1) ce ne sont pas des études théoriques (apparemment tu as pas été essayer des les lire, ce qui en dit long sur la qualité de ton argumentation)
2) J'ai pas dit réduire les couts, mais les encadrer. Savoir combien va coûter quelque chose est essentiel pour une entreprise. Savoir que plus il y a de développeurs plus ça coute cher (cout perdu en communication), savoir que le variation de productivité est indépendante du diplome et est peut monter jusqu'à 10 - 20 veut dire qu'un bon développeur peut réduire les couts au delà de 100. Se focaliser sur un recrutement et une reconnaissance du travail selon des critères rationnels, augmente durablement les profits.
A coté de ça, aucune technologie, aucune méthode de managment n'ont réussi à montrer une augmentation de productivité de 0,1 ou plus en informatique.
Rien n'empêche le marché des entreprises de favoriser des solutions inefficientes pour des raisons sociales. Les entreprises ne sont pas faites pour faire des profits, elles sont faites par des humains. A ce que je sache par exemple les grands ne travaillent pas mieux que les petits, pourtant, leurs salaires sont plus élevés en entreprises. http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES361D.pdf
Mais c'est vrai dans l'absolu, il n'est nul besoin pour des gens à bac +5 de connaitre leur métier, et de s'informer. Tant que les entreprises sont contentes, c'est ce qui compte.
Le rapport avec microsoft, je vois pas. On doit être incompétente parce que les windowsiens sont incompétents, et que c'est ce que les entreprises réclament ? Toi tu deviendras chef :-)
c'est quoi l'intérêt de moinsser les seules références vers des études chiffrées du fil de discussion ? Faire un débat sur nos croyance et nos sentiments et non sur des faits ?
Voilà qui en dit long sur la culture générale, et la rigueur scientifique de ceux qui moinssent : oh mon dieu ! Des études, on pourrait les vérifier, on pourrait même le contredire en allant les lire !
J'ai à faire à des experts, je vois. Des bacs + 5 surement :-P
Bon je vois que la discussion ne pourra pas se faire sur des bases sérieuses, alors je sais pas je vais faire comme tout le monde.
indication scénique lire avec un ton emprunté, la potrine sortie et l'oeil fier
Mon expérience prouve que j'ai raison. Regardez ce fil de discussion, les gens y parlent de manière fort savante, comme les médecins de Molière, et sont doctes comme Sganarelle.
Votre expérience avec le doigt mouillé tendu dans le sens du vent ? A contrario je propose des références vers de études chiffrées
En terme de bibliographie sur le sujet voilà mes références :
- Code Complete: A Practical Handbook of Software Construction
Steve C. McConnell
- Rapid Development: Taming Wild Software Schedules
Steve C. McConnell
- The Mythical Man-Month
Frederick P. Brooks
- Peopleware: Productive Projects and Teams
Tom Demarco and Timothy R. Lister
SI vous ne les connaissez pas ils sont assez fondamentaux dans tous ce qui est compréhension des disparités de productivité, ce qui coute cher ce sont les salaires, et comment peut on prétendre à former des managers (gens qui encadrent surtout les cout) voire des informaticiens en ignorant les aspects stratégiques en terme de coût en informatique que ce sont les aspects liés aux ressources humaines.
Pour l'argumentum ad hominem (argument de mauvaise fois comme quoi je dis ça parce que j'en veux au diplôme), cela en dit long sur le sérieux de votre façon de réfléchir. Vous êtes incapables de faire de la recherche bibliographique scientifique pour confirmer ou infirmer mes dires, vous êtes apparemment pas au fait de la littérature en ingénierie informatique et des études sur le sujet de l'impact des diplômes sur la productivité (un comble en ce qui vous concerne). Ce qui prouve par le fait mes dires.
J'adore étudier, je suis en train de passer un diplôme d'ingénieur en organisation au CNAM (vous savez les cours du soirs), et pour les études je ne citerais que feynman
Science is the belief in the ignorance of experts.
"We have many studies in teaching, for example, in which people make observations, make lists, do statistics, and so on, but these do not thereby become established science, established knowledge. They are merely an imitative form of science-- analogous to the South Sea island airfields, radio towers, etc., made out of wood. The islanders expect a great airplane to arrive. They even build wooden airplanes of the same shape as they see in foreigners' airfields around them, but strangely enough, their wood planes do not fly. The results of this pseudoscientific imitation is to produce experts, which many of you are. You teachers who are really teaching children at the bottom of the heap can maybe doubt the experts once in a while. Learn from science that you must doubt the experts. As a matter of fact, I can also define science another way: Science is the belief in the ignorance of experts." (The Physics Teacher, 7
September, 1969, 313-320)
développer (pas coder hein) ce qui inclut :
concevoir
modéliser
choisir ses technos
prototyper
programmer
faire de la stratégie de développement
travailler en comité (enteretien de compréhension)
gérer la production logicielle (versioning smoke tests)
intégrer
Je pense que toutes ses taches doivent être faites par chaque personne d'un projet car je ne crois pas que la division des taches ne fasse autre chose que faire perdre en produvtivité.
Peu importe le diplôme ce qui importe pour une formation c'est quelle apporte les deux ans d'expérience au delà desquelles on attend plus de variation dans la productivité.
de tous les métiers de l'informatique, je pensais au développeurs. Je sais c'est pas urbain pour les chef de projets. Mais, on constate que c'est sur eux que repose le plus grand facteur de variaiblité en fait la productivité si on prend en compte les facteurs organisationnels monte jusqu'à un facteur 100. Vu les salaires des informaticiens, on s'aperçoit que les entreprises sont loin de refléter la réalité :)
La différence se fait pour deux ans d'expérience. Ca veut peut être dire que l'enseignement est particulièrement (et volontairement) peu efficient. http://www.volle.com/opinion/savoir.htm
Pour mon parcours, la question est que tu penses que je serais du style à soutenir une thèse parce qu'elle m'arrange ? Comment te dire que c'est assez insultant.
D'autant que tu parles sans appuyer tes dire avec des études chiffrées.
Tu ne sais juste pas si les études ont un impact sur la productivité du travail en informatique, mais tu vas quand même répondre pour essayer de démonter la thèse, parce qu'elle ne te plait pas.
La variabilité en productivité varie d'un facteur 10 à 20 dans les conditions pré-citées selon : Curtis 1981, Mills 1983, Curtis et al 1986, Card 1987, Valett and Mc Garry 1989, De Marco & lister 1999 Boehm et al 2000.
Pour çeux qui lisent autre chose que 01 informatique et linuxfr, Boehm et DeMarco sont assez réputés pour leurs études sur la productivité en informatique et les RHs.
L'argument par l'age de l'étude est fallacieux. Cependant la constance des résultats prouve que l'amélioration des cycles scolaires en informatique n'a eu aucun impact :) => les études (notamment en informatique) ne servent à rien pour former des informaticiens.
Donc un RH intelligent devrait normalement embaucher les informaticiens les moins diplomés possible pour éviter de payer inutilement le prix de la "marque".
