Lawless a écrit 249 commentaires

  • [^] # Re: Nous étions au bord du gouffre, et avec Emmanuel Macron nous avons fait un grand pas en avant

    Posté par  . En réponse au lien La moquerie de Macron sur les anti-5G, phrase impensable en Suisse - letemps.ch. Évalué à 6.

    Tout à fait, sa petite phrase a fait parlé de notre Président, puisque même Slashdot a publié une brève intitulée « French President Emmanuel Macron Compares 5G Opponents To Amish »

    Était-ce le but d'Emmanuel Macron qu'on parle de lui sur Slashdot ?

    D'ailleurs Jean-Marc Jancovici a aussi commenté le discours du le premier magistrat de notre pays :

    Les Amish invoqués comme repoussoir, comme on parlait des « sauvages » pour désigner les africains au 19è siècle, et la lampe à huile opposée à ceux qui entendent discuter d'une nouvelle technologie avant de la déployer : si j'entends notre président dire du mal de Trump, je ne vais plus comprendre, car il vient de faire un bel effort pour se mettre à son niveau !
    Il est vraiment dommage que le premier magistrat du pays ne fasse pas l'effort de comprendre qu'une évaluation préalable à l'action, conduisant à un éventuel renoncement si cette évaluation n'est pas conclusive, n'est pas un comportement rétrograde : c'est celui qui est appliqué dans toute entreprise normale avant un possible investissement, et renoncer est parfois la voie de la sagesse.
    Puisque notre président aime les entreprises, pourquoi ne pas plutôt faire la pédagogie d'une analyse préalable au lieu d'utiliser des formules à l'emporte pièce qui n'amènent aucune valeur ajoutée au débat ?

  • # Nous étions au bord du gouffre, et avec Emmanuel Macron nous avons fait un grand pas en avant

    Posté par  . En réponse au lien La moquerie de Macron sur les anti-5G, phrase impensable en Suisse - letemps.ch. Évalué à 7. Dernière modification le 15 septembre 2020 à 21:28.

    Nous étions au bord du gouffre, et avec le fondateur de La République en marche, nous avons fait un grand pas en avant…

    Plus sérieusement, Emmanuel Marcon affirme c’est la France est le pays de l’innovation et bon nombre de défis que nous avons par secteurs seront résolus par l’innovation.

    Ma question est la suivante : où est l'innovation française de la 5G ? Le développement de la 5G semble principalement l'œuvre d'entreprises étrangères ? L'innovation française se résume-t-elle à installer du matériel et des logiciels créés à l'étranger ?

    Emmanuel Marcon ne croit pas au modèle Amish et je ne crois pas que le modèle Amish permettent de régler les défis de l’écologie contemporaine. Je ne connais pas bien le modèle Amish, qui semble être de mener une vie simple, se tenant à l'écart du progrès, mais avec un tel modèle on aurait de bonnes chances de régler les défis de l’écologie contemporaine. Alors qu'à l'opposé en adoptant le modèle Emmanuel Macron on est certain d'aller droit dans le mur.

  • # Proxmox n'utilise pas le noyau Linux Debian

    Posté par  . En réponse au journal Hyperviseur Proxmox. Évalué à 10. Dernière modification le 31 août 2020 à 08:03.

    hyperviseur Proxmox V6.2 qui contient un noyau Debian 10.

    Attention, Proxmox est bien basé sur Debian, mais le noyau Linux n'est pas celui de Debian. Proxmox VE 5.x utilise un noyau basé sur celui de l'Ubuntu 18.04 LTS Bionic. Proxmox VE 6.2 utilise le noyau Linux 5.4 qui a un support à long terme. J'ignore si c'est le noyau vanilla ou le noyau Ubuntu 20.04 LTS Focal. Pour info Debian 10 utilise un noyau 4.9.

  • [^] # Re: Est-ce vraiment la bonne question ?

    Posté par  . En réponse au lien Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ?. Évalué à 4. Dernière modification le 13 août 2020 à 22:00.

    il écarte rapidement le nucléaire comme solution miracle (comme très bien expliqué dans le commentaire de Big Pete) mais en plus il réitère dans la vidéo lorsqu'il essaie d'évoquer des solutions possibles. Vers 45:40, il évoque un scénario où on va vers une électricité décarboné et sans nucléaire (il le dit explicitement, c'est pas sous-entendu, rien).

    Je te conseille vivement d'arrêter regarder les vidéos en accéléré, puisque Matthieu Auzanneau ne dit à aucun moment qu'il veut sortir du nucléaire il dit juste que dans le cas où l'on voudrait passer à la voiture électrique on aurait besoin de plus d'électricité, mais d'un autre côté on ne veut pas de nucléaire. Comprendre que vue que la France veut réduire la part du nucléaire à 50 % de la production électrique d'ici 2035 :

    Alors est-ce l’électricité est-elle même décarbonée, en France c'est largement le cas à cause du nucléaire et des barrages qui fait que grosso modo les quatre cinquième de l'électricité qu'on produit est décarbonée, donc ça peut peut-être le faire. En tout cas cela nous aide du point de vue de la décarbonatation de miser sur les transports électriques, seulement quand on tire la pelote on s’aperçoit ou plutôt quand on essaie d'imaginer le chemin qui nous permettrait de toutes choses égales par ailleurs de passer à des transports 100 % électrique ou décarbonés on s’aperçoit qu'en chemin il y a plein de barrage potentiel, de barrière de plan de nature à les ressources en minerai pour faire suffisamment de batterie, les problèmes techniques qui consistent à se dire OK grosso modo on va avoir besoin davantage d'électricité et on a besoin qu'elle soit décarbonée et on ne veut pas de nucléaire.

    D'ailleurs en 2015 Matthieu Auzanneau déclarait je ne suis pas pronucléaire je suis réaliste :

    Je ne suis pas pronucléaire, je suis « objecteur de croissance » […] J’ai récemment choisi de rejoindre The Shift Project, le think tank de Jean-Marc Jancovici, figure de l’écologie en France et néanmoins « nucléocrate impénitent », selon ses nombreux détracteurs. J’ai fait ce choix parce que Jancovici est avant tout un cartésien. […] Tant que de la sobriété ne sera pas au centre du débat et fera l’objet de toutes les tartufferies, prétendre que nous sommes capables de mener de front sortie du nucléaire et sortie des énergies fossiles restera, je crois, une grave erreur. L’urgence, c’est le climat.

    -

    Très très clairement on voit qu'il étudie les diverses voies de sortie et notamment celles sans nucléaire (alors que M. Jancovici ne semble pas vouloir démordre du nucléaire comme rouage important de la solution).

