Jul a écrit 783 commentaires

  • [^] # Re: Discours sur les libertés

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 2.

    Je conteste cette vision de création dans la réaction :
    http://www.libroscope.org/Un-point-de-vue-subjectif-sur-l

    La pratique du logiciel libre est née en 1953 dans une certaine de construction d'un projet, elle n'a été formalisée de manière accessible à l'intuiton que plus tard (1984) sans interruption de la pratique.

    Qu'il y ait eu un conflit avec microsoft depuis 1976 est une autre histoire (voir la lettre aux hobbyiste et la première utilisation péjorative de hacker).
  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 2.

    - quel est, s'il existe, le projet social du mouvement Art Libre ?
    http://artlibre.org/

    "Copyleft Attitude" a pour objectif de faire connaitre et promouvoir la notion de copyleft dans le domaine de l'art et au delà. Prendre modèle sur les pratiques liées aux logiciels libres pour s'en inspirer et les adapter à la création hors logiciel. C'est la raison pour laquelle nous avons mis au point la Licence Art Libre.

    Ils sont là depuis suffisamment longtemps pour être crédible, et on les voit régulièrement aux rmll.
  • [^] # Re: bien trouvé l'exemple

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 2.

    Le code est une oeuvre littéraire. On y met ses tripes. Et quand on le lâche, on a toujours peur d'avoir mal fait. Il y a dans notre style (et oui il n'y a pas une manière unique d'écrire du code) une part personnelle qui est révélée. C'est certes en partie technique, mais c'est aussi profondément personnel.

    Surtout que notre code est diffusé avec notre nom. La critique du code des autres est tellement aisée, qu'au niveau amour propre c'est dur. D'autant plus que s'ajoute un juge terrible : la machine. Il faut en plus qu'il tourne ailleurs que chez soi.

    Je sais pas quel critère de supériorité tu vois sur une oeuvre issue de la création de l'esprit par rapport à une autre, et je suis curieux de te l'entendre dire.
  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 3.

    Ce que je pense, c'est que le père qui veut être tuer sont les majors, mais qu'en fait, en ayant les mêmes mécanismes de droit d'auteurs, on ne propose que de remplacer des majors méchantes aujourd'hui, par d'autres majors sympathiques aujourd'hui.

    Pourquoi les pas trop vieux informaticiens aimaient microsoft ? IBM était vécu comme LE éditeur proprio. Ils ont pensé que MS allait casser son monopole, en utilisant les mêmes armes.

    Ces informaticiens (j'en connais) sont un peu pas convaincu au final qu'ils aient mis fin à ce qui les dérangeait le plus : les pratiques de rentes sur les oeuvres de l'esprit.

    Les mêmes forces en présence dans les mêmes conditions ont de fortes chances de reproduire les mêmes équilibres. Et qu'aura-t'on libéré ?
  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 4.

    Le collectif art libre à l'avantage de ne pas proposer une licence libre, mais de proposer un discours contrsuit sur le contenu libre. La licence c'est du droit, sans la pédagogie qui va avec, je suis cirsconspect sur son utilité. Pédagogie qui va jusqu'à avoir été les premiers à évoquer la diffusion des sources avec l'oeuvre. Donc la licence art libre est la plus libre dans le sens qu'il y a un vrai projet de contenu libre qui le porte

    En résumé la licence art libre, c'est bon parce qu'il y a un travail d'explication sur le sens du mot libre accolé à art. Donc aucun rapport avec des licences libres bazardées comme ça à la va comme je te pousse.
    http://artlibre.org/


    Comme libroscope, c'est certes soutenu par une cabale de futurs milliardaires petits exploiteurs des contenus des autres chti n'artistes au RMI (voyez les liens de pub), mais chuut, nous le nierons fermement.
  • [^] # Re: Ce que j'aime bien dans la musique libre...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 3.

    Et je me suis évidemment fait enflammer par les protagonistes de cette soi-disant musique libre.

    Et à Dijon, alors que je défendais le point de vue comme quoi les CC NC-ND étaient pas libres tu me flammais. :-D

    Comme quoi, on finit par changer de point de vue en réfléchissant à la question. Ainsi je ne vois pas l'intérêt de flammer les artistes de musique libre. C'est aussi pour ça, que la confusion musique libre (qui finalement est propriétaire selon les critères du libre) est nuisible car elle rend difficile la clareté du message «libre». Je comprend bien au final qu'il faille tuer le père quand il dit que l'on raconte des conneries :-) (je parle de Dana)

    Remarquons que les disques de 1to sont sortis :) la difficulté de stockage risque d'être moins un soucis dans les années à venir pour tes samples. Libroscope est bien hébergé sur mon ADSL, pourquoi pas tes samples sur ton ADSL ? (^_^)
  • [^] # De l'oeuf (les revenus) et de la poule (les contenus)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 2.

