Jul a écrit 783 commentaires

  • [^] # Re: mauvaise traduction probable depuis l'anglais

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conseil de l'Union européenne : « Nous ne pouvons pas supporter légalement Linux ». Évalué à 1.

    par contre si une société de service vendait un contrat qui garantissait une obligation de moyen pour la correction en cas de fonctionnement non conforme d'un produit, l'état ne pourrait plus faire la distinction entre logiciels libres et propriétaires, et le logiciel libre pénétrerait plus d'endroits, et on pourrait même aider les projets.

    Depuis le début c'est la meilleure manière pour le libre d'avoir sa place dans la sphère de l'informatique marchande sans léser personne. Mais comme l'informatique est une fonction support de l'entreprise (elle ne génère pas de revenu directe), il serait même encore plus intéressant pour diminuer les coûts de monter des GIE (groupement d'intérêt économique).

    Dommage que les SSLL vendent du rêve et pas du pragmatisme.
  • # mauvaise traduction probable depuis l'anglais

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conseil de l'Union européenne : « Nous ne pouvons pas supporter légalement Linux ». Évalué à 5.

    Je reviens sur le sujet : les logiciels ne sont pas couverts par une obligation de résultat en d'autres mots vous ne pouver intenter un procès à microsoft pour vice caché si windows crash vos données et 10 ans de boulots.

    Comment dans ce cas linux/bsd/tous logiciels libres sur windows est-il légalement moins "supportable" (sic) (to support signifie garantir en français juridique correct).

    Donc évidemment que l'état ne peut garantir légalement qu'un logiciel libre fonctionne mais pas plus qu'un logiciel propriétaire qui comporte à 99,9% la clause AS IS (livré en l'état) où l'éditeur dénie toutes garanties que le produit va fonctionner. Il se donne juste l'obligation contractuelle de moyens pour essayer de le faire marcher.

    A l'incompréhension de l'informatique, s'ajoute la mauvaise connaissance du français, et du droit.

    Vu le nombre d'erreur et d'anglicisme on peut légitimement faire l'hypothèse que c'est une erreur de traduction depuis l'anglais par un stagiaire qui comprend rien. Le texte était peut être alors:

    Nous ne pouvons pas légitimement vous garantir que vous pourrez visualiser les vidéos sous linux.

    Comprendre : peut être que ça marche, mais nous ne pouvons vous le garantir.

    Il me semble que Napoléon disait que là où l'on voit une volonté délibérée de mal faire, il n'y a souvent que de l'incompétence. C'est pour ça que ce grand homme créa des grandes écoles pour nous apporter les moyens de bien faire.
  • [^] # Re: ce qui me choque...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conseil de l'Union européenne : « Nous ne pouvons pas supporter légalement Linux ». Évalué à 2.

    j'ai l'intuition qu'il y a confusion entre "player" et format. Il existe si je ne me trompe pas des formats de transport qui sont lisibles par windows media player(tm) quicktime(r) et vl(c) mplayer donc multi-plateforme ... comme mpeg TS http://en.wikipedia.org/wiki/Transport_stream.
    Bon à l'intérieur de ça, on peut choisir le format pour la vidéo (théora). J'y connais pas trop mais ensuite, même une solution proprio doit pouvoir diffuser ceci. (quitte à mettre un logo sur vls et à monter une entreprise pour le garantir). En plus la france étant leader en TV dsl, il pourrait même profiter pour les diffusion en direct du réseau multicast des opérateurs.


    Je suis un peu candide, mais je ne pense qu'il ne s'agit que d'un manque de connaissance, et un peu de peur de la part d'un directeur informatique qui lit 01, ou alors que leurs avocats veulent le genre de fonctionnalités du style streaming authentifié infalisifiable et incopiable (mouarf) propres administrations qu'aucune solution de streaming peut leur apporter sauf sur la plaquette commerciale mais après tout ils ont la garantie légal que ça marche. Même si après tout, les parlements ont éxonéré les fabricants de logiciels de toutes poursuite au cas où le produit est non conforme (en industrie il n'y a pas d'obligation de résultat).

    Autrement dit, ils ont légalement aucune garantie du fait de leurs votes débiles qu'une solution propriétaire leur garanti ce qu'ils veulent (quelque soit l'objet de la clause contractuelle, sla, gtr, watermarking, copyright, méta donnée, authentificaiton des sources).
  • [^] # Re: BY et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le GILO est wikifié (guide des logiciels Opensource). Évalué à 3.

    et merci pour tes réponses.

    Disons que la dérive des assimilés libres (web 2.0/musique libre) vers l'overcrowding (faire faire par les autres, et licencier sous une licence non libre qui restreingent la liberté d'utilisation) me hérisse un peu. Mon propos sur les NC est général et le grand reproche que je leur fait c'est d'apporter la confusion.

    Il n'y a pas en droit français une possibilité d'accoler une mention genre : (c) idealix 2006 ce document est redistribuable/utilisable/modifiable pour toute utilisation à condition qu'aucun acte commercial ne soit fait avec, que la présente source soit citée, et les présentes conditions reproduites ?

