Jul a écrit 783 commentaires

  • [^] # Re: Pourquoi PHP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche CETRIL lance la 3ème édition des Trophées du Libre. Évalué à 1.

    et shorewall, c'est du bash il sent le paté ? Quoiqu'ajax sur rail de coke ça à plus la cote (vive le javascript) :-)
  • [^] # Re: Mon avis sur la question puisque tout le monde donne le sien :)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mandriva licencie 18 personnes dont Gaël Duval. Évalué à 0.

    Ah ? openBSD ça s'installe ? je croyais que c'était juste des vendeurs de textile sur les salons libre.

    Oui je sais -------> []
  • # mandrake précurseur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mandriva licencie 18 personnes dont Gaël Duval. Évalué à 3.

    Mandrake a quand même été précurseur dans le domaine du patriotisme économique
    http://linux.slashdot.org/article.pl?sid=02/12/20/1815214&am(...)
    Pour un société par action, dont certes le dirigeant est français, c'est quand même fun.
    http://www.boursorama.com/profil/profil.phtml?symbole=1rPMLM(...)
    (on trouvera 20% min. de venture capitaliste américain qui au final financeront les retraites US)

    On notera que la communauté linux mandrake aura comme un seul homme sauvé ce joyau de notre économie au prétexte de sauver LA distribution française :) sans se poser de question.
    http://linuxfr.org/2002/12/20/10770.html

    Je rappelle à titre informatif que le libre est une activité mondiale, que la france compte de nombreux packager, développeur, traducteur debian, BSD, gentoo... Donc, il y a le choix si on veut garder des distros tout aussi française et de qualité que mandriva.
  • [^] # Re: pas tout compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 3.

    Parce que quand on a un projet qui se veut «morale» (on dit éthique pour faire bien), il est bien d'être exemplaire, sinon on rappelle l'église d'avant la réforme qui prônait la rigueur morale sans la pratiquer.

    Si on tolère une entorse au règle c'est soit que les règles sont mal branlées et que personne les respectera, soit que l'on tolérera encore plus de dérive, et donc que personne ne suivra les règles.

    En ce qui concerne le principe de pragmatisme (s'unir pour être plus fort), à force de toujours dire qu'au nom du principe de réalité au doit vider le libre de sa substance (pardon de ses rigidités inappliquables dans le monde réel comme qui dirait), on finit par ne plus être 40 personnes actives, mais un consensus minimal sans rapport avec le projet de départ. Le but c'est de promouvoir le libre, où juste d'être les plus forts ?

    Sur ce sujet, en lisant l'intitulé du projet je suis étonné de ne pas voir les filiales logiciel libres de cap gemini, IBM consulting, HP, devoteam (upperto),unilog, unisys ...qui semblent correspondre à la charte.

    Elles ont refusé, elles n'ont pas été approchées, elles ne correspondent pas à ass2l, elles manquent de poids pour aider à «intégrer les groupes de travail mis en place par la Commission Européenne, [...]être un interlocuteur identifié des parlementaires et des responsables politiques, sur le logiciel libre, et [...] sièger dans des organismes comme le Syntec ou le MEDEF.» ?
    (Si l'ass2l était moins petit joueur, elle mettrait aussi : à représenter le libre dans les comités de normalisation international (MPEG, IEEE, ISO...) histoire de s'assurer que l'on retrouve pas des morceaux de brevet dans les standards. )

    Si l'objectif est d'avoir du poids, leur absence est pour le moins étrange. Pour appartenir à ce n+unième lobby qui se veut représentatif du libre il y a une charte déontologique c'est un bon début mais comment est-elle vérifiée ? La charte parle des licences et des formats ouverts, mais qu'en est il des pratiques ?
    http://www.libroscope.org/Liberer-les-logiciels
    Enfin, la charte est elle suffisante quand on la suit pour devenir un acteur du libre (hors entreprise) ? Si ce n'est pas le cas, c'est du libre/open source light, mais le libre/open source light, est-ce encore du libre ?

    Livré du source sous GPL/BSD/... inutilisable, n'est pas différent d'éditer du soft proprio. La licence ne garantit pas qu'un projet est libre (il suffit de s'intéresser à GNAT/pro ou compiere ou pour le constater).

