Lawless a écrit 249 commentaires

  • [^] # Re: VSCodium

    Posté par  . En réponse au journal Atom / VSCode. Évalué à 9.

    Le binaire de Visual Studio Code téléchargé sur le site de Microsoft est un logiciel propriétaire avec une licence propriétaire (l'ingénierie inverse, la décompilation ou désassemblage sont interdits) alors que le binaire de VSCodium est logiciel libre sous licence libre MIT.

    La licence MIT utilisé par Microsoft pour Visual Studio Code permet à Microsoft d'en faire un logiciel propriétaire. On suppose que Microsoft a juste ajouté la télémétrie. Mais bon impossible de vérifier vu que la licence propriétaire de Visual Studio Code interdit la la décompilation ou le désassemblage :-)

    Si Microsoft diffuse des sources en open source, ce n'est pas pour autant pour faire du logiciel libre, puisque tous les logiciels vendus ou données par Microsoft sont des logiciels propriétaires.

  • [^] # Re: btrfs

    Posté par  . En réponse au journal Stratis 1.1.0. Évalué à 2. Dernière modification le 16 octobre 2019 à 14:07.

    D'ailleurs FreeBSD va migrer sur ZFS-on-Linux !

    Quand à utiliser la bonne distribution, hormis le fait que FreeBSD n'est pas vraiment une distribution Linux, mon expérience personnelle de trois ans sur FreeBSD ne pas vraiment pas enthousiasmé sur ce système.

    Le gros point noir, à mon humble avis, de FreeBSD sont les paquets qui sont juste des tarballs des sources en amont qui la plupart du temps marche, mais pas toujours.

    Quand le système est installé, ça marche plutôt bien, mais les mises à jour peuvent vite tourner au cauchemar (pour moi en tout cas). Le système FreeBSD ressemble à une rolling release. Installer un paquet peut installer un dépendance qui va casser le fonctionnement d'un autre logiciel. Autre problème courant, j'ai un logiciel compilé en Port, le gestionnaire de paquets veut m'écraser le port compilé par la nouvelle version en paquet qui dépend d'un autre paquet que je veux mettre à jour ou installer.

    Au début j'essayais de faire les mises à jour régulièrement, mais j'ai arrêté, une mise à jour des bibliothèques de Samba a fait planter Samba. J'ai voulu réinstaller Samba de zéro, je l'ai supprimé et là Samba 3 avait disparu du dépôt. J'ai dû migrer sur Samba 4 en urgence, en testant plusieurs versions avant d'en trouver un qui plantait pas. Depuis ce jour là j'ai arrêté les mises à jour.

    Autre exemple, j'ai installé un module Perl, qui m'a installé une nouvelle version de Perl majeure (genre saut de Perl 5.25 à 5.26, donc fonctionnement en rolling release) tout fonctionnait, sauf qu'un jour j'ai redémarré le service SpamAssassin et qu'une expression rationnelle ne passait plus sur la nouvelle version de Perl. Ne voulant pas mettre à jour SpamAssassin (de peur de casser autre chose), j'ai corrigé l'expression rationnelle en éditant le fichier.

    Parfois les dépendances ne fonctionnent pas, j'ai installé GraphicsMagick ou ImageMagick sur un système qui n'était pas à jour (vu que j'évitais de faire les mises à jour, n'ayant pas confiance au gestionnaire de paquets), cela ne fonctionnait pas car le gestionnaire de paquets avait omis de mettre à jour une dépendance que j'ai dû trouver et mettre à jour.

    Pour finir quand le système est trop vieux, impossible d'installer un paquet. Exemple, j'ai un FreeBSD 11.1 et aucun paquet ne peut être installé. Cela change de Debian, j'ai récemment installé un paquet sur une Debian Sarge sortie en… 2005 !

    Ensuite je ne suis pas un expert FreeBSD, peut-être qu'on peut éviter les problèmes cités ci-dessus. J'en garde l'impression qu'un serveur FreeBSD doit être mis à jour régulièrement pour fonctionner et je n'ai aucune confiance au système de paquets.

  • [^] # Re: btrfs

    Posté par  . En réponse au journal Stratis 1.1.0. Évalué à 1. Dernière modification le 16 octobre 2019 à 10:41.

    En terme de fiabilité, j'en suis désolé hein, mais j'ai une confiance bien plus grande envers RHEL que l'équipe de Mint. C'est un très mauvais message quand l'un des plus grands acteurs dit clairement « on préfère avoir une implémentation de ses fonctionnalités à coté via un nouveau projet plutôt que de continuer avec Btrfs ».

    À noter que Linux Mint est un basée sur Ubuntu Linux, la principale différence étant le bureau, donc je doute que l'équipe Linux Mint travaille beaucoup sur le noyau et Btrfs. Le noyau doit être celui proposé par Ubuntu. Ubuntu préfère s'orienter vers ZFS en proposant des modules compilés de ZFS, malgré le fait que la FSF et la Software Freedom Conservancy affirment que c'est une violation de la GPL (GPL Violations Related to Combining ZFS and Linux).

    Je pense que la comparaison de Red Hat doit se faire avec les quatre sociétés contribuant à Btrfs, à savoir Facebook, Fujitsu, SUSE et Oracle. C'est étrange qu'Oracle continue à contribuer à Btrfs alors qu'en parallèle Oracle continue de développer en version propriétaire Oracle ZFS (en opposition à OpenZFS) depuis dix ans. D'ailleurs on peut de demander ce qui se passerait si demain Oracle diffuse Oracle ZFS en GPL ? Est-ce que les contributeurs d'OpenZFS accepterait aussi de passer toutes leurs modifications apportés à OpenZFS depuis dix ans en double licence ? Est-ce que les deux projets pourraient être fusionnés et intégrés au noyau Linux ?

    J'ai utilisé pendant des années Btrfs. Je n'ai rien contre lui, mais aujourd'hui, j'ai du mal à voir l'avenir. Entre son développement bien lent, l'arrivée de ZFS et des trucs comme Stratis.

    Le développement semble effectivement assez lent, voir l'historique des changements de Btrfs comparé à l'historique des changements OpenZFS

    Cependant, même si RHEL ne propose plus Btrfs, Fedora propose toujours Btrfs, tout comme Debian ou Ubuntu et bien entendu SUSE.

