Éric a écrit 4850 commentaires

  • [^] # Re: Oui, mais

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Hadopi, c'est fini ?. Évalué à 5.

    Je vous trouve tous très idéalistes sur le fonctionnement des institutions. La commission et le conseil peuvent très bien rejeter (ou plutot "ne pas retenir" pour la commission vu qu'elle peut l'ignorer sans même le justifier ni en même en parler) un amendement supporté par le parlement. Même si le support est à une écrasante majorité ça ne change rien. Ca c'est déjà vu.

    D'ailleurs http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-christine-(...)

    Le dernier paragraphe est clair (mais très langue de bois : "c'est un principe de droit général qui n'amène rien de nouveau" mais "aucun état ne supportera l'amendement" ce qui donne un sentiment étrange au final quand on met bout à bout ;)
  • [^] # Re: Ensemble du secteur...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cisco rachète la société « Jabber, Inc. », XMPP et la XSF restent indépendants. Évalué à 2.

    Ouais, enfin les transports .... ça revient à avoir un compte dans chaque système.

    Et parti de là c'est souvent aussi bien d'avoir carrément un client multiprotocole. La seule différence c'est savoir si l'abstraction est en partie côté serveur ou uniquement côté client (les deux solutions ont des avantages et des inconvénients).

    Je n'ai pas plus l'impression d'être plus "compatible" parce que j'utilise XMPP, parce que j'ai de toutes façons la possibilité d'avoir le multiprotocole.
  • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 2.

    Effectivement, compter à partir de la publication de l'oeuvre, pourquoi pas. Même si ça peut poser d'autres problèmes pour une oeuvre suivie et continuée par l'auteur (type un héros de BD).

    Malheureusement pour refaire le système de toutes façons il faudra attendre que les crétins d'en face le fassent totalement écrouler à force de vouloir tout contrôler au point de se tirer une balle dans le pieds. En attendant remettre à plat des accords internationnaux qui concernent tant de pays et tant d'intérêts financiers, c'est limite impossible. Je me demande même si on n'est pas à un point où il ne faudrait pas les aider à tout empirer, pour accélérer la chute parce que ça ne peut finir que comme ça.

    Pour un montant limite qui libère les droits, c'est nier la liberté des prix, et même en dehors de ça je doute qu'on puisse définir ce prix palier suivant les oeuvres, le contexte, la date, etc. Bref, c'est une jolie idée mais je doute qu'elle soit même à moitié réalisable en pratique, ou même souhaitable en fait (au nom de quoi je définis ce qu'un auteur doit recevoir au maximum ? pourquoi les autres types de métiers n'auraient pas ce maximum ?)
  • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 3.

    Ca vient effectivement des héritiers.

    Maintenant le fait de faire perdurer un temps après la mort n'est pas totalement imbécile non plus. L'artiste est aussi quelqu'un qui travaille, comme un autre, et qui est rémunéré pour ça. Une des différences c'est que sa rémunération intervient bien longtemps après son travail. Du coup, contrairement à un salarié classique, ça lui est bien plus dûr de transmettre le fruit de son travail à sa descendance (vu que le travail n'a pas forcément encore donné ses fruits, ou pas complètement).

    Perso je trouve que l'héritage par descendance est un concept malsain par principe, mais à partir du moment où un accepte qu'un salarié puisse donner ses économies salariales à sa descendance, il est normal que l'artiste qui a fait une oeuvre ces dernières années puissent en donner le fruit à sa descendance. Et ça implique que les droits d'auteurs ne s'arrêtent pas immédiatement à la mort de l'auteur.
    Bref, bénéficier de droits d'auteurs sans avoir travaillé simplement parce qu'on est fils de c'est effectivement illégitime .... mais pas plus que bénéficier d'un gros héritage en directement chiffrable en euros sans avoir plus travaillé et toujours parce qu'on est fils de.


    Le second point c'est que les droits d'auteurs c'est aussi des gens qui en vivent autour de l'auteur, ou via l'auteur. Tout le personnel qui intervient sur une oeuvre en vit, du publicitaire au preneur son jusqu'à la secrétaire et le comptable. Si il suffit que l'auteur meure pour que tout d'un coup toute la création, les sous et le travail inverstis se retrouvent perdus (car sans rémunération) même si le travail lui même est fini, ça va devenir super risqué, et surtout pour les vieux auteurs. Il est là aussi logique d'assurer un minimum de sécurité sur le retour du travail d'auteur, afin que les gens qui financent la création ne se retrouvent pas forcément le bec dans l'eau une fois l'oeuvre diffusée et l'auteur sous terre.


