Éric a écrit 4850 commentaires

  • [^] # Re: Pffff

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Copie privée des DVD : la cour de cassation a tranché !. Évalué à 10.

    > ni un représentant de l'industrie impliquée,

    Pourquoi ? parce qu'il est parti pris ?

    Alors il faudrait dire aussi "ni un particulier qui lit/loue/achète des DVD" pour être honnête, et là plus grand monde ne s'exprimera ;)

    Ceci dit, bien que j'aurai aimé que la cour ne casse pas l'appel, je peux tenter quelques points en sa faveur :

    - Il est normal qu'on réaffirme la primauté de la règle générale sur l'exception. La copie privée n'est pas un "droit" mais bien une absence d'interdiction, une exception. Elle ne peut donc ni ne doit être vue comme une garantie devant laquelle s'efface les règles habituelles. Je pense que c'est surtout là le point de la cour (d'après ce que j'ai lu de l'arrêt et d'après mes maigres compréhensions juridiques). Et si c'est bien ça, je me vois mal le reprocher

    - Si j'ai bien compris l'arrêt, la cour d'appel avait jugée que du fait de la présence de l'exception dans la loi, on devait pouvoir faire la copie. En cassation il y est rappelé que ces exceptions sont encadrées, ne sont applicables que dans certains cadres et avec certaines règles, qui n'ont visiblement pas été prises en compte. Le juge n'ayant pas pris en compte ce qu'il aurait du pour son jugement, le jugement est cassé. Je me vois mal le reprocher aussi.

    - *La cour de cassation ne dit rien sur le fond, elle ne regarde que la forme.* Elledit que le jugement doit prendre en compte l'impact économique et patati et patata. Elle ne dit surtout pas qu'imposer des dispositifs anti-copie est autorisé ou que copier un DVD est interdit. Tout ça reste à (re) juger en appel.
  • [^] # Re: Lestelechargements.com

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Débat à l'Assemblée nationale autour de DADVSI et du téléchargement. Évalué à 2.

    Moi je le met surtout au défi de savoir à qui l'appliquer (ou plutot qui exclure et sur quels critères)
  • [^] # Re: Lestelechargements.com

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Débat à l'Assemblée nationale autour de DADVSI et du téléchargement. Évalué à 5.

    > Pourquoi en serait-il autrement pour les artistes ?

    Sur le principe : parce que ce ne sont pas des fonctionnaires ? parce que sinon il suffirait de produire n'importe quoi et de se déclarer artiste pour avoir une rente ?
    Oh, on pourrait mettre un contrôle, mais sur quels critères objectifs ? que faire vis à vis des artistes non français ? (parce que je doute que tu veuilles salarier tous les artistes de la planète avec une taxe purement française)

    > ne dépendent pas de leurs performances

    De leurs compétences, si. Tous les fonctionnaires n'ont pas le même salaire, mais alors pas du tout ;)

    > Pourquoi en serait-il autrement pour les artistes ?

    Une fois sorti du troll :

    Parce que ces taxes sont là pour compenser des exceptions aux droits d'auteurs. Celui qui fait le plus d'exceptions (qui a le plus de diffusions de son oeuvre) a le plus de compensations.
    Tu peux trouver ça bien ou mal mais si ton versement n'est pas progressif(*) en fonction du nombre d'utilisations/ventes/téléchargement des oeuvres, ça n'est pas du tout l'objet du débat.

    Si tu veux un système de subvention généralisée, d'assurance pour la création artistique ou même de fonctionnariat du statut d'artiste alors proposes ça à ton député mais ne vient pas mélanger ça au débat actuel. C'est orthogonal à la question de la compensation des téléchargements/utilisations privés


    (* tu noteras tout de même que j'ai bien mis progressif, il doit y avoir moyen de ne pas mettre du strict proportionnel si cela s'avère une bonne idée)
  • [^] # Re: Lestelechargements.com

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Débat à l'Assemblée nationale autour de DADVSI et du téléchargement. Évalué à 3.

    > Rémunérer sur les concerts

    Donc celui qui fait de la musique électronique dans des studios avec une très longue réalisation et pas une prestation "sur le vif" n'aurait pas le droit à rémunération ?

    Donc celui qui fait uniquement des concerts et ne prend pas le temps de faire un réel enregistrement en studio avec tout l'investissement qui va derrière gagnerait plus ou autant que celui qui prend le temps de fignoler un enregistrement parfait pour diffuser sa musique ?

