🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12252 commentaires

  • [^] # Re: Pas le bon navigateur ? Changer de navigateur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Disparition des flux RSS. Évalué à 10.

    Ils l'ont retiré parce que la majorité des gens ne l'utilisaient pas. Ça s'appelle du nivellement par le bas.

  • [^] # Re: Sans Windows

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [VENDU] Vends Asus eeePc 1015Px, dual core 2go RAM + housse 190euros. Évalué à 1.

    C'est comment tu chiffres le cout de la licence windows starter?

    Comme aucun vendeur ne respecte la loi sur l'affichage du prix, les licences Windows OEM doivent s'estimer, et on trouve un priux de 100 euros pour les versions normales. Ça se vérifie parce qu'elle sont vendues à part (elles se lient à la première machine sur lesquelles on les installe il me semble), et parce que ça correspond à la différence de prix entre des ordinateurs avec et sans (LDLC font de temps en temps des offres éclairantes sur ce sujet, genre « aujourd'hui, sur tel modèle, on vous offre la licence Windows, soit une réduction de 100 euros »).

    Dans les procès de détaxe, c'est le juge qui estime le prix in fine, faute d'une coopération du vendeur, et ça tombe dans les 100 euros, il me semble.

    Du coup, pour une version castrée, ça doit faire dans les 50 euros, je dirais. Personnellement, si on me proposait un Windows d'occasion, je ne l'accepterais qu'en retirant la licence Windows et avec une remise correspondant à son prix, réduit de la décote d'occasion. Que l'acheteur d'origine se soit fait entuber par le vendeur en achetant une licence qu'il ne pourra pas réutiliser et qui partira à la poubelle, c'est son affaire, pas la mienne.

  • [^] # Re: Sans Windows

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [VENDU] Vends Asus eeePc 1015Px, dual core 2go RAM + housse 190euros. Évalué à 1.

    Sachant que windows starter ca ne s'achete "pas" (je n'ai pas trouvé)

    Ça s'achète avec des ordinateurs, et ça doit coûter quelque chose comme 50 euros sur le prix total. À vérifier auprès d'un vendeur respectueux (ce qui a des chances de ne pas exister).

    donc ca ne se vend pas non plus…

    Ben si. Tu vends une licence Windows Starter avec ton ordinateur, lĂ .

  • # Sans Windows

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [VENDU] Vends Asus eeePc 1015Px, dual core 2go RAM + housse 190euros. Évalué à 0.

    M'est avis que tu pourrais avoir plus d'intéressés en le vendant sans Windows, avec la réduction correspondante, qui doit être de l'ordre de 50 euros pour cette version bridée.

  • [^] # Re: GĂ©nĂ©ration numĂ©rique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'éducation numérique.. Évalué à 5.

    Il y a quand mĂŞme un truc qui m'inquiète, c'est que j'ai parfois l'impression que le fait d'ĂŞtre devant un Ă©cran rend les gens dĂ©biles alors qu'ils sont intelligents par ailleurs. Par exemple, certains sont capable de comprendre des trucs plutĂ´t compliquĂ©s Ă©crits sur papier, de rĂ©diger une lettre dans les formes (expĂ©diteur en haut Ă  gauche, destinataire Ă  droite, sujet, formule…), mais totalement incapables de comprendre une question d'un logiciel ou de remplir correctement un message Ă©lectronique. Capables de ranger leurs affaires de façon tout Ă  fait censĂ©e, et incapables d'organiser des fichiers autrement qu'en un bordel innommable…

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 1.

    Très bon exemple, ça fait réfléchir en effet. Du coup, le droit à répudier une œuvre ne semble pas insensé, en revanche il faut éviter qu'il soit utilisé comme contournement. Je verrais bien un droit à répudier définitivement une œuvre, dans le sens où une fois qu'on s'est planté une fois en publiant une œuvre qu'on n'aurait pas dû, si on la répudie on n'a plus le droit de l'exploiter à nouveau, au mieux la possibilité éventuelle d'autoriser sa diffusion dans le cadre du domaine public, mais certainement pas de la faire éditer pour en tirer profit après cela.

  • [^] # Re: Question con

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les avantages du paiement sans contact.. Évalué à 2.

    S'agissant d'un tĂ©lĂ©phone, la consĂ©quence serait qu'il ne pourrait plus recevoir ou passer d'appels…

  • # Brevets

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 4.

    En fait ça devrait être pareil pour tous les monopoles artificiels, droit d'auteur et brevets : on t'accorde un monopole temporaire d'exploitation pour que tu l'utilise, si tu ne le fais pas tu ne le mérite pas et n'en as absolument pas besoin, donc on devrait te le retirer pour rendre ton œuvre au public.

