Jul a écrit 783 commentaires

  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 0.

    Literraire, ce n'est pas juste coucher des mots sur du papier hein, sinon les secrétaires seraient beaucoup plus literraires que les poètes d'après leur rendement. Soit c'est de la mauvaise foi, soit une vision très étriquée de la literrature.

    Littéraire par opposition à mathématiques quand il s'agit de l'interaction sociale. Littéraire au sens propre quand il s'agit d'écrire du code. Et la créativité, ça ne s'enseigne pas, pas plus que les écoles d'art ne forment des artistes.


    Tout le monde est d'accord là dessus, mais il faut bien réussir à distinguer ceux qui ont les compétences de ceux qui ne les ont pas, et en cela, un diplôme est une attestation qu'une personne a acquit au moins un certain niveau de compétence.

    Quelle compétences ? En tout cas pas celle d'apréhender scientifiquement les métiers de l'informatique, ni celle qui importe.


    Bien évidemment, c'est pour ça que ce n'est pas de l'informatique appliquée, mais bien théorique... et ne va pas me dire que l'informatique théorique n'a pas d'intérêt.

    Si mais le barycentre est trop déplacé du coté mathématique même pour la partie théorique pour des métiers qui se veulent des métiers d'encadrement. Il n'y a même pas une UV sur l'évaluation des couts en informatique (qui est un sujet autant théorique que pratique). L'année M2 du master se veut être un DESS, et ce diplôme ainsi que les diplômes d'ingénieur se veulent des diplômes d'entrée dans la vie active. A mon avis la part mathématique est déséquilibrée.


    Tu ne crois pas que le côté humain est plus facile à apprendre avec le temps que le côté très technique et théorique ? Disons que les deux soient importants, il me semble donc nécessaire d'apprendre celui s'acquérant le moins facilement. De plus

    Dans un système qui relient les humains, l'humain est au centre de la préoccupation des informaticiens. Et par expérience, les connaissances théoriques sont moins sollicitées que les compétences humaines. Elles sont même peut être plus faciles à acquérir. Les deux sont certes importants, mais les programmes ne le reflètent pas en terme de poids.
    Et non, non seulement je trouve pas ça facile, mais en plus le diplome devrait au pire, permettre de virer ceux qui n'ont pas la fibre de l'interaction sociale. C'est à mon avis la raison pour laquelle des diplomés d'écoles de commerce sont utilisés de manière croissante pour piloter des projets informatique avec succès. Je l'ai vécu, c'est finalement assez agréable.

    Qui plus est, un diplôme discrimine pas ceux qui ont une capacité 10 fois supérieure aux autres, autrement dit ce qui fait la compétence, le talent. Il est donc trompeur pour une entreprise de lui vendre les diplomés au delà de deux ans de pratiques comme plus "efficaces" en informatique que la moyenne. Les ingénieurs et les universitaries ne sont pas pire que les autres, ils sont justes aussi bien que les autres en l'état actuel de l'enseignement, voire moins bons en situation d'interaction sociale, c'est à dire ... en situation professionelle quotidienne.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.

    Pas littéraire ? C'est pas parce qu'on manipule des mots, des verbes des idées que c'est littéraire ? C'est pas parce que l'on interagis aussi verbalement et à l'écrit avec des humains que c'est pas littéraire ? Oki, amusons nous donc à compter le nombre de temps passé à lire et à écrire (code inclus) comparé au temps passé à poser des équations. Et le vainqueur est ?

    Je dis pas que les grandes écoles c'est de la merde, je dis qu'on ne devrait pas juger quelqu'un sur son statut, mais ses compétences (comme dans le logiciel libre). Et en informatique le diplôme ne donnant pas de compétences au delà des deux ans de pratiques qu'il apporte. Je ne vois pas pourquoi je leur donnerais plus qu'un crédit nul, bac+N, bac -12 dans le même sac.

    Par contre si quelqu'un me dit que je dois en écouter un autre non parce que ces arguments sont pertinents, mais parce qu'il est ingénieur (ou issue des cités, ou enarque, ou plus vieux ou plus jeune ou autres ou expert) je lui donne un crédit négatif. Quand en plus le diplôme est clairement non pertinent pour le métier et qu'il s'arroge une expertise sur le domaine, j'ai des doutes abyssaux.
    Si tu préfères, quelqu'un qui veut que je m'attache non à ses arguments, mais à son statut, je me dit que son argumentaire va être creux.