    Si on est sensé compenser la cession des droits d'auteur par une licence globale, il est totalement anormal que la compensation prenne pour mesure autre chose que les droits d'auteurs cédés (donc les téléchargements ou les écoutes de fichiers, pas les concerts qui sont hors sujet).

    > je ne crois pas que ça empêche le parachutage d' "artistes" sans talents.
    > l'impact des "éditeurs" (ceux qui parachutent de la starac).

    C'est peut être moi qui fait une association mais j'ai l'impression que par là tu veux imposer ton jugement de quelle est la musique qui mérite rémunération et laquelle ne le mérite pas (ou moins), et par là exclure les starac & co.
    Qui es tu pour faire ce tri ? pourquoi ? est-il justifié ? sur quels critères objectifs ?

    Mais bon, juste au cas où : la starac fait des tournées toutes les années, c'est plus que beaucoup d'artistes ;)
  • [^] # Re: Lestelechargements.com

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Débat à l'Assemblée nationale autour de DADVSI et du téléchargement. Évalué à 5.

    > Il manque un seuil de décence.

    C'est typiquement français ça.
    C'est mal de gagner beaucoup ? c'est mal de réussir ?

    Rassures toi, la répartition est faite après par l'impot et par l'état.

    Autant ça ne me choque pas qu'on augmente le pourcentage de ceux qui gagnent le moins, autant je ne vois vraiment aucune raison de plafonner la réussite des gens.

    > Un peu plus d'humilité ne peut pas faire de mal.

    Mettre un plafond tu appelles ça de l'humilité ? on ne doit pas avoir les mêmes notions.
  • [^] # Re: Lestelechargements.com

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Débat à l'Assemblée nationale autour de DADVSI et du téléchargement. Évalué à 5.

    > Le vrai problème, c'est l'évaluation de ce que l'on écoute *vraiment*:

    Je vais peut être être cynique mais je doute que ça change fondamentalement la répartition. J'ai peur que les gens écoutent réellement la starac et les tubes à la mode. En fait je ne devrais même pas dire "j'ai peur", dans mon esprit il n'y a aucune connotation négative.

    Je ne sais pas si ce que les gens écoutent ils le font parce qu'ils trouvent ça bien, parce que c'est la mode, parce que c'est nouveau, parce qu'il n'ont pas un choix énorme ou parce qu'ils subissent un matracage publicitaire, mais je doute que tu arrives à des résultats véritablements différents si tu avais la possibilité de mesurer les écoutes réelles. J'ai même tendance à croire que ça avantagerait encore plus les gros (ceux qu'on écoute encore 2 ans après alors que les petits ils ne sont souvent écoutés que quand c'est relativement récent)

    > La médiamétrie, c'est pas top non plus: L'échantillon est réduit, et,
    > comme c'est les maisons de disque qui choisissent cet échantillon,
    > c'est *très* facile de changer les résultats pour ceux qui les arrangent.

    Pour la TV ça marche assez bien ce système. Assez en tout cas pour que les grosses chaînes concernées ne ralent pas alors que toutes leurs recettes en dépendent. (il y a bien un débat sur le sujet en ce moment mais c'est juste à cause de nouveaux usages et de nouvelles chaines qui apparaissent, pas sur la représentativité elle-même).
    Qu'est ce qui te permet d'affirmer que d'un coup les maisons de disque vont pouvoir tout fausser ?

    Par contre la solution me gêne justement parce que ce n'est pas "la médiamétrie" mais "Médiamétrie", une société privée à but tout ce qu'il y a de plus lucratif.


    Tu disqualifies aussi l'échantillon au profit d'un plugin public.
    Tu crois qu'un système public sera plus vérifiable et moins perturbable ? Si tout le monde peut envoyer ce qu'il veut sans controle, ça risque d'être au contraire très faussé et encore moins vérifiable que le principe de l'échantillon. Ca risque aussi d'être biaisé par une représentation faussée du public (est-ce que ceux qui envoient les infos de lecture sont représentatifs du public réel ? est-ce que les lectures faites sur un lecteur informatique sont dans les même répartitions que celles faites après gravure ou sur lecteur mp3 ?)


    > On fait un système de forum, ou les gens vont manuellement
    > "noter" leurs artistes préférés.

