Jean-Philippe Garcia Ballester a écrit 1069 commentaires

  • [^] # Re: 2 remarques inutiles

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Hold-up planétaire. Évalué à 1.

    je vois pas trop l'intéret de forker un bouquin, ou d'en modifier des parties, ou d'en reprendre certaines, etc...

    Parce que la fin ne te plaît pas, que tu l'as réécrit, et que tu as envie de la partager avec d'autres ?
    Parce que tu trouves qu'il manque des informations, et que tu as envie de rajouter un chapître ?
    Parce que tu as envie de reprendre une partie du bouquin dans le tien ?

    Un logiciel est une technique en soit

    C'est très discutable. Pourquoi parle-t-on de style et d'élégance d'un code ?
    Je crois qu'il y a une dimension artistique dans un logiciel. Pas dans ses fonctionnalités, mais dans le code : la manière dont il est designé, la lisibilité du code, son extensibilité, ce genre de choses.
    Personnellement, j'aime beaucoup tout ce qui est générique, méta-programmation...
    Il y a énormément de manières d'écrire une même fonctionnalité, comme il y a énormément de manières d'écrire la même chose. Ne pense-tu pas que dans les deux cas, il y a des manières plus belles que d'autres, pour des raisons diverses et variées ?

    À l'inverse, il ne faut pas nier le côté technique de l'art : combien d'heures d'entraînement pour bien jouer d'un instrument ? pour dessiner, sculpter, écrire de manière réellement remarquable ?
    La technique n'est pas une finalité, mais un pré-requis, exactement comme le code pour moi.

    l'oeuvre artistique une finalité.

    Je ne suis pas d'accord sur ce point. Pour moi, la finalité d'une ½uvre d'art, c'est la perfection.
    En ce sens, il me paraît naturelle d'autoriser les modifications. Ce à quoi je n'ai pas pensé, quelqu'un d'autre pourra y penser. Ce que je n'ai pas réussi à écrire, quelqu'un d'autre pourra l'écrire. Si quelqu'un trouve le début de mon ½uvre intéressante, mais qu'il n'aime pas la suite, et que je ne suis pas d'accord avec ses changements, pourquoi ne pourrait-il pas faire sa propre version ?
    Si un jour j'écris quelque chose (ce dont je doute grandement, au vu de mes capacités), j'accepterai volontiers toutes modifications qui le rendrait meilleur (à la fois sur la forme, et sur le fond).

    Une oeuvre, c'est un tout, c'est surtout une vision, celle de son auteur.
    Et c'est valable aussi pour de la musique ou du cinéma.


    Peut-on vraiment parler de la vision d'un auteur pour un film ?
    Est-ce la vision du/des scénaristes ? du/des réalisateurs ?
    Est-ce que les acteurs n'apportent pas leur touche personnelle au film ?
    Pourquoi, alors qu'on accepte le travail collaboratif d'une équipe sur un film, on accepte pas les modifications d'autres gens ?
    Si il ne correspond pas à ma vision à moi, pourquoi n'ai-je pas le droit de le changer ?
  • [^] # Re: 2 remarques inutiles

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Hold-up planétaire. Évalué à -2.

    Je voulais surtout rappeler que les CC ne sont pas libres, chose qu'il me semble utile de rappeler ici : certains semblent fêter autant un livre sous CC que la migration d'OpenOffice, alors que personnellement, ça me fait autant d'effet que de découvrir un freeware : rien.
    La deuxième phrase était surtout là pour me donner un petit côté extremiste.
    Pour en rajouter une couche, ça me fait doucement rire ces gens qui disent faire des publications libres et qui utilisent cette licence : http://pauillac.inria.fr/%7Elang/licence/v1/lldd.html

    Par ailleurs, ça fait deux fois en très peu de temps que je te vois faire l'apologie de livres qui s'erigent en fervents défenseurs du pauvre consommateur face aux krès méchantes multinationales.
    Serait-tu amateur de livres démagogiques ?
  • # 2 remarques inutiles

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Hold-up planétaire. Évalué à 1.

    1)"Peut-être vous souvenez-vous de ce titre de livre écrit par le non-moins célèbre Robert Di Cosmo (et Dominique Nora)."
    Je la trouve pour le moins étrange, ta formulation : "non-moins célèbre" que quoi ?
    Ne voulais pas plutôt dire quelque chose comme :
    "Peut-être vous souvenez-vous de ce célèbre titre de livre écrit par le non-moins célèbre Robert Di Cosmo (et Dominique Nora)." ?

