réduite ou présente sur un autre bureau virtuelle n'est, pas définition, pas affichée !) : les fermer, les réduire, les bouger, les disposer pour remplir l'écran comme un pavage, avec la souris ou avec le clavier… ;
un gestionnaire de fichiers ;
plein de logiciels utiles tous les jours, typiquement un afficheur d'images, un lecteur PDF, un éditeur de texte, un terminal, etc. ;
un système de notifications ;
d'autres fonctionnalités intégrées, comme un gestionnaire de mots de passe par exemple.
Utiliser un gestionnaire de fenêtres sans environnement de bureau, c'est un classique pour des utilisateurs un peu avancés : dans ce cas, on utilise en fait les logiciels qu'on veut selon nos besoins. Certains de ces logiciels font partie d'un environnement de bureau mais peuvent être utilisés de façon indépendante.
Par exemple, j'utilise personnellement le gestionnaire de fenêtres Sway1, le gestionnaire de fichiers PCManFM, l'afficheur d'images et le lecteur PDF du bureau Gnome, le terminal Kitty et le lecteur de courrier Mutt.
Pour un débutant, commencer directement sans environnement de bureau, c'est un peu rude, à mon avis. Le risque est d'avoir une mauvaise impression, due exclusivement à ce choix technologique spécifique. Par exemple, sans environnement de bureau, il ne faut pas être surpris d'avoir des logiciels dont les interfaces graphiques ne sont pas homogènes2. Ou encore de devoir bidouiller pour lancer un logiciel spécifique afin de pouvoir lire les notifications envoyées par divers logiciels : un simple gestionnaire de fenêtres n'intègre pas forcément de gestionnaire de notifications.
NB : je n'appartiens à aucune religion, quelle qu'elle soit, Linux n'y échappe pas.
Ça c'est pour le moins étrange comme précision, surtout venant d'un débutant. Est-ce que c'est une façon de dire que tu te tournes vers GNU/Linux par simple curiosité, pour essayer du nouveau ?
Pour les puristes, Sway est en fait un compositeur Wayland, mais peu importe, ça a la même fonction qu'un gestionnaire de fenêtres. ↩
Ceci dit, si par hasard tu viens de Windows, le côté disparate y est déjà bien présent, donc ça ne devrait pas être trop choquant. ↩
J'ai ensuite mis à jour mon moyen de paiement sur Amazon le 4 avril, pour un achat également.
Eh bien voilà, tout est dit. C'est presque la caractéristique principale d'Amazon, ça, le trou de sécurité qu'ils sont si fiers d'avoir inventés : stocker de quoi permettre de débiter les gens par carte bancaire dans rien avoir à demander de plus.
Donc, s'il y a besoin de plus de précision, ça permet :
à Amazon d'effectuer des débits à leur guise, que ce soit pour un achat réel, par erreur ou par malveillance ;
à un pirate d'extraire de quoi faire de même a condition d'avoir un backend très élaboré ;
à un pirate de faire des achats avec ton compte (là, tu sais que ce n'est pas le cas, mais ça reste un risque en général).
Je ne reconnais aucune de ces 2 transactions et donc on décide de faire opposition à la carte immédiatement, et je vais être remboursé de ces 2 transactions.
J'espère que tu n'as rien payé pour faire opposition et obtenir une nouvelle carte, au moins.
Pour info, il ne faut jamais accepter de payer pour une opposition et une nouvelle carte, mais exiger que la banque le fasse à ses frais. Parce que, c'est très simple, sans opposition la fraude continuait et la banque devrait rembourser chaque transaction frauduleuse. Donc l'opposition et l'émission d'une nouvelle carte rend service à la banque, pas au client.
Ce n'est pas si simple. Ils fournissent aussi des modèles complètement verrouillés pour des opérateurs téléphoniques américains, qui se retrouvent ensuite sur le marche du reconditionné.
fairphone n'a plus la réputation qu'ils avaient il y a six/huit ans, notamment pour du matériel "durable" : beaucoup de déçus notamment de par la batterie..
Pour le Fairphone 4, je ne sais pas, mais j'ai un Fairphone 3, acheté d'occasion, et sa batterie est impeccable. Si elle vient à déconner, eh bien je la changerai, c'est un intérêt majeur de ce téléphone, le fait de pouvoir la changer justement.
Autrement, une bonne partie du problème vient du fait qu'ARM est un jeu d'instruction, pas une architecture comme le PC.