    Indépendament de la représentation de ceux qui notent, je ne fais pas confiance aux gens pour être francs.
    Ca me rappelle quelques petits trucs :
    - VSD, que tout le monde lit mais personne n'achète (à croire qu'ils tombent tous du camion)
    - Arte, qui est jugé régulièrement par la population comme de loin la meilleure chaîne mais qui se tape toujours les pires scores d'audience
    - La starac que tout le monde trouve nul mais qui fait les meilleures ventes et audiences

    Je doute que la notation puisse être une bonne source de données, même si elle était automatisée, et ce qu'elle soit très répandue ou limitée à un échantillon.


    > Alors, si vous avez des idées pour améliorer la répartition

    Je vais jouer l'ironie mais c'est là qu'au moins tout n'est pas idiot dans ce que proposent les major :

    - Au lieu de donner puis compter les utilisations, autant proposer aux gens des écoutes gratuites puis directement vendre à l'unité quand les gens veulent écouter. Bref, on diffuse sur les radios puis on vend la musique en interdisant le téléchargement hors du système commercial. Ca a le double avantage de mesurer la consommation réelle de musique sans trop de biais et de faire payer en proportion de ce qu'on utilise (et pas par forfait ce qui est forcément injustement cher pour la moitié des gens et injustement peu cher pour l'autre moitié)
    - Mieux, au lieu de faire payer le morceau, ce qui ne montre pas les écoutes réelles, on va faire payer l'écoute et donc mettre des systèmes pour compter le nombre d'écoutes et facturer en fonction. Comme on ne vit pas dans le pays des Bisounours il faudra payer d'avance des fichiers avec un nombre de lectures limitées et interdire de casser les protections. On va aussi donner un joli nom à ces protections : les DRM

    Ben oui, la vision des major et de certains de nos politiques et certainement biaisée, certainement mauvaise à cause de tous les effets de bord, mais sur le principe ce n'est pas moins idiot qu'un système de notation publique ou un export mensuel des statistiques d'export de tous les lecteurs audio.

    Faut les comprendre aussi, de leur point de vue ça veut dire une facturation précise de ce qui est réellement utiliusé et une assurance que ce qui est utilisé est réellement payé.
  • [^] # Re: Lestelechargements.com

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Débat à l'Assemblée nationale autour de DADVSI et du téléchargement. Évalué à 8.

    > Non, c'est bien un problème pour la création.

    C'est étrange parce que dans la suite de ta réponse tu ne parles que de rémunération, de montant et de répartition.

    Je ne dis pas qu'un problème de rémunération ne peut avoir aucune influence sur la création (ou qu'inversement une bonne rémunération ne pourrait pas favoriser la création), mais ne nous trompons pas de cible : c'est bien de rémunération et répartition de sous que tu parles.
    Ce d'autant que, comme tu le dis, la répartition est déjà *très* mauvaise actuellement et création il y a pourtant .

    Qu'on ne me fasse pas croire non plus que tous nos artistes (*) sont altruistes et se battent pour la création plus que pour leur compte en banque. Ca ne parle que de vente et de "je ne veux pas que quelqu'un puisse avoir gratuitement ce que j'ai créé" ou "c'est juste de rémunérer celui qui travaille".
    Il n'y a rien de mal à vouloir être payé et chercher des sous de son travail, mais qu'ils assument un peu au lieu de sortir les grands mots.

    (* je commence à détester ce terme tellement en France on sacralise l'artiste pour en faire quelqu'un qui ne peut être contesté et "qui a droit")
  • [^] # Re: Lestelechargements.com

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Débat à l'Assemblée nationale autour de DADVSI et du téléchargement. Évalué à 10.

    > C'est assez catastrophique pour la création..

    C'est surtout catastrophique pour la rémunération ;)
    Je n'entend pas par là mettre une connotation négative (je trouve très bien que les gens soient rémunérés, que ce soit les auteurs, les intermédiaires ou les producteurs) mais cessons ce petit jeu ridicule avec des grands mots comme "art", "culture" et "création". Ce qu'on a là ne met pas des barrière à la création ou à la culture, ça ne parle que de la rémunération et c'est bien uniquement pour cela que les majors et les associations d'auteur se battent : la rémunération.
  • [^] # Re: correction

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Assassinat d'Ilan Halimi: la folie engendre la folie?. Évalué à 10.