    Toute la problématique c'est de savoir trouver la bonne mesure. 70 ans après la mort de l'auteur (voire 90 puisque de mémoire c'était 90 ans au moins aux US depuis un lobby de Disney) ça me parait effectivement super exagéré. 5, 10 ou même 20 ans c'est plus honnête certainement.
    Maintenant le problème c'est que personne n'ose dire aux grosses entreprises type Disney "vous n'avez plus le monopole" alors on prolonge ... Même si on voulait revenir en arrière, je ne serai pas étonné que maintenant ces 70 ans soient dans des accords internationnaux dont il serait difficile de se défaire.
  • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 2.

    C'est au moins faux pour les logiciels à ce que j'ai compris. Je veux bien y croire vu que ça me semblerait logique et sain, mais je ne vois pas ce qui te donne ce droit.
  • # Quelques questions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal J'ai auto-édité un livre - Atelier Drupal. Évalué à 4.

    Quelques questions :

    - Comment as tu géré le dépot obligatoire à la biblio nationale ? Je parle là de trouver le contact, faire comprendre à chacun que non tu n'étais pas un gros éditeur mais que si tu voulais le formulaire, etc.

    - Même chose pour le référencement ISBN si tu as voulu en avoir un (je ne sais pas si c'est obligatoire)

    - Du coup tu as monté une société ? tu t'es enregistré à ton nom au niveau fiscal ? Les charges n'ont pas été trop importantes ? Le comptable ne t'a pas trop pris entre les déclarations de charges, de TVA, de machins .. tu as trouvé des docs sympa à faire partager sur ce côté ?

    - Quelles difficultées tu as pour référencer ton livres dans les librairies (hors ligne ou en ligne), comment tu t'y prends ?

    - As tu envisagé les sites d'auto-édition ? (qui se chargent de tout ce qu'il y a plus haut), si oui lesquelles et pourquoi ça ne t'allait pas ?
  • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 4.

    > L'auteur d'une oeuvre a aussi le droit de conserver la liberté de choisir comment celle-ci doit être diffusée.

    Diffusée oui, utilisée ça se discute. Et heureusement que aucun artiste ou aucun contrat ne m'oblige à écouter l'album dans l'ordre ou à regarder un tableau d'une certaine manière.

    On te transmet une oeuvre d'une certaine façon, je veux bien que l'artiste puisse décider comment elle te sera transmise, mais après ce que tu en fais c'est ton problème, pas le sien.

    Mais l'analogie avec Van Gogh a de plus une différence fondamentale : si on taggue la peinture on la détruit. Il peut éventuellement y avoir la question du droit moral de l'auteur qui intervient. Tandis que dans le cas d'une musique, si tu te fais une compilation pour toi, si tu remixes un morceau, ou même si tu le charcutes sur ton ordinateur pour ton usage perso ... je ne vois vraiment pas en quoi l'auteur aurait quoi que ce soit à y redire (même si légalement je me demande si modifier la piste avec un mix ou un découpage est autorisé, mais je doute que quiconque aille me trainer au procès pour ça)
  • [^] # Re: droits ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 4.

    > Diffusée dans les boites de CD, ce n'est quand meme pas ce que l'on peut appeler une diffusion publique (c'est quelque chose que les gens achetent)

    C'est privé, collectif, ou public. Quelque chose de disponnible en magasin ou dans un site Internet public, c'est diffusé au public. Il n'est pas dit diffusé *gratuitement*, il est dit "diffusé"

    > Si on te donne le droit de les conserver 90 jours, c'est bien que tu n'as pas le droit de les conserver au dela de ce délai.

    Et en même temps si l'exception de la loi dit "L'auteur ne peut interdire [les copies privées]" c'est bien que ce genre d'interdictions sont justement ciblées par l'exception de copie privée. Du moins c'est l'interprétation que j'en fais. Sinon grosso modo l'exception de copie privée n'aurait quasi aucun cas d'utilisation.

    > Quand à la radio ou la tv : non certes tu n'as rien acheté. Cependant les radios ont payé un droit de diffusion au public.

    Amazon a lui aussi payé (ou plus vraissemblablement négocié) un droit de diffusion au public. Tu n'as pas plus de droits en tant que tiers dans un cas que dans l'autre. Le fait que dans le cas d'Amazon on spécifie en plus une licence qui te permet d'exploiter ces pochettes (alors que dans le cas de la TV tu n'as aucun droit autres que celui de regarder) ne devrait pas pouvoir restreindre l'exercice de la copie privée (qu'étrangement peu de gens auraient contesté si Amazon n'autorisait aucune copie des pochettes)
  • [^] # Re: droits ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 3.