    Le problème d'OpenZFS c'est qu'il ne sera jamais inclus au noyau, donc ça restera un projet en dehors du noyau avec tout cela implique (aucune revue des mainteneurs du noyau, régressions à cause du changement des développeurs du noyau qui n'ont rien à cirer d'OpenZFS) et aussi un problème de litige, Oracle pourrait très bien faire un procès à Canonical pour violation de licence, si demain Oracle juge que ZFS sous Ubuntu est préjudiciable à son activité. N'oubliez pas qu'Oracle est la société qui veut que les API soient soumises au droit d'auteur !

  • # Open source firmware avec des BLOB

    Posté par  . En réponse au lien System76 Will Begin Shipping 2 Linux Laptops With Coreboot-Based Open Source Firmware. Évalué à 2.

    Vu sur la page System76 Launches Two Intel Laptops With "Open-Source Firmware" Coreboot :

    Même si c'est bien qu'ils (System76) proposent maintenant des ordinateurs portables basés sur Coreboot, gardez à l'esprit que le « firmware open-source » repose toujours sur des BLOB binaires Intel qui tournent autour du Firmware Support Package (FSP) et potentiellement du ME, entre autres, selon la façon dont ils l'ont configuré exactement. Le support est similaire au Coreboot sur les portables Purism Librem et autres portables Intel compatibles Coreboot. Comme nous l'avons signalé en exclusivité, Intel travaille sur un éventuel FSP open source, mais cela n'a pas encore arrivé. Ces portables Coreboot sont donc plus ouverts que les solutions précédentes, mais ils ne sont pas 100 % open source. Je prendrais toujours cette approche existante sur un vieux BIOS propriétaire, mais il est important de préciser qu'il y a toujours des BLOB binaires en jeu.

  • [^] # Re: Une distribution Linux sans Perl ?

    Posté par  . En réponse au lien Perl est-il un langage de programmation mourant ?. Évalué à 1. Dernière modification le 10 octobre 2019 à 08:50.

    L’auteur dit que « si on regarde les projections de mesure de popularité XXX, Perl pourrait être mort en 2023 », en précisant qu’un langage mort est un langage dont la popularité est insignifiante par rapport à son pic.

    L'auteur écrit plus haut qu'il pense qu'il est juste de dire que Perl peut être considéré comme un langage mort, ensuite l'auteur écrit que Perl pourrait être éteint d’ici 2023. Faudrait savoir. Pour moi un langage mort est un langage qui n'est plus développé. Sur le dépôt GitHub on compte 453 contributeurs et 14 versions sorties en 2019, pas mal pour un langage mort. Certains démons de Proxmox VE sont aussi écrits en Perl comme pveproxy.

    Son éviction de l’OS desktop qui le fournissait d’office le plus populaire (macOS) peut difficilement être un bon signe

    Python sera aussi évincé de macOS, pourtant Python est un langage très populaire. Donc aucun rapport avec une prétendue mort de Perl en 2023.

    Ça veut dire que les utilitaires système qui étaient en Perl (et qui sont souvent proches de ceux sur Linux ou BSD) ont été refaits en d’autres langages.

    Rien n'indique qu'Apple a réécrit des utilitaires en Perl de macOS dans un autre langage. D'ailleurs je crois, mais à vérifier, que FreeBSD n'a aucune dépendance à Perl dans ses paquets de base.

    Il dit que RHEL8 n’aura plus Python (2 ?) d’installé d’office (pas qu’il ne sera plus disponible !), et ça sera peut-être également le cas de Perl plus tard.

    L'auteur affirme que RHEL 8 ne disposera plus de Python. Alors que RHEL 8 disposera de Python 3.6 par défaut mais plus de Python 2.7. Cette décision fait suite au choix des développeurs de Python de ne plus maintenir Python 2.7 après le 1er janvier 2020. Python n'est pas abandonné, on impose juste une version récente par défaut. Mais Python 2.7 restera disponible sur Python 2.7, mais il faudra l'installer. L'exemple est faux et n'a rien à voir avec la prétendue mort de Perl en 2023.

    De plus comme dit Jona plus haut, Perl est très lié aux distributions Perl. Je ne connais pas assez Fedora ou RHEL, mais sur Debian et Ubuntu Perl fait parti des paquets de base, par exemple la commande adduser est une commande écrite en Perl.

  • [^] # Re: Une distribution Linux sans Perl ?

    Posté par  . En réponse au lien Perl est-il un langage de programmation mourant ?. Évalué à 8.

    Attention aux articles de Developpez.com qui sont souvent écrits rapidement, sans relecture et traduits à la va-vite à coups de Google Traduction. Mieux vaut lire l'article original Perl is dying quick. Could be extinct by 2023.

    La phrase originale est la suivante :

    All unmaintained software “decay”, because of hardware and software evolution, up to a point where it “suddenly” stops working and it’s “unfixable”. For example, the executable doesn’t run on Windows 12 or Ubuntu 24 for whatever reason, looking into it, turns out the compiler doesn’t run anymore either, ouch.

    Je suppose que le gars parle en général et pas spécialement de l'interpréteur perl. Cela montre une méconnaissance profonde de GNU/Linux. Ce genre de situation ne devrait pas arriver sur Ubuntu ou Debian, puisque tous les logiciels sont recompilés à chaque version.

    Le gars dit aussi qu'Apple ne fournirait plus Perl, Python et Ruby dans les prochaines versions de macOS (quel est le rapport avec la mort de Perl en 2023 ?) et que Red Hat n'allait pas fournir Python par défaut dans RHEL 8 (cherchez le rapport avec la mort de Perl en 2023). En fait dans Red Hat Enterprise Linux 8, Python 3.6 est la version par défaut. Mais Python 2 reste disponible dans RHEL 8. On voit que le gars ne sait pas de quoi il parle.

    Est-ce que le gars est prêt à parier toutes ses économies que Perl disparaîtra en 2023 ? Je n'y crois pas une seconde. Juste un article piège à clics sans grand intérêt.

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 0. Dernière modification le 10 septembre 2019 à 21:36.

    Eh beh oui, tiens, bonne idée. Prends un des logiciels Microsoft sous licence MIT et demande-lui si c'est un logiciel libre, ou si c'est plutôt un logiciel libre ou un logiciel open source.

    Pas besoin, j'ai déjà répondu à cette question, mais tu as peut-être oublié de me lire. La licence MIT étant à la fois reconnue par la FSF et l'OSI, le logiciel est libre et open source. Cependant, comme dit plus haut aussi Microsoft qui ne se préoccupe pas des valeurs du logiciel libre fait du logiciel open source, comme le prouve toutes les communications du numéro mondial du logiciel propriétaire. C'est pas moi qui le dit, mais Microsoft lui même sur sa page officielle dédiée à l'open source « http://opensource.microsoft.com/ » :

    Des milliers d'ingénieurs Microsoft utilisent, contribuent et publient chaque jour des logiciels open source sur toutes les plates-formes, du cloud aux systèmes d'exploitation clients, en passant par les langages de programmation et autres.
    Les projets les plus populaires sont Visual Studio Code, TypeScript et .NET. Le code open source de Microsoft est publié sous des licences approuvées par l'Open Source Initiative telles que MIT et Apache 2.0.