    Tiens au fait l'ass2l assure la promotion de la profession (je suppose du libre), Mais que recouvre cette profession ? Faut il être diplomé pour être pro, avoir recodé le noyau, sorti un pénultième projet libre, suffit-il de crier haut et fort sur les toits que l'on fait du libre, faut il réinstaller son linux tous les matins, ou faire de l'argent en ayant des commerciaux qui mettent le libre sur le catalogue ?

    Donc d'un coté l'ass2l se veut respecter de «forts» principes moraux, et pourtant certains de ses acteurs trouve qu'il y a des canard boiteux acceptés au nom du principe de pragmatisme, de l'autre elle n'intègre pas d'acteurs de poids qui seraient utils à titre pragmatique. C'est un peu étrange, non ?

    Je suis sarcastique certes, mais mon interrogation est réelle. Je suis sûr qu'il y a des réponses simples à toutes ses questions, et que je dois juste manquer d'informations. Tant que je ne les ai pas, je continuerais à garder de sérieux doutes sur l'ass2l.
  • [^] # Re: Montrer l'exemple

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 0.

    Dans un projet quelqu'un qu'il y a beaucoup participé tu lui demandes concrètement ce qu'il a fait, et tu le juges là dessus. Pourquoi on traiterait les entreprises différemment et avec plus d'égard ? Si ils font partie du libre, ils n'ont pas être traités différemment.

    Je trouve ça sain.
  • [^] # Re: Les SS2L

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 6.

    Je me permet de développer :)

    On reconnait un développeur à ce qu'il fait (sa compétence) et non pas à ce qu'il souhaiterait qu'on dise de lui soit pour des raisons financières soit pour des raisons de statut (je représente le libre en France et "sans nous personne ne peut défendre les intérêts contre les méchantes éditeurs proprios (bouh)".

    Mais à bien y regarder les SSLL ont le même business que les SSII : vendre de la viande, sauf que c'est comme le café max havelar c'est étiquetté "éthique". Etique je dirais parfois. Lorsque j'ai commencé dans le logiciel libre on ne regardais pas vos diplomes pour vous accepter sur un projet voir une entreprise, aujourd'hui, la pratique du libre continue à l'identique sans discrimination voulue (hors communication écrite), par contre les boites du libre elles n'ont pas forcément gardé le pli. Les SSLL se veulent et veulent des "experts du libre" crédibles (un ingénieur ça en jette plus qu'un BTS info pour être expert). Combien d'experts linux (je sais toujours pas ce que c'est) traînent ainsi en France? Si ils sont experts est-ce à dire que sur les forums ou face à un non informaticien, non salarié de SSLL (mais qui lui participe à un projet libre) leur parole est plus pertinente? Et le diplôme prime t'il sur la pratique ?

    Les individus qui font le pari du libre, s'afranchissent de la logique des experts. Ce n'est pas tant le coût que l'on peut reprocher à SAP, oracle, windows que la dépendance à l'expertise de ses éditeurs et affiliées (les ssii/consultant) due à l'extrême complexité de la mise en oeuvre de leur produit. La logique de popularisation de *tous* les aspects de l'informatique (code, stratégie, système, documentation, internationalisation, intégration, assurance qualité) va à l'encontre du modèle de l'expertise. Un développeur libre est rarement expert en gestion de version, en documentation en système en communication, mais il en fait. (Et, le libre sera mort quand il y aura un DESS en génie logiciel libre.)

    Le libre c'est comme un ensemble d'ateliers polyvalents d'artisans foisonnant qui chacun à ses manies (diverses et variées) mais qui produisent pleins d'outils en s'échangeant librement d'atelier à atelier des pièces, des savoirs, des coups de mains. La seule condition pour être acceptée dans ce réseau ? Rentrer et dire bonjour. La valeur du modèle réside dans son réseau non dans sa production.

    A coté les SSLL pour "rassurer les entreprises" -qui veulent un interlocuteur unique spécialiste- vont aller piocher des artefacts qui sortent de ces ateliers et les proposer à leurs clients. Mais est-ce l'artefact, le logiciel qui a de la valeur, ou de rentrer dans le réseau des ateliers pour le client ? Est ce l'intérêt des SSLL (éditrice de logiciel) que l'on se passe d'elles ?