    Ce n'est pas clair du tout au contraire, Matthieu Auzanneau, même s'il a horreur du nucléaire, ne semble pas vouloir sortir du nucléaire, puisque l'urgence est le climat. Et ce n'est pas non plus clair que le rouage important pour Jean-Marc Jancovici soit le nucléaire, le nucléaire est juste un parachute ventral, pour Jean-Marc Jancovici la priorité est de se mettre au régime.

    on cite aussi Alain Grandjean du même Shift Project qui a priori étudie aussi des chemins de sortie sans nucléaire, c'est à dire à un mix majoritairement énergie renouvelable. Il compare donc les voies de sortie et estime aussi que c'est faisable.

    C'est juste une étude, mais comme toujours remplacer du nucléaire par de l'éolien ou du solaire ne fait rien pour le climat. Comme toujours on se concentre sur l'électricité qui n'est qu'une part de de l'énergie et on oublie toute les autres énergies. La question est faut-il dépenser des milliards d'euros pour construire des éoliennes pour remplacer du nucléaire avec zéro impact sur le climat ? Ou alors dépenser ces milliards d'euros dans d'autres secteurs comme l'isolation des bâtiment, la construction de pistes cyclables qui auraient un impact sur le climat ? Sachant que nous n'avons que trente ans pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre par trois.

    Sortir des trucs sur zéro mort dû au nucléaire à Fukushima (je vais pas refaire mes commentaires, mais y a eu plein de morts directement dûs à la partie nucléaire de l'accident),

    Jean-Marc Jancovici cite juste la conclusion du rapport de l'UNSCEAR selon laquelle qu'il n'y aura pas de morts à cause du surplus du rayonnements ionisants. Par contre il reconnaît qu'il y eu 2 000 morts imputables aux déplacements de population à la suite de l’accident. L'UNSCEAR ne fait que collecter la littérature scientifique qui est disponible sur l'influence des rayonnements ionisants sur les hommes. Si tu n'es pas d'accord avec l'UNSCEAR je t'invite à publier tes travaux dans des revues scientifiques à comité de lecture, qui seront peut-être repris par l'UNSCEAR.

  • [^] # Comme d'habitude tu tiens des propos calomnieux sur Jean-Marc Jancovic

    Posté par  . En réponse au lien Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ?. Évalué à 5.

    Alors, ça c'était mentionné dans la discussion précédente, au (4:30) de cette vidéo. Pour être plus précis, il affirme que dans 2 des 3 grosses catastrophes nucléaires qui ont existé, il y a eu zéro morts. Tchernobyl, par contre, a fait des morts, parce que le réacteur était différent. Apparemment, le réacteur de Fukushima et les réacteurs français sont sûrs même en cas de catastrophe.

    Comme d'habitude tu tiens des propos calomnieux sur Jean-Marc Jancovici, mais bon c'est une seconde nature chez toi. Quand Jean-Marc Jancovici affirme qu'il y a eu zéro morts à Fukushima il ne fait que citer le rapport de l'UNSCEAR, ce rapport affirme qu'il n'y aura pas de morts à cause du surplus du rayonnements ionisant.

    Dans ton excès de mauvaise foi calomnieuse tu as oublié d'indiquer le passage suivant de la même vidéo Jancovici sur France Culture : Transition énergétique avons-nous encore le temps ? dans lequel Jean-Marc Jancovici précise d'où il tient cette information :

    Vous avez peut-être entendu parler du GIEC, ça vous dit quelque chose, le GIEC est une instance onusienne qui a le mandant de compiler, de synthétiser ce qui est disponible dans la littérature scientifique sur l'influence de l'homme sur le climat. Il se trouve que les nations unies ont créé en 1955, donc 33 ans avant la création du GIEC, une autre agence onusienne qui s'appelle, avec un accent délibérément français, l'UNSCEAR, c'est à dire l'United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation, dont les rapports sont superbement ignorés par les médias français, donc ça c'est une bonne question, c'est pourquoi pourquoi est-ce que les médias français ignorent superbement ces rapports. Donc ces rapports compilent la littérature scientifique qui est disponible sur l'influence des rayonnements ionisants sur les hommes. Alors des rayonnements ionisants vous en prenez à cause du rayonnement cosmique, vous en prenez à cause du rayonnement terrestre tellurique, vous en prenez à cause des radios et d'imagerie médicale, et la question ce n'est pas est-ce que vous allez mourir si vous en prenez, par ce que ça la réponse est non. La question c'est jusqu'à quelle dose est-ce que vous pouvez aller, avant que ça commence à devenir enquiquinant. […] Et l'UNSCEAR a rendu des rapports de 400 pages en anglais que personne ne lit à la fois sur Tchernobyl es Fukushima. Et la conclusion de ce rapport est qu'il n'y aura pas de morts à cause du surplus du rayonnements ionisants, y en aura pas. C'est écrit noir sur blanc.

    Effectivement, j'ai l'impression que les faits contredisent tes opinions, et tu dois trouver ça très désagréable.

  • [^] # Re: Est-ce vraiment la bonne question ?

    Posté par  . En réponse au lien Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ?. Évalué à 6.

    Honnêtement, c'est effectivement pas évident d'imaginer que ces deux travaillent pour la même association. L'un ne semble pas accorder grande importance à la question du nucléaire (question évacuée vite-fait) ni vraiment à la politique énergétique du renouvelable, plaçant plutôt l'accent sur la réduction court-terme de consommation avec l'objectif d'informer. L'autre semble incapable de ne pas évoquer le sujet au point de glisser des arguments fallacieux ici et là dans l'objectif de convaincre et faire du fud. Ou alors, c'est juste pas de chance qu'à chaque fois qu'il est mentionné, j'y trouve une grosse boulette. Sauf que, pour un tel personnage, une telle boulette comme la comparaison mentionné plus haut ne peut être attribuée à l'incompétence.

    Matthieu Auzanneau est juste plus mesuré dans ces propos mais développe des idées similaires aux idées développées par Jean-Marc Jancovici dans ses conférences. Il n'existe aucune contradiction entre les deux messages.

    Affirmer que Jean-Marc Jancovici emploie la technique du FUD est juste de la calomnie. L'impression d'avoir trouvé des « boulettes » dans son discours ne veut pas dire que ces « boulettes » existent ni un manque de compétence de Jean-Marc Jancovici, mais juste d'une incompréhension de ta part de son message. Jean-Marc Jancovici ne pas développer dans une vidéo six minutes des idées qui prennent au moins trois heures à être développées, donc forcément cette vidéo comporte des approximations et des raccourcis. C'est pour cette raison que j'ai également inséré quelques liens sur ses conférences et sur ses cours.

  • [^] # Re: Est-ce vraiment la bonne question ?

    Posté par  . En réponse au lien Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ?. Évalué à 9.

    Ah ouais effectivement. Ce M. Auzanneau est 1000 fois plus intéressant que l'autre (M. Jancovici). Il a l'air aussi 1000 fois plus raisonnable et finalement avec une approche vachement proche de ce qu'on dit sur l'autre page de discussion.
    Quand il commence à parler des solutions (44:08), il cite plein de trucs qui sont super proches de nos réflexions, de nos notes sur le sujet et de nos propres expérimentations (à titre personnel). Franchement rien à voir avec l'autre au niveau raisonnement et intelligence des plans.