    Par ailleurs la division des taches en entreprise est faites sur le statut et non sur la compétence (poste de manager réservés au bac+5 grille salariale indexée sur le diplôme), donc je dit qu'elle n'est pas pertinente. En tout cas, ce n'est pas la division scientifique du travail pronée .... par le modèle de l'ingénierie :) donc, je dis que l'entreprise n'a pas pour objetcif de rationnaliser ses structures de coûts. mais bien de favoriser des objectifs sociaux (allez sociétaux pour faire dans le buzz).

    Ensuite, l'informatique théorique française basée sur les maths, est éloignée de l'informatique pratique française puisqu'on parle de métier. Le plus important pour un système d'information c'est son adéquation aux besoins :
    1) de l'entreprises ;
    2) de ceux qui l'utilisent.
    3) des autres professionnels des SI (interopérabilité oblige un SI seul, est un peu inutile)

    La conduite d'entretien, l'interaction avec les humains sont donc primordiales pour atteindre ce but, bien plus que la théorie des graphes. L'informaticien résoud rarement un problème d'équilibrage d'un arbre binaire (en plus il y a des bibliothèques pour ça) mais souvent un problème de transposition d'un problème en langage naturel (ressortir les informatitions pertinentes en temps et en heure) en système d'informations qui se doit d'être utilisable (les messages doivent être clairs, l'interface mignone, le logiciel bien conçu ....) et conformes aux besoins utilisateurs réels. Pour cela il doit récolter les desiderata, les modéliser, les communiquer, prototyper, les coder, les monter ... La dernière chose qui semble importer dans les cursus d'informatiques c'est bien les autres humains. Pour bâtir des systèmes qui relient les gens entre eux, c'est peut être une lacune, non ?

    Le langage n'est pas un artefact mathématique, mais culturel, les mots ont le sens que leur donne un groupe, pas un compilateur.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 0.

    Attention, c'était de l'ironie.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.

    Le fait qu'il n'y ait pas d'études chiffrées sur un secteur clé de l'économie montre bien que les informaticiens français n'ont pas une approche scientifique du problème et ne sont pas capables de l'apréhender.

    Sur quoi se base donc leur expertise, si finalement ils ne peuvent quantifier (donc qualifier leur métier) ?

    Ce qui est incorrect cher benapi est de vouloir réfuter un argument par la personne et non sur les idées. On appelle ça un argument sur la personne (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ad_hominem). Donc, pour moi cela prouve que tu es ... ce que tu faits. Pour réfuter une proposition logique A dites par un locuteur B, et tu veux réfuter B. Oui mais où réfutes tu A ? C'est une démonstration de ton savoir faire rigoureux d'informaticien appris en école ?

    Tu réfutes des études parce qu'il n'y en a pas en France. Qui sont ces ingénieurs qui ne connaissent rien des couts liés à leur industrie, et ne cherchent pas à les évaluer ? Des gens avec une formation scientifique ou théologique ?

    L'absence de chiffre est un problème auquel je suis confronté pour mon mémoire d'ingénieur (ça tombe bien) et la seule opinion que j'ai et issue du président du club de la MOA
    L’économie des systèmes d’information est mal connue : diverses raisons concourent à obscurcir la connaissance de leurs coûts, et la fonction de production du système d’information n’a pas fait à ma connaissance l’objet d’une formalisation précise. Certaines directions générales croient pouvoir maîtriser le coût de l’informatique en suivant des règles simples, mais ces règles, si on les applique à l’aveuglette, peuvent avoir des effets pervers.
    Si les coûts sont mal connus, les apports du système d’information le sont plus encore. Aucune entreprise ne peut se passer aujourd’hui d’un système d’information, fût-il sommaire ; mais les décisions le concernant sont rarement rationnelles parce que l’on ne sait pas évaluer ce qu’il apporte. C’est cette ignorance qui est à l’origine du fameux paradoxe de Solow « You can see the computer age everywhere but in the productivity statistics.»(Robert Solow, New York Review of Books, 12 juillet 1987) on voit des ordinateurs partout, sauf dans les statistiques de productivité, ainsi que de certaines des
    analyses de Strassmann.
    Michel Volle


    Il serait peut être temps, de former des professionnels, et pas forcément sur les bancs des écoles

    PS je cite beaucoup les autres, de la même manière que j'emprunte le code des autres, parce que je ne vais pas réinventer la roue. N'est ce pas la base de l'informatique que de se tenir sur les épaules des géants ?
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 0.

    1) voir plus haut : inadaptée en France du fait de la division des tâches.

    2) en informatique (voir les commentaires moinssés) non pertinente. Bac+5 pas de soucis, bac+5 en informatique, c'est juste non efficient.
    Je pourrais rajouter un commentaire d'un ancien X (ancien directeur de l'insee)
    Il y a bien sûr un mensonge à s’arroger la légitimité de la direction des entreprises sous le prétexte qu’à 20 ans, en Taupe, on se débrouillait mieux que les copains pour résoudre des équations. Les dirigeants d’entreprise polytechniciens avaient l’arrogance de leur technicité ; ceux d’aujourd’hui ont gardé l’arrogance, mais ils ont perdu leur technicité, qu'ils soient X ou non.