L'étude de erickson sackmann et grant (1968) met en évidence aucune corrélation entre compétence en informatique* et :
1) expérience (au delà de deux ans) ;
2) le diplome.
Et, je peux retrouver les 10 études qui la confirme.
Ce diplôme :
a) soit valide une compétence de gens qui l'avait déjà (ça me dérange pas trop mais c'est au limite de l'escroquerie car le diplôme n'ajoute aucune valeur);
b) soit va envoyer des gens qui vont se croire nés de la cuisse de jupiter alors qu'ils ont la même valeur que les non diplômés dans le milieu professionnel et le milieu du libre.
Bref, je vois pas son utilité. D'autant plus que des gens qui se fourvoient à bac +5 (en école d'ingénieur en info aussi par ailleurs) pour un domaine où ils sont médiocres sont moins à même de pouvoir recommencer une nouvelle formation, admettre leur échec que des bac +2. Leur seul issue et de s'accrocher à leur statut pour avoir du travail, en dépit de leur incompétence.
Donc en résumez, on va injecter dans la méritocratie du logiciel libre des gens qui n'ont comme seul mérite d'avoir eu un diplôme qui est décorrélé de compétences ?.
Ca risque de faire des étincelles.
* Pour moi logiciel libre ou proprio, les connaissances nécessaires sont identiques.
certain_ developpeur_ suppose__ a tort qu'un mot machine est un entier.
Il se trouve que les pointeurs pour les long jumps sont des mots machines en archi propre, il se trouve aussi, que les addu divu mulu travaillent dans beaucoup d'archi en mot machine. en dehors de l'opérande longjump, l''intérêt d'utiliser des mots machines et d'éviter de propager la retenue, lors des additions soustractions et de récupérer directement les flags d'opération (pour le beq, bne, ble ou autre). Bon pour l'archi goret inside, j'ai jamais rien compris à leur logique d'adressage alienoide.
A noter que la limitation de taille de fichier de 2Gb venaient de la libc qui considéraient justement qu'un offset pour les seek, tell et autres étaient un mot machine. C'était pas le noyau qui était l'origine du problème, mais ce mastodonte de glibc. Entier = mot machine => rapidité, Entier != mot machine => lent mais plus portable, mais aussi plus complexe donc plus buggé.
A noter qu'un mot machine ne correspond pas forcément à la taille du bus, on a vu des archi 16/32 bits (les 520ST, amiga) qui travaillaient en bus de données 16bits (échange avec le disque) et en adressage sur 32 bits. En clair les mots machines étaient de 32 bits, mais on avait cablés que 16bits pour le bus pour des raisons de cout.
Tant qu'à corriger :) autant corriger jusqu'au bout.
DIre CC tout court, ne renseigne pas sur l'aspect libre ou non de la licence. J'admet que j'ai tenté de deviner quelles CC en me basant sur ce qui est fait à 80%, et des *grandes discussions* que les jamendistes présents sur framasoft peuvent tenir sur la notion de liberté et de cc. http://forum.framasoft.org/viewtopic.php?t=9737&start=15(...)
Je sais de source informée qui devrait faire plaisir au zicos que l'europe va obliger la france dans les mois à venir a permettre aux artistes de choisir leur société de collecte des droit de reproduction mécanographique (ouf) en Europe. Je me suis laissé dire que les nordiques étaient plus ouverts par rapport aux nouvelles technologie que la SACEM :) et que la collecte des droits vaudraient pour l'europe et plus :)
Au fait, le débat libre non libre n'est pas le même que SACEM, pas SACEM. Ne pas être à la SACEM ne veut pas dire faire de la musique libre j'espère.
Considérons un point éloigné du libre facilement obtenu avec le régime de droit d'auteur classique (l'origine) qui interdit la modification, la commercialisation sans l'accord des ayant droits et l'utilisation sans l'accord des ayant droits. On est au point A qui est la base du droit d'auteur.
Considérons le logiciel libre comme un point B qui accorde aux utilisateurs :
- liberté d'utilisation (même commerciale) non discriminatoire ;
- liberté de modification
- liberté d'étudier (genre mettre à dispo des tablatures)
- liberté de redistribuer.
Considérons la situation intermédiaire CC (à 80% CC-BY-NC-ND selon les stats, je vais donc raisonner en moyenne statistique)
on a parcouru quelle distance entre le point A & B ?
Apparemment on est resté au droit d'auteur classique :
- pas de liberté d'utilisation non discriminatoire;
- pas de modif ;
- la mise à dispo des partoches est par défaut interdite (liberté 3&4 interdites)
- redistribution sous condition
Avec la confusion en plus (les CC sont libres et propriétaires mélangées).
On a par ailleurs pas bougé d'un poil en terme de gain de liberté sauf que si on lit le texte juridique français on a en plus une clause SACEM non existante dans la cc en anglais
« Dans le cas où une utilisation de l'Oeuvre serait soumise à un régime légal de gestion collective obligatoire, l’Offrant se réserve le droit exclusif de collecter ces redevances par l’intermédiaire de la société de perception et de répartition des droits compétente. Sont notamment concernés la radiodiffusion et la communication dans un lieu public de phonogrammes publiés à des fins de commerce, certains cas de retransmission par câble et satellite, la copie privée d’Oeuvres fixées sur phonogrammes ou vidéogrammes, la reproduction par reprographie. »
Résultat des comptes, c'est encore plus restrictif que le droit d'auteur classique, plus incertain (la clause n'existe pas en version anglaise), autrement dit, c'est encore moins libre que le droit d'auteur classique.
Je suis peut être mauvais en géométrie, mais pour moi les artistes sous CC-By-nc-nd s'éloignent encore plus du libre que ceux qui ne prétendent pas faire de musique libre en mettant juste (c) auteur date. Donc, l'assertion on s'approche de très près du libre est pour moi soit liée à la méconnaissance du libre (ce qui démontre une incompétence), soit volontairement mensonger. Dans les deux cas, ça m'énerve un tantinnet.
Je sais les gens du libre sont castrateurs à ne pas donner la liberté à tout le monde de faire ce qu'ils veulent et de se donner une filiation avec le logiciel libre. Mais les 4 libertés sont quand même un peu le PGCD de tous les projets (bsd, gpl, linux, osi, mozilla), et c'est un peu comme si c'était la base du succès. Pour copier le succès du libre, une des méthodes est peut être d'en appliquer les bases plutôt que s'en faire valoir trompeusement à la mode marketoïde.
C'est comme si on reprochait à Joel Bernier (traduc.org) d'avoir pondu ses ps sous windows. Un peu déplacé. Pour faire de la PAO, des outils libres et ergonomiques, j'en connais qu'un : latex :-) (à utiliser avec vi)
En ce qui concerne la forme, les camemberts c'était pas génial. À ce titre. le sondage d'itrm est mieux présenté, cependant il manque un tri par valeurs numériques décroissantes des choix. (je dis ça des fois qu'une v2 soit dans les cartons).
L'open source n'est pas du libre (et vice versa) ?