    Toutes les idées développées par Matthieu Auzanneau sont aussi développées dans différentes vidéos de Jean-Marc Jancovici. Ce qui est normal, puisque ces deux personnes appartiennent à l'association The Shift Project et que le Président n'est autre que Jean-Marc Jancovici et le Directeur Matthieu Auzanneau.

    la vidéo de M. Jancovici donnée dans la précédente page de discussion par exemple, j'ai pas mal fait d'avance rapide, je pouvais pas supporter sinon).

    On comprend mieux pourquoi tu n'as pas saisie que les idées développées par Jean-Marc Jancovici et Matthieu Auzanneau étaient similaires et complémentaires, si tu regardes la vidéo en faisant des avances rapides. Je pense que c'est plus le style ironique et moqueur de Jean-Marc Jancovici que tu n'apprécies pas et non pas ses idées. En fait tu confonds le messager avec le message.

  • [^] # Re: Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ?

    Posté par  . En réponse au lien Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ?. Évalué à 6.

    Je n'ai rien compris à ta tentative de raisonnement… Je ne sois pas être le seul je pense.

    Tu écris que la comparaison de Jean-Marc Jancovici est foireuse alors que tu ignores comment il arrive à ces estimations, sans parler que ces estimations sont certainement juste un ordre de grandeur. Mais dans une vidéo de moins de six minutes, il est difficile d'exposer un problème qui devrait être expliqué en plusieurs heures. D'où mes références sur ses vidéos.

    Jean-Marc Jancovici parle de baisse du pouvoir d'achat et je crois que tu fais référence à la baisse de la production de la production d’énergie. Est-ce que diviser la la production d'énergie pas deux ferait diviser par deux le pouvoir d'achat ? Je l'ignore.

    Enfin tu parles des énergies renouvelables, mais on ignore si tu inclus uniquement de l'éolien et du solaire ou aussi de l’hydraulique. Tu fais aussi référence au futur du renouvelable et du nucléaire, est-ce le déploiement futur du renouvelable ou du nucléaire ou l'amélioration des techniques ?

    Pour le futur du nucléaire Jean-Marc Jancovici ne pense pas non plus que le nucléaire puisse contribuer durablement à un approvisionnement électrique puisque dans sa vidéo Jancovici a répondu à vos questions il dit :

    Ce nucléaire là consomme aujourd'hui 70 milles tonnes d'uranium par an. Les réserves connues d'uranium connues représente aujourd'hui au prix auquel on accède à l'uranium, au prix auquel on prend l'uranium sur le marché, cinq millions de tonnes, je vous l'arrondis à sept. Donc on a un siècle pour un parc qui aujourd'hui représente 11 % de la production électrique mondiale. Cela veut dire que si le parc devait ne serait-ce représenter et non pas 11 mais 50 % de la production électrique mondiale, c'est à dire que je vire tout le charbon pour le remplacer par du nucléaire, 40 % de la production électrique mondiale, avec les réserves connues on tient vingt ans. Je rajoute les réserves additionnelles, c'est à dire que je triple les réserves connues qui étaient de cinq millions de tonnes, je les passe à quinze millions, voire à vingt millions, allez, on tient pas vingt ans, on tient cinquante ans, soixante ans ou soixante dix ans. Bref on n'est pas du tout dans les bons ordres de grandeur pour que le nucléaire puisse contribuer durablement à un approvisionnement énergétique, un approvisionnement électrique pour être plus précis.

    Si tu avais écouté l'argumentaire de Jean-Marc Jancovici tu aurais vu que les points faibles de l'éolien et du solaire sont que ce sont des énergies diffuses et surtout intermittentes. Donc comme dit souvent Jean-Marc Jancovici comparer de l'éolien et du solaire qui sont des énergies intermittentes (où l'on doit attendre qu'il y ait du vent pour que le train de 8 h parte à 8 h) et l'énergie nucléaire c'est comparer des choux et des carottes.

    Si tu veux des comparaisons plus abouties en une solution éolienne avec stockage et du nucléaire, tu peux lire l'article « 100 % renouvelable pour pas plus cher, fastoche ? ».

  • # Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ?

    Posté par  . En réponse au lien Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ?. Évalué à 10.

    Vu que nous sommes vendredi, que que vous avez adoré le lien Électricité bas carbone et vision politique en cette période de canicule et que le nucléaire représente 5 % des problèmes mais 95 % des débats, voici la dernière vidéo de Jean-Marc Jancovici sur la question « Le nucléaire est-il l'ennemi de l'écologie ? ».

    Jean-Marc Jancovici rassure les personnes qui sont à la fois anti-combustibles fossiles et anti-nucléaires, en fait, c'est tout à fait possible de supprimer les énergies fossiles et nucléaires si nous acceptons qu'au lieu de diviser notre pouvoir d'achat par trois, nous allons le diviser par dix.

    Pour Jean-Marc Jancovici, le contexte dans lequel il faut penser au nucléaire, c'est un contexte dans lequel on est huit milliards sur Terre et où on a commencé à faire de gros dégâts (pas à cause du nucléaire) concernent l'environnement. Dans ce contexte, le nucléaire si on s'en sert pour remplacer autre chose, est-ce que globalement ça abaisse le niveau de pression ou est-ce que ça l'augmente ?

    Selon lui il y a un premier niveau de débat qui est le nucléaire versus les énergies fossiles. Si on développe du nucléaire plutôt que le charbon, est-ce que globalement on dé-risque l'avenir. Sa réponse est oui.

    Le deuxième niveau de débat est est-ce que si on fait du nucléaire plutôt que de faire de l'éolien ou du solaire, est-ce qu'on dé-risque l'avenir ? Sa réponse est aussi oui, car il faut bien comprendre que nous sommes dans une course contre la montre en ce qui concerne le changement climatique, et que nous avons seulement trente ans pour diviser par trois que les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Malheureusement s'affranchir de l'essentiel de ces énergies fossiles, c'est se mettre au régime. Le nucléaire est pour lui quelque chose qui adoucit le régime et ça l'adoucit plus vite que les énergies renouvelables comme éolien et solaire, car l'énergie nucléaire utilisée est beaucoup plus concentrée, et on peut s'en servir quand on a besoin. À l'opposé les éoliennes et le solaire utilisent des énergies très diffuses, il n'y a pas beaucoup d'énergie dans un mètre cube de vent qui se déplace et il n'y a pas beaucoup d'énergie dans un mètre carré exposé au soleil. Donc collecter ces énergies et les concentrer c'est très coûteux en moyens. Dans le cas où on veuille choisir la voie de l'éolien et du solaire, plutôt que du nucléaire, il nous faudra environ dix fois plus de temps, pour arriver à éliminer, la partie de l'énergie fossile qu'on arrivera à supprimer, avec ces énergies décarbonées. À moyen identique les énergies renouvelables donneront quelque chose de beaucoup plus faible et donc la suppression des combustibles fossiles nous fera chuter beaucoup plus lourdement. On créera des disruptions sociales et des disruptions économiques beaucoup plus fortes. En une phrase Jean-Marc Jancovici voit le nucléaire comme un amortisseur de la décroissance, plus efficace que l'éolien ou le solaire.