    Soit tu ne m'as pas compris, soit ...non, je pense que tu m'as mal compris.

    La copie privée te donne le droit de copier tout ce qui a été diffusé au public. Donc non, non seulement le fait que ça ait été diffusé publiquement ne contredit pas la copie privée mais en plus c'est une condition de base de la chose.
    Attention, j'ai bien parler de copier ce qui était diffusé publiquement, et pas l'invervse (diffuser publiquement ce qui était copié au titre de la copie privée, ce qui là serait interdit)

    > Je ne pense pas DU TOUT que la copie privée te donne le droit de télécharger les
    > couvertures d'albums que tu n'as pas achetés.

    L'exemple super classique de la copie privée c'est l'émission de radio ou TV enregistrée sur ton magnétoscope, la photo du super monument dans la rue (qui est protégé par le droit d'auteur), etc. Dans ces cas là non, tu n'as pas acheté de droits sur l'émission (et la redevance ne couvre pas forcément cette chaine), tu n'as pas acheté un ticket ou la propriété du monument...

    C'est d'ailleurs AMHA pour ça que dans la loi on parle d'oeuvre diffusée au public. Tant que ça reste privé il n'y a pas lieu que tu puisses copier. Si c'était pour n'autoriser que la copie d'oeuvres que tu détiens déjà ça serait marqué comme tel (et pas comme diffusé au public, ce qui ne veut pas du tout dire la même chose, même en coupant les cheveux en quatre).

    La pochette elle est sur Internet gratuitement sur un site, diffusé dans les boites de CD, ça couvre quand même superbement ce que dit la loi.
  • [^] # Re: droits ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 3.

    Je suis d'acord sur la différence entre interdire et empêcher. Mais là ce qui serait fait à ceux qui utilisent l'API c'est bien interdire, pas empêcher. On n'est pas dans le cas du DRM (qui empêche). C'est encore plus flagrant si c'est "pour 90 jours"
  • [^] # Re: droits ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 2.

    Je suis loin d'être juriste, mais quand je vois "l'auteur ne peut interdire..." dans la loi, j'en déduis que dire "vous ne pouvez utilisez l'API que si ...." ne respecte pas l'exception de copie privée.
  • # droits ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Naissance de ChemicalCovers. Évalué à 6.

    J'ai du mal comprendre:

    Quelle que soit la licence (ou l'absence de) des graphismes, il reste la copie privée, qui est plus que faite pour ça. C'est diffusé publiquement, ça ne fait pas obstacle à la vente (vu qu'à ma connaissance c'est quelque chose qui n'est pas vendu indépendament de la musique et que ceux qui voudront la pochette auront quasiment toujours déjà acquis la musique), donc bref, on a AMHA le droit de copier les graphismes des pochettes chez vous pour votre usage personnel. Ca méritait d'être dit dans la NdM.

    J'ai du mal comprendre la référence à Amarok sinon. Il est impliqué que Amarok efface les pochettes après 90 jours et qu'il faut retourner les chercher ? j'espère que c'est pour rire. Surtout pour quelque chose qui cadre avec le fair use américain, la copie privée française et je suppose pas mal d'autres législations du même type.
  • [^] # Re: Google lui-même ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Fournisseur de service anti-spam. Évalué à 4.

    > Pour la partie gmail, je me demande si la version gratuite ajoute des publicités si on récupère les emails avec POP ou IMAP. Je pense que oui sinon ça leur enlève des revenus mais quelqu'un a déjà testé ?

    Aucune pub ni sur l'imap ni sur le smtp. L'IMAP avait un peu de ratées avant, mais actuellement je trouve qu'il fonctionne bien, mieux que la plupart des autres comptes que j'ai (et pourtant sur le gmail j'ai 2Go d'archives)
  • # Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La controverse Canonical. Évalué à 4.

    Ne confonds pas logiciel libre et logiciel communautaire.

    Ceux qui veulent imposer des retours ou qui ont pour objectif d'avoir des retour, il y a des licences (non libres) pour ça.

    On ne peut pas en même temps taper sur toutes les licences qui n'autorisent pas les gens à utiliser le logiciel sans faire de retour (sinon elles ne sont pas libres) et en même temps se pleindre de ceux qui ne font pas de retour.

    Et qu'on ne me dise pas que la GPL a un texte (le légal) et un esprit (le moral) parce que un des buts de la GPL c'est justement de fixer la morale dans le légal pour en imposer le comportement. Si on veut vraiment que les gens contribuent, faisons une licence qui l'impose ou l'incite, mais dans ce cas arrêtons de tape sur toutes les licences qui imposent des contraintes.
  • [^] # Re: Autre mesure...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La controverse Canonical. Évalué à 2.