Peut être du point de vue du discours l'open source est un discours tainté pour certains «entreprises», le libre tainté «communautés» mais dans la pratique, les tenants des deux «discours» sont à la fois en entreprise, et dans des projets. Donc je ne suis pas sur que la distinction existe ailleurs que sur le papier. Dans la pratique je trouve pas openBSD moins libre que Debian, ni debian moins open source qu'openBSD.
Si différence il y a, je ne la vois toujours pas depuis 10 ans que je pratique. Les deux en tout cas sont équivalentes sur le plan des pratiques et des licences. Pour le reste, qu'il y a t'il d'important que je ne vois pas ? Que parler du libre plairait moins à la figure mythologique du «décideur» ? (La mythologie, c'est le truc pour faire peur aux enfants, n'est ce pas ? )
La police du libre.
Je ne juge pas un projet sur rapport à ce qu'il partage de mes convictions ou de LA vision (je ne la connais pas par ailleurs), mais à l'adéquation entre le discours, les actes et les résultats. Pour l'instant, je dis juste que je ne comprend pas le projet de l'ass2l car ses moyens ne sont pas en conformité avec ses buts, et que le passé m'a appris que la licence (je deviens plutôt BSD que GPL avec le temps) et les formats ouverts ne garantissent l'aspect libre d'un projet. Windows est truffé de BSD (ping, le client FTP cli les «SFU» (service for unix gratuitement téléchargeables)....) et participe au W3C (xml) , mac osx aussi (open Darwin), cela n'en fait pas des projets moteurs dans le libre. Que leur manquent ils ? (C'est pourtant pas faute d'essayer.) Si le fait que le mot «libre» vous plaise, mais que vous trouviez la définition trop contraignante, je peux vous suggérer de remplacer libre par «développement durable», «agriculture raisonnée», «éthique» ce sera probablement aussi bon pour l'image, et en plus il y aurait moins de contradicteurs.
L'ass2l = beaucoup de TPE.
Bien, ce n'est pas le nombre qui fait la pertinence d'un choix, sinon, je serais malheureux avec mon linux.
La forme de la structure.
Elle a moins d'importance que le projet. Quel est il ? Pourquoi si le but c'est d'influencer (comme indiquer dans la page de description), il n'y a t'il pas de poids lourds comme Bull (Jonas) IBM, upperto (devoteam), cap gemini ?
Pratiquer LA vision du libre qui ne serait pas la bonne et realpolitik (ai je l'air de me la jouer commissaire politique ? ).
Il y a un socle commun (Free Software Debian Guideline, FSF, OSI, *BSD) qui vient de l'informatique libre, je pense que vu leur constance dans le respect de leurs principes et la reconnaissance qu'ils ont aujourd'hui par leurs pratiques, on peut peut être leur accorder qu'ils ont peut être édicté des principes sains ? Le pragmatisme (la realpolitik) c'est pour moi d'accorder un respect durable aux précurseurs (stallman compris) quand ils ont prouvé avoir raison.
Ironiquement, contrairement à l'ass2L qui se veut «pragmatique», et qui va expliquer aux entreprises ce qui serait mieux (prosélitysme), je n'en fais pas : je peux expliquer pourquoi je trouve le libre fun, mais je me contrefous d'aller sauver les pauvres âmes égarées. Quelle est la démarche qui est la plus orientée «police politique» ?
L'alternative.
Une alternative, plusieurs choix (voir le dico). Quand on a seul un autre choix, c'est plus vraiment la liberté, au mieux c'est le supermarché.
La stratégie des petits pas. (Tout n'est pas parfait, et on ne change pas les choses en étant ferme)
Comme avec les CC, où l'on promeut le freeware et le shareware comme étant presque libre, je pense que c'est une voie sans issue. Le succès du libre/open source réside à mon avis dans le fait d'avoir fixé des limites claires et simples. (contre exemple : les CC) http://www.libroscope.org/Vers-une-liberte-definie-Creative
Si l'idée plait aux autres, tant mieux, sinon, je ne vois pas de bonne raisons de transiger pour avoir une masse plus grande. Le nombre me semble pertinent que pour le berger qui veut compter son troupeau.
À titre amusant, on remarquera que tous les partis politiques ont une volonté farouche pour lutter contre l'injustice, et que quand on les met ensemble pour «améliorer la situation», malgré un consensus d'intention plus fort que le libre, rien n'en sort.
On notera que la communauté linux mandrake aura comme un seul homme sauvé ce joyau de notre économie au prétexte de sauver LA distribution française :) sans se poser de question. http://linuxfr.org/2002/12/20/10770.html
Je rappelle à titre informatif que le libre est une activité mondiale, que la france compte de nombreux packager, développeur, traducteur debian, BSD, gentoo... Donc, il y a le choix si on veut garder des distros tout aussi française et de qualité que mandriva.
Parce que quand on a un projet qui se veut «morale» (on dit éthique pour faire bien), il est bien d'être exemplaire, sinon on rappelle l'église d'avant la réforme qui prônait la rigueur morale sans la pratiquer.
Si on tolère une entorse au règle c'est soit que les règles sont mal branlées et que personne les respectera, soit que l'on tolérera encore plus de dérive, et donc que personne ne suivra les règles.
En ce qui concerne le principe de pragmatisme (s'unir pour être plus fort), à force de toujours dire qu'au nom du principe de réalité au doit vider le libre de sa substance (pardon de ses rigidités inappliquables dans le monde réel comme qui dirait), on finit par ne plus être 40 personnes actives, mais un consensus minimal sans rapport avec le projet de départ. Le but c'est de promouvoir le libre, où juste d'être les plus forts ?
Sur ce sujet, en lisant l'intitulé du projet je suis étonné de ne pas voir les filiales logiciel libres de cap gemini, IBM consulting, HP, devoteam (upperto),unilog, unisys ...qui semblent correspondre à la charte.
Elles ont refusé, elles n'ont pas été approchées, elles ne correspondent pas à ass2l, elles manquent de poids pour aider à «intégrer les groupes de travail mis en place par la Commission Européenne, [...]être un interlocuteur identifié des parlementaires et des responsables politiques, sur le logiciel libre, et [...] sièger dans des organismes comme le Syntec ou le MEDEF.» ?
(Si l'ass2l était moins petit joueur, elle mettrait aussi : à représenter le libre dans les comités de normalisation international (MPEG, IEEE, ISO...) histoire de s'assurer que l'on retrouve pas des morceaux de brevet dans les standards. )
Si l'objectif est d'avoir du poids, leur absence est pour le moins étrange. Pour appartenir à ce n+unième lobby qui se veut représentatif du libre il y a une charte déontologique c'est un bon début mais comment est-elle vérifiée ? La charte parle des licences et des formats ouverts, mais qu'en est il des pratiques ? http://www.libroscope.org/Liberer-les-logiciels
Enfin, la charte est elle suffisante quand on la suit pour devenir un acteur du libre (hors entreprise) ? Si ce n'est pas le cas, c'est du libre/open source light, mais le libre/open source light, est-ce encore du libre ?
Livré du source sous GPL/BSD/... inutilisable, n'est pas différent d'éditer du soft proprio. La licence ne garantit pas qu'un projet est libre (il suffit de s'intéresser à GNAT/pro ou compiere ou pour le constater).