    Sur le fait que le nucléaire ait mauvaise presse en France, Jean-Marc Jancovici déplore que la presse confond trop souvent un fait et une opinion, car si on peut effectivement débattre des opinions, on ne peut pas débattre des faits. Il est également déçu qu'aujourd'hui on passe beaucoup de trop de temps, à essayer de corriger les choses fausses, au lieu de débattre de ce que l'on fait sur la base de choses vraies. Toutes les filières industrielles, nucléaire compris, ont connu des accidents et des drames. Par exemple le charbon, en Europe, a fait considérablement, plus de morts que n'importe quelle autre forme d'énergie, pourtant il n'existe pas une association « sortir du charbon ».

    Pour ce qui ne connaisse pas Jean-Marc Jancovici, il associé dans une société qui s'appelle Carbon 4, et président d'une association qui s'appelle The Shift Project, professeur à Mines ParisTech et membre du Haut Conseil pour le climat.

    Avant de réagir doublement à chaud, à cause de la canicule qui sévit en ce moment, je vous invite, avant de commenter, à visualiser certaines de ces conférences comme celle des Matinales de la Transition Écologique ou HEC Débats. Ou mieux encore ses cours des Mines 2019, sur l'énergie, les énergies fossiles, le changement climatique, les conséquences du changement climatique, les économies d'énergie, le nucléaire, les énergies renouvelables et enfin la comptabilité carbone.

  • [^] # Re: N'importe quoi…

    Posté par  . En réponse au lien Électricité bas carbone et vision politique en cette période de canicule. Évalué à 2. Dernière modification le 11 août 2020 à 21:36.

    Tu tombes dans le typique argument fallacieux du tout ou rien, il n'y a que deux choix, l'âge de pierre ou le nucléaire. Le nucléaire « sait répondre » à des équations, mais ne représente que 4 % de l'énergie mondiale et a du mal à augmenter.

    Attention, on a trop tendance à mélanger énergie et électricité. La vidéo parle de l'électricité. Si le nucléaire représente bien 4 % de la production mondiale d'énergie, le nucléaire représente environ 10 % de la production électrique mondiale.

    Puisque nous parlons de la France, les deux tiers de l’énergie finale provient des combustibles fossiles (dont près de 40 % pour le seul pétrole), alors que le nucléaire ne représente que 20 %, même le gaz arrive avant, avec 22 % de cet ensemble. Par contre le nucléaire représentait 72 % de la production électrique en 2018. Voir l'article La France, pays tout nucléaire ?

    La question aux personnes voulant fermer les centrales nucléaires est la suivante comme faire pour arriver à diminuer par trois nos émissions de gaz à effet de serre (pour rappel 66 % de la production en France provient des énergies fossiles et 80 % dans le monde) d'ici trente ans et dans le même temps fermer toutes les centrales nucléaires ? Sans bien entendu diviser notre pouvoir d'achat par dix.

  • [^] # Re: Résumé

    Posté par  . En réponse au lien Électricité bas carbone et vision politique en cette période de canicule. Évalué à 8.

    Pour ceux qui n'ont pas envie de se taper 30 minutes de propagande pro nucléaire (ça doit être facile de refroidir les piscines en période de canicule), un résumé écrit ?

    Je ne pense pas qu'on puisse dire que le site Le Réveilleur soit un site de propagande pro-nucléaire, ni la vidéo que tu n'as pas vue mais que tu te permets de qualifier de « propagande pro-nucléaire ».

    Le site Le Réveilleur est un site dédié à la vulgarisation des connaissances scientifiques sur l'environnement, géré par un jeune ingénieur.

    Si on pense que le changement climatique est un problème beaucoup plus grave que les risques liés à l'énergie nucléaire, alors comme l'affirme Jean-Marc Jancovici « le nucléaire évite plus d'inconvénients qu'il n'en crée ».

    Autre citation de Jean-Marc Jancovici :

    diminuer la part du nucléaire, ce n'est pas agir pour le climat [car] si le carbone est une priorité, alors le nucléaire est plutôt une solution qu'un problème. »

  • [^] # Re: Unix or not unix?

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte de FreeBSD. Évalué à 6.

    Tout simplement, c'est « type Unix » d'où vient ma question. Je titille sur les mots, mais entre, c est un unix ou c est type unix, y a une différence.

    D'après la page FreeBSD de Wikipédia : « FreeBSD is a free and open-source Unix-like operating system descended from the Berkeley Software Distribution (BSD), which was based on Research Unix. ».

    Donc FreeBSD serait bien un Unix-like ou type Unix en français.

    Dennis Ritchie, l'un des créateurs originaux d'Unix, a exprimé son opinion selon laquelle les systèmes de type Unix tels que Linux sont de facto des systèmes Unix.

  • [^] # Re: Peut-être pas ce qu'on croit...

    Posté par  . En réponse au lien Sur PC, Linux monte et MS-Windows baisse. Juste un effet Covid-19 ou vraie tendance ? . Évalué à 3. Dernière modification le 28 juillet 2020 à 10:29.

    Il y ade plus en plus de morceaux de Windows qui apparaissent sur le compte github de Microsoft. Par exemple, la calculatrice: https://github.com/microsoft/calculator (c'est écrit en toute lettres "ships with Windows" et "MIT license")

    Le fait que Microsoft publie quelques rares composants de Windows sous licence open source, ne veut pas dire que ces logiciels seront libres sous Windows. La licence MIT permet justement à Microsoft de reprendre le code source et d'en faire un logiciel non libre. Par exemple Visual Studio Code qui est développé en open source sous la licence MIT et proposé au téléchargement par Microsoft comme un logiciel propriétaire dont la licence interdit explicitement la décompilation et la rétro-ingénierie.. Comme dit plus haut, les briques open source proposées par Microsoft servent à construire des logiciels propriétaires.

    Le Terminal est développé (entre autres) par un ancien contributeur de Haiku, si jamais vous pensiez que les gens qui travaillent chez Microsoft ne sont pas des "vrais" libristes!

    Windows Terminal est un des rares logiciels Microsoft qui semble proposer une version libre au téléchargement sur GitHub, un site à l'attention des développeurs.. Cependant, rien de dit que la version proposée dans Windows soit également un logiciel libre. Windows reste un système totalement propriétaire et à ma connaissance tous les logiciels vendus et donnés par Microsoft sont des logiciels propriétaires, à part quelques rares outils proposés aux développeurs sur GitHub.

    Je veux bien croire que certains développeurs de Microsoft soient des libristes, qui militent personnellement pour le logiciel libre, mais cela n'engage que eux et pas Microsoft. Microsoft dit clairement qu'ils font de l'open source.Le code de Microsoft est publié sous des licences approuvées par l'Open Source Initiative telles que le MIT et Apache 2.0.