    De toute façon dans la tradition informatique française on valorise le logiciel ; les SSLL ne vendent pas la démarche de participer au libre parce que de toute façon on le leur achéterait pas. Que diriez vous si votre plombier vous disait qu'il veut bien venir réparer chez vous que si vous le payez aussi cher qu'un autre plombier, mais que vous allez devoir faire le boulot et apprendre la plomberie. Peut être c'est cool, mais si votre garagiste, votre comptable, votre avocat, vote boulanger vous faisaient tous le plan ? Et si en plus vous qui pensez être vous même être des experts (les DSI ou décideurs pressés), si on vous disait de réapprendre votre métier, vous trouveriez ça ingérable et vexant. Les entreprises veulent des spécialistes pour externaliser et pas faire le boulot qu'ils trouvent non valorisant (sinon ils paieraient pas des fournisseurs). Et à part la gendarmerie qui n'est pas une entreprise, je connais peu d'exemple d'institution qui ont activement fait la démarche et finit par participer sensiblement au libre en tant qu'acteur et utilisateur.

    Quelle différence cela fait il alors que les SSLL vendent du code sous GPL par rapport aux autres éditeurs/SSII ? Aucune ; on peut pas externaliser sa relation avec le libre, car le libre a de la valeur non quand d'autres le font pour nous à l'extérieur, mais quand on y participe. Le client est toujours aussi prisonnier de son code, car il est pas prisonnier des éditeurs, mais de sa conception de l'informatique. Donc les SSLL ont pour principale activité quelque soit leur bonne volonté de faire de l'édition de logiciel propriétaire (sous licence libre) pour le client qui le demande. On apprend au client parfois à singer le monde du libre en mettant un CVS, un forum, et une doc, on lui fait parfois un peu de pub sur linuxfr pour le prestige de montrer que le client est dans le hype du libre mais est ce les apparences et le statut qui comptent ?
  • [^] # Re: confusion...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche SUN libère ses processeurs SPARC. Évalué à 2.

    non, ils n'ont pas totalement disparu. J'en ai récupéré (une DEC 500 une UE2) : les 64bits font des chauffages électriques combinés avec des serveurs de pages web/mysql honorables. Le soucis c'est que c'est comme tous les gadgets qui sont sensés faire deux choses à la fois, ça en fait aucune des deux bien.

    D'ailleurs, je sais pas si c'est debian ou les archi 64 bits, mais à fréquence égale elles se font latter par un céléron en temps de première réponse. Depuis, j'ai arrêté de fantasmer sur les vieux clous.
  • [^] # Re: L'effet Lemming

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les Européens de l'année sont.... Évalué à 2.

    Maintenant, on peut aussi se dire que si la FFII avait fait cet appel au vote, elle devait avoir réfléchi au problème.


    Surement, mais je ne suis pas un fana de faire ce que l'on me dit de faire. Aussi intéressants soient les résultats que la FFII obtient, je continue à penser qu'il faut réflêchir par soi même autant que possible.

    La FFII a pris part à une mascarade probablement pour la perturber. Masacarade qui au passage réussie à élire JC Junker européen de l'année toute catégorie : un champion des brevets, ministre dans un état où sarkozy passerait pour un enfant de choeur, et qui est amené à prendre du poids sur le plan économique. Ouaou ! On pourra pas dire que le "vote populaire" aura pas été exprimé car les opposants au brevet ont un champion élu. Bref, la présence de Florian est un garant de la représentativité du bousin. Oui ils ont peut être ris jaune, peut être pas. Politiquement un concours de popularité ne sera jamais pour moi un évènement significatif sur le plan politique quoiqu'il advienne.

    Par contre cet épisode illustre les dérives possibles liées à l'institutionalisation. On assimille un évènement comme important pour le libre parce que une "institution" du libre l'a dit. Mouais.

    http://www.libroscope.org/Institutionnalisation-le-debut-des
  • # L'effet Lemming

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les Européens de l'année sont.... Évalué à 2.

    Bravo, en votant massivement pour Florian on élève un concours de popularité au rang d'évènement politique. Le prochain exploit du logiciel libre c'est d'envoyer un candidat gagner la star'ac pour chanter la free software song en prime time ?

    EV50 un magazine privé qui faisait un non évènement vous remercie :
    - pour l'avoir fait connaître sans bourse délier ;
    - vous remercie d'avoir légitimé ses faux choix grâce à votre fréquentation massive sur son site web ;
    - pour avoir promu la politique spectacle ;
    - pour avoir augmenté son google ranking.