    Donc tu vois, même Microsoft dit qu'il fait du logiciel open source sous des licences approuvées par l'Open Source Initiative ! Alors arrête de faire dire des mensonges à Microsoft, comme Microsoft fait du logiciel libre, même Microsoft n'est pas d'accord avec toi ! :-)

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 2.

    C'est HS. Microsoft et VSCode n'ont rien n'a voir avec la définition du logiciel libre.

    Je corrige, c'était trop tentant : Microsoft et VSCode n'ont rien n'a voir avec la définition du le logiciel libre. :-)

    Cela dit, si tu veux quand même essayer de mener cette preuve, tu dois t'appuyer sur le texte de la définition et rien d'autre, pas même un avis de la FSF.

    Pourtant sur le site de GNU on peut lire la différence :

    « La différence fondamentale entre les deux mouvements se situe dans leurs valeurs, leurs façons de voir le monde. Pour le mouvement open source, la question de savoir si un logiciel devrait être open source est une question pratique, non éthique. ».

    Donc si le développeur voit les licences GPL, MIT ou autres comme une façon pratique de mieux développer, il aura l'intention de faire de l'open source. Par contre si un développeur pense que les licences GPL, MIT ou autres sont une question d'éthique alors il aura l'intention de faire du logiciel libre.

    Même si la définition a été écrite avec la vision de la FSF en tête, cette définition en est maintenant indépendante. Elle est objective, et dénuée de cette vision.

    Tu peux toujours essayer d'en parler avec Richard Stallman :)

    Des gens peuvent objectivement l'utiliser sans pour autant partager la vision FSF.

    Je suis bien d'accord avec toi, dans ce cas là ces gens ou ces société, comme Microsoft, font de l'open source et pas du logiciel libre. D'ailleurs comme tu le sais l'open-source est né de personnes qui ne partageaient pas la même vision que la FSF !

    C'est là toute la puissance et tout l'intérêt d'une bonne définition.

    Pour moi une bonne définition, c'est quand on parle tous de la même chose. Si je suis assoiffé que je demande un verre d'eau dans un café et que la définition de « eau » est « cacahuète » pour le serveur, je serai bien embêté pour étancher ma soif avec un verre de cacahuètes. ;-)

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 1.

    Je te défie de prouver cette affirmation.

    Facile, il suffit de voir que les binaires de Visual Studio Code sont des binaires non libres, ce qui prouve que pour Microsoft le logiciel libre n'est pas important pour l'utilisateur final.

    tu ne pourras pas, car la définition ne parle jamais de l'intention du développeur (pire : elle se fout complet de lui! Elle s’intéresse à celui qui reçoit… "si vous, en tant qu'utilisateur", la définition parle de l'utilisateur!!!), la FSF fait certes un jolie enrobage marketing autour de la définition mais tu peux facilement voir, si la réalité t’intéresse, que l'enrobage n'est pas compris dans la définition.

    Je me réfère juste justement à la définition de la FSF qui est, excuse-moi de te le rappeler l'inventeur du concept même du logiciel libre. Je te laisse le plaisir de relire la page Pourquoi l'expression « logiciel libre » est meilleure qu'« open source » :

    « La différence fondamentale entre les deux mouvements [logiciel libre et open source] se situe dans leurs valeurs, leurs façons de voir le monde. Pour le mouvement open source, la question de savoir si un logiciel devrait être open source est une question pratique, non éthique. Comme quelqu'un l'a dit : « le mouvement open source est une méthodologie de développement ; le mouvement du logiciel libre, un mouvement social ». Pour le mouvement open source, un logiciel non libre est une solution sous-optimale. Pour le mouvement du logiciel libre, le logiciel non libre est un problème de société et le logiciel libre en est la solution. »

    la réalité est la : le libre est bien plus ouvert que toi, et Microsoft fait 2700 logiciels libres, par définition de "logiciel" (dico)

    La réalité comme dit plut haut Microsoft publie 2 700 logiciel sous licence MIT, qui est une licence open source et libre (donc l'utilisateur peut effectivement profiter des libertés du logiciel libre), avec l'intention avouée de faire de l'open source. Ces 2 700 logiciels sont aussi libres car la licence MIT est aussi libre, mais Microsoft ne s'intéresse pas aux valeurs du logiciel libre (sauf si tu arrives à me prouver le contraire). D'ailleurs je te défie de me trouver une seule page web dans laquelle Microsoft communique sur le logiciel libre :-) Sur toutes les pages web de Microsoft tu trouveras le terme open source.

    Le premier à qui tu mens est toujours toi. Tu devrais essayer de faire changer la page de la FSF et RMS pour qu'ils mettent tes idées dans la définition, pour rigoler…

    Pas besoin de la changer les pages web, mais par contre toi du devrais les lire :
    * Pourquoi l'expression « logiciel libre » est meilleure qu'« open source »
    * Reasons not to use Microsoft
    * Richard Stallman et la révolution du logiciel libre

    PS : personne ici, même pas moi, dit que Microsoft fait du logiciel libre avec les mêmes intentions ou buts que RMS ou d'autres,

    On est bien d'accord, publier des logiciels sous licences MIT sans adhérer aux valeurs du logiciel libre, cela a un nom c'est de l'open source :-D

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 1.

    Je m'oppose à la rectification. Tu mélanges définitions et intentions. Tu ne peux pas empêcher Zenitram ou moi d'appeler un logiciel sous licence MIT un logiciel libre parce que la vision de ses auteurs n'est pas celle de la FSF.

    Malheureusement, la définition repose sur l'intention. Une licence en elle même dit juste que qu'elle respecte à la fois les critères du logiciel libre et les critères de l'open source. Pourquoi Microsoft diffuse des logiciels sous licence MIT est-ce une méthodologie de développement et pour des questions pratiques, donc de l'open source ? Ou est-ce pour des questions éthiques, car le logiciel non libre est un problème de société et que le logiciel libre est la solution ?