    Dans le logiciel libre, des modèles émergent, mais avant, combien d'années de temps non rémunérés directement par l'oeuvre les créateurs ont passé ?

    Avant de pouvoir vivre d'une nouvelle ressource, il faudrait qu'elle soit suffisante pour être exploitable différemment. Le marché du contenu libre existe, les tarifs des agences de créa basés sur des contenus proprio avec des réalisations plus que quelconque pourrait tout à fait être remis en cause par des gens payer pour la réalisation/intégration de contenu libre et non sur la «propriété de l'oeuvre».

    Je tiens à rappeler, que Mr Wampas a travaillé de nombreuses années à la RATP avant de vivre de sa musique, comme des informaticiens libres ont travaillé de nombreuses années dans des boulots alimentaires avant de faire ce qui leur plaisait.

    Ce que les musiciens peuvent reprocher au libre, c'est qu'il n'apporte pas tout et tout de suite, et on me l'a sorti texto : «que le travail dénature l'inspiration nécessaire à la créativité».

    Est ce vraiment si rédhibitoire que de devoir faire des efforts voir **travailler** ?
  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 1.

    et la liberté d'étudier zut alors t'en fait quoi?
    Je me suis pas fait chier à écrire un article pour rien quand même :)
  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 4.

    Le grand point d'achopement entre les artistes et les gens du logiciels libre, c'est le caractère sacrée de l'oeuvre personnelle. Formule qui résonne depuis les 214 années où le baron de Beaumarchais péta thuné s'est penché comme une marraine bienveillante sur le sort des pôvres auteurs comme lui.

    Et si on tordait le mythe de la communication divine nécessaire à la création ? L'oeuvre a une partie sociale et collective quand même non négligeable. Pour le peu d'harmonie et de solfège que je connais, au niveau innovation, la musique et quand même largement une affaire d'inspiration commune. Qui ne fait pas sa grille en 2-5-1, qui n'a pas son petit mode pentatonique avec mélanges de superstructures pour l'impro en blues ? Qui n'a pas saturé son ampli comme hendryx ? Qui n'accorde pas ses instruments à corde à la tierce ?

    Donc je veux bien pour la part sacrée et personnelle, mais n'est elle pas excessive ?


    Par ailleurs, ce que m'a appris le fait de travailler dans le logiciel libre, c'est la valeur de la création collective, l'oeuvre de plusieurs est supérieur à celle d'un seul, fût il brillant. Un effet de bord du logiciel libre est à mon avis justement de faire découvrir et encourager la création collective.

    Le droit d'auteur du libre est plus celui des colporteurs de l'ancien régime que celui des artistes de cour. Et si les auteurs de musique s'essayait à la création collective ?
  • [^] # Re: Précisions ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 2.

    J'avais écrit dans la nouvelle «terme quelconque libre» ce qui fait que je suis plus ou moins d'accord avec toi.

    Ce qui m'importe, c'est de demander aux gens qui font du logiciel libre, quand ils voient une «initiative lambda» libre si ils ne devraient non pas la juger sur la sémantique «libre» mais sur les 4 libertés.

    Parce que sinon demain j'ouvre business libre :-) et politique libre, et je demande à tous les sites de logiciel libre de relayer mes initiatives.

    2éme point

    Pour un jeu, on fait a besoin de bande son, qui seront sous forme de fichier .mid/.mod et/ou de sample de son (.wav). Si on est un informaticien raisonnable, pour avoir un bon jeu, on voudra faire appel à un artiste. Et on aimerait que la musique/le son/les images soient diffusables dans les même conditions que le logiciel. Car sinon comment distribue-t'on le logiciel ? Un pack logiciel sous GPL et un pack musique son images sous CC-NC ? Mais alors, comment réutilises-t'on les données ? Quid de la liberté d'utiliser (notamment de faire du commerce avec un logiciel libre fonctionnel ?

    Ne serait ce pas souhaitable que l'on ait des contenus libres que l'on puisse redistribuer avec les mêmes licences que le logiciel lui même ?
  • [^] # Re: Non commercial

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 3.