Nos distributions GNU/Linux tournent sur PC, pas sur un nombre limité de modèles pour lesquelles elles auraient été spécifiquement adaptées. Sur téléphone, rien de tel, un système d'exploitation fonctionne sur une liste limitée de modèles après un travail spécifique à chacun. C'est intenable.
1fr représente un n-ième de la place disponible, avec n égal au nombre de fr utilisés ;
les spécifications en fr garantissent que leur rapport sera préservé, par exemple que 2fr sera deux fois plus grand que 1fr, et que toute la place disponible sera utilisée.
Visiblement, il manque aussi un bout, qui viendra sans doute, mais pour nous, c'est assez rédhibitoire pour le moment : une extension pour écrire en français, avec les règles de césure et les mots comme « chapitre » et « table des matières » en français.
C'est très intéressant. Mais ça a l'air tellement différent de TeX que je ne comprends pas bien comment est censé fonctionner un module d'extension.
Je suppose, ou en tout cas j'espère que les auteurs de Typst connaissent assez TeX et LaTeX pour avoir une idée de ce que les gens peuvent en attendre en matière d'extensibilité.
Pour moi, un des trucs actuellement irremplaçables que j'utilise avec LaTeX, c'est Beamer. C'est à ma connaissance le seul outil de présentation qui permettent de définir :
évidemment, des maths, des vers, des tableaux, bref ce qu'on veut ;
des diapositives avec un dévoilement successif (ou alternatif) de choses à afficher ;
une structure, une hiérarchie de parties si vous voulez.
Le dernier point me semble être une base pour pouvoir construire quoi que ce soit qui tienne la route, tant pour l'auteur que pour les auditeurs, et c'est pourtant absent de tout ce que j'ai vu d'autre comme logiciel de présentation.
Comme Beamer est un truc assez conséquent construit sur LaTeX, je trouve que ça en fait un bon exemple pour voir si Typst a une chance de le concurrencer.
En vrai => pour de la documentation technique <= AsciiDoc est une panacée =D
Ça, sans doute. Mais remplacer LaTeX, faut pas rêver je crois. Ou alors il va falloir m'expliquer comment coder une extension d'AsciiDoc pour faire des présentations avec structure externe, dévoilement progressif des transparents, mise en forme des théorèmes, des exemples et compagnie, et allez, des parties en vers, tant qu'à faire.
l'Epub 3 est basé sur le Html, la version 2 l'étant sur le xml
C'est n'importe quoi. En fait, Epub tout court est basé sur XML et sur HTML. Une nouveauté d'Epub 3 est d'utiliser HTML5. C'est tout.
L'idée qu'Epub serait passé d'HTML à XML est complètement fausse. Je t'invite à disséquer un bouquin en Epub 2 et un en Epub 3 si tu veux t'en rendre compte.
Moi aussi une version shell m'aurait bien plu. Mais :
le format des listes ne permet pas d'avoir la description qui est quand même bien pratique pour la prise de décision "je désinstalle, je désinstalle pas", contrairement à un format comme JSON.
Sortir des tableaux sur un terminal, ça se fait très bien hein.
ce n'est pas portable. La version Rust est dispo pour presque tous les OS
Comment ça, pas portable ? Tu connais beaucoup de systèmes d'exploitation qui n'ont pas de terminal ?
Quand je pense que l'option d'une licence globale ou d'un mécénat global a été balayée d'un revers de main alors que, pour la musique, c'est en pratique déjà en place via des entreprises privées…
[^] # Re: Gestion des couleurs et capture
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.34 est sorti. Évalué à 6.
Ce sera peut-être plus clair en expliquant le processus que j'imagine, comme ça il devrait être plus facile de voir quelle étape n'est pas possible et pourquoi.
[^] # Re: Gestion des couleurs et capture
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.34 est sorti. Évalué à 7.
Désolé, mais je ne comprends toujours pas. Si je demande à connaître la couleur à tel point de l'écran, le portail me donne un triplet RGB qui ne veut rien dire sans profil de couleur. Soit.
Mais je mets ça à côté du fait que GIMP lui-même s'affiche à l'écran, et demande bel et bien au compositeur Wayland d'afficher de points avec des couleurs sous forme de triplets RGB qui ne veulent certes rien dire sans profil de couleur, mais qu'il affiche tout de même.
Je ne sais pas ce que les développeurs veulent faire, mais tel que je conçois les choses, lorsque je capture la couleur d'un point de l'écran, tout ce que je m'attends à avoir comme résultat dans GIMP, c'est une couleur qui, si je la dessine sur l'image, s'affichera exactement comme celle du point que j'ai capturé.