    2) Il est pas libre, leur livre. Je le lirai pas, na !
  • [^] # Re: Eparpillement Gnome-KDE

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ulteo s'ouvre.... Évalué à 4.

    Windows (alors qu'ils l'utilisent) [...] tant que ça fonctionne

    Attention : vous avez utilisé une forme affirmative alors qu'une forme négative semble plus appropriée. Voulez-vous corriger cette erreur ? [Oui/yes/toujours]
  • [^] # Re: pas une victoire de pinguin

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Inde vs LL !. Évalué à 5.

    L'histoire ne dis pas combien de temps il met avant de se rendre compte qu'elle est pas forkable

    Elle est forkable : elle peut donner naissance à un processus fils...
  • [^] # Re: Le nom

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GShutdown 0.1 - Recherche beta-testeurs !. Évalué à 4.


    Une solution serai le boot au clavier. Beaucoup utilisent un clavier usb, donc en bricolant avec un réveil(comme dit plus haut) c'est possible: on remplace le bip du réveil par un fil qui indique le code de la barre espace dans le port PS/2 de la carte mère, et hop (pour peu que le bios le permette et soit configuré comme il faut) ça boot :).


    C'est pas plus simple de brancher ton réveil directement sur la carte mère, à la place ou en plus de l'interrupteur traditionnel ?
  • [^] # Re: 16/9 ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal 4:3 ou 16:9 ?. Évalué à 3.

    Non, c'est parce qu'il connaissait l'ouvreuse.
  • [^] # Re: Faut pas pousser

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ulteo s'ouvre.... Évalué à 3.

    En même temps, son projet n'est pas libre, hein. Il le deviendra quand G. duval sortira une première release.

    Ben non, rien n'indique dans les licences libres que je connais que tu doivent publier ton travail.
    Donc tu as parfaitement le droit de développer un LL et de le garder pour toi.
  • [^] # Re: Pondération

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le projet Debian lance une consultation sur les firmwares non-libres. Évalué à 7.

    c'est fait pour et par debian
    c'est heberge par debian
    c'est maintenu par debian
    ce sont des developpeurs debian qui travaillent dessus

    mais ca ne fait pas partie de debian.


    L'ambiguité vient du fait que le nom Debian se rattache à deux choses :
    1) La distribution Debian, à laquelle non-free et contrib n'appartiennent pas
    2) L'organisation Debian, qui maintient (entre autre) non-free et contrib

    Quand on dit que contrib et non-free n'appartiennent pas à Debian, on se réfère à la distribution. Effectivement, tu ne trouvera jamais des paquets de non-free ou contrib sur les iso téléchargeables.
    Il n'y a aucune hypocrisie là-dedans.

    Enfin, une dernière chose : serait-il possible que tu ne sois pas insultant dans tes commentaires ?
    Je n'ai pas lu un seul de tes commentaires qui ne soit pas irrespecteux (qu'il y ait un rapport avec Debian ou non).
    C'est lassant à force.
  • [^] # Re: Une 4ème option ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le projet Debian lance une consultation sur les firmwares non-libres. Évalué à 4.

    Si je devais transiger sur du closed source ca serait en user-land et certainement pas dans l'espace du noyau. Je ne vais surement pas faire tourner du code fermé et donc non-auditable en mode non protégé.
    [...]
    un chip wifi atheros

    Hélas, Le pilote Linux utilise un blob, il me semble.
    Et le driver OpenBSD ne supporte pas le WPA... (et puis bon, OpenBSD...)
  • [^] # Re: Argh !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Enquête langages. Évalué à 3.

    Par Ajax, j'imagine qu'ils voulaient dire Javascript + XmlHttpRequest.
    Par contre, HTML et XML sont bien des langages. Descriptifs, mais des langages quand mêmes, avec une grammaire et tout et tout...
  • [^] # Re: Attention

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Interdiction de fumer dans les lieux publics des début 2007 ?. Évalué à 8.

    Si.
  • [^] # Re: Phonon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vous voulez krasher ? (KDE4 inside). Évalué à 7.

    l'évolution de KDE sur plusieures années (la durée de vie de KDE 4) est contrainte au plus petit dénominateur commun des backends et ils se donnent beaucoup de boulot.