    Le logiciel libre c'est un peu comme si lemmings était devenu réalité : un qui dit de faire, et tout le monde suit pour la bonne cause.

    Bon en passant :si vous me faites tous un don de 1¤, je vous garanti :
    - que le logiciel libre ira mieux,
    - votre épanouissement sexuel,
    - et que nikos chantera la free software song.
  • [^] # Re: Ftp

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Créer un accès à mes fichiers d'Internet : Samba, VPN ou PHP ?. Évalué à 2.

    Si on a ssh dans la configuration par défaut on voit la ligne

    Subsystem sftp /usr/lib/sftp-server

    qui indique que ssh offre par défaut le protocole sftp (ftp sécurisé).
    On peut grace au système d'acl poussé livré avec ssh autoriser le sftp et interdire le login avec un shell interactif.

    Il y a toujours plus compliqué, mais on peut aussi faire simple.
  • [^] # Re: tunnel ssh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Créer un accès à mes fichiers d'Internet : Samba, VPN ou PHP ?. Évalué à 2.

    ssh tout seul. C'est sécurisé et propre.

    Pour la visualisation en click a click c'est une question du client :
    on peut utiliser winsp sous windows qui supporte le drag'n drop ainsi qu'une vision soit à la (norton) commander soit à la explorer.
    Konqueror sous linux (il supporte le protocole scp:// en natif)...


    Il y a pas besoin de se compliquer la vie :)
  • [^] # Re: un pas dans la bonne direction ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Concert Creative Commons à Paris. Évalué à -2.

    apparement ca a intéressé du monde, donc ca me semble tout à fait légitime.


    Si le nombre fait la vérité alors Windows étant utilisé par plus de personnes que linux, ça doit être meilleur alors aussi je suppose.

    peut être qu'ils reculeront, qu'ils s'arrêteront là ou qu'ils continueront, mais est-ce une raison pour ne pas leur accorder qu'ils sont dans la bonne direction ?


    Je ne vois juste pas comment tu détermines «une bonne direction». Sans rien pour étayer ton affirmation, elle est gratuite, et dans ce contexte mensongère. La plupart des gens passant sous CC utilisent des licences propriétaires (ou non libres au choix) Je ne vois pas la notion de bonne direction dans ce contexte comme étant autre chose qu'un voeu pieu. Je ne peux t'accorder que les artistes sous nc ou nd sont dans une quelconque direction.

    Si tu peux appuyer ton argumentation je suis toute ouïe, dans le cas contraire, l'église c'est l'url à coté : http://www.cef.fr/(...)
  • [^] # Re: un pas dans la bonne direction ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Concert Creative Commons à Paris. Évalué à -3.

    Ton commentaire est complémentement à coté de la plaque. La question d'Antoine est : «que viens faire une annonce de ce concert sur linuxfr ? » Est ce du logiciel libre ? Ce concert a-til un caractère libre au sens du logiciel libre ? Non.

    D'ici ça ressemble à de la retape pour essayer de faire venir les geeks à fort pouvoir d'achat à un concert dans un lieu branché de la capitale en utilisant d'un argument trompeur sur le caractère soit disant «libre» de l'évènement. Argument qui consiste à dire que les personnes choisissant des licences à la shareware/freeware voire proprio font un pas vers le libre (car il compterait changer de licence ?). L'auteur de la news est soit télépathe soit prend les lecteurs pour des cons. D'autant plus que le logiciel libre ne se définit pas par les licences, mais par les libertés accordées. Libertés qui ne sont pas au rendez vous dans ce cas.

    Pour info, la GPL ne fait jamais mention de code source, et peut tout à fait s'appliquer à d'autre contenu que le logiciel. Le logiciel par ailleurs est protégé à l'international par le droit d'auteur car il est considéré comme une oeuvre littéraire. Une partition n'est pas la musique, et celui qui joue la partition l'interprète. Autrement dit la séparation de problématique entre les problèmes de PI appliqué à l'info et à l'«art» me semble plus artificielle qu'autre chose.
  • [^] # Re: prosélytisme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La liberté, la face méconnue de l'informatique. Évalué à 3.