Or, je dois vraiment manquer quelque chose, parce que ça me semble assez trivial en fait : pour qu'un point de la fenêtre de GIMP s'affiche exactement de la même couleur que celui qu'on a capturé, il me semble qu'il suffit que GIMP demande à Wayland d'afficher un point avec une couleur spécifié par exactement le même triplet RGB, qui certes ne veut rien dire sans profil de couleur, mais qui sera tout de même affiché, et affiché pareil, ce qui est ce que j'attends.
Or donc, pour que GIMP demande au compositeur Wayland d'afficher un avec une couleur RGB donnée sans profil, il suffit… que cette couleur, dans l'espace colorimétrique de l'image, soit convertie par GIMP en le triplet RGB sans profil attendu. Or GIMP sait manifestement faire une certaine correspondance couleur de l'image → triplet RGB sans profil envoyé au compositeur, puisqu'il affiche les images d'une façon ou d'une autre. La correspondance inverse devrait être faisable, non ?
[^] # Re: Licences
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Premier jeu online pour Nintendo NES : Super Tilt Bro.. Évalué à 4.
Ce sont les dessins et les textes de David Revoy qui sont sous une licence particulière. Effectuer soi-même un dessin différent d'un personnage tiré de l'œuvre de quelqu'un d'autre ne constitue pas un travail dérivé. Enfin, ça dépend un peu ce qu'on en fait, mais là, ça devrait être bon je pense.
# Gestion des couleurs et capture
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.34 est sorti. Évalué à 9.
J'avoue avoir du mal à comprendre le problème qui se pose lors de la capture d'une couleur à l'écran, concernant la gestion des couleurs.
Corrigez-moi si je me trompe, mais il me semble qu'une gestion des couleurs, c'est une opération qui consiste à prendre des couleurs envoyées par un logiciel pour affichage à l'écran ou pour impression, et à les transformer pour envoyer effectivement au périphérique des valeurs dont on sait que, compte tenu de ses défauts, il les affichera ou les imprimera d'une façon qui correspondra à ce que ces couleurs devraient être.
Il doit me manquer une subtilité, parce que je ne vois pas la difficulté posée par la capture d'une couleur à l'écran. Si on récupère une couleur donnée, GIMP ne peut-il pas simplement calculer la couleur qui, si elle était posée dans l'image courante, lui ferait, compte tenu des paramètres de cette image, demander au serveur X ou au compositeur Wayland d'envoyer la couleur précédemment récupérée ?
[^] # Re: Laptop
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Accelération 3D sous Debian, quelle carte graphique ?. Évalué à 7. Dernière modification le 19 avril 2023 à 17:51.
Alors pour info, Optimus est une technologie Nvidia, et visiblement, comme tout ce qui est Nvidia, c'est galère sous Linux.
Côté AMD, l'équivalent s'appelle Hybrid Graphics, et ça marche juste impeccablement.
Même si ça y ressemble, je ne fais pas exprès de faire de la publicité pour AMD. En fait, Nvidia y arrivent très bien tout seuls, à faire la pub de leur concurrent pour les linuxiens.
# AMD
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Accelération 3D sous Debian, quelle carte graphique ?. Évalué à 9.
Aux dernières nouvelles que j'ai sur ce sujet, qui datent peut-être un peu :
Bref, mon conseil en découle directement : prends une carte graphique AMD. Mais vérifie d'abord son support sous Debian, histoire d'éviter une mauvaise surprise.
[^] # Re: Starcraft, BFW
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Jeu d'aventure pointer-cliquer. Évalué à 3.
Au fait, quitte à sortir complètement du genre et continuer ce fil en hors-sujet, parmi les jeux libres, j'avais bien apprécié Enigma.
[^] # Re: Starcraft, BFW
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Jeu d'aventure pointer-cliquer. Évalué à 3.
Euh, je parlais de jeux d'aventure. Tu mentionnes d'excellents jeux, que je connais déjà, mais qui ne relèvent pas du tout de ce genre.
Concernant La Bataille pour Wesnoth, j'y ai joué dès sa naissance, et c'était vraiment chouette de voir le jeu s'améliorer au fil du temps !
Hedgewars est bien sympa aussi pour s'exploser la figure entre amis sans se prendre la tête, mais on s'éloigne encore plus du jeu d'aventure. :-)
[^] # Re: Deponia, le dernier Monkey Island
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Jeu d'aventure pointer-cliquer. Évalué à 3.