    > on ne met pas les gens en prison pour éviter qu'ils commentent des
    > méfais, mais seulement pour les puni

    Ah ? pourtant la loi dit explicitement que si, la prison peut être là pour protéger la société ou l'accusé (par exemple dans la préventive).
    Bien sur que si que la prison est aussi là pour protéger la société.

    D'ailleurs si j'osais, la prison a trois buts :
    - protéger la société (ou l'individu, suivant les cas)
    - imposer une épreuve permettant de faire changer l'individu pour qu'il ne recommence pas
    - donner une impression de justice (ce pourquoi les peines annoncées sont toujours plus grosses que celles effectuées).

    Dedans il n'y a pas de "punition". La punition n'est pas un but de notre justice, c'est éventuellement un moyen (pour provoquer un changement)

    > mettre en prison les gens parce qu'on les estimes dangeureux est
    > tout simplement inacceptable : c'est un procès d'intentions.

    En mettant le cas de la préventive de coté, si on met quelqu'un en prison c'est qu'il est déjà condamné. Le traiter de dangereux ce n'est plus un procès d'intention, c'est un jugement.
  • [^] # Re: correction

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Assassinat d'Ilan Halimi: la folie engendre la folie?. Évalué à 2.

    > Si tu mets les gens en prison en sachant que s'ils resortent ils
    > recommencent, alors la prison n'est pas une solution.

    Quelle est ta solution ?
    A part les exécuter je n'en vois pas d'autres. Et les exécuter me parait hors de question justement parce qu'on exclu la possibilité que les gens se rachètent, changent, ou se révèlent finalement innocents.
  • [^] # Re: Re:

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Plus de 10.000 Freenautes prêts à payer 1 euro par mois pour l'IPv6. Évalué à 3.

    Bof, tu n'as jamais à savoir l'adresse MAC que des machines et passerelles directement connectées à toi. Dans le pire des cas tu comptes en milliers d'adresses.
    Quand les mac seront épuisées ils feront des cartes qui tirent des adresses automatiquement, ou des équipements qui permettent de changer leur adresse (ça ça existe déjà)
  • # et ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal KDE sous Windows.... Évalué à 10.

    > Pourquoi le feraient elles alors qu'elles ont KDE sans avoir besoin
    > d'installer un autre OS avec les inconvénients que cela apporte

    Si tu ne sais pas répondre à cette question, pourquoi voudrions nous les faire switcher vers quelque chose de moins bien ? la bascule n'a d'intérêt que pour trouver mieux.

    Si tu sais répondre à cette question (que ce soit avec des arguments moraux, idéologiques ou techniques), alors pourquoi crois tu que les gens ne comprendront pas ta réponse ? sont-ils moins intelligents ?
  • [^] # Re: ascii art?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal des idées pour éviter la création automatique de compte par des bots ?. Évalué à 2.

    > Toutes les phrases sont extraites, au hasard, de "une page au
    > hasard" ( http://fr.wikisource.org/wiki/Special:Random ) sur
    > fr.wikisource.org. Une seule d'entre elles a été laissée telle quelle,
    > les 4 autres ont subi un mélange aléatoire des mots qui les
    > composent.

    Tiens, ça pourrait presque marcher ça. Il doit y avoir moyen de biaiser (tenter de rechercher la phrase sur google, y mettre un analyseur syntaxique), mais ça doit être le test le moins mauvais que j'ai vu jusqu'ici
  • [^] # Re: Plop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal This is not a VALID free content. Évalué à 4.

    > certains ici qui ne veulent pas y puiser parce que ce n'est pas
    > parfait à leurs yeux, ça me semble un poil extremiste comme position

    En changeant "pas parfait" en "qui ne colle pas à leurs valeurs", la position n'a plus rien d'extrémiste mais est au contraire tout à fait légitime.

    Comme quoi c'est une question de point de vue.

    > La notion de LL à été quand même crée spécifiquement pour le logiciel.

    La notion de "Logiciel libre" oui. La notion de libre non. Quelqu'un a dit ce qu'il voyait comme valeur et notion pour un logiciel. Pour autant les valeurs et les notions n'ont rien d'exclusifs et étaient utilisées bien avant ailleurs.
    S'attacher à la libre diffusion n'est pas forcément vain ni idiot.
  • [^] # Re: Cette bibliothèque n'est pas libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal This is not a VALID free content. Évalué à 3.