    Encore une fois, le but de Phonon n'est pas d'implémenter tous les backend.
    Si certains ont envie d'implémenter des nouveaux backend, qu'ils le fassent, mais il ne me semblent pas qu'il y en aura une tripotée d'officiellement supportée.

    Oui. Mais il faut aussi se demander s'il n'est pas plus pertinant d'adapter les logiciels aux dernières évolutions. Dans le domaine du desktop où l'utilisateur veut du "dernier cri" et où les développeurs se font fort de répondre aux attentes des utilisateurs, ce n'est pas à sous-estimer. Surtout aussi que les développeurs du libre aiment utiliser le "dernier cri" et non "trainer" avec du "has been".

    Le rapport avec la choucroute ? Tu crois vraiment que les devs de kwin par exemple ont besoin du dernier cri pour lire un son quand tu réduis ta fenêtre ?
    Sans compter qui s'il s'agit d'une technologie qui améliore une fonctionnalité (genre le 5.1 sur la lecture d'un son), elle peut être intégrée à Phonon (et du coup, toutes les appli l'auront, sans que les développeurs changent une ligne, merveilleux, non ?).

    Pour un backend multimédia, c'est une poignée d'application pour un service qui n'est pas critique (mais important).

    Au contraire, il s'agit de toutes les applications KDE, sauf les applis multimédias. Je ne pense pas qu'on puisse parler d'une poignée.
    Allez, je le répète encore une fois : on parle ici des applications qui ont des besoins simples en multimédia. Ces besoins ont-ils évolués pendant les 5 dernières années ? Si oui, j'aimerai bien savoir en quoi.
    Ta comparaison avec le noyau 2.6 ne tient pas, justement parce que ce qu'ils cassent, c'est la compatiblité avec les applications qui dépendent intimement du noyau.

    Pour te montrer que la stabilité de ABI n'est pas si importante que ça, et notament dans le logiciel libre, je te donne des exemples. Les binaires de FC5 ne marchent pas sur FC4 et inférieur. Pratiquement personne ne l'a remarqué !
    Pour FC6, ça sera encore comme ça !
    Il ne sagit pas de une ou deux applis, mais de toute les applis livrées par FC et FE.


    Il me semble, bien que je ne sois pas sûr à 100%, qu'il s'agit de l'inverse.
    Un binaire compilé sur KDE 3.4 doit toujours marcher avec KDE 3.5.

    Considères aussi Xorg. Xorg casse les binaires (côté driver) pour faire avancer les choses et 2 ou 3 semaines après tout est rentré dans l'ordre pour le bénéfice de tous. Ce n'est pas un point faible du libre/Xorg mais un point fort (malheureusement pas toujours compris).

    Les drivers, c'est quand même quelque chose d'intimement lié à X.org, ce qui n'est pas le cas des appli qui utiliseront Phonon vers une api multimédia.
    J'ai quand même pas envie d'apprendre 5 framework multimédia et de maintenir à jour juste pour lire un son quand j'affiche mes mickeys qui clignotent.

    C'est très juste. Mais je ne crois pas que le logiciel libre y gagne en considérant que c'est la règle.
    Il faut respecter cette liberté, non considérer que c'est la règle.


    J'essaie justement de t'expliquer qu'il y gagne, puisque :
    on est sûr que pour toutes appli qui veut jouer un son, si elle s'appuie sur un seul framework, il y aura un utilisateur pour prendre la tête aux devs parce qu'il aime pas ce backend.
    Partant de ce principe, toutes les appli, si elles veulent satisfaire les utilisateurs, doivent implémenter plusieurs backend. Toujours pour, rappelons-le, lire un son quand elles affichent des mickeys qui clignotent.
    Ne crois-tu pas qu'il peut être intéressant d'écrire un wrapper qui permette de lire un son avec choix du backend ?
    Crois-tu vraiment qu'un utilisateur va demander aux devs d'une appli classique d'ajouter de nouvelles fonctionnalités sur le son ? Genre le support du wma42 DRM21 inside ?

    Ici tu te trompes. Pourquoi, pour l'utilisateur, demander à Phonon de changer de backend si le but de Phonon est d'avoir la même chose quelque soit le backend ?