    Faudrait pas confondre logiciel libre et logiciel communautaire.
    Si tu veux imposer que chacun pose au pot, tu as des licences pour ça. Si on volontairement des licences qui n'imposent pas ça ne nous plaignons pas que les gens agissent en conséquence.

    Mais surtout justement Ubuntu a touché un public non informaticien, qui a beaucoup moins de raisons, de facilités et même de compétences pour contribuer (surtout si on compte ça en nombre de patch)

    > je trouve pas que ça soit super bénéfique non plus

    Et ?
  • [^] # Re: Ne ramenons pas toujours tout à Windows

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La vente liée dans la presse et Une de plus. Évalué à 10.

    Pardon ?
    Ca serait un plus si et surtout si il était possible d'acheter l'abonnement sans le portable. j'entends par là sans la ponction sur le prix nécessaire à payer quasi gratuitement un appareil de plusieurs centaine d'euro à l'abonné.

    C'est un truc qui dope artificiellement le marché, qui donne des prix doublés par rapport à ce qu'ils devraient être, et qui ne profite quasiment en rien à l'abonné parce que au final il le paye toujours son téléphone, c'est juste qu'il est dans l'abonnement (donc il continue à payer même une fois que le téléphone est remboursé avec le surcout de l'abonnement).

    C'est l'exemple type des abus de la vente liée ça. Le pire c'est que pour le coup ils sont légalement dans les clous en France parce que on peut acheter l'un et l'autre indépendamment (même si l'abonnement sans le téléphone revient au final à 500€/an au lieu de 501€ et que le téléphone sans l'abonnement est presque aussi cher que le téléphone + l'abonnement d'un an).
  • [^] # Re: Wall-E

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de VLC Media Player 0.9.2. Évalué à -3.

    Notes que techniquement le cinéma c'est déjà une oeuvre mise au publique, donc soumise à copie privée si je ne m'abuse.

    (maintenant dès que c'est montré là, ça sort de la copie *privée* justement)
  • # Crime

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Piraterie : "Sarkozy appelle à la mobilisation internationale". Évalué à 7.

    J'allais répondre "La contrefaçon est un crime ? pas un délit ?" puis je me suis rendu compte que tu parlais des vrais pirates, ceux avec le bandeau noir et tout et tout.
  • [^] # Re: Paranoland

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal comportement bizarre de mon web. Évalué à 10.

    Sauf erreur les FAI doivent conserver les logs, pas les hébergeurs.
    Si tu héberges un proxy c'est à toi de te démerder de conserver les logs si tu ouvres au public. L'hébergeur ne devrait rien avoir à y dire.
    Un proxy c'est non seulement tout à fait légal mais en plus tout à fait respectable. C'est le genre de trucs que tous les FAI devraient mettre à disposition par exemple. Quand c'est bien configuré ça n'a quasiment que des avantages.

    Le FAI se couvre AMHA surtout contre une utilisation de sa bande passante. Ils donnent tous des super bande passantes non garanties en pariant sur le fait que tu ne l'utilises pas. Et forcément ils interdisent par principe tout ce qui risque de l'utiliser (parce que faut pas rigoler non plus).

    Le fait qu'il soit très facile de prendre un faux prétexte de sécurité et que ça semble normal à tout le monde, moi aussi ça me fait peur.
  • [^] # Re: Bah c'est simple...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal OVH: "Mais on vous répète qu'un serveur loué ne vous appartient pas !". Évalué à 1.

    Je me permet juste de rappeler que OVH ou Proxad sont aussi en contradiction avec ces règles vu qu'ils fournissent aussi plusieurs IP publiques. Donc, bon, balle au centre. C'est même un argument de vente pour les kimsuffit (alors que c'est en option pour les dedibox)
  • [^] # Re: Debut juillet ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal OVH: "Mais on vous répète qu'un serveur loué ne vous appartient pas !". Évalué à 1.

    Si, exactement, et je confirme que je ne veux pas laisser cet accès ouvert sans pouvoir contrôler comment ils vont l'utiliser

    Et aussi crétin que ça puisse être d'aller chez eux dans ce cas : je n'ai pas confiance en eux pour un usage légitime. Je sais qu'ils pourront de toutes façons accéder au disque s'ils le veulent vraiment mais la manipulation sera d'un tout autre ordre (arrêt du serveur)
  • [^] # Re: Debut juillet ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal OVH: "Mais on vous répète qu'un serveur loué ne vous appartient pas !". Évalué à 4.