    (citer ses sources, est obligatoire le droit de paternité, étant inaliénable, et incessible, automatique au moment de la divulgation la mention est donc inutile).

    Je connais un avocat qui pourrait te garantir une licence aussi courte et valide en droit français (il a probablement contribué à un fait qui est dans la page d'accueil).

    Pour la LAL l'argument de son manque de patine devant les tribunaux est assez ridicule :
    elle pas moins patinée que la BSD/GPL (qui n'ont pas à ma connaissance fait l'objet de procès en france), et elle est bien plus conforme au droit français que les licences dérivées du droit anglo saxon (GPL/BSD). Notamment, parce que dans la tradition du droit français, elle définit tous les termes qu'elle utilise comme la NC. Et facilement mieux écrite que la Cecill v1.

    A ce sujet, vu que les membres d'art libre (dont mélanie clément fontaine) ont participé à l'amélioration et à la traduction des CC (dixit http://fr.creativecommons.org/), je vois pas comment les même personnes qui feraient une licence aléatoire, pourraient améliorer l'adaptation des CC au droit français..
  • [^] # Re: BY et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le GILO est wikifié (guide des logiciels Opensource). Évalué à 2.

    NC pour une assoce

    c'est une oeuvre modifiable, l'assoc peut en faire un livret, mais si pour une raison X ou Y elle veut en faire la promotion avec un brochage correct (3¤ pièce) en 100 exemplaires, elle n'a pas le droit de mettre un prix dessus, de le vendre, même à prix coutant (sinon c'est du commerce), et hop 3000¤ dans le budget.

    C'est vrai qu'elle pourrait demander l'autorisation de le faire, et que vous pourrier l'accorder, comme avec le droit d'auteur classique, on apporte peu en plus du droit d'auteur si ce n'est le droit automatique pour les tiers de payer pour diffuser le contenu (puisque non commercial, veut dire même pas à prix maximal de 0¤ pièce ).

    [HS]
    J'admet, que les NC ont une image plus rock 'n roll qui se vend mieux même si c'est aussi la licence des bobos du libre. Pleine de bon sentiment, acceptable sans se creuser les méninges, et qui ne remet rien en cause, et qui permet de lutter contre les grands profiteurs.


    Et pourquoi pas un logiciel libre avec les docs/manuels sous nc-nd-by-sa qu'y aurait-il de mal ?
  • [^] # Re: BY et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le GILO est wikifié (guide des logiciels Opensource). Évalué à 3.

    1) le problème des CC en général (rms validated)

    Le problème des CC c'est leur incapacité à définir une quelquonque liberté. Suite à la conf de mako et les interventions d'antoine et mako, stallman à changer son opinion sur les CC même by-sa on y lit :
    We recommend using the Free Art License, rather than this one, so as to avoid augmenting the problem caused by the vagueness of "a Creative Commons license". la Free art licence c'est la licence art libre je précise.

    Le texte issu de la conf (rmll de dijon): http://www.libroscope.org/Vers-une-liberte-definie-Creative
    Le changement sur le site de la FSF : http://www.fsf.org/licensing/licenses/index_html#OtherLicens(...)

    Comme les licences libres sont déjà si peu intuitives à adopter, il est dommage qu'un document pédagogique sur le libre tant par son contenu que sa démarche collaborative ne fasse pas le pas de la licence. C'est à mon avis, anti pédagogique.


    2) Les CC NC en particulier elles favorisent ceux qui font des profits.
    (Avis général qui ne concerne pas GILO en particulier.)

    Un entrepreneur social qui veut faire du logiciel libre à péta ouchnok, et qui ne peut (on va imaginer que l'encre et le papier ont un certain coût dans certains endroits du monde) offrir ces plaquettes ne peut les vendre et hésitera à contribuer malgré son expertise. On pénalise des petites structures qui font la vie du libre.

    Une association schtroumpfoise (je fais dans le misérabilisme post colonial), ne peut automatiquement promouvoir l'utilisation du libre en filant une plaquette à prix coutant (article 1 du code du commerce : il y a acte commercial dès l'échange d'un bien ou d'un service contre de l'argent).

    Mais par contre un éditeur faisant une solution proprio dans la forme peut lui distribuer une version gratuite sur son stand, et pourquoi pas après avoir contribuer au projet pour vanter son produit,

    En faisant de la fiction on peut imaginer cet éditeur soit un fournisseur d'idéalix (ou Y). Je gage que même en étant éthique, si le pdg X se plaint au pdg d'idéalix en arguant de la perte potentielle d'un marché d'un brouzillion ça entache le document de crédibilité. Et on ne peut contrer ça car on a pas la possibilité de forker dans une initiative auto financée vu l'article 1 du code du commerce. Cette restriction de liberté profite aux profiteurs de haut vol tout en pénalisant, certes les petits profiteurs, mais aussi moult adoptants sincères qui hésiteront à contribuer.