    Effet d'externalités pour faire court. Plus t'es gros plus c'est facile.
    Demain trucolibre a un catalogue de 10000 artistes. Arrive muzicomach nouvel entrant.

    1) pour arriver à concurrencer trucolibre, muzicomach doit être crédible sans réputation auprès des 10000 artistes qu'il veut pour obtenir un contrat ;
    2) de par sa notoriété, trucolibre attirera les nouveaux artistes, que muzicomach aura du mal à capter.

    Faut voir ça comme une équation différentielle : ) avec une force de frottement pour le nouvel entrant d'autant plus fort qu'il y a peu de concurrent et de grosse taille. Et aussi, un marché où les ressources partageables sont d'autant plus petites que le nombres d'acteur est grand (plus que proportionnellement). Plus il y a d'acteurs différents pour ce marché, moins il a d'intérêt.

    Mon intuition vaut ce qu'elle vaut, mais je le sens bien comme ça.
  • [^] # Re: Non commercial

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 4.

    Ben justement, pourquoi arbitrairement considérer que certains actes commerciaux sont «acceptables» d'autres non?

    Au final, si jamendo était «considéré» comme un éditeur classique, (et il peut le devenir). On peut aussi dire qu'en fédérant les contenus il devient incontournable. Le fork devient dur, il faut recontacter les ayant droits pour obtenir les autorisations pour faire commerce à la jamendo, et donc, si jamendo atteint la masse critique, alors il sera dur pour un concurrent de venir. Maintenant avec aucune définition clair de projet social, jamendo peut faire ce qu'il veut.

    Comment imaginer qu'il n'y aura pas des soucis ? On ne peut pas à mon avis fédérer des personnes sans un projet social clair.


    Je ne dis pas que jamendo va forcément mal tourner. Je dis juste que :
    1) les NC-ND favorisent par l'arbitraire les premiers gros ;
    2) la musique libre ne favorise pas l'arrivée de nouveaux entrants, ce qui n'est pas sain à mon goût ;
  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 4.

    Merci pour le lien. Il est clair. Ce rappel sémantique est intéressant.

    Un bémol toute fois, si je ne peux pas distribuer les partitions d'un morceaux de musique, je suis pas libre de diffuser la musique, notamment dans le cercle de ceux qui veulent apprendre. Je ne suis pas libre de distribuer le morceau si l'auteur à la lubie de penser que j'en fais un usage commercial ...

    Donc j'irais rajouter à la définition de «musique à libre diffusion» : restreinte au support, et quelques limitations à développer.

    NC-ND c'est le droit d'auteur classique au final, avec juste la garantie de la copie à usage privée accordée par l'auteur, et un pouillème encore de plus, mais qui n'accorde pas l'exception pédagogique automatique.

    Ce qui me ferait encore corriger la définition, musique libre : qui vous donne à peine plus de droit que le droit d'auteur classique si ce n'est parfois moins. (je refuse de me replonger dans les méandres des CC pour argumenter mon point de vue parfois plus restrictives que le droit d'auteur, j'ai honte, mais j'assume :) ).

    Maintenant, une question : la «libre diffusion»( restreinte) : quel est le projet social défendu ?

    Je confirme que j'aime bien ton article :) pour discuter, il faut se mettre d'accord sur les termes.
  • [^] # Re: bien trouvé l'exemple

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 2.

    On peut dire que les NC qui s'appuyant plus sur une définition morale que légal, posent un soucis s'arbitraire, qui ne permet pas de faire un entrepreunariat éventuellement sociale.

    La complexité de NC-ND, qui refuse les traductions, les adaptations ... sauf au cas par cas si on veut pas se retrouver avec un soucis légal, sont un frein à la diffusion de contenu qui se veulent alternatif.

    Après le verre à moitié vide, on peut voir le verre à moitié plein, quel est l'intérêt du libre ?

    http://www.libroscope.org/Qui-veut-perdre-des-millions

    Moins de contraintes légales liées aux droits d'auteurs, moins de risque à créer un entrepreunariat libre, donc la pérennité de la diffusion des contenus alternatifs...

    Après la question de la «juste rémunération» ne me semble pas une des questions du libre, mais de morale personnelle. Je suppute qu'en rendant l'accès à la connaissance plus facile, on a quand même plus de chance de voir émerger des entrepreneurs intéressants de taille suffisante pour voir apparaître des propositions de mode de rémunérations intéressants.