    Nous connaissons tous les deux la réponse, Microsoft diffuse des logiciels sous licence MIT car c'est une méthodologie de développement et pour des questions pratiques, donc de l'open source. Tu ne m'as pas compris, je ne t'empêche pas de considérer le code MIT de Microsoft comme libre ou open source, car le code est bien sous licence libre et open source. Je ne suis par contre pas d'accord quand tu écris que Microsoft fait du logiciel libre, car Microsoft ne publie pas du code sous licence MIT pour des raisons éthiques et que pour Microsoft le logiciel non libre n'est absolument pas un problème de société.

    Exemple, Microsoft gère un projet open source du nom de Visual Studio Code sous licence MIT, mais propose au téléchargement un binaire non libre (ce qui prouve que pour Microsoft le logiciel non libre n'est absolument pas un problème de société comme le dit la FSF). Des développeurs conscients de ce problème ont créé VSCodium qui est juste un binaire libre compilé à partir du code de Visual Studio Code en affichant en gros sur leur site « Free/Libre Open Source Software Binaries of VSCode ».

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 5. Dernière modification le 09 septembre 2019 à 11:05.

    Toi, tu vas avoir des problèmes avec ce genre d'expressions ici xD

    Toi tu dois avoir des problèmes à comprendre ce genre d'expressions ici :)

    Microsoft fait des logiciels libres. C'est incontestable. Plutôt dans une optique OSI, certes. Pas à destination du grand public, certes. Et ce n'est certainement pas leur cœur de métier, certes. Mais il ne faut pas tout mélanger.

    Rectification, Microsoft Corporation publie des logiciels sous licences MIT qui est une licence open-source et libre. D'ailleurs la FSF stipule dans sa page Licences commentées :

    Pour des programmes de taille importante, c'est mieux d'utiliser la licence Apache 2.0, car elle empêche les entourloupes relatives aux brevets.

    La MIT est aussi une licence est libre personne ne le conteste. Certainement que certains développeurs Microsoft sont sensibles aux arguments de la FSF, mais dans n'importe quelle société tu pourras trouver des partisans de la FSF. Mais lorsque Microsoft Corporation prend la décision de publier du code sous une licence open source et libre, le fait que leurs utilisateurs puissent profiter des quatre libertés du logiciel libre est le cadet de leurs soucis. La motivation est une question pratique, cela ne va pas plus loin.

    Donc Microsoft Corporation publie des logiciels open source qui sont par accident aussi sous une licence libre. Pour Microsoft la question de savoir si un logiciel devrait être open source est une question pratique, non éthique (esprit du logiciel open source). Le jour où Microsoft Corporation jugera que le logiciel non libre est un problème de société et le logiciel libre en est la solution alors ce jour là seulement Microsoft Corporation fera du logiciel libre. Tu noteras que la licence pourra être la même, c'est juste l'état d'esprit qui compte. D'ailleurs tu remarqueras que dans toutes les pages officielles de Microsoft le terme open source software ou OSS est mentionné, mais jamais free software.

    Maintenant je te propose deux scénarii imaginaires qui auraient poussés Microsoft a utiliser Google Chromium pour son futur navigateur Microsoft Edge.

    Premier scénario :
    - Le directeur technique de Microsoft Edge : J'ai eu une apparition Saint IGNUcius cette nuit dans mon sommeil.
    - Le bras gauche (d'auteur) du directeur technique : Stallman avec un disque dur sur la tête ?
    - Le directeur technique : Oui Richard Matthew Stallman, m'a fait une révélation, Microsoft Edge est un logiciel privateur et par sa nature nous privons les utilisateurs de leurs libertés. Microsoft Edge est un programme privateur et un programme privateur injuste. Nous devons changer cela.
    - Le bras gauche du directeur technique : Que pouvons nous faire, diffuser le code sous licence libre ?
    - Le directeur technique : Non, le code est trop pourri, ce serait la honte pour Microsoft et trop long à mettre en place, nous allons utiliser le code de Google Chromium et faire un nouveau navigateur.
    - Le bras gauche du directeur technique : Vraiment, un logiciel totalement libre ?
    - Le directeur technique : Non juste le moteur, faut pas que le changement soit trop rude pour nos utilisateurs et on doit ménager nos actionnaires. Nos utilisateurs pourraient étudier et améliorer le code source du moteur, c'est un premier pas vers le logiciel libre.
    - Le bras gauche du directeur technique : Oui bonne idée, nous devons redonner confiance à nos utilisateurs en nos logiciels, le logiciel libre est la solution !
    - Le directeur technique : Effectivement, le logiciel libre est la solution ! Nous allons changer le monde avec nos amis de Google.

    Deuxième scénario :
    - Le directeur technique de Microsoft Edge : Je viens de voir Satya Nadella, il me demande pourquoi on est si nombreux à développer un navigateur que personne n'utilise. Satya veut réduire les coûts et encore augmenter les bénéfices de Microsoft. Donc Satya veut un navigateur trois fois plus performant, qui coûte trois fois moins cher, avec trois fois mois de développeurs et avec trois fois plus de parts de marchés. Quelqu'un a une solution ?
    - Le bras gauche (d'auteur) du directeur technique : Pourquoi ne pas utiliser directement Google Chromium dans Windows ?
    - Le directeur technique : Du code Google dans Windows, j'aime pas trop l'idée.
    - Le bras gauche du directeur technique : Cela permettra de diviser l'équipe par trois et de réduire les coût d'autant.
    - Le directeur technique : Finalement j'adore l'idée, on devra faire un fork de Google Chromium ?
    - Le bras gauche du directeur technique : Surtout pas, ça nous reviendrait trop cher, autant laisser les gars de Google et la communauté open source travailler. On enverra juste quelques patchs pour qu'ils soient intégrés à l'upstream, ça nous reviendra bien moins cher. On pourra même communiquer sur des patchs sur la sécurité ou la vie privée, cela nous fera de la publicité pour pas trop cher dans la presse.
    - Le directeur technique : Mais tout le code source sera ouvert, comment on va intégrer nos spywares et nos aspirateurs de donnés, heu je veux dire les outils de télémétrie pour améliorer l'expérience utilisateur ?
    - Le bras gauche du directeur technique : Juste le moteur sera open source, Microsoft Edge restera un bon logiciel propriétaire comme on les aime, avec Bing et les services Azure intégrés.
    - Le directeur technique : Bonne idée, je valide, on garde donc le tiers de l'équipe, une partie ira travailler sur Azure un truc qui rapporte vraiment de l'argent et une partie sera virée. Et moi j'aurai ma prime, super ! Vive l'open source.
    - Le bras gauche du directeur technique : Par contre attention, les licences de Google Chromium sont des licences open source mais aussi free software.
    - Le directeur technique : Oui c'est open source, donc gratuit !
    - Le bras gauche du directeur technique : Non, le free software de Richard Stallman et la FSF.
    - Le directeur technique : Sans déconner ce mouvement existe encore ? Pas possible.
    - Le bras gauche du directeur technique : Oui, la FSF vit toujours et sur certains forums, Microsoft pourrait être accusé de faire du logiciel libre.
    - Le directeur technique : C'est un risque que je suis prêt à prendre !