    Parce qu'il y a la petite-fille de la tante du cousin de ma mère qui développe le backend plopiniou. Elle est très jolie, donc je préfère utiliser le backend plopiniou.
    Des raisons connes pour pouvoir préférer un backend à un autre à fonctionnalité égale, il y en a des milliards.
    Croire que l'utilisateur ne va pas vouloir imposer le sien, c'est au moins aussi idiot que croire que l'utilisateur ne va pas demander à kwin plus que lire des fichiers ogg lors d'un évènement.

    Et si ça change quelque chose, pourquoi Phonon encapsule des backends qui offrent de "piètres" prestations ?

    Parce qu'il y a des utilisateurs qui préfèrent celui-là, pour une raison X ou Y, recevable ou non.

    Tu ne serais pas en train de faire la confusion avec des facilité du bureau qui sauvegarde des préférences utilisateurs du style "mon navigateur préféré", "mon client mail préféré", "mon lecteur dvd préféré" ? Ce dernier pouvant lancer un lecteur qui utilise Phonon ou Xine ou ...

    Je veux que toutes les appli qui jouent du son, de kwin à kopete en passant par kttsmgr utilisent le même backend de lecture.
    Alors certes, on peut imaginer que toutes les applications lisent une préférence dans un fichier commun et qu'elles implémentent toutes le support de différents backend.
    Ou bien on peut imaginer une lib qui wrappe les fonctionnalités vers différents backend, et qui lise son propre fichier de conf.
  • [^] # Re: Qui ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Insultes à un pauvre pingouin. Évalué à 3.

    Un dieu nordique qui s'apprête à lier ses .o
  • [^] # Re: Phonon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vous voulez krasher ? (KDE4 inside). Évalué à 10.

    Je pense avoir bien compris tes arguments, et je les trouvent pertinents.
    Néanmoins, je voudrais te faire les remarques suivantes :

    1) Il y a la question de la stabilité de l'API. Même en contribuant beaucoup à un framework, les dev KDE ne seront jamais maîtres de l'API.
    Il y a la question de la compatibilité binaire qui a été soulevée (tu dis que ça marche aussi avec gnome, mais je ne suis pas assez au courant pour débattre). Ceci dit, une api mouvante est une bonne raison d'encapsuler : Phonon étant destiné à tes tâches simples, il est à priori possible de s'adapter aux changements du backend sans changer l'API de Phonon.
    Conséquence directe, quand l'API d'un framework change, ce n'est pas toutes les applis qui doivent s'adapter, mais seulement Phonon.
    C'est un gros plus pour les développeurs qui utilisent juste le son pour lire un ogg qui insulte l'utilisateur quand il clique n'importe où.

    2) Quoique tu en dises, il est plus simple de prendre en main une bibliothèque qui a une petite API plutôt qu'une bibliothèque qui a une API qui permet de faire le café.

    3) Tu as parlé des applis qui voudraient plus de fonctionnalités et donc Phonon serait insuffisant. On ne parles pas ici de AmaroK ou Kaffeine, mais plutôt des applis genre K3B : il y a peu de chances que les utilisateurs demandent à K3B de faire autre chose que lire un son quand la gravure a réussi ou échouer (ou alors, je retourne avec mon fvwm et mes xterms).

    4) Last, but not least, je suis d'accord sur le fait que l'unicité d'un framework est multimédia est une bonne chose, mais c'est infaisable en pratique. C'est là-dessus que se base une bonne partie de ton raisonnement, et il assez cohérent si on accepte cette assertion. Mais tu trouvera toujours un utilisateur qui voudra celui que tu n'as pas choisi, pour une raison X ou Y, recevable ou non, mais dont il ne démordra pas. D'où la très grande utilité de Phonon, même pour l'utilisateur : si j'ai envie d'utiliser Xine, je le dis à Phonon, et je n'ai pas à le dire à chaque appli.

    mes 2 centimes dans ce dialogue de sourds.
  • [^] # Je ne dirais qu'une chose...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi aimez-vous coder ?. Évalué à 3.