    > Oui mais dans la majorité des cas, ç'est accepté par les CSS ! Il faut
    > bien se mettre en tête que ce sont de simple particuliers, leurs
    > interdiction n'est pas aussi formel.

    Je pense que c'est justement ce qui est reproché. Ils ont utilisé une interdiction large et sans nuances.
    Si c'est accepté il faut le dire, officiellement, concrêtement, formellement. Si vous ne le dites pas alors c'est interdit. Et alors ne vous étonnez pas que les gens vous disent que ça l'est (et éventuellement le reprochent).

    > ce sont de simple particuliers

    C'est tout à fait compréhensible, mais pour le coup si vous mettez une annonce pour demander de l'aide afin de trouver une licence plus précise et plus permissive qui vous convienne tout de même, je suis certain que vous aurez des réponses.
    La balle est dans le camp des CSS, et ce depuis la dernière news.


    > Ils ont peur que leur travail se desagrège

    Personne ne touchera la bibliothèque et ce qui est diffusé. Rien ne se désagrègera. Ce sont des copies qui sont modifiées, pas les originaux ni même les versions des CSS.
  • [^] # Re: Cette bibliothèque n'est pas libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal This is not a VALID free content. Évalué à 3.

    > Bien, pourquoi le ferait t'il ?

    C'est le serpent qui se mord la queue.
    S'il n'a pas de raison de redistribuer alors il ne le fera pas et vous n'avez pas d'utilité à lui interdire.

    Si certains veulent redistribuer c'est bien que ça leur est utile, peu importe que *vous* y voyez un avantage ou pas.

    > Quel est l'utilité de le modifier ?

    - Annoter,
    - traduire,
    - en extraire des mots pour une analyse ou un travail de recherche
    - simplifier le texte pour une étude dans des petites classes ou pour des étrangers
    - dériver pour une oeuvre humoristique
    - prendre un simple extrait
    - changer le format
    - les intégrer dans un autre site de collection plus thématique, plus spécialisé ou au contraire plus généraliste

    Ce n'est pas utile tout ça ?

    > Il n'y a aucun interet

    S'il n'y a aucun intérêt les gens ne le feront pas, pourquoi l'interdire ?


    > le fait que les gens diffusent chacun pourrait poser des problèmes
    > de modification

    Lesquelles ? celui qui veut s'assurer d'avoir l'oeuvre originale peut utiliser votre source.
    Que quelqu'un modifie une copie ne changera rien à votre source et votre bibliothèques (et les gens n'ont pas attendu votre bibliothèque pour faire des modifs de certaines de ces oeuvres).
    Pourquoi l'interdire alors ? quel est contrêtement le problème ?
  • [^] # Re: Cette bibliothèque n'est pas libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal This is not a VALID free content. Évalué à 4.

    > tout en sachant que les modifications privé, ou celle comme dans le
    > cadre enseignant est tout a fait accepté par les classiques.

    Ce n'est pourtant pas autorisé ( cf http://www.uqac.ca/class/inter/info_poli.html ), et là je suis factuel.

    Légalement je n'en ai pas le droit et c'est interdit explicitement.

    A moins que vous ne sous-entendiez "officieusement toléré" à la place de "accepté", mais en ce cas vous comprendrez bien que pas mal de gens ne peuvent ou ne veulent s'en contenter (et que vous ne pouvez pas vous en prévaloir)



    D'ailleurs, pourquoi aussi le cadre enseignant ? et le cadre de la recherche ? et des groupes de gens en dehors d'une structure éducative classique ? et ....
    J'ai peur que vous soyez simplement issu d'un milieu proche de l'enseignement et que vous voyez vos utilisations courantes comme les seules possibles ou légitimes.
  • [^] # Re: Confusion ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal This is not a VALID free content. Évalué à 6.

    > je trouvais insultant que des gens viennent se plaindre de detail
    > informatique

    Dans une opération de collecte, qualifier les conditions de redistribution et d'accès de "détail", c'est ça qui serait limite insultant.

    Votre but final c'est quoi ? collecter ou diffuser et utiliser la collection ?
    Je suppose que c'est diffuser et utiliser la collection. Dans ce cas c'est plutot le mode de collecte et l'organisation interne qui est du détail. Le format et les autorisations d'utilisation sont au contraire tout à fait centraux.
  • [^] # Re: Plop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal This is not a VALID free content. Évalué à 10.