    La philosophie du logiciel libre n'entre pas en ligne de compte dans les développements de Microsoft, et proposer des logiciels qui respectent les quatre libertés du logiciel libre à leurs utilisateurs n'est pas à l'ordre du jour. Pour Microsoft l'open source est juste une méthode de développement efficace, qui permet de développer des logiciels me meilleure qualité et moins cher en attirant des contributeurs externes.

  • [^] # Re: Peut-être pas ce qu'on croit...

    Posté par  . En réponse au lien Sur PC, Linux monte et MS-Windows baisse. Juste un effet Covid-19 ou vraie tendance ? . Évalué à 3. Dernière modification le 26 juillet 2020 à 13:17.

    Sauf que Windows et Android ne sont pas des distributions avec leurs dépôts associés. Et puis moult LL sont dispos pour ces plateformes, ça devient de plus en plus complexe ce mélange open source/LL et proprio.

    Le fait que moult logiciels libres soient disponibles pour Windows et Android ne change rien au fait que ces systèmes d'exploitations et leurs logiciels installés par défaut sont entièrement propriétaires et non libres. Un système d'exploitation Windows 10 c'est plus de cinquante millions de lignes de code propriétaire sans un seul logiciel libre installé. En ce qui concerne le mélange de code open source à du logiciel propriétaire, cela ne change rien, par exemple Chromium ou Edge sont des logiciels propriétaires qui ne respectent pas les quatre libertés du logiciel libre.

    Sans parler des briques OSS sur lesquels ces OS reposent. MS et Google participent, comme d'autres entreprises privatrices à l'open source (ouais je sais : open source ≠ libre).

    Si les contributions open source de Google améliorent le bureau sous GNU/Linux, c'est indéniable, puisqu'en développant Android et Chrome OS, Google améliore indirectement le bureau GNU/Linux. Ce qui n'empêche pas que tous les appareils vendus sous Android et ChromeOS d'être livrés uniquement avec des logiciels propriétaires. Par contre, je ne vois pas en quoi les contributions de Microsoft améliorent le bureau sous Linux, mis à part peut-être leurs contributions aux logiciels comme Mono et Visual Studio Code, à l'intention des développeurs.

    Et même avec un OS dit libre et recommandé par la FSF, il reste(ra) des difficultés pour nos machines à être totalement émancipées (firmwares, pilotes …). Les utilisateurs d'OS libres activent les dépôts non OSS, les utilisateurs d'OS proprios utilisent des logiciels libres.

    Même une distribution Linux comme Ubuntu qui intègre quelques firmwares, BLOB et pilotes intégrera des milliers logiciels libres, un bureau libre, des outils libres, etc. Alors qu'un système Windows est entièrement du logiciel propriétaire. Donc Windows est à des années lumières de la philosophie du logiciel libre et n'importe quelle distribution Linux respectera mieux les quatre libertés de logiciel libre que Windows. Un utilisateur qui voudra installer un logiciel libre comme VLC, l'installera, qu'il soit sous GNU/Linux, Windows ou macOS. Un utilisateur qui voudra installer un logiciel non libre comme Spotify, l'installera, que ce soit sous GNU/Linux, Windows ou macOS. Opposer un système libre GNU/Linux avec quelques logiciels propriétaires et un système Windows avec quelques logiciel libres, n'a pas de sens.

  • # Le code source n'est pas open source.

    Posté par  . En réponse au lien Code source d'Agony disponible (un shmup qui faisait cracher les tripes de l'Amiga). Évalué à 4.

    Le code source du jeu Agony écrit en assembleur Motorola 68000 n'a pas été diffusé sous une licence open source ou libre.

    Voici ce qu'écrit Yves Grolet le 4 juillet 2020 :

    Trente ans plus tard, voici tous les fichiers de mon dernier disque dur Amiga. Les sources complète d'Agony sont là, accompagnées de quelques prototypes que j'ai réalisés à la fin de mon ère de programmation sur Amiga. Je pense que cette archive contient mon prototype de défilement de six plans simultanés.
    J'ai décidé de rendre publiques mes dernières œuvres Amiga car elles pourraient intéresser certains fans d'Amiga que je connais.
    Vous pouvez faire ce que vous voulez avec ces sources, sauf pour un usage commercial.
    Un grand merci à Franck Sauer qui a restauré les fichiers de mon disque dur Amiga. Il y a aussi quelques images et vidéos des processus de restauration inclus dans l'archive.

  • [^] # Re: Peut-être pas ce qu'on croit...

    Posté par  . En réponse au lien Sur PC, Linux monte et MS-Windows baisse. Juste un effet Covid-19 ou vraie tendance ? . Évalué à 4. Dernière modification le 25 juillet 2020 à 18:44.

    Ça fait monter la proportion de machines tournant avec un noyau Linux (tablettes et téléphones), on a tendance à l'escamoter dans ce genre de débat. Au final il me semble plus intéressant de voir que la part de logiciel libre progresse (même MS s'y met).

    Même si Android Open Source Project est un projet libre et open source, tous les téléphones et tablettes vendues dans le commerce sont des systèmes totalement propriétaires et non libres. Même si Microsoft est devenu un gros contributeur open source, tous les logiciels vendus et donnés par Microsoft sont des logiciels propriétaires non libres. Finalement, la part de logiciel libre n'évolue pas, les projets open source servant principalement de briques à des logiciels propriétaires non libres.

    Enfin tout ça pour dire que la part de Linux sur le desktop ça veut pas dire grand-chose. Il est plus pertinent de noter que des boîtes proprios est fait le choix de ce noyau : Valve, Google, MS … et que certains LL sont plébiscités par les pros (je pense à Blender). Amha.

    Je ne suis pas de cet avis, la part du marché de Linux sur le bureau a une importance, contrairement au noyau, ne serait-ce que pour construire une indépendance numérique vis-à-vis des monopoles de Microsoft, Google ou d'Apple, mais aussi dans le fait que même dans une distribution Linux comme Ubuntu qui n'adhère pas spécialement à la philosophie du logiciel libre, on trouvera une multitude de logiciels libre, contrairement à Windows ou Android qui en sont démunis.

  • # L'article confond statistiques de fréquentation et part de marché

    Posté par  . En réponse au lien Sur PC, Linux monte et MS-Windows baisse. Juste un effet Covid-19 ou vraie tendance ? . Évalué à 10.

    Comme toujours, l'article confond statistiques de fréquentation et parts de marché.

    GNU/Linux étant la plupart du temps gratuit, peut-on vraiment parler de parts de marché ?

    Je connais quelques personnes qui ont acheté un ordinateur sous Windows, mais non jamais installé Windows, l'ont entièrement formaté et installé GNU/Linux. Pourtant Microsoft a comptabilisé une vente. Est-ce une part de marché pour GNU/Linux ou pour Windows ?