    L'entrepreunariat, est aussi un domaine de créativité :) (warning : possible second degrés inside)
  • [^] # Re: Cela faisait longtemps que j'attendais ça !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche RMS par Alan Cox. Évalué à 7.

    L'office des brevets est «sensée» n'accorder un brevet que si l'idée est originale. En fait, les offices de brevets semblent renoncer de plus en plus à cette part de la mission considérant que le tribunal statuera a posteriori.

    Exemple : Brevets D535,304 posté le 16 janvier par microsoft sur les icônes.
    http://patft.uspto.gov/netacgi/nph-Parser?Sect1=PTO2&Sec(...)

    Comme le système marche sur la tête, et que les majors en joue, pourquoi ne pas jouer à ce jeu absurde ?
  • [^] # Re: Branche stable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de FreeBSD 6.2. Évalué à 5.

    Effectivement c'est libtool le soucis, et c'est lui qui au moment de l'install rajoute les cp de folies dans du code bash deux fois interprété. Néanmoins, je trouve autotools légèrement complexe, donc par expérience prone aux problèmes. Je n'ai pas mieux à proposer certes, mais on ne me fera pas dire que c'est la panacée.

    Et quand je dis simple concernant apache, c'est en références aux dires de moult clients qui recompilent tout y compris apache sans passer par les ports ou autres. Surtout les clients qui embauchent des petits jeunes qui n'en veulent, qui non content de recompiler apache et de ne pas le remettre à jour quand il y a des vulnérabilités, (parce qu'ils sont infoutus de refaire le super jail de la première fois où qu'ils ont oublié), vous collent des ^M dans les fichiers postfix. Et après ils vous expliquent qu'ils sont des dieux de postfix, et mettent 3 semaines avant de comprendre pourquoi leurs mails n'arrivent pas, alors qu'en fait ils sont infoutus de gérer leurs DNS correctement. Et je vous épargne le couplet sur les logiciels gratuits qui sont libres.

    fin de parenthèse
  • [^] # Re: version 7

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de FreeBSD 6.2. Évalué à 9.

    Il manque ASEC (Archi Sec) aussi
    Au final,il manque ULE, ASEC.
    -> []
  • [^] # Re: Branche stable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de FreeBSD 6.2. Évalué à 6.

    Etant tantôt linuxien, tantôt BSDiste (de par les clients) je tiens à faire savoir à mes amis linuxiens, que configure make install, marche rarement sur un BSD. Non que les BSD soient mal foutus, mais que les autotools ont sacrément tendance à faire l'hypothèse que l'on est sur linux ou en tout cas un système GNU avec des options de ligne de commande méchamment non portable pour des choses aussi triviales que cp.

    Une grosse galère de compilation depuis les sources est facile à obtenir avec le "très simple" apache. Et sans les nombreux patchs des ports sur les sources, les install se font dans la douleur... J'ose pas imaginer ce que cela va donner avec Xorg

    En tout cas, les BSD sont à la hauteur de debian donc ça vaut le coup de râler un peu. D'autant plus qu'avoir un logiciel le plus portable possible ne nuit sûrement pas à sa qualité.
  • [^] # Re: Illustration du coté tarte à la crème de la peur du changement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Logiciels libres et entreprises. Évalué à 2.

    Ben j'ai pris une hypothèse simpliste parce qu'en l'absence d'étude faut bien commencer par des hypothèses et ensuite les informer/confirmer.

    Je partage ton avis, et je pense que cela devrait être le contenu d'une étude sur linux en entreprise, plus sûrement qu'un plaidoyer.
  • [^] # Illustration du coté tarte à la crème de la peur du changement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Logiciels libres et entreprises. Évalué à 2.

    Et la question qui turlupinerait quelqu'un de curieux est :
    pourquoi linux/bsd est majoritaires chez les telcos et minoritaire sur le desktop ?

    Et la question taquine que l'on peut poser c'est est ce que ce "mémoire" est en mesure de l'expliquer ? Pour rire j'en ai une toute trouvée dans le mémoire : les sysadmins historiquement sous unix ont peur du changement.