    Or l'informatique est une économie d'échelle, plus le réseau est grand plus l'on gagne. Donc, c'est encore à mon avis une belle idiotie que de restreindre sa base de contributeurs et d'adoptants

    Du moment où l'on limite les forks par l'aspect économique, on appelle ça du contenu "libre pour ceux qui peuvent se le permettre ". Et cela rompt l'aspect fondamentalement non discriminatoire du libre, car que l'on soit riche ou pauvre on a pas les mêmes droits.

    Ce document est dans une licence non libre, confuse, non conforme à certaines valeurs du libre, à laquelle j'aurais préféré à titre personnel au final un bon vieux (c) des familles. Ca a le mérite de la clareté, et comme tout n'a pas vocation à être libre, cela aurait été tout aussi pédagogique.

    --
    Sans fork, pas de libertés.
  • [^] # Re: BY et NC

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le GILO est wikifié (guide des logiciels Opensource). Évalué à 2.

    C'est d'ailleurs pour ça que BSD est non commercial :) Ces développeurs libres ne comprennent rien à la juste rémunération des gens qui prennent des risques notamment en publiant un rapport sur le libre dans une licence non libre (NC contrevient à la liberté d'utilisation).
    Il y a aucun avenir, aucun business possible, Nat, a faire une oeuvre libre (logicielle ou non) ; aucune société pourrait en vivre. N'est ce pas ?

    Non commercial : est-ce cela qui importe dans les Licences dites "Libres"?
    http://www.libroscope.org/Non-commercial-est-ce-cela-qui

    Au passage je rappelle les stats indicatives d'utilisations des CC-NC/ND : grosso modo : 2/3 des licences CC utilisées sont nc et/ou ND
    http://www.libroscope.org/Creative-Commons-adoption-et

    Et pour les contenus libres je recommande la simple à lire/comprendre, et valable en droit français (même pour des contenus non artistique) :
    http://artlibre.org/licence/lal/
  • [^] # Re: le plus pratique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le GILO est wikifié (guide des logiciels Opensource). Évalué à 0.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle version 2.6.19 du noyau Linux. Évalué à 2.

    et les endokernels ? sont sympa aussi.
  • [^] # Re: API d'annonce de contrainte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle version 2.6.19 du noyau Linux. Évalué à 5.


    Si tu joues uniquement sur la fréquence, tu ne gagne rien sur la consomation quand ton processeurs fait quelques choses.


    Moins d'instructions, moins de dépenses. Par contre, tu changes rien en consommation PAR instruction

    Donc tu as tort, et tu as raison.


    Les FET ont en fait un aspect capacitif non négligeables => dont à chaque chargement, déchargement on met/retire de la capacité dedans, mais les SemiCondcuteurs restent conducteurs (dans les conditions où l'on travaille) donc à chaque décharge on a des pertes resistives, proportionnelles au carré de la tension.


    I = dq/dt et la charge est q=cV, donc moins on charge, moins haute est la perte.
    donc il faut bien modifier la fréquence pour diminuer la consommation d'énergie (moins d'instruction, moins de courant), mais aussi la tension. (plus on va vite, plus pour charger les drains il faut augmenter la tension). On voit intuitivement que diminuer tension et fréquence doivent donner des gains plus que linéaire.


    Mais bon il faut pas trop baisser sinon on a plus de signal nominal nécessaire pour être fiable.


    et peut être que tu as ni tort ni raison


    Tes différents composants ont des couples fréquences/tension de fonctionnements optimales différentes. Et il n'y a pas de méthodes simples pour déterminer à tous les coups sur quelles composantes s'aligner.

    Donc au final, comme la physique théorique est incapable de te sortir une explication simple, si tu veux vraiment savoir comment diminuer la consommation d'énergie : tu plonge le circuit dans un bain, et tu analyse les pertes calorique en fonction des paramètres pour différentes utilisation qui miment ton fonctionnement attendu de ta puce :) Tu fais un relevé T=f(Fréquence, Tension, type applicatif), tu fais l'union des bassins qui sont optimums à 80% si ça se recouvre tu choisis à la réunion, sinon, t'es pas encore arrivé :) mais sur la bonne voie.

    Hack da world avec un couteau suisse !
  • [^] # Re: Pourquoi un fork ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Agora 1.4 est sortie. Évalué à 3.

    À la base, je pense que le fork est un peu l'arme nucléaire du libre.

    J'ai rien contre les forks en tant que tel, je considère juste que c'est à ne pas utiliser à tout va. En plus c'est plutôt considéré comme hostile. La façon dont le fork a été mené dont la communication a été faite, ne me semble pas respectueuse des développeurs qui ont apporté le coeur d'agora. Rien dans le libre n'oblige à être correct (en tout cas pas les licences). Rien dans le libre n'oblige à respecter les gens qui n'ont pas une once de savoir vivre. Chacun ses valeurs.