Tiens au fait l'ass2l assure la promotion de la profession (je suppose du libre), Mais que recouvre cette profession ? Faut il être diplomé pour être pro, avoir recodé le noyau, sorti un pénultième projet libre, suffit-il de crier haut et fort sur les toits que l'on fait du libre, faut il réinstaller son linux tous les matins, ou faire de l'argent en ayant des commerciaux qui mettent le libre sur le catalogue ?
Donc d'un coté l'ass2l se veut respecter de «forts» principes moraux, et pourtant certains de ses acteurs trouve qu'il y a des canard boiteux acceptés au nom du principe de pragmatisme, de l'autre elle n'intègre pas d'acteurs de poids qui seraient utils à titre pragmatique. C'est un peu étrange, non ?
Je suis sarcastique certes, mais mon interrogation est réelle. Je suis sûr qu'il y a des réponses simples à toutes ses questions, et que je dois juste manquer d'informations. Tant que je ne les ai pas, je continuerais à garder de sérieux doutes sur l'ass2l.
Dans un projet quelqu'un qu'il y a beaucoup participé tu lui demandes concrètement ce qu'il a fait, et tu le juges là dessus. Pourquoi on traiterait les entreprises différemment et avec plus d'égard ? Si ils font partie du libre, ils n'ont pas être traités différemment.
On reconnait un développeur à ce qu'il fait (sa compétence) et non pas à ce qu'il souhaiterait qu'on dise de lui soit pour des raisons financières soit pour des raisons de statut (je représente le libre en France et "sans nous personne ne peut défendre les intérêts contre les méchantes éditeurs proprios (bouh)".
Mais à bien y regarder les SSLL ont le même business que les SSII : vendre de la viande, sauf que c'est comme le café max havelar c'est étiquetté "éthique". Etique je dirais parfois. Lorsque j'ai commencé dans le logiciel libre on ne regardais pas vos diplomes pour vous accepter sur un projet voir une entreprise, aujourd'hui, la pratique du libre continue à l'identique sans discrimination voulue (hors communication écrite), par contre les boites du libre elles n'ont pas forcément gardé le pli. Les SSLL se veulent et veulent des "experts du libre" crédibles (un ingénieur ça en jette plus qu'un BTS info pour être expert). Combien d'experts linux (je sais toujours pas ce que c'est) traînent ainsi en France? Si ils sont experts est-ce à dire que sur les forums ou face à un non informaticien, non salarié de SSLL (mais qui lui participe à un projet libre) leur parole est plus pertinente? Et le diplôme prime t'il sur la pratique ?
Les individus qui font le pari du libre, s'afranchissent de la logique des experts. Ce n'est pas tant le coût que l'on peut reprocher à SAP, oracle, windows que la dépendance à l'expertise de ses éditeurs et affiliées (les ssii/consultant) due à l'extrême complexité de la mise en oeuvre de leur produit. La logique de popularisation de *tous* les aspects de l'informatique (code, stratégie, système, documentation, internationalisation, intégration, assurance qualité) va à l'encontre du modèle de l'expertise. Un développeur libre est rarement expert en gestion de version, en documentation en système en communication, mais il en fait. (Et, le libre sera mort quand il y aura un DESS en génie logiciel libre.)
Le libre c'est comme un ensemble d'ateliers polyvalents d'artisans foisonnant qui chacun à ses manies (diverses et variées) mais qui produisent pleins d'outils en s'échangeant librement d'atelier à atelier des pièces, des savoirs, des coups de mains. La seule condition pour être acceptée dans ce réseau ? Rentrer et dire bonjour. La valeur du modèle réside dans son réseau non dans sa production.
A coté les SSLL pour "rassurer les entreprises" -qui veulent un interlocuteur unique spécialiste- vont aller piocher des artefacts qui sortent de ces ateliers et les proposer à leurs clients. Mais est-ce l'artefact, le logiciel qui a de la valeur, ou de rentrer dans le réseau des ateliers pour le client ? Est ce l'intérêt des SSLL (éditrice de logiciel) que l'on se passe d'elles ?
De toute façon dans la tradition informatique française on valorise le logiciel ; les SSLL ne vendent pas la démarche de participer au libre parce que de toute façon on le leur achéterait pas. Que diriez vous si votre plombier vous disait qu'il veut bien venir réparer chez vous que si vous le payez aussi cher qu'un autre plombier, mais que vous allez devoir faire le boulot et apprendre la plomberie. Peut être c'est cool, mais si votre garagiste, votre comptable, votre avocat, vote boulanger vous faisaient tous le plan ? Et si en plus vous qui pensez être vous même être des experts (les DSI ou décideurs pressés), si on vous disait de réapprendre votre métier, vous trouveriez ça ingérable et vexant. Les entreprises veulent des spécialistes pour externaliser et pas faire le boulot qu'ils trouvent non valorisant (sinon ils paieraient pas des fournisseurs). Et à part la gendarmerie qui n'est pas une entreprise, je connais peu d'exemple d'institution qui ont activement fait la démarche et finit par participer sensiblement au libre en tant qu'acteur et utilisateur.
Quelle différence cela fait il alors que les SSLL vendent du code sous GPL par rapport aux autres éditeurs/SSII ? Aucune ; on peut pas externaliser sa relation avec le libre, car le libre a de la valeur non quand d'autres le font pour nous à l'extérieur, mais quand on y participe. Le client est toujours aussi prisonnier de son code, car il est pas prisonnier des éditeurs, mais de sa conception de l'informatique. Donc les SSLL ont pour principale activité quelque soit leur bonne volonté de faire de l'édition de logiciel propriétaire (sous licence libre) pour le client qui le demande. On apprend au client parfois à singer le monde du libre en mettant un CVS, un forum, et une doc, on lui fait parfois un peu de pub sur linuxfr pour le prestige de montrer que le client est dans le hype du libre mais est ce les apparences et le statut qui comptent ?
non, ils n'ont pas totalement disparu. J'en ai récupéré (une DEC 500 une UE2) : les 64bits font des chauffages électriques combinés avec des serveurs de pages web/mysql honorables. Le soucis c'est que c'est comme tous les gadgets qui sont sensés faire deux choses à la fois, ça en fait aucune des deux bien.
D'ailleurs, je sais pas si c'est debian ou les archi 64 bits, mais à fréquence égale elles se font latter par un céléron en temps de première réponse. Depuis, j'ai arrêté de fantasmer sur les vieux clous.
Maintenant, on peut aussi se dire que si la FFII avait fait cet appel au vote, elle devait avoir réfléchi au problème.
Surement, mais je ne suis pas un fana de faire ce que l'on me dit de faire. Aussi intéressants soient les résultats que la FFII obtient, je continue à penser qu'il faut réflêchir par soi même autant que possible.