Pour Deponia, je suis d'accord, en fait j'ai déjà joué avec le premier opus, mais mon épouse n'aime pas du tout les dessins. C'est une question de goûts, mais c'est rédhibitoire pour un tel jeu.
Quant à Monkey Island, c'est moi qui déteste le mode d'interaction de ces jeux. Devoir en permanence préciser si on veut attraper, utiliser, parler ou je ne sais quoi… ça me décourage au bout de quelques minutes, en fait.
Mais dans l'absolu, très bonnes suggestions, ce sont de très bon jeux. :-)
# Autre possibilité
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Sans environnement de bureau, possible ?. Évalué à 7.
J'oubliais une possibilité assez intéressante : il est tout à fait possible d'utiliser un environnement de bureau comme Gnome, KDE ou Xfce, et de remplacer son gestionnaire de fenêtres par un autre !
Ceci dit, ça reste quelque chose que je ne conseillerais qu'après disons au moins un an d'utilisation normale pour bien découvrir le système qu'on utilise, et à condition d'avoir une réelle envie de tester quelque chose de plus original, ou de plus spécifique, comme vous voudrez.
Pour un usage « normal », un environnement de bureau classique convient tout à fait. Changer de gestionnaire de fenêtre, ou passer à un gestionnaire de fenêtres sans bureau, c'est déjà un truc de geek. Mais rien n'empêche de tester, on peut toujours revenir en arrière !
# Des lectures, je ne sais pas, mais des explications et des avis
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Sans environnement de bureau, possible ?. Évalué à 9.
En effet.
Alors des articles sur ce sujet, je ne crois pas. En revanche, je peux te donner des précisions, et d'autres pourront compléter.
Un environnement de bureau, c'est un ensemble de logiciels, notamment :
Utiliser un gestionnaire de fenêtres sans environnement de bureau, c'est un classique pour des utilisateurs un peu avancés : dans ce cas, on utilise en fait les logiciels qu'on veut selon nos besoins. Certains de ces logiciels font partie d'un environnement de bureau mais peuvent être utilisés de façon indépendante.
Par exemple, j'utilise personnellement le gestionnaire de fenêtres Sway1, le gestionnaire de fichiers PCManFM, l'afficheur d'images et le lecteur PDF du bureau Gnome, le terminal Kitty et le lecteur de courrier Mutt.
Pour un débutant, commencer directement sans environnement de bureau, c'est un peu rude, à mon avis. Le risque est d'avoir une mauvaise impression, due exclusivement à ce choix technologique spécifique. Par exemple, sans environnement de bureau, il ne faut pas être surpris d'avoir des logiciels dont les interfaces graphiques ne sont pas homogènes2. Ou encore de devoir bidouiller pour lancer un logiciel spécifique afin de pouvoir lire les notifications envoyées par divers logiciels : un simple gestionnaire de fenêtres n'intègre pas forcément de gestionnaire de notifications.
Ça c'est pour le moins étrange comme précision, surtout venant d'un débutant. Est-ce que c'est une façon de dire que tu te tournes vers GNU/Linux par simple curiosité, pour essayer du nouveau ?
Pour les puristes, Sway est en fait un compositeur Wayland, mais peu importe, ça a la même fonction qu'un gestionnaire de fenêtres. ↩
Ceci dit, si par hasard tu viens de Windows, le côté disparate y est déjà bien présent, donc ça ne devrait pas être trop choquant. ↩
# Amazon
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Carte bancaire piratée, la faute à qui ?. Évalué à 9.
Eh bien voilà, tout est dit. C'est presque la caractéristique principale d'Amazon, ça, le trou de sécurité qu'ils sont si fiers d'avoir inventés : stocker de quoi permettre de débiter les gens par carte bancaire dans rien avoir à demander de plus.
Donc, s'il y a besoin de plus de précision, ça permet :
J'espère que tu n'as rien payé pour faire opposition et obtenir une nouvelle carte, au moins.
Pour info, il ne faut jamais accepter de payer pour une opposition et une nouvelle carte, mais exiger que la banque le fasse à ses frais. Parce que, c'est très simple, sans opposition la fraude continuait et la banque devrait rembourser chaque transaction frauduleuse. Donc l'opposition et l'émission d'une nouvelle carte rend service à la banque, pas au client.
[^] # Re: Aristote, par pitié...
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal introduction pas trop chiante à la philosophie politique et morale. Évalué à 6.
Au fait, avez-vous lu le Cycle du Ā ?
[^] # Re: "haha"
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message [résolu] téléphone bloqué après essai d'installation e/os/. Évalué à 4.