    > Dans le sens, ou ici on ne parle pas de logiciel, de traitement
    > d'information automatisé, mais bien de contenu qui coute beaucoup à
    > des gens.

    Et ? c'est peut être une très bonne raison pour ajouter des contraintes ou ne pas tout autoriser, mais il n'empêche que le résultat est le même : ce n'est pas libre.

    Au lieu d'essayer d'empêcher qu'on utilise le terme, essayes de l'assumer. Au lieu de dire "mais si c'est libre", dis "oui, ce n'est pas libre mais c'est volontaire et assumé".

    C'est un peu comme quand on sort un dessin qui est un gros gribouillon. Tout le monde va dire "ce n'est pas beau" mais dès qu'on informe que ça vient d'un enfant de deux ans il ne faudrait plus dire que c'est moche ? rien du tout, c'est toujours moche, c'est simplement que c'est moche *et normal que ça le soit*.

    Il est normal / souhaitable / compréhensible que ton contenu ne soit pas accessible librement ? alors exprimes le, assumes le, mais ça ne changera pas son statut et n'essayes pas de faire croire qu'il est libre.

    > Il n'y pas de verrou dans la culture qu'offre les professeurs de
    > l'université du Chicoutimi, il y a un agencement de travail
    > collaboratif qui impose certaines règles.

    C'est quoi ta définition de verrou ? parce que pour moi des règles qui m'interdisent de faire ce que je veux, c'est un peu comme un verrou.
    Certes la formulation de "règles" est plus jolie et moins négative, mais concrêtement ? j'ai le droit ou je n'ai pas le droit ?
  • [^] # Re: une suite logique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal des idées pour éviter la création automatique de compte par des bots ?. Évalué à 2.

    > 6 + 2 =
    > A : 8
    > B : 7+1
    > C: 8-7

    Ca prend quelques lignes à résoudre en python ou en ruby. C'est quasiment ce qu'il pourrait y avoir de plus facile à faire par un robot pour peu qu'il soit développé pour.


    > 1 2 3 5 8 13 21 34 X Y
    > que vaut X
    > que vaut Y
    > avec une notice explicative disant qu'a chaque nombre on ajoute le précédent
    > puis avec une petite base dans ce gout la, tu en prends 2-3 au hazard

    Là tu tombes dans le jeu de notices explicatives. Un humain passe, il fait quelques tirages, lit les notices, les implémente dans un robot (quelques lignes de script en général, pas plus), et tu as un robot qui passera tous les tests générés avec moins d'erreurs qu'un humain.
    Ta seule protection tiendra au nombre de "jeux" possibles (si tu en as deux ou trois tu n'as aucune protection, si tu en as 2000 ça fonctionnera mais il te faudra passer un temps monstrueux à tout faire)


    A la base tout ce qui est mathématique peut être oublié, les programmes sont très bons à ça. Les tests ne peuvent se reposer que sur
    - une reconnaissance (orale, visuelle, ...) là où l'informatique est encore à la traine derrière l'humain
    - une connaissance de l'humain (alors que le robot ne fait que des calculs)
    - une compréhension du sens ou des implications (les robots ne savent pas faire)

    Le problème c'est que dans le premier cas l'informatique a fait de gros progrès et les robots deviennent très efficace et très difficiles à mettre en échec.
    Dans les deux autres cas on risque que l'humain n'ai pas la connaissance souhaitée (type le blind test musical, vous pouvez être sûrs que j'échoue même sur des trucs évidents). On a aussi le problème de la génération des questions : aucun robot ne pourra créer une question/réponse de toute pièce, il faudra donc se reposer sur une collection de questions/réponses faite par un humain. Non seulement elle risque d'être longue à faire, mais un robot initialisé avec une part conséquente des réponses (trouvées et notées par un humain) finira par réussir.
  • [^] # Re: un peu de javascript

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal des idées pour éviter la création automatique de compte par des bots ?. Évalué à 2.

    Justement, en pratique ces captcha sont souvent plus dûrs à trouver pour les humains que pour les robots

    Il m'arrive fréquement d'échouer à ces trucs et c'est vite agacant. Par contre les robots trouvent les réponses avec un taux de réussite correct et eux s'en foutent de recommencer 10 fois pour passer.