La FFII a pris part à une mascarade probablement pour la perturber. Masacarade qui au passage réussie à élire JC Junker européen de l'année toute catégorie : un champion des brevets, ministre dans un état où sarkozy passerait pour un enfant de choeur, et qui est amené à prendre du poids sur le plan économique. Ouaou ! On pourra pas dire que le "vote populaire" aura pas été exprimé car les opposants au brevet ont un champion élu. Bref, la présence de Florian est un garant de la représentativité du bousin. Oui ils ont peut être ris jaune, peut être pas. Politiquement un concours de popularité ne sera jamais pour moi un évènement significatif sur le plan politique quoiqu'il advienne.
Par contre cet épisode illustre les dérives possibles liées à l'institutionalisation. On assimille un évènement comme important pour le libre parce que une "institution" du libre l'a dit. Mouais.
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 0.
2) J'ai pas dit réduire les couts, mais les encadrer. Savoir combien va coûter quelque chose est essentiel pour une entreprise. Savoir que plus il y a de développeurs plus ça coute cher (cout perdu en communication), savoir que le variation de productivité est indépendante du diplome et est peut monter jusqu'à 10 - 20 veut dire qu'un bon développeur peut réduire les couts au delà de 100. Se focaliser sur un recrutement et une reconnaissance du travail selon des critères rationnels, augmente durablement les profits.
http://libroscope.org/doc/KnowledgeStrategy.htm
A coté de ça, aucune technologie, aucune méthode de managment n'ont réussi à montrer une augmentation de productivité de 0,1 ou plus en informatique.
Rien n'empêche le marché des entreprises de favoriser des solutions inefficientes pour des raisons sociales. Les entreprises ne sont pas faites pour faire des profits, elles sont faites par des humains. A ce que je sache par exemple les grands ne travaillent pas mieux que les petits, pourtant, leurs salaires sont plus élevés en entreprises.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES361D.pdf
Mais c'est vrai dans l'absolu, il n'est nul besoin pour des gens à bac +5 de connaitre leur métier, et de s'informer. Tant que les entreprises sont contentes, c'est ce qui compte.
Le rapport avec microsoft, je vois pas. On doit être incompétente parce que les windowsiens sont incompétents, et que c'est ce que les entreprises réclament ? Toi tu deviendras chef :-)
[^] # Re: il faut voir
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -2.
Voilà qui en dit long sur la culture générale, et la rigueur scientifique de ceux qui moinssent : oh mon dieu ! Des études, on pourrait les vérifier, on pourrait même le contredire en allant les lire !
J'ai à faire à des experts, je vois. Des bacs + 5 surement :-P
Bon je vois que la discussion ne pourra pas se faire sur des bases sérieuses, alors je sais pas je vais faire comme tout le monde.
indication scénique lire avec un ton emprunté, la potrine sortie et l'oeil fier
Mon expérience prouve que j'ai raison. Regardez ce fil de discussion, les gens y parlent de manière fort savante, comme les médecins de Molière, et sont doctes comme Sganarelle.
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 2.
En terme de bibliographie sur le sujet voilà mes références :
- Code Complete: A Practical Handbook of Software Construction
Steve C. McConnell
- Rapid Development: Taming Wild Software Schedules
Steve C. McConnell
- The Mythical Man-Month
Frederick P. Brooks
- Peopleware: Productive Projects and Teams
Tom Demarco and Timothy R. Lister
SI vous ne les connaissez pas ils sont assez fondamentaux dans tous ce qui est compréhension des disparités de productivité, ce qui coute cher ce sont les salaires, et comment peut on prétendre à former des managers (gens qui encadrent surtout les cout) voire des informaticiens en ignorant les aspects stratégiques en terme de coût en informatique que ce sont les aspects liés aux ressources humaines.
Pour l'argumentum ad hominem (argument de mauvaise fois comme quoi je dis ça parce que j'en veux au diplôme), cela en dit long sur le sérieux de votre façon de réfléchir. Vous êtes incapables de faire de la recherche bibliographique scientifique pour confirmer ou infirmer mes dires, vous êtes apparemment pas au fait de la littérature en ingénierie informatique et des études sur le sujet de l'impact des diplômes sur la productivité (un comble en ce qui vous concerne). Ce qui prouve par le fait mes dires.
J'adore étudier, je suis en train de passer un diplôme d'ingénieur en organisation au CNAM (vous savez les cours du soirs), et pour les études je ne citerais que feynman
Science is the belief in the ignorance of experts.
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 2.
concevoir
modéliser
choisir ses technos
prototyper
programmer
faire de la stratégie de développement
travailler en comité (enteretien de compréhension)
gérer la production logicielle (versioning smoke tests)
intégrer
Je pense que toutes ses taches doivent être faites par chaque personne d'un projet car je ne crois pas que la division des taches ne fasse autre chose que faire perdre en produvtivité.
Peu importe le diplôme ce qui importe pour une formation c'est quelle apporte les deux ans d'expérience au delà desquelles on attend plus de variation dans la productivité.
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.
http://www.volle.com/opinion/savoir.htm
Pour mon parcours, la question est que tu penses que je serais du style à soutenir une thèse parce qu'elle m'arrange ? Comment te dire que c'est assez insultant.
D'autant que tu parles sans appuyer tes dire avec des études chiffrées.
Tu ne sais juste pas si les études ont un impact sur la productivité du travail en informatique, mais tu vas quand même répondre pour essayer de démonter la thèse, parce qu'elle ne te plait pas.
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.
Pour çeux qui lisent autre chose que 01 informatique et linuxfr, Boehm et DeMarco sont assez réputés pour leurs études sur la productivité en informatique et les RHs.
L'argument par l'age de l'étude est fallacieux. Cependant la constance des résultats prouve que l'amélioration des cycles scolaires en informatique n'a eu aucun impact :) => les études (notamment en informatique) ne servent à rien pour former des informaticiens.
Donc un RH intelligent devrait normalement embaucher les informaticiens les moins diplomés possible pour éviter de payer inutilement le prix de la "marque".
[^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.
http://www.joelonsoftware.com/articles/ThePerilsofJavaSchool(...)
# Bac +5 ? c'est idiot
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 2.
1) expérience (au delà de deux ans) ;
2) le diplome.
Et, je peux retrouver les 10 études qui la confirme.
Ce diplôme :
a) soit valide une compétence de gens qui l'avait déjà (ça me dérange pas trop mais c'est au limite de l'escroquerie car le diplôme n'ajoute aucune valeur);
b) soit va envoyer des gens qui vont se croire nés de la cuisse de jupiter alors qu'ils ont la même valeur que les non diplômés dans le milieu professionnel et le milieu du libre.
Bref, je vois pas son utilité. D'autant plus que des gens qui se fourvoient à bac +5 (en école d'ingénieur en info aussi par ailleurs) pour un domaine où ils sont médiocres sont moins à même de pouvoir recommencer une nouvelle formation, admettre leur échec que des bac +2. Leur seul issue et de s'accrocher à leur statut pour avoir du travail, en dépit de leur incompétence.
Donc en résumez, on va injecter dans la méritocratie du logiciel libre des gens qui n'ont comme seul mérite d'avoir eu un diplôme qui est décorrélé de compétences ?.
Ca risque de faire des étincelles.