    Je te laisse choisir parmi ces deux scénarii imaginaires celui qui te semble le plus crédible. :-D

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 3.

    Vraiment, bravo, fournir la démonstration opposée à ce que tu dis en 2 ligne, faut oser. Ou alors ça montre que tu ne comprends même pas ce que tu dis.

    Je fais bien sûr référence aux logiciels Microsoft utilisés massivement par les utilisateurs finaux par centaines de millions, comme Microsoft Windows, Microsoft Office, etc., et pas les logiciels installés par les développeurs depuis GitHub. Microsoft reste en 2019 un des plus gros vendeur et fournisseur au monde de logiciels privateurs.

    donc les 2700 projets pointés sont, par définition de "logiciel" et de "libre", 2700 logiciels libres (et open source, mais c'est pareil en pratique)

    La licence MIT utilisée par les logiciels du GitHub de Microsoft est libre et open source. Comme je l'ai écrit plus haut les licences libres et open source sont pour la plupart les mêmes, le logiciel libre profite à l'open source et l'inverse aussi, mais la finalité est différente. (Il faut tout lire).

    Rapport avec le sujet ? Aucun, le libre ne limite pas suivant la raison dont l'auteur fait. Saloperie de libre, hein, qui n'a pas tes critères…

    Le sujet, comme dit plus haut, concerne la motivation de Microsoft a publier du code sous licence MIT. Microsoft n'est pas motivé par l'esprit du logiciel libre, à savoir garantir les quatre libertés à l'utilisateur. La motivation est inspirée par l'esprit de l'open source, juste une méthode pour mutualiser les développements et en abaisser les coûts. Les critères du logiciel libre ne sont pas les miens, mais ceux de la FSF je te conseille de lire la page Qu'est-ce que le logiciel libre ?

    Et le logiciel libre (je dis bien logiciel libre, le truc défini par la FSF et RMS) n'a absolument rien contre le proprio, il autorise celui qui reçoit à passer en proprio, c'est dans la définition (pas de limitation), c'est le copyleft qui a un truc contre le non libre. Le problème, c'est que tu veux qu'un mot dont quasi tout le monde se fout ("copyleft") mais que te plaît soit la référence alors qu'un mot qui est pour toi bien trop accueillant ("libre") a la côte.

    Tu devrais également lire la page Pour une société numérique libre dans laquelle RMS n'est pas d'accord, mais alors pas du tout avec ce que tu avances. RMS et la FSF militent activement contre le logiciel privateur. Rien à voir avec le copyleft, dont je ne fais aucunement référence, d'ailleurs Oracle publie les sources de MySQL sous une licence copyleft et se fout royalement, tout comme Microsoft, que leurs utilisateurs puissent jouir des libertés du logiciel libre. La seule chose que je veux c'est qu'on arrête de dire que Microsoft fait du logiciel libre, pas plus qu'Oracle ou Google du reste.

    Le libre est bien plus accueillant que ce que certains voudraient. Tiens, ça ressemble pas mal à de l'extrémisme religieux, où des gens se revendiquent d'une religion et font le contraire de ce que cette religion dit, mais toujours au nom de cette religion.

    Je ne vois pas le rapport avec l'extrémisme religieux. C'est juste une question de définition et une philosophie. Je t'encourage a bien lire les pages Qu'est-ce que le logiciel libre et Pour une société numérique libre. Soit tu n'as pas compris ce qu'était le logiciel libre soit tu n'as pas compris les intentions de Microsoft ou peut-être le deux.

    Aujourd'hui, il a fait 2 700 logiciels libres.

    Rectification aujourd'hui Microsoft a publié 2 700 projets sous licence MIT, qui est une licence open source et libre, dans l'objectif de mutualiser et réduire ses coûts de développement, sans aucun souci avec la liberté des utilisateurs selon la FSF.

  • [^] # Re: Des actes : passage en GPL de tous leurs produits, implémentation des standards interopérables

    Posté par  . En réponse au journal Les temps changent !! Qui l'aurait cru il y a 20 ans ?. Évalué à 4.

    Il en faudra combien pour convaincre les gens que Microsoft fait du logiciel libre ?

    Microsoft ne fait pas de logiciel libre, Microsoft fait de l'open source. Je suis étonné que sur ce site on ne fasse pas la différence. Bien sûr les licences libres et open source sont les mêmes, le logiciel libre profite à l'open source et l'inverse aussi, mais la finalité est bien différente.

    Le logiciel libre permet à son utilisateur d'exécuter le programme pour tout usage, d'étudier son fonctionnement, la liberté de redistribuer des copies, la libertés d'améliorer le programme. Quels logiciels de Microsoft accordent ses quatre libertés à ses utilisateurs ? Aucun il me semble. Les 2 700 projets que tu pointes sont des projets destinés aux développeurs, car Microsoft a tout simplement compris l'intérêt de l'open source : attirer des contributeurs et améliorer ses logiciels, donc faire des logiciels de meilleurs qualité et moins cher.

    Est-ce que les objectifs du logiciel libre sont importants pour Microsoft ? Je ne crois pas. Des exemples ? Le code de Visual Studio Code est open source mais le binaire proposé par Microsoft est un binaire propriétaire, donc pas un logiciel libre. Microsoft participe au projet Google Chromium, mais le futur Microsoft Edge sera un logiciel propriétaire qui ne respectera pas les quatre libertés du logiciel libre.

    Donc il ne faut pas se mentir, le logiciel open source sert aujourd'hui de briques à la construction de logiciels propriétaires. Les meilleurs exemples sont Android Open Source Project et Google Chromium deux gros projets open source qui au final serviront de base à des logiciels propriétaires qui priveront leurs utilisateurs des quatre libertés du logiciel libre.

    Donc oui Microsoft est un gros contributeur open source et adhère à la méthode de développement open source pour certains de ses logiciels. Mais non Microsoft ne fait pas de logiciel libre et se fout royalement que ses utilisateurs puissent jouir des quatre libertés du logiciel libre. Ensuite les contributions open source peuvent indirectement profiter au logiciel libre.

  • [^] # Re: Anecdote

    Posté par  . En réponse au journal Sortie de "The Art of PostgreSQL" de Dimitri Fontaine. Évalué à 10. Dernière modification le 22 août 2019 à 23:08.