    Il renonce à une partie de ses droits qui lui sont accordés au moment de la création de son oeuvre pas à tous :) J'ai effectivement écrit une connerie, et tu as effectivement rectifié.
  • [^] # Re: 40% libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Quatre nouveaux logiciels libres pour entreprises. Évalué à 2.


    La notation a été ajoutée à l'article comme un appât pour inviter les gens à s'interroger sur la méthode d'évaluation utilisée.

    Dans mon fors intérieur, j'aimerais bien que d'autres gens essaient pour voir si ils trouvent des résultats cohérents avec les notres : je me suis un peu laissé piégé par le jeu et je suis curieux de voir si notre notation est aussi arbitraire qu'elle le paraît...

    A coté de ça, si on commence pas un jour en prenant des projets à droite et à gauche on fait jamais rien. Choisir, c'est arbitrer. Et c'était fun de prendre arbitrairement des projets parmi ceux présentés aux rmlls.

    Mais c'est vrai que les débats provoqués ont plus d"intérêts en eux que le reste.
  • # prosélytisme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La liberté, la face méconnue de l'informatique. Évalué à 10.

    Cette news telle que présentée par ploum me pose deux questions :
    1) est il nécessaire de convertir les gens ?
    2) si oui la fin justifie t'elle les moyens ?.

    On a l'impression pour certains que le logiciel libre à vocation à convertir la masse des gens. Pour quoi faire ? Est ce le nombre qui apporte le poids aux idées? Microsoft étant utilisés à 90% est il meilleur que le libre ? Apporter plus de monde trop vite n'apporte que des ennuis ; les nouveaux venus sont insuffisamment éduqués, aidés, le bruit augmente dans les ML des projets. Et là où le message semble gagner en force il perd en clareté. Qui se souvient encore que c'est une question de liberté quand les gens ne regardent que les licences d'un projet pour savoir si il est libre (voir le débat sur les ERP) ?

    Grandir peut être. Et la solution proposée par ploum n'est pas réellement de se mettre à niveau des personnes, elle est de se contenter de message qui perdent en exactitude pour gagner en audience sans choquer personne. On quitte gentiment le domaine d'une certaine éthique du logiciel libre d'exactitude technique froide et immorale considérée comme égotiste pour rentrer dans le monde de la demi-mesure consensuelle si chère aux idéologues et aux marketeux . Nous ne devrions plus essayer d'éduquer les personnes, et de faire le pari de l'intelligence froide, mais faire celui de la manipulation à visage humain : qu'est ce donc que cacher volontairement des informations à des gens afin d'influer leur choix ?

    Le logiciel libre pour moi est un choix éclairé basé sur la compréhension ce ce que l'on fait. L'appel à la peur (l'idée que MS outlook puissent envoyer des mails sans que vous le sachiez en est un exemple) est pour moi assez limite. Désigner un ennemi à la vindicte populaire (microsoft en l'occurence ou les éditeurs propriétaires) est pour moi assez abjecte. Microsoft a fait un pari et édite de bon logiciel, ce n'est juste pas mon pari. Qu'est ce que construire une communauté sur le rejet de l'autre alors que nous avons tant de belles constructions à valoriser ? Où est le discours constructif ?

    Le libre est un pari que l'on fait. Il est compliqué et pas intuitif. Pour un développeur renoncer a ses droits d'auteurs (notamment dans le domaine de l'exploitation commerciale) est le frein à surpasser. Ce n'est pas un acte anodin. Pour l'utilisateur de logiciel propriétaire, il faut renoncer au confort de la relation client rassurante (avoir un support, une hotline ....), c'est un pas à franchir. Quelle différence que d'avoir confiance en soi et dans les autres et de coopérer plutôt que d'être tour à tour maître et esclave. Les discours prosélytes bizarrement occultent le changement de la relation que l'on a à l'autre, la partie sociale. Allez vous dire à un directeur de service informatique que si il raconte des conneries, il peut se faire rabrouer par un gamin de 14 ans (de façon peu diplomatique) et avoir le soutient de toute une équipe ? non. Pourtant les flamewars sont courantes dans le LL. Allez vous dire à quelqu'un qui ne veut pas lire le manuel car il est habitué à être un consommateur que si il pose une question stupide il va se faire exploser ? Non. Le libre ne change rien au manque de fiabilité de l'informatique, aux problèmes de sécurité ou de performance, car il ne change pas la nature de l'informatique, par contre il change la relation à l'autre.