    Quand je vois le nombre de CMS, de groupware, d'annuaires redéveloppés par les Collectivités Territoriales et administrations, je regarde juste les ressources qui sont gâchées, et je me demande vraiment si le but est de faire du libre un tant soit peu collaboratif avec pour objectif de ne pas réinventer la roue, ou juste de transformer l'administration en nouvelle éditeur de logiciel. Je suis très circonspect en tant que citoyen sur l'utilité de voir l'état devenir éditeur de logiciel. Je suis très circonspect en tant que personne du libre sur l'apport véritable de l'administration au logiciel libre.
  • [^] # Re: Pourquoi un fork ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Agora 1.4 est sortie. Évalué à 1.

    faut il se contenter de ce qui est dit ?

    Quand agora est sorti les objectifs majeurs dont je me souviens était :
    - html validator compliant ;
    - worklow BS compliant ;
    - gestion de droit et perf.

    Sur libroscope on a servi de page d'exemple pour montrer que spip pouvait passer les validator buzz bien avant qu'agora sorte, donc c'était un faux argument bien avant le fork.

    Je me souviens aussi d'un benchmark qui disait sur neokraft que sur les perfs il faisait moins bien que spip.

    Enfin sur le workflow, spip a pour philosophie de permettre aux gens de pouvoir s'exprimer, pour ceux qui ont l'expérience de le mise en place de workflow on constate que cela fait passer un cycle pour la publication de 3 états (inscription (1 time), rédaction,validation + publication) à au moins 5 (inscriptions, validations des droits, rédactions, validations/informations, publications). Cette philosophie orientée utilisateur est le coeur de spip ! C'est ce qui fait son succès, c'est ce qui conduit le choix dans l'acceptation de patch. Il est donc un peu étonnant d'avoir fait un fork à l'opposé de la philosophie du projet forké.

    http://article.gmane.org/gmane.comp.web.spip.devel/13416/mat(...)

    On pourra quoiqu'il advienne s'étonner que l'équipe SPIP ait été approchée APRÈS que le fork ait été fait. D'emblée, l'équipe de développement du fork, montrait son refus de faire du logiciel libre avec l'équipe principale. Mauvais et partial comme je suis, je pense que c'était un des enjeux majeurs. Encore plus langue de vipère je ferais remarquer que spip est plutôt proche du mouvement web indépendant (pas très respectueux des institutions politiques notamment) et que ce sont des instution
    nels avec une coloration politique institutionnelle qui sont les demandeurs. Oui je soupçonne clairement un enjeu politique dans ce fork :)


    Pour une SSLL/SSII l'intérêt se trouve dans le fait d'avoir une rente de situation sur le code, pour un DSI éviter de passer par des codeurs architectes permet d'éviter la contestation de choix politiques. L'ennemi d'un code bien conçu est la compléxité ainsi donc l'ajout de featurettes. On peut imaginer que spip agora aurait pu se heurter à des codeurs plus intéressés par maintenir un code simple et compact, plutôt que des développer des buzz/BS features.

    Au final, une partie des squelettes et des fonctionnalités agora ne sont plus compatibles spip, donc si marque il y avait on pourrait parler à l'heure actuelle, si SPIP était fait par une multinationale de contrefaçon (portant non sur le code, mais la propriété immatérielle qu'est la marque) et de parasitage de marque. Car agora se prévaut de l'appellation spip, mais n'est plus compatible avec ce dernier.

    Imaginer ce qui se passerait si Oowriter devenait Ooword/Excel/powerpoint ?

    Dans le libre, on protège/libère le code, mais un jour il faudrat aussi penser à protéger/libérer les marques tout en garantissant les utilisateurs du parasitage (exemple en imposant une suite de test permettant de valider qu'à un nom de produit équivalent on ait des fonctionnalités équivalentes.).

    PS entre nous je ne déteste ni n'aime spip agora.
  • [^] # Re: rapport avec Sylpheed ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sylpheed-Claws devient Claws Mail. Évalué à 1.

    sieve maildrop par ailleurs pour ne citer qu'eux permettent le filtrage coté serveur : avantage le filtrage est le même sous sylpheed/imp/thunderbird/squirrel mail..

    Peut être que claws permet de modifier les filtres maildrop et sieve, si c'est le cas, je passe à claws :)
  • [^] # Re: Evaluation de projets libres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche QSOS ou comment gagner en objectivité dans l'évaluation et la sélection de logiciels libres. Évalué à 1.

    Ce qu'on dit c'est qu'il y a aucune ressource publique pour évaluer les aspects libres (selon nos critères) de GNAT PRO. L'idée de l'article c'est justement d'essayer d'évaluer le caractère libre dans la pratique d'un projet à partir des informations publiquement disponibles sur le web sans passer par la case 3 jours sans dormir.

    A libroscope on est pas madame Irma, si on a pas les informations on met 0, c'est d'ailleurs expliqué.