    Certains utilisateurs ont un double amorçage Windows et GNU/Linux, comment sont-ils comptabilisés dans les parts de marché ?

    La question de savoir si on peut déduire des parts de marché à partir des 40 000 pisteurs installés sur différents sites ? Avez-vous déjà rencontré un site utilisant le pisteur NetMarketShare ? Moi jamais.

    On peut supposer que les utilisateurs de GNU/Linux sont plus respectueux de leur vie privée. Personnellement je gère une dizaine d'ordinateurs sous Ubuntu pour mes proches, avec Firefox et des extensions du genre uBlock Origin ou DuckDuckGo Privacy Essentials installés, pour éviter le maximum de pisteurs, donc je ne rentre pas dans ce genre de statistiques de fréquentation.

    Combien d'utilisateurs de navigateurs web aujourd'hui utilisent des bloqueurs de publicités ou de pisteurs et n'entrent pas dans ces statistiques ?

  • [^] # Re: Le pic tout pétrole probable d’ici 2025 !

    Posté par  . En réponse au lien Le patron du schiste dit que les États-Unis ont dépassé le pic pétrolier !. Évalué à 2.

    Comme tu le soulignes, s’il y a un pic, il concerne uniquement le pétrole « conventionnel », mais les réserves marines et dans les sables bitumineux canadiens et vénézuéliens nous assurent assez de pétrole et à un coût assez bas pour réchauffer notre planète de plusieurs dizaines de degrés.

    Le résumé aux décideurs du World Energy Outlook 2018 de l’Agence internationale de l’énergie indique :

    « Le risque de resserrement de l’offre est particulièrement prégnant pour le pétrole. Ces trois dernières années, le nombre moyen de nouveaux projets approuvés de production de pétrole conventionnel ne représente que la moitié du volume nécessaire pour équilibrer le marché jusqu’en 2025, compte tenu des perspectives de demande du scénario « Nouvelles politiques ». Il est peu probable que le pétrole de schiste prenne le relais à lui seul. Nos projections prévoient déjà un doublement de l’offre de pétrole de schiste américain d’ici 2025, mais celle-ci devrait plus que tripler pour compenser le manque persistant de nouveaux projets classiques. »

    Et comme l'indique l'étude de The Shift Projet :

    Loin de s’exclure, réchauffement climatique et « pic pétrolier » sont deux dangers qui se cumulent et se composent.
    L’enjeu des limites à la production mondiale de pétrole apparaît ainsi comme la « voiture-balai » des politiques climatiques : si ces politiques climatiques échouent, l’humanité risque d’être rattrapée par des contraintes de plus en plus fortes sur l’accès au brut.
    Ces contraintes ne suffiraient toutefois pas à supprimer le problème du réchauffement. Loin de s’exclure, réchauffement climatique et « pic pétrolier » sont deux dangers qui se cumulent et se composent.

    Je trouve donc la notion de « peak oil » dépassée et dangereuse car elle fait croire que l’épuisement des ressources pourrait piloter la transition vers d’autres sources d’énergie, alors que les ressources pétrolières sont bien trop abondantes et qu’il faut de tourner vers autre chose bien plus tôt, si l’on souhaite que la Terre reste habitable avant qu’on en ait exploité ne serait-ce que le quart.

    Comme dit plus haut le « pic pétrolier » est aussi un danger qui risque de bouleverser nos vies. Le pétrole n'est pas la seule source de gaz à effet de serre, il reste encore beaucoup de charbon et de gaz, sans compter l'agriculture et la déforestation.

    À lire aujourd’hui des articles aux titres trompeurs sur un potentiel manque de pétrole en Europe, on ne trouvera demain que des articles pour nous dire que finalement non, mais que la teneur en CO₂ de notre atmosphère a encore augmentée.

    Je ne vois pas en quoi l'étude de The Shift Projet est trompeuse ? Comme l'écrit The Shift Projet :

    The Shift Project a mené une analyse prudentielle du risque relatif à la pérennité des approvisionnements pétroliers futurs de l’Union européenne, en s’appuyant sur une base synthétique de données émanant de l’industrie pétrolière, et non pas seulement sur les rapports disponibles dans le domaine public, tels que ceux de l’AIE, dont les hypothèses ne sont que rarement explicitées. The Shift Project a acquis une licence d’accès à l’une des trois bases de données de référence sur l’état de la production mondiale de carburants liquides.

    -

    Je préfères lire aujourd’hui les articles sur le besoin de développer les alternatives aux énergies fossiles face au réchauffement climatique.

    Malheureusement il n'existe aucun alternative aux énergies fossiles. Pour rappel la production de l'énergie mondiale est assurée à 80 % par des énergies fossiles. Ni l'éolien, ni les panneaux solaires, ni le nucléaire, ni l'hydroélectricité ne pourront les remplacer. La seule solution est de se mettre au régime.

  • # Le pic tout pétrole probable d’ici 2025 !

    Posté par  . En réponse au lien Le patron du schiste dit que les États-Unis ont dépassé le pic pétrolier !. Évalué à 10. Dernière modification le 22 juillet 2020 à 22:45.

    L'Agence internationale de l'énergie (AIE) avait signalé en 2010 que la production de pétrole conventionnel avait atteint son pic en 2006, le pétrole de schiste avait permis de continuer à augmenter la production totale de pétrole. Cependant La même Agence internationale de l’énergie prévoit un pic tout pétrole probable d’ici 2025.

    Dans l'article pointé sur Oltnews, Matt Gallagher, directeur général de Parsley Energy, l'un des plus grands producteurs indépendants de pétrole du Texas, a déclaré que le niveau record de production de pétrole de schiste atteint plus tôt cette année serait le point culminant et qu'il ne pensait pas revoir 13 millions de barils par jour dans sa vie.

    La production pétrolière américaine a chuté d'un quart au printemps, Matt Gallagher a également déclaré qu'il s'agissait de loin du pire krach pétrolier de l'histoire récente et qu'il aura un impact durable sur le secteur, l'industrie est celle de la mobilité et du confort (en faisant référence au carburant pour les voitures et les voyages aériens et pour le chauffage et la climatisation).

    Dans le même temps le Shift Projet avertit sur un possible déclin de l’approvisionnement en pétrole de l’Union Européenne d’ici 2030. Vous pouvez voir la vidéo Pétrole : l'Union européenne va t-elle en manquer ?

    Pour rappel, la dépendance de notre économie au pétrole est totale. Dans notre pays l’importation de pétrole ne représente que quelques points du PIB mais c’est bien 100 % du PIB qui dépend du pétrole.

  • [^] # Re: SPAM

    Posté par  . En réponse au message Bootstrap & responsive design. Évalué à 4.

    Effectivement, je pense qu'un modérateur devrait supprimer cette entrée dans les forums. Le compte a été créé aujourd'hui, c'est plus que louche.

  • [^] # Re: J’étais idéaliste...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Sébastien Rohaut, auteur de livres notamment sur Linux. Évalué à 4.