* Pour moi logiciel libre ou proprio, les connaissances nécessaires sont identiques.
[^] # Re: Machine 64 bits avec OS 32 bits
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Vente liée de logiciels : l'UFC a besoin de vos témoignages. Évalué à 2.
Il se trouve que les pointeurs pour les long jumps sont des mots machines en archi propre, il se trouve aussi, que les addu divu mulu travaillent dans beaucoup d'archi en mot machine. en dehors de l'opérande longjump, l''intérêt d'utiliser des mots machines et d'éviter de propager la retenue, lors des additions soustractions et de récupérer directement les flags d'opération (pour le beq, bne, ble ou autre). Bon pour l'archi goret inside, j'ai jamais rien compris à leur logique d'adressage alienoide.
A noter que la limitation de taille de fichier de 2Gb venaient de la libc qui considéraient justement qu'un offset pour les seek, tell et autres étaient un mot machine. C'était pas le noyau qui était l'origine du problème, mais ce mastodonte de glibc. Entier = mot machine => rapidité, Entier != mot machine => lent mais plus portable, mais aussi plus complexe donc plus buggé.
A noter qu'un mot machine ne correspond pas forcément à la taille du bus, on a vu des archi 16/32 bits (les 520ST, amiga) qui travaillaient en bus de données 16bits (échange avec le disque) et en adressage sur 32 bits. En clair les mots machines étaient de 32 bits, mais on avait cablés que 16bits pour le bus pour des raisons de cout.
Tant qu'à corriger :) autant corriger jusqu'au bout.
[^] # Re: distance au libre ?
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche BetiZFest (59) : Quand la musique Libre et le logiciel Libre font la fête !. Évalué à 1.
http://www.libroscope.org/Creative-Commons-adoption-et
DIre CC tout court, ne renseigne pas sur l'aspect libre ou non de la licence. J'admet que j'ai tenté de deviner quelles CC en me basant sur ce qui est fait à 80%, et des *grandes discussions* que les jamendistes présents sur framasoft peuvent tenir sur la notion de liberté et de cc.
http://forum.framasoft.org/viewtopic.php?t=9737&start=15(...)
Je sais de source informée qui devrait faire plaisir au zicos que l'europe va obliger la france dans les mois à venir a permettre aux artistes de choisir leur société de collecte des droit de reproduction mécanographique (ouf) en Europe. Je me suis laissé dire que les nordiques étaient plus ouverts par rapport aux nouvelles technologie que la SACEM :) et que la collecte des droits vaudraient pour l'europe et plus :)
Au fait, le débat libre non libre n'est pas le même que SACEM, pas SACEM. Ne pas être à la SACEM ne veut pas dire faire de la musique libre j'espère.
[^] # distance au libre ?
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche BetiZFest (59) : Quand la musique Libre et le logiciel Libre font la fête !. Évalué à 1.
Considérons un point éloigné du libre facilement obtenu avec le régime de droit d'auteur classique (l'origine) qui interdit la modification, la commercialisation sans l'accord des ayant droits et l'utilisation sans l'accord des ayant droits. On est au point A qui est la base du droit d'auteur.
Considérons le logiciel libre comme un point B qui accorde aux utilisateurs :
- liberté d'utilisation (même commerciale) non discriminatoire ;
- liberté de modification
- liberté d'étudier (genre mettre à dispo des tablatures)
- liberté de redistribuer.
Considérons la situation intermédiaire CC (à 80% CC-BY-NC-ND selon les stats, je vais donc raisonner en moyenne statistique)
on a parcouru quelle distance entre le point A & B ?
Apparemment on est resté au droit d'auteur classique :
- pas de liberté d'utilisation non discriminatoire;
- pas de modif ;
- la mise à dispo des partoches est par défaut interdite (liberté 3&4 interdites)
- redistribution sous condition
Avec la confusion en plus (les CC sont libres et propriétaires mélangées).
On a par ailleurs pas bougé d'un poil en terme de gain de liberté sauf que si on lit le texte juridique français on a en plus une clause SACEM non existante dans la cc en anglais
Résultat des comptes, c'est encore plus restrictif que le droit d'auteur classique, plus incertain (la clause n'existe pas en version anglaise), autrement dit, c'est encore moins libre que le droit d'auteur classique.
Je suis peut être mauvais en géométrie, mais pour moi les artistes sous CC-By-nc-nd s'éloignent encore plus du libre que ceux qui ne prétendent pas faire de musique libre en mettant juste (c) auteur date. Donc, l'assertion on s'approche de très près du libre est pour moi soit liée à la méconnaissance du libre (ce qui démontre une incompétence), soit volontairement mensonger. Dans les deux cas, ça m'énerve un tantinnet.
Je sais les gens du libre sont castrateurs à ne pas donner la liberté à tout le monde de faire ce qu'ils veulent et de se donner une filiation avec le logiciel libre. Mais les 4 libertés sont quand même un peu le PGCD de tous les projets (bsd, gpl, linux, osi, mozilla), et c'est un peu comme si c'était la base du succès. Pour copier le succès du libre, une des méthodes est peut être d'en appliquer les bases plutôt que s'en faire valoir trompeusement à la mode marketoïde.
[^] # Re: Pourquoi PHP ?
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche CETRIL lance la 3ème édition des Trophées du Libre. Évalué à 1.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 2.
En ce qui concerne la forme, les camemberts c'était pas génial. À ce titre. le sondage d'itrm est mieux présenté, cependant il manque un tri par valeurs numériques décroissantes des choix. (je dis ça des fois qu'une v2 soit dans les cartons).
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 0.
Peut être du point de vue du discours l'open source est un discours tainté pour certains «entreprises», le libre tainté «communautés» mais dans la pratique, les tenants des deux «discours» sont à la fois en entreprise, et dans des projets. Donc je ne suis pas sur que la distinction existe ailleurs que sur le papier. Dans la pratique je trouve pas openBSD moins libre que Debian, ni debian moins open source qu'openBSD.
Si différence il y a, je ne la vois toujours pas depuis 10 ans que je pratique. Les deux en tout cas sont équivalentes sur le plan des pratiques et des licences. Pour le reste, qu'il y a t'il d'important que je ne vois pas ? Que parler du libre plairait moins à la figure mythologique du «décideur» ? (La mythologie, c'est le truc pour faire peur aux enfants, n'est ce pas ? )
La police du libre.
Je ne juge pas un projet sur rapport à ce qu'il partage de mes convictions ou de LA vision (je ne la connais pas par ailleurs), mais à l'adéquation entre le discours, les actes et les résultats. Pour l'instant, je dis juste que je ne comprend pas le projet de l'ass2l car ses moyens ne sont pas en conformité avec ses buts, et que le passé m'a appris que la licence (je deviens plutôt BSD que GPL avec le temps) et les formats ouverts ne garantissent l'aspect libre d'un projet. Windows est truffé de BSD (ping, le client FTP cli les «SFU» (service for unix gratuitement téléchargeables)....) et participe au W3C (xml) , mac osx aussi (open Darwin), cela n'en fait pas des projets moteurs dans le libre. Que leur manquent ils ? (C'est pourtant pas faute d'essayer.) Si le fait que le mot «libre» vous plaise, mais que vous trouviez la définition trop contraignante, je peux vous suggérer de remplacer libre par «développement durable», «agriculture raisonnée», «éthique» ce sera probablement aussi bon pour l'image, et en plus il y aurait moins de contradicteurs.