    Où est la diffamation ? Pour toi peut être qu'il suffit de mettre GNU pour dire que c'est libre, comme certains pensent que mettre oracle ou java est un critère de qualité. En ce qui me concerne, ce n'est pas un argument, je préfère tenter de voir si j'ai les moyens d'appliquer les 4 libertés que sont sensés me donner la licence.

    C'est pas tout d'avoir des droits sur le papier, c'est encore mieux de vérifier qu'on les a dans les faits. Pour GNAT PRO on a dit ce qu'on avait à dire, il y a rien à rajouter, rien à retirer.
  • [^] # Re: Evaluation de projets libres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche QSOS ou comment gagner en objectivité dans l'évaluation et la sélection de logiciels libres. Évalué à 1.

    Ta mise en lumière aurait été pertinente si j''avais affirmé que GNAT était un fork de gcc. C'est bien de redresser un tort quand il existe.

    Sinon on remarquera que QSOS est sur savannah et non sur sourceforge alors que savannah est un fork de sourceforge. Quelle raison de choisir savannah : sourceforge est pourtant sous GPL.

    Pourquoi la FSF a-t'elle donc forké un projet "libre", si la licence est suffisante ? Pourquoi des gens choisissent savannah ?
  • [^] # Re: Evaluation de projets libres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche QSOS ou comment gagner en objectivité dans l'évaluation et la sélection de logiciels libres. Évalué à 3.

    http://www.gnu.org/philosophy/shouldbefree.html

    La question du logiciel libre initialement est : celle de s'assurer que les logiciels n'ont pas la possibilité d'être approprié par des personnes. RMS a trouvé une solution technique à un problème qui ne l'était pas. Mais sa question originale est toujours valide : comment s'assurer qu'un logiciel est libre.

    Sa réponse est d'énoncer 4 libertés qui doivent s'appliquer à un logiciel. Et il postule qu'avoir une licence suffit pour que ces libertés soient disponibles.

    Remontons à la question originale : pourquoi Stallman n'aime pas l'appropriation ?
    Parce que cela restreint les libertés (voir le texte)... Est ce que ce qui importe c'est l'objectif (que le logiciel n'est pas de propriétaire) ou le moyen ?

    Placer un logiciel sous licence libre est un moyen, pas une fin, et on peut questionner (ce qui est le but véritable de l'article) le postulat : logiciel libre = logiciel placé sous licence libre et se demander si cela permet bien d'obtenir l'objectif voulu : avoir l'usage entier des 4 libertés.
  • [^] # Re: Evaluation de projets libres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche QSOS ou comment gagner en objectivité dans l'évaluation et la sélection de logiciels libres. Évalué à 2.


    L'étude est intéressante, mais la redéfinition du mot 'libre' est peut-être malvenu.

    Pourquoi ne pas plutôt essayer de créer un nouveau "concept" comme 'communautaire', ou 'public' ?

    Parce qu'on parle bien de libre.

    Parce que là, ça fait un peu : vous n'avez rien compris, les 4 libertés fondamentales, ça suffit pas pour être libre, faut aussi (tous vos critères).

    Déjà que certains trouvent que la GPL, de part son obligation de redistribution sous GPL, n'est pas si libre que ça. Si en plus, il faut fournir les sources à tout le monde, mais aussi avoir un serveur publiquement accessible, à ses frais, de gestion de mailing-list, de bugs et downloads ...

    Le libre est une démarche exigeante. Vae victis.
    http://www.libroscope.org/Liberer-les-logiciels

    Le métier dont je vis depuis 1999 est l'intégration de logiciel libre : je prend des logiciels que j'adapte pour les clients, et j'essaie qu'ils ne soient pas obligés de faire des pieds et des mains pour les maintenir, qu'ils puissent les comprendre, les maintenir, les étudier et les modifier et les redistribuer. Les 10 règles proposées, sont des règles simples issues de ma pratique pendant 6 ans. Les 4 libertés s'appliquent au logiciel comme un tout, non aux licences uniquement. Se baser uniquement sur la licence, c'est comme jugé une personne sur ces intentions et non sur ses actes. Après tout, les licences ne sont qu'une déclaration d'intention.

    Se poser des questions de la pratique de libérer les logiciels (qui nécessite une licence libre) est à mon avis une démarche saine. Les licences libres sont une conditions nécessaire mais non suffisante pour accéder aux quatres libertés.

    Pour info, on a pas fait de critère pour l'évaluation du code, car libroscope n'a pas vocation à parler technique. À ce titre je rajoute les critères pour le code sur linuxfr que j'applique.