    Il n'existe pas un bureau sur Linux, mais des bureaux. C'est peut-être une faiblesse, mais aussi une force car c'est une forme de diversité. Fusionner tous les bureaux Linux en un seul bureau serait une perte de cette diversité et ne donnerait pas forcément un meilleur bureau Linux, car tes attentes ne sont pas forcément mes attentes, et ni les attentes des autres utilisateurs.

    Quel est le meilleur bureau sous Linux ? Tu trouveras sûrement plein de personnes pour soutenir KDE et autant pour soutenir GNOME, XFCE, Cinemaron ou MATE.

    Le bureau macOS te convient ? Parfait. Est-il le meilleur bureau pour autant ? Moi personnellement j'ai essayé macOS, et j'ai été très malheureux sur ce bureau. Donc c'est surtout une affaire de goût. Le bureau Linux s'est bien amélioré ces dix dernière années.

    Quant à ton abandon du bureau Linux, je comprends que certains utilisateurs t'aient accusé de trahir la cause, en tout cas la cause que tu as défendu pendant des années. Qu'une personne comme toi qui a une certaine notoriété et qui a fait la promotion du bureau Linux pendant des années, change pour macOS, cela donne une très mauvaise image du bureau sous Linux. C'est un peu comme quand Miguel de Icaza le fondateur de GNOME a annoncé qu'il abandonnait Linux pour macOS, c'est le genre de promotion que le bureau Linux se passerait bien.

    De mon point de vue, le bureau Linux pourrait être dix fois meilleur que Windows ou macOS que cela ne se changerait pas la donne. Windows occupe le marché depuis vingt ans, tu ne trouves pratiquement aucun ordinateur préinstallé avec Linux. BeoS était dix fois meilleurs que Windows 98 et cela n'a pas affaibli le monopole de Windows.

  • [^] # Re: Ubuntu ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Sébastien Rohaut, auteur de livres notamment sur Linux. Évalué à 0.

    j'ai une machine en multiboot Mac/Linux. C'est un "hackintosh".

    Attention, le système d'exploitation macOS, tout comme Windows, est un système d'exploitation totalement propriétaire à des années lumières de la philosophie du logiciel libre, d'ailleurs la licence de macOS interdit explicitement d'installer macOS sur un ordinateur non Apple :

    Autres restrictions d’utilisation Les droits accordés par la présente Licence ne vous autorisent pas à installer, utiliser ou exécuter le logiciel Apple sur un ordinateur qui ne soit pas de marque Apple.

    Sans compter toutes les bidouilles faites au noyau ou au système macOS qui sont nécessaires pour faire fonctionner macOS sur un PC doivent également violer les termes de la licence :

    Pas d’ingénierie inverse. Vous n’êtes pas autorisé à copier le logiciel Apple, les services fournis par le logiciel Apple ou toute partie de ces derniers (sauf et exclusivement dans les limites permises par la présente Licence ou les règles d’utilisation qui pourraient vous concerner), ni à les décompiler, à procéder à leur ingénierie inverse, à les désassembler, à tenter d’en dériver le code source, à les déchiffrer, à les modifier ou à créer des produits dérivés.

  • [^] # Re: Expose les informations du système d'exploitation hôte aux conteneurs

    Posté par  . En réponse au lien Microsoft loves systemd. Évalué à 2. Dernière modification le 12 juillet 2020 à 20:29.

    Qui na aucun rapport avec la contribution dont on parle.

    Et bien je crois qu'on s'est éloigné de la contribution Luca Boccassi. Le binaire VSCode distribué par Microsoft n'est pas un logiciel libre, et tu ne peux pas nier ce fait.

    Chercher à discriminer, à pointer du doigt, voir à combattre (par exemple en expliquant que ça n'est pas éthique) c'est pour moi une façon de dénigrer.

    Je pointe juste du doigt que Microsoft n'adhère pas à l'éthique du logiciel libre. Ce que Microsoft reconnaît lui même en l'écrivant noir sur blanc. Mais chut, c'est tabou, il ne faut pas le dire. :-)

    Au passage le lien que tu donne dis justement que tout cela est une question de bien et de mal et reproche à l'OSI de ne pas filtrer le mal

    Je suis heureux que tu es pris le temps de lire cet article.

    tu décris MS comme le mal (accepté par OSI et filtré par la FSF).

    Je décris juste Microsoft comme une société n'adhérant pas à la philosophie du logiciel libre. C'est aussi une des différences entre l'OSI et la FSF, pour l'OSI l'open source est juste une méthode pratique et efficace de développer des logiciels, là ou la FSF y voit la liberté des utilisateurs.

    Et tu le fais non pas en jugeant la contribution mais MS dans son ensemble. Donc oui tu fais la morale

    Sauf erreur de ma part, je n'ai émis aucun jugement, j'ai juste affirmé que Microsoft ne faisait pas de logiciels libres au sens FSF, mais que si les contributions de Microsoft pouvaient également contribuer à faire des logiciels libres, c'était toujours bon à prendre. D'où mon exemple de VSCode qui est un binaire non libre dont les sources peuvent devenir un logiciel libre VSCodium :-)

    Très joli ! Sincèrement l'argument est fallacieux, mais je le trouve très rigolo.

    Cet article serait fallacieux alors qu'il émane de la La Fondation pour le logiciel libre, permets moi de sourire doucement… :-)

    Entre ceux qui acceptent n'importe quel contribution tant qu'elle respecte la licence et qu'elle va dans le sens du projet et ceux qui regardent ton pedigree pour te regarder bizarre quand tu propose une contribution, tu va dire que l'existence des 2 courants est en soit un clivage

    Si tu avais bien lu l'article, tu aurais lu « les gens du mouvement du logiciel libre et du camp de l'open source travaillent souvent ensemble sur des projets concrets comme le développement logiciel ». Toutes les contributions sont acceptées qu'elles viennent de Microsoft ou d'ailleurs, tant que la licence est respectée.

    Il parle d'éthique sans plus aborder ce qu'il entends. Ça se résume à liberté des utilisateurs.

    Ce sont bien sûr les quatre libertés du logiciel libre si tu n'avais pas de référence pour l'open source, tu as bien les références dans l'article.

    Pour une partie non négligeable de ceux qui s'affirment de l'open source, l'éthique est nécessaire (affirmer qu'ils n'ont pas d'éthique est insultant et biaisé), mais que c'est une notion qu'il faut placer à d'autres niveaux.

    Le mouvement open source est justement né par le rejet de l'éthique du logiciel libre. D'ailleurs tu peux lire ce qu'est l'open source sur le site de l'OSI.

    Dis autrement ce n'est pas au développeurs d'imposer son éthique à ses utilisateurs ou à sa communauté.

    Le développeur n'impose rien du tout. Mais un développeur de logiciel libre selon la FSF contribuera dans le but que son logiciel soit utilisé en respectant les quatre libertés du logiciel libre, alors qu'un contributeur open source y verra juste une manière pratique et efficace de développer un logiciel.