    Sinon, d'après les stats, l'enseignement supérieur est un lieu de reproduction social http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES361B.pdf
    Comme la plupart ce sont donnés pour seul mérite de naître, et que je suis plutôt monarchiste ça me rend la république qui leur consacre autant de moyens et de crédit plus sympatique. C'est un peu comme les enfants d'artistes qui héritent des droits sur l'oeuvre pendant 70 ans après la mort du créateur.

    3) des études pour savoir lire écrire, et raisonner par soi même, 2 ans de pratiques (C, ASM, structures de données évoluées), peut être un peu de culture de l'informatique (usages, lecture et rédaction de docs techniques, droit de la PÏ, qu'est ce que les SI, la gestion de la créatvitié et des créatifs), beaucoup de formation continue tout au long de la vie, et se concentrer sur les problématiques humaines et leur impact ;


    Les études en référence sont assez citées, notamment dans les références bibliographiques, qu'apparemment on n'enseigne pas en france. C'est dommage que ce soit pas enseigné, vu le coût représenté. En plus qu'aucun bac +n ne connaissent la littérature sur le sujet dans ce forum sur le paramètre qui impacte le plus le coût en informatique, c'est quand même assez interpelant, non ?

    Le développement n'est pas l'art noble il est malheureusement émietté en entreprise entre tache nobles et non nobles en dépit du bon sens.

    Si je devais penser enseignement, j'ouvrirais les portes du recrutement à tous (littéraires, EU, cours du soir..), et si je devais penser à une UV en informatique qui n'est pas enseignée, ce serait une UV d'organisation du travail (facteur 10 d'impact), et elle participerait à monter des études comparatives chiffrées pour justement essayer de faire rentrer la france dans l'ère de l'écocomie des SI. Sans expériences sérieuses, sans mesures, la science c'est du vent et les experts se résument à faire du shamanisme. (voir le paradoxe de solow, on arrive pas à mesurer de gains de productivité lié à l'adoption de SI en entreprise, voire dans certains cas on mesure des impacts négatifs)

    Dans les UVs de culture générale il y a le cours de Mr Volle sur les SI qui est bien :
    http://www.volle.com/ulb/plan0203.htm

    Pour qui je suis tu passes sur l'url à coté de mon pseudo, et tu trouves en 3 cliques.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 3.

    Je pense qu'en France la division des métier de l'informatique (MOA, MOE, AMOA, architecte, ingénieur) est directement dérivée de l'industrie lourde (approched'ingénierie), et que si elle est clairement appropriée pour le monde de l'industrie, elle ne l'est pas pour le monde du service. Cette approche typiquement française échoue dans sa finalité : prédire les couts et encadrer les dépassements de budgets. J'avais lu dans mes cours que 63% des projets informatiques dépassent leur date de livraisons, et que moins d'1/5é le dépasse le budget de moins de 20%.

    Les standards industriels ne changent généralement pas entre le début et la fin d'un chantier, et les services sont relativement calibrées : faire des terrassement pour une surface de 100m² à un coût facilement estimable, faire un framework applicatifs beaucoup moins. Et la division des taches n'a pas de sens dans un métier de création littéraire. C'est pour ça que le logiciel est protégé par le droit d'auteur, et pas par les brevets.

    J'ai donc du mal avec cette division arbitraire héritère directe du positivisme d'auguste comte (c'est plus 1968 mais 1839 si tu veux réfuter le modèle par son age) père des grandes écoles à la française, et de la sélection par les maths (p'tet pas adpatée pour un métier littéraire).

    A priori, coordonner des projets et des humains est une fonction support spécifique de l'informatique, qui nécessite de connaître le coeur de métier mais pas forcément de développer. Le coeur de métier de l'informatique c'est réduire la complexité d'un problème, et développer une solution autour de ce problèmes (je reviendrais pas sur le terme de développement) et de la transposer dans un langage claire (tant informatique que compréhensible pour les utilisateurs).

    Si ton métier est celui ci alors tu es un informaticien. Après que les entreprises soient irrationelles dans l'affectation des taches, ce n'est pas mon soucis.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.

    Je fais remarquer juste que pour ce cas précis (l'informatique) ils ne sont pas une réponse adaptée, et que cela est **chiffrable**. Il faut avoir un bac +combien pour être capable de lire de simples études pratiques ?
    Apparemment bac+5 ne suffit pas.
    Il faut avoir un bac+combien pour savoir faire abstraction de sa situation personnelle quand on a une discussion sur des échantillons statistiques ?