    En ce qui me concerne quand je regarde le code je regarde :

    0) les données internes et externes ! (la chose la plus importante en ce qui me concerne)
    1) dispersion des fichiers (beaucoup de fichiers dispersés c'est un enfer, tout dans un gros fichier aussi)
    2) cohérence dans les nommages (begin/end,star/stop), notation wiki ou avec_underscore suivie
    3) inclusion des tags $Id$ pour le traçage des versions (svn/cvs)
    4) style de l'auteur (est-ce que l'on à affaire à un texte littéraire dont les noms sont faits pour aider ou un truc laborieux)
    5) programmation scolaire (genre les gens qui veulent du OO partout et qui font des getteur et des setteurs pour accéder aux tables de hachage en PHP je fuis),
    6) intégration (la personne s'appuie-t'elle intelligemment sur l'OS/distro) ;
    7) réinvention de la roue ou sur-utilisation de projet ;
    8) complexité (plus un code est complexe, plus il risque de foirer)
    9) Enfin pour vérifier que je comprend le code, j'essaie systématiquement de trouver comment modifier la fonction login/authentification.

    Un bon code ne nécessite pas de doc, SAUF pour les librairies ou l'API doit être décrites (arguments en entrées, en sortie, traitement, et exemples de code). Je lis toujours les documents : sur les modes de configuration d'un logiciel, l'idée générale derrière le projet.

    Cependant, j'ai souvent remarqué que les 10 critères énoncés dans le benchmark étaient suffisants pour assurer de manière satisfaisante la qualité du code ; peut être que quand le code est visible/modifiable par tous, il a plus de chance d'être corrigé.

    PS j'ai au mieux 70% comme note avec le code que j'écris.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.

    Mais les agiter sous le nez des gens en disant "vous voyez, j'ai raison, vous avez tort, bande de minables" (oui, je sais, tu n'as traité personne de minable, mais parfois, les phrases sont elliptiques...), forcément, ça n'aide pas à soutenir ta thèse.

    On soutient un thèse sur son impression personnelle ou en partant de référence ? Tiens explique moi comment poser le problème de la bonne manière. Je ne dois pas évoquer ces chiffres, on fait comment pour en discuter ?

    PS (attention humour) Si tu vois du mépris dans des ellipses, c'est que tu ne tournes pas rond.

    Personne n'a sérieusement réfuté les chiffres autrement qu'en disant : les chiffres sont US donc biaisés, oui mais comment ? Imaginons que c'est vrai, on parle d'un facteur 10 à 20 quand même. Aucune étude ne met en évidence une avancée technologique qui en elle même arrive au 100éme de ce facteurs. Et les études sous citées, ne remettent pas en cause la variabilité de la productivité independamment du diplome et de l'expérience. Je ne crois pas que les diplômes US soient fondamentalement différents des diplômes français.


    à partir des années 90, l'avantage d'être informatisé commençait à se dessiner clairement.

    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES339I.pdf

    L’apparente absence d’impact des technologies de l’information sur la productivité globale des facteurs cacherait en fait un double phénomène : de forts gains de productivité dans les entreprises ayant adopté simultanément des innovations technologiques et organisationnelles et un échec de l’informatisation dans les entreprises qui n’ont pas réorganisé leur processus de production.

    Plus précisément, seules les industries ayant simultanément adopté des pratiques de travail flexibles et fortement investi en informatique ont enregistré une forte hausse de la productivité totale des facteurs.
    En revanche, la mise en oeuvre de changements organisationnels sans recours aux nouvelles technologies ou l’informatisation sans réorganisation, ont un impact négatif sur la productivité.

    On notera que l'informatisation sans réorganisation et vice versa entraînent une perte de productivité. L'informatique apporte à elle seule aucun de gain de productivité.

    J'ai fait un IUT, puis une école d'ingénieur. Je te promets que la formation, aussi limitée puisse-t-elle paraître, permet à quelqu'un de motivé de réussir à faire de bien belles choses.


    La chose que je dit par rapport aux diplômes en informatique, c'est qu'à priori il n'est pas évident l'en prenant au hasard des gens diplomés dans cette discipline (sur une population ayant au moins deux ans de pratiques), on ait forcément des informaticiens *siginificativement* meilleurs professionellement parlant qu'en prenant n'importe qui. On peut me retorquer ce que l'on veut, mais je ne vois pas où est la culture scientifique dans le fait d'affirmer une chose (les diplômes en informatique représentent une valeur ajoutée) sans la démontrer, alors qu'a priori les seuls chiffres même biaisés vont dans l'autre sens. En l'absence de chiffre, il n'y a aucune raison d'affirmer aujourd'hui que les études en informatique au dela de d'un apport de 2 ans de pratiques sont corrélées à une quelconque plus value pour l'entreprise dans le domaine de spécifique de l'informatique, il peut y avoir des croyances, mais pas de certitude.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.

    Pourquoi ai je tort sur le fait que vous avez oublié que la rationnalité des agents n'était pas parfaite ? Le fait que les entreprises soient friandes de master ne veut pas dire que leur choix est pertinents, car leur information n'est pas parfaite. Ils ne connaissent pas par exemple les études citées; qui ne sont pas contredites par M Volle. Lui même est le premier par ailleurs à remettre en cause les enseignements modernes d'une manière plus virulente que je ne le fais.

    Mon ton vous semble probablement suffisant, parce que je n'accorde aucun crédit à vos titres, et que ce que vous écrivez n'est pas argumenté. Les "on dit que", "tout le monde sait/fait" ne sont pas des arguments sauf au comptoir d'un bar.