    \o/
  • [^] # Re: Change de branche

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi aimez-vous coder ?. Évalué à 4.

    il est clair que la programmation ne te passionne pas du tout

    Ce n'est hélas pas aussi simple que ça. J'ai commencé à programmer vers 14-15 ans, en turbo pascal, et j'aimais ça, parce qu'au début, c'est plutôt déroutant, ces variables, ces fonctions, et tout ça... Ensuite j'ai codé en basic sur calculatrice, puis après en C.
    En prépa, ça m'intéressait aussi, d'une part parce que je ne codais que deux semaines tous les deux mois, mais aussi parce qu'on faisait aussi des choses variées : programmation réseau, petit moteur 3d, gestion de fichiers, un peu de gtk...
    L'été dernier, j'ai fait une contribution à un projet libre (libssh) qui m'a intéressé, d'abord parce je n'étais pas encore blasé par le C, ensuite parce ça m'a fait découvrir un peu la crypto, et beaucoup parce que je me suis bien pris la tête à déboguer des secouages de mains de Diffie-Helmann...
    J'ai codé un petit kernel, ce qui était plutôt intéressant parce que j'ai découvert comment mixer C et assembleur, comment sont codés des drivers très simples, etc. Ceci dit, la segmentation et la gestion des interruptions se gèrent au niveau processeur d'une manière similaire. Écrire la segmentation m'a intéressé ("ouah, c'est marrant, il suffit de créer un tableau et charger un registre"), la gestion des interruptions beaucoup moins ("putain, encore un tableau à remplir et un registre à charger !").
    Enfin, pour finir sur ma vie, je développe en ce moment un site web avec Ruby on Rails. Les trois premiers jours, j'ai pas réussi à décrocher (d'ailleurs ma copine a piqué une crise), parce que je découvrais les fonctionnalités de ror (validation des formulaires, filtres, etc), l'ajax, toussa. Après j'ai développé des méthodes génériques, des formulaires qui s'adaptent à la classe de l'objet, etc et c'était rigolo parce que je découvrais un peu le dynamique. Une fois que cet espèce de coeur a été fait. Il ne restait plus qu'à créer des classes, crées des vues pour gérer les différentes données. Cette dernière partie m'insupporte, parce que c'est tout le temps la même chose.
    Par contre, j'adore déboguer, parce qu'on passe 100% du temps à réfléchir, pour comprendre comment fonctionne le code d'un projet qu'on ne connaît pas, d'où vient le problème, etc.

    Bref, tout ça pour dire que ce n'est pas vraiment la programmation que je n'aime pas, mais la répétition, l'absence de nouveauté, le fait de passer une heure à écrire quelque chose que je pense en 10 secondes... C'est pour ça que je me demandais si ça venait du fait que je ne code que des choses simples, et si ça change dans le monde professionnel, ou les gros projets.

    Quand on code, on créer, on fait naitre un truc. On est comme un dieu qui est en train de créer le monde. Comme disait un des commentaires, la machine devient esclave, on lui fait faire ce qu'on veut. On est un peu comme un frankenstein. On donne vie à quelque chose.

    C'est très intéressant, ce que tu dis là. Le commentaire auquel tu fais référence m'avait effectivement marqué. Ça me permet de comprendre un peu mieux.
    Néanmoins, j'avoue être plus sensible à la manière dont est fait un programme qu'à ce qu'il fait. Je préfère largement lire un code source plutôt qu'exécuter un programme.
    Quand j'ai codé un truc, je n'ai pas envie de dire "regardez, mon programme fait ça", mais plutôt "regardez, mon programme est fait de telle manière" (ce qui est beaucoup plus difficile à partager avec sa copine ;)).
    Du coup, je suis pas du tout motivé par les fonctionnalités qui apportent quelque chose dans l'utilisation du programme mais qui sont simples à coder. Quand je sais comment je vais designer mon code, comment je vais m'y prendre pour coder telle chose, je fais une ou deux fonctionnalités pour me prouver que ça marche, et ça m'intéresse, mais coder un truc sensiblement égal à quelque chose que j'ai déjà fait, ou sans difficulté ne m'intéresse pas.

    tu sera tous les jours en train de te poser la question, "putain, qu'est ce que je fous là ? Pourquoi j'ai pas choisi de faire plutôt YYYYYY ?"