    C'est pour ça que j'aime bien la démarche de questionnement de François Obada (et framasoft en général) qui me semble bizarrement à l'opposé de ploum : le libre a plus valeurs à questionner en permanence les personnes et leurs pratiques qu'à être un modèle à (faire) adopter.
  • [^] # Re: 40% libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Quatre nouveaux logiciels libres pour entreprises. Évalué à 5.

    Je n'ai pas reçu le mail; les forums sont publics n'hésitez pas à les utiliser si vous trouvez des erreurs.

    On a par contre reçu le mail de stéfane fermigier, étonnant non ?

    4.
    Bref, quand on veut connaître l'activité public de développement on lurk un peu sur la ML :
    http://www.tinyerp.org/mailing_lists/devel/maillist.html#00003(...)

    Et la ML étant vide de message (ou presque), je ne vois pas pourquoi en parler ? Je me disais que si il y a contribution sans échange dans la ML, c'est donc que les personnes devaient utiliser un autre système (la télépathie, les commentaires dans le BT ?), le cvs ?

    Non, en repassant j'ai trouvé : et j'ai indiqué le forum. Je serais vous, je tuerais la ML et je pointerais vers le forum dans une partie dev. Pour les infos de dev je vois pas grand chose à vue de nez qui soit utile dans les forums mais je ne suis pas Sherlock.

    PS Je suis pas fana à titre personnel des forums je préfère une ML avec un bon archivage à la MARC :) http://marc.theaimsgroup.com/(...) ou ou un système à la GMANE http://gmane.org/(...)

    J'ai néanmoins compté les forums comme une ML à part entière. Il n'y a donc aucun soucis ici.

    5. Je ne recherchais pas un bug tracker, mais d'une activité publique de correction de bug. Le forum me satisfaisait, je rajouterais le bugzilla.

    J'ai donc compté les forums pleinement comme un bug tracker.

    6.
    http://www.tinyerp.org/contrib_cc.php(...)

    Votre page est peut être maladroite, mais un internaute qui passe voit qu'il peut faire toute sorte de contrib sauf du code.

    En plus sans l'accès à la version CVS (même anonyme) on se demande comment faire pour contribuer. Comment soumettre un patch sans risquer d' avoir de conflit d'édition ? Surement une technique moderne que j'ignore.

    On a pas l'impression que vous ayez foncièrement envie que les gens participent aux développement logiciel du projet. Si c'est le cas votre communication en ligne est foncièrement maladroite. Sinon, ben c'est votre choix.


    7.
    * 2. Nous n'interdisons pas de COMMERCIALISER le logiciel mais de vendre le code source.

    La phrase a été acceptée par la FSF (le code source ne peut pas être vendu) mais nous l'avons quand meme retirée à cause des mauvaises interprétations.

    Justement elle est dure à interpréter. Ca semble même contradictoire avec la GPL. Quelle FSF ? Et l'interprétation est elle mauvaise ?

    Citons la FSF US :


    Does the GPL allow me to sell copies of the program for money?

    Yes, the GPL allows everyone to do this. The right to sell copies is part of the definition of free software. Except in one special situation, there is no limit on what price you can charge. (The one exception is the required written offer to provide source code that must accompany binary-only release.)

    http://www.fsf.org/licensing/licenses/gpl-faq.html#DoesTheGPLAllowM(...)

    La vente du logiciel (programme) devant s'accompagner de l'accès aux sources, il est difficile de voir comment en pratique aboutir à interdire la commercialisation du code source. Le contournement est si évident que cette phrase engendre l'incompréhension. La FSF peut dire ce qu'elle veut, certains lecteurs dont je fais partie ne comprennent pas le sens de cette phrase.

    Voilà comment je l'interprète :
    le seul moyen d'interdire la commercialisation du code source et le contournement à la commercailisation dudit code source revient .... à interdire la commercialisation du logiciel. Ce qui implique de faire une clause NC, ce qui est contraire à la GPL.