    Une œuvre d'art, une invention, n'ont aucune utilité si elles ne sont pas diffusées, et les systèmes de droit d'auteur et de brevets n'ont pas pour but (officiellement en tout cas) de permettre la spéculation ou je ne sais quoi, mais bien de favoriser la diffusion de la culture et de l'innovation. Actuellement ces systèmes ont dérivé, au point qu'ils entrent en conflit avec leurs buts originaux.

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 4.

    On peut militer pour une libre circulation des oeuvres de l'esprit et reconnaitre un droit moral à l'auteur. Respecter la volonté de l'auteur tu le fais pour les logiciels pourquoi ne le ferais-tu pas pour du texte ?

    Replaçons un peu le contexte : on parle d'œuvres qui ne sont plus disponibles, qu'on ne peut plus se procurer. Eh bien, personnellement, j'ai n'ai pas le moindre scrupule à copier, voire à rediffuser hors marché, une œuvre qu'on ne peut pas trouver dans le marché, qu'il s'agisse d'un logiciel, d'un livre ou d'une chanson. Je considère qu'en copiant et en diffusant cette œuvre hors marché je ne leur fais aucun tort, puisque, que je le fasse ou non, ils ne gagneraient de toute façon pas un centime. S'ils veulent gagner de l'argent, qu'ils me permette de l'acheter, s'ils ne veulent pas le faire c'est leur problème.

    Accessoirement, renseignez-vous un peu auprès de vous, demandez au gens si, lorsqu'ils veulent lire un livre, écouter une chanson ou regarder d'un flim, et qu'ils ne le trouvent pas dans le commerce, ça leur pose un problème moral de le copier hors marché. Je doute que beaucoup répondent par l'affirmative.

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 1.

    Ah, si c'est une publication restreinte c'est hors sujet ici, on parle de livre diffusés au public.

  • [^] # Re: Bonne idĂ©e Ă  la base

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 10.

    En même temps, il faut bien replacer les choses : les éditeurs sont au service de la culture, dans le sens où on leur permet d'exister par des artifices légaux (le droit d'auteur) dans la mesure où cela sert la diffusion de la culture.

    Si un éditeur s'oppose à une loi qui aurait pour conséquence une plus grande diffusion de la culture, tout ce qu'on devrait lui répondre c'est : désolé, mais si le fait que tu existe doit nuire à la diffusion de la culture alors il faut que tu disparaisse ou que tu t'adaptes.

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 2.

    En fait on est d'accord, je trouve aussi absurde le système actuel…

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 2.

    L'invention est de l'ordre de la connaissance (idée), l'oeuvre est de l'ordre de la création (objet ici un livre)

    Négatif, l'objet n'a aucune importance, dans le cas d'un texte c'est le texte lui-même, œuvre intrinsèquement immatérielle, dont il s'agit. Et l'immatériel, une fois diffusé, ça circule ; vouloir restreindre sa diffusion ne peut être qu'artificiel.

  • [^] # Re: Bonne idĂ©e Ă  la base

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 2.

    Ne pas vendre quelque chose, pour gagner de l'argent, excusez-moi mais c'est fallacieux.

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à -1.

    Ben, c'est logique, le monopole d'exploitation retardant l'élévation dans le domaine public court pour une durée fixe à partir de la mort de l'auteur, l'intérêt général du public et de la culture est donc que l'auteur meure le plus tôt possible.

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 3.

    Je trouve que la mort de l'auteur c'est quand même pas mal. Il ne me semble pas aberrent que quelqu'un puisse refuser que l'un de ses écrit soit republié de son vivant.

    Ça c'est plutôt de l'ordre du droit moral, je dirais. Si un auteur a manifestement publié quelque chose sans réfléchir et s'en repent a posteriori, déjà il n'est moralement pas du tout évident qu'il soit pertinent de lui donner la possibilité de censurer ainsi son œuvre. Est-ce qu'un ingénieur peut interdire qu'on utilise ses inventions ? Et de quel droit, au juste, moralement parlant ?

  • # Elsevier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message importer des listes de références au format IEEE, Elsevier... pour les transformer en BibTex. Évalué à 1.

    Attention, au dernières nouvelles Elsevier il fallait les boycotter parce que ce sont des connards.

  • # Laser noir et blanc

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Je cherche une imprimante…. Évalué à 10.