    Pour le moinssage, et bien, je ne cherche pas à gagner un concours de popularité en disant ce qui fait plaisir, donc ça ne me dérange pas. Je propose un point de vue argumenté. Si pour vous la popularité se substitue à la raison, je vous conseille d'installer windows, et vénérer les textes profonds de la star'ac.

    Par ailleurs, les responsables du master et de sa comm, et les partenaires industriels lisant le forum, il est assez rationnel qu'ils n'aient pas envie d'avoir de mauvais commentaires sur leur diplômes et leur initiative qui apparaissent sur le web, c'est peut être aussi une explication partielle en ce qui concerne le moinssage.

    Je m'en fous ce sera publié sous une forme articulée ailleurs sur le net, avec un bon google ranking :) Là je pré-rédige juste mon article.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -2.

    Des études faites aux US ne sont pas forcément invalides en France, malgré le décalage horaire.

    Monsieur l'économiste par ailleurs il semble que vous avez du loupé le cours d'intro où l'on apprend que "la rationnalité des agents est imparfaite".

    Dites moi, si l'entrepreprise n'engage pas des gens de couleurs ce serait .... rationnel ? De grace, ne confondez pas la cote d'une chose sur un marché avec sa valeur réelle.

    C'est assez heureux que vous ayez pas continué en économie apparemment, vous ne sembliez pas avoir acquis les bases.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à -1.

    T'es la première personne que je rencontre qui assimile le génie logiciel à la littérature.

    Pour les américains, c'est à mon avis plus immédiat.
    Tu es mûr pour lire code complete et/ou rapid development. Deux produits microsoft, intéressants et sans techno DRM. Remarques c'est normal pour des livres.

    J'ai codé au tout début pour des chercheurs un en système complexe, d'autres chez IBM qui voulaient que les variables et les méthodes rélfètent les modèle, et que cela reste simple pour qu'ils le modifient. C'était des gens réputés pour la qualité des résultats de leur logiciels, et pourtant ils étaient pas informaticiens (physiciens, médecins, linguistes).

    Cela m'a toujours paru évident après cela que pour faire un programme complexe maintenable, il valait mieux que le code source transcrive l'idée qui était derrière littéralement en faisant des efforts de nommage. Et c'est aussi dans cet esprit ce que je lis qans le code source des autres. Ca marche assez souvent sauf pour des trucs comme la zlib et le noyau BSD.

    Le code, c'est peut être que 16% du temps de développement, mais ça aide bien pour la partie déboguage et maintenance, et ça aide à toujours garder une trace de son modèle conceptuel. C'est utile quand on essaie de comprendre pourquoi ça marche pas.

    Je ne me doutais pas que c'était original.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 0.

    Pour avoir vu bonabeau en séminaire, il s'arrangeait pour que les paramètres soit nommés avec des noms que tous comprennent. D'ailleurs c'est pour ça qu'il a appelé ça optimisation par colonie de fourmis, pour que les gens comprennent facilement l'idée.

    Je suis comme d'autres je m'intéresses aux contraintes de la solutions pour voire si on ne peux pas simplifier le problème. J'appelle justement ça l'informatique ; Keep It Simple Stupid. Et trouver une solution simple arbitraire est une question d'intuition à mon avis pas de connaissances.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 1.

    use strict;
    my $a;

    ne renseigne pas sur $a, car plus loin je peux avoir

    $a={ 'a' => 1 };
    dans ce cas $a est une référence sur une table de hachage,

    $a="0"; c'est une chaine
    $a++; qui devient un entier.

    de même

    $$a{b} est il ${$a{b}} ou {$$a}{b} ? Certes pour l'interpréteur c'est déterministe (tant que l'inférence de type est pas implémentée dans perl 6), mais pour le lecteur humain ? C'est ambigu. Mieux vaut $a->{b}
    Et encore, si $a est recyclé, on risque d'avoir des soucis pour dire $a c'est ça.

    Nommer une chose, c'est lui donner un sens. C'est pour ça que la GPL indique que ce qui est le source est la forme préférée pour la modification. En musique ce serait une partition. Certes la partition n'est pas la musique, comme le texte n'est pas l'idée. Juste une transcription.

    Code complete passe 600 pages sur 900 à expliquer comment bien écrire son code, bien nommer ces variables, bien architecturer son texte. En programmation un mauvais regroupement des fonctions, de mauvaises déclarations de variables peuvent provoquer des couplages entre objets indésirés. Ce n'est pas que de l'informatique de gestion. C'est de l'ingénierie de code. Code complete est un bon produit microsoft ... press sur ce sujet.

    pi = 3.14159 à 10-5 est une mesure exacte largement suffisante pour mesurer une circonférence dans un intervale de confiance déterminé (10-5). Pour connaître la circonférence d'un cercle de rayon 1m avec une précision au mm ça devrait suffire.

    pi= ln (-1) / -i est une valeur exacte qui est inutilisable pour un programme numérique. Pour trouver la circonférence d'un cercle c'est assez inutile.