    L'auteur Frédéric Brouard est un Microsoft Most Valuable Professional qui s'est donné comme mission depuis très longtemps de promouvoir Microsoft SQL Server contre les bases de données open source.

    Cet article est bien entendu écrit dans le but de faire peur aux utilisateurs de MySQL pour les convaincre d’utiliser un vrai produit professionnel comme Microsoft SQL Server et non pas un produit de bidouilleur comme MySQL, ce qui tombe bien puisque Microsoft SQL Server est disponible depuis quelques mois sous Linux.

    Cet article est très intéressant, vous y apprendrez que MySQL s’appelle MySQL car ce n'est pas un produit professionnel (et non pas le nom vient du prénom de la fille du cocréateur de MySQL Michael Widenius comme vous le pensiez à tord). Vous y trouverez de beaux benchmarks mesurant les performances de MySQL 5.6 sorti en février 2013, voilà plus de six ans. Vous aurez droit à une comparaison du système de suivi des bugs de MySQL avec un site de feedbacks des utilisateurs de Microsoft SQL Server et quelques références à des sanctions sans rapports avec MySQL sur des des amandes infligées à des sociétés ne respectant pas le RGPD ou pour ne pas avoir respecté les données (pas pour vous faire peur, mais pour vous avertir de ce qui vous pourrait vous coûter d'utiliser un produit de bidouilleur comme MySQL). Vous apprendrez aussi que certaines technologies sont hors de portée du monde libre.

    Les utilisateurs de PostgreSQL, ne vous inquiétez, pas Frédéric Brouard écrit dans un commentaire :

    Je compte d'ailleurs aussi publier un article à charge sur PostgreSQL montrant aussi ses défauts…
    Je pense que je vais me faire encore beaucoup d'amis !

  • [^] # Re: Arguments en carton, et sources fantaisites

    Posté par  . En réponse au lien Jean-Marc Jancovici : Pourquoi vous polluez quand vous êtes sur Internet ? . Évalué à 1.

    Il fait une vidéo pro dans laquelle il déballe tout un tas de « vérités », donc il se présente comme expert du truc, ou au moins le connaissant bien.

    Jean-Marc Jancovici est reconnu pour son expertise sur les sujets énergie-climat depuis début 2000 (enseignant à Mines ParisTech, fondateur et président de The Shift Project, membre du haut conseil pour le Climat, etc). Que dit Jean-Marc Jancovici dans cette vidéo de totalement incroyable ? Que la vidéo utilise 80 % de la bande passante d'Internet, dont 13 % pour Netflix à lui tout seul ? Que les émissions de gaz à effet de serre vienne à 20 % des datacenters, de 50 % de la fabrication des terminaux et le reste du fonctionnement de ces terminaux ? Que les émissions à effet de serre liées aux systèmes numériques aujourd'hui ça représente la même chose que la totalité des camions qui circulent dans le monde ? Que le 5G et la voiture autonome ne sont pas compatibles avec la sobriété numérique. Ces chiffres sont bien entendu des ordres de grandeurs, la pollution numérique est impossible de calculer à la virgule près. Cette vidéo, qui est une vulgarisation du sujet, veut juste sensibiliser sur la pollution numérique et inciter à la sobriété numérique. C'est un sujet qui ne peut pas être traité en une vidéo de moins de trois minutes !

    Libre à toi, qui n'est pas un expert reconnu, de croire au doigt mouillé donc sans aucune étude, que la voiture autonome émettra moins de gaz à effet de serre, puisque qu'elle économisait du carburant (combien ?) et qu'elle diviserait pas au moins 100 le nombre d'accidents. Ce dernier point est bien sûr invérifiable, tout comme le fait que la baisse d'accidents baisserait les émissions de gaz à effet de serre est aussi totalement invérifiable. Tu critiques les affirmations de Jean-Marc Jancovici (affirmations qui sont vérifiables en faisant quelques recherches), en les qualifiants « d'arguments en carton, et sources fantaisies » mais tu te vautres toi même dans des vrais arguments en cartons sans aucun complexe. :-)

    Si demain je pond une vidéo dans laquelle je parle d'un domaine, que je balance des chiffres, que j'insère des sources dans la description --> je ne pourrais pas dire « ah oui il y a des erreurs mais vous savez en fait je n'y connais rien ». En fait je serai juste un gros connard. Ben voilà, c'est ça, un pollueur d'espace médiatique (idée empruntée à Big Pete plus bas).

    Si demain tu publies une vidéo sur le sujet, malheureusement pour toi personne ne la regardera, car tu n'es pas un expert reconnu sur le sujet. Pour faire simple Jean-Marc Jancovici étudie le sujet depuis vingt ans, toi tu as dû étudier le sujet au plus vingt minutes.

    Voilà quelques quelques lignes du parcours de Jean-Marc Jancovici (d'après Wikipédia) :

    • Est consultant et collabore de 2001 à 2010 avec l'Ademe. (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)
    • Entre au comité de veille écologique de la Fondation Nicolas Hulot en 2001
    • Entre au comité stratégique de la Fondation Nicolas Hulot de cette même fondation en 5005
    • Est coauteur du Pacte écologique, signé par les différents candidats à la présidentielle de 2007.
    • Participe en 2007 en tant que « personne morale associée » au groupe 1 du Grenelle Environnement : « Lutter contre les changements climatiques et maîtriser l’énergie ».
    • Fonde également le cabinet Carbone 4 avec Alain Grandjean en 2007.
    • Est enseignant-vacataire à l’École nationale supérieure des mines de Paris depuis 2008. L'ensemble des cours sur la contrainte énergie/climat (environ seize heures) sont gratuitement consultables à partir de son site.
    • Est président du conseil d'administration du think tank The Shift Project. (association française créée en 2010. Elle s'est donné pour objectif l'atténuation du changement climatique et la réduction de la dépendance de l'économie aux énergies fossiles.)
    • Anime le groupe « X-Environnement » qui organise des conférences de vulgarisation scientifique et technique sur les questions d'environnement
    • Membre de l'association ASPO France12, qui a pour thème l'étude du pic pétrolier et de ses conséquences.
    • Membre du conseil scientifique du Service de l'observation et des statistiques (SOeS) du ministère de la Transition écologique et solidaire .
    • Membre du haut conseil pour le Climat, créé en 2018 et placé auprès du Premier Ministre

    Quand tu auras le même parcours, tu pourras peut-être prétendre à dire que les affirmations de Jean-Marc Jancovici sont en cartons ! :-D

  • [^] # Re: En fait non

    Posté par  . En réponse au journal Vive l'insertion digitale. Évalué à 10.