    Que viennent faire mes sentiments, mon expertise ou mes diplômes dans la discussion alors que je ne m'appuie pas dessus, est-il possible, que tu envisages les arguments, les idées, le raisonnement et non la personne qui discute ? On n'apprend pas à la fac qu'un argumentaire ce doit être étudier en :
    1) évaluant les hypothèse (libre à toi de retrouver les références et les réfuter pour biais d'échantillon et de définition),
    2) regardant le raisonnement
    3) les conclusions.
    4) faisant abstraction du locuteur ?

    Ah ben non, je m'ai gouré c'était dans mes cours de 3éme en géométrie. Ils ont tant changé les programmes que ça au collège ?

    PS Coder c'est même pas 16% du temps de développement, pour moi développer c'est de ne pas coder 84% du temps.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.

    par ailleurs, étant donné :
    1) qu'aucune technologie ou méthode de management n'a montré une augmention à deux chiffre (en %) de la productivité,
    2) que la variabilité en productivité varie d'un facteur 1 à 10 par organisation 1 à 10 voir 20 par indvidu ;

    Un diplôme formant des chefs de projets en informatique ne devrait il pas être principalement tourné vers les techniques les plus efficaces pour maitriser les couts ?
    1) la gestion de la créativité et des RH, (facteur 1 à 20)
    2) l'organisation du travail (1à 10) ?
    or ici la formation est orientée à 90% sur les technos. Ouahou, les gens seront surement les mieux formés pour augmenter la productivité dans le meilleurs des cat de 10% :-) Impressionnant comparé au 10 000% potentiellement obtenu en s'intéressant aux humains et non aux technos.

    Le programme est logiquement 99,9% à coté de la plaque si et seulement si l'objectif est de maitriser les couts. Il est donc 100% adéquat au marché français : l'inefficience je suis pour ; ça fait plus de salaires pour tout le monde.

    Former une personne est considérée comme couter 6 mois homme, un turnover de 24 mois est clairement couteux (25% du cout lié au salaire est non productif), il est donc clair que reconnaître, retenir et former les meilleurs développeurs devraient faire partie de l'enseignement de base des informaticiens encadrant (consultant, managers, chef de projets). Quel diplôme en informatique propose ça : aucun, car aucune entreprise ne le demande. Peut être que les gens qui devraient décider comment former un bon informaticien ne sont pas les entreprises, car si elles ont besoin de recruter des spécialistes, c'est peut être qu'elles n'ont pas la compétence.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 0.

    1) ce ne sont pas des études théoriques (apparemment tu as pas été essayer des les lire, ce qui en dit long sur la qualité de ton argumentation)
    2) J'ai pas dit réduire les couts, mais les encadrer. Savoir combien va coûter quelque chose est essentiel pour une entreprise. Savoir que plus il y a de développeurs plus ça coute cher (cout perdu en communication), savoir que le variation de productivité est indépendante du diplome et est peut monter jusqu'à 10 - 20 veut dire qu'un bon développeur peut réduire les couts au delà de 100. Se focaliser sur un recrutement et une reconnaissance du travail selon des critères rationnels, augmente durablement les profits.

    http://libroscope.org/doc/KnowledgeStrategy.htm

    A coté de ça, aucune technologie, aucune méthode de managment n'ont réussi à montrer une augmentation de productivité de 0,1 ou plus en informatique.

    Rien n'empêche le marché des entreprises de favoriser des solutions inefficientes pour des raisons sociales. Les entreprises ne sont pas faites pour faire des profits, elles sont faites par des humains. A ce que je sache par exemple les grands ne travaillent pas mieux que les petits, pourtant, leurs salaires sont plus élevés en entreprises.
    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES361D.pdf

    Mais c'est vrai dans l'absolu, il n'est nul besoin pour des gens à bac +5 de connaitre leur métier, et de s'informer. Tant que les entreprises sont contentes, c'est ce qui compte.

    Le rapport avec microsoft, je vois pas. On doit être incompétente parce que les windowsiens sont incompétents, et que c'est ce que les entreprises réclament ? Toi tu deviendras chef :-)
  • [^] # Re: il faut voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.

    Si windows n'était pas crédible, il n'y aurait pas autant d'utilisateurs et de partenaires industriels. C'est bien connu le nombre fait la pertinence.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.

    C'est vrai il pourrait se faire rabattre le caquet par un bac -12 et ce serait vexant :)
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -2.

    c'est quoi l'intérêt de moinsser les seules références vers des études chiffrées du fil de discussion ? Faire un débat sur nos croyance et nos sentiments et non sur des faits ?