    Certains pourrait prétendre que linux est gratuit, mais à 1000¤ l'OS et à 300¤ jours de services sous windows contre 0¤ l'OS et 600¤ jours de service pour linux, il est évident que linux/BSD coute plus cher. D'autant plus que la courbe d'apprentissage windows est en faveur de windows. Windows avec lequel on ne se débat pas à ce point avec les saveurs d'OS où ifconfig/route/sysconfig/init/pkg_add/apt-get/urpmi/emerge sont aussi différentes

    Alors en rappliquant la réthorique du mémoire, je ne peux que conclure en disant que windows est l'OS d'avenir chez les telcos, et que linux suce des ours mais que du à l'incompréhension des vrais valeurs d'un logiciel et à l'inertie d'une certaine population nous sommes condamnés à un choix contre productif.

    Mon critère pour juger une thèse n'est pas que les conclusions soient conformes à mes convictions, mais que le raisonnement soit conforme à une certaine rigueur intellectuelle, car défendre une cause avec de mauvais arguments, c'est le meilleur moyen de lui nuire. Et je confirme que je suis outré que des profs (bac+5) aient laissé passé cela en dit long sur ce que l'école fournie aux entreprises : de l'espace de cerveau disponible pour les marchands de lessive.

    Cela reste un travail de très bonne facture, conforme aux standards de l'éducation, inspiré et tout le toutim, mais pas conforme à mes exigences personnelles.
  • [^] # les poils du troll

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Jargon Français en wiki. Évalué à 2.

    S'interroger sur l'intérêt de proposer un contenu non utilisable dans un programme sous licence GPL ou BSD sur un site comme linuxfr est totalement trollesque et off topic, je te l'accorde.

    En effet, j'ai de source sûre appris que linuxfr comptait s'inscrire au happython et proposer comme nouvelle ligne éditoriale : linuxfr le site d'auto-congratulation des logiciels libres, ou pas.
  • [^] # Re: je suis un chieur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Jargon Français en wiki. Évalué à 2.

    une raison importante de ne pas aimer la GFDL c'est qu'elle empêche de réutiliser le contenu dans un programme libre.

    C'est sur le libre n'a pas d'avenir je te l'accorde.

    Deuxième point, il y a des gens qui repompent le site ?

    En France, jusqu'à preuve du contraire (en attendant Gödel), la loi n'est pas respectée parce qu'une loi est votée et ensuite qu'un croque mitaine omniscient va contrôler partout qu'elle est suivie, mais parce que l'on attend des citoyens que quand leurs droits accordés par la loi sont bafoués par un tiers, ceux ci se sortent les doigts du cul et passent devant un tribunal en apportant un dossier avec les éléments à charge afin de régler le différend.

    Un droit que personne ne veut faire respecter, est un droit amené à disparaître. Donc ne te plains pas d'un malheur que tu as toute lattitude à résoudre. Les problèmes que tu as rencontrés apparaissent quelque soit la licence. En résumé, si tu ne fais rien pour toi, le droit ne peux rien non plus : pas de bras, pas de chocolat.

    Il y a aura des "méchants pas gentils qui repompent" tant qu'il y aura des gentils moutons qui ne feront que béler : "c'eeeesttt paaaaas juuuuuste" quand on leur pique leur sucette.
  • # je suis un chieur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Jargon Français en wiki. Évalué à 3.

    j'aime bien faire mon chieur en demandant si la GFDL est vraiment libre :)
    Quand j'avais été sur wikipedia il y a quelques années, il y avait eu une grande discussion sur les licences.

    Un des trucs pervers de la GFDL est que l'on peut par exemple pas faire un programme GPL qui intègre du contenu GFDL. Exemple une appli Qt qui permet de servir d'interface pour consulter le jargon ou un dictionnaire.

    http://people.debian.org/~srivasta/Position_Statement.html

    Sinon sur le jargonF je suis un grand amateur. Peut être un hack dans spip pour l'intégrer dans les wikimots serait sympa. Non, non je m'y colle pas. Je leur avait juste donné l'idée pour spip, c'est antoine qui l'avait codé je crois.

    (en spip [?mot] renvoie vers sa definition dans wikipedia)
  • [^] # Re: Promouvoir l'interopérabilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche APRIL : pour une politique publique en faveur du logiciel libre en 2007. Évalué à -2.

    l'uml c'est dépassé, la véritable lingua franca du futur est à mon avis le latin.
  • [^] # Re: Promouvoir l'interopérabilité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche APRIL : pour une politique publique en faveur du logiciel libre en 2007. Évalué à 5.

    l'uml c'est dépassé, la véritable lingua franca du futur est à mon avis le latin.