    Au final :

    Sans le CVS et des documentations techniques organisées il manque le contexte : le méta code (historique de version, doc d'archi, d'intégration). Votre projet est bien à moitié libre : on a accès au code, pas au méta code. Peut on espérer modifier un code et le forker sans ça ? Non, à moins d' y investir une somme de travail énorme. C'est votre choix. Peut être est il pertinent, mais ce n'est pas accorder la liberté de modifier le code que de masquer les informations nécessaire pour le faire. Votre code est sous GPL vos pratiques vont dans le sens de de limiter *de fait* la liberté de modification. Est-ce le choix de la licence ou les libertés qui définissent le logiciel libre ?
    http://www.fsf.org/licensing/essays/free-sw.html(...)


    Le but de l'article est de rappeler que le logiciel libre c'est des questions de pratiques et de libertés avant d'être des questions de licences (c'est le credo du journal depuis 2002, ça tombe bien).

    A titre d'information, nous comptons actualiser et traduire le
    http://www.tldp.org/HOWTO/Software-Proj-Mgmt-HOWTO/(...)
    que je recommande chaudement.

    PS mes sources de renseignements venant essentiellement de votre site web, le meilleur moyen pour arrêter la diffusion de bêtises serait que vous éteignez ledit site web.
  • [^] # Re: 40% libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Quatre nouveaux logiciels libres pour entreprises. Évalué à 4.

    Pour info le libre n'est pas défini par les licences :
    1) Stallman (inventeur de la GPL himself) définit le libre par les 4 libertés ;
    2) mettre son travail sous "copyleft" (concept implémenté dans la GPL comme quoi les travaux dérivés sont sous GPL) n'est une condition ni nécessaire ni suffisante pour faire du logiciel libre;

    Le copyleft n'ajoute ni ne retranche rien aux 4 libertés énoncées par RMS. Ce qui fait que la GPL est qualifiée de libre est qu'elle accorde les 4 libertés, le copyleft est juste un cadeau bonux qui n'a rien à voir avec le libre. La GPL n'est pas la licence canonique du libre en tout cas moins que licences BSD les plus minimales.

    Ce n'est pas un soucis, le logiciel libre n'est pas une question de licence mais de liberté avant tout. Les licences, ça intéresse qui à part les avocats ? Ce que l'on veut c'est pouvoir réutiliser librement notre code et celui des autres sans se poser de question, non ?
    Est-ce que les licences suffisent à assurer que le code est disponbile et réutilisable ? Je pense que non.
  • [^] # Re: Firefox

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Quatre nouveaux logiciels libres pour entreprises. Évalué à -1.

    ah ?
    Tout serait relatif en terme de jugement ? Et tu connais le résultat d'une mesure avant d'essayer. Soit, tu es fort et je m'incline soit tu es un sot.

    Comme ton critère d'appréciation est subjectif j'espère que tu ne prétendras ni que je t'ai insulté, ni que je t'ai félicité.
  • [^] # Re: Firefox

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Quatre nouveaux logiciels libres pour entreprises. Évalué à 2.

    Par expérience on a été plutôt sévère dans nos notations.

    Je dirais qu'on à une marge d'erreur de -10 +5
    on a probablement sous noté facilement de -10 et rarement on a surnoté de 5. Si on publiait dans un magazine commercial, on pourrait facilement remonter les scores de +10% pour faire plaisir à nos annonceurs.

    Tenir compte d'un biais, c'est annoncer la marge d'erreur : voilà qui est fait.

    La marge te convient-elle, sinon, je t'enjoins à faire ton propre caclul et évaluer la déviance standard par rapport à nos propres résultat (faire la moyenne des diff normalisées entre tes résultats et les notres). Si le biais est systématique et dans une même direction (la relation d'ordre est donc conservée), c'est cool : ça veut dire que l'instrument est à étalonner, mais que nos critères permetent d'établir une relation d'ordre. Si à l'opposé tu trouves que tes mesures fluctuent (moitié sur-évalué, moitié sous évalué dans une proportion significative), ça veut dire que nos critères sont arbitraires, au moins en ce qui te concerne.
  • [^] # Re: Moi qui croyais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 2.

    C'est exactement ça. C'est même pour ça que nous serons à Dijon aux rmll pour défendre ce thème : l'"esprit du libre". On est loin d'avoir nous même les réponses à toutes les questions que nous nous posons. C'est pour ça que je répond pas toujours.

    Je travaille sinon sur théorème qui dirait que quand une personne n'a pas de réponse toute faite à un problème il a tendance à qualifier la question initiale de troll.

    J'y retourne, mon thé a infusé.
  • [^] # Re: Moi qui croyait...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 1.