    Voilà qui en dit long sur la culture générale, et la rigueur scientifique de ceux qui moinssent : oh mon dieu ! Des études, on pourrait les vérifier, on pourrait même le contredire en allant les lire !

    J'ai à faire à des experts, je vois. Des bacs + 5 surement :-P

    Bon je vois que la discussion ne pourra pas se faire sur des bases sérieuses, alors je sais pas je vais faire comme tout le monde.

    indication scénique lire avec un ton emprunté, la potrine sortie et l'oeil fier

    Mon expérience prouve que j'ai raison. Regardez ce fil de discussion, les gens y parlent de manière fort savante, comme les médecins de Molière, et sont doctes comme Sganarelle.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 2.

    Votre expérience avec le doigt mouillé tendu dans le sens du vent ? A contrario je propose des références vers de études chiffrées

    En terme de bibliographie sur le sujet voilà mes références :
    - Code Complete: A Practical Handbook of Software Construction
    Steve C. McConnell
    - Rapid Development: Taming Wild Software Schedules
    Steve C. McConnell
    - The Mythical Man-Month
    Frederick P. Brooks
    - Peopleware: Productive Projects and Teams
    Tom Demarco and Timothy R. Lister


    SI vous ne les connaissez pas ils sont assez fondamentaux dans tous ce qui est compréhension des disparités de productivité, ce qui coute cher ce sont les salaires, et comment peut on prétendre à former des managers (gens qui encadrent surtout les cout) voire des informaticiens en ignorant les aspects stratégiques en terme de coût en informatique que ce sont les aspects liés aux ressources humaines.

    Pour l'argumentum ad hominem (argument de mauvaise fois comme quoi je dis ça parce que j'en veux au diplôme), cela en dit long sur le sérieux de votre façon de réfléchir. Vous êtes incapables de faire de la recherche bibliographique scientifique pour confirmer ou infirmer mes dires, vous êtes apparemment pas au fait de la littérature en ingénierie informatique et des études sur le sujet de l'impact des diplômes sur la productivité (un comble en ce qui vous concerne). Ce qui prouve par le fait mes dires.

    J'adore étudier, je suis en train de passer un diplôme d'ingénieur en organisation au CNAM (vous savez les cours du soirs), et pour les études je ne citerais que feynman

    Science is the belief in the ignorance of experts.


    "We have many studies in teaching, for example, in which people make observations, make lists, do statistics, and so on, but these do not thereby become established science, established knowledge. They are merely an imitative form of science-- analogous to the South Sea island airfields, radio towers, etc., made out of wood. The islanders expect a great airplane to arrive. They even build wooden airplanes of the same shape as they see in foreigners' airfields around them, but strangely enough, their wood planes do not fly. The results of this pseudoscientific imitation is to produce experts, which many of you are. You teachers who are really teaching children at the bottom of the heap can maybe doubt the experts once in a while. Learn from science that you must doubt the experts. As a matter of fact, I can also define science another way: Science is the belief in the ignorance of experts." (The Physics Teacher, 7
    September, 1969, 313-320)
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 2.

    développer (pas coder hein) ce qui inclut :
    concevoir
    modéliser
    choisir ses technos
    prototyper
    programmer
    faire de la stratégie de développement
    travailler en comité (enteretien de compréhension)
    gérer la production logicielle (versioning smoke tests)
    intégrer

    Je pense que toutes ses taches doivent être faites par chaque personne d'un projet car je ne crois pas que la division des taches ne fasse autre chose que faire perdre en produvtivité.

    Peu importe le diplôme ce qui importe pour une formation c'est quelle apporte les deux ans d'expérience au delà desquelles on attend plus de variation dans la productivité.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.

    de tous les métiers de l'informatique, je pensais au développeurs. Je sais c'est pas urbain pour les chef de projets. Mais, on constate que c'est sur eux que repose le plus grand facteur de variaiblité en fait la productivité si on prend en compte les facteurs organisationnels monte jusqu'à un facteur 100. Vu les salaires des informaticiens, on s'aperçoit que les entreprises sont loin de refléter la réalité :)
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.

    La différence se fait pour deux ans d'expérience. Ca veut peut être dire que l'enseignement est particulièrement (et volontairement) peu efficient.
    http://www.volle.com/opinion/savoir.htm

    Pour mon parcours, la question est que tu penses que je serais du style à soutenir une thèse parce qu'elle m'arrange ? Comment te dire que c'est assez insultant.

    D'autant que tu parles sans appuyer tes dire avec des études chiffrées.
    Tu ne sais juste pas si les études ont un impact sur la productivité du travail en informatique, mais tu vas quand même répondre pour essayer de démonter la thèse, parce qu'elle ne te plait pas.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.