    Personnellement (kimsuffit) je n'ai aucune tache de ce genre dans mes cron. Par contre mon /root/.ssh/authorized_keys a (ou plutot avait) deux clés SSH qui ne sont pas de moi et où personne ne m'a demandé d'autorisation.


    Je ne sais pas si les principes légaux sont les mêmes, mais quand tu loues un appartement et que le propriétaire entre sans ton autorisation, quelle qu'en soit la raison, c'est illégal. Il n'a même pas le droit de garder un double des clefs normalement.

    Là tu as la pleine jouissance de ce que tu loues et je doute franchement que OVH ait vraiment le droit de te surveiller.

    En tout cas perso les deux clefs SSH n'y sont plus, et elles n'ont rien à y faire.
  • # Mac OS X

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal A propos d'openoffice 3.0. Évalué à 9.

    Pour moi il y a une énorme avancée dans OOo3 : le support natif Mac. C'est ce qui permet d'avoir un vrai format où on peut dire "vas télécharger OOo pour lire ça". Jusqu'alors dès qu'on travaille dans un petit groupe c'était .doc MSO parce que sinon c'est inexploitable sur Mac.
  • [^] # Re: Officialisation du fichier des RG ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche EDVIGE : un nouveau fichier de renseignements policiers. Évalué à 10.

    Quand on fait une boulette on peut la rendre légale ou la corriger. Pour moi le fait qu'il s'agisse d'un fichier existant illégal n'implique pas qu'on doivent forcément l'officialiser sans en remettre en cause certaines spécificités ou certains cadres d'utilisation.

    Mais surtout ce fichier n'est pas limité aux RG. La police y a accès, et là le type d'utilisation et les personnes qui y ont accès ne sont pas les mêmes. Pire, pour moi que la police et les RG partagent le même fichier alors qu'ils ont un rôle, des droits et des devoirs différents, c'est justement une raison pour s'y opposer (je parle bien de partager le fichier, pas certaines données, parce que rien dans tout ce que j'ai entendu ne laisse à penser que la police a un accès restreint ou n'aura accès qu'à certains types de données).
  • [^] # Re: Vendre, encaisser, etc

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Attention aux fausses offres "+XX gratuit" chez Auchan. Évalué à 2.

    > La gestion du prix à l'unité des produits de grande consommation est possible chez un épicier de quartier, mais pas dans un hypermarché. Les volumes sont considérablement plus grands.

    Je dirai exactement le contraire. L'épicier gère ses prix à la main ou presque. Les erreurs c'est plus que monnaie courante. C'est encore pire pour les tout petits qui étiquettent à la main.

    Un hyper il gère par rayon. Un rayon n'a pas plus de références que la supérette du coin, voire beaucoup moins pour certains. Et ces rayons sont contrôlés par bien plus de gens, du chef de rayon à l'industriel lui-même.

    Mieux, les systèmes de prix sont informatisés. Contrairement à la supérette ou c'est parfois artisanal, ici c'est tout centralisé avec des responsable globaux, un responsable de rayon, la centrale d'achat et parfois l'industriel.

    Je veux bien croire à une différence de prix entre le code barre et l'affichage, surtout à la mise en place d'une promotion ou sur un changement de tarif non répercuté. C'est d'ailleurs pour ça que maintenant Carrefour (je crois) a un système automatique/électronique pour l'affichage des prix : le prix en caisse et affiché sur la fiche de prix lcd, pas de doute possible. Les autres ont souvent des bornes pour lire les codes barre dans les rayons.

    Par contre les erreurs sur le prix à la base, à part sur les rayons directs (fromagerie, poissonnerie, boulangerie, viandes...) c'est peu probable. Ces prix font l'objet d'études et d'analyses poussées, de négociations importantes, et sont parfaitement intégrés dans les SI. Ca ne sort pas du chapeau comme ça.

    Je ne dis pas que ça n'arrive pas, mais s'il trouve la même journée plusieurs produits avec +XX% gratuits dont les XX% sont répercutés sur le prix de vente, ce n'est plus une erreur d'affichage, c'est une faute de l'enseigne de vente.


    Le seul point où je te rejoins c'est qu'il ne faut probablement pas voir de complot ou même forcément de mauvaise foi "on va faire une offre pour arnaquer le client" de l'enseigne. Ils mettent en jeu la confiance (et il est facile de voir les gens partir chez le concurrent pour ça).
    Mais c'est au mieux du je m'en foutisme ou de l'idiotie. Je conçois très bien par exemple que le commercial/marketeux qui étudie le prix soit tellement formaté qu'il pense "honnete" de faire comme ça (sisi je suis sérieux et je juge ça même suffisament crédible pour croire que c'est justement ce qui arrive, sur plein de rayons).