L'ass2l = beaucoup de TPE.
Bien, ce n'est pas le nombre qui fait la pertinence d'un choix, sinon, je serais malheureux avec mon linux.
La forme de la structure.
Elle a moins d'importance que le projet. Quel est il ? Pourquoi si le but c'est d'influencer (comme indiquer dans la page de description), il n'y a t'il pas de poids lourds comme Bull (Jonas) IBM, upperto (devoteam), cap gemini ?
Pratiquer LA vision du libre qui ne serait pas la bonne et realpolitik (ai je l'air de me la jouer commissaire politique ? ).
Il y a un socle commun (Free Software Debian Guideline, FSF, OSI, *BSD) qui vient de l'informatique libre, je pense que vu leur constance dans le respect de leurs principes et la reconnaissance qu'ils ont aujourd'hui par leurs pratiques, on peut peut être leur accorder qu'ils ont peut être édicté des principes sains ? Le pragmatisme (la realpolitik) c'est pour moi d'accorder un respect durable aux précurseurs (stallman compris) quand ils ont prouvé avoir raison.
Ironiquement, contrairement à l'ass2L qui se veut «pragmatique», et qui va expliquer aux entreprises ce qui serait mieux (prosélitysme), je n'en fais pas : je peux expliquer pourquoi je trouve le libre fun, mais je me contrefous d'aller sauver les pauvres âmes égarées. Quelle est la démarche qui est la plus orientée «police politique» ?
L'alternative.
Une alternative, plusieurs choix (voir le dico). Quand on a seul un autre choix, c'est plus vraiment la liberté, au mieux c'est le supermarché.
La stratégie des petits pas. (Tout n'est pas parfait, et on ne change pas les choses en étant ferme)
Comme avec les CC, où l'on promeut le freeware et le shareware comme étant presque libre, je pense que c'est une voie sans issue. Le succès du libre/open source réside à mon avis dans le fait d'avoir fixé des limites claires et simples. (contre exemple : les CC)
http://www.libroscope.org/Vers-une-liberte-definie-Creative
Si l'idée plait aux autres, tant mieux, sinon, je ne vois pas de bonne raisons de transiger pour avoir une masse plus grande. Le nombre me semble pertinent que pour le berger qui veut compter son troupeau.
Conclusion.
Je n'ai pas l'habitude de juger un livre à sa couverture, et comme là il n'y a que la préface d'écrite, et qu'elle est déjà pas très claire, je me permet même si il y a la couverture «libre/open source (c'est bon mangez en©®)» de dire ce que j'en pense : pour l'instant j'ai un doute sur cette association dont je me demande si elle vogue sur la vague de «l'institutionnalisation» du libre ou si elle a un projet «libre» conforme à l'intitulé de son association.
À titre amusant, on remarquera que tous les partis politiques ont une volonté farouche pour lutter contre l'injustice, et que quand on les met ensemble pour «améliorer la situation», malgré un consensus d'intention plus fort que le libre, rien n'en sort.
[^] # Re: Pourquoi PHP ?
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche CETRIL lance la 3ème édition des Trophées du Libre. Évalué à 1.
[^] # Re: Mon avis sur la question puisque tout le monde donne le sien :)
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mandriva licencie 18 personnes dont Gaël Duval. Évalué à 0.
Oui je sais -------> []
# mandrake précurseur
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mandriva licencie 18 personnes dont Gaël Duval. Évalué à 3.
http://linux.slashdot.org/article.pl?sid=02/12/20/1815214&am(...)
Pour un société par action, dont certes le dirigeant est français, c'est quand même fun.
http://www.boursorama.com/profil/profil.phtml?symbole=1rPMLM(...)
(on trouvera 20% min. de venture capitaliste américain qui au final financeront les retraites US)
On notera que la communauté linux mandrake aura comme un seul homme sauvé ce joyau de notre économie au prétexte de sauver LA distribution française :) sans se poser de question.
http://linuxfr.org/2002/12/20/10770.html
Je rappelle à titre informatif que le libre est une activité mondiale, que la france compte de nombreux packager, développeur, traducteur debian, BSD, gentoo... Donc, il y a le choix si on veut garder des distros tout aussi française et de qualité que mandriva.
[^] # Re: pas tout compris
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 3.
Si on tolère une entorse au règle c'est soit que les règles sont mal branlées et que personne les respectera, soit que l'on tolérera encore plus de dérive, et donc que personne ne suivra les règles.
En ce qui concerne le principe de pragmatisme (s'unir pour être plus fort), à force de toujours dire qu'au nom du principe de réalité au doit vider le libre de sa substance (pardon de ses rigidités inappliquables dans le monde réel comme qui dirait), on finit par ne plus être 40 personnes actives, mais un consensus minimal sans rapport avec le projet de départ. Le but c'est de promouvoir le libre, où juste d'être les plus forts ?
Sur ce sujet, en lisant l'intitulé du projet je suis étonné de ne pas voir les filiales logiciel libres de cap gemini, IBM consulting, HP, devoteam (upperto),unilog, unisys ...qui semblent correspondre à la charte.
Elles ont refusé, elles n'ont pas été approchées, elles ne correspondent pas à ass2l, elles manquent de poids pour aider à «intégrer les groupes de travail mis en place par la Commission Européenne, [...]être un interlocuteur identifié des parlementaires et des responsables politiques, sur le logiciel libre, et [...] sièger dans des organismes comme le Syntec ou le MEDEF.» ?
(Si l'ass2l était moins petit joueur, elle mettrait aussi : à représenter le libre dans les comités de normalisation international (MPEG, IEEE, ISO...) histoire de s'assurer que l'on retrouve pas des morceaux de brevet dans les standards. )
Si l'objectif est d'avoir du poids, leur absence est pour le moins étrange. Pour appartenir à ce n+unième lobby qui se veut représentatif du libre il y a une charte déontologique c'est un bon début mais comment est-elle vérifiée ? La charte parle des licences et des formats ouverts, mais qu'en est il des pratiques ?
http://www.libroscope.org/Liberer-les-logiciels
Enfin, la charte est elle suffisante quand on la suit pour devenir un acteur du libre (hors entreprise) ? Si ce n'est pas le cas, c'est du libre/open source light, mais le libre/open source light, est-ce encore du libre ?
Livré du source sous GPL/BSD/... inutilisable, n'est pas différent d'éditer du soft proprio. La licence ne garantit pas qu'un projet est libre (il suffit de s'intéresser à GNAT/pro ou compiere ou pour le constater).
Tiens au fait l'ass2l assure la promotion de la profession (je suppose du libre), Mais que recouvre cette profession ? Faut il être diplomé pour être pro, avoir recodé le noyau, sorti un pénultième projet libre, suffit-il de crier haut et fort sur les toits que l'on fait du libre, faut il réinstaller son linux tous les matins, ou faire de l'argent en ayant des commerciaux qui mettent le libre sur le catalogue ?