    La variabilité en productivité varie d'un facteur 10 à 20 dans les conditions pré-citées selon : Curtis 1981, Mills 1983, Curtis et al 1986, Card 1987, Valett and Mc Garry 1989, De Marco & lister 1999 Boehm et al 2000.

    Pour çeux qui lisent autre chose que 01 informatique et linuxfr, Boehm et DeMarco sont assez réputés pour leurs études sur la productivité en informatique et les RHs.

    L'argument par l'age de l'étude est fallacieux. Cependant la constance des résultats prouve que l'amélioration des cycles scolaires en informatique n'a eu aucun impact :) => les études (notamment en informatique) ne servent à rien pour former des informaticiens.

    Donc un RH intelligent devrait normalement embaucher les informaticiens les moins diplomés possible pour éviter de payer inutilement le prix de la "marque".
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.

  • # Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 2.

    L'étude de erickson sackmann et grant (1968) met en évidence aucune corrélation entre compétence en informatique* et :
    1) expérience (au delà de deux ans) ;
    2) le diplome.
    Et, je peux retrouver les 10 études qui la confirme.

    Ce diplôme :
    a) soit valide une compétence de gens qui l'avait déjà (ça me dérange pas trop mais c'est au limite de l'escroquerie car le diplôme n'ajoute aucune valeur);
    b) soit va envoyer des gens qui vont se croire nés de la cuisse de jupiter alors qu'ils ont la même valeur que les non diplômés dans le milieu professionnel et le milieu du libre.

    Bref, je vois pas son utilité. D'autant plus que des gens qui se fourvoient à bac +5 (en école d'ingénieur en info aussi par ailleurs) pour un domaine où ils sont médiocres sont moins à même de pouvoir recommencer une nouvelle formation, admettre leur échec que des bac +2. Leur seul issue et de s'accrocher à leur statut pour avoir du travail, en dépit de leur incompétence.

    Donc en résumez, on va injecter dans la méritocratie du logiciel libre des gens qui n'ont comme seul mérite d'avoir eu un diplôme qui est décorrélé de compétences ?.

    Ca risque de faire des étincelles.

    * Pour moi logiciel libre ou proprio, les connaissances nécessaires sont identiques.
  • [^] # Re: Machine 64 bits avec OS 32 bits

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Vente liée de logiciels : l'UFC a besoin de vos témoignages. Évalué à 2.

    certain_ developpeur_ suppose__ a tort qu'un mot machine est un entier.

    Il se trouve que les pointeurs pour les long jumps sont des mots machines en archi propre, il se trouve aussi, que les addu divu mulu travaillent dans beaucoup d'archi en mot machine. en dehors de l'opérande longjump, l''intérêt d'utiliser des mots machines et d'éviter de propager la retenue, lors des additions soustractions et de récupérer directement les flags d'opération (pour le beq, bne, ble ou autre). Bon pour l'archi goret inside, j'ai jamais rien compris à leur logique d'adressage alienoide.

    A noter que la limitation de taille de fichier de 2Gb venaient de la libc qui considéraient justement qu'un offset pour les seek, tell et autres étaient un mot machine. C'était pas le noyau qui était l'origine du problème, mais ce mastodonte de glibc. Entier = mot machine => rapidité, Entier != mot machine => lent mais plus portable, mais aussi plus complexe donc plus buggé.

    A noter qu'un mot machine ne correspond pas forcément à la taille du bus, on a vu des archi 16/32 bits (les 520ST, amiga) qui travaillaient en bus de données 16bits (échange avec le disque) et en adressage sur 32 bits. En clair les mots machines étaient de 32 bits, mais on avait cablés que 16bits pour le bus pour des raisons de cout.

    Tant qu'à corriger :) autant corriger jusqu'au bout.
  • [^] # Re: distance au libre ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche BetiZFest (59) : Quand la musique Libre et le logiciel Libre font la fête !. Évalué à 1.

    Je parle de ce qui se cache en moyenne derrière CC
    http://www.libroscope.org/Creative-Commons-adoption-et

    DIre CC tout court, ne renseigne pas sur l'aspect libre ou non de la licence. J'admet que j'ai tenté de deviner quelles CC en me basant sur ce qui est fait à 80%, et des *grandes discussions* que les jamendistes présents sur framasoft peuvent tenir sur la notion de liberté et de cc.
    http://forum.framasoft.org/viewtopic.php?t=9737&start=15(...)