    Vu sur le site web de l’Académie française :

    L’adjectif digital en français signifie « qui appartient aux doigts, se rapporte aux doigts ». Il vient du latin digitalis, « qui a l’épaisseur d’un doigt », lui-même dérivé de digitus, « doigt ». C’est parce que l’on comptait sur ses doigts que de ce nom latin a aussi été tiré, en anglais, digit, « chiffre », et digital, « qui utilise des nombres ». On se gardera bien de confondre ces deux adjectifs digital, qui appartiennent à des langues différentes et dont les sens ne se recouvrent pas : on se souviendra que le français a à sa disposition l’adjectif numérique.

    On dit : « Une montre à affichage numérique », on ne dit pas « Une montre à affichage digital », on dit « Un appareil photo numérique » on ne dit pas « Un appareil photo digital ».

  • [^] # Re: Arguments en carton, et sources fantaisites

    Posté par  . En réponse au lien Jean-Marc Jancovici : Pourquoi vous polluez quand vous êtes sur Internet ? . Évalué à 4.

    Cette vidéo ne donne aucun argument et aucune source, ce sont juste une liste de faits. Je t'invite à lire les articles du site https://jancovici.com/ pour plus d'informations.

    Ça économise du carburant, ça divise pas au moins 100 le nombre d'accidents --> l'impact carbone et énergétique est à coup sûr (très ?) avantageux par rapport à la situation actuelle (plus de 1 million de morts par an sur Terre, et 40 millions de blessés ; rien que cet aspect doit émettre du carbone en masse et dépenser un max d'énergie).

    Je ne vois pas d'où sort cette étude comme quoi la voiture autonome divise le nombre d'accidents par cent, bon admettons, c'est plausible. Mais, le fait que les accidents de la route dans le monde (qui tuent chaque année environ 1,3 million de personnes et font de 25 à 50 millions de blessés) augmenteraient les émissions de CO2 est plus que contestable. Par contre chaque véhicule autonome produit plusieurs pétaoctets de données par an, qui transiteront par le réseau et qu'il faudra stocker. D’après Gartner, un véhicule connecté générera en moyenne plus de 280 Po de données par an d’ici 2020, soit au moins 4 To par jour. Je doute fortement que les avantages de la voiture autonome surpassent cet inconvénient majeur, dans l'objectif de réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

    Le reste est du même ordre, du genre « ne prenez pas une télé plus grande pour les usages numériques » ouais ok, mais les gens achèteraient tout de même la télé pour les usages hertziens donc ça change zéro.

    Sauf erreur de ma part, en 2019 la transmission hertzienne est aussi numérique. Donc ça concerne bien la pollution numérique il me semble.

    Bref encore un mec à mettre à la poubelle (dans le bac vert. Pensez à bien mettre le multi-emballage dans les bacs de récupération de fringues).

    Jean-Marc Jancovici est sûrement la dernière personne à mettre à la poubelle, je te conseille vivement de visualiser ces vidéos.

  • [^] # Re: plutôt inquiétant

    Posté par  . En réponse au lien Jancovici : audition Assemblée nationale : impact des EnR - 16 mai 2019. Évalué à 3.

    Je ne pose pas de question, je trouve juste que Jancovici a souvent un biais à ce sujet dans ses présentations. Et si tu veux vraiment savoir, je ne pense pas que le solaire+éolien soit une meilleure alternative, ni même qu'on peut vraiment résoudre les problèmes apportés par la technologie en ajoutant encore plus de technologie. Il est certainement plus probable que cela mène à une situation inextricable plus ou moins douloureuse. D'ailleurs, il me semble que c'est un peu ce qu'en déduit Jancovici généralement.
    

    Pour bien comprendre Jean-Marc Jancovici, il faut se rappeler que son objectif principal est de proposer des solutions pour décarboner l'économie. Le nucléaire est juste présenté comme une solution à la plus grande menace qui se présente à nous : le changement climatique. Les énergies fossiles ont permis notre niveau de vie actuel, mais ces mêmes énergies fossiles sont également responsables du changement changement climatique dont les conséquences sont bien plus dramatiques que le risque nucléaire. À lire Allons-nous vers un choc climatique ?

    Donc comment se débarrasser des énergies fossiles, qui sont de toute façon limitées et amenées à disparaître dans un avenir pas si lointain que ça, sans effondrer notre économie et ne pas dégrader trop notre niveau de vie ? Pour Jean-Marc Jancovici nous allons de toute façon vers la décroissance, le nucléaire est juste une solution pour accompagner et amortir cette décroissance.

    Pour finir tu peux lire l'article Discussion autour de quelques idées reçues sur le nucléaire civil qui conclut de la façon suivante :

    Y parvenir (sortir du fossile) nécessite de recourir à la fois aux économies d’énergie (avant tout) ET au nucléaire ET aux renouvelables, notamment le solaire et la biomasse, sans négliger aucune marge de manœuvre : devant une menace telle qu’un « choc climatique« , pouvant déstabiliser la biosphère dans son ensemble, est-ce de bon ton de faire la fine bouche devant un élément de solution au motif qu’il présente quelques risques, alors qu’ils sont secondaires devant ceux qu’il permettrait d’éviter ? En clair, jusqu’où pouvons nous refuser de hiérarchiser les risques ?

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au lien Jancovici : audition Assemblée nationale : impact des EnR - 16 mai 2019. Évalué à 4.

    Aucune veille régulière, j'apprécie juste les interviews ou conférence de Jean-Marc Jancovici, son discours est limpide et logique. Je lance juste de recherche de temps en temps sur son nom pour voir de nouvelles vidéos.

    Sinon tu as une lettre d'information disponible sur son site web Jean-Marc Jancovici.

    Je regarde aussi les interviews de ThinkerView, sur le même sujet, il existe entre autre les vidéos suivantes :
    - Jean-Marc Jancovici : Anticiper l’effondrement énergétique ?
    - Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix : Croissance et Effondrement
    - Philippe Bihouix : Le mensonge de la croissance verte ?
    - P. Servigne & J. Blamont : Introduction au siècle des menaces

    Les vidéos de Pablo Servigne sont aussi à visionner :
    - Une leçon de collapsologie avec Pablo Servigne
    - Collapsologie - Conférence de Pablo Servigne au CESE

  • [^] # Re: je le sais qu'il n'est pas mort

    Posté par  . En réponse au journal le bureau linux n'est pas mort ce sont les chromebook. Évalué à 0.