    Il y en a un autre : la licence ne constitue pas le logiciel libre. L'habit ne fait pas le moine.

    La licence a elle seule ne permet pas de se prononcer sur l'aspect libre d'un logiciel. La licence est un aspect formel qui ne préjuge en rien du fond. Et des projets sans licences formelles peuvent tout à fait être libre (ex: tradition de transmission de savoirs oraux tels que les contes, et les blagues).
  • [^] # Re: Moi qui croyais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 2.

    bon ben vu que pour toi tout est clair :
    ERP5 est sous GPL, mais il ne permet de rien faire sans les données (business template, données en XML non «human readable».
    Si on a un logiciel libre, mais que ce qui lui permet de faire ce pour quoi il est vraiment conçu (éditer des liasses fiscales) n'est pas modifiable (pour correction) où est l'intérêt d'avoir un logiciel libre ?
    http://linuxfr.org/2005/06/25/19161.html(...)

    C'est un peu comme un driver d'imprimante proprétaire sur un unix libre, c'est aussi intéressant qu'un driver proprio sur un OS proprio.
  • [^] # Re: Un petit mieux...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment les banques font croire à la sécurité. Évalué à 2.

    Il ne peut y avoir de liberté sans éducation.

    Celui qui est prêt à renoncer à un peu de liberté pour sa sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre.
  • [^] # Re: Moi qui croyais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 2.

    Ce qui est facile à écrire dans un texte juridique comme l'interdiction de se faire de l'argent avec une oeuvre peut être interprété différemment de ce que les gens imaginent.

    Par exemple la plupart des défenseurs de la clause non-commerciale des cc entretiennent une certaine confusion là dessus. Souvent ils pensent interdire automatiquement :
    - de faire des bénéfices avec leur oeuvre ;
    - que leur oeuvre soit utilisée par une société commerciale et valorisée (permette d'en retirer de l'argent même indirectement) ;

    et permettre au moins automatiquement :
    - la vente de CD à prix coutant pour des bonnes oeuvres ;
    - la vente par des assocation à but non lucratif voir caritatif.

    Or le code du commerce défini qu'il y a acte commercial dès qu'il y a une transaction avec échange d'argent...

    Un LUG est condamné automatiquement si il vend un CD à prix coutant contenant du cc/nc si il est poursuivi par un des auteurs. Et Microsoft peut tout à fait mettre gratuitement à disposition des morceaux en cc-nc en format WMA, ou adobe mettre à disposition dans phtoshop un moteur de recherche permettant de trouver des images libres de droit (même en nc).

    La clause NC favorise de fait les grands groupes commerciaux qui ont les moyens de ne pas faire acte de commerce quand ils le désirent. La loi, va donc à l'encontre ce qui est l'esprit de la clause.
    Dura lex, sed lex.

    La clause juridique sur la forme préférée du code ne vaut rien aujourd'hui puisqu'aucun juge
    1) n'a de définition juridiquement normative de «la forme préférée pour la modification» (une définition **juridique** univoque facile a apppliquer)
    2) n'a statué sur sa légalité,

    En France au moins, l'usage (l'esprit) précèdera la loi (la lettre).


    Je m'explique Interdire toutes dissimulations et peut être facile à qualifier pour toi, mais le juge lui :
    1) n'a aucune définition sur laquelle s'appuyer. Pour cela, il devra donc faire venir dans un premier temps des experts techniques à la barre qui s'exprimeront sur le point. Si tout ce passe bien, le juge formulera un argumentaire technique lorsqu'il rendra son jugement qui pourrat être réutiliser en tant que définition ;
    2) devra aussi statuer sur la légalité d'une telle interdiction. Peut être que le juge trouvera cette clause si vague, si dangereuse pour l'exercice du commerce ou de la liberté du travail qu'il peut statuer la nullité de cette clause. Voir, il peut aussi dire que cette clause étant inappliquable ou trop ambigüe elle ne peut être appliquée.

    Autrement dit, si tu veux que ta clause de «forme préférée» du code ait une chance d'avoir une valeur légale, tu as intérêt à ce que l'usage soit bien établi avant que le juge ait besoin de statuer. Le texte de la GPL même clair ne peut être appliqué sans être légitimé par l'usage. La GPL repose sur l'usage, et non le contraire. CQFD