    Je sais de source informée qui devrait faire plaisir au zicos que l'europe va obliger la france dans les mois à venir a permettre aux artistes de choisir leur société de collecte des droit de reproduction mécanographique (ouf) en Europe. Je me suis laissé dire que les nordiques étaient plus ouverts par rapport aux nouvelles technologie que la SACEM :) et que la collecte des droits vaudraient pour l'europe et plus :)

    Au fait, le débat libre non libre n'est pas le même que SACEM, pas SACEM. Ne pas être à la SACEM ne veut pas dire faire de la musique libre j'espère.
  • [^] # distance au libre ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche BetiZFest (59) : Quand la musique Libre et le logiciel Libre font la fête !. Évalué à 1.

    On mesure comment la distance au libre ?

    Considérons un point éloigné du libre facilement obtenu avec le régime de droit d'auteur classique (l'origine) qui interdit la modification, la commercialisation sans l'accord des ayant droits et l'utilisation sans l'accord des ayant droits. On est au point A qui est la base du droit d'auteur.

    Considérons le logiciel libre comme un point B qui accorde aux utilisateurs :
    - liberté d'utilisation (même commerciale) non discriminatoire ;
    - liberté de modification
    - liberté d'étudier (genre mettre à dispo des tablatures)
    - liberté de redistribuer.


    Considérons la situation intermédiaire CC (à 80% CC-BY-NC-ND selon les stats, je vais donc raisonner en moyenne statistique)

    on a parcouru quelle distance entre le point A & B ?

    Apparemment on est resté au droit d'auteur classique :
    - pas de liberté d'utilisation non discriminatoire;
    - pas de modif ;
    - la mise à dispo des partoches est par défaut interdite (liberté 3&4 interdites)
    - redistribution sous condition
    Avec la confusion en plus (les CC sont libres et propriétaires mélangées).

    On a par ailleurs pas bougé d'un poil en terme de gain de liberté sauf que si on lit le texte juridique français on a en plus une clause SACEM non existante dans la cc en anglais
    « Dans le cas où une utilisation de l'Oeuvre serait soumise à un régime légal de gestion collective obligatoire, l’Offrant se réserve le droit exclusif de collecter ces redevances par l’intermédiaire de la société de perception et de répartition des droits compétente. Sont notamment concernés la radiodiffusion et la communication dans un lieu public de phonogrammes publiés à des fins de commerce, certains cas de retransmission par câble et satellite, la copie privée d’Oeuvres fixées sur phonogrammes ou vidéogrammes, la reproduction par reprographie. »


    Résultat des comptes, c'est encore plus restrictif que le droit d'auteur classique, plus incertain (la clause n'existe pas en version anglaise), autrement dit, c'est encore moins libre que le droit d'auteur classique.

    Je suis peut être mauvais en géométrie, mais pour moi les artistes sous CC-By-nc-nd s'éloignent encore plus du libre que ceux qui ne prétendent pas faire de musique libre en mettant juste (c) auteur date. Donc, l'assertion on s'approche de très près du libre est pour moi soit liée à la méconnaissance du libre (ce qui démontre une incompétence), soit volontairement mensonger. Dans les deux cas, ça m'énerve un tantinnet.

    Je sais les gens du libre sont castrateurs à ne pas donner la liberté à tout le monde de faire ce qu'ils veulent et de se donner une filiation avec le logiciel libre. Mais les 4 libertés sont quand même un peu le PGCD de tous les projets (bsd, gpl, linux, osi, mozilla), et c'est un peu comme si c'était la base du succès. Pour copier le succès du libre, une des méthodes est peut être d'en appliquer les bases plutôt que s'en faire valoir trompeusement à la mode marketoïde.
  • [^] # Re: Pourquoi PHP ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche CETRIL lance la 3ème édition des Trophées du Libre. Évalué à 1.

    entre les paranthèses ; c'est du lisp ?
  • [^] # Re: pas tout compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 2.

    C'est comme si on reprochait à Joel Bernier (traduc.org) d'avoir pondu ses ps sous windows. Un peu déplacé. Pour faire de la PAO, des outils libres et ergonomiques, j'en connais qu'un : latex :-) (à utiliser avec vi)

    En ce qui concerne la forme, les camemberts c'était pas génial. À ce titre. le sondage d'itrm est mieux présenté, cependant il manque un tri par valeurs numériques décroissantes des choix. (je dis ça des fois qu'une v2 soit dans les cartons).
  • [^] # Re: pas tout compris

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 0.

    L'open source n'est pas du libre (et vice versa) ?