    Ça peut venir avec des code of conduct

    Un code de conduite est utilisé entre les développeurs. Cela n'a aucun rapport avec l'utilisateur final du logiciel. Pour le logiciel libre, chaque utilisateur doit pouvoir jouir des quatre libertés du logiciel libre.

    vraiment désolé mais relire ça aujourd'hui est particulièrement drôle

    Tu n'as pas être désolé, je suis content d'apporter un peu de gaieté dans ta vie. Cependant ton amusement dénote que, comme Microsoft, tu n'es pas intéressé par l’éthique du logiciel libre.

    Il montre clairement la différence qui me semble fondamentale entre l'OSI et la FSF, l'OSI a une confiance sans borne en la qualité qu'apporte le partage.

    C'est clairement ce que met en avant l'OSI : les promesses de l'open source sont une meilleure qualité, une plus grande fiabilité, une plus grande flexibilité… Mais ce n'est pas une qualité réservée à l'open source, mais aussi au logiciel libre, puisque généralement les méthodes de développements sont identiques.

    L'unique point qui fait que du logiciel privateur existe encore c'est la difficulté de financer les développements de logiciel ouvert

    Le financement est peut-être une des causes de l'existence du logiciel privateur aujourd'hui, bien que d'un autre côté la méthodologie open source permette d'abaisser les coûts de développement. Une autre raison serait que des sociétés comme Microsoft ou Google veulent bien partager le code de certains composants en open source, mais pas tout, il faut bien incorporer la télémétrie et autres précieux logiciels espions. Contrôler le code c'est aussi contrôler ses utilisateurs.

    mais la FSF n'a pas de solution à ça non plus.

    La FSF n'a malheureusement pas la solution, d'ailleurs le logiciel libre a peut-être perdu la guerre. En prenant le virage de l'open source des géants comme Google et Microsoft sont finalement arrivés à tuer le logiciel libre, aujourd'hui l'open source donne juste quelques briques utilent pour construire des logiciels privateurs.

  • [^] # Re: Expose les informations du système d'exploitation hôte aux conteneurs

    Posté par  . En réponse au lien Microsoft loves systemd. Évalué à 3. Dernière modification le 12 juillet 2020 à 17:33.

    Que vient faire VSCode dans l'histoire ?

    Je pense que tu as mal lu ou mal compris mon commentaire. VSCode est un exemple de la différence flagrante entre open source et logiciel libre, puisque le code source de VSCode est bien sous licence MIT, mais que le binaire que l'on télécharge sur le site web officiel est un logiciel propriétaire, sous une licence propriétaire qui interdit la rétro-ingénierie et la décompilation, licence qui ne respecte donc pas les quatre libertés du logiciel libre.

    Pour être estampillé FSF-compliant, il faut subir une enquête de mortalité ?

    Je suppose que tu as voulu écrire une enquête de « moralité » et pas de « mortalité » :-) Pour être en accord avec le logiciel libre et la FSF, Microsoft devrait juste diffuser tous ses logiciels sous licence libre, c'est aussi simple que ça. Mais tous les logiciels vendus ou donnés par Microsoft sont des logiciels propriétaires. Parfois certains de leurs logiciels peuvent être basés sur du code open source comme VSCode ou inclure des briques open source, comme Edge, mais cela n'en fait pas des logiciels libres.

    Faire la morale de ce que tu fais avec des logiciels et donc pourquoi tu y contribue me semble violer la liberté 0 du logiciel libre.

    Je ne fais pas de morale, j’énonce seulement des faits. Je ne vois pas en quoi qu’énoncer le fait que Microsoft est un contributeur open source mais ne fait pas de logiciel libre violerait la loi zéro qui dit que la liberté d’utiliser le logiciel, pour quelque usage que ce soit ? Là faut m'expliquer.

    Mais quand on cherche à être clivant, se plaindre de ne pas faire l'humanité est… rigolo ;)

    Pourtant la différence entre open source et logiciel libre existe, tu devrais lire la page « En quoi l'open source perd de vue l'éthique du logiciel libre ».

  • [^] # Re: Expose les informations du système d'exploitation hôte aux conteneurs

    Posté par  . En réponse au lien Microsoft loves systemd. Évalué à 3. Dernière modification le 12 juillet 2020 à 13:26.

    Cette contribution respecte tous les standards de développement communautaire, discussion avant le développement, proposition d'un patch, écoute et prise en compte des retours.

    Tout à fait, comme le dit Microsoft lui-même, il joue le jeu de l'open source, c'est incontestable.

    En quoi c'est « OSI » plutôt que « FSF » ?

    La limite entre l'open source et le logiciel libre est éthique uniquement. La réponse est de savoir pourquoi Microsoft publie des sources sous des licences libres et open source comme les licences MIT, Apache 2.0 et plus rarement GPL. Est-ce pour que leurs utilisateurs profitent des quatre libertés du logiciel libre comme le prône la FSF ou pour une question pratique, abaisser le coût de développement en ayant des contributions externes et aussi améliorer la qualité du logiciel comme l'affirme l'OSI ?

    Microsoft répond lui même à cette question sur cette page :

    Le code open source de Microsoft est publié sous des licences approuvées par l'Open Source Initiative telles que la MIT et Apache 2.0.

    Sur le fait que Visual Studio Code soit diffusé sous une licence propriétaire, Chris Dias de Microsoft répond :

    Nous avons observé qu'un certain nombre de productions étaient commercialisés sous une licence de produit personnalisée, tout en mettant le code source sous-jacent à la disposition de la communauté sous une licence open source. Par exemple, Chrome est construit sur Chromium, le JDK d'Oracle est construit sur OpenJDK, Xamarin Studio est construit sur MonoDevelop, et les produits JetBrains sont construits sur la plate-forme IntelliJ. Ces productions ont leurs propres termes de licence, mais sont construits sur une base de code qui a été open source.
    Nous suivons ensuite un modèle similaire pour le code de Visual Studio. Nous nous appuyons sur la base de code vscode que nous venons d'ouvrir et nous le publions sous une licence Microsoft standard.

    Donc l'objectif de Microsoft n'est pas celui de la FSF, à savoir offrir les quatre libertés du logiciel libre à ses utilisateurs. Microsoft se sert de briques open source pour publier des logiciels propriétaires. C'est pour cette raison que tous les logiciels donnés et vendus par Microsoft sont des logiciels propriétaires.

    Cependant, puisque la licence des contributions de Microsoft sont sous une licence libre et open source, les contributions peuvent également servir à des logiciels libres, comme VSCodium qui est une version libre de Visual Studio Code, les contributions de Microsoft à Chromium peuvent également servir à d'autres navigateurs libres comme Brave. Mais ce n'était pas une volonté de Microsoft, juste un effet de bord des licences MIT et Apache 2 qui peuvent à la fois servir la communauté du logiciel open source et du logiciel libre.