    Pour les problèmes NP complets, on peut les contourner similairement. Par exemple en passant par des réseaux de moments magétiques pour résoudre la K-satisfiabilité, ou autre méthode issue de la physique. par exemple voici un exemple de résolution du voyageur de commerce par recuit simulé. http://www.lps.ens.fr/~weisbuch/livre/b9.html

    Une fois l'algo trouvé, la mise en oeuvre ne nécessite pas d'avoir un doctorat, voir c'est plus simple que les algo purement informatique, et ils ont souvent l'avantages souvent de ne pas être explosifs en terme de temps de calculn ni récursif.

    TIMTOWTDI, on peut faire autrement que ce qui est enseigné en informatique théorique pour résoudre un problème, tout en ayant des résultats suffisamment précis.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 0.

    quand on écrit un programme on espère qu'il sera réutilisé soit par l'API, soit en code. Voire il faudra le modifier pour corriger un bug. Donc, il faut qu'il soit lisible. La plupart des méthodes pour faciliter la relecture sont liées à la lettre (et à sa typographie) et non au chiffre :
    - indentation ;
    - coherence dans les noms de variables,
    - utilisation de noms descriptifs
    - ne pas mélagner begin et stop/start end),
    - le choix de graphies plus claires
    - champs sémantiques cohérents

    Un code bien écrit est un must. Perso je lis le source pour comprendre un programme.

    On ne fait pas passer une émotion, le programme est la description d'un concept que l'on a dans ta têts, c'est une question d'exprimer efficacement une idée, pas des émotions. Si quelq'un sait retranscrire une idée sans les mots, je suis épater. Aujourdh'ui un code informatique est pour moi la restranscription la plus proche du concept que le codeur avait en tête, et coucher en mot ce qu'on pense ou l'on ressent c'est de la littéraire. Les rayon poésies ne représentent d'ailleurs pas la plus grande partie du rayonnage dans les librairies que je sache. Donc littérature oui, poésie non (sauf pour le black perl).


    Avoir un esprit scientifique ce n'est pas poser des équations, c'est savoir douter. Les maths je ne sais pas ce que c'est :-)

    Si j'ai une bonne analyse du problème, je le résoud. Résoudre un problème NP complet, n'est pas résoudre un problème, c'est un champs de recherche composés de multiples problèmes sans rapport les uns avec les autres.

    Mais bon comme je suis un goret, j'essaierais de trouver une solution exacte en perdant en précision (mais en connaissant la perte) sur le résultat afin de me retrouver dans un domaine où le temps de calcul n'explose pas. Et si je peux pas, et bien je le dirais parce qu'un pro doit savoir ce qu'il ne sait pas faire, et ils trouveront un gars spécialisé dans la résolution de ce problème.

    PS En 10 ans ça ne m'est jamais arrivé.
  • [^] # Re: Bac +5 ? c'est idiot

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un Master en Ingénierie du Logiciel Libre. Évalué à 0.

    L'UML n'a pas prouvé apporter un gain de productivité. Pourquoi est-ce enseigné ? L'uml enferme les informaticiens dans un langage qui n'est n'est pas naturel ni pour les humains, ni pour ordinateurs.

    Le dialogue : Important ?
    Essentiel, une ML développeur logiciel libre, c'est largement plus de ligne de mails écrits que de code pondus. Justement le dialogue ne s'apprend pas, c'est crucial et le diplôme ne peut pas l'apprendre, et ne sanctionne pas ce type de savoirs. Autrement dit le diplome ne renseigne pas sur l'essentiel.

    Un projet à 2 ou 3 ?
    Plus de 90% des projets informatiques libres (même gros) sont statistiquement démarrés par au max 1 à 3 individus (voir FLOSS). Avec un facteur de variation d'1 à 100 en productivité, on peut tout à fait envisager de réduire les groupes d'intervenants à 3 sur les taches non partitionnables même grosses. J'étais dans une boite où ils n'arrivaient pas à livrer à 50 en 18 mois, ce que 2 avaient livrés chez le concurrent en 1 an. C'est ce que j'appelle de l'organisationnel. Je ne pense pas que l'on soit arriver au bout de tous le programmes réalisables par de petites équipes.

    (vision étriquée) En ce qui me concerne, ce n'est pas la taille de mon avis qui compte :-) Mais bon si pour toi c'est la taille qui compte hein, ça me dérange pas.

    Pour ce qui concerne décoreller le travail de sa fonction sociale, je suis pas d'accord, le libre se fait probablement mieux que le logiciel en entreprise (même sous GPL) parce que justement il se fait dans un cadre décorrélé du monde social. Quand t'es noir sur internet ça se voit pas, on te demande pas ton diplôme, et c'est clairement un avantage pour attirer les meilleurs développeurs.Et, on ne peut pas honnêtement prétendre être meilleurs que d'autres de par sa naissance.