    Peut être du point de vue du discours l'open source est un discours tainté pour certains «entreprises», le libre tainté «communautés» mais dans la pratique, les tenants des deux «discours» sont à la fois en entreprise, et dans des projets. Donc je ne suis pas sur que la distinction existe ailleurs que sur le papier. Dans la pratique je trouve pas openBSD moins libre que Debian, ni debian moins open source qu'openBSD.
    Si différence il y a, je ne la vois toujours pas depuis 10 ans que je pratique. Les deux en tout cas sont équivalentes sur le plan des pratiques et des licences. Pour le reste, qu'il y a t'il d'important que je ne vois pas ? Que parler du libre plairait moins à la figure mythologique du «décideur» ? (La mythologie, c'est le truc pour faire peur aux enfants, n'est ce pas ? )

    La police du libre.

    Je ne juge pas un projet sur rapport à ce qu'il partage de mes convictions ou de LA vision (je ne la connais pas par ailleurs), mais à l'adéquation entre le discours, les actes et les résultats. Pour l'instant, je dis juste que je ne comprend pas le projet de l'ass2l car ses moyens ne sont pas en conformité avec ses buts, et que le passé m'a appris que la licence (je deviens plutôt BSD que GPL avec le temps) et les formats ouverts ne garantissent l'aspect libre d'un projet. Windows est truffé de BSD (ping, le client FTP cli les «SFU» (service for unix gratuitement téléchargeables)....) et participe au W3C (xml) , mac osx aussi (open Darwin), cela n'en fait pas des projets moteurs dans le libre. Que leur manquent ils ? (C'est pourtant pas faute d'essayer.) Si le fait que le mot «libre» vous plaise, mais que vous trouviez la définition trop contraignante, je peux vous suggérer de remplacer libre par «développement durable», «agriculture raisonnée», «éthique» ce sera probablement aussi bon pour l'image, et en plus il y aurait moins de contradicteurs.

    L'ass2l = beaucoup de TPE.

    Bien, ce n'est pas le nombre qui fait la pertinence d'un choix, sinon, je serais malheureux avec mon linux.

    La forme de la structure.

    Elle a moins d'importance que le projet. Quel est il ? Pourquoi si le but c'est d'influencer (comme indiquer dans la page de description), il n'y a t'il pas de poids lourds comme Bull (Jonas) IBM, upperto (devoteam), cap gemini ?

    Pratiquer LA vision du libre qui ne serait pas la bonne et realpolitik (ai je l'air de me la jouer commissaire politique ? ).

    Il y a un socle commun (Free Software Debian Guideline, FSF, OSI, *BSD) qui vient de l'informatique libre, je pense que vu leur constance dans le respect de leurs principes et la reconnaissance qu'ils ont aujourd'hui par leurs pratiques, on peut peut être leur accorder qu'ils ont peut être édicté des principes sains ? Le pragmatisme (la realpolitik) c'est pour moi d'accorder un respect durable aux précurseurs (stallman compris) quand ils ont prouvé avoir raison.
    Ironiquement, contrairement à l'ass2L qui se veut «pragmatique», et qui va expliquer aux entreprises ce qui serait mieux (prosélitysme), je n'en fais pas : je peux expliquer pourquoi je trouve le libre fun, mais je me contrefous d'aller sauver les pauvres âmes égarées. Quelle est la démarche qui est la plus orientée «police politique» ?

    L'alternative.

    Une alternative, plusieurs choix (voir le dico). Quand on a seul un autre choix, c'est plus vraiment la liberté, au mieux c'est le supermarché.

    La stratégie des petits pas. (Tout n'est pas parfait, et on ne change pas les choses en étant ferme)

    Comme avec les CC, où l'on promeut le freeware et le shareware comme étant presque libre, je pense que c'est une voie sans issue. Le succès du libre/open source réside à mon avis dans le fait d'avoir fixé des limites claires et simples. (contre exemple : les CC)
    http://www.libroscope.org/Vers-une-liberte-definie-Creative
    Si l'idée plait aux autres, tant mieux, sinon, je ne vois pas de bonne raisons de transiger pour avoir une masse plus grande. Le nombre me semble pertinent que pour le berger qui veut compter son troupeau.

    Conclusion.

    Je n'ai pas l'habitude de juger un livre à sa couverture, et comme là il n'y a que la préface d'écrite, et qu'elle est déjà pas très claire, je me permet même si il y a la couverture «libre/open source (c'est bon mangez en©®)» de dire ce que j'en pense : pour l'instant j'ai un doute sur cette association dont je me demande si elle vogue sur la vague de «l'institutionnalisation» du libre ou si elle a un projet «libre» conforme à l'intitulé de son association.

    À titre amusant, on remarquera que tous les partis politiques ont une volonté farouche pour lutter contre l'injustice, et que quand on les met ensemble pour «améliorer la situation», malgré un consensus d'intention plus fort que le libre, rien n'en sort.