Ce n'est pas si simple. Ils fournissent aussi des modèles complètement verrouillés pour des opérateurs téléphoniques américains, qui se retrouvent ensuite sur le marche du reconditionné.
[^] # Re: Merci!
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Bloated. Évalué à 7.
Pour le Fairphone 4, je ne sais pas, mais j'ai un Fairphone 3, acheté d'occasion, et sa batterie est impeccable. Si elle vient à déconner, eh bien je la changerai, c'est un intérêt majeur de ce téléphone, le fait de pouvoir la changer justement.
Autrement, une bonne partie du problème vient du fait qu'ARM est un jeu d'instruction, pas une architecture comme le PC.
Nos distributions GNU/Linux tournent sur PC, pas sur un nombre limité de modèles pour lesquelles elles auraient été spécifiquement adaptées. Sur téléphone, rien de tel, un système d'exploitation fonctionne sur une liste limitée de modèles après un travail spécifique à chacun. C'est intenable.
[^] # Re: quelques questions
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 3.
Il y a deux façons de comprendre cela :
1fr
représente un n-ième de la place disponible, avec n égal au nombre defr
utilisés ;fr
garantissent que leur rapport sera préservé, par exemple que2fr
sera deux fois plus grand que1fr
, et que toute la place disponible sera utilisée.[^] # Re: Alternatives à creuser
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 4.
Je ne connaissais pas SILE, ça a l'air intéressant aussi.
[^] # Re: Alternatives à creuser
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 6.
XeTeX n'est pas vraiment une alternative à LaTeX, c'est une implémentation spécifique de TeX.
# Babel
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 9.
Visiblement, il manque aussi un bout, qui viendra sans doute, mais pour nous, c'est assez rédhibitoire pour le moment : une extension pour écrire en français, avec les règles de césure et les mots comme « chapitre » et « table des matières » en français.
Babel ou Polyglossia, quoi.
[^] # Re: Intéressant
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 4.
En attendant un CTyAN ?
# Intéressant
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 9. Dernière modification le 28 mars 2023 à 10:36.
C'est très intéressant. Mais ça a l'air tellement différent de TeX que je ne comprends pas bien comment est censé fonctionner un module d'extension.
Je suppose, ou en tout cas j'espère que les auteurs de Typst connaissent assez TeX et LaTeX pour avoir une idée de ce que les gens peuvent en attendre en matière d'extensibilité.
Pour moi, un des trucs actuellement irremplaçables que j'utilise avec LaTeX, c'est Beamer. C'est à ma connaissance le seul outil de présentation qui permettent de définir :
Le dernier point me semble être une base pour pouvoir construire quoi que ce soit qui tienne la route, tant pour l'auteur que pour les auditeurs, et c'est pourtant absent de tout ce que j'ai vu d'autre comme logiciel de présentation.
Comme Beamer est un truc assez conséquent construit sur LaTeX, je trouve que ça en fait un bon exemple pour voir si Typst a une chance de le concurrencer.
[^] # Re: AsciiDoc est le vrai nouveau LateX
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 4.
Mais bien sûr.
Ça, sans doute. Mais remplacer LaTeX, faut pas rêver je crois. Ou alors il va falloir m'expliquer comment coder une extension d'AsciiDoc pour faire des présentations avec structure externe, dévoilement progressif des transparents, mise en forme des théorèmes, des exemples et compagnie, et allez, des parties en vers, tant qu'à faire.
[^] # Re: structure et style
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 4. Dernière modification le 28 mars 2023 à 10:16.
Ok, je comprends. En revanche, je maintiens que :
C'est n'importe quoi. En fait, Epub tout court est basé sur XML et sur HTML. Une nouveauté d'Epub 3 est d'utiliser HTML5. C'est tout.
L'idée qu'Epub serait passé d'HTML à XML est complètement fausse. Je t'invite à disséquer un bouquin en Epub 2 et un en Epub 3 si tu veux t'en rendre compte.
[^] # Re: debian buster
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Bloated. Évalué à 4.
Sortir des tableaux sur un terminal, ça se fait très bien hein.
Comment ça, pas portable ? Tu connais beaucoup de systèmes d'exploitation qui n'ont pas de terminal ?
Personne ne demande ça en fait.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
[^] # Re: Il y a encore des libristes pour essayer l'offre légale ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal La dernière séance. Évalué à 10.
Quand je pense que l'option d'une licence globale ou d'un mécénat global a été balayée d'un revers de main alors que, pour la musique, c'est en pratique déjà en place via des entreprises privées…