Donc d'un coté l'ass2l se veut respecter de «forts» principes moraux, et pourtant certains de ses acteurs trouve qu'il y a des canard boiteux acceptés au nom du principe de pragmatisme, de l'autre elle n'intègre pas d'acteurs de poids qui seraient utils à titre pragmatique. C'est un peu étrange, non ?
Je suis sarcastique certes, mais mon interrogation est réelle. Je suis sûr qu'il y a des réponses simples à toutes ses questions, et que je dois juste manquer d'informations. Tant que je ne les ai pas, je continuerais à garder de sérieux doutes sur l'ass2l.
[^] # Re: Montrer l'exemple
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 0.
Je trouve ça sain.
[^] # Re: Les SS2L
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sondage « les utilisateurs et le logiciel libre ». Évalué à 6.
On reconnait un développeur à ce qu'il fait (sa compétence) et non pas à ce qu'il souhaiterait qu'on dise de lui soit pour des raisons financières soit pour des raisons de statut (je représente le libre en France et "sans nous personne ne peut défendre les intérêts contre les méchantes éditeurs proprios (bouh)".
Mais à bien y regarder les SSLL ont le même business que les SSII : vendre de la viande, sauf que c'est comme le café max havelar c'est étiquetté "éthique". Etique je dirais parfois. Lorsque j'ai commencé dans le logiciel libre on ne regardais pas vos diplomes pour vous accepter sur un projet voir une entreprise, aujourd'hui, la pratique du libre continue à l'identique sans discrimination voulue (hors communication écrite), par contre les boites du libre elles n'ont pas forcément gardé le pli. Les SSLL se veulent et veulent des "experts du libre" crédibles (un ingénieur ça en jette plus qu'un BTS info pour être expert). Combien d'experts linux (je sais toujours pas ce que c'est) traînent ainsi en France? Si ils sont experts est-ce à dire que sur les forums ou face à un non informaticien, non salarié de SSLL (mais qui lui participe à un projet libre) leur parole est plus pertinente? Et le diplôme prime t'il sur la pratique ?
Les individus qui font le pari du libre, s'afranchissent de la logique des experts. Ce n'est pas tant le coût que l'on peut reprocher à SAP, oracle, windows que la dépendance à l'expertise de ses éditeurs et affiliées (les ssii/consultant) due à l'extrême complexité de la mise en oeuvre de leur produit. La logique de popularisation de *tous* les aspects de l'informatique (code, stratégie, système, documentation, internationalisation, intégration, assurance qualité) va à l'encontre du modèle de l'expertise. Un développeur libre est rarement expert en gestion de version, en documentation en système en communication, mais il en fait. (Et, le libre sera mort quand il y aura un DESS en génie logiciel libre.)
Le libre c'est comme un ensemble d'ateliers polyvalents d'artisans foisonnant qui chacun à ses manies (diverses et variées) mais qui produisent pleins d'outils en s'échangeant librement d'atelier à atelier des pièces, des savoirs, des coups de mains. La seule condition pour être acceptée dans ce réseau ? Rentrer et dire bonjour. La valeur du modèle réside dans son réseau non dans sa production.
A coté les SSLL pour "rassurer les entreprises" -qui veulent un interlocuteur unique spécialiste- vont aller piocher des artefacts qui sortent de ces ateliers et les proposer à leurs clients. Mais est-ce l'artefact, le logiciel qui a de la valeur, ou de rentrer dans le réseau des ateliers pour le client ? Est ce l'intérêt des SSLL (éditrice de logiciel) que l'on se passe d'elles ?
De toute façon dans la tradition informatique française on valorise le logiciel ; les SSLL ne vendent pas la démarche de participer au libre parce que de toute façon on le leur achéterait pas. Que diriez vous si votre plombier vous disait qu'il veut bien venir réparer chez vous que si vous le payez aussi cher qu'un autre plombier, mais que vous allez devoir faire le boulot et apprendre la plomberie. Peut être c'est cool, mais si votre garagiste, votre comptable, votre avocat, vote boulanger vous faisaient tous le plan ? Et si en plus vous qui pensez être vous même être des experts (les DSI ou décideurs pressés), si on vous disait de réapprendre votre métier, vous trouveriez ça ingérable et vexant. Les entreprises veulent des spécialistes pour externaliser et pas faire le boulot qu'ils trouvent non valorisant (sinon ils paieraient pas des fournisseurs). Et à part la gendarmerie qui n'est pas une entreprise, je connais peu d'exemple d'institution qui ont activement fait la démarche et finit par participer sensiblement au libre en tant qu'acteur et utilisateur.
Quelle différence cela fait il alors que les SSLL vendent du code sous GPL par rapport aux autres éditeurs/SSII ? Aucune ; on peut pas externaliser sa relation avec le libre, car le libre a de la valeur non quand d'autres le font pour nous à l'extérieur, mais quand on y participe. Le client est toujours aussi prisonnier de son code, car il est pas prisonnier des éditeurs, mais de sa conception de l'informatique. Donc les SSLL ont pour principale activité quelque soit leur bonne volonté de faire de l'édition de logiciel propriétaire (sous licence libre) pour le client qui le demande. On apprend au client parfois à singer le monde du libre en mettant un CVS, un forum, et une doc, on lui fait parfois un peu de pub sur linuxfr pour le prestige de montrer que le client est dans le hype du libre mais est ce les apparences et le statut qui comptent ?
[^] # Re: confusion...
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche SUN libère ses processeurs SPARC. Évalué à 2.
D'ailleurs, je sais pas si c'est debian ou les archi 64 bits, mais à fréquence égale elles se font latter par un céléron en temps de première réponse. Depuis, j'ai arrêté de fantasmer sur les vieux clous.
[^] # Re: L'effet Lemming
Posté par Jul (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les Européens de l'année sont.... Évalué à 2.
Surement, mais je ne suis pas un fana de faire ce que l'on me dit de faire. Aussi intéressants soient les résultats que la FFII obtient, je continue à penser qu'il faut réflêchir par soi même autant que possible.
La FFII a pris part à une mascarade probablement pour la perturber. Masacarade qui au passage réussie à élire JC Junker européen de l'année toute catégorie : un champion des brevets, ministre dans un état où sarkozy passerait pour un enfant de choeur, et qui est amené à prendre du poids sur le plan économique. Ouaou ! On pourra pas dire que le "vote populaire" aura pas été exprimé car les opposants au brevet ont un champion élu. Bref, la présence de Florian est un garant de la représentativité du bousin. Oui ils ont peut être ris jaune, peut être pas. Politiquement un concours de popularité ne sera jamais pour moi un évènement significatif sur le plan politique quoiqu'il advienne.
Par contre cet épisode illustre les dérives possibles liées à l'institutionalisation. On assimille un évènement comme important pour le libre parce que une "institution" du libre l'a dit. Mouais.
http://www.libroscope.org/Institutionnalisation-le-debut-des