    Un bon captcha il faut avoir un palier à partir duquel on peut dire "s'il y a tant d'échec avant de trouver la solution, c'est que c'est un robot". Et pour ça il faut que l'humain ait facile 5 fois plus de chances de réussite que le robot. Je crois qu'aucun test que j'ai vu passé n'obtient ce genre de stat.
  • [^] # Re: ascii art?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal des idées pour éviter la création automatique de compte par des bots ?. Évalué à 3.

    Yep, 15, donc une chance sur 15 pour le robot.
    Il faut avoir plusieurs jeux de 15 sinon il suffirait de donner une fois la réponse au robot pour qu'il passe à vie. Il faut que le nombre de jeux soit assez important pour qu'on ne puisse pas initialiser le robot avec certaines réponses et qu'il ait un taux de réussite trop important.

    Résultat, tu vas probablement coder dans les 200 ou 300 entrées (donc 4500 propositions, bonjour le boulot). Quelqu'un qui y passe un minimum de temps initialisera son robot avec une trentaine de couples question/réponse. Son robot aura donc 1/10 de réussite, plus 1/15 sur les réponses inconnues. Ca reste encore un robot qui réussira facilement (le robot il s'en fout de recommencer plein de fois jusqu'à réussir). Pour peu que le robot apprenne de ses erreurs pour ne pas reproposer les mauvaises réponses, le joli robot va passer ton test à très courte échéance.

    Pour que le test soit efficace il faut que les couples question/réponse soient générés automatiquement et aléatoirement, qu'ils ne soient justement pas pris dans une base de données (à moins d'en avoir une super grande).
    C'est justement ça le problème. Faire à la main une question que le robot ne peut pas résoudre c'est simple. Le problème c'est faire générer au robot un couple question/réponse vérifiable qu'un autre robot ne pourra pas résoudre.
  • [^] # Re: marrant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Oracle rachete Sleepycat. Évalué à 2.

    > MySql a deux sortes de tables transactionnelles : innoDB et Berkeley
    > DB or Oracle a racheté les 2 ?

    C'est exactement ça (même si de mémoire le moteur utilisant les DB Berkley n'a jamais été vraiment mis en avant par MySQL)
  • # marrant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Oracle rachete Sleepycat. Évalué à 7.

    > et gagne en ouverture d'esprit

    Si j'étais cynique j'aurai plutot dit "et verrouille le marché en rachetant les briques qui peuvent servir à sas concurrents"
  • [^] # Re: ....vient de tomber dans le domaine public...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Wiktionary et Wikisource : les autres projets de la fondation Wikimedia. Évalué à 8.

    > Pour ce qui est de l'usage des dictionnaires, on peut comprendre que
    > l'Académie ne souhaite pas voir ses données diffusées n'importe
    > comment avec le risque qu'elles soient diffusées altérées.

    Ca c'est un faux prétexte. S'ils ne veulent pas d'altération ils peuvent mettre une licence correspondante. Ca ne les empêche pas de diffuser.

    Certes, il y aura des méchants pour ne pas respecter la licence, mais ces mêmes méchants peuvent déjà ne pas respecter l'interdiction d'utilisation et aller piller le dico. Autoriser la diffusion et l'utilisation n'ouvrira pas plus de portes de ce coté là.

    Et puis même si quelqu'un change des définitions pour en mettre d'autres qui lui paraissent mieux adaptées, qu'est-ce que ça change ?
    Les gens peuvent déjà mettre les définitions qu'ils veulent derrière les mots (ils y sont même obligés vu qu'ils n'ont pas le droit de reprendre celles de l'académie).
    On aura toujours une référence accessible pour qui veut s'assurer de la source. On peut aussi demander dans la licence que les oeuvres modifiées soient explicitement marquées comme telles pour lever la possible ambiguité.

    Bref, c'est un faux prétexte, vraiment. D'ailleurs vis à vis du dico de l'académie, le meilleur moyen pour que des gens ne commencent pas à modifier les définitions pour faire dire ce qu'ils veulent aux mots, c'est justement de favoriser la diffusion, pas de la restreindre.

    Les lois c'est grave si quelqu'un les modifie. Est-ce qu'on refuse pour autant de les diffuser sous prétexte de limiter les altérations ?
    Est-ce qu'on voit beaucoup de fausses lois présentées comme des vraies pour autant ?


    Qu'on érige une référence sur la langue sans autoriser la diffuser librement c'est à la base quelque chose que je ne comprend pas.