    Pour le deuxième trimestre 2018, Apple avait réalisé un chiffre d'affaire de 61,137 milliards de dollars, dont 52,217 milliards pour l'iPhone, 9,113 milliards pour les iPad, 9,190 milliards pour les services et 4,078 milliards pour le Mac. Le Mac ce n'est pas vraiment ce qui fait vivre Apple.

  • [^] # Re: je le sais qu'il n'est pas mort

    Posté par  . En réponse au journal le bureau linux n'est pas mort ce sont les chromebook. Évalué à 5.

    Tu te rends compte que tu sous-entends que IP, HTTP, TLS, W3C, HTML, JS… Ce sont de la merde car ça fait chier d'avoir uniformisé ?

    Je pense que tu confonds uniformisation et standardisation. Les protocoles TCP/IP, HTTP, le langage HTML, … sont des standards qui peuvent être implémentés par différents développeurs.

    Windows possède sa propre implémentation des protocoles TCP/IP comme Linux a sa propre implémentation des protocoles TCP/IP. Internet Explorer et Firefox possède également leurs propres implémentations d'HTML, HTTP et ECMAScript, mais ce sont bien des logiciels distincts, ce qui permet par exemple à Firefox de ne pas être victime de la faille zero-day d'Internet Explorer publiée par un chercheur vendredi dernier.

    Autre exemple Freedesktop.org propose des standards qui permettent une meilleure interopérabilité des différents bureaux libres, mais les bureaux libres peuvent implémenter ses standards et ne sont pas pour autant uniformes et gardent chacun leurs originalités.

  • [^] # Re: je le sais qu'il n'est pas mort

    Posté par  . En réponse au journal le bureau linux n'est pas mort ce sont les chromebook. Évalué à 3.

    Ce n'est pas de la mauvaise foi, mais même à 15 % macOS serait un marché de niche, mais bon au dernier trimestre 2018 seulement 7,2 % des ordinateurs vendus le monde étaient des Macintosh.

    À savoir si des statistiques de fréquentation web, de StatCounter ou autre, peuvent être considérées comme des parts de marché, le débat est ouvert. Peux-tu me citer un site web que tu fréquentes qui utilise StatCounter ? L'utilisation des bloqueurs de publicités se généralisant, on avance des taux d'utilisation de 28 % en 2018 des internautes en France, on peut se demander de la pertinence de telles statistiques.

    Par contre pour le support des pilotes, les cartes graphiques sont un mauvais exemple, c'est le matériel qui est le mieux supporté sur Linux, tu devrais prendre un autre exemple à mon humble avis. :)

    Je n'ai pas vraiment compris le reste de ton commentaire, mais je suppose que c'était écrit dans le but ne pas être compris, je confirme tu as atteint ton objectif ! :)

  • [^] # Re: je le sais qu'il n'est pas mort

    Posté par  . En réponse au journal le bureau linux n'est pas mort ce sont les chromebook. Évalué à 4.

    Tout dépend ce que tu appelles réussir, la notion de réussite est très subjective. Le Macintosh reste un marché de niche, 7,2 % des ordinateurs vendus le dernier trimestre 2018 sont des Macintosh. On est loin de l'écrasant monopole des ordinateurs Windows. La société Apple a surtout réussi grâce à l'iPhone, sans ce succès la société n’existerait peut-être pas aujourd'hui. On se souvient qu'en 1997 Microsoft a injecté 150 millions de dollars dans Apple pour pouvoir maintenir un semblant de concurrence.

    Ensuite c'est très difficile de quantifier le marché GNU/Linux. Je prends mon exemple, j'ai récupéré quatre ordinateurs Dell d'une société que j'ai reformatés en Ubuntu et donnés à quatre personnes de ma famille, j'ai également deux gros ordinateurs chez moi que j'ai montés sous Ubuntu. J'ai monté un ordinateur Ubuntu pour mes parents et mon frère a également un ordinateur sous Ubuntu qu'il a monté lui même. Donc ces huit ordinateurs ne rentrent pas dans les parts de marchés GNU/Linux. Les navigateurs web étant tous équipés de l'extension uBlock Origin, ils ne rentrent pas non plus dans aucune statistiques de navigation web. Mais je dois être une exception et je ne vis pas dans le même monde que toi, dans ton monde les sociétés filent des Macintosh à tout de bras à leurs employés, dans mon monde on essaie de récupérer des vieux PC pour les utiliser sous Ubuntu :)

    Un des succès du bureau GNU/Linux est de proposer une alternative qui fonctionne à Windows et macOS, mais plus que tout le vrai succès du bureau GNU/Linux est de t'avoir fait perdre ton temps ici à troller depuis des années, on peut dire ce qu'on veut ça c'est un gros succès du bureau GNU/Linux ! :)

  • [^] # Re: je le sais qu'il n'est pas mort

    Posté par  . En réponse au journal le bureau linux n'est pas mort ce sont les chromebook. Évalué à 10.

    Ne pas confondre la qualité d'un logiciel et son succès. On peut difficilement prétendre que Microsoft s'est appuyé sur la qualité de son système d’exploitation pour devenir le monopole écrasant qu'il est devenu aujourd'hui, mais plutôt sur son sens des affaires et ses abus de position dominante. GNU/Linux pourrait être dix fois meilleur que Microsoft Windows, ça ne changerait rien, Microsoft Windows est devenu indéboulonnable depuis bien avant la naissance de GNU/Linux.

    Le fait que GNU/Linux soit très peu utilisé sur le poste de travail est un avantage, puisque 99,99 % des logiciels malveillants, virus, logiciels espions, chevaux de Troie, ou rançongiciels qui visent le poste de travail, ciblent Microsoft Windows… Quand on vous dit qu'il y a plus de logiciels sous Windows, c'est vrai !

  • # Dynablaster Revenge utilise la licence non libre CC BY-NC 4.0

    Posté par  . En réponse au lien Dynablaster Revenge, un clone nouvellement libre de Dynablasters/Bomberman. Évalué à 6. Dernière modification le 15 février 2019 à 20:12.

    La licence de Dynablaster Revenge est la licence Creative Commons « Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International (CC BY-NC 4.0) » qui ne interdit toute utilisation commerciale.

    Ce n'est donc par un clone libre comme l'indique le titre, car la licence n'est ni une licence libre ni open source.

    Dynablaster Revenge ne pourra donc jamais être inclus dans Debian, car la licence n'est pas compatible avec les licences DFSG ni dans Fedora car la CC BY-NC-SA 4.0 est vue comme une mauvaise licence par Fedora.