    Si le but, c'est de faire des économies : une laser noir et blanc, sans hésiter. Pour plein de raisons :

    • l'impression couleur, ça sert vraiment très rarement, et quand on a besoin on cherche gĂ©nĂ©ralement la qualitĂ©, donc il est plus pertinent d'aller chez un imprimeur ou un photographe ;
    • pour soixante euros, tu as une cartouche de toner qui permet d'imprimer 2000 pages et qui ne s'use pas quand on ne s'en sert pas ;
    • c'est propre, plus de bavures ou traĂ®nĂ©es, mĂŞme en imprimant sur du papier tout pourri ça donne un bon rĂ©sultat ;
    • pas de problèmes d'alignement des cartouches, on pose juste la cartouche sur son rail, on la pousse au fond et ça roule.
  • [^] # Re: Bonne idĂ©e Ă  la base

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 1.

    Je ne suis pas d'accord avec tout ça, mais ça n'est vraiment que de la basse logique mercantile. Et donc demander aux éditeurs de lacher des livres dans le libre "car ils ne gagnent rien dessus" n'obtiendra que des refus.

    Des refus certes, mais des refus qu'on pourra ignorer puisqu'ils seront justifiés par des raisons fallacieuses.

  • [^] # Re: Bonne idĂ©e Ă  la base

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 2.

    Publication. Le but est que les ouvrages soient disponibles de façon assez pratique pour que les gens puissent se les procurer.

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 2.

    diffuser un bouquin, ça coĂ»te trois cents euros d'investissement initial et une ligne ADSL, hein…

    Je précise, ça c'est pour un bouquin, ou une dizaine de bouquins. Pour des centaines de milliers, ça coûte un peu plus cher puisqu'il faut acheter un serveur un peu plus gros et une connexion à Internet un peu plus rapide, mais pas cent mille fois plus cher, il y a des économies d'échelle.

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 3.

    Mon Dieu, quelle belle usine Ă  gaz… Pour moi ça montre surtout que nos lĂ©gislateurs ne comprennent dĂ©cidement rien au monde moderne, et surtout rien aux possibilitĂ© offertes par Internet les licences libres. LĂ  ça crève vraiment les yeux : on doit diffuser des bouquins, que fait-on ? Eh bien une nouvelle sociĂ©tĂ© compliquĂ©e pour gĂ©rer ce bordel ! Euh, les gars, vous savez, depuis on a inventĂ© Internet, et diffuser un bouquin, ça coĂ»te trois cents euros d'investissement initial et une ligne ADSL, hein…

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 2.

    Je trouve quand mĂŞme qu'il y a un truc foireux dans ce texte. Il me paraĂ®trait bien plus simple et sain de raccourcir les droits d'auteur Ă  20 ans après la mort ou Ă  40 ans après l'annĂ©e de parution ou…

    5 ans après la date de parution, il me semble que des études montraient que c'était l'optimal pour favoriser au maximum la création.

  • # Bonne idĂ©e Ă  la base

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 10.

    L'idée de base de cette loi me semble bonne, en tout cas sa justification officielle : un livre indisponible ne rapporte par définition plus rien à son auteur, rien à ses lecteurs, rien aux éditeurs, n'enrichit pas la culture, bref ne sert à rien tant qu'elle n'est pas rendue à nouveau disponible.

    Ensuite, je ne sais pas exactement ce que la loi met en place, mais un mécanisme dans ce style me semblerait judicieux :

    1. si l'éditeur ne ré-édite pas un livre épuisé, son contrat avec l'auteur est automatiquement cassé et l'auteur récupère l'intégralité de ses droits (préjudice à l'éditeur : nul, puisqu'il ne gagnait rien et ne gagnera toujours rien grâce à cette œuvre) ;
    2. si après ça, l'auteur ne fait pas ré-éditer son livre ou ne le publie pas lui-même (pas exemple sous forme numérique, sous licence libre, ou quoi que ce soit qui permette aux gens de se procurer cette œuvre), le livre passe automatiquement dans le domaine public (préjudice à l'auteur : nul, puisqu'il ne gagnait rien et ne gagnera toujours rien grâce à cette œuvre).

    L'idée d'un tel mécanisme serait : une œuvre ne sert que si elle est diffusée, si vous ne pouvez pas le faire ou le faire faire, l'intérêt commun est qu'on le fasse à votre place, d'autant plus que ça ne vous nuira pas.

  • # La lecture et l'Ă©criture

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'éducation numérique.. Évalué à 10.

    Tout ça me fait penser Ă  une Ă©cole oĂą on apprendrait aux enfants Ă  lire mais pas Ă  Ă©crire, en fait…