    Cette question, je me la suis posée tous les jours pendant les six premiers mois de l'année :)


    Finalement, ce journal aura été plutôt fructueux : un magnifique troll sur les écoles plutôt intéressant, des avis qui semblent confirmer que la recherche pourra m'intéresser, et des commentaires comme le tien qui m'ont permis de comprendre un peu mieux pourquoi les gens aiment programmer.
    Cool :)
  • [^] # Re: Le blues du programmeur ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi aimez-vous coder ?. Évalué à 3.

    si tu ne saisis pas la poésie de la programmation assembleur, il est inutile que je continue à en parler :)

    Peut-être pourrais tu essayer de m'initier, même si je ne suis pas sûr d'y être sensible... ?
  • [^] # Re: Solution

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi aimez-vous coder ?. Évalué à 2.

    Le code aussi, c'est intéressant, parfois, lorsque tu t'interroges sur la manière de designer ton code pour avoir quelque chose d'élégant, de maintenable, ou d'extensible, ou sur comment tirer parti du langage pour écrire quelque chose de la plus belle manière qui soit (générique, ou sûre, ou qui évite la redondance...), mais ce genre de choses arrive une fois tous les combien ?

    D'après ma petite expérience personnelle, que ce soit pour mes projets étudiants, mes projets personnelles, le peu de contributions que j'ai faites à un projet libre, c'est surtout au début, quand les choses se mettent en marchent, mais une fois que les fonctionnalités de base sont là, et qu'il n'y a plus qu'à rajouter des classes en suivant un modèle précis, c'est déjà beaucoup plus rare, et c'est généralement à ce moment là que ça me saoule.

    Qu'en est-il du monde professionnel, ou des plus gros projets ?
    Vous passez combien de temps à écrire des choses qui nécessitent de la reflexion, et combien de temps à écrire des choses qui ont juste besoin d'être écrites pour ajouter des fonctionnalités, mais qui n'apporte rien d'un point de vue reflexion / recherche de solution à un problème (que ce soit du design sur le code, sur la manière de rester DRY, etc) ?
  • [^] # Re: Oula

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La diffusion phonographique populaire.. Évalué à 0.

    Ouais, mais les creative commons ne sont pas libres.
  • [^] # Re: Le blues du programmeur ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi aimez-vous coder ?. Évalué à 2.

    Sinon, as-tu essayé la programmation en assembleur ?

    Un peu, au travers d'un kernel. Mais pour le coup, on passe quand même énormément de temps à faire pas grand chose, non ?
    Personnellement, je préfère largement écrire

    5.times do
    puts 'plop'
    end


    plutôt que


    mov 0, %eax
    loop:
    push plop
    call printf
    addi 1, %eax
    cmpi 5, %eax
    beq end_loop
    jmp loop
    end_loop:

    (ou un truc équivalent mais qui marche)

    Il y en a quand même un qui est nettement plus rapide à écrire et nettement plus lisible.
  • # action vide

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un petit tutoriel pour découvrir Ruby on Rails avec RadRails. Évalué à 3.

    Ça ne sert à rien de mettre une action vide dans ton contrôleur :
    si une vue existe, ça revient à avoir une action vide (les filtres vont être appliqués, et tout et tout).
  • [^] # Re: Pareceque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi aimez-vous coder ?. Évalué à 6.

    Tout à fait. C'est une des raisons qui me fait haïr l'administration, qui en est en partie responsable.
  • [^] # Re: Pareceque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi aimez-vous coder ?. Évalué à 4.

    Justement, la commission est là pour assurer que l'école fourni un enseignement intéressant : ie ne pas faire que plancher les élèves sur un projet informatique et leur faire pisser du code pendant 3 jours.

    Pour moi, Épita est une école de programmeurs, ça ne me choque pas qu'elle n'ait pas la CTI. Et ça ne veut pas dire que l'enseignement est inintéressant, je connais beaucoup de gens qui s'y plaisent, parce qu'ils aiment coder (je n'ai toujours pas compris pourquoi, d'ailleurs).
  • [^] # Re: A long time ago ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pourquoi aimez-vous coder ?. Évalué à 3.

    si je ne dis pas de bêtise, il voulait dire que certains aiment des choses que d'autres n'aiment pas.

    Pour résumer le débat, ça donne :
    "Je n'aime pas x, pourquoi aimez-vous x ?"
    "Ce n'est parce que tu n'aime pas x que d'autres n'aiment pas x".

    Je me doutes bien qu'il y a des gens qui aiment coder, mais il